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PRE-REQUIS D’ELECTRICTE TP ET MINES

Durée: 20 Heures
Présenté par: M. SOSSO Innocent
Pour: ESBTP LTIR GCV Année : 2021-2022

OBJECTIFS

Objectif général

Connaitre la technologie des installations électriques sur les chantiers de Mines et de


Travaux Publics (appareillages de commande et de puissance, moteurs électriques) et
les mesures de sécurité des équipements et des personnes.

Objectifs spécifiques

o Connaitre les différentes sources d’énergie industrielle, leur production, leur


transport et leur distribution ;
o Connaitre les différents régimes du courant électrique et leurs caractéristiques;
o Connaitre l’architecture des installations électriques industrielles ;
o Connaitre le principe de fonctionnement des moteurs asynchrones ;
o Appliquer aux engins de puissance sur les chantiers de Mines et de Travaux Publics.

SOMMAIRE

1. Production, transport, distribution de l’énergie électrique et notions théoriques

1.1. Production, transport et distribution de l’énergie électrique


1.2. Régimes de courant: continu et variable
1.3. Régime sinusoïdal et puissances électriques
1.4. Réseau électrique triphasé

TD N°1 : Etude d’une installation électrique monophasée

2. Installations électriques industrielles et force motrice

2.1. Installation électrique industrielle


2.2. Appareillages de commande et de protection
2.3. Moteurs asynchrones
2.4. Application à l’hydraulique industrielle

TD N°2 : Détermination de la puissance d’un moteur électrique

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3. Protection des personnes contre les risques électriques

3.1. Risques et dangers du courant électrique


3.2. Protection différentielle
3.3. Régimes de neutre

TD N°3 : Calcul du potentiel et du courant de défaut des régimes de neutre

TRAVAIL PERSONNEL ETUDIANT (TPE)

Thème : Dimensionnement et choix d’un groupe électrogène

Critères de rédaction :

Contenu : Page de garde, avant-propos, sommaire, …, bibliographie


Nombre minimum de pages : 15 pages
Police : Times New Roman
Taille de police : 14
Interligne : 1,5

ACTIVITES PEDAGOGIQUES

o Cours Magistraux (CM) : 05 h


o Travaux Dirigés (TD) : 15 h
o Travaux Pratiques (TP) : 00 h

MOYENS DIDACTIQUES

o Présentation POWERPOINT
o Travaux dirigés : application du logiciel QElectrotech

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. LUC LASNE : « Exercices et problèmes d’Electrotechnique, Notions de base, réseaux


et machines électriques », DUNOD 2011, 277 pages

2. LEGRAND : « La protection des circuits et des personnes, Guide pédagogique en


conformité avec la NF c15-100 du 31/05/2003 », 59 pages

3. Norme NF C 15-100 : « L’essentiel de la norme NF C 15-100 », 2012, 45 pages

4. ADEL SAID ET YASSINE JEMA : « Installations industrielles, Support de cours, 2013-


2014 », Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Nabeul, 44 pages

5. SAMI BELLALAH : « Hydraulique industrielle, Support de cours, 2014-2015 », Institut


Supérieur des Etudes Technologiques de Nabeul, 33 pages

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1. PRODUCTION, TRANSPORT, DISTRIBUTION
DE L’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE ET NOTIONS THEORIQUES

1.1. Production, transport et distribution de l’énergie électrique

1.1.1. Transformation d’énergies et production mondiale d’électricité

Production d’électricité : transformation en énergie électrique des différentes énergies


primaires (sources d’énergie).

Figure 1.1. Répartition des différentes sources primaires dans la production mondiale d’électricité
(D’après International Energy Agency Statistics-Chiffres de production 2013)

Figure 1.2. Prévisions de l’approvisionnement énergétique mondial


(Estimations de ConsoGlobe 2012)

L’énergie électrique est produite dans des centrales :

o hydroélectriques ;
o éoliennes ;
o solaires ou photovoltaïques ;
o à combustibles fossiles (ou thermiques classiques) ;
o nucléaires.

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1.1.2. L’alternateur

Alternateur : machine synchrone qui délivre du courant alternatif.

2 types selon le nombre de phases :

o monophasé ;
o triphasé.

