Pendant que le groupe dîne, il entend certains Chaque membre du groupe devrait lancer 1d6.
1d6. groupe à garder la potion de soins si ce der-
fermiers et voyageurs échanger des récits.
Pour chaque mensonge raconté il y aura deux
récits véridiques. Chaque heure que le groupe
passera dans la taverne lui permettra d’enten-
dre deux des histoires suivantes :
18 h-19 h 1. Des gobelins/orques lancent
des incursions à l’ouest des
Monts des Dents-du-Dragon
car la neige bloque les cols
jusqu’au printemps.
2. Des gitans sont arrivés ici de-
puis le sud du pays ; on ra-
conte qu’ils maudissent ceux
qui refusent de leur donner un
peu d’argent.
19 h-20 h 3. La Cité Elfique d’Auron, ap-
pelée la cité d’or, a été aper-
çue dans le nord par des fo-
restiers. (Faux.)
4. Lac Placide est un lieu em-
preint de tristesse. On y en-
tend pleurer une mystérieuse
femme, mais personne ne l’a
jamais vu.
20 h-21 h 5. Il y a un tunnel qui passe sous
les Monts des Dents-du-Dra-
gon. Il est ancien mais encore
praticable.
6. Un dragon vit sur les hauts
sommets des Monts des Dents-
du-Dragon et empêche les
voyageurs de passer par les
montagnes. (Faux.)
21 h-22 h 7. Des loups géants ont été aper-
çus près de la Rivière Impé-
tueuse.
8. Les Druides ont un sanctuaire
sylvestre à l’est de la Rivière
Impétueuse.
8. VOLÉS
La taverne ferme à 22h00. Bolo envoie tous
les clients dans leurs chambres. Les lumières
s’éteignent et la taverne devient silencieuse.
Une tentative de vol sur le groupe aura lieu
durant la nuit, et ceci même si un ou plusieurs
membres du groupe montent la garde. Tout
membre qui monte la garde doit effectuer un
jet de protection contre un sort de Sommeil
lancé directement à son encontre. S’il réussit
son JP, le sort sera lancé sur le prochain mem-
bre du groupe qui prendra son tour de garde, et
ainsi de suite jusqu’à ce que l’un d’eux soit
finalement endormi. À ce moment-là, quatre
rats-garous (CA 6 ; DE 36 m ; DV 3+1 ; pv 16
chacun ; AT 1 ; Dg 1-8 [épée longue] ; AS
Surprend sur 1-4 ; DS Touché seulement par
des armes en argent ou magiques) pénètrent
dans la chambre et détroussent le groupe.
Quiconque obtient un 1 se réveille et com-
prends qu’il est en train de se faire voler. Il
peut faire semblant de dormir ou appeler à
l’aide. S’il appelle à l’aide, les rats-garous
s’enfuient par une porte secrète située direc-
tement au fond du couloir menant aux cham-
bres. Cette porte reste cachée jusqu’à ce que le
groupe voit les rats-garous l’emprunter. Il peut
essayer de localiser cette porte en effectuant
une recherche normale.
Quand le groupe trouve la porte, il peut vou-
loir poursuivre les rats-garous. Il peut effectuer
plusieurs fois la recherche pour trouver cette
porte. S’il ne trouve pas la porte ou si aucun
membre du groupe ne se réveille pendant que
les rats-garous les détroussent, ils trouveront
sur le sol de grandes empreintes ressemblant à
celles de rats. Bolo comprendra immédiat-
ement que ce sont celles des rats-garous qui
séjournent dans l’auberge.
Les rats-garous sont armés d’épées. Ce gang
rusé séjourne régulièrement dans l’auberge
depuis trois mois. Ils louent la chambre  8
qu’ils utilisent comme base d’opération. Ils
dissimulent si bien leurs activités que Bolo n’a
pas fait le rapprochement entre leurs séjours à
l’auberge et les vols qui sont commis à ce
moment-là. En tous cas les rats-garous sem-
blent toujours avoir largement assez d’argent
pour payer leur hébergement.
LES RATS-GAROUS
Plusieurs silhouettes poilues se tiennent de-
bout, la lumière se réfléchissant sur les lames
de leurs épées.
Les rats-garous ont deux portes secrètes dans
les murs de leur chambre, une au sud et l’autre
à l’est. Leur butin total se trouve ici, ainsi que
tous les trésors volés au groupe. Les rats-
garous attaquent quiconque entre dans la
chambre. Ils cherchent à contenir les PJ à la
porte tandis que l’un d’eux prend le butin et
s’enfuit. Si ce dernier réussit à s’échapper, les
autres tentent alors de rompre le combat pour
le suivre. Sur un résultat de 1 (1d10), ils sè-
ment les PJ. Si les PJ les recherchent, ils les
retrouveront dans une petite clairière le lende-
main matin.
Le butin total des rats-garous est constitué de
2500 po, 1000 pa, 9 bracelets en argent (100
pa chacun), une potion de soins (2 doses) et les
possessions des PJ.
Si le groupe récupère le butin des rats-garous,
Bolo voudra rendre les objets et sommes d’ar-
gent volés à leurs propriétaires légitimes. Il
offre au groupe une récompense de 25% de la
somme totale au nom de ceux qui ont été volés
puis fait le nécessaire pour que ces derniers
soient avisés afin qu’ils puissent organiser le
rapatriement de leurs biens. Bolo autorise le

