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Cours2 Transfert de Chaleur
Cours2 Transfert de Chaleur
2016/2017
M. Y.K. BENKAHLA 3
Transfert thermique
p2 = 50 mbars
Pompe
Chaudière
Condenseur
Chauffage par
combustible
M. Y.K. BENKAHLA 4
Transfert thermique
T1 T2 1. Conduction
Convection
Q
2. Rayonnement
q k grad T
ext g i Vi ij Vi n j dS
(V.1.1)
W (V.3)
T v s
q i k (V.1.2)
x i
Elle relie la densité de flux de chaleur qi (W.m-2) à la conductivité .
thermique k du matériau (W m-1 K-1) et au gradient local de Puissance développée par les forces intérieures. Elle est due
température. Le signe – de la loi de Fourier résulte d'une convention qui W int au travail effectué par les forces de surface en tout point d’un
rend positif un flux de chaleur s'écoulant du chaud vers le froid, donc fluide qui se déforme.
dans le sens d'un gradient négatif.
e) Conservation de l’énergie : Équation de l’énergie
. Vi
W int ij dv (V.4)
ou de la chaleur
x j
Pour l’écriture de l’équation de l’énergie, il nous faut énoncer le v
théorème de l’énergie cinétique :
dEc . .
W ext W int (V.2)
dt
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Premier principe de la thermodynamique : le taux de variation de l’énergie totale
d’un système est égal à la somme de chaleur reçue et du travail des forces extérieures.
d 1 2
. .
V. Transfert thermique
u V dv q Wext + (Wint – Wint) (V.6)
dt 2
v
u dv q W int
d
dt v
. Vi Vi Vi
W int ij dv p dv ij dv
x j x i x j
v v v
T
q qi n i dS k dv
S
x i x i
Au sein d’une phase fluide, la
v pression étant variable, il est
préférable d’exprimer l’Équation
T de l’Énergie à l’aide de
d
u p k ij Vi
Vi l’enthalpie. h = u + (p/)
dt x i x i x i x j Pour des écarts de température
modérés : h = Cp T
d( C P T) V T V dp
p i k ij i + ∑(Qk mk)
dt x i x i x i x j dt
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Transfert thermique
d( C P T) V T V dp
p i k ij i + ∑(Qk mk) (V.7)
dt x i x i x i x j dt
T 0 (V.10)
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Transfert thermique
f) Écoulement stationnaire de chaleur (k = Cte)
1. Mur plan (V.11)
T 0
dT
Cte
dx
e
Conditions aux limites
T1
Écoulement unidirectionnel de chaleur : T = T(x)
dT
q q x k Cte
dx
Deux cas peuvent se présenter : h
i) Pas de résistance au transfert
x 2 e
T2
q dx k dT
x1 0 T1
T2
(T1 T2 ) q z y
qk
e S L
Surface orthogonale au x
flux thermique : S = L h
(T1 T2 ) T (V.13)
q
( x x1 ) e Rk
T( x ) T1 (T1 T2 ) (V.12)
e
kT S
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Transfert thermique
T
T4 q
i
Rk i (V.16)
z y L
Remarque : On vérifiera aisément que les
différentes valeurs de R correspondent à des
x résistances thermiques qui, placées en série,
x1 x2 x3 x4
s'additionnent comme les résistances électriques.
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Transfert thermique
1 d dT
r 0
r dr dr
T1 T1
T2 T2 r2
r1
r3
r2
r1
T3
e L
q
(T1 T2 ) ln r2 r1
2 k1 L
dT
q q r S(r ) k (2 r L) Cte q
dr (T2 T3 ) ln r3 r2
2k2 L
(T1 T2 ) (T T )
r2 T
dr 2
q 1 2
q 2 L k dT
r1 r T1 ln r2 r1 Rk q
(T1 T3 )
2k L ln r2 r1 ln r3 r2 (V.18)
2 k 1 L 2 k 2 L
(T1 T2 )
T(r ) T1 ln (r r1 ) (V.17)
q
T
R
ln (r2 r1 ) (V.19)
k i
CL1: r r1
T(r1 ) T1 (I.25.1)
CL2 : r r2
T(r2 ) T2 (I.25.2)
1 2 1 q
q i 2 r qr + sin q + 1 =0 (I.19)
dT r r r sin r sin
Cp x i (T1 T2 )
dt
k 1 r 2 T + 1
T
1 2T
0 (I.20) A (I.26)
k T
r 2 r r r 2 sin
sin + 2 1 1
r 2
sin 2
r1 r2
Flux de chaleur 1 (T T2 )
B T1 1 (I.27)
r1 1 1
dT
r2 T2
dr r r
q q r 4 r 2 Cte
q 4 k (I.21) 1 2
r1 r2 T1
S( r )
(T1 T2 ) 1 1
(T1 T2 ) T(r ) T1 (I.28)
q (I.22 1 1 r r1
1 1
r1 r2
r1 r2
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Transfert thermique
Remarque : Tant qu’on est en turbulence, la température est uniforme et égale à Tf. Cependant, étant donné que
les particules fluides au contact de la paroi sont freinées en vertu de la condition de non glissement, il se crée une
sous couche limite laminaire T qui s’oppose au transfert thermique.
