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Chapitre 1 

: Les relations entre les agents économique

1) Identifiez les agents économiques et leurs relations

Un agent économique est une catégorie de personne assurant une fonction économique
principale.

1. Les entreprises : elle a pour fonction économique principale la vente de biens et de


services marchands à prix concurrentiel → production marchande.
Ses parties prenantes sont : les clients, les fournisseurs, les partenaires et les
concurrents.

2. Les ménages : en tant que client, elle a pour fonction économique principale de
consommer. En tant que salarié : d’offrir sa force de travail en contrepartie d’une
rémunération.

3. Les banques : la collecte de l’épargne et l’accord de crédits. Elle joue un rôle


d’intermédiaire entre les ABF et les ABC.

4. Les administrations publiques : production non marchande de services d’intérêt


général financés par de l’impôt.

2) Qualifiez les échanges entre les différents agents économiques dans le circuit
économique

 Si les opérations financières portent sur des biens et services et la force du travail des
ménages (production marchande et non-marchande) = flux réels.

 Si les opérations financières portent sur des prestations sociales ou des prélèvements
obligatoires (impôt, règlement de l’achat ou/et service, salaire, crédits, épargne) = flux
monétaire.

 La consommation permet l’investissement : Production → revenus → dépenses.


o Production : Qui a produit ? Comment ?
o Revenues : A qui est-il réparti et comment ?
o Dépenses : Comment dépenser ? Comment épargner/investir ?

Chapitre 2 : Le fonctionnement des marchés

1) Identifiez le type de marché et ses caractéristiques

1. Le marché des biens et services : les échanges s’effectuent entre les offreurs
(entreprises) et demandeurs (ménages). C’est un marché de vente concurrentiel où
l’entreprise fixe le prix des produits.

2. Le marché du travail : les échanges s’effectuent entre l’offre de travail et la demande de


travail. C’est un marché de recrutement où la force de travail des ménages est
récompensé par une rémunération versée par l’entreprise.

3. Le marché des capitaux : les échanges s’effectuent entre les ABF avec une demande
de capitaux et les ACF avec une offre de capitaux. L’entreprise se finance avec le prix du
capital qui est le taux d’intérêt pour se financer.

2) Déterminez comment le prix du marché est fixé.


Pour trouver l’équilibre entre l’offre et la demande :

 Si offre > demande = prix ↘. En situation de pénurie : ↗ prix, ↗ de l’offre et ↘ de la


demande.
 Si demande > offre = prix ↗. En situation de surproduction : ↘ prix = ↘ de l’offre et ↗ de
la demande.

3) Citez les conditions de fonctionnement du marché

1. L’homogénéité du produit (les produits vendus doivent être identiques) ;


2. L’accès à l’information ;
3. L’absence de barrières à l’entrée ou à la sortie du marché ;
4. L’atomicité du produit (pas de position dominante sur le marché).

4) Expliquez les relations entre les entreprises / fournisseurs

 Coopétition = deux entreprises coopèrent dans plusieurs activités tout en étant en


compétition.
 Concurrentielles = rivalités et compétitions entre les deux entreprises.
 Coopération = collaboration entre plusieurs entreprises.

5) Citez les barrières à l’entrée du marché

Une barrière à l’entrée désigne un obstacle qui rend difficile ou impossible l’implantation
d’une nouvelle entreprise sur le marché.

Barrières technologiques ; Barrières financières ; Barrières réglementaires ; Barrières


stratégiques.

6) Repérez l’autre type de barrières ou de dysfonctionnement sur le marché

Il s’agit de l’asymétrie d’information qui un accès inégal à l’information : tous les agents sur un
marché ne disposent pas de la même information. Ils sont donc avantagés par rapport aux autres
puisqu’ils peuvent influencer la fixation du prix et le manque de confiance lors de l’échange.

7) Identifiez les externalités générées sur le marché

Une externalité est une activité économique (production, consommation) ayant un impact
positif ou négatif sur le bien-être d’autres agents sans que cela donne lieu à une
contrepartie financière.

 Externalités positives : l’activité d’un agent améliore le bien-être des autres agents
économique sans qu’ils en paient le prix.
 Externalités négatives : l’activité d’un agent entraine une dégradation du bien-être des
autres agents économiques sans qu’ils en soient indemnisés.

8) Montrez que les investissements de l’entreprise ont recours au marché financier

Le marché financier (marché des capitaux à long terme) est le lieu d’émission et
d’échange des actions et des obligations. Il se compose du marché primaire et
secondaire.

Le marché financier permet la rencontre directe entre l’offre de capitaux (ACF) et la demande de
capitaux (ABF). Les ABF émettent des titres (actions ou obligations) qu’ils vendent au ACF pour
capter leur épargne.
Chapitre 3 : La formation du contrat
1) Citez les principes de formation du contrat
Un contrat est un accord de volonté entre les parties destinées à créer des
obligations.
1. La liberté contractuelle (choix de contracter, choix de la forme du contrat, de choisir
son co-contractant et de déterminer les obligations du contrat) ;

2. La bonne foi (devoir de loyauté et de coopération en informant l’autre partie)

3. L’obligation d’information (communication de l’information permettant d’engager le


consentement des parties)

2) Définissez la notion de pourparlers


Les pourparlers sont des discussions, échanges et négociations avant la conclusion
du contrat dans le but de préparer l’accord des parties sur le contenu des contrats.
La rupture des pourparlers est libre, les parties peuvent interrompre à tout moment de bonne
foi. Autrement, la rupture est abusive : l’entreprise lésée a le droit à des dommages et
intérêts.
3) Donnez une autre situation précontractuelle que les pourparlers.
Il existe d’autres avant-contrats qui sont des contrats préparatoires précédant le
contrat définitif et engageant les parties.
1. Promesse unilatérale de contrat (le promettant s’engage envers le bénéficiaire à
conclure un contrat)

2. Promesse synallagmatique / bilatérale (les parties s’engagent l’une envers l’autre à


conclure un contrat dans de certaines conditions et dans un délai)

3. Pacte de préférence (l’offrant potentiel propose prioritairement au bénéficiaire à


traiter un contrat envisagé. Seul l’offreur est engagé et le bénéficiaire peut accepter
ou renoncer)

4) Citez les conditions de validité d’un contrat

1. Le consentement des parties :


 La violence (=contrainte physique ou moral exercé par l’autre parti ou un tier pour
forcer le consentement) ;
 L’erreur (=croyance fausse portant sur un élément essentiel du contrat)
 Le dol (=mensonge ou dissimulation intentionnelle destiné à tromper l’autre pour le
pousser à contracter)

2. La capacité juridique des parties (être en mesure de contracter)

3. L’objet et le contenu du contrat doit être certain (exister, possible et déterminer) et


licite (légal et sécurisé)
Si l’une des conditions de validité n’est pas remplie, le contrat est nul.
Chapitre 4 : Le contenu du contrat
1) Déterminez si les conditions d’un contrat peuvent être révisés
Un contrat légalement formé doit être exécuté : c’est le principe de la force obligatoire. En
cas de non-respect des obligatoires par l’une des parties, le juge peut être saisi. Le contrat
est irrévocable, les parties ne peuvent pas revenir sur leur engagement sauf exception :

- Accord mutuel des parties ;


- Un contrat à exécutions successives (type CDI) pourra être rompu à tout moment à
condition de respecter un préavis raisonnable ;
- En cas d’imprévision (changement de circonstances économiques qui a
comme conséquence de réduire fortement la rentabilité de l’exécution
contractuelle pour l’une des parties)

2) Citez les clauses anticipant les difficultés d’exécution et les évolutions


économiques et sociales
Une clause est un ensemble de phrases contenues dans le texte du contrat et qui
définit les droits et les personnes concernées. Cela permet d’ajuster le contrat aux
véritables besoins des entreprises.

 Les clauses anticipant les difficultés d’exécution :

1. Clause résolutoire (résolution ou résiliation du contrat avec le consentement des


parties)

2. Clause de réserve de propriété (conservation de la propriété des biens jusqu’au


paiement complet du prix par l’acheteur)

3. Clause pénale (fixation du montant des dommages et intérêts en cas de violation du


contrat)

4. Clause limitative de responsabilité (exonération ou limitation de la responsabilité si


l’une des parties n’exécute pas ses obligations en fixant un montant de dommage et
intérêts)

 Les clauses anticipant les évolutions économiques et sociales :

1. Clause de renégociation du contrat ;

2. Clause d’indexation / clauses de révisions du prix


Chapitre 5 : Finalités et performances
1) Relevez les différentes finalités 
Finalité = raison d’être qui guide l’entreprise sur le long terme.
1. Finalité économique : consiste à satisfaire les clients en répondant à leurs
besoins et à créer de la valeur en réalisant du profit. Peter Druncker souligne
le fait que de satisfaire le client est indispensable pour une entreprise afin de
générer du profit.
2. Finalité sociale : correspond à la prise en compte des attentes et du bien-
être des salariés en leur offrant de bonnes conditions de travail pour
développer la performance de l’entreprise.
3. Finalité sociétale : correspond à l’impact de l’entreprise sur le bien-être de la
société en général et sur le développement durable. C’est faire du profit tout
en respectant l’homme et la planète.

2) Caractérisez les parties prenantes et leurs attentes


Selon FREEMAN, une partie prenante désigne tout groupe ou individu qui peut
affecter ou être affecté par la réalisation des objectifs de l’organisation. Pour
lui, le but de l’entreprise est de répondre aux besoins des parties prenantes ce
qui permettra de réaliser ensuite du profit.
Les parties prenantes primaires sont essentielles à la survie de l’entreprise et
les parties prenantes secondaires influencent son fonctionnement.
Parties Description Attentes
prenantes
Parties prenantes primaires internes
Salariés - De bonnes conditions de travail ;
- Une rémunération juste en fonction de
leur implication ;
- Un emploi stable dans le temps ;
- Des formations et une évolution de
carrières...

Propriétaires / - Dividendes
Associés - Bénéfices
- Rentabilité…
Parties prenantes primaires externes
Fournisseurs - Un partenariat équitable ;
- Une rémunération juste ;
- Le sens des affaires ou négociations…
Clients - Un produit en bon rapport
qualité/prix (lunettes à 10 euros en 10
min)
Parties prenantes secondaires externes
Concurrence - Obtenir des parts de marché au
détriment de « Lunettes pour tous »
Chapitre 6 : Entreprendre et manager

1) Distinguez dans les démarches la logique entrepreneuriale et managériale

Selon SCHUMPETER, un entrepreneur est un visionnaire doté d’un esprit d’intuition et qui a la
capacité d’innover et de créer pour saisir de nouvelles opportunités sur le marché. Il prend
donc des risques pour créer ou reprendre une entreprise. Il créer de la valeur en recherchant le
profit maximal. 

 La logique entrepreneuriale est un processus qui nécessite :


- De repérer des opportunités ;
- D’innover ;
- De prendre des risques.

