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Cour de Fertilisation - INPRAT - 2017 - Modifié
Cour de Fertilisation - INPRAT - 2017 - Modifié
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et de la Recherche Scientifique
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INPRAT-Miadzin Adzopé
Enseignant
Dr N‟GUESSAN Kouamé Antoine
Agro-pédologue
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Chapitre 1. Nutrition des plantes
Le sol a une fonction alimentaire pour la plante dans la nutrition minérale. Depuis longtemps
l‟on a pensé que les plantes puisent leur aliment dans le sol sous forme organique. C‟est Von
Leibig qui en 1823 a démontré que la plante n‟utilisait pas le fumier tel quel mais qu‟elle
absorbait des sels minéraux résultant de la décomposition du fumier après passage dans le sol.
Le principe de la nutrition minérale de la plante était ainsi établit sans que cela diminue pour
autant le rôle fondamental de la matière organique dans le sol.
Depuis cette époque, on a pu mettre en évidence que la plante pouvait absorber en très petite
quantité certaines molécules complexes appelées facteurs de croissance. Mais il n‟y a pas
d‟opposition fondamentale entre la forme minérale et la forme organique qui du reste
correspond à deux phases successives utiles pour la plante.
D‟ailleurs dans le sol, les éléments minéraux existent sous différentes formes : organiques et
minérales qui elle-même se subdivise en forme assimilable immédiatement disponible pour
la plante, en réserve organique non disponible actuellement mais qui vont le redevenir par la
suite progressivement par minéralisation.
Dans le sol, les racines des végétaux et plus exactement les poils absorbants très fins portés
par les radicelles puisent l‟eau et certains éléments partiellement dissouts dans la solution du
sol. L‟eau est à la fois un aliment car source d‟hydrogène et d‟oxygène et un véhicule pour les
éléments minéraux qui ne sont absorbables par les racines à condition d‟être préalablement
dissouts dans la solution du sol.
Pour absorber les éléments minéraux dissouts dans la solution du sol, la plante doit absorber
beaucoup plus d‟eau qu‟elle en conserve dans les tissus. La transpiration lui permet de rejeter
dans l‟atmosphère l‟excès d‟eau. Elle utilise pour cela une grande partie de l‟énergie solaire
reçue par les feuilles. La solution du sol contient non seulement de petites quantités
d‟éléments dissouts mais aussi du gaz carbonique et d‟autres éléments acides provenant de la
décomposition de déchets organiques.
Les racines des végétaux elles même sécrètent des substances acides capables d‟attaquer
certains sels difficilement solubles et le rende plus assimilable. Il convient de signaler que les
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racines n‟ont pas le monopole de l‟absorption des éléments minéraux. En effet, les feuilles et
les autres organes aériens peuvent aussi absorber ces éléments à travers leurs tissus
superficiels d‟où la pratique de pulvérisation de solution nutritive sur le feuillage.
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1.4. Fonctions des éléments nutritifs
A l‟exception du carbone (C), qui sera examiné sous la rubrique “Photosynthèse”, les
éléments nutritifs sont tous prélevés par la plante dans la solution du sol.
On les répartit en deux catégories (classification quantitative) :
o Les macro-éléments, répartis en « éléments majeurs » et « éléments secondaires » et
o Les oligo-éléments ou les éléments traces.
Les Macro-éléments sont nécessaires en grandes quantités et des applications importantes
peuvent être indispensables si le sol est carencé en un ou plusieurs de ces éléments. Les sols
peuvent être pauvres en éléments nutritifs, soit naturellement, soit à cause des prélèvements
effectués par les cultures pendant plusieurs années ou encore du fait que l‟on cultive des
variétés à haut rendement (HYV) qui sont plus exigeantes en éléments nutritifs que les
variétés locales.
Contrairement aux macro-éléments, des quantités infimes de micro-éléments ou oligo-
éléments suffisent à une croissance correcte des plantes et ceux-ci doivent être apportés en
très petites quantités lorsque le sol n‟est pas en mesure de les fournir. Parmi les macro-
éléments, dont la plante a besoin en grandes quantités pour sa croissance, les principaux
éléments sont l‟azote, le phosphore et le potassium.
l’azote organique qui provient des débris de récolte, des fumures organiques (résidus
végétaux et animaux de toutes sortes), est insoluble dans l‟eau et non assimilable par
les plantes ;
l’azote ammoniacal (NH4+) qui résulte de la transformation de l‟azote organique sous
des influences microbiennes, est soluble dans l‟eau mais reste peu assimilable par les
plantes ;
l’azote nitrique (NO3-) qui provient de la transformation de l‟azote ammoniacal, est
extrêmement soluble et très assimilable par les plantes. Du fait de sa solubilité, l‟azote
nitrique est très facilement lessivable par la pluie.
