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CEJM Tous Les Cours Pour L'épreuve
CEJM Tous Les Cours Pour L'épreuve
Un agent économique est une catégorie de personne assurant une fonction économique
principale.
2. Les ménages : en tant que client, elle a pour fonction économique principale de
consommer. En tant que salarié : d’offrir sa force de travail en contrepartie d’une
rémunération.
2) Qualifiez les échanges entre les différents agents économiques dans le circuit
économique
Si les opérations financières portent sur des biens et services et la force du travail des
ménages (production marchande et non-marchande) = flux réels.
Si les opérations financières portent sur des prestations sociales ou des prélèvements
obligatoires (impôt, règlement de l’achat ou/et service, salaire, crédits, épargne) = flux
monétaire.
1. Le marché des biens et services : les échanges s’effectuent entre les offreurs
(entreprises) et demandeurs (ménages). C’est un marché de vente concurrentiel où
l’entreprise fixe le prix des produits.
3. Le marché des capitaux : les échanges s’effectuent entre les ABF avec une demande
de capitaux et les ACF avec une offre de capitaux. L’entreprise se finance avec le prix du
capital qui est le taux d’intérêt pour se financer.
Une barrière à l’entrée désigne un obstacle qui rend difficile ou impossible l’implantation
d’une nouvelle entreprise sur le marché.
Il s’agit de l’asymétrie d’information qui un accès inégal à l’information : tous les agents sur un
marché ne disposent pas de la même information. Ils sont donc avantagés par rapport aux autres
puisqu’ils peuvent influencer la fixation du prix et le manque de confiance lors de l’échange.
Une externalité est une activité économique (production, consommation) ayant un impact
positif ou négatif sur le bien-être d’autres agents sans que cela donne lieu à une
contrepartie financière.
Externalités positives : l’activité d’un agent améliore le bien-être des autres agents
économique sans qu’ils en paient le prix.
Externalités négatives : l’activité d’un agent entraine une dégradation du bien-être des
autres agents économiques sans qu’ils en soient indemnisés.
Le marché financier (marché des capitaux à long terme) est le lieu d’émission et
d’échange des actions et des obligations. Il se compose du marché primaire et
secondaire.
Le marché financier permet la rencontre directe entre l’offre de capitaux (ACF) et la demande de
capitaux (ABF). Les ABF émettent des titres (actions ou obligations) qu’ils vendent au ACF pour
capter leur épargne.
Chapitre 3 : La formation du contrat
1) Citez les principes de formation du contrat
Un contrat est un accord de volonté entre les parties destinées à créer des
obligations.
1. La liberté contractuelle (choix de contracter, choix de la forme du contrat, de choisir
son co-contractant et de déterminer les obligations du contrat) ;
Propriétaires / - Dividendes
Associés - Bénéfices
- Rentabilité…
Parties prenantes primaires externes
Fournisseurs - Un partenariat équitable ;
- Une rémunération juste ;
- Le sens des affaires ou négociations…
Clients - Un produit en bon rapport
qualité/prix (lunettes à 10 euros en 10
min)
Parties prenantes secondaires externes
Concurrence - Obtenir des parts de marché au
détriment de « Lunettes pour tous »
Chapitre 6 : Entreprendre et manager
Selon SCHUMPETER, un entrepreneur est un visionnaire doté d’un esprit d’intuition et qui a la
capacité d’innover et de créer pour saisir de nouvelles opportunités sur le marché. Il prend
donc des risques pour créer ou reprendre une entreprise. Il créer de la valeur en recherchant le
profit maximal.
1. Trouver une idée ; 2. Réaliser une étude de marché ; 3. Monter un business plan ; 4.
Chercher des financements ; 5. Trouver des aides et subventions ; 6. Choisir un statut
juridique ; 7. Réaliser les formalités administratives.
2. La politique budgétaire (Etat qui agit pour réguler l’offre et la demande à l’aide du
budget) → les recettes et les dépenses publiques.