 La logique managériale se caractérise par la capacité du manager à gérer de manière


optimale à court et moyen terme les ressources et compétences de façon à développer
l’entreprise.

C’est un processus dont le rôle consiste à :

- Fixer des objectifs ;


- Définir les moyens à mettre en œuvre ;
- Diriger et animer les RH ;
- Contrôler les résultats liés aux objectifs.

2) Rappelez les étapes de la création d’entreprise 

1. Trouver une idée ; 2. Réaliser une étude de marché ; 3. Monter un business plan ; 4.
Chercher des financements ; 5. Trouver des aides et subventions ; 6. Choisir un statut
juridique ; 7. Réaliser les formalités administratives.

3) Définissez la notion de performance, d’efficacité et d’efficience.

 La performance est le niveau de résultat obtenu par l’activité de l’entreprise.


 L’efficacité permet d’atteindre les objectifs fixés.
 L’efficience est l’optimisation des moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs fixés. 

4) Montrez que les indicateurs permettent de mesurer la performance

Economique Sociaux Sociétaux


Chiffre d’affaires Nombre d’emplois crées % de recyclage
Marge (brute ou produits) Absentéisme % de produits écologiques
Volume de production Implication des salariés % d’embauche des handicapés
Quantités vendues Promotions % de consommation d’énergie
Stock Sécurité au travail % de lutte contre la pollution
Degrés de satisfactions des clients Formation
Doublement du réseau Egalité des sexes
Rentabilité Ambiance

5) Dégagez les résultats grâce aux indicateurs de mesure de performance

Indicateurs quantitatifs Indicateurs qualitatifs Résultats


Le chiffre d’affaires ; Le délai de livraison Objectif atteint ou
Le nombre de clients ; pas ?
Le nombre de boutiques ;
Le nombre de membres ; Futur projet en
Le nombre de référence des produits ; accord avec les
Le nombre d’article expédié ; résultats ?
Le nombre issu d’une démarche écologique ;
La rentabilité.
Chapitre 7 : le rôle de l’état et les finalités de politiques économiques
1) Citez les fonctions économiques de l’état

1. La fonction d’allocation des ressources (dépenses de l’Etat dans la


production non-marchande afin de résoudre une défaillance du marché)

2. La fonction de redistribution des revenus (répartition des revenus primaire


avec les prélèvements obligatoires pour corriger les inégalités entre les
individus et pour verser des prestations sociales)

3. La fonction de régulation / de stabilisation de l’économie (intervention de


l’Etat pour accroitre le PIB de manière équilibrée)

2) Précisez pour chaque objectif de politique économique


l’indicateur de mesure
Une politique économique est un ensemble d’actions mises en œuvre par les
pouvoirs publics afin d’atteindre à court terme des objectifs de stabilisation de
la conjoncture économique ou à long terme des objectifs de développement
économique et écologique.
1. La croissance économique (durable) : elle favorise l’emploi et le
développement → elle est mesurée par le taux de croissance* du PIB et l’IDH.

2. Le plein-emploi : chaque salarié puisse être employé→ il est mesuré par le


taux de chômage*.

3. La stabilité des prix : permet de garantir le pouvoir d’achat des ménages et


la compétitivité des entreprises. → elle se mesure par le taux d’inflation*.

4. La balance commerciale → elle se mesure par le solde commercial*


(importations et exportations).
Le PIB est la somme des valeurs ajoutées (VA) des producteurs sur un territoire.
*L’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une
augmentation générale et durable des prix.
 Si exportations > importations = excédent commercial. *
 Si importations > exportations = déficit commercial. *

 Si la fiscalité / les recettes > dépenses = excédent budgétaire.


 Si les dépenses > fiscalité = déficit budgétaire.
*Taux de croissance = (PIB N- PIB N-1) / PIB N-1) * 100
PIB en volume = PIB en euros ou % / Indice des prix * 100
*Taux de chômage = Chômeurs / Population active * 100
Chapitre 8 : L’influence de la politique économique sur l’entreprise
1) Identifiez les différentes politiques économiques
La conjoncture économique désigne la situation économique à un moment donnée.
1. La politique conjoncturelle (action de l’Etat dans la résolution des déséquilibres
économiques avec les recettes et dépenses et avec le taux d’intérêt) → outil : carré
magique Nicholas Kaldor.

2. La politique budgétaire (Etat qui agit pour réguler l’offre et la demande à l’aide du
budget) → les recettes et les dépenses publiques.

3. La politique monétaire (contrôler la circulation de la masse monétaire) → outil : le


taux d’intérêt directeur fixé par la BCE.

4. La politique structurelle (modifier les structures économiques et sociales du pays


pour améliorer la performance et la compétitivité) → outil : les recettes et dépenses,
la politique de réglementation, la politique industrielle et d’innovation, la politique de
formation.

2) Indiquez les politiques qui relèvent de la politique de l’offre et de la demande

 La politique de l’offre désigne des mesures visant à faciliter l’activité des entreprises
en leur permettant de produire mieux et moins cher afin d’améliorer leur compétitivité
et relancer leur coût d’investissement et de l’emploi. → la fiscalité et les dépenses, la
réglementation, le taux d’intérêt.

 La politique de la demande désigne des mesures visant à relancer l’activité en


soutenant la demande par l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages ou par des
investissements publics afin d’accéder au plein-emploi et à une croissance forte. → la
fiscalité et les dépenses, taux d’intérêt.

3) Citez les limites à l’intervention de l’Etat dans l’économie

- La soutenabilité de la dette (assurer le remboursement de sa dette).


- La régulation européenne (budget et politique économiques de l’UE).
- L’internalisation de l’économie et la contrainte extérieur dû à la mobilité des
capitaux.
Le déficit doit être <3% du PIB. La dette publique <60% du PIB. Le déficit budgétaire
0,5% de son PIB.
Les risques peuvent être la hausse du déficit et de la dette. La mobilité des capitaux
augmente la concurrence mondiale. Une hausse des impôts peut pénaliser la compétitivité et
donner lieu à un refus de consentement à l’impôt.
Si la BCE diminue son taux directeur : ↗ crédits banques = ↗ consommation +
investissement = ↗ PIB
Si la BCE augmente son taux directeur : ↘ crédits banques = crédits chers + inflation = ↘ CI
= ↘PIB
Chapitre 9 : La régulation des activités économiques par le droit

1) Quelle est le fondement de la pratique concurrentielle   ?

Il existe 2 types de pratiques anti-concurrentielles :

 Les ententes illicites (conclusion d’un accord entre entreprises pour fixer les prix, limiter la
production et répartir la clientèle)
 L’abus de la position dominante (entreprise abusant de sa position fausse afin de réduire
ou éliminer la concurrence)

L’autorité de la concurrence (AAI) et la Commission Européenne ont le pouvoir de prononcer


des injonctions, d’infliger des sanctions pécuniaires et d’ordonner la publication de la
décision.

2) Une entreprise peut-elle critiquer son concurrent  ?

Le droit garantit la libre concurrence (liberté du commerce et de l’industrie).

Les entreprises peuvent user de toutes les techniques tant qu’elles sont loyales.

Les actes de concurrence déloyale sont interdits :

- La désorganisation (perturber le fonctionnement interne d’une entreprise concurrente) ;


- Le dénigrement (discréditer une entreprise et ses produits pour détourner sa clientèle) ;
- L’imitation ou la confusion (copier les produits ou services d’une entreprise pour
s’approprier sa clientèle) ;
- Le parasitisme (bénéficier le savoir-faire ou la réputation d’une entreprise sans faire
d’efforts)

Pour sanctionner la mise en jeu de la responsabilité civile et recevoir la réparation par des dommages
et intérêts, il faut prouver la faute + le préjudice + le lien de causalité.

3) Analysez l’intérêt de la propriété industrielle

La propriété industrielle permet de protéger le titulaire d’un brevet ou d’une marque contre la
contrefaçon (=imitation d’un brevet, d’une marque et du design sans l’autorisation du titulaire).

La protection de l’innovation permet d’assurer un avantage commercial et de tirer des profits. Par
ailleurs, cela permet la protection pour le consommateur d’acheter un produit répondant aux normes
exigées et pas de la contrefaçon.

4) Quelles sont les conditions de brevetabilité d’une innovation   ?

Les conditions pour déposer un brevet :

 La nouveauté et non divulguée ;


 Être apte à une application industrielle ;
 Impliquer une activité inventive (technique de fabrication qui n’est pas habituelle)

Le titulaire d’un brevet a un monopole d’exploitation pendant 20 ans lui garantissant de pouvoir
seul fabriquer et de commercialiser ses produits. Cette protection passe par un dépôt auprès de
l’INPI en France, à l’OEB (Office Européen des Brevets) au niveau européen et l’OMPI au niveau
mondial, ce qui est coûteux mais protège en cas de copie illégale.

5) Quelles sont les conditions pour déposer une marque  ?


Une marque est un signe de dénomination, un signe figuratif ou sonore permettant de
distinguer les biens et les services de ceux de ses concurrents.

Le titulaire de la marque bénéficie d’un monopole d’une durée de 10 ans. Cette protection passe par
l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) ; l’EUIPO (Office de l’Union Européenne pour la
Propriété Intellectuelle) en Europe ; l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle).

Chapitre 10 : L’environnement de l’entreprise

1) Repérez et présentez les différents éléments du macro-environnement de


l’entreprise

Le macro-environnement est l’environnement extérieur dans laquelle l’entreprise est


influencée, elle doit s’adapter car elle peut difficile agir dessus…

Facteurs PESTEL Eléments Opportunités / Menaces


Politique Décisions du gouvernement
Economique Croissance économique
Socioculturel Style de vie, mode de consommation
et d’achat d’une population
Technologique Evolution lié à Internet et à la
digitalisation
Ecologique La RSE
Légal Règles issues des lois
Le modèle PESTEL est un outil qui permet d’analyser les six factures du macro-
environnement pour distinguer les opportunités et les menaces pour l’entreprise.

2) Indiquez la nature des évolutions de l’environnement de l’entreprise

Le micro-environnement est l’environnement proche de l’entreprise composé des parties


prenantes.

Parties prenantes Evolution Opportunités Menaces


Salariés Economique
Associés Sociale
Fournisseurs Sociétale
Clients
Concurrents

3) Classez les innovations réalisées par l’entreprise

Selon l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), il existe 4 types


d’innovations :

L’innovation de produit - Création d’un nouveau produit ;


- Amélioration d’un produit.
L’innovation de procédé - Nouvelle méthode de production
- Nouvelle méthode de distribution
L’innovation de commercialisation - Changement dans la conception
(design) ou conditionnement ;
- Changement de placement ;
- Changement de promotion ;
- Changement du tarif du produit
L’innovation d’organisation - Méthode d’organisation dans les
préoccupations sociales et
sociétales
4) Analysez les effets attendus de l’innovation

Elle permet d’avoir un avantage concurrentiel dans le rapport qualité/prix (compétitivité prix) ou
d’améliorer sa compétitivité avec la compétitivité hors prix.