Amortissement du
courant turbulent
Solide
.
Re T q
.
Re T q
T
Ventilation
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Transfert thermique
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Transfert thermique
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Transfert thermique
r > r
c
r = 10
c
Discussion : 0,4
0,2
dR k
r2 rc 0 comme r ≽ r2 ≽ rc (V.30) 0
dR/dx
dr
-0,2
-0,6
-0,8
0 5 10 15 20 25
r2 rc r
dR k
1er cas : r2 < r < rc 0 (V.31) 10
dr
Rk décroît avec r 8
R
4
dR k 2
2ème cas : r > rc 0 (V.32)
dr 0
Rk croît avec r 0 2 4 6 8 10
r
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Transfert thermique
Si on se trouve dans le cas d'un tube lisse avec écoulement Tubes circulaires de longueur finie
turbulent, on utilise la relation de Colburn :
- Relation de Hausen :
Nu 0,023Re
0,8 0,33 Pour (L/D) < 0,03 Re
Pr (V.36)
et Gz < 100
0,0668Gz
La relation est valable si : 10 000 < Re < 120 000 Nu 3,66 (V.41)
1 0,04 Gz
2/3
0,7 < Pr < 120
(L/Di) > 60
Nu 0,023Re
0,8 0, 4
Nu 1,6 Gz
1/ 3 (V.42)
Gaz : Pr (V.38)
Nu 0,26 Re
0,6 0,33
Faisceau aligné : Pr (V.43)
Pour (L/D) > 0,03 Re (V.40)
Nu = 1,6 Gz1/3
Nu 0,33Re
et Gz > 10 0,6 0,33
Faisceau en quinconce : Pr (V.44)
Faisceau aligné
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Transfert thermique
Tous les éléments entrant dans la construction de ces échangeurs ont fait l'objet d'une
Ces appareils sont intéressants pour les facilités qu'ils
normalisation, tant par la T.E.M.A. (Tubular Exchangers Manufacturer's Association) que
offrent pour le démontage et l'entretien. Ils peuvent
l'A.S.M.E. (American Society of Mechanical Engineers) ou l'A.P.I. (American petroleum
fonctionner en contre courant pur, ce qui permet d'obtenir
institute).
de bons rendements. Par contre, ils présentent les
inconvénients suivants : Dans les ouvrages généraux consacrés au transfert de chaleur, on trouvera les schémas des
principaux types d'échangeurs à faisceau et calandre.
1. risque de fuites aux raccords.
2. flexion du tube intérieur si la longueur est importante. La calandre est généralement réalisée en acier au carbone et les brides portant les boîtes de
3. surface d'échange faible pour le volume global de distribution et le couvercle sont soudées. Les tubes du faisceau répondent à des
l'appareil par suite du rayon minimal des coudes reliant les spécifications très sévères. Le choix du matériau dépend de l'utilisation :
longueurs droites des tubes.
1. acier au carbone pour usage courant.
2. laiton amirauté pour les appareils travaillant avec l'eau de mer.
Ces échangeurs utilisés depuis l'origine conviennent aux
3. aciers alliés pour les produits corrosifs et les températures élevées.
produits sales, pour des débits faibles, des températures et
4. aluminium et cuivre pour les très basses températures.
des pressions élevées.