nier le désire.
INDICATIONS DE BOLO
Bolo dit, « Suivez l’Ancienne Route des Ter-
res Sauvages. Elle vous conduira sans en-
combre jusqu’aux Monts des Dents-du-Dra-
gon et la Vieille Caverne du Nain. Depuis la
caverne part le sentier qui mène à la Rivière
Impétueuse. Une fois de l’autre côté de la
Rivière Impétueuse, l’oracle des Druides, le
Rameau Doré, se trouve tout près. Soyez pru-
dents car la contrée devient de plus en plus
sauvage année après année et toutes sortes de
vermines font leurs proies des voyageurs qui
ne sont pas sur leurs gardes. »
Il est bien évident que si le groupe ne dit pas à
Bolo où il se rend, ce dernier ne leur fournira
aucun renseignement.
9. LES CORNES DU DRAGON
(Carte de la Grande Forêt Séculaire, Zone 5)
La forêt est verdoyante et éclaboussée par la
lumière du soleil. Plus loin à l’est, de hautes
montagnes s’élèvent vers le ciel. Ce sont les
Monts des Dents-du-Dragon. Le chemin file
tout droit en direction des montagnes, puis
oblique légèrement vers le sud-est. Les arbres
sont moins massifs ici. Le chemin semble
mener jusqu’aux montagnes. Le vent com-
mence à souffler, indiquant un changement
de temps.
Devant vous, deux cimes de roche grise et
nue saillent vers le haut, se dressant bien au-
dessus des montagnes environnantes. Vu
d’ici, elles semblent quasiment impassables.
Alors que vous vous rapprochez, la possibi-
lité qu’il y ait un chemin menant vers le haut
semble de plus en plus faible jusqu’à ce que
vous arriviez au pied des montagnes. Vous
voyez alors un sentier qui longe la base des
cimes et semble filer entre elles.
Si le groupe suit le sentier, il trouve ce qui
semble être une grande caverne. En se tenant
devant l’entrée, il sent une légère brise. Celle-
ci provient de l’autre côté des Monts des Dents-
du-Dragon. Vu comme la roche est usée par
endroits, le tunnel à l’air d'avoir été très utilisé.
Si le groupe recherche des empreintes sur le
sol, il en trouvera de deux sortes :
1. Des traces de pas de bêtes de sommes ainsi
que de leurs conducteurs (humains) entrant
et sortant du tunnel.
2. Des traces de pas d'orques sortant de la ca-
verne. Elles sont vieilles de plusieurs jours.
10. LE TUNNEL SOUS LES
MONTS DES DENTS-DU-
DRAGON
Le tunnel mène au cœur des montagnes. La
lumière du monde extérieur faiblit, devient
grisâtre puis finalement disparaît.
La brise se fait plus forte et la lumière des
torches et des lanternes vacille. Le long des
parois, des niches creusées par des mains
inconnues contiennent encore des moignons
de torches brûlées. Le tunnel file en droite
ligne et son sol est plat. Une légère couche
de poussière recouvre la surface meuble de
ce dernier.
CAVERNE 1
Après environ 1650 mètres, un second tun-
nel partant direction plein sud se découpe
dans la paroi. La brise continue quant à elle
de souffler en provenance de l’est.
Si le groupe explore ce tunnel poussiéreux (#1
sur la carte de zone 5), il débouche sur une
grande caverne vide mesurant à peu près 450 x
450 m et d’une hauteur d’environ 6 m. Elle est
vide et, bien que sur le sol se trouve le squelet-
te (disloqué) d’un cerf, ne semble abriter au-
cun signe de vie. Le groupe ne voit rien à
l’aller le long de ce tunnel tandis qu’il le suit
en direction de la caverne. Mais lorsqu’il le re-
prend en sens inverse, il remarque que celui-ci
est soutenu par des étais qui semblent extraor-
dinairement vieux et faibles. Ces étais com-
menceront à grincer et craquer pendant que le
groupe passe. Dès que le groupe aura quitté la
zone où ce tunnel latéral rejoint le tunnel prin-
cipal, les étais produiront un dernier grince-
ment et s’effondreront, projetant de la pous-
sière et des petits morceaux de roche dans le
tunnel principal et scellant alors complètement
l’accès à la caverne #1.
CAVERNE 2
Le tunnel principal oblique légèrement vers
le sud – sud-est. Malgré ce changement, l’air
frais continue de souffler en provenance de
la direction que vous suivez. Environ 1350
mètres après le tunnel latéral #1, un second
tunnel latéral file plein sud pendant 450 m
avant de se rediriger sud – sud-ouest pen-
dant encore 450 m. Il débouche alors dans
une caverne de 900 m de long, 240 m de
large et 6 m de haut.
De petits outils reposent sur le sol près de
six monticules de terre qui semble être tom-
bée du plafond. Quelque chose dépasse de
dessous un des tas de terre.
Cette caverne est en mauvais état et s’effrite
(#2 sur la Carte de Zone 5). Comme la premiè-
re caverne, celle-ci risque de s’effondrer si les
étais qui la supporte sont malmenés. Si le
groupe explore l’endroit, il trouvera une petite
pioche et une petite masse, ce qui laisserait à
penser qu’ils ont été utilisés par quelqu’un de
plus petit qu’un homme. Toute personne dans
le groupe qui réussit un jet égal ou inférieur à
sa sagesse reconnaît ces objets comme étant
des outils de nains.
Une botte dépasse de sous l’un des tas de terre.
Dans la botte se trouve le squelette d’un pied.
Si on commence à déblayer la terre, ce pied se
trouve être relié à une jambe qui, si on poursuit
le déblaiement, s’avère au final être le squelet-
te complet d’un nain en cotte de maille qui est
mort enseveli sous un petit effondrement. Le
nain a sur lui une bourse contenant 25 po. Si
quoi que ce soit est pris sur ce squelette, ou sur
l’un des cinq autres squelettes de nains ense-
velis sous les autres monticules, tous les six
s’animent et attaquent. Ces nains squelettes
(CA 7 ; DE 36 m ; DV 1 ; pv 5 chacun ; AT 1 ;
Dg 1-6 [marteau de guerre ou masse] ; AS
Sans ; DS Les armes tranchantes ou perforan-
tes ne leur infligent que ½ dégâts) combattent
jusqu’à ce qu’ils soient totalement détruits.
Aucune de leurs armures ne vont à des créa-
tures de taille humaine ou plus grandes et au-
cune de leurs armes ne sont magiques. Chaque
squelette possède 25 po dans sa bourse.
Si le groupe le souhaite, il peut essayer de faire
s’effondrer le plafond sur les squelettes en reti-
rant les étais et les poutres. Ceci empêche les
squelettes d’atteindre le groupe ; par contre le
groupe ne pourra plus récupérer aucun des
trésors que les nains ont dans leurs bourses de
ceinture. Le groupe se retrouvera quant à lui
piégé sur un résultat de 1 sur 1d20 et devra alors
passer six heures à creuser pour se dégager.
Le Tunnel se Sépare en Trois
Le tunnel va maintenant en direction du
nord – nord-est pendant environ 750 m puis
arrive sur un embranchement d’où partent
trois tunnels. L’un se dirige au nord-ouest,
un autre au nord-est et le troisième au sud –
sud-est. Le courant d'air provient du tunnel
qui va au nord-est.
CAVERNE 3
Le tunnel vers le nord-ouest conduit à une
caverne vide. Il y a d’anciennes traces d’un
travail de mine ; éclats de roche et autres
débris jonchent le sol. Un rire haut perché
retentit derrière un grand rocher puis de là
surgit une petite silhouette voûtée vêtue de
haillons et d’une cotte de maille en lam-
beau.