Le processus d’innovation se compose de la veille informationnelle, du R&D et la protection du


brevet.
Chapitre 11 : Les choix de production de l’entreprise

1) Indiquez quels sont les facteurs de production utilisés par l’entreprise

1. Facteur travail (force ménages contre rémunération)

2. Facteur capital (biens nécessaires à la production). On distingue le capital fixe, technique et


immatériel.

3. Facteur matières premières / facteur naturel (biens détruits ou transformés lors de la


production)

4. Facteur connaissances / facteur humain (savoir-faire)

2) Analysez l’impact de la combinaison productive sur le coût des produits et le prix vendues

L’entreprise associe / combine les facteurs dans des proportions variables pour assurer la production :

 La combinaison productive est à forte intensité capitalistique : l’entreprise utilise le facteur


capital et peu le facteur travail.

 La combinaison est à faible intensité capitalistique : l’entreprise a davantage recours à la main-


d’œuvre, càd au facteur travail plutôt que capital.

Les facteurs de production peuvent être substituables (on peut utiliser l’un ou l’autre pour produire la
même chose) ou complémentaires (l’un et l’autre pour produire).

La combinaison productive optimale : c’est la combinaison la moins cher et la plus efficace.

3) Expliquez en quoi le développement durable peut être une opportunité comme une menace

Le développement durable est le développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le développement durable
doit concilier la croissance économique + le respect des équilibres écologiques et équilibres
sociaux.

Prendre en compte le développement durable est source de contraintes et d’opportunités.

Cela peut permettre à l’entreprise de se différencier de ses concurrents qui peuvent être accusés
d’externalités négatives (gaspillage, pollution). Cela est aussi créateur de valeur pour les clients éco-
responsables qui attachent de plus en plus d’importance à l’environnement.

4) Repérez les activités de la chaine de valeur citées dans les documents

Selon Michael PORTER, une chaine de valeur permet d’identifier les différentes activités (activités
de soutien et activités principales) d’une entreprise qui sont à l’origine de la création de valeur pour
le client.

Activités de soutien Activités principales


Ce sont des activités qui viennent à l’appui des Ce sont des activités qui participent à la
activités principales. création matérielle et à la vente de produits.
L’approvisionnement (fournisseur, matière première,
démarche RSE) Logistique, production, commercialisation…
La gestion des RH et R&D
5) Analysez les choix faits par la direction de l’entreprise en matière d’internalisation /
d’impartition

 Le choix de « faire » = choix de conserver des activités en interne → stratégie d’intégration.


 Le choix de « faire faire » = l’externalisation → stratégie d’impartition.

Dans une logique de création de valeur, il faut expliquer le choix des dirigeants et citer les activités
principales ou de soutien si le choix est de « faire faire ». On peut citer s’il y a une logique d’intégration
verticale (désigne les étapes de production du début jusqu’à la fin).

Chapitre 12 : Le choix de la structure juridique

1) Citez les trois types de structures juridique

Une structure juridique représente le cadre légal de l’activité de l’entreprise.

1. Entreprise individuelle (auto-entrepreneur / EIRL / entreprise individuelle classique)


2. La société (SA, SAS, SASU, SARL, EURL)
3. Les autres structures unipersonnelle (EURL / SASU) et pluripersonnelle (SARL, SA, SAS)

2) Indiquez pour chaque structure les conditions de protection


 L’entrepreneur individuelle :
- Par la déclaration de l’insaisissabilité de la résidence principale,
- Par le régime de l’EIRL en affectant une partie de son patrimoine à son activité professionnelle,
- Par le régime matrimonial permettant la protection du patrimoine du conjoint.
 Les structures à responsabilité limitée :
- Par la garantie personnelle en se portant d’une caution en cas de difficulté ou en donnant ses biens
personnels en garantie (=hypothèque / gage)
- Par la faute de gestion

3) Citez les différents statuts de l’entreprise

Statut social Statut fiscal


Statut de travailleur non salarié (TNS)  Régime d’imposition de la personne
Le régime de sécurité sociale des indépendants physique
(SSI)
Concerne les EI, EURL, SARL qui ont un gérant associé Bénéfices de l’entrepreneur soumis à l’Impôt sur le
unique ou majoritaire Revenu (IR)
↘ Cotisations = ↘ Protections. Il y a une possibilité de passer d’un régime à l’autre
en cas de faible bénéfices (IR puis IS)
Statut de salarié et de régime général de la  Régime d’imposition de la société :
sécurité sociale des salariés 28% du bénéfices soumis à l’Impôt sur la Société (IS)
↗ Cotisations = ↗ Protections. Concerne les SA, SARL, SAS, SASU

4) Dégagez les moyens financiers, humains, matériels pour le fonctionnement de l’entreprise

Financement de l’entreprise Structures Management dans l’entreprise


juridiques adaptés
Investissement peu élevés (propres EI / EIRL / EURL / Pouvoir seul (par l’entrepreneur)
capitaux) SASU
Investissement importants (apports SA / SARL / SAS Partager le pouvoir (avec les associés, l’assemblée
des associés) générale, les actionnaires)

5) Expliquez l’évolution juridique de l’entreprise

De l’entreprise individuelle à la société De la société à l’entreprise individuelle


Motivation patrimoniales (protéger son patrimoine, La SA : Capital social < minimum légal
faciliter la transmission de l’entreprise) ; La SARL : - 100 associés.
Motivations fiscales (IR / IS) ; Règles fixées par la loi.
Motivations sociales (protection plus forte) ; Permet l’entrée en bourse.
Motivations financière (emprunter, développer son La SAS : plus simple car elle dépend du contrat entre
entreprise, faire entrer de nouveaux capitaux) ; les associés / les statuts.
Motivations liées à l’exercice du pouvoir. Elle peut devenir une SA si le CA > 37 000€ HT.
6) De quoi s’agit ici l’économie sociale et solidaire (ESS)

 Si ce sont les mutuelles (personnes morales non lucratif) : mutuelles de santé et de prévoyance,
mutuelles d’assurances.
 Si ce sont les sociétés coopératives (individus autoritaires réunis pour satisfaire les besoins communs
d’une entreprise) : coopératives d’utilisateurs, coopératives d’entreprises, coopératives bancaires,
coopératives de production.
Formules de calcul à connaitre :
La part de marché des associés = valeur en € par associé / somme fixé par le capital social * 100
Le nombre de parts sociales = total % * nombre de parts / 100
Baisse du CA d’une entreprise = biens personnes non touchés * CA HT par an
Chapitre 13 : La gestion des risques liés à l’activité numérique

1) Identifiez les risques de l’entreprise

D’une part, il y a des risques physiques et des risques psychosociaux. Ils peuvent être individuels
ou collectifs. Il y a 9 risques : environnementaux, matériels, technologiques, numériques, terroristes,
politiques, sanitaires, professionnels, commerciales. L’entreprise doit les identifier et les anticiper afin
de prendre des mesures sinon sa responsabilité civile ou pénale peut être engagé.

2) Quelles responsabilités de l’entreprise peut être engagées   ?

- La responsabilité pénale : atteinte à un ordre public (délits + crimes). Sanction par une
amande ou une peine d’emprisonnement.
- La responsabilité civile : un fait générateur + un dommage + un lien de causalité.

→ Ici, la responsabilité peut être contractuelle (dommage qui provient d’une faute d’une des parties
dans le contrat) ou extracontractuelle (dommage en dehors d’un contrat).

Le fait générateur peut venir de l’inexécution totale / partielle / défectueuse / tardive. Il peut être dû
à la responsabilité personnelle, d’autrui ou par le fait des choses. La réparation se fait en nature ou
équivalent.

3) Relevez les dommages causés

- Dommage matériel / patrimoniale : dégradation de biens matériels entrainant une perte


financière
- Dommage corporel : physique ou moral.
- Dommage écologique / environnemental : dégradation de la nature / de l’environnement.

Les conditions pour que le dommage soit réparable : certain, direct, protégé par la loi.

4) Déterminez les manques d’obligations dont il s’agit ici

 Obligation de résultat : le débiteur s’engage à atteindre un résultat. Sinon, c’est l’inexécution


fautive du contrat.
 Obligation de moyens : le débiteur s’engage à ne rien manquer. Sinon, c’est faute
inexcusable.

Dans les deux cas, le pénal sanctionne les manques d’obligations. Il existe des exceptions :

 L’exception d’inexécution : annulation de l’exécution car elle est trop grave.


 L’exécution forcée en nature : demande au juge de forcer l’exécution de l’obligation.
 La réduction de prix : réduction promotionnelle du prix car l’exécution est imparfaite.
 La résolution du contrat ou la résiliation : anéantissement du contrat ou de ses
conséquences.
 La réparation du préjudice : demande de réparation du préjudice sous dommage et intérêts.

5) Un employeur peut-il s’exonérer des dommages causés par ses salariés   ?


L’employeur (le commettant) est responsable des dommages causés par ses salariés (les préposés).
Elle ne repose sur aucune faute (responsabilité de plein droit). Il peut s’en exonérer en prouvant la
cause étrangère ou l’abus de fonction du salarié qui a agi sans son autorisation ou en dehors de ses
fonctions.

6) Peut-on s’exonérer de la responsabilité du fait d’autrui  ?

 Si le produit est défectueux ou dangereux → Régime de plein droit (responsabilité sans faute)
 Si la relation est entre la victime et le producteur → Régime particulier de responsabilité.
 Si le producteur a causé le dommage. → Prouver que le dommage existe.
Chapitre 14 : Style de management et contre-pouvoir

1) Identifiez les quatre styles de management

On distingue le management stratégique (hiérarchie) et le management opérationnel. Les styles de


management correspondent à des façons de diriger une entreprise ou un service. La typologie utilisée
est celle de Rensis Likert qui dérive du management opérationnel.

Acteurs Style du Avantages Inconvénients


management
Prise de décision rapide Pas de confiance ni d’esprit d’équipe
Paternaliste Autorité respectée Système de récompenses ou de sanctions
Convivialité dans les relations Absentéisme et rotation du personnel élevés
Prise de décision rapide Froideur des relations
Autoritaire Autorité respectée Manque d’écoute des salariés
Organisation rationnelle du travail Risque de démotivation
Résistance au changement
Implication des salariés qui se Les salariés sont seulement consultés
Consultatif sentent écoutés Processus décisionnel allongé
Bonne ambiance Ne doit pas dériver sur des relations amicales
Travail d’équipe encouragé
Richesse de la prise de décision Lenteur dans la prise de décision
Participative Implication des salariés et Difficulté d’associer tous les salariés (tensions
motivation interpersonnelles)
Capacité d’adaptation

2) Montrez que les styles de mangement contribuent à rendre l’entreprise performante

→ Style paternaliste : contribue à un bon climat social. Les salariés s’impliquent car ils sont attachés au
dirigeant.