L‟azote est prélevé dans le sol sous forme soit nitrique (NO3-) soit ammoniacale (NH4+). Il se
combine aux composés du métabolisme des hydrates de carbone de la plante pour donner des
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acides aminés et des protéines. Etant le constituant essentiel de protéines, il intervient dans
les principaux processus de développement de la plante et de détermination du rendement.
C’est un facteur de rendement et de croissance. Un bon apport d‟azote à la plante est aussi
important pour l‟absorption d‟autres éléments nutritifs.
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celle du carotène. Il entre dans la composition de composés organiques essentiels comme la
phytine et la pectine. Le magnésium (Mg) intervient aussi dans les réactions enzymatiques
relatives au transport de l‟énergie dans la plante. Il favorise l'absorption du phosphore et son
transport dans les graines où il favorise la synthèse des lipides.
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situe à des niveaux très faibles. Leur disponibilité pour les plantes (biodisponibilité) dépend
principalement de la réaction du sol. Une application abondante de bore peut avoir un effet
défavorable sur la culture suivante dans la rotation. Certaines cultures peuvent tirer avantage
d‟autres éléments nutritifs utiles tels que le sodium (Na) pour la betterave, et la silice (Si) pour
les céréales, qui renforce leurs tiges et, ainsi, leur résistance à la verse.
Le Cobalt (Co) joue un rôle important dans le processus de fixation de l‟azote par les
légumineuses. Par ailleurs, certains oligo-éléments peuvent être toxiques aux plantes, mais à
des concentrations plus ou moins élevées par rapport à la normale. Dans la plupart des cas,
cette toxicité se manifeste quand le pH est faible à très faible. Les toxicités aluminiques et
manganiques sont les plus courantes. Elles ont une relation directe avec les sols acides. Ainsi :
le bore (Bo) agit sur la croissance, sur la germination et la fertilité du pollen et sur la
migration des sucres ;
le fer (Fe) intervient dans la synthèse de la chlorophylle, et entre dans la composition
de plusieurs enzymes intervenant entre autre dans la respiration ;
le manganèse (Mn) en liaison avec le fer, intervient dans le processus de synthèse de
la chlorophylle et l‟activité de différentes enzymes ;
le cuivre (Cu) agit comme cofacteur d‟enzymes, notamment celles qui interviennent
dans la synthèse de lignine.
En matière d‟utilisation des engrais, trois lois sont généralement connues. Il s‟agit de :
« Le rendement d’une culture est déterminé par l’élément qui se trouve en plus faible quantité
dans les horizons du sol atteints par les racines relativement aux besoins de cette culture ».
Cette loi, dite (loi de LIEBIG) traduit la solidarité des éléments fertilisants entre eux. En effet,
elle peut s‟énoncer ainsi « 1’insuffisance d’un élément assimilable dans le sol réduit
l’efficacité des autres éléments, et par suite diminue le rendement des récoltes ».
Ainsi :
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a). Tous les facteurs de croissance peuvent se comporter en facteurs limitants
Chez les éléments fertilisants, c‟est souvent l‟azote qui constitue le premier facteur limitant,
celui dont l‟insuffisance exerce l‟action dépressive la plus marquée sur le rendement. Le plus
souvent, en sols tropicaux, les carences les plus graves sont celles en azote (N) (minéralisation
rapide des matières organiques) et en phosphore.
On parle d‟interaction, l‟action sur le rendement qu‟exercent ensemble deux ou plus de deux
facteurs de croissance. Cette action commune peut augmenter ou au contraire réduire le
rendement.
Les résidus de la récolte précédente constituent la première avance. Les avances d‟éléments
fertilisants sont nécessaires pour couvrir en temps voulu les besoins de la culture. Les avances
sont d‟autant plus nécessaires que l‟on utilise des engrais organiques et des engrais minéraux
insolubles : l‟activité biologique du sol doit avoir le temps de les transformer, les rendant
progressivement assimilables. Les restitutions organiques par les résidus de récolte de la
culture précédente sont en effet la première et la meilleure avance.
Cette loi montre que l‟augmentation des doses d‟engrais a une limite. « Quand on apporte au
sol des doses croissantes d’un élément fertilisant, les augmentations de rendement obtenues
sont de plus en plus faibles au fur et à mesure que les quantités apportées s’élèvent ».