« Je vois que vous avez réussi à éviter les
orques – hiii-hi-hi. Vous devez être très,
très prudents ou bien ils vont vous attraper
et vous faire de très, très vilaines choses. Je
le sais, je les ai vus. Ils peuvent pas m’attra-
per – hiii-hi-hi. Ils essayent encore et enco-
re, mais je m’échappe toujours. Hiii-hi, ils
peuvent pas m’attraper ! »
Thisvynn Talus (Nain, Guerrier ; Niv 3 ; CA 7 ;
F 17 ; I 14 ; S 15 ; D 12 ; C 19 ; Ch 10 ; pv 20)
est complètement fou. Vivre seul depuis d’in-
nombrables années dans ces mines abandon-
nées et ces tunnels effondrés a eu raison de sa
santé mentale. Il a vécu dans la peur des or-
ques ces vingt-cinq dernières années et a mené
un combat de guérilla contre eux durant tout ce
temps. Sur un résultat de 1-3 (1d6) il est fou,
enchaînant des réponses tout en mélangeant
faits et affabulations ; sur 4-6 il est parfaite-
ment sain d’esprit et cohérent. Ce test est à
effectuer chaque tour.
Le nain connaît le secret de ce qui se cache au
sein des forges naines. L’entrée menant à la zo-
ne de la forge se trouve derrière le grand rocher.
Le groupe peut fouiller la mine. Tout membre
du groupe qui obtient un 1 sur 1d6 trouve un
petit morceau de gemme sans valeur. Il n’y a
rien d’autre.
Vers la Caverne 3A
« Je sais pourquoi vous êtes là, » dit This-
vynn. Il regarde autour de lui avec malice,
« Les orques ont cherché mon secret pen-
dant des lustres. Ils peuvent pas le trouver –
hiii-hi-hi. Personne peut le trouver à moins
que je le veuille bien, et je veux pas que les
orques le trouvent. » Il porte son doigt à ses
lèvres, « chuuuut ! Ils écoutent. Je vais vous
montrer. » Il se tourne et part vers le rocher.
Derrière se trouve une étroite bande de terre
qui semble osciller dans la lueur des tor-
ches. « Soyez prudent. Restez bien derrière
moi. C’est très loin jusqu’en bas. » Il lance
alors un petit caillou sur le côté, dans le
vide. Dans sa chute, le caillou résonne et
cliquette mais ne touche le fond qu’un long
moment après.
Cet étroit ruban de terre s’avance à travers un
gigantesque gouffre. Le fond n’est pas visible.
Les personnages doivent effectuer un jet sous
leur dextérité ou perdre l’équilibre. Un person-
nage qui perd l’équilibre tombe au bord du pré-
cipice. Il doit alors réussir un second jet sous
la dextérité ou bien chuter dans le gouffre.
Celui-ci mesure presque 60 mètres de profon-
deur. Si les PJ sont encordés entre eux, retirez
3 au résultat du dé de jet sous la dextérité. Si
malgré cela un PJ rate quand même ses deux
jets, alors la corde casse et il chute dans le
gouffre.
CAVERNE 3A
Thisvynn tient sa torche très haute. La lu-
mière se reflète sur des équipements rouillés
utilisés pour travailler le métal ainsi que sur
des armes partiellement achevées. « Ceci est
la fameuse forge naine perdue des Monts
des Dents-du-Dragon. » Il secoue tristement
sa tête, « Partis, tous partis. »
Aucune des armes que le groupe trouve n’a la
moindre valeur. Si le groupe fouille avec soin, il
trouvera une enclume posée sur un socle en
bois. Le socle produira un son creux si on tape
dessus. Cachés à l’intérieur du socle, le groupe
trouve des bracelets magiques de défense +1
(apportés aux nains pour que leurs artisans les
recouvrent de feuilles d’or), une cotte de maille
de taille humaine et une épée longue +1. This-
vynn sait ce que sont ces objets, mais il devra
être sain d’esprit pour le dire au groupe. Sinon,
s’il est en phase de démence, il leur racontera
qu’il s’agit de bracelets de maladresse, d'une
cotte de maille +3 et d'une épée maudite -2. Il
croit lui-même en ce qu'il dit lorsqu'il est en état
de folie (Voir #3A sur Carte de Zone 5).
L'Attaque des Osquips
Une pierre roule sur le côté de la caverne.
Là se tient une créature étrange de la taille
d'un petit chien de couleur jaune doté de six
pattes et d'une mâchoire osseuse apparente
d'où jaillissent vers l'avant des dents effilées.
Il y aura un osquip (CA 7 ; DE 36 m (1,5 m) ;
DV 3+1 ; pv 19 chacun ; AT 1 ; Dg 2-12 [mor-
sure] ; AS/DS Sans) pour chaque personne pré-
sente dans la caverne. Ils se glissent vers les
PJ, hésitant, en poussant de petits couine-
ments. Le groupe pourra attaquer les osquips
en premier. À chaque nouveau round de mêlée
se joindra un nouvel osquip venant directe-
ment de leur réseau de tunnels cachés qu'ils
ont creusé en hauteur dans la paroi au-dessus
de la forge.
L'attaque des osquips rend Thisvynn complète-
ment fou. Il commence à hurler et ne peut plus
être raisonné. Sa force passe à 18(75).