→ Style autoritaire : permet une gestion efficace et un gain de temps. Elle favorise les processus de support et
de pilotage.

→ Style consultatif : permet d’appuyer ses décisions sur l’avis des salariés et de limiter les risques d’erreur.
Permet de s’adapter à l’environnement commercial et concurrentiel et favorise le processus productif et de
pilotage.

→ Style participatif : favorise la contribution de chacun et l’adaptation des salariés dans des environnements
pouvant changer. Favorise l’environnement commercial et concurrentiel et le processus de productif et de
pilotage.

3) Identifiez les processus de l’entreprise

Un processus est l’ensemble d’activités qui utilise des ressources humaines, matérielles,
informationnelles.

 Le processus productif (réaliser des biens et services pour satisfaire les clients)
 Le processus de support (permet la gestion des ressources)
 Le processus de pilotage (plan d’actions permettant d’atteindre les objectifs en ayant le contrôle dans
la prise de décision)

4) Montrez que les parties prenantes influencent les processus


Michel CROZIER et Erhard FRIEDBERG ont démontré que les parties prenantes ont une stratégie
personnelle en cherchant à détenir plus de pouvoir par leur « zone d’incertitude » incontrôlable par les
autres parties prenantes. Les zones d’incertitude correspondent aux stratégies personnelles des parties
prenantes que l’entreprise doit identifier et comprendre. Cela permet d’éviter l’action en contre-pouvoir.

5) Montrez que la RSE est importante pour les parties prenantes

La RSE est un concept qui désigne l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations
sociales et sociétales dans ses activités commerciales et ses relations avec les parties prenantes.

1. L’entreprise cherche à répondre aux attentes et intérêts des parties prenantes (les salariés peuvent
exercer des pressions comme des contre-pouvoirs afin d’engager l’entreprise dans une démarche RSE)
2. Elle intègre un processus de chaine de valeur.

Chapitre 15 : L’organisation des ressources dans l’entreprise

1) Identifiez les différentes ressources de l’entreprise

Les ressources tangibles Humaines ; financières ; physiques.


Les ressources intangibles Humaines ; technologiques ;
Organisationnelles ; mercatiques / marketing

2) Démontrez que les compétences de l’entreprise participent à la réussite

Les compétences représentent la capacité de l’entreprise à mobiliser et à combiner au mieux des


ressources dans le but d’atteindre les objectifs fixés.

 Les compétences peuvent être :

→ Individuelles : savoir + savoir-faire + savoir-être. → Collectives : culture du partage, de l’apprentissage avec


un groupe de travail favorisant les relations entre les salariés.

→ Transversales : compétences générales propre au salarié et à l’entreprise → Spécifiques : compétences


pouvant être transmit par l’entreprise aux salariés ou entre salariés.

3) Montrez que l’entreprise utilise d’autres méthodes permettant de renforcer les compétences

L’effet d’expérience correspond à la diminution en pourcentage du coût unitaire de production lorsqu’elle


augmente.

Cela peut être dû à l’économie d’échelle, l’apprentissage, la taille de l’entreprise, l’amélioration dans la production
et du capital au travail. L’entreprise doit réaliser un diagnostic en analysant ses ressources, compétences, les
opportunités et menaces (outil : diagnostic SWOT).

4) Présentez le mécanisme de coordination du travail de l’entreprise

Selon Henry MINTZBERG, les mécanismes de coordination sont « les moyens fondamentaux par lesquels
les organisations peuvent coordonner leur travail ». Ils assurent la cohérence de l’ensemble des tâches
réalisées.

Henry MINTZBERG distingue : l’ajustement mutuel (communication informelle) et la supervision directe


(contrôle du travail par les ordres). Pouvant être avec / ou 6 mécanismes de coordination du travail :

 La standardisation des procédés de travail (procédures / modalités définis) ;


 La standardisation des résultats (en fonction des résultats obtenus)
 La standardisation des qualifications (nécessitant un diplôme d’Etat avec de longues études)
 La standardisation des normes (travail commun avec les valeurs de l’entreprise)

5) Expliquez la nécessité de l’entreprise de faire évoluer sa structure au fur et à mesure de son


développement

Henry MINTZBERG définit la structure d’une entreprise comme la « somme totale des moyens employés
pour diviser le travail entre les tâches distinctes et pour assurer la coordination  nécessaire entre ces
tâches  ».

Il existe quatre principales structures :


 Structure hiérarchique (un salarié ayant un chef, elle repose sur l’unicité du commandement) → limite
l’initiative.
 Structure fonctionnelle (salariés ayant plusieurs chefs autoritaires dans leur domaine de compétence) →
risque de confusion et conflits
 Structure divisionnelle (basé sur l’autonomie de chaque salarié) → elle est coûteuse + risque de
redondance.
 Structure matricielle (un chef de projet et un responsable dans chaque pôle) → risque de conflit car
flexibilité et réactivé.

Il existe trois types de structures flexibles :

 Structure par projets (création d’une équipe puis elle est dissoute une fois le projet achevé)
 Structure réseau (virtuelle et avec le choix de « faire-faire »)
 Structure libérée (pas de chef)

Chapitre 16 : Le financement de l’entreprise

1) Distinguez les besoins de financement de l’entreprise

1. L’investissement / l’immobilisation (en comptabilité) : biens acquis destinés à être utilisés


durablement pour réaliser des profits. On distingue l’investissement matériel ou corporel /
immatériels / financiers.

2. Le cycle d’investissement : ensemble des opérations concernant l’utilisation de


l’immobilisation. C’est un cycle long car elle nécessite des besoins en ressources stables pour
débuter de la création de l’entreprise jusqu’à son développement et/ou sa fin.

3. Le cycle d’exploitation : ensemble des activités courantes de l’entreprise. C’est un cycle


court. Le décalage entre les décaissements et les encaissements s’appelle le besoin en fonds
de roulement (BFR).

2) Trouvez les solutions de financement choisies par l’entreprise

Le financement du cycle d’investissement Le financement du cycle d’exploitation

1) L’autofinancement ; 1) L’autofinancement ;

2) L’emprunt bancaire ; 2) L’affacturage / factoring (faire recouvrir


ses créances clients dans une société
3) L’augmentation de capital (fait appel aux financière) ;
associés pour les parts sociales) ;

4) L’accès au marché financier (émissions 3) Les concours bancaires (ensemble de


d’actions et d’obligations) crédits par une banque) ;

5) Le financement participatif / 4) Le crédit fournisseur (délais de


crowdfunding (faire appel à des règlement des entreprises accordés par
particuliers / investisseurs sur une les fournisseurs)
plateforme internet pour des fonds
d’investissement)

6) Le crédit-bail (louer un bien)

3) Justifiez et déterminer la règle de l’équilibre financier de l’entreprise

 S’il s’agit du compte de résultat : document comptable qui compare les produits reçus aux
charges versés afin de calculer le résultat (total produit – total charge). Positif = bénéfice.
Négatif = perte. C’est l’autofinancement qui pourra financer ses investissements.
CHARGES N N-1 PRODUITS N N-1
Charges d’exploitation (I) Produits d’exploitation (I)
Matières premières Chiffre d’affaires
Impôts
Charges externes
Charges financières (II) Produits financiers (I)
Intérêts d’emprunt Dividendes
Charges exceptionnelles (III) Produits exceptionnels (III)
Amende pour retard dans le paiement Cession d’achats
des cotisations sociales Dommages et intérêts versés par un
concurrent reconnu coupable de
contrefaçon
Totaux I + II + III = Total Charges Totaux I + II + III = TP
BENEFICE = Total Produits > TC PERTES = Total Produits < TC

 S’il s’agit du bilan : document comptable qui représente le patrimoine de l’entreprise en


termes de ressources et d’emplois.

ACTIF PASSIF
Immobilisations : Fonds propres :
Immobilisations corporelles Capital social
Immobilisations financières Réserves
Résultat de l’exercice
Provisions réglementées
Actif circulant : Dettes :
Stock de marchandises et produits finis non Emprunts et dettes financières
vendues Avances et acomptes reçus
Créances de clients et autres Dettes fournisseurs
Disponibilités Dettes fiscales et sociales
Total actif Total passif

3 indicateurs permettent d’analyser le bilan :

1. Le FRNG (Fonds de Roulement Net Global)

FNRG = Ressources stables (les capitaux et emprunts) – Emplois stables (les investissements)

FNRG Positif L’équilibre financier est respecté par les emplois et les ressources en cycle
d’exploitation
FNRG = 0 Situation difficile lié au cycle d’investissement qui ne peut pas être couvert à
cause du cycle d’exploitation
FNRG Négatif L’équilibre financier n’est pas respecté, l’entreprise a des difficultés de
financer le cycle d’exploitation.

2. Le BFR (Besoins en Fonds de Roulement)

BFR = Stocks + Créances clients – dettes à court termes (dette fournisseur et dettes sociales et
fiscales)

BFR Positif Il y a un besoin de financement lié au cycle


d’exploitation : l’entreprise règle le fournisseur
avant d’être payé par ses clients.
Outil : aides bancaires ou le FRNG
BFR Négatif Il n’existe pas de besoin de financement lié au
cycle d’exploitation. L’entreprise reçoit ses
encaissements avant de décaisser.

3. La trésorerie nette (TN)


TN = FRNG – BFR (somme argent disponible – somme argent en caisse ou argent placé sur des
comptes bancaires)

TN < 0 FRNG < BFR = découvert bancaire. L’entreprise doit recourir à un endettement
financier à court terme.
TN > 0 FRNG > BFR = l’entreprise dispose d’une marge de sécurité de financement.

Le problème de trésorerie constitue l’une des causes de faillite des entreprises. Il faut une bonne
gestion de la trésorerie pour financer ses dépenses quotidiennes.

Chapitre 1 : Les évolutions économiques liées au numérique

1) Caractérisez les relations d’échange entre l’entreprise et ses clients sur Internet

 B to B : partenariat entre entreprises afin de trouver des consommateurs finaux. → Marchande
 B to C : relations qui unissent les entreprises et les consommateurs finaux. → Marchande
 C to C : relations commerciales entre les particuliers. → Non-marchande.
 B to G / C to G : relations avec les administrations publiques. → Non-marchande.

2) Expliquez pourquoi l’entreprise propose ces services

La désintermédiation désigne les relations directes en ligne. La réintermédiation désigne la présence


d’un intermédiaire jouant un rôle dans une transaction économique ou commerciale.

L’entreprise décide d’être l’intermédiaire dans les relations B to B pour trouver une entreprise capable de leur
fournir les prestations recherchées. L’entreprise dans les relations en C to C veut répondre aux besoins des
consommateurs.

Grâce à la réintermédiation, l’entreprise peut trouver des offreurs de services plus facilement et toucher à une
commission tandis que les particuliers peuvent accéder à une offre plus large avec un bon rapport qualité/prix sur
Internet.