Cette loi, dite loi de MITSCHERLICH est le corollaire de la loi du minimum. En effet,
l‟excès d‟un élément assimilable dans le sol réduit 1‟efficacité des autres éléments, et par
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suite diminue le rendement des récoltes ». Aussi, chaque facteur ne peut produire son plein
effet qu‟en présence d‟une quantité suffisante de tous les autres.
Dans certains cas, la relation entre la carence en un élément et les symptômes occasionnés par
cette carence est moins directe. Exemple : le Fer (Fe). Cet oligoélément ne fait pas partie de la
molécule de chlorophylle mais est nécessaire à la biosynthèse de l‟un des précurseurs de la
chlorophylle. Aussi, sa carence provoque-t-elle la chlorose.
Par ailleurs, les symptômes d‟une carence en un élément dépendent non seulement du rôle
nutritif de cet élément dans la plante, mais aussi de sa mobilité dans celle-ci. Exemple : le
magnésium (Mg) est un élément mobile dans la plante. Sa carence déclenche le jaunissement
des anciens organes. A l‟inverse, le fer dont la mobilité est plutôt faible, reste localisé dans les
anciens organes. Un manque d‟approvisionnement en cet élément provoque la chlorose des
jeunes organes.
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Remarque
L‟observation visuelle ne suffit pas toujours pour déterminer un symptôme de carence car
certains symptômes peuvent être confondus avec d‟autres causes telles que :
1.6.1. Azote
De tous les éléments minéraux, l'azote est celui dont la carence restreint le plus la croissance
des végétaux et le rendement des cultures. Les plantes montreront un manque de vigueur,
auront une croissance lente et seront chetives. Les feuilles plus anciennes deviennent
jaunes (chlorotique) du manque de chlorophylle. Les plantes déficientes seront vert clair
uniforme pour jaunir sur les feuilles plus anciennes , ces feuilles peuvent mourir et tomber .
Les marges des feuilles ne seront pas courbées vers le haut . La chlorose va finalement
s’étendre dans toute la plante . Les tiges, les pétioles et les surfaces inférieures des feuilles
peuvent tourner au pourpre. Cela explique l'importance de la nutrition azotée en nutrition
végétale.
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Correction
apport d‟azote sous forme solide au sol ou en fertilisation foliaire ou irrigation
fertilisante ;
drainage des sols trop humides (réduction de la nitrification) ;
Amélioration de la structure du sol ;
Apport supplémentaire d‟azote en cas d‟enfouissement des pailles (rapport C/N
inférieur à 20).
1.6.2. Phosphore
Les plantes carencées en Phosphore ont une croissance ralentie; le développement des racines
et la densité des populations sont réduits; la floraison et la maturation sont retardées. Une
carence en phosphore provoque une diminution de la production de protéines et de vitamines.
La conservation des légumes ainsi que la résistance au gel est moins bonne Les jeunes
plantes sont naines et fines, leurs feuilles vert sombre. Les rebords, nervures et tiges
prennent une teinte violacée qui peut se propager à tout le limbe. Les feuilles plus
anciennes des jeunes plantes sont les premières touchées.
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Correction
Fertilisation phosphatée adaptée au pH. Scories et phosphates naturels pour les sols
acides à neutres et superphosphate pour les sols neutres à alcalins ;
Amener le sol dans la zone des pH neutre à légèrement acide.
1.6.3. Potassium
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1.6.4. Magnésium
Chez les plantes carencées en magnésium, la production d'hydrates de carbone est réduite et
les amides, qui servent à la protéosynthèse, s'accumulent dans les feuilles. On met en
évidence de plus en plus fréquemment des carences magnésiennes, car des quantités non
négligeables de magnésium sont prélevées du sol et exportées par les végétaux. Les
Symptômes apparaissent sur les céréales et, entre les nervures des feuilles apparaissent
des jaunissements linéaires «en perles». Au niveau des dicotylédones: les feuilles se
décolorent en jaune entre les nervures à partir de la base, puis ces plages brunissent et se
nécrosent.
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1.6.5. Le calcium (Ca)
L‟une des fonctions premières du calcium est de créer des liens entre les parois des cellules. Il
maintient donc la structure entre les cellules en les cimentant les unes aux autres. Le manque
de calcium implique une perte de cohésion entre les cellules, qui se traduit par une brûlure de
l‟apex ou de la marge des jeunes feuilles. Avec l‟expansion foliaire, des malformations et du
gaufrage apparaissent sur les feuilles affectées. Sur les fruits, les dommages apparaissent à
leur apex. Ils se caractérisent par une lésion affaissée brune ou noire.