La politique de l’offre désigne des mesures visant à faciliter l’activité des entreprises
en leur permettant de produire mieux et moins cher afin d’améliorer leur compétitivité
et relancer leur coût d’investissement et de l’emploi. → la fiscalité et les dépenses, la
réglementation, le taux d’intérêt.
Les ententes illicites (conclusion d’un accord entre entreprises pour fixer les prix, limiter la
production et répartir la clientèle)
L’abus de la position dominante (entreprise abusant de sa position fausse afin de réduire
ou éliminer la concurrence)
Les entreprises peuvent user de toutes les techniques tant qu’elles sont loyales.
Pour sanctionner la mise en jeu de la responsabilité civile et recevoir la réparation par des dommages
et intérêts, il faut prouver la faute + le préjudice + le lien de causalité.
La propriété industrielle permet de protéger le titulaire d’un brevet ou d’une marque contre la
contrefaçon (=imitation d’un brevet, d’une marque et du design sans l’autorisation du titulaire).
La protection de l’innovation permet d’assurer un avantage commercial et de tirer des profits. Par
ailleurs, cela permet la protection pour le consommateur d’acheter un produit répondant aux normes
exigées et pas de la contrefaçon.
Le titulaire d’un brevet a un monopole d’exploitation pendant 20 ans lui garantissant de pouvoir
seul fabriquer et de commercialiser ses produits. Cette protection passe par un dépôt auprès de
l’INPI en France, à l’OEB (Office Européen des Brevets) au niveau européen et l’OMPI au niveau
mondial, ce qui est coûteux mais protège en cas de copie illégale.
Le titulaire de la marque bénéficie d’un monopole d’une durée de 10 ans. Cette protection passe par
l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) ; l’EUIPO (Office de l’Union Européenne pour la
Propriété Intellectuelle) en Europe ; l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle).
Elle permet d’avoir un avantage concurrentiel dans le rapport qualité/prix (compétitivité prix) ou
d’améliorer sa compétitivité avec la compétitivité hors prix.
2) Analysez l’impact de la combinaison productive sur le coût des produits et le prix vendues
L’entreprise associe / combine les facteurs dans des proportions variables pour assurer la production :
Les facteurs de production peuvent être substituables (on peut utiliser l’un ou l’autre pour produire la
même chose) ou complémentaires (l’un et l’autre pour produire).
3) Expliquez en quoi le développement durable peut être une opportunité comme une menace
Le développement durable est le développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le développement durable
doit concilier la croissance économique + le respect des équilibres écologiques et équilibres
sociaux.
Cela peut permettre à l’entreprise de se différencier de ses concurrents qui peuvent être accusés
d’externalités négatives (gaspillage, pollution). Cela est aussi créateur de valeur pour les clients éco-
responsables qui attachent de plus en plus d’importance à l’environnement.
Selon Michael PORTER, une chaine de valeur permet d’identifier les différentes activités (activités
de soutien et activités principales) d’une entreprise qui sont à l’origine de la création de valeur pour
le client.
Dans une logique de création de valeur, il faut expliquer le choix des dirigeants et citer les activités
principales ou de soutien si le choix est de « faire faire ». On peut citer s’il y a une logique d’intégration
verticale (désigne les étapes de production du début jusqu’à la fin).
Si ce sont les mutuelles (personnes morales non lucratif) : mutuelles de santé et de prévoyance,
mutuelles d’assurances.
Si ce sont les sociétés coopératives (individus autoritaires réunis pour satisfaire les besoins communs
d’une entreprise) : coopératives d’utilisateurs, coopératives d’entreprises, coopératives bancaires,
coopératives de production.
Formules de calcul à connaitre :
La part de marché des associés = valeur en € par associé / somme fixé par le capital social * 100
Le nombre de parts sociales = total % * nombre de parts / 100
Baisse du CA d’une entreprise = biens personnes non touchés * CA HT par an
Chapitre 13 : La gestion des risques liés à l’activité numérique
D’une part, il y a des risques physiques et des risques psychosociaux. Ils peuvent être individuels
ou collectifs. Il y a 9 risques : environnementaux, matériels, technologiques, numériques, terroristes,
politiques, sanitaires, professionnels, commerciales. L’entreprise doit les identifier et les anticiper afin
de prendre des mesures sinon sa responsabilité civile ou pénale peut être engagé.