Sa partie tournante, le rotor (inducteur) crée un champ tournant dans le stator. La


fréquence f et la pulsation du courant s’obtiennent par :

f = p ∙ n et ω = 2π ∙ f = p ∙ Ω

o f en Hz
o p : le nombre de paires de pôles du rotor
o n : la vitesse de rotation du rotor en tr/s
o ω en rad/s
o Ω : la vitesse de rotation du rotor en rad/s

Sa partie fixe, le stator (induit) crée le flux Φ. La valeur efficace de la tension alternative
sinusoïdale E(t) aux bornes de chaque enroulement du stator est :

E(t) = K ∙ N ∙ f ∙ Φ

o E(t) en V
o K : le coefficient de Kapp
o N : le nombre de conducteurs d'une phase
o f en Hz
o Φ : le flux maximal pour une spire en Wb

1.1.3. Transport et distribution de l’énergie électrique

Quelques dispositions pour augmenter la disponibilité de l’énergie électrique

o Elévation de la tension, grâce aux transformateurs: réduction des pertes joules ;


o Maillage du réseau de transport ;
o Construction des centrales à proximité des foyers de consommation.

1.1.4. Le transformateur

Sert à modifier les amplitudes des grandeurs alternatives sans en modifier la fréquence.

2 types selon le nombre de phases :

o monophasé ;
o triphasé.

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Le transformateur est constitué de deux enroulements (ou plus) couplés sur un noyau
magnétique :

Figure 1.3. Schéma de principe d’un transformateur monophasé

Figure 1.4. Schéma général de production, de transport et de distribution de l’énergie électrique

1.2. Régimes de courant : continu et variable

1.2.1. Régime continu ou permanent

Les grandeurs électriques (courants et tensions) du circuit sont indépendantes du


temps :

o les inductances représentent des court-circuits ;


o les condensateurs des circuits ouverts ;
o les résistances sont donc les seuls récepteurs linéaires.

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1.2.2. Régime variable

Les grandeurs électriques dépendent du temps.

2 types de régimes :

o Les régimes transitoires : apparaissent lors des modifications brutales des


caractéristiques d’un circuit électrique. En général ils ne se produisent pas de
façon répétée ;
o Les régimes périodiques : les grandeurs électriques sont périodiques.

1.3. Régime sinusoïdal

1.3.1. Intensité et tension sinusoïdales

En régime sinusoïdal, les courants et tensions ont


pour expression générale :

s(t) = Smax sin(ωt + φ)

Et sont caractérisés par leur :


1
o période : T(en s) et fréquence : f = (en Hz)
T
o pulsation : ω = 2πf (en rad/s)
o phase à l’origine : φ (en rad), ici φ = 0
o valeur moyenne : < 𝑠 > = 0
o valeur maximale ou amplitude : Smax
Smax
o valeur efficace : Seff = S =
√2

Les relations autour des récepteurs électriques linéaires deviennent des équations
différentielles :

o Résistance R en Ohm (Ω) :

u(t) = R ∙ i(t)

o Inductance L en Henry (H) :

di(t)
u(t) = L ∙
dt

o Condensateur de capacité C en Farad (F) :

du(t)
i(t) = C ∙
dt

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En électrotechnique, les récepteurs électriques sont pratiquement toujours connectés
aux bornes d’une même source fournissant une tension sinusoïdale u(t) de valeur
efficace U :
u(t) = Umax sin (ωt) = U√2 sin (ωt)

Par ailleurs, la grande majorité des récepteurs électriques sous tension sinusoïdale sont
des récepteurs à tendance inductive.

Ainsi, dans la plupart des cas, le courant i(t) traversant un dipôle est en retard d’un
angle φ par rapport à la tension u(t) :

i(t) = Imax sin (ωt − φ) = I√2 sin (ωt − φ)

1.3.2. Puissances électriques

La puissance électrique représente une quantité d’énergie par unité de temps. Son
unité est le watt (1 W = 1 J/s).

En général, la puissance qui motive les systèmes de conversion d’énergie est la


puissance moyenne des systèmes ou puissance active.

Puissance électrique en régime sinusoïdal

Différents types de puissances électriques :

o Puissance active (en W) :

P = V ∙ I ∙ cos φ

o Puissance réactive (en VAR) :

Q = V ∙ I ∙ sin φ

o Puissance apparente (en VA) :

S=V∙I

o Autres relations :

Vmax Imax
S 2 = P 2 + Q2 ; V = Veff = ; I = Ieff =
√2 √2
Facteur de puissance

Pour une installation électrique, on appelle facteur de puissance le rapport sans


dimension :
P
k = = cos φ
S

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En industrie, certains récepteurs électriques (moteurs électriques, fours à induction, …)
sont caractérisés par un déphasage courant-tension assez important (> à 30°) : il en
résulte un facteur de puissance largement inférieur à 1.