Thisvynn Passe à l'Attaque
Thisvynn court ici et là, frappant les osquips
avec un gourdin en bois. Un osquip parvient
à le mordre à un bras, ce dernier se retrou-
vant alors ballant et inutilisable. Il hurle de
façon encore plus sauvage, « Fuyez, c'est la
fin de la forge naine. » Il court alors jusqu'à
un grand pilier de soutènement et se met à
tirer dessus de toutes ses forces. « Fuyez, »
rugit-il, « ou vous êtes condamnés ! ». Des
pierres et de la terre commencent à tomber
du plafond.
Les membres du groupe peuvent fuir ou tenter
de rester et combattre. Les osquips ne les pour-
suivront pas sur le pont de terre. Chaque PJ qui
l'emprunte doit de nouveau effectuer un jet
sous sa dextérité. S'il le rate deux fois, ils chu-
te dans le gouffre. Retirez 3 au résultat du dé si
les PJ sont encordés entre eux. Aussitôt qu'ils
se retrouvent tous de l'autre côté du pont,
Thisvynn parvient à faire tomber le pilier de
soutènement.
La Fin des Osquips
« Je vous ai eu les orques », Thisvynn glous-
se d’une joie démente. « Ce soir je festoierai
au Walhalla tandis que vous ramperez chez
la Reine des Enfers ! » Le plafond tremble.
Les osquips se déversent de la paroi et ren-
versent le nain au sol. Le plafond s’effon-
dre à ce moment-là, emportant le pont avec
lui et scellant cette caverne.
Le groupe peut vouloir rester, mais il n’y a
rien de plus à trouver dans cet endroit.
CAVERNE 4
Le tunnel allant au sud – sud-est a lui aussi
des poutres et étais en mauvais état. Chaque
fois que vous marquez l’arrêt, l’écho de vos
pas résonne pendant encore quelques instants.
L’écho est dû à la conception particulière de ce
tunnel qui est un labyrinthe truffé de passages.
Même le son de la plus petite pierre tombant
du plafond se répercute et crée un effet sonore
sinistre. Il n’y a aucun trésor dans ce tunnel.
CAVERNE 5
Le tunnel file au nord-est pendant environ
1000 m lorsque dans sa paroi se découpe un
autre tunnel qui se dirige plein sud. Ce tun-
nel court sur 150 m et se termine par un mur
de terre.
Cette partie du tunnel s’est écroulée. Au-delà
se trouvait autrefois une caverne mais elle s’est
effondrée il y a longtemps de cela. Quelques
étais brisés jaillissent hors de la terre. Si le
groupe les regarde de plus près, il trouvera
dessus une inscription en nain ancien qui dit
« Danger – Étais défectueux – Ne pas entrer. »
CAVERNE 6
Le tunnel principal continue vers le nord-est
pendant 600 m puis ensuite plein est pen-
dant encore 600 m. Arrivé là, un tunnel laté-
ral part vers le sud-est pendant 450 m puis
débouche sur une caverne.
Le sol de la caverne est recouvert d’une eau
boueuse.
La caverne, longue de 450 m et large de 600 m,
est remplie par une étendue d’eau profonde de
12 m (#6 sur la Carte de Zone 5). Une corni-
che se trouve sur la paroi en face, mais aucune
sortie n’est visible. Quiconque s’essaye à na-
ger dans l’eau ou à la traverser par quelque
moyen qu’il soit attire l’attention de deux
anguilles géantes (CA 6 ; DE 27 m ; DV 5 ; pv
25 chacune ; AT 1 ; Dg 3-18 [morsure] ;
AS/DS Sans). Ces anguilles blanches et aveu-
gles sont attirées par les vibrations que des
choses perturbant leur bassin produisent. Si
elles sont tuées puis ensuite éventrées, leurs
estomacs dévoileront leurs trésors : un anneau
de résistance au feu et 200 po dans la premiè-
re, et un bâtonnet de boule de feu avec encore
une charge dans la seconde.
CAVERNE 7
La brise continue de souffler de façon régu-
lière, peut-être un peu plus fort qu’aupara-
vant. Environ 600 m après avoir dépassé le
précédent tunnel latéral, un autre tunnel, se
dirigeant cette fois-ci vers le nord, s’ouvre
dans la paroi. Ce tunnel file sur 450 m puis
s’achève brusquement sur une paroi de terre
et de pierres éboulées.
Cette caverne effondrée était autrefois identi-
que à la caverne #1, mais le temps a fait son
œuvre. Les étais se sont effondrés, laissant des
tonnes de terre et de gravats se déverser dans
la caverne. Des madriers pourris dépassent de
la pile de débris et de pierres.
CAVERNE 8
Le tunnel continue en direction de l’est pen-
dant 600 m puis tourne vers le sud-est. À
cet endroit, un second tunnel part en direc-
tion du sud-ouest et se termine 360 m plus
loin dans une caverne. De ce tunnel pro-
vient l’écho de bruits de pas.
Un résultat de 1 sur 1d6 révèlera la présence
d’empreintes de pas orques dans la poussière.
Le tunnel conduit en fait à la cachette et salle
au trésor des orques responsables des incur-
sions à l’ouest des Monts des Dents-du-Dra-
gons. L’écho de bruits de pas est celui produit
par les pas de la sentinelle orque qui était de
garde à l’entrée du tunnel menant à la caverne
8. Il a entendu le groupe approcher et a alors
filé vers la caverne pour alerter les autres guer-
riers orques.
La Caverne des Orques
Le tunnel part au sud-ouest et s’ouvre sur
une caverne de 450 m de long sur 225 m de
large et 6 m de haut. 21 silhouettes huma-
noïdes se tiennent en travers de l’ouverture.
Le personnage qui est devant porte une ar-
mure de cuir et tient une lance de fantassin.
Derrière lui se tiennent trois autres vêtus
chacun d’une cotte de maille, puis encore
derrière eux se trouve un groupe de 17. Ces
humanoïdes de taille humaine et au faciès
porcin conversent entre eux avec force gro-
gnements et autres sons indistincts.