- La responsabilité pénale : atteinte à un ordre public (délits + crimes). Sanction par une
amande ou une peine d’emprisonnement.
- La responsabilité civile : un fait générateur + un dommage + un lien de causalité.
→ Ici, la responsabilité peut être contractuelle (dommage qui provient d’une faute d’une des parties
dans le contrat) ou extracontractuelle (dommage en dehors d’un contrat).
Le fait générateur peut venir de l’inexécution totale / partielle / défectueuse / tardive. Il peut être dû
à la responsabilité personnelle, d’autrui ou par le fait des choses. La réparation se fait en nature ou
équivalent.
Les conditions pour que le dommage soit réparable : certain, direct, protégé par la loi.
Dans les deux cas, le pénal sanctionne les manques d’obligations. Il existe des exceptions :
Si le produit est défectueux ou dangereux → Régime de plein droit (responsabilité sans faute)
Si la relation est entre la victime et le producteur → Régime particulier de responsabilité.
Si le producteur a causé le dommage. → Prouver que le dommage existe.
Chapitre 14 : Style de management et contre-pouvoir
→ Style paternaliste : contribue à un bon climat social. Les salariés s’impliquent car ils sont attachés au
dirigeant.
→ Style autoritaire : permet une gestion efficace et un gain de temps. Elle favorise les processus de support et
de pilotage.
→ Style consultatif : permet d’appuyer ses décisions sur l’avis des salariés et de limiter les risques d’erreur.
Permet de s’adapter à l’environnement commercial et concurrentiel et favorise le processus productif et de
pilotage.
→ Style participatif : favorise la contribution de chacun et l’adaptation des salariés dans des environnements
pouvant changer. Favorise l’environnement commercial et concurrentiel et le processus de productif et de
pilotage.
Un processus est l’ensemble d’activités qui utilise des ressources humaines, matérielles,
informationnelles.
Le processus productif (réaliser des biens et services pour satisfaire les clients)
Le processus de support (permet la gestion des ressources)
Le processus de pilotage (plan d’actions permettant d’atteindre les objectifs en ayant le contrôle dans
la prise de décision)
La RSE est un concept qui désigne l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations
sociales et sociétales dans ses activités commerciales et ses relations avec les parties prenantes.
1. L’entreprise cherche à répondre aux attentes et intérêts des parties prenantes (les salariés peuvent
exercer des pressions comme des contre-pouvoirs afin d’engager l’entreprise dans une démarche RSE)
2. Elle intègre un processus de chaine de valeur.
3) Montrez que l’entreprise utilise d’autres méthodes permettant de renforcer les compétences
Cela peut être dû à l’économie d’échelle, l’apprentissage, la taille de l’entreprise, l’amélioration dans la production
et du capital au travail. L’entreprise doit réaliser un diagnostic en analysant ses ressources, compétences, les
opportunités et menaces (outil : diagnostic SWOT).
Selon Henry MINTZBERG, les mécanismes de coordination sont « les moyens fondamentaux par lesquels
les organisations peuvent coordonner leur travail ». Ils assurent la cohérence de l’ensemble des tâches
réalisées.
Henry MINTZBERG définit la structure d’une entreprise comme la « somme totale des moyens employés
pour diviser le travail entre les tâches distinctes et pour assurer la coordination nécessaire entre ces
tâches ».
Structure par projets (création d’une équipe puis elle est dissoute une fois le projet achevé)
Structure réseau (virtuelle et avec le choix de « faire-faire »)
Structure libérée (pas de chef)
1) L’autofinancement ; 1) L’autofinancement ;
S’il s’agit du compte de résultat : document comptable qui compare les produits reçus aux
charges versés afin de calculer le résultat (total produit – total charge). Positif = bénéfice.