Si un récepteur est alimenté en sinusoïdal, sous une


tension de valeur efficace U fournissant une
puissance Pu à l’utilisateur, si le rendement
énergétique de ce récepteur est h , alors :

Pu = h ∙ U ∙ I ∙ cos φ

1.4. Réseau électrique triphasé

Ce réseau comporte 3 conducteurs de phase (1), (2), (3) et parfois un 4ème conducteur
dit neutre (N).

1.4.1. Tensions simples, tensions composées et courants de ligne

o Les tensions simples (entre phase et neutre): v1 (t), v2 (t) et v3 (t)


o Les tensions composées (entre 2 phases) :

u12 (t) = v1 − v2

u23 (t) = v2 − v3

u31 (t) = v3 − v1

o Les courants en ligne (dans chaque conducteur de phase) : i1 (t), i2 (t) et i3 (t)

Relation entre tension simple Vet tension composée U :

U = V√3

Par exemple, en basse tension, on a : tension simple V = 220 V et tension composée


U = 220 ∙ √3 = 380 V, d’où le réseau 220/380 V.

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1.4.2. Couplage étoile

Soit un récepteur passif formé de 3 impédances identiques Z et couplé en étoile (Y) à


un réseau triphasé équilibré en tension.

i1 , i2 , i3 les courants instantanés dans les fils de ligne et j1 , j2 , j3 les courants


instantanés dans les impédances du récepteur.

i1 = j1 V1 = Z ∙ I1
i2 = j2 V2 = Z ∙ I2
i3 = j3 V3 = Z ∙ I3

V1 = V2 = V3 = V et V1 + V2 + V3 = 0
I1 = I2 = I3 = I et I1 + I2 + I3 = 0

Le courant dans le neutre est nul.

Puissance moyenne ou active :

Chacune des impédances consomme : Pi = VI cos φ


Le récepteur consomme alors :

U
PY = 3VI cos φ = 3 I cos φ = UI√3 cos φ
√3
Puissance réactive :

Chacune des impédances consomme : Q i = VI sin φ


Le récepteur consomme alors : Q Y = UI√3 sin φ

Puissance apparente :

SY = √PY 2 + Q Y 2 = 3VI = UI√3

1.4.3. Couplage triangle

I1 = I2 = I3 = I et I1 + I2 + I3 = 0

J1 = J2 = J3 = J et J1 + J2 + J3 = 0

Les courants ji sont déphasés de φ


par rapport aux tensions composées
correspondantes :

I = J√3

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Puissance moyenne ou active :

Chacune des impédances consomme : Pi = UJ cos φ


Le récepteur consomme alors :

I
P∆ = 3UJ cos φ = 3U cos φ = UI√3 cos φ
√3
Puissance réactive :

Chacune des impédances consomme : Q i = UJ sin φ


Le récepteur consomme alors : Q ∆ = UI√3 sin φ

Puissance apparente :

S∆ = √P∆ 2 + Q ∆ 2 = 3UJ = UI√3

TD N°1 : Etude d’une installation électrique monophasé

Une installation électrique monophasée 230 V/50 Hz comporte :

o dix ampoules de 75 W chacune ;


o un radiateur électrique de 1,875 kW ;
o trois moteurs électriques identiques absorbant chacun une puissance de 1,5 kW
avec un facteur de puissance de 0,80.

Ces différents appareils fonctionnent simultanément.

1) Quelle est la puissance active consommée par les ampoules ?


2) Quelle est la puissance réactive consommée par un moteur ?
3) Quelles sont les puissances active et réactive consommées par l’installation ?
4) Quel est son facteur de puissance ?
5) Quelle est l’intensité efficace du courant dans le câble de ligne ?
6) On ajoute un condensateur en parallèle avec l’installation. Quelle doit être la capacité
du condensateur pour relever le facteur de puissance à 0,93 ? Quel est l’intérêt ?