3) Déterminez si l’entreprise peut être qualifié de place de marché

Une place de marché est une plateforme Internet qui met en relation des acheteurs et des vendeurs dans
un cadre sécurisé moyennant une commission prélevée sur chaque vente. → Réintémerdiation.

 Citer si la place de marché permet une relation directe ou indirect (si c’est indirect, souligner le fait que
les utilisateurs ont une réelle dépendance à l’application)
 Voir si la relation est composée d’un offreur et d’un demandeur
 Dire s’il y a une commission moyenne dans chaque vente.

4) Quel est l’intérêt pour une entreprise de générer des effets de réseau   ?

Effets de réseau / externalités de réseau = plus le nombre d’utilisateurs ↗, plus la plateforme est
attractive et performante (ce sont des externalités positives).

 Cela peut être la satisfaction des utilisateurs qui n’hésiteront pas à ré-utiliser la plateforme.
 Cela peut être le renforcement d’une communauté sur les réseaux sociaux
 Retour positif et notation /5 : les clients font confiance et sont attirés. C’est un cercle vertueux.

5) Montrez l’impact du numérique sur l’environnement des entreprises

Le numérique se traduit par une automatisation croissance des échanges d’informations permettant un
stockage important et rapide des données ou de l’information.

 La concurrence des plateformes intermédiaire (phénomène de réintermédiation) :


- Plateforme d’échanges → place de marchés
- Plateforme d’audience : référencement sur les réseaux sociaux ou Google indispensable.
- Plateforme de travail
- Plateforme de financement / crowdfunding

 L’apparition de nouvelles formes de concurrences :


Concurrence des consommateurs qui proposent leurs biens et services sur des plateformes →
économie collaborative (=modèle socio-économique qui repose sur le partage ou l’échange de
biens, de services ou de connaissances entre particuliers mis en relation sur des plateformes)
- Concurrence des « pureplayers » (entreprise présente uniquement en ligne comme Amazon)
- Concurrence mondialisée

 Concurrence liée à l’ubérisation (=modèle économique entrant en concurrence avec l’économie


classique et qui permet aux offreurs et demandeurs d’entrer en contact sur des plateformes
mobiles)

 Une accélération de l’accès à l’information aux consommateurs et une asymétrie d’information (moyen
de fidéliser ses clients)

Chapitre 2 : L’adaptation des entreprises à l’économie numérique

1) Mettez en évidence l’impact du numérique sur les modes de consommation de


l’entreprise

- La modification des usages des consommateurs  : ils sont connectés, ont l’habitude des
achats en ligne et recherchent à répondre à un besoin immédiat. → Cela oblige aux
entreprises à se digitaliser.

- De nouveaux modèles de consommation par l’économie de l’usage (=modèle


économique qui privilégie l’usage de biens en location plutôt que sa possession)

2) Présentez les conséquences du numérique sur les modes de productions des


entreprises

- Des conséquences sur les modes de production  : nécessité de faire évoluer la chaine
de valeur et d’intégrer de nouveaux intermédiaires comme les plateformes (d’échange,
d’audience, travail, financement)

- Nécessité pour les entreprises de coopérer et de mettre en place plus qu’une


économie de la propriété (entreprises vendant des produits neufs à leurs clients)

- Gains de temps et baisse des coûts liés à la concurrence et à l’asymétrie


d’informations (automatisation des tâches)

- Développement de l’intelligence artificielle

3) Citez les conséquences du numérique sur l’emploi

 Sur la demande de travail : substitution du travail par le capital et la destruction créatrice


(processus d’innovations qui nécessite la présence de la technologie selon Schumpeter)
 Sur les qualifications et compétences : nouveaux besoins / métiers, développement
des inégalités entre les emplois très qualifiés ou peu qualifiés…
 Sur le statut des travailleurs  : statut de travailleur indépendant au détriment du statut
des salariés
 Sur la localisation des activités : télétravail
4) Identifiez les nouveaux modes de tarifications

FREE TO PLAY FREEMIUM YIELD MANAGEMENT

Jeu en ligne gratuit ou Associement d’une offre Politique de tarification


l’éditeur se rémunère sur basique gratuite et une différenciée selon le taux
des revenus indirects offre « premium » haut de d’occupation.
payants comme le gamme et payante.
placement de produit, la Prix pas fixe et qui évolue
publicité ou l’achat d’objets en fonction de la demande
virtuels. du consommateur

Chapitre 3 : La protection des actifs immatériels dans l’univers numérique

1) Citez les modalités de protection pour un site internet, le nom de domaine, les logiciels et la
base de données

Site Internet Nom de domaine Logiciels Base de données


Ensemble de pages Web C’est une adresse URL C’est une œuvre de Données réunies,
et de ressources qui permet d’accéder au l’esprit protégée par le stockées et organisées
accessible à partir d’une site Internet. droit d’auteur accessibles dans une
adresse URL avec un (patrimoniaux et moraux). structure.
nom de domaine.
Elle permet de faire
connaitre l’entreprise et
son offre commerciale et
d’avoir une image de
marque grâce à la charte
graphique. C’est un
élément essentiel de la
stratégie marketing.

Conditions : La protection se fait : Conditions : La protection se fait :

- Doit être original ; - Par la réservation - Présenter un caractère -Par le droit du producteur
auprès d’un bureau original ; (sui generis) = protection
- Prouver sa paternité et d’enregistrement / du contenu de la base
sa date de création registrat - Avoir une concrétisation
formelle (càd déjà exister) -Par le droit d’auteur
La protection se fait par le - Par le droit de la marque protégeant la structure de
droit d’auteur ou par le à l’INPI si le nom est une -En cas de litige, il faut la base de données.
titre du droit des marques marque. prouver sa paternité et sa
à l’INPI. date de création. Conditions :

- Doit être original ;


- Prouver sa paternité et
sa date de création en cas
de litige

L’auteur peut agir en L’auteur peut agir en


contrefaçon ou en contrefaçon pour violation L’auteur peut agir en L’auteur peut agir en
concurrence déloyale du droit de la marque ou contrefaçon ou en contrefaçon ou en
(parasitisme). en concurrence concurrence déloyale concurrence déloyale.
déloyale (cybersquattage (parasitisme)
ou typosquattage)
2) Citez les risques pour ces actifs immatériels

→ Le piratage par les hackers des données sensibles de l’entreprise menaçant sa sécurité.

→ Le cybersquatting (réservation des noms de domaine similaires des entreprises connues) : cela permet
au cybersquatteur d’attirer la visite d’internautes pour la prospection commerciale.

→ La reproduction illicite des logiciels ou la divulgation de leur code source

→ Le parasitisme de site internet.

3) Qui est le titulaire des droits et de la protection entre le salarié et l’employeur   ?

Le salarié bénéficie uniquement des droits moraux si c’est encadré par l’entreprise, l’employeur acquiert
des droits patrimoniaux.

Si le logiciel créé par le salarié a lieu en dehors du cadre, il bénéficie donc des mêmes droits que tout
créateur d’œuvres de l’esprit.

Chapitre 4 : La protection des personnes dans l’univers numérique


1) Rappelez les droits des personnes en protection des données
personnelles
La collecte de données à caractère personnel susceptible
d’identifier une personne physique est encadrée par la législation
française et européenne (RGPD = Règlement Général sur la
Protection des Données)
1. Droit à l’information : doit avoir les mentions obligatoires (sur la
finalité du ficher, le destinataire de ce fichier, les droits d’accès, la
rectification, l’opposition / suppression des données à caractère
personnel, politique des données en cas de piratage…)

2. Le consentement des personnes pour le traitement des données

3. Droit d’accès : droit de consulter les données collectées

4. Droit de rectification

5. Droit d’opposition

6. Droit à la portabilité des données : droit de récupérer et


transférer ses données)

7. Droit à l’oubli : droit au déférencement et à l’effacement

8. Droit à réparation du dommage matériel ou moral pour


respecter le RGPD
9. Droit d’intenter une action de groupe : action en justice
collective pour non-respect du RGPD.

2) Rappelez les droits des entreprises en matière de protection


des données personnelles

 Obligation générale de sécurité et de confidentialité ;


 Obligation d’information ;
 Tenue d’un registre des traitements des données ;
 Nommer un délégué à la protection des données.

Chapitre 5 : la preuve électronique

1. Citez les conditions pour qu’une preuve électronique soit valable

L’écrit électronique a la même force probante (même force de l’utiliser comme une preuve) que l’écrit
papier si :

 Elle permet l’authentification (permet d’identifier la personne)


 Elle est établie et conservé dans l’intégrité (pas de modification)

2. Quelles sont les conditions avant la formation du contrat de vente   ?

En cas de litige, le vendeur doit prouver qu’il a respecté son obligation précontractuelle, à savoir :

1. Caractéristiques du produit
2. Identité du professionnel
3. Modalités de paiement
4. Modalité de livraison
5. Conditions générales de vente
6. Durée du contrat
7. Procédure de la commande et validité (double-clic)
8. Information sur la collecte et le traitement des données personnelles (RGPD)
9. Droit de rétraction

3. Démontrez si la formation du contrat électronique remplit les conditions

Le contrat électronique pour être formé doit respecter la procédure du « double-clic »

 Le 1er clic : modification de sa commande


 Le 2e clic : confirmation de sa commande = il entraîne la formation du contrat entre les
parties.

La commande validée, l’envoi rapide d’un accusé de réception doit avoir lieu. 

Si le contrat électronique porte sur une somme => à 120€ alors le délai de conversation est de 10 ans.

4. Déterminez les obligations lors de l’exécution du contrat

 Un moyen de paiement sécurisé ;


 La livraison du bien à la date prévue ;
 Respecter le droit de rétraction.
 Le cybercommerçant a une responsabilité de plein droit.
1. Déterminez les clauses du contrat de prestation de service numérique

Le contrat de prestation de service numérique sont des contrats de services issue des activités liées à
Internet.

Les relations en B to B ont des clauses habituelles et spécifiques pour sécuriser leur relation
contractuelle.

Clauses habituelles  Clauses spécifiques


Même condition que  Clause de confidentialité
l’information pré  Clause de propriété / transfert de propriété des données
contractuelle  Clause de réversibilité des données (récupérer les données)
 Les clauses d’assistance
 La clause de l’obligation de conseil
 Clause de l’obligation de collaboration
 Clause relative au contenu des donnés et aux droits d’auteur

Chapitre 6 : L’incidence du numérique sur le management

1. Repérez les différentes composantes du système d’information

Le Système d’Information = ensemble organisé de ressources qui permettent de collecter, de stocker, de


traiter et de diffuser des informations entre les organisations.

Le système d’information est composé :

- Ressources techniques avec les ressources matérielles (ordinateurs, serveurs, disques durs…) et les
ressources immatérielles (logiciels, progiciels, bases de données…) ;
- Ressources humaines,
- Ressources organisationnelles (les règles et les procédures, les modes de travail qui ont pour objectif
de prendre en compte l’information).