Négatif = perte. C’est l’autofinancement qui pourra financer ses investissements.
CHARGES N N-1 PRODUITS N N-1
Charges d’exploitation (I) Produits d’exploitation (I)
Matières premières Chiffre d’affaires
Impôts
Charges externes
Charges financières (II) Produits financiers (I)
Intérêts d’emprunt Dividendes
Charges exceptionnelles (III) Produits exceptionnels (III)
Amende pour retard dans le paiement Cession d’achats
des cotisations sociales Dommages et intérêts versés par un
concurrent reconnu coupable de
contrefaçon
Totaux I + II + III = Total Charges Totaux I + II + III = TP
BENEFICE = Total Produits > TC PERTES = Total Produits < TC
ACTIF PASSIF
Immobilisations : Fonds propres :
Immobilisations corporelles Capital social
Immobilisations financières Réserves
Résultat de l’exercice
Provisions réglementées
Actif circulant : Dettes :
Stock de marchandises et produits finis non Emprunts et dettes financières
vendues Avances et acomptes reçus
Créances de clients et autres Dettes fournisseurs
Disponibilités Dettes fiscales et sociales
Total actif Total passif
FNRG = Ressources stables (les capitaux et emprunts) – Emplois stables (les investissements)
FNRG Positif L’équilibre financier est respecté par les emplois et les ressources en cycle
d’exploitation
FNRG = 0 Situation difficile lié au cycle d’investissement qui ne peut pas être couvert à
cause du cycle d’exploitation
FNRG Négatif L’équilibre financier n’est pas respecté, l’entreprise a des difficultés de
financer le cycle d’exploitation.
BFR = Stocks + Créances clients – dettes à court termes (dette fournisseur et dettes sociales et
fiscales)
TN < 0 FRNG < BFR = découvert bancaire. L’entreprise doit recourir à un endettement
financier à court terme.
TN > 0 FRNG > BFR = l’entreprise dispose d’une marge de sécurité de financement.
Le problème de trésorerie constitue l’une des causes de faillite des entreprises. Il faut une bonne
gestion de la trésorerie pour financer ses dépenses quotidiennes.
1) Caractérisez les relations d’échange entre l’entreprise et ses clients sur Internet
B to B : partenariat entre entreprises afin de trouver des consommateurs finaux. → Marchande
B to C : relations qui unissent les entreprises et les consommateurs finaux. → Marchande
C to C : relations commerciales entre les particuliers. → Non-marchande.
B to G / C to G : relations avec les administrations publiques. → Non-marchande.
L’entreprise décide d’être l’intermédiaire dans les relations B to B pour trouver une entreprise capable de leur
fournir les prestations recherchées. L’entreprise dans les relations en C to C veut répondre aux besoins des
consommateurs.
Grâce à la réintermédiation, l’entreprise peut trouver des offreurs de services plus facilement et toucher à une
commission tandis que les particuliers peuvent accéder à une offre plus large avec un bon rapport qualité/prix sur
Internet.
Une place de marché est une plateforme Internet qui met en relation des acheteurs et des vendeurs dans
un cadre sécurisé moyennant une commission prélevée sur chaque vente. → Réintémerdiation.
Citer si la place de marché permet une relation directe ou indirect (si c’est indirect, souligner le fait que
les utilisateurs ont une réelle dépendance à l’application)
Voir si la relation est composée d’un offreur et d’un demandeur
Dire s’il y a une commission moyenne dans chaque vente.
4) Quel est l’intérêt pour une entreprise de générer des effets de réseau ?
Effets de réseau / externalités de réseau = plus le nombre d’utilisateurs ↗, plus la plateforme est
attractive et performante (ce sont des externalités positives).
Cela peut être la satisfaction des utilisateurs qui n’hésiteront pas à ré-utiliser la plateforme.
Cela peut être le renforcement d’une communauté sur les réseaux sociaux
Retour positif et notation /5 : les clients font confiance et sont attirés. C’est un cercle vertueux.