Correction
L'augmentation du pH du sol d'une unité nécessite un apport d'environ 1,5 t/ha de CaO en sols
sableux, 2,5 t/ha en sols limoneux et 4 t/ha en sols argileux. L'apport est à fractionner sur
plusieurs années, et l'épandage s'effectue bien avant l'installation de la culture sur un sol sec.
Sur une culture en place, l'apport foliaire constitue la seule possibilité pratique
d'approvisionnement adéquat en calcium. On peut ainsi apporter le nitrate de calcium ou le
chlorure de calcium par pulvérisation foliaire en s'assurant que la concentration des solutions
utilisées ne dépasse pas 2% pour éviter les dégâts sur feuilles. Cependant, la considération de
la qualité exclue la pulvérisation de la forme nitrate sur les fruits comme la pomme.
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Les effets de sa carence se manifestent d'abord sur les jeunes organes qui présentent une
chlorose liée à une diminution de la teneur en chlorophylle. Les symptômes de carence se
manifestent par une couleur vert-pâle ou jaunâtre des jeunes feuilles. Les nervures sont
souvent plus claires que le reste de la feuille et la plante est d'un vert clair. On observe aussi
un dessèchement comme pour une carence en azote. Les racines sont nombreuses, blanches et
ramifiées. Les plantes sont chétives, petites et à croissance retardée.
Correction
Dans les sols riches en matière organique et en argile, les fournitures du sol par la
minéralisation peuvent satisfaire les besoins des cultures en soufre. En sol filtrant et pauvre en
matière organique, le soufre risque de limiter la production, surtout si la fumure N-P-K est
apportée par des engrais ne contenant pas de soufre tels que l'ammonitrate, le superphosphate
triple et le chlorure de potasse. Les apports de soufre peuvent être faits en sol calcaire ou
acide, avec des engrais ou des amendements contenant du soufre, tels que le sulfate
d'ammoniaque, le sulfate de potasse et le superphosphate simple.
1.6.7. Le Fer
La déficience en fer peut être induite lorsque le pH du sol est élevé, dans des situations de
mauvaise aération, ou quand on a des niveaux élevés de zinc, de manganèse et de calcaire.
Les symptômes varient avec l'âge de la feuille, la sévérité de la déficience et parfois avec les
conditions du milieu. Les symptômes de carence en fer se caractérisent par la chlorose des
jeunes feuilles. En cas de carence aiguë les feuilles deviennent presque de couleur vert-clair.
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Sols carencés: Carence en fer sur tomate et maïs
Sols alcalins, riches en calcium, à faible teneur en matière organique, structure
défectueuse et économie de l‟eau perturbée.
La carence en fer est renforcée par des apports élevés de phosphore.
De même, un approvisionnement insuffisant en potassium renforce la carence en Fe.
Correction
Pulvérisation foliaire immédiate de sulfate, de nitrate ou de chélate de Fe ;
Apport direct au sol de chélates de fer ;
Action sur le pH du sol vers la neutralité ou une faible acidité ;
Amélioration de la teneur du sol en matière organique.
1.6.8. Le Manganèse
Chez les monocotylédones, les symptômes de déficience se caractérisent souvent par la
présence de taches gris-verdâtres, les nervures principales bordées de vert, les feuilles parfois
repliées à la base. Au stade avancé, la chlorose se généralise à toute la feuille.
Chez les dicotylédones, les symptômes se manifestent par des ponctuations jaunes sur les
feuilles. Contrairement au fer, les nervures restent vertes et plutard, apparaissent des nécroses
qui perforent parfois la feuille.
Sur agrumes, les symptômes apparaissent d'abord sur les jeunes feuilles et peuvent par la
suite se manifester sur les feuilles plus âgées si la carence persiste. Le symptôme le plus
typique est la présence de marbrure vert-clair le long de la bordure des feuilles.
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Correction
La pulvérisation foliaire est le seul moyen efficace et économique pour une lutte curative.
L'enfouissement au sol est moins efficace, car le manganèse est souvent oxydé et rendu
insoluble. Pour guérir une culture de céréales carencées en manganèse, il est recommandé de
pulvériser 3 à 5 Kg de sulfate de manganèse en apport foliaire (MnSO4, H2O) par hectare. Le
sulfate de manganèse (MnSO4) est considéré le plus efficace.