Le groupe se retrouve face aux orques. En
première ligne se trouve le garde qui a entendu
le groupe arriver. Derrière lui se tiennent le
chef et ses deux lieutenants, suivis de 17 guer-
riers armés d’épées (12), de lances de fantassin
(3) et de haches (2).
Le chef et ses deux lieutenants (CA 6 ; DE 27
m ; DV 1 ; pv 8 chacun ; AT 1 ; Dg 1-8 ou se-
lon arme [épée] ; AS/DS Sans) tiennent cha-
cun une épée et un bouclier. Le garde et les au-
tres guerriers (CA 6 ; DE 27 m ; DV 1 ; pv 6
chacun ; AT 1 ; Dg 1-8 ou selon arme [épée ou
lance de fantassin ou hache] ; AS/DS Sans)
tiennent une lance de fantassin, une épée ou
une hache.
Ces orques appartiennent à la tribu de la Main
Sanglante et ont cet emblème peint sur leur
bouclier. Ils suivent leur chef et combattront
jusqu’à ce qu’ils soient tous tués. Un nombre
égal d’orques assaille chaque membre du grou-
pe. Les orques frappent pour subjuguer dans le
but de les faire prisonnier et les asservir. Une
fois que c'est fait, les orques les désarment et
les emmènent au fond de leur caverne. Ils les
attachent alors fermement et les laissent sous
la surveillance de deux gardes.
Si le groupe remporte la victoire contre les or-
ques, il peut récupérer le trésor de ces derniers
qui se trouve au fond de la caverne. Le trésor
est listé dans le paragraphe suivant. Rendez-
vous ensuite directement à la section B p.13, À
l’Est des Monts des Dents-du-Dragon, pour con-
tinuer l’aventure.
Capturés
Au fond de la grande caverne des orques, à
15 m de vous, se trouvent cinq coffres en
bois. Un garde se tient à côté. Il s’appuie sur
sa lance et vous regarde méchamment.
« Z’êtes pas si malin que vous le pensiez,
hein ? Z’avez essayé de vous faufiler vers
nous, mais ça a pas marché, hein ? Z’avez
l’air assez en forme – J’crois qu’vous pour-
rez bosser un bon moment avant de dev’nir
inutile. Savez s’qui s’passe quand vous
dev’nez fatigué et inutile ? » Il grimace et
passe un pouce noueux en travers de sa
gorge tout en faisant le son d’une lame cou-
pant quelque chose.
Les coffres renferment le trésor des orques.
Trois contiennent respectivement 250 po, 500
pa et 2500 pc. Un quatrième contient 50 gem-
mes non taillées (10-100 po chacun) et le cin-
quième les objets magiques suivants :
1 potion de contrôle des géants
1 potion de contrôle des plantes
1 potion de rapidité
1 parchemin de protection contre les morts-
vivants
1 parchemin de protection contre les tigres-
garous