Le numérique se traduit par une automatisation croissance des échanges d’informations permettant un
stockage important et rapide des données ou de l’information.
Une accélération de l’accès à l’information aux consommateurs et une asymétrie d’information (moyen
de fidéliser ses clients)
- La modification des usages des consommateurs : ils sont connectés, ont l’habitude des
achats en ligne et recherchent à répondre à un besoin immédiat. → Cela oblige aux
entreprises à se digitaliser.
- Des conséquences sur les modes de production : nécessité de faire évoluer la chaine
de valeur et d’intégrer de nouveaux intermédiaires comme les plateformes (d’échange,
d’audience, travail, financement)
1) Citez les modalités de protection pour un site internet, le nom de domaine, les logiciels et la
base de données
- Doit être original ; - Par la réservation - Présenter un caractère -Par le droit du producteur
auprès d’un bureau original ; (sui generis) = protection
- Prouver sa paternité et d’enregistrement / du contenu de la base
sa date de création registrat - Avoir une concrétisation
formelle (càd déjà exister) -Par le droit d’auteur
La protection se fait par le - Par le droit de la marque protégeant la structure de
droit d’auteur ou par le à l’INPI si le nom est une -En cas de litige, il faut la base de données.
titre du droit des marques marque. prouver sa paternité et sa
à l’INPI. date de création. Conditions :
→ Le piratage par les hackers des données sensibles de l’entreprise menaçant sa sécurité.
→ Le cybersquatting (réservation des noms de domaine similaires des entreprises connues) : cela permet
au cybersquatteur d’attirer la visite d’internautes pour la prospection commerciale.
Le salarié bénéficie uniquement des droits moraux si c’est encadré par l’entreprise, l’employeur acquiert
des droits patrimoniaux.
Si le logiciel créé par le salarié a lieu en dehors du cadre, il bénéficie donc des mêmes droits que tout
créateur d’œuvres de l’esprit.
4. Droit de rectification
5. Droit d’opposition
L’écrit électronique a la même force probante (même force de l’utiliser comme une preuve) que l’écrit
papier si :
En cas de litige, le vendeur doit prouver qu’il a respecté son obligation précontractuelle, à savoir :
1. Caractéristiques du produit
2. Identité du professionnel
3. Modalités de paiement
4. Modalité de livraison
5. Conditions générales de vente
6. Durée du contrat
7. Procédure de la commande et validité (double-clic)
8. Information sur la collecte et le traitement des données personnelles (RGPD)
9. Droit de rétraction
La commande validée, l’envoi rapide d’un accusé de réception doit avoir lieu.
Si le contrat électronique porte sur une somme => à 120€ alors le délai de conversation est de 10 ans.
Le contrat de prestation de service numérique sont des contrats de services issue des activités liées à
Internet.
Les relations en B to B ont des clauses habituelles et spécifiques pour sécuriser leur relation
contractuelle.
- Ressources techniques avec les ressources matérielles (ordinateurs, serveurs, disques durs…) et les
ressources immatérielles (logiciels, progiciels, bases de données…) ;
- Ressources humaines,
- Ressources organisationnelles (les règles et les procédures, les modes de travail qui ont pour objectif
de prendre en compte l’information).
Le SI est un outil permettant de définir la stratégie de l’entreprise. Le SI est aligné sur la stratégie (notion
d’alignement stratégique). La notion d’alignement stratégique est différente de la stratégie d’alignement
(=entreprise qui observe d’autres entreprises pour inclure les mêmes prix).
5. Quelles sont les conséquences du numérique sur le management et sur les processus
décisionnels ?
Afin que l’évolution de l’entreprise gagne en flexibilité et réactivité, la spécialisation et l’intégration des entités
sont les deux principes qui entraine de nouvelles structures :
- La structure avec une réduction des niveaux hiérarchiques (ex : choix de l’ajustement mutuel que les
modes de coordination plus hiérarchiques) ;
- Une gestion plus transversale des activités sur la base de processus : notion de réingénierie
(=démarche qui consiste à analyser les processus opérationnels pour améliorer la
performance de l’entreprise)
Ensuite, le numérique favorise les relations et les interactions entre entreprises que ce soit avec les fournisseurs
et/ou clients. Il existe trois recours :
Cependant, il existe des risques liés au SI : des risques en matière de sécurité, des risques juridiques, des
risques sociaux et des risques financiers.