La meilleure procédure de correction de la carence en manganèse par l'apport au sol, consiste
en un apport du manganèse incorporé avec un engrais acidifiant qui retarde l'oxydation du
manganèse.
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1.6.9. Le Zinc
Les symptômes apparaissent en général dans le cas d'un ensoleillement intense. Chlorose des
jeunes feuilles. Sur le maïs des raies claires relativement larges sur les feuilles. Le maïs, le
tabac et les cultures fruitières sont sensibles à cette carence. En arboriculture fruitière, on note
un feuillage clair et de petites feuilles disposées en rosettes.
Sol carencé
Sols à pH élevé, apports élevés de phosphore. La carence en zinc s'observe le plus souvent sur
les exploitations cultivant beaucoup de maïs et en arboriculture fruitière.
Correction
Applications foliaires de sels et de chélates de zinc ;
Abaissement du pH par emploi d'engrais acidifiant.
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1.6.10. Le bore (B)
La teneur moyenne des sols en bore varie de 1 à 2 ppm. Au dessous de 0,6 ppm, il y a risque
de carence. L'assimilation du bore diminue quand le pH augmente. Il y a une corrélation
négative entre le pH du sol et l'assimilation du bore, surtout pour des pH > 6,5.
La carence en bore se caractérise par une croissance ralentie; les organes les plus jeunes et
particulièrement les bourgeons terminaux sont endommagés (pourriture). Des fentes liégeuses
apparaissent sur les tiges et les racines.
Symptômes:
Chlorose et dépérissement de jeunes feuilles ;
Pourrissement du bourgeon terminal.
Sols carencés:
Sols très acides (pH inférieur à 5,5) ;
Sols alcalins (pH supérieur à 7,5) ;
Sols riches en humus et sols sableux.
Remèdes:
Correction du pH vers la neutralité ;
Apport de bore (borax et engrais contenant du bore) ;
Pulvérisation foliaire immédiate d„acide borique.
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Chapitre 2 : Gestion de la fertilité d’un Sol-fertilisation
Voilà autant de questions auxquelles il faut répondre avant de chercher les voies
d’amélioration de la fertilité du sol.
2.1.1. La fertilité : valeur foncière naturelle, ou valeur acquise par les techniques de
culture ?
L‟abondance d‟une récolte, critère de fertilité, résulte de facteurs de production parmi lesquels
il faut distinguer :
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2.1.1.2. Ceux que l’agriculteur peut modifier facilement et rapidement par les
techniques culturales : Facteurs techniques
Techniques de régulation de l‟humidité et d‟aération du sol (drainage, irrigation,
travail du sol,. . .)
Amendements (améliorations de la structure du sol, régulation du pH et maintien de
l‟activité biochimique),
Engrais (organiques et minéraux),
Sélection des variétés et d‟espèces mieux adaptées au milieu climat-sol,
Techniques de cultures (rotation, association, techniques de semis ou de plantation).
Tous ces moyens sont autant des facteurs techniques qui permettent l‟extension d‟une culture
et l‟augmentation de son rendement, dans des sols réputés peu fertiles, conférant ainsi à ces
sols une FERTILITE ACQUISE. Celle-ci corrige de plus en plus les différences de fertilité
foncière.
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D’où la définition de G. BARBIER :
« La fertilité d’un sol, sous son climat, se mesure à l’abondance des récoltes qu’il porte,
lorsqu’on lui applique les techniques agricoles qui lui conviennent le mieux ».
Le progrès se trouve précisément dans la recherche de ces « techniques agricoles qui lui
conviennent le mieux ». C‟est en cette recherche que consiste l‟effort de FERTILISATION,
terme trop souvent confondu avec I‟apport de substances fertilisantes, engrais et
amendements.
Fertiliser un sol en lui fournissant uniquement, sous forme d‟engrais minéraux, les 3 éléments
N, P, K en ignorant l‟indispensable rôle de la matière organique, la nécessité des apports
calciques, l‟impérative nécessité de l‟aération, de l‟élimination de l‟excès d‟eau et de la
prévention de la sécheresse n‟est plus à préconiser, car fertiliser un sol, c‟est tout cela à la
fois.
Mais malgré cela, la fertilisation est vue aujourd‟hui sous deux optiques très différentes.
1ere Option
Cela revient à baser la fertilisation sur une fourniture la plus précise possible, et dans
l’équilibre que l’on pense le meilleur, d’éléments nutritifs facilement assimilables par les
plantes ou solubilisables par la solution du sol.