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2. INSTALLATIONS ELECTRIQUES INDUSTRIELLES ET FORCE MOTRICE

2.1. Installation électrique industrielle

2.1.1. Constitution d’une installation industrielle

Manuelle ou automatique, toute unité électrique de production comporte :

o une partie commande (PC) qui élabore les ordres et assure le traitement des
informations utiles à la partie opérative ;

o une partie opérative (PO) qui assure la fonction globale de transformation de la


matière (perçage, pliage, transport….) tout en allégeant l'effort humain ;

o une liaison électrique entre les deux parties qui assure l'alimentation et les
protections: canalisation, sections des conducteurs et protection électrique des
machines et des personnes…

Figure 2.1. Exemple de schéma électrique d’une installation industrielle

2.1.2. Structure des parties commande et opérative

Partie commande ou circuit de commande : dotée des appareils de commande et de


sécurité :

o une source d'alimentation ;


o un dispositif de protection : fusible, sectionneur porte fusible, disjoncteur… ;
o des dispositifs de commande : bouton poussoir, télécommande, butée de fin de
course ;
o des organes de commande : contacts auxiliaires, bobine…

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Partie opérative ou circuit de puissance : assure le transfert de l'énergie aux machines
de production ou de manutention :

o une source d'alimentation ;


o un dispositif de sécurité : sectionneur, fusible, disjoncteur, relais,
magnétothermique… ;
o des organes de commande : contacts principaux ;
o des récepteurs : moteurs, résistances, four….

2.2. Appareillages de commande et de protection

2.2.1. Le disjoncteur

C’est un appareil de protection qui comporte deux relais : un relais magnétique qui
protège contre les court-circuits et un relais thermique qui protège contre les
surcharges.

Figure 2.2. Images et symbole électrique du disjoncteur

2.2.2. Le sectionneur à fusibles

Assure le sectionnement (séparation du réseau) au départ des équipements. Le


sectionneur n’a pas de pouvoir de coupure, il doit être manipulé à vide.

Le pouvoir de coupure est le courant maximal qu’un appareil de sectionnement peut


interrompre sans aucun endommagement.

Figure 2.3. Image et symboles électriques du sectionneur à fusibles

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2.2.3. L’interrupteur sectionneur

L’interrupteur sectionneur a un pouvoir de coupure, peut être manipulé en charge.

Figure 2.4. Image et symbole électrique de l’interrupteur sectionneur

2.2.4. Le fusible

Comportant un fil conducteur dont la fusion interrompt le circuit électrique lorsqu’il est
soumis à une intensité du courant qui dépasse la valeur maximale supportée par le fil.

Figure 2.5. Images et symbole électrique du fusible

2.2.5. Le relais thermique

Protège le moteur électrique contre les surcharges.

Figure 2.6. Image et symboles électriques du relais thermique

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2.2.6. Le contacteur

Appareil préactionneur de commande, capable d'établir ou d'interrompre le passage de


l'énergie électrique, assure la fonction commutation.

Figure 2.7. Image et symboles électriques du contacteur

2.2.7. Le Capteur de fin de course

Appelé aussi interrupteur de position mécanique, coupe ou établit un circuit lorsqu’il


est actionné par un mobile.

Figure 2.8. Image et symbole électrique du capteur de fin de course

2.2.8. Bloc auxiliaire temporisé

Les blocs auxiliaires temporisés servent à retarder l'action d'un contacteur (lors de sa
mise sous tension ou lors de son arrêt)

Figure 2.9. Image et symboles électriques du bloc auxiliaire temporisé

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2.2.9. Contacteur auxiliaire

Il ne comporte que des contacts de commandes.

Figure 2.10. Image et symboles électriques du contacteur auxiliaire

2.3. Moteurs asynchrones

2.3.1. Principe de fonctionnement

Si l’on entraîne un aimant permanent (N − S) en rotation autour de l’axe X − Y (figure


2.11-a), on constate qu’un disque de cuivre, monté libre en rotation sur le même axe,
est entraîné en rotation par l’aimant mais tourne un peu moins vite que ce dernier.

(a) (b)

Figure 2.11. Principe de création du champ tournant

Le champ magnétique tournant, produit par l’aimant en rotation, induit dans le disque
conducteur en cuivre des courants de Foucault. Ceux-ci d’après la loi de Lenz doivent
s’opposer à la cause qui leur a donné naissance. Comme les courants induits ne peuvent
empêcher la rotation de l’aimant, ils entraînent le disque en rotation, ce qui diminue le
déplacement relatif du champ, mais, en aucun cas, le disque ne peut atteindre la vitesse
du champ sinon il y aurait suppression du phénomène qui est à l’origine des courants
induits.