Le marché de travail en France n’est pas homogène : il existe plusieurs marchés de travail.
Marché où évoluent les insiders (=salariés Marché où évoluent les outsiders (= salariés
qui connaissent une évolution de carrière soumis à des règles concurrentielles du
favorable avec un fort pouvoir de marché externe).
négociation).
Le taux de chômage : 8%, il est relativement le plus élevé par rapport aux autres pays
de l’Union Européenne.
L’accès à l’emploi : pas assez de qualifications ou certaines CSP.
Le taux d’emploi : population plus faible pour les jeunes, les séniors et les femmes.
La rémunération :
- Un nombre important de salariés qui sont rémunérés au SMIC ce qui ne favorise pas
l’emploi dans les secteurs où la productivité est la plus faible.
- Un différentiel de rémunérations entre les hommes et les femmes.
- Un différentiel de rémunérations entre les CSP dû à l’âge et à la qualification/diplômes.
Des contrats salariés « atypiques » : pas de CDI à temps plein, ↗ des CDD, intérim,
temps partiel… Ils représentent 15% tandis que le CDI 85%.
Si l’offre de travail > demande = situation de chômage (=offre de travail excède la demande de
travail). (Ex : l’âge ; la CSP ; le diplôme ; la nationalité… ; augmentation des chômeurs de
longue durée qui touche les séniors)
Si la demande de travail > offre de travail = situation de tension avec une pénurie d’offre de
travail. (Ex : manque d’attractivité des métiers, difficulté à recruter, métiers exigeants des
qualificiations…)
Le marché de travail français connait une situation paradoxale où coexistent à la fois un niveau
de chômage élevé en France et les offres d’emplois non satisfaites sur certains marchés de
travail sont en tension.
Chapitre 8 : Les actions des pouvoirs publics sur le marché de travail : les politiques de
l’emploi
Selon l’OCDE, les politiques de l’emploi sont : « l’ensemble des mesures spécifiques de lutte
contre le chômage et d’amélioration de la situation du marché de travail. Elles ont pour objet
d’accroitre le taux d’emploi de la population en âge de travailler mais également d’accompagner
financièrement et en matière de formations les périodes de transition professionnelle ».
Les politiques de l’emploi sont des politiques économiques (=ensemble d’actions mises en
œuvre par les pouvoirs publics afin d’atteindre à court terme des objectifs de stabilisation
de la conjoncture économique ou à long terme des objectifs de développement
économique et écologique).
Principe de base : Chaque règle de droit doit respecter la norme supérieure. → Exception : le principe de
faveur (la règle inférieure peut déroger à une règle supérieure si c’est favorable au salarié).
2. Quel est le rôle du droit négocié ?
Droit négocié = ensemble des règles des conventions ou des accords collectifs issues de la négociation
collective entre les partenaires sociaux et portant sur les conditions d’emploi et de travail des salariés.
Les 4 domaines de la négociation collective sont : la formation professionnelle, les garanties sociales, les
conditions d’emplois et les conditions de travail.
Ils sont supplétifs (càd qu’ils s’appliquent qu’à défaut d’accords d’entreprise)
Les accords ou
convention Ils s’appliquent à une entreprise (ou établissement déterminé)
d’entreprise, Il s’agit d’adapter les règles de droit aux besoins et spécificités de l’entreprise.
d’établissement
- D’adapter les règles du code du travail aux spécificités du secteur d’activité ou de l’entreprise ;
- D’adapter plus rapidement la loi liée à l’environnement ;
- D’améliorer le dialogue social (expression des salariés qui participent à l’organisation du travail) ;
- Source de progrès social au travail ;
- Le principe de faveur permet à la négociation collective d’être plus flexible.