Les tubes sont fixés dans les plaques par mandrinage et la perforation des trous dans les
2. Échangeurs à faisceau et calandre plaques est réalisée selon une disposition normalisée, soit au pas triangle, soit au pas
carré. Le pas triangle permet de placer environ 10 % de plus de tubes que le pas carré sur
une plaque tubulaire de diamètre donné, mais, en contre partie, la disposition des tubes
Ce type d'échangeurs est de loin le plus répandu dans les rend difficile le nettoyage des tubes par insertion de grattoirs.
unités de transformations des industries chimiques et
pétrochimiques. Un faisceau de tubes est situé à l'intérieur Les chicanes qui permettent d'allonger le chemin du fluide circulant dans la calandre sont
d'une calandre dans laquelle circule le deuxième fluide. souvent constituées par un disque de diamètre légèrement inférieur à celui de la calandre
Cette conception se retrouve également dans les comportant une section libre représentant 20 à 45 % de la section.
condenseurs, les rebouilleurs et les fours multitubulaires.
Empreintes
de cloisons
Échangeur inox 17 m2
à droite, vue du faisceau
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Transfert thermique
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Transfert thermique
En outre, les fluides véhiculés à l'intérieur et à l'extérieur des tubes Les températures d’entrée et de sortie des deux fluides
sont incluses dans la différence de températures, Tm,
ne sont pas obligatoirement propres et un encrassement des définie comme étant la Moyenne Logarithmique des
surfaces se produit dans le temps. La formation de ces dépôts, Différences de Température (MLDT). L’utilisation de
généralement mauvais conducteurs de la chaleur, augmente les cette température est conditionnée par les suppositions
suivantes :
résistances au transfert thermique et conditionne la fréquence des
arrêts pour nettoyage et entretien. Dans l'optimisation de Le coefficient global de transfert de chaleur est constant
en tout point de l’échangeur.
l'échangeur, il faut tenir compte de ces variations du transfert
Les capacités calorifiques des deux fluides restent
thermique au cours du temps et les conditions optimales de constantes dans le domaine de température étudié.
fonctionnement d'un échangeur usagé seront différentes de celles de Système isolé (absence des pertes thermiques).
Pas de changement de phases au cours du transfert pour
l'échangeur neuf. Fluide 2 les deux fluides.
Pour évaluer le débit de chaleur transféré dans une phase ou entre les
deux phases entre l'entrée et la sortie, l'usage courant est de prendre
soit la moyenne arithmétique, soit la moyenne logarithmique des
différences de températures. M. Y.K. BENKAHLA 32
Transfert thermique
T2E
Échangeur à co-courant
0 L
Le fonctionnement à courants parallèles est possible
seulement si T1S > T2E ; dans le cas contraire l'échange
n'est pas possible avec ces températures de sortie.
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Transfert thermique
0 L M. Y.K. BENKAHLA 34
Transfert thermique
q = W1 Cp1 (T1E – T1S) = W2 Cp2 (T2E – T2S) W1 q = W1 Cp1 (T1E – T1S) = W2 Cp2 (T2E – T2S) W1
U U*≽ U
U* > U
q = U Sext (T)ml U q= Sext (T)ml Sext
or :
1 1 1 1 1 1
Rk 0 U* Rk 0 U*
U * Sext h1 Sint 2 ext
h S U * Sext h1 Sint 2 ext
h S
Dans ces deux cas, si les solutions ne conviennent exprimons le débit transféré en fonction d'une force motrice (différence de
pas il faut reprendre les calculs depuis le début en température) Tml d'où :
modifiant les hypothèses jusqu'à obtenir une solution T
q U Sext Tml
satisfaisante. Cette procédure itérative est (V.47)
actuellement réalisée par des programmes Ri
i
informatiques. M. Y.K. BENKAHLA 35
Transfert thermique
5. Coefficient de transfert global U R1 = (1/h1S1) est la résistance de transfert par convection côté
fluide chaud.
L'étude du transfert thermique entre le fluide chaud (1) et le fluide froid
(2) au travers de la paroi fait apparaître dans le cas le plus général les 5
Rd1 : est la résistance de transfert par conduction au sein du
résistances de transfert indiquées sur la figure ci-dessous : dépôt d'encrassement côté fluide chaud.
Rp : est la résistance de transfert par conduction dans la paroi
métallique. (Dans la plupart des cas, cette résistance est
Fluide chaud Fluide froid négligeable devant les autres).
(intérieur) Paroi (extérieur)
Rd2 : est la résistance de transfert par conduction dans le dépôt
d'encrassement côté fluide froid.
R2 = (1/h2S2) est la résistance de transfert par convection côté
T1
fluide froid.
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