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Si on alimente 3 bobines identiques placées à 120° par une tension alternative
triphasée (figure 2.11-b) :

o Une aiguille aimantée, placée au centre, est entraînée en rotation ; il y a donc


bien création d’un champ tournant.
o Un disque métallique en aluminium ou en cuivre est entraîné dans le même sens
que l’aiguille aimantée.
o En inversant deux des trois fils de l’alimentation triphasée, l’aiguille, ou le disque
tourne en sens inverse.

Ce principe est appliqué au moteur asynchrone en remplaçant la partie tournante par


élément cylindrique appelé rotor qui comporte un bobinage triphasé accessible par
trois bagues et trois balais, ou une cage d’écureuil non accessible, à base de barres en
aluminium.

Figure 2.12. Moteur asynchrone Figure 2.13. Rotor bobiné

2.3.2. Couplages des enroulements sur plaque à bornes

On utilise des barrettes pour assurer le couplage choisi des enroulements sur la plaque
à bornes du moteur.

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2.3.3. Démarrage direct

Figure 2.14. Schémas de puissance et de commande du démarrage direct du moteur asynchrone

2.3.4. Démarrage étoile-triangle

Le démarrage s’effectue en deux temps :

1er temps : chaque enroulement du stator est alimenté sous une tension réduite en
utilisant le couplage étoile (Y). Il est le temps nécessaire pour que la vitesse du moteur
atteigne environ 80 % de sa vitesse nominale.

2ème temps : chaque enroulement du stator est alimenté par sa tension nominale
changeant le couplage au triangle (∆).

Figure 2.15. Couplages du démarrage étoile-triangle du moteur asynchrone

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2.4. Application à l’hydraulique industrielle

L’hydraulique est un moyen simple de transmission de puissance d’un point à un autre,


au même titre que la mécanique et l’électricité.

Domaines d’application

o Machine-outil : presses à découper, presses à emboutir, presses à injecter,


bridage de pièces, commande d’avance et de transmission de mouvements, ...
o Engins de travaux publics : pelleteuse, niveleuse, bulldozer, chargeuse,…
o Machines agricoles : benne basculante, tracteur, moissonneuse-batteuse,…
o Manutention : chariot élévateur, monte-charge, …

Figure 2.16. Quelques engins motorisés à systèmes hydrauliques

Avantages des systèmes hydrauliques

o La transmission de forces et de couples élevés ;


o Une grande souplesse d’utilisation ;
o Une très bonne régulation de la vitesse des actionneurs, du fait de
l’incompressibilité du fluide ;
o La possibilité de démarrer les installations en charge ;
o Une grande durée de vie des composants, du fait de la présence de l’huile.

Inconvénients des systèmes hydrauliques

o Risques d’accident dus à la présence de pressions élevées (50 à 700 bars) ;


o Fuites entraînant une diminution du rendement ;
o Pertes de charge dues à la circulation du fluide dans les tuyauteries ;
o Risques d’incendie, l’huile est particulièrement inflammable ;
o Technologie coûteuse (composants chers, maintenance préventive régulière).

2.4.1. Circuits de transmission de puissance

Un circuit hydraulique industriel est constitué de 3 zones :

1ère zone : source d’énergie : c’est un générateur de débit (centrale hydraulique).

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2ème zone : récepteur hydraulique : transforme l’énergie hydraulique en énergie
mécanique (vérin, moteur hydraulique).

3ème zone : liaison entre les deux zones précédentes. On peut trouver dans cette zone :

o des éléments de distribution (distributeur) ;


o des éléments de liaison (tuyaux) ;
o des accessoires (appareils de mesure, de protection et de régulation).

Un circuit hydraulique industriel est représenté schématiquement par des symboles


conventionnels normalisés.