Mis au Travail
Les orques ne vous donnent pas à manger ce
soir-là. Le jour suivant, le petit déjeuner est
constitué d’une tranche de pain rassis et d’une
tasse d’eau. Un groupe de 6 orques entre dans
la caverne. « Aujourd’hui z’allez couper du
bois et ramasser des branchages pour le feu, »
grommelle l’un d’eux. « En avant. »
Les membres du groupe portent encore leurs
armures. Toutes leurs armes, à l’exception de
celles qui auraient été bien dissimulées sur eux
(1-2 sur 1d6), ont par contre été confisquées
par les orques. Ils n’ont plus aucun trésor ni
objet magique (à moins que ces objets magi-
ques étaient portés par le personnage et que les
orques qui les ont désarmé n’y ont pas prêté
attention, 1 sur 1d6.)
11. LA SORTIE ORIENTALE
DU TUNNEL DES DENTS-
DU-DRAGON (Carte de la Grande
Forêt Séculaire, Zone 6)
La sortie orientale se trouve 1650 m plus
loin. Les gardes orques se sont scindés en
deux groupes, trois orques marchent devant
vous et les trois autres derrière vous. Une
fois à l’extérieur, l’un d’eux dit, « Un de
vous va couper du bois », et il tend alors
une vieille hache. « Les autres, ramasser des
broussailles et des branchages tombés par
terre. »

Un autre orque prévient, « Si un de vous
essaye de s’échapper, autres seront ramener
caverne et torturés à mort. » L’orque res-
ponsable du groupe semble apprécier l’idée.
Il est armé d’une lance de fantassin et d’une
épée large. Les autres orques ne sont armés
que d’épées larges.
Deux orques surveillent le groupe pendant que
les autres se reposent en mangeant un morceau
ou buvant du vin. L’un des deux gardes sur-
veille celui qui coupe du bois tandis que
l’autre a un œil sur ceux qui ramassent les
branchages. Entre ces deux groupes, éloignés
l’un de l’autre d’environ 45 m, sont assis les
quatre orques restants. Les deux gardes sont
plus intéressés à suivre ce que font leurs amis
plutôt que le groupe de prisonniers.
Deux orques iront prêter main forte à chacun
des gardes si le groupe passe à l’attaque. Si les
PJ parviennent à triompher des orques en se
servant de la hache ainsi que de grandes bran-
ches qu'ils utiliseront comme des massues, ils
peuvent retourner à la caverne et la piller. S’ils
choisissent de le faire, ils devront se faufiler
auprès du (des) garde(s) placé(s) à l’entrée du
tunnel de la caverne des orques. S’ils ne par-
viennent pas à vaincre leurs gardes orques, ils
peuvent s’échapper dans la forêt. Ils pourront
alors revenir un peu plus tard pour surprendre
les orques blessés et en finir avec eux.
RETOUR À LA CAVERNE DES ORQUES
Depuis le tunnel devant vous proviennent
des sons de pas traînants. Un orque monte
la garde en regardant vers l’ouest.
Durant la journée, il y a 1-6 gardes qui se
tiennent à l’entrée du tunnel menant à la
caverne des orques. Ils portent toujours une
armure de cuir et sont armés d’une lance de
fantassin. Ils s’attendent à avoir des problèmes
en provenance de l’ouest, aussi les PJ ont une
chance (1-2 sur 1d6) de se faufiler sans se faire
remarquer.
Bien que le combat puisse s’avérer bruyant, les
gardes orques n’ont personne dans les environs
pour leur venir en aide. Une fois qu’ils sont
éliminés, le groupe à tout le loisir de piller la
caverne. Si le groupe combat et qu’il ne reste
qu’un orque, celui-ci essaie de se sauver pour
chercher de l’aide. Si le groupe le poursuit, il
parvient à le rattraper avant qu’il n’ait eu le
temps de rejoindre qui que ce soit. S’il ne le
poursuit pas, l’orque réussira alors à atteindre
la sortie occidentale du tunnel et racontera au
groupe sorti piller les environs ce qu’il s’est
passé.
Les orques qui étaient en train de commettre
des pillages à l’ouest des Monts des Dents-du-
Dragon chercheront à se venger et se mettront
en embuscade à la sortie occidentale du tunnel,
attendant que le groupe repasse par là.