5. Comment le principe de faveur est-il remis en cause par les accords dérogatoires ?
Accords dérogatoires = accords collectifs (accord d’entreprise, accord de branche) qui édictent une règle
dérogeant à la règle supérieure sans être favorable aux salariés.
Si la dérogation est favorable au salarié, les conventions collectives et accords collectifs peuvent édicter des
règles différentes de la loi. De même que les conventions collectives, les accords et conventions inférieurs
peuvent déroger aux CC et aux accords supérieurs.
Le principe de faveur est donc remis en cause par les accords dérogatoires.
Le comité social et économique (CSE) est l’unique instance de la représentation du personnel dans les
entreprises de +11 salariés. Elle est élue par le personnel et reprend les attributions des délégués du
personnel, du comité d’entreprise et du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail.
Le délégué syndical est un représentant du personnel désigné par un syndicat représentatif dans l’entreprise. →
C’est eux qui négocient les accords en entreprise. Ils représentent 10% + les chefs d’entreprises.
Le principe : les accords L’employeur et les représentants syndicaux ayant recueilli plus de
majoritaires 50% des suffrages au 1er tour des élections professionnelles du CSE.
La validation par référendum S’il y a +30% des suffrages et +50% alors vient l’approbation de
l’accord. Dans le cas contraire, ils pourront déclencher une
consultation des salariés par référendum sur l’accord d’entreprise.
En l’absence de délégués syndicaux, dans les TPE par exemple, c’est l’employeur qui soumet les salariés au
vote pour le projet d’accord d’entreprise.
Contrat de travail = contrat par lequel une personne (le salarié), s’engage à fournir une prestation de
travail sous la subordination d’une autre personne (l’employeur) en échange d’une rémunération.
1. La prestation de travail ;
2. La rémunération ;
3. Le lien de subordination :
- C’est le critère déterminant du contrat de travail ;
- Il permet de distinguer le contrat de travail des autres contrats ;
- Il permet la requalification d’un contrat en contrat de travail.
C’est l’existence d’un contrat de travail qui fait naitre la qualité de salarié et qui entraine l’application du droit de
travail.
Le CDI = conclu sans précision de durée. Chaque partie peut y mettre fin à tout moment. Il peut être
écrit ou oral.
Si l’une de ces règles ne sont pas respectés, le contrat peut être requalifié en CDI à la demande du salarié. Des
sanctions pénales peuvent être prononcées.
c) La clause de confidentialité :
d) La clause de non-concurrence :
Si ces conditions ne sont pas respectées, la clause de non-concurrence n’est pas valide et le salarié est libéré de
son engagement.
- Obligation de reclassement ;
1. Quelles sont les protections des droits fondamentaux et des libertés des salariés ?
1. Interdiction de la discrimination ;
→ L’employeur doit mettre en place des actions de prévention, d’information et de formation et il doit
évaluer les risques professionnels sur chaque poste de travail.
→ L’employeur est responsable en cas d’atteinte à la sécurité et à la santé des salariés. A l’origine,
cette obligation de sécurité était une obligation de résultat (càd en cas d’atteinte, seul l’employeur ne
pouvait s’exonérer qu’en cas de force ou cause étrangère.)
→ Selon la jurisprudence, cette obligation est une obligation de moyens renforcée : l’employeur peut
s’exonérer de sa responsabilité en prouvant qu’il a répondu à son obligation de sécurité.
Chaque actif dispose d’un Obtenir le diplôme Congé permettant Permet au salarié de
CPF crédité en € pour se souhaité en faisant d’analyser les s’absenter de son
former. reconnaitre des compétences, poste pour suivre
compétences acquises aptitudes et une formation pour
au travail. motivations afin de changer de métier.
définir un projet
professionnel /
formation.
Chapitre 13 : L’impact des mutations du travail sur l’emploi et les conditions de travail
1. Quelles sont les actions appropriées dans le cadre d’une gestion des emplois et des
compétences ?
