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La cuisson des aliments :

source de vos maladies chroniques ?


La cuisson des aliments :
source de vos maladies chroniques ?

Il existe un lien entre l’alimentation moderne et les maladies dites chroniques.


Pour comprendre ce phénomène, il faut considérer l’évolution de l’alimentation
depuis nos ancêtres préhistoriques jusqu’à nos jours.

Notions d’histoire

Pendant 190 000 ans, il n’y a eu aucune évolution alimentaire. Nos ancêtres
consommaient des plantes, des racines, de la viande et du poisson. Ce n’est
qu’au début du Néolithique que l’on observe une énorme évolution de
l’alimentation avec l’apparition des céréales et des produits laitiers.

Pendant 190 000 ans, nos ancêtres sont des chasseurs-cueilleurs ; tout ce qu’ils
consomment est frais, bio et de saison. Les bébés sont nourris au lait maternel
et l’espérance de vie est de 55 ans.

Par contre, après le Néolithique, l’espérance de vie chute de dix ans et la taille
humaine baisse de 15 centimètres. L’introduction de ces deux aliments
(céréales et produits laitiers) n’a donc pas été bénéfique pour l’homme.

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Les évolutions modernes de notre alimentation

1. L’énorme consommation de sel.


Actuellement, elle est dix fois plus élevée qu’à l’époque préhistorique.

Principales sources de sel dans l’alimentation :


• Plats préparés industriellement
• Pain et produits de panification
• Charcuterie
• Fromages
• Pâtisseries, viennoiseries
• Eau

2. L’augmentation de la consommation de sucre


Au cours des 300 dernières années, la consommation de sucre par an et
par personne est passée de moins de 2,3 kg à 46kg.

3. La surconsommation de produits laitiers

4. L’augmentation de la consommation de blé

Conséquences de ces évolutions alimentaires

Les changements alimentaires intervenus à l’époque du Néolithique ont été


extrêmement rapides, à l’échelle de l’évolution de la construction humaine. Mais
l’adaptation génétique à ces nouveaux aliments n’a pas eu le temps de se faire
et notre système digestif est confronté à l’innovation de l’industrie agro-

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alimentaire. La conséquence se traduit par un dysfonctionnement de nos
enzymes, qui explique de nombreux problèmes de santé.

Le rôle capital de l’intestin grêle

L’intestin grêle est un long conduit, mais les aliments que vous ingérez ne vont
pas réellement en vous : ils vont dans votre système digestif. C’est l’intestin
grêle qui décide de l’absorber et d’envoyer son contenu dans votre sang. S’il
n’absorbe pas l’aliment, ce dernier continue son chemin dans le système digestif
et sera évacué par les selles.
En somme, l’intestin grêle joue un véritable rôle de barrière. C’est à son niveau
que se déclenche une problématique chère aux naturopathes : le syndrome de
l’intestin poreux (Leaky Gut Syndrom).

Le syndrome de l’intestin poreux

Les cellules intestinales sont collées les unes aux autres par des jonctions
serrées. En cas de syndrome de l’intestin poreux, un passage se crée entre deux
cellules, ouvrant la voie aux déchets alimentaires et aux bactéries. C’est cette
perméabilité anormale de l’intestin grêle que l’on appelle syndrome de l’intestin
poreux.

Causes du syndrome de l’intestin poreux :

• L’âge
• Le stress
• Les infections intestinales

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• Certains médicaments, en particulier les corticoïdes, les anti-
inflammatoires non stéroïdiens, les antibiotiques, la chimiothérapie, la
radiothérapie, la pilule contraceptive et les statines
• Certains aliments : les farines de blé bio ou non (blé, épeautre, orge,
avoine, seigle, kamut, maïs), les produits laitiers et les substances
chimique de synthèse.
• Les métaux lourds

Conséquences de l’intestin poreux

Le Docteur Seignalet envisage trois grands types de maladies en conséquence


de l’intestin poreux.

• Maladies auto-immunes

L’intestin poreux favorise le passage dans le sang de macromolécules d’origines


alimentaire et bactérienne. À terme le système immunitaire est tellement sollicité
que l’on déclenche une maladie auto-immune.

• Maladies d’encrassage

L’intestin poreux favorise le passage dans le sang de polluants cellulaires qui


déclenchent différentes perturbations en fonction de l’endroit où ils se nichent.
Si c’est dans le milieu extracellulaire, on a un brouillage de la communication
entre les cellules. Au niveau de la membrane cellulaire, on a des échanges
perturbés, et au niveau du milieu intracellulaire, un blocage de mitochondries,
des enzymes et des liaisons ADN. Tous ces facteurs entrainent une souffrance

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et un dysfonctionnement cellulaire responsable soit de maladies non malignes
dites d’encrassage, soit de cancers.

• Maladies d’élimination
L’intestin poreux favorise le passage dans le sang de molécules alimentaires et
bactériennes. L’organisme alerte son système immunitaire et active ses
« nettoyeurs » (polynucléaires et macrophages) pour essayer d’éliminer. Si
l’élimination se fait par la peau, elle entraine des pathologies de type acné,
eczéma, psoriasis ou urticaire. Par les voies respiratoires, elle engendre de
l’asthme, des infections ORL récidivantes, des polypes ou des bronchites
chroniques. Par les voies digestives, on trouve des gastrites, des reflux gastro-
œsophagiens, des colites ou des maladies de Crohn.

Les régimes à suivre

Si vous souffrez d’un de ces trois types de maladies et que vous voulez guérir
votre intestin poreux, il vous faudra repasser au régime ancestral.

Aliments interdits :

• Tous les laits animaux


• Tous les dérivés laitiers (yaourts, fromages…)
• Les céréales mutées (blé, maïs, seigle, orge, avoine, épeautre, froment,
kamut)
• Les huiles cuites
• Les confitures et les conserves autres que de légumes
• Les aliments crus ou cuits à une température supérieure à 110°

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Aliments autorisés :

• Tous les produits de la mer


• Les viandes, blanches de préférence
• Les légumineuses
• Le soja
• Les tubercules
• Céréales de types riz, boulgour, sarrasin, fécules de pommes de terre ou
de maïs
• Les légumes et crudités
• Les fruits frais et séchés
• Les laits végétaux

La cuisson des aliments

Il faut éviter la réaction de Maillard qui est initiée par la réaction d’un sucre sur
un acide aminé et accélérée par toutes les cuissons à haute température (four,
poêle, barbecue ou friture).

Les températures de cuisson :

• Grillades et fritures : 300° à 700°


• Four : 180°-240° à 300°
• Poêle : 200° à 220°
• Cocotte-minute : 140°
• Eau bouillante : 100°
• Micro-ondes : 75° à 100°

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Bonnes cuissons :

• Cuisson à la vapeur
• Cuisson à l’étouffée et à l’étuvée
• Cuisson en papillote
• Cuisson bouillie

Mauvaises cuissons :

• Fumage et grillade au barbecue


• Cuisson sèche (poêle ou four traditionnel)
• Four à micro-ondes

Pour conclure

Grâce à cette explication du syndrome de l’intestin poreux, qui laisse passer des
toxines dans le sang, on comprend ce lien entre l’alimentation moderne et les
maladies chroniques, d’où l’importance de la phrase d’Hippocrate il y a bien
longtemps : « Que ton aliment soit ton premier médicament ».

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