1. LE BOSQUET DE LA DRYADE
(Carte de la Grande Forêt Séculaire, Zone 7)
Le terrain ici est à peu près le même que sur
le versant occidental des Monts des Dents-
du-Dragon. Une pente douce descend vers
les bois et, au loin, une rivière traverse la
forêt. Sur la rive orientale de la rivière, une
tour perce l'étendue verdoyante de la forêt.
Le sentier mène au bas de la pente vers le
sud-est, en direction de la rivière et de la tour.
Alors que le groupe suit le sentier qui mène à
la rivière lui parvient de plus en plus distinc-
tement le son de personnes en train de couper
du bois. Les coups de haches et le crissement
des scies sur le bois sont entrecoupés de rires
puissants et scabreux ainsi que de sons de voix
rauques et grossières.
Si le groupe écoute attentivement, il se rendra
compte que ces personnes parlent Orque.
LES ORQUES
Le sentier conduit à un petit tertre couvert
d'arbres. Au centre de ce bosquet se dresse
un arbre plus grand et plus ancien dont les
branches semblent se déployer de façon
protectrice au-dessus des buissons et autres
arbres de ce lieu. Un groupe de quatre sil-
houettes est visible dans ce bosquet. Deux
sont assis et boivent à même une outre de
vin tandis que deux autres découpent à la
hache le puissant chêne. Après un moment,
les deux avec les haches prennent un peu de
repos pendant que ceux qui étaient assis
continuent le travail avec une scie. Ces qua-
tre là mettent du cœur à l'ouvrage. Ils ne se
rendent même pas compte que vous les
observez.
Les quatre orques (CA 6 ; DE 27 m ; DV 1 ; pv
6 chacun ; AT 1 ; Dg 1-6 [épée courte] ; AS/DS
Sans) sont vêtus de cuir. Ils ne sont en fait pas là
pour couper du bois mais plutôt pour piller la
demeure d'une dryade. Elle vit dans le vieux
chêne qu'ils sont en train d'essayer d'abattre. La
dryade (CA 9 ; DE 36 m ; DV 2 ; pv 11 ; AT 1 ;
Dg 1-4 [dague] ; AS Charme ; DS Porte
Dimensionnelle et Charme) refuse de voir sa
demeure ou bien le bosquet d'arbres abîmés de
quelque façon que ce soit.
Le groupe bénéficiera de l'effet de surprise s'il
attaque les orques. Mis à part les deux haches,
les orques ne sont armés que d'une épée chacun.
Si les PJ essayent d'esquiver la confrontation
avec les orques, Perciss, une jolie damoiselle,
les accostera.
LA DRYADE
Une jeune fille blonde, âgée d'environ seize
ans et vêtue d'une robe de couleur pastel
verte et jaune, apparaît soudain. Sa tête est
ceinte d'une couronne de lauriers et ses
grands yeux bruns sont au bord des larmes.
« M'aiderez-vous ? Ces ignobles créatures
essayent de détruire mon arbre. S'il vous
plait, arrêtez-les. »
Si sa première supplique ne donne rien, elle
essaiera de nouveau, cette fois avec l'aide de
son sort de charme-personnes qu'elle lancera
sur le membre du groupe qui lui semblera le
plus susceptible d'y succomber.
COMBAT CONTRE LES ORQUES
Les orques lèvent les yeux vers vous et
tirent leurs épées. L’un d’eux, moins grand
que les autres mais duquel se dégage un
petit air d’autorité, grommelle quelque cho-
se et tous avancent, prêts à combattre.
Le plus petit des orques est leur chef, mais
hormis ça il n’a rien de plus que les autres.
Les orques se battent jusqu’à la mort, que ce
soit la leur ou celle des aventuriers.
Si les orques sont tués, les PJ trouveront sur
chacun d’eux 10 po et 20 pa ; ils se rendront
également compte que la plupart de leurs
armes n’ont rien d’extraordinaire. Mais s’ils
examinent avec soin l’épée qu’utilisait le
petit orque, ils verront que des runes à peine
visibles courent sur sa lame. Si un elfe ou
un nain regarde la lame, il la reconnaitra
comme étant une lame qui a été forgée par
des nains pour des elfes. Dans les mains
d’un orque elle ne dégageait rien, mais il
s’agit en fait d’une épée courte +1.
UN CADEAU DE PERCISS
Perciss, la dryade, vous est reconnaissante
d’avoir sauvé sa demeure. « Attendez un
moment s’il vous plait, » demande-t-elle.
« J’ai un présent pour vous. » Elle disparait à
l’intérieur de son arbre puis revient une
minute plus tard. Elle tient une petite bou-
teille de verre bleu contenant un liquide.
« Ceci vous aidera à voler, » explique-t-elle.
« N’hésitez pas à passer la nuit dans mon
chêne. Rien de mal ne peut vous arriver à
l’intérieur. Ni les orques et ni les loups
géants ne peuvent entrer. »