2. Mettez en évidence les fonctions du système d’information

Les 4 fonctions dérivent des ressources organisationnelles :

1) Collecter l’information (interne et externe) ;


2) Stocker l’information (fichiers, BDD) ;
3) Traiter l’information (analyser l’info pour la rendre utile à la prise de décision) ;
4) Diffuser de l’information (aux acteurs internes et/ou externes).

3. Citez les finalités ou les objectifs du système d’information

 Le SI est un outil d’aide à la prise de décision (stratégique, lactique, opérationnel).


 Il permet de gérer les flux abondants d’informations (Big Data).
 Il permet de faciliter la circulation des informations entre les acteurs internes et les acteurs
externes.
 Il permet d’éviter la fragmentation des données nécessaires à toute l’organisation.

4. Expliquez pourquoi le SI doit être aligné sur la stratégie de l’entreprise

Le SI est un outil permettant de définir la stratégie de l’entreprise. Le SI est aligné sur la stratégie (notion
d’alignement stratégique). La notion d’alignement stratégique est différente de la stratégie d’alignement
(=entreprise qui observe d’autres entreprises pour inclure les mêmes prix).

Stratégies Alignement stratégique du SI


Citer stratégie Citer si c’est cohérent avec la stratégie

5. Quelles sont les conséquences du numérique sur le management et sur les processus
décisionnels ?
Afin que l’évolution de l’entreprise gagne en flexibilité et réactivité, la spécialisation et l’intégration des entités
sont les deux principes qui entraine de nouvelles structures :

- La structure avec une réduction des niveaux hiérarchiques (ex : choix de l’ajustement mutuel que les
modes de coordination plus hiérarchiques) ;

- Une gestion plus transversale des activités sur la base de processus : notion de réingénierie
(=démarche qui consiste à analyser les processus opérationnels pour améliorer la
performance de l’entreprise)

Ensuite, le numérique favorise les relations et les interactions entre entreprises que ce soit avec les fournisseurs
et/ou clients. Il existe trois recours :

 Recours croissant grâce au numérique (stratégie d’externalisation ou d’impartition) ;


 Recours croissant aux partenariats aux entreprises en réseaux/réticulaire ;
 Recours aux entreprises étendues : le numérique et le SI favorisent le partage des données et la
coopération entre les partenaires.

Cependant, il existe des risques liés au SI : des risques en matière de sécurité, des risques juridiques, des
risques sociaux et des risques financiers.

Chapitre 7 : Les principales tendances du marché du travail

1. Comment fonctionne le marché du travail  ?

Le marché de travail est le lieu de rencontre entre l’offre et la demande de travail.

 Si l’offre de travail est supérieure à la demande : O > D = le salaire ↘.


 Si la demande de travail est supérieure à l’offre de travail : D > O = le salaire ↗.

QUELQUES INDICATEURS SUR LE MARCHE DU TRAVAIL


La population active Nombre de chômeurs / population active
Le taux d’activité Nombre de travailleurs et de chômeurs entre
15 et 64 ans / Population active entre 15 et 64
ans * 100
Le taux d’emploi Population active / Population en âge de
travailler
* 100
Le taux de chômage Nombre de chômeurs en BIT / Population
active * 100

2. Montrez que le marché du travail en France est segmenté

Le marché de travail en France n’est pas homogène : il existe plusieurs marchés de travail.

Secteur protégé Secteur exposé


Marché primaire (=emplois stables en CDI Marché secondaire (=emplois précaires en
à temps complet et qualifiés) CDD, intérim, temps partiel…)

Marché où évoluent les insiders (=salariés Marché où évoluent les outsiders (= salariés
qui connaissent une évolution de carrière soumis à des règles concurrentielles du
favorable avec un fort pouvoir de marché externe).
négociation).

3. Décrivez les principales tendances du marché de travail en France

 Le taux de chômage : 8%, il est relativement le plus élevé par rapport aux autres pays
de l’Union Européenne.
 L’accès à l’emploi : pas assez de qualifications ou certaines CSP.

 Le temps d’accès à un emploi durable : il est de + en + long.

 Le taux d’emploi : population plus faible pour les jeunes, les séniors et les femmes.

 La rémunération :
- Un nombre important de salariés qui sont rémunérés au SMIC ce qui ne favorise pas
l’emploi dans les secteurs où la productivité est la plus faible.
- Un différentiel de rémunérations entre les hommes et les femmes.
- Un différentiel de rémunérations entre les CSP dû à l’âge et à la qualification/diplômes.

 L’existence de secteurs fortement réglementés qui participe à la rigidité et à la


segmentation du marché.

 Des contrats salariés « atypiques » : pas de CDI à temps plein, ↗ des CDD, intérim,
temps partiel… Ils représentent 15% tandis que le CDI 85%.

 L’augmentation des personnes ayant le statut d’indépendant ou d’auto-


entrepreneur en lien avec l’ubérisation (=modèle économique entrant en
concurrence avec l’économie classique et qui permet aux offreurs et demandeurs
d’entrer en contact sur des plateformes mobiles)

4. Quelles sont les principaux déséquilibres sur le marché du travail   ?

Si l’offre de travail > demande = situation de chômage (=offre de travail excède la demande de
travail). (Ex : l’âge ; la CSP ; le diplôme ; la nationalité… ; augmentation des chômeurs de
longue durée qui touche les séniors)

Si la demande de travail > offre de travail = situation de tension avec une pénurie d’offre de
travail. (Ex : manque d’attractivité des métiers, difficulté à recruter, métiers exigeants des
qualificiations…)

Le marché de travail français connait une situation paradoxale où coexistent à la fois un niveau
de chômage élevé en France et les offres d’emplois non satisfaites sur certains marchés de
travail sont en tension.

Chapitre 8 : Les actions des pouvoirs publics sur le marché de travail : les politiques de
l’emploi

1. Identifiez et qualifiez les politiques de l’emploi

Selon l’OCDE, les politiques de l’emploi sont : « l’ensemble des mesures spécifiques de lutte
contre le chômage et d’amélioration de la situation du marché de travail. Elles ont pour objet
d’accroitre le taux d’emploi de la population en âge de travailler mais également d’accompagner
financièrement et en matière de formations les périodes de transition professionnelle ».

Politique active de l’emploi (= ↗ emplois + ↘ Politique passive de l’emploi (= rendre le


chômage + équilibre entre l’offre et la chômage plus supportable financièrement
demande de travail) parlant grâce à des allocations et ↘ l’offre de
travail)
1. Service public pour l’emploi (ex : Pole 1. L’assurance chômage (Unédic)
Emploi)
2. La formation professionnelle 2. Les mesures qui cherchent à influencer
l’offre de travail
3. Contrats aidés ou subventionnés
(PEC, territoires zéro chômeur de
longue durée, emplois Francs+)
4. Le contrat d’apprentissage

L’employabilité est la capacité à trouver et conserver un emploi dans le temps.

Les politiques de l’emploi sont des politiques économiques (=ensemble d’actions mises en
œuvre par les pouvoirs publics afin d’atteindre à court terme des objectifs de stabilisation
de la conjoncture économique ou à long terme des objectifs de développement
économique et écologique).

Chapitre 9 : Le droit négocié et les partenaires sociaux

1. Quelles sont les différentes sources du droit de travail  ?

LES SOURCES INTERNATIONALES (SUPRANATIONALES) DU DROIT DE TRAVAIL


Les traités internationaux Ex : Les conventions de l’Organisation internationale du
travail (OIT)
Le droit communautaire (droit de l’Union Ex : les traités, les règlements, les directives… visant à
Européenne) imposer des règles minimales ou à favoriser la
reconnaissance de certains droits en harmonisant les
règles sociales des états membres

LES SOURCES NATIONALES DU DROIT DE TRAVAIL


Droits fondamentaux : le droit au travail, le droit à
l’assistance en cas de chômage, l’égalité des sexes,
interdiction de discrimination, le droit de grève, la liberté
La constitution
syndicale…

Les lois et les Elles énoncent les principes juridiques applicables au


SOURCES ETATIQUES DE ordonnances par le monde du travail : durée du travail, les droits au repos, à un
L’ETAT parlement salaire minimum, aux institutions représentatives du
personnel dans l’entreprise…
Les règlements Ce sont les décrets et arrêtés qui précisent les modalités
adoptés par le d’application des lois.
gouvernement
La jurisprudence
- Convention collective et accords nationaux
- Convention collective et accord de branche
Le droit négocié - Convention collective et accord d’entreprise
Les usages C’est un avantage accordé librement et de manière répétée
SOURCES professionnels par un employeur à ses salariés sans que le code du travail
PROFESSIONNELLES ou une convention ou un accord collectif ne l’impose.
Le règlement Document écrit rédigé par l’employeur et qui ne peut
intérieur contenir que les règles dans l’entreprise.
d’entreprise
Il encadre également la relation individuelle du travail et
Contrat de travail fixe notamment la rémunération, le lieu du travail, les
qualifications…

Principe de base : Chaque règle de droit doit respecter la norme supérieure. → Exception : le principe de
faveur (la règle inférieure peut déroger à une règle supérieure si c’est favorable au salarié).
2. Quel est le rôle du droit négocié ?

Droit négocié = ensemble des règles des conventions ou des accords collectifs issues de la négociation
collective entre les partenaires sociaux et portant sur les conditions d’emploi et de travail des salariés.

3. Identifiez les partenaires sociaux

 Les organisations patronales représentatives


 Les organisations syndicales de salariés
représentatives (OSR) :
- Ils peuvent participer aux négociations
sociales et signer des accords /
Au niveau national conventions collectifs ?
- Elle doit réunir 7 critères cumulatifs dont
l’audience (au moins 8% des voix aux
élections professionnelles au niveau de la
branche professionnelle)
 Des délégués syndicaux désignés par les
Au niveau de l’entreprise ou de l’établissement syndicats représentatifs dans l’entreprise (au
moins 10% des voix au niveau de
l’entreprise)
 Employeur, chef d’entreprise

4. Quel est l’objet de la négociation collective  ?

Les 4 domaines de la négociation collective sont : la formation professionnelle, les garanties sociales, les
conditions d’emplois et les conditions de travail.

 Une convention collective (CC) = elle traite l’ensemble des 4 domaines.


 Un accord collectif = il ne traite que d’un ou plusieurs domaines.

→ Ils indiquent son champ d’application et son domaine professionnel.