Cette optique est la plus répandue aujourd‟hui. Mais, la principale difficulté réside dans la
maîtrise des doses. Celles-ci sont souvent exagérées et entraînent des pertes par lessivage
donnant lieu à des « consommations de luxe » déséquilibrant les aliments et les fourrages,
polluant les nappes, rendant les plantes plus sensibles au parasitisme et stimulant la croissance
des mauvaises herbes.
2eme Option
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Cette optique vise non plus à nourrir directement la plante, mais à favoriser le développement
naturel des cycles biologiques, c’est-à-dire les cycles du carbone, de l’azote, du phosphore et
de chacun des autres éléments, cycles réunis en un seul : le cycle des matières organiques.
Cela se fait en respectant toutes les étapes microbiennes, que l‟on évite de perturber, mais que
l‟on stimule au contraire par l‟obtention d‟un milieu favorable, et la fourniture d‟aliments
organiques et minéraux non directement assimilables par la plante.
Elle est appliquée entre autre par les agriculteurs pratiquant à des degrés divers les techniques
de fertilisation « organo-biologiques », communément appelées « culture biologique » ou
« agriculture agrobiologie ».
Les objectifs recherchés par tout effort de fertilisation, la fertilisation au sens large, dans
laquelle l‟engrais ne vient que compléter tous les autres efforts de mise en condition physique,
chimique et biologique du sol sont de deux ordres :
1) Rendre le sol plus meuble, plus perméable à l’eau et à l’air, plus profondément
accessible aux racines, et
2) Créer dans sa masse les conditions nécessaires à la prolifération microbienne et à la
nutrition des plantes.
Les amendements constituent, après le contrôle de l‟humidité du sol, la seconde étape de mise
en condition. Ce sont donc des substances incorporées au sol pour améliorer, en bloc, ses
propriétés physiques, chimiques et biologiques.
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2.2.1.1. Amendements calcaires
Ils sont destinés à apporter du calcium au sol ; selon l‟amendement considéré, le calcium est
libéré plus ou moins rapidement, mais le dosage s‟exprime toujours en terme de Cao. Ce qui
veut dire que le prix d‟un amendement calcaire se calcule à l‟unité de Ca0 qu‟il apporte.
L‟apport de calcium au sol favorise la floculation des colloïdes argilo-humiques. C‟est le
principal cation d‟échanges dans le sol dont il permet le bon fonctionnement du pouvoir
absorbant. En effet, le calcium est le cation qui cède sa place dans les sols en bon état de
culture. Il a une action favorable sur la fixation du phosphore. Il régule et maintient le pH à un
niveau satisfaisant (le pH des sols cultivés varie généralement entre 4,5 et 8,2 mais,
l‟optimum se situe entre 6,2 et 7,5) ; on devrait cependant éviter son excès dans le sol. Le
calcium favorise la vie microbienne et accélère ainsi la décomposition des matières
organiques.
On distingue :
Les matières organiques font partie des constituants du sol et jouent un grand rôle dans les
grandes fonctions de 1‟activité biologique (minéralisation-humification). Mais, les
substances organiques servent également d‟aliment pour la plante et d‟amendement pour le
sol.
Les matières organiques fraîches, les produits intermédiaires et l‟humus jouent de nombreux
rôles dont certains sont mal définis mais dont I‟influence sur les rendements a, depuis
longtemps, été démontrée. Les sources d’humus sont : les résidus de récoltes, fumier de
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ferme, engrais verts, compost, Lizier etc.
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a. Action sur les propriétés physiques du sol
L‟humus est le support de nombreux micro-organismes du sol et sert d‟aliment aux bactéries
hétérotrophes du sol. C‟est donc un élément fondamental de l‟activité microbienne dans le sol.
Il permet l‟accomplissement du cycle des principaux éléments : cycles de l‟azote, du
phosphore, du soufie, etc.
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Chapitre 3 : Connaissances des engrais et fertilisations des sols
Bien avant l‟ère des engrais chimiques, nos ancêtres agriculteurs avaient déjà recours à
diverses techniques et pratiques pour restaurer la fertilité des sols épuisés par les cultures. Les
deux principales pratiques traditionnelles de « régénération » des sols sont :
1) 1°) l‟apport de fumure organique (débris végétaux, déjections animales) qui constitue
un apport extérieur d‟éléments nutritifs. Ceux-ci sont apportés sous forme organique
et, subissant l‟action conjointe des bactéries et des éléments météorologiques
(température, pluie), seront minéralisés pour libérer sous forme assimilable les
éléments fertilisants dont ils sont constitués ;
2) 2°) la mise en jachère, qui constitue en une mise au repos de la parcelle ou du champs
pendant une ou plus souvent plusieurs années. La végétation peut soit se développer
librement (herbes et ligneux sauvages), soit on peut volontairement favoriser une
culture nitrifiante par introduction de légumineuses qui fixeront l‟azote atmosphérique
et enrichiront le sol en cet élément.