La GPEC = démarche qui a pour objectif d’adapter les RH aux besoins de l’entreprise et de l’évolution de
sa stratégie et de son environnement.
1. Analyser des RH de l’entreprise (entretien annuel d’évaluation pour chaque salarié + entretien
professionnel + bilan individuel de compétence) ;
Ecart positif : Besoins > Ressources Disponibles. Ecart négatif : Besoins < RD
Actions appropriées :
Actions appropriées :
- Réduction des effectifs (départs
- Mobilité interne ; volontaires, travail à temps
- Recrutement externe ; partiel, gestion des fins de
- Formation ; carrière, licenciements)
- Promotions ; - Réduction du temps de travail
- Accords de partenariat (sous-traitance) - Mobilité interne
Gestion individuelle ou gestion collective
La GPEC ne permet pas d’adapter à court terme ses RH en cas d’évènement imprévu ;
La GPEC ne prend pas en compte la personne et ne répond pas aux aspirations de nouvelles
générations.
C’est pourquoi la gestion des talents vient aujourd’hui compléter et renouveler la GPEC.
Selon Maurice THEVENET et Cécile DEJOUX, un talent est « une combinaison rare de compétences rares
qui peuvent être décelées chez tous les collaborateurs ».
La gestion des talents consiste à attirer et recruter les talents et à identifier ceux qui sont dans l’entreprise et à
les fidéliser en les valorisant et en les développant.
- Développer l’ensemble des compétences « rares » individuelles car elles participent à la création des
compétences collectives qui sont créatrices de valeur ajoutée pour l’entreprise et sources d’avantage
concurrentiel.
3. Quels sont les facteurs de la motivation et de la satisfaction au travail ?
La motivation est une force qui pousse un salarié à s’impliquer dans son travail. Elle est considérée
comme un facteur de performance de l’organisation.
Ratio personnel < ratio d’autrui → démotivation du salarié qui peut chercher
à augmenter sa rétribution ou à la réduire.
Ratio personnel > ratio d’autrui → salarié motivé qui accroit sa contribution.
Les digital natives = collaborateurs nés dans un environnement digitalisé basé sur le partage de
l’information et l’immédiateté.
Financières
Humaines
Physiques / matérielles
Ressources intangibles
Technologiques
Organisationnelles
Mercatiques
Ressources Humaines
Politique
Economique
Socioculturel
Technologique
Ecologique
Légal
2. Réalisez le diagnostic interne de l’entreprise
- Créer de la valeur aux yeux de clients : des produits de qualité / des produits innovants.
- Être rare : produits internationaux
- Être difficilement imitable : savoir-faire exclusif.
Stratégie d’impartition = choix d’externaliser, choix de faire faire les activités qui n’ont
pas assez de valeurs
De réaliser en interne = choix de faire, choix d’intégration des activités qui contribuent à
la création de valeur
La chaine de valeur qui réussit le mieux est celui que l’entreprise arrive à avoir des coûts
faibles mais à en faire payer les prix élevés.
Chapitre 15 : Les processus de décision et les choix stratégiques
- Intelligence : prise de conscience d’un problème, d’une information, d’une opportunité pour améliorer
leurs stratégies et leurs solutions possibles
- Modélisation : évaluer les conséquences des stratégies / solutions possibles
- Choix : prendre la meilleure décision compte tenu des contraintes
La DAS est un domaine d’activité stratégique regroupant un ensemble homogène de produits, qui
demandent les mêmes compétences et technologies, qui rencontrent les mêmes concurrents, qui visent
un même marché.
Selon Michael PORTER, les entreprises peuvent avoir recours à 3 stratégies de domaine :
AVANTAGE CONCURRENTIEL
Cible large : stratégie de différenciation Stratégie de domination par les coûts
Cible étroite : stratégie de focalisation
Facteurs internes de contingence (âge, taille, activités, ressources, l’exercice du pouvoir et la culture de
l’entreprise) + facteurs externes de contingence (macro et micro)