Accord ou conventions Il s’applique à des entreprises de plusieurs branches sur le territoire.


interprofessionnel
Il traite des grands problèmes sociaux communs à tous les secteurs d’activité.
Accord ou convention
de branche Ils s’appliquent à toutes les entreprises d’une branche professionnelle (convention
collective de la banque / convention collective de commerce / cc d’hôtellerie…

Ils sont supplétifs (càd qu’ils s’appliquent qu’à défaut d’accords d’entreprise)
Les accords ou
convention Ils s’appliquent à une entreprise (ou établissement déterminé)
d’entreprise, Il s’agit d’adapter les règles de droit aux besoins et spécificités de l’entreprise.
d’établissement

L’objectif de la négociation collective et du droit négocié sont :

- D’adapter les règles du code du travail aux spécificités du secteur d’activité ou de l’entreprise ;
- D’adapter plus rapidement la loi liée à l’environnement ;
- D’améliorer le dialogue social (expression des salariés qui participent à l’organisation du travail) ;
- Source de progrès social au travail ;
- Le principe de faveur permet à la négociation collective d’être plus flexible.

5. Comment le principe de faveur est-il remis en cause par les accords dérogatoires  ?

Accords dérogatoires = accords collectifs (accord d’entreprise, accord de branche) qui édictent une règle
dérogeant à la règle supérieure sans être favorable aux salariés.

Si la dérogation est favorable au salarié, les conventions collectives et accords collectifs peuvent édicter des
règles différentes de la loi. De même que les conventions collectives, les accords et conventions inférieurs
peuvent déroger aux CC et aux accords supérieurs.
Le principe de faveur est donc remis en cause par les accords dérogatoires.

6. Quel est le rôle des partenaires sociaux dans l’entreprise  ?

Le comité social et économique (CSE) est l’unique instance de la représentation du personnel dans les
entreprises de +11 salariés. Elle est élue par le personnel et reprend les attributions des délégués du
personnel, du comité d’entreprise et du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail.

Le délégué syndical est un représentant du personnel désigné par un syndicat représentatif dans l’entreprise. →
C’est eux qui négocient les accords en entreprise. Ils représentent 10% + les chefs d’entreprises.

7. Quelles sont les modalités de négociation dans l’entreprise  ?

Le principe : les accords L’employeur et les représentants syndicaux ayant recueilli plus de
majoritaires 50% des suffrages au 1er tour des élections professionnelles du CSE.
La validation par référendum S’il y a +30% des suffrages et +50% alors vient l’approbation de
l’accord. Dans le cas contraire, ils pourront déclencher une
consultation des salariés par référendum sur l’accord d’entreprise.

En l’absence de délégués syndicaux, dans les TPE par exemple, c’est l’employeur qui soumet les salariés au
vote pour le projet d’accord d’entreprise.

Chapitre 10 : Le contrat de travail

1. Quelles sont les trois critères qui répond au contrat de travail  ?

Contrat de travail = contrat par lequel une personne (le salarié), s’engage à fournir une prestation de
travail sous la subordination d’une autre personne (l’employeur) en échange d’une rémunération.

1. La prestation de travail ;
2. La rémunération ;
3. Le lien de subordination :
- C’est le critère déterminant du contrat de travail ;
- Il permet de distinguer le contrat de travail des autres contrats ;
- Il permet la requalification d’un contrat en contrat de travail.

C’est l’existence d’un contrat de travail qui fait naitre la qualité de salarié et qui entraine l’application du droit de
travail.

2. Quelles sont les différents types de contrats de travail  ?

 Le CDI = conclu sans précision de durée. Chaque partie peut y mettre fin à tout moment. Il peut être
écrit ou oral.

 Le CDD et le CTT = contrat de travail précaire. Obligatoirement écrit.

- Motifs prévus par la loi.


- Durée limitée.
- Nombre de renouvellements limité (fixé max à 2). CDD et CTT interdits dans certains cas
(licenciement, emploi permanent, travaux dangereux, remplacement salariés grévistes).

Si l’une de ces règles ne sont pas respectés, le contrat peut être requalifié en CDI à la demande du salarié. Des
sanctions pénales peuvent être prononcées.

3. Quelles sont les clauses particulières d’un contrat de travail   ?

Pour chaque clause particulière, il existe des conditions de validité :

a) La clause d’essai : durée de la période limitée + renouvellement limité à 1 fois.


b) La clause de mobilité : clause par laquelle le salarié s’engage à accepter un changement de lieu de
travail.

 Elle doit être limitée à un espace géographique déterminé ;


 Être mise en œuvre dans l’intérêt de l’entreprise ;
 Tenir compte de la situation personnelle et familiale du salarié.

c) La clause de confidentialité :

 Être impérativement inscrite dans le contrat de travail ;


 Être justifiée par la protection des intérêts de l’entreprise et la nature des fonctions du salarié ;
 Préciser les informations qui doivent être gardées secrètes.

d) La clause de non-concurrence :

 Être mentionnée dans le contrat de travail ;


 Protéger les intérêts légitimes de l’entreprise ;
 Être limitée dans le temps et l’espace ;
 Ne concerner que des activités bien définies ;
 Obligation de verser une contrepartie financière au salarié.

Si ces conditions ne sont pas respectées, la clause de non-concurrence n’est pas valide et le salarié est libéré de
son engagement.

Chapitre 11 : L’évolution de la relation de travail et du contrat de travail


1. Un employeur peut-il imposer un changement d’horaires à ses salariés   ?
Il y a une modification du contrat de travail si la modification porte sur les éléments
essentiels du contrat de travail : la rémunération, la qualification professionnelle,
le lieu de travail, le temps et les horaires de travail.
Le contrat peut être modifié pour raison personnelle ou économique. Cette
modification doit être accepté par le salarié. S’il refuse, l’employeur peut abandonner
le projet soit il peut licencier pour faute car c’est un manquement à ses obligations
contractuelles. Il faut que cette modification soit justifiée par l’intérêt de l’entreprise.
2. Un salarié peut-il être licencié pour une faute  ?
L’employeur peut rompre un contrat de travail et licencier un salarié. Il existe
différents types de licenciement :
- Le licenciement pour motif personnel (licenciement pour faute sérieuse,
faute grave, faute lourde, ou sans faute)
- Le licenciement pour motif économique (difficultés économiques, mutations
technologiques, une réorganisation de l’entreprise pour sauvegarder sa
compétitivité, la cessation d’activité).
Elle doit être fondé sur une cause réelle et sérieuse sinon c’est un licenciement
abusif.
3. Dans quelles conditions peut-on rompre un CDI ?
1. Le départ à la retraite.

2. La démission est la rupture du contrat de travail décidée par le salarié.


Aucune procédure n’est imposée par la loi, elle doit résulter d’une volonté
sérieuse, claire, libre et non équivoque. Dans ce cas, la démission ne donne
lieu à aucune indemnité de licenciement ni aux indemnités / allocations
chômages. Le salarié doit prévenir l’employeur et il doit respecter un préavis.

3. Le licenciement économique se fait suite à un motif non inhérent à la


personne. Il faut avoir une cause réelle et sérieuse. Elle peut être liées aux
difficultés économiques, aux mutations technologiques, à une réorganisation
de l’entreprise pour sauvegarder sa compétitivité ou à une cessation d’activité.

4. De plus, le licenciement économique ne peut intervenir que lorsque tous les


efforts de formation et de reclassement ont été fait. L’employeur devra fournir
la preuve de formation et de reclassement. Sinon, le licenciement est abusif.

5. La rupture conventionnelle (individuelle ou collective).

4. Quelles sont les impacts du transfert d’entreprise sur le contrat de


travail  ?
Le transfert d’entreprise entraine automatiquement le transfert du contrat de travail
avec tous les avantages, l’ancienneté, la qualification et la rémunération… Il faut que
le transfert porte sur une entité économique pour maintenir le contrat de travail.
5. Quelles sont les dispositifs prévus par la loi pour préserver les
emplois  ?

- Obligation de reclassement ;

- Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui est une mesure prévue dans


les entreprises à +50 salariés pour éviter ou limiter les licenciements pour
motif économique. Il est négocié avec les représentants syndicaux.

- Une négociation en GPEC (gestion des compétences et des emplois) : dans


les entreprises -300 salariés tous les 3 ans.

- Les accords de performance collective : accord négocié avec les


représentants syndicaux et qui aménage la durée du travail et la
rémunération des salariés afin de développer l’entreprise.

6. Un salarié et un employeur peuvent-ils rompre un contrat de travail d’un


accord commun  ?
L’employeur et le salarié conviennent d’un accord commun des
La rupture conditions de rupture du CDI (montant de l’indemnité, date de
conventionnelle rupture).
individuelle
→ Cette rupture doit être homologuée par l’autorité
administrative (direction du travail).
L’employeur et plusieurs salariés conviennent de la rupture de
leur contrat de travail en évitant de recourir au licenciement
La rupture économique collectif.
conventionnelle
collective → Accord des salariés + l’approbation des organisations
syndicales + validation de cet accord par l’autorité
administrative.

Chapitre 12 : La protection du salarié

1. Quelles sont les protections des droits fondamentaux et des libertés des salariés   ?

1. Interdiction de la discrimination ;

2. Respect d’une obligation de sécurité : la sécurité et la santé physique et mentale des


salariés.

→ L’employeur doit mettre en place des actions de prévention, d’information et de formation et il doit
évaluer les risques professionnels sur chaque poste de travail.

→ L’employeur est responsable en cas d’atteinte à la sécurité et à la santé des salariés. A l’origine,
cette obligation de sécurité était une obligation de résultat (càd en cas d’atteinte, seul l’employeur ne
pouvait s’exonérer qu’en cas de force ou cause étrangère.)

→ Selon la jurisprudence, cette obligation est une obligation de moyens renforcée : l’employeur peut
s’exonérer de sa responsabilité en prouvant qu’il a répondu à son obligation de sécurité.

3. Respect de la vie privée et des libertés fondamentales du salarié ;

4. Respect de la bonne foi : l’employeur doit agir dans l’intérêt de l’entreprise.

2. Quelles sont les modalités de formation professionnelle à la charge de l’employeur   ?


1. L’employeur a une obligation de formation : il doit adapter les salariés à leur poste de travail
et à leur évolution professionnelle. Il contribue au financement de formation (% de la masse
salariale).

2. Les dispositifs de formation à l’initiative de l’employeur : le plan de développement des


compétences et les entretiens professionnelles.

→ Le salarié a l’obligation d’accepter de participer aux efforts de formation professionnelle :


tout refus peut être sanctionné par un licenciement pour faute.

3. Quelles sont les dispositifs de formation à l’initiative du salarié   ?

Le compte personnel de La validation des Bilan de Le Projet de


formation (CPF) acquis de l’expérience compétences Transition
(VAE) Professionnelle
(PTP)

Chaque actif dispose d’un Obtenir le diplôme Congé permettant Permet au salarié de
CPF crédité en € pour se souhaité en faisant d’analyser les s’absenter de son
former. reconnaitre des compétences, poste pour suivre
compétences acquises aptitudes et une formation pour
au travail. motivations afin de changer de métier.
définir un projet
professionnel /
formation.
Chapitre 13 : L’impact des mutations du travail sur l’emploi et les conditions de travail

1. Quelles sont les actions appropriées dans le cadre d’une gestion des emplois et des
compétences  ?

La GPEC = démarche qui a pour objectif d’adapter les RH aux besoins de l’entreprise et de l’évolution de
sa stratégie et de son environnement.