Le liquide est une potion de lévitation. Il reste
une dose dans la bouteille. Si les membres du
groupe expliquent à Perciss le but de leur
voyage, celle-ci leur dit qu’ils sont sur la bon-
ne route qui mène au Rameau Doré. Elle les
avertit de se montrer prudents s’ils ne veulent
pas succomber aux terribles dangers qui rôdent
à l’est de la Rivière Impétueuse. Elle leur dit
aussi qu’il serait sage de chercher à traverser
les montagnes plus au sud lors de leur voyage
de retour, car les orques ont des amis qui
pourraient bien vouloir les intercepter s’ils
repassaient par le même chemin.
Si le groupe préfère continuer, elle les prévient
que de grands loups (loups géants) auraient été
aperçus dernièrement dans ces bois. Elle ajou-
te aussi que le temple des Druides se trouve à
plusieurs jours de voyage vers l’est.
2. LA RIVIÈRE IMPÉTUEUSE
(Carte de la Grande Forêt Séculaire, Zone 8)
Le sentier descend la colline puis se termine
abruptement sur la berge de la rivière.
Celle-ci coule avec force vers le sud, se
frayant son chemin entre rochers et passa-
ges peu profonds. À certains endroits, la
rivière semble peu profonde et pouvoir être
traversée à gué ; à d’autres par contre, le
fond n’est même pas visible. Il y a un pont
de corde d’apparence solide qui traverse la
rivière.
Le pont de corde a la forme d’un « V » avec
une corde sur laquelle les PJ peuvent marcher
et deux autres (une de chaque côté) auxquelles
ils peuvent se tenir avec leurs mains.
La Rivière Impétueuse ne peut pas être guéée
ici, mais les personnages pourraient penser le
contraire. Si quelqu’un tombait dedans, il
pourrait essayer de nager, mais il y a plein
d’endroits où il n’a pas pied. Le pont de corde
est le seul moyen de traverser ici. À 15-17
kilomètres plus au sud il y a un gué que le
groupe pourrait utiliser pour traverser, mais
c’est le seul et il n’y en a aucun autre dans
toute la zone.
EMPREINTES DE WORGS
Quelque chose a foulé la zone poussiéreuse
autour du pont. Un examen plus poussé ré-
vèle que ce sont des empreintes similaires à
celles laissées par des chiens, mais beau-
coup plus grandes.
Les seules créatures capables de traverser la ri-
vière sans danger sont les gigantesques worgs
(loups géants) dont a parlé la dryade. Un exa-
men minutieux de la berge de ce côté de la
rivière permettra de repérer les empreintes des
loups géants.
Lorsque les membres du groupe traversent le
pont, ils ne peuvent le faire que deux à la fois,
c’est-à-dire qu’une personne ne peut s’engager
sur le pont que lorsque celle qui la précède a
atteint le milieu, et ainsi de suite jusqu’à ce
que tous les membres aient traversé. Chacun
d’eux doit également effectuer un jet sous la
dextérité lorsqu’il essaye de traverser le pont.
S’il rate son jet, il doit alors en réussir un autre
ou bien tomber dans les eaux de la Rivière Im-
pétueuse.

Ceux qui chutent dans l’eau ne se noient pas.

Par contre la rivière leur prend un objet au
hasard. Lancez 1d4 pour savoir ce qui est per-
du.

1. Une épée ou l’arme principale du person-

nage.
2. Une dague ou une arme secondaire.
3. Un objet magique, ou bien 200 po si le per-
sonnage n’en a pas.
4. La moitié du trésor du personnage, ce qui
inclut les bijoux et les gemmes mais pas les
objets magiques, disparait au loin.

Le courant rejette le personnage contre les ro-

chers près de la rive droite de la rivière. Il doit
de nouveau réussir un jet sous la dextérité ou
subir 1-2 points de dégâts pour avoir été mal-
mené sur les rochers.

Tout membre du groupe qui tombe dans l’eau

échappera aux dégâts infligés par les rochers si
un autre membre lui lance une corde.