Ces deux techniques ancestrales ont largement démontré leur efficacité et sont encore
largement d‟application aujourd‟hui dans de nombreuses contrées, y compris dans les pays les
plus développés. Par ailleurs, elles peuvent être combinées pour une action cumulée de leurs
effets.
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rendements élevés, le maintien de la fertilité des sols sera la clé de voûte. L‟apport d‟engrais
devient indispensable mais doit être réalisé de manière judicieuse et raisonnée (en fonction
des besoins de la plante et des disponibilités du sol) afin d‟éviter les gaspillages et risques
écologiques.
La fertilisation ne sera donc pas productive si elle trouve un sol en mauvaise condition
physique, chimique et biologique. La productivité des apports pour nourrir la culture dépendra
de la mise en condition du sol qui a précédé les apports :
Dans ce milieu favorable, l‟agriculteur dispose ainsi de 4 sources d‟aliments pour nourrir ses
cultures :
Un engrais est une substance destinée à fournir aux plantes, par 1 ‟intermédiaire du sol, un ou
plusieurs éléments minéraux, jugés insufisamment abondants dans le sol pour nourrir les
cultures.
La valeur fertilisante d‟un engrais s‟exprime par sa teneur en l‟élément ou les éléments
fertilisants qu‟il est chargé d‟apporter. Ainsi, on appelle unité fertilisante, la quantité d‟engrais
contenu dans 100 kg d‟éléments fertilisants.
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Il s‟agit alors :
11 existe plusieurs classifications. On peut adopter celle qui est basée sur les deux types :
On trouve alors :
les engrais dits SIMPLES n‟apportant qu‟un seul des éléments fertilisants considérés
comme (( majeurs )) N, P, K, ;
les engrais dits COMPOSES qui apportent au moins deux, sinon les trois éléments.
On distingue ainsi :
Issus de la transformation des matières organiques végétales ou animales, ils apportent, sous
formes organiques, les trois éléments N, P et K, mais aussi beaucoup d‟autres éléments (S,
Mg, Na, Ca, ...) et la plupart des oligo-éléments. Ils sont ainsi considérés comme des engrais
composés.
Ils sont d‟origine naturelle, quand ils proviennent des roches ou des sédiments, ou produits de
transformations industrielles. Les éléments apportés ne sont pas sous forme organique, c‟est-
à-dire ne sont pas liés à des chaînes hydrocarbonées.
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les engrais azotés nitriques, ammoniacaux et uréiques ;
les engrais potassiques,
les phosphates rendus solubles par traitement industriel,
les engrais composés contenant les formes précédentes.
b. Les engrais minéraux INSOLUBLES ou PEUSOLUBLES
Ils ne se dissolvent pas ou peu dans l‟eau du sol et ne se dissocient pas immédiatement en
ions. Ce sont les engrais dits naturels, par exemple les phosphates naturels, par opposition aux
premiers qualifiés de produits de traitement par l‟industrie chimique.
Ils sont fournisseurs d‟ions ammoniacaux et nitriques. On les classe en 4 groupes d‟après la
forme sous laquelle ils présentent l‟azote.
Ces engrais azotés organiques ne devraient pas être étudiés avec les engrais « simples »
puisqu‟ils apportent aussi les trois éléments N, P et K et beaucoup d‟autres. Mais on ne peut
omettre de les mentionner parmi les engrais azotés puisqu‟ils sont très souvent employés
comme source principale d‟azote.
leur fourniture régulière d‟éléments variés, multipliée par l‟activité biologique qu‟ils
stimulent,
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la protection parfaite contre le lessivage des éléments qu‟ils apportent.
3.3.1.2. Les engrais AMIOUES UREIOUES et AMMONIACAUX
Ils limitent les risques de lessivage et ont une action soutenue. Ces trois formes, qualifiées
souvent d‟engrais « ammoniacaux », ont en commun 4 propriétés :
ils sont solubles dans l‟eau ;
ils produisent des ions ammoniacaux, NH4+; retenus par le complexe argilo-humique
en remplacement des ions Ca2+. Ce sont donc des engrais acidifiants,
ils sont, sous forme NH4+ ; légèrement assimilables par la plante,
leur azote ammoniacal est rapidement nitrifié, si les conditions sont favorables à
l‟activité microbienne.