LES ETAPES DE LA GPEC

1. Analyser des RH de l’entreprise (entretien annuel d’évaluation pour chaque salarié + entretien
professionnel + bilan individuel de compétence) ;

2. Evaluation des besoins en RH (en fonction de la demande, du marché, de l’environnement…) ;

Ecart : BESOINS – RESSOURCES

Ecart positif : Besoins > Ressources Disponibles. Ecart négatif : Besoins < RD

 Actions appropriées :
 Actions appropriées :
- Réduction des effectifs (départs
- Mobilité interne ; volontaires, travail à temps
- Recrutement externe ; partiel, gestion des fins de
- Formation ; carrière, licenciements)
- Promotions ; - Réduction du temps de travail
- Accords de partenariat (sous-traitance) - Mobilité interne
Gestion individuelle ou gestion collective

Aspects quantitatifs (volume d’emploi) ou qualitatifs (compétences)

Pour le sociologue Philippe ZARIFIAN, la compétence et la gestion de la compétence doivent inclure le


développement de l’initiative et de la responsabilité.

2. Quelles sont les limites de la GPEC  ?

 La GPEC ne permet pas d’adapter à court terme ses RH en cas d’évènement imprévu ;

 La GPEC ne prend pas en compte la personne et ne répond pas aux aspirations de nouvelles
générations.

C’est pourquoi la gestion des talents vient aujourd’hui compléter et renouveler la GPEC.

Selon Maurice THEVENET et Cécile DEJOUX, un talent est «  une combinaison rare de compétences rares
qui peuvent être décelées chez tous les collaborateurs ».

La gestion des talents consiste à attirer et recruter les talents et à identifier ceux qui sont dans l’entreprise et à
les fidéliser en les valorisant et en les développant.

La gestion des talents permet de :

- Concilier les besoins de l’entreprise (performance) et les besoins du salarié (épanouissement


personnel) ;

- Développer l’ensemble des compétences « rares » individuelles car elles participent à la création des
compétences collectives qui sont créatrices de valeur ajoutée pour l’entreprise et sources d’avantage
concurrentiel.
3. Quels sont les facteurs de la motivation et de la satisfaction au travail  ?

La motivation est une force qui pousse un salarié à s’impliquer dans son travail. Elle est considérée
comme un facteur de performance de l’organisation.

 Les leviers traditionnels de la motivation au travail :

1. La rémunération ; 2. L’épargne salariale (participation aux résultats ou intéressement) ; 3. La stabilité de


l’emploi ; 4. L’aménagement du temps de travail ; 5. L’évolution des carrières (mobilité interne).

 Peuvent être sources d’insatisfaction et de démotivation :

1. Les besoins physiologiques ;

Abraham 2. Les besoins de sécurité.


MASLOW et la
pyramide des  Peuvent être de véritables facteurs de motivation des salariés :
besoins
3. Le besoin d’appartenance ;

4. Le besoin d’estime de soi ;

5. Le besoin de réalisation de soi.

 Peuvent influencer la satisfaction au travail :


Frederick
HERZBERG et la - Les facteurs d’hygiène (conditions physiques, organisation du travail,
théorie relations d’équipe, la rémunération statut, sécurité emploi)
bifactorielle (1966)
- Les facteurs de motivation liés au travail en lui-même (promotion,
autonomie ; responsabilité, reconnaissance, contenu du travail)
 Ratio d’équité = avantages / contributions

- Les avantages retirés par le salarié de son travail (rétribution) ;

John Stacey - La contribution apportée par le salarié à l’entreprise.


ADAMS et la
théorie de l’équité  Ratio personnel = ratio d’autrui → satisfaction du salarié.

 Ratio personnel < ratio d’autrui → démotivation du salarié qui peut chercher
à augmenter sa rétribution ou à la réduire.

 Ratio personnel > ratio d’autrui → salarié motivé qui accroit sa contribution.

4. Quelles sont les nouvelles attentes des digital natives   ?

Les digital natives = collaborateurs nés dans un environnement digitalisé basé sur le partage de
l’information et l’immédiateté.

- Accès rapide à l’information ; - Echange / partage des connaissances ;


- Reconnaissance ; - La variété des activités ;
- Equilibre entre vie privée et vie professionnelle ; - Environnement de travail agréable et amical ;
- Travail qui a du sens ; - Développement individuel
- Plus d’autonomie et de responsabilité.

Les entreprises répondent à leurs nouvelles attentes en :

 Utilisant les réseaux sociaux pour communiquer ;


 En évoluant des conditions de travail (travail collaboration ; télétravail) ;
 En évoluant le style de management vers un management participatif, bienveillant et individualisé ;
 En évoluant la structure de l’entreprise ;
 En prenant en compte la RSE ;
 En prenant en compte la diversité.

Chapitre 14 : La démarche et le diagnostic stratégique

1. Réalisez le SWOT / la matrice de l’entreprise (=diagnostic interne + externe)

Ressources tangibles Forces Faiblesses

Financières
Humaines
Physiques / matérielles

Ressources intangibles

Technologiques
Organisationnelles
Mercatiques
Ressources Humaines

PESTEL Opportunités Menaces

Politique
Economique
Socioculturel
Technologique
Ecologique
Légal
2. Réalisez le diagnostic interne de l’entreprise

Ressources tangibles Forces Faiblesses

Financières Autofinancement, capital social,


trésorerie, emprunt, taux
d’endettement, résultat net,
bénéfice…
Humaines
Nombre de salariés, les métiers, les
niveaux de qualifications
Physiques /
matérielles Installations, matériel, machines,
véhicules, stocks, terrains…
Ressources
intangibles

Technologiques Brevets, dépenses en R&D,


logiciels, licences

Organisationnelles SF, logistique, qualité, flexibilité,


partenariat, procédures, système
d’information, structure de
l’entreprise, culture d’entreprise

Mercatiques Notoriété, image de marque…

Ressources Qualification, compétences,


Humaines expérience

3. Identifiez la démarche stratégique de l’entreprise

Pour répondre à cette question, il faut penser à respecter ces étapes :

1. Réaliser un diagnostic (matrice FFOM)


2. Evaluer les choix stratégiques possibles
3. Définition des choix stratégiques (en fonction des objectifs, des ressources, des moyens)
4. Mise en œuvre des choix stratégiques
5. Contrôler la stratégie (grâce au système d’information et à des tableaux de bord)

Selon MINTZBERG, on distingue deux types de stratégies :

- Stratégies délibérées : stratégies voulues par l’entreprise (notion d’anticipation)


- Stratégies émergentes : stratégies réalisées par l’entreprise non prévues (notion
d’adaptation)

4. Réalisez le diagnostic externe de l’entreprise

 Le macro-environnement : Analyse avec le modèle PESTEL


 Le micro-environnement : Analyse avec le modèle des 5 forces concurrentielles + une
selon PORTER

Intensité Nombres, tailles, stratégies… Identifier si c’est une forte / faible


concurrentielle (entre intensité ou menace = concurrence directe
les acteurs)
La menace des Concurrence indirecte
produits de
substitution
La menace de Présence de barrière à l’entrée limitant la concurrence ?
nouveaux entrants
Le pouvoir de Dépendance des clients ou des fournisseurs ?
négociation des
clients
Le rôle de l’Etat Réglementation ? Subvention ? Taxes ?

5. Analysez les compétences de l’entreprise

Selon HAMEL et PRAHALAD, la théorie des compétences permet à l’entreprise de se


différencier de façon stratégique et d’avoir un avantage concurrentiel.

Les compétences distinctives doivent :

- Créer de la valeur aux yeux de clients : des produits de qualité / des produits innovants.
- Être rare : produits internationaux
- Être difficilement imitable : savoir-faire exclusif.

6. Identifiez les décisions de l’entreprise en fonction de la chaine de valeur

 Stratégie d’impartition = choix d’externaliser, choix de faire faire les activités qui n’ont
pas assez de valeurs
 De réaliser en interne = choix de faire, choix d’intégration des activités qui contribuent à
la création de valeur

La chaine de valeur qui réussit le mieux est celui que l’entreprise arrive à avoir des coûts
faibles mais à en faire payer les prix élevés.
Chapitre 15 : Les processus de décision et les choix stratégiques

1. Identifiez les différents types de décisions selon Igor ANSOFF

 Décisions engageant l’entreprise sur le long terme


 Décisions coûteuses
Les décisions stratégiques  Décisions prises au plus haut niveau hiérarchique
 Décisions rares
 Engageant l’entreprise à moyen terme ;
 Décisions réversibles ;
Les décisions tactiques  Décisions portant sur le choix et la gestion des moyens
permettant d’atteindre les objectifs stratégiques ;
 Décisions prises au niveau hiérarchique supérieur ou
intermédiaire.
 N’engage l’entreprise à court terme et de façon limitée ;
 Facilement réversibles ;
Les décisions opérationnelles  Très fréquentes et courantes ;
 Décisions pour piloter et solutionner ;
 Prise à tout niveau hiérarchique.

2. Identifiez le processus de décision

Selon le modèle IMC, 3 étapes dans la décision :

- Intelligence : prise de conscience d’un problème, d’une information, d’une opportunité pour améliorer
leurs stratégies et leurs solutions possibles
- Modélisation : évaluer les conséquences des stratégies / solutions possibles
- Choix : prendre la meilleure décision compte tenu des contraintes

3. Identifiez la DAS et les choix stratégiques de l’entreprise

La DAS est un domaine d’activité stratégique regroupant un ensemble homogène de produits, qui
demandent les mêmes compétences et technologies, qui rencontrent les mêmes concurrents, qui visent
un même marché.

- Ensemble homogène de produits :


- Les compétences et technologies :
- La concurrence :
- Le type de marché / de clients :

4. Déterminez les choix stratégiques de l’entreprise au niveau globale

Produits actuels Nouveaux produits

Clients actuels Stratégie de spécialisation de marché Développement de produit


(pénétration du marché) (diversification de produit)

Nouveaux clients Extension de marché (diversification de Stratégie de diversification =


marché) diversification de marché, de produit,
totale…

5. Déterminez les choix stratégiques de l’entreprise au niveau de ses domaines d’activité

Selon Michael PORTER, les entreprises peuvent avoir recours à 3 stratégies de domaine :

AVANTAGE CONCURRENTIEL
Cible large : stratégie de différenciation Stratégie de domination par les coûts
Cible étroite : stratégie de focalisation

6. Identifiez les facteurs de contingence

Facteurs internes de contingence (âge, taille, activités, ressources, l’exercice du pouvoir et la culture de
l’entreprise) + facteurs externes de contingence (macro et micro)

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