Ces engrais ont également une régularité d‟action et sont protégés contre le lessivage.
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3.3.2. Les engrais phosphatés
Ils fournissent les ions phosphoriques. Ils sont classés en 3 groupes d‟après la solubilité des
phosphates qu‟ils contiennent:
Cette classification répond à l‟un des problèmes majeurs de l‟alimentation phosphatée des
plantes dans le sol : la solubilité des phosphates.
En effet, les plantes puisant dans la solution du sol presque uniquement l‟ion monovalent
H2P04, le plus répandu dans la zone du pH favorable aux cultures, de pH 6,2 à 7,5 voire 4,5 à
7,5. Au-delà de pH 7,5 une proportion croissante d‟ions bivalents HPO42- apparaît, que la
plante peut également absorber : la disponibilité du phosphore est influencée par le pH
comme le montre la figure suivante.
soit qu‟il possède une solution nettement supérieure à 1 mg/litre. Cas des engrais
phosphatés solubles ou hyposolubles à pH 7,
soit qu‟il trouve, dans le sol, une acidité capable de le solubiliser, d‟où nécessité de
l‟entretien organique du sol.
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Les engrais phosphatés solubles peuvent aussi être classés d‟après leur origine :
ceux qui proviennent des gisements de phosphates naturels (au Sénégal, au Togo et au
Burkina Faso par exemple), et
ceux qui proviennent de l‟industrie sidérurgique
Leur classification tient uniquement à la nature de l‟anion associé au cation K+. On a ainsi :
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Ils ne peuvent convenir qu‟aux sols sableux ayant une bonne capacité d‟infiltration, pour
l‟élimination du sodium en profondeur, évitant ainsi le problème de salinité. Ils sont à éviter
sur sol argileux à cause de la forte proportion du sodium.
Il convient à la majorité des sols et des cultures sauf, le haricot et le tabac notamment.
Ils sont employés pour les cultures craignant le chlore, ou celles qui ont des exigences
particulières en soufre, ou encore dans les sols pauvres en magnésium.
Un engrais est composé lorsqu‟il apporte au moins 2 des 3 éléments fertilisants principaux, N,
P et K, groupés :
On désigne les engrais composés par une formule de 3 nombres, représentant, dans l‟ordre N-
P-K, la quantité de chacun de ces éléments contenus dans 100 kg d‟engrais solides ou dans 1
O0 litres de solution s‟il s‟agit d‟engrais liquides.
On désigne les engrais composés par une formule de 3 nombres, représentant, dans l‟ordre
N-P-K, la quantité de chacun de ces éléments contenus dans 100 kg d’engrais solides ou
dans 1 00 litres de solution s’il s’agit d’engrais liquides.
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Il existe ainsi 4 familles d‟engrais composés à savoir :
La destination d‟un engrais composé contenant de l‟azote (N-P, N-K ou N-P-K) exige de
l‟agriculteur qu‟il évite deux dangers :
celui d‟un apport trop précoce pour l‟azote, à un stade où la plante n‟a beaucoup
besoin de cet élément. Un apport excessif provoquerait par exemple une croissance
excessive de la jeune plante, qui par exemple résisterait moins bien à la verse, ou
encore, faute d‟être utilisé, l‟azote serait perdu par lessivage ;
celui d‟un apport trop tardif pour le phosphore et le potassium, qui, faute de temps
nécessaire à leur entraînement vers les racines, profiteraient mal à la culture.
Exercices d’applications
Exercice 1
Vous devez épandre des engrais chimiques sur un terrain de 01 hectares pour compenser les
prélèvements effectués par le maïs que vous venez de récolter. Norme admises par hectare : le
maïs prélève 134 unités fertilisantes d‟azote ; 47 unité fertilisantes de phosphore et 115 unités
fertilisantes de potassium. Sachant que vous ne trouvez dans le commerce que les engrais
simples suivants :
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3.3.5. Mode d’application des engrais
La méthode d‟application de l‟engrais à une culture est une composante essentielle des bonnes
pratiques agricoles et influence la quantité d‟éléments nutritifs réellement prélevée par la
plante.
Afin d‟assurer une efficacité optimale dans l‟utilisation de l‟engrais, l‟agriculteur doit réaliser
l‟application des éléments nutritifs à un moment le plus proche possible du moment où la
culture en a besoin, c‟est-à-dire ni trop tôt (risque de lessivage des éléments mobiles comme
l‟azote), ni trop tard (risque de carences).
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