Figure 2.17. Exemple de schéma d’une installation hydraulique

1- Réservoir : stocke le fluide ;


2- Pompe hydraulique : génère la puissance hydraulique ;
3- Moteur électrique : actionne la pompe ;
4- Distributeur 4/3 : distribuer la puissance hydraulique au vérin ;
5- Vérin double effet : transforme la puissance hydraulique en puissance
mécanique ;
6- Accumulateur : stocke l’énergie hydraulique et la restituer en cas de besoin ;
7- Régulateur de débit : règle le débit et la vitesse du fluide ;
8- Vanne : distribue ou interrompt le passage du fluide ;
9- Limiteur de pression : protège l’installation contre les surpressions ;
10- Filtre : empêche les impuretés de s’infiltrer dans les organes sensibles ;
11- Manomètre : indique la valeur de la pression ;
12- Débitmètre : indique la valeur de débit ;
13- Clapet anti-retour : autorise le passage du fluide dans un seul sens.

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2.4.2. La centrale hydraulique :

La centrale hydraulique (appelé aussi groupe hydraulique) est un générateur de débit et


pas de pression. La pression augmente lorsqu’il y a résistance à l’écoulement. Elle est
constituée essentiellement d’un réservoir d’huile, d’un moteur et d’une pompe et d’un
système de filtration.

o Réservoir : il permet le stockage de l’huile, protection contre des éléments qui


peuvent le polluer, et le refroidissement ;
o Système de filtration : il est utilisé pour éliminer les impuretés et les particules
solides du fluide ;
o Pompe : sa fonction consiste à générer un débit de liquide et mettre sous
pression l’huile sous forme d’énergie hydraulique.

Figure 2.18. Centrale hydraulique

Une centrale hydraulique doit contenir aussi d’autres composants (filtre, limiteur de
pression, manomètre, …).

Figure 2.19. Schéma de la centrale hydraulique

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2.4.3. Caractéristiques générales de la pompe d’une centrale hydraulique

Une pompe se caractérise par :

o son débit ;
o sa cylindrée ;
o son rendement ;
o Son sens de rotation ;
o Sa vitesse de rotation.

1°) Débit théorique Q th (en l/min) : C’est le volume d’huile théorique que la pompe
peut fournir pendant l’unité de temps pour une vitesse de rotation établie.

2°) Cylindrée Cyl (en l/tr ou cm3 /tr) : Elle correspond au volume d’huile théorique
débitée par tour en cm3 ou en litre.

Q th = Cyl ∙ N

N est la vitesse de rotation (en tr/min).

3°) La puissance hydraulique à la sortie d’une pompe, traitant le débit volumique Q th est
:

PH = ΔP ∙ Q th

Q th est le débit (en m3 /s) ; ΔP = Ps − Pe est la différence de pression entre l’entrée et


la sortie de la pompe (en Pa).

4°) La puissance donnée à la pompe par le moteur électrique dont l’axe tourne à la
vitesse ω et transmet un couple C s’écrit :

Pa = C ∙ ω

C est le couple appliqué à l’arbre d’entraînement de la pompe (en N ∙ m) ; ω est la


vitesse angulaire de l’arbre d’entraînement de la pompe (en rad/s) ; Pa est la puissance
absorbée par la pompe (en W).

5°) Les deux relations précédentes permettent d’exprimer le rendement global d’une
pompe :
PH ΔP ∙ Q th
ηp = = = ηvp ∙ ηmp
Pa C∙ω

6°) Le rendement volumétrique ηvp (qui permettra de connaître les fuites) est le
rapport du débit réel Q au débit théorique Q th et le rendement mécanique ηmp est le
rapport du couple théorique au couple réel (qui permettra de connaître les pertes
mécaniques : frottements entre autres), d’où le rendement global de la pompe :

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ηp = ηvp ∙ ηmp

TD N°2 : Détermination de la puissance d’un moteur électrique

On envisage l’utilisation d’une machine asynchrone triphasée pour l’entraînement d’un


tapis roulant de type « escalator ». La machine sera considérée comme alimentée sous
tension et fréquence constantes.

Le tapis roulant sur lequel on envisage de transporter jusqu’à 2000 kg est incliné d’un
angle α par rapport à l’horizontale. L’objectif de la motorisation est d’entraîner le tapis
chargé à la vitesse v = 1 m/s. Le système considéré est représenté, avec les valeurs de
certains paramètres, sur la figure ci-dessous.

1) Calculer la valeur de l’angle α en degré à partir des données du problème.

2) Donner les caractéristiques du vecteur poids représentant les conditions de pleine


charge.

3) Représenter sur un dessin clair les projections du vecteur poids dans l’axe du tapis et
à la perpendiculaire de cet axe. Noter l’expression littérale et la valeur de ces
projections. On prendra : g = 9,81 N/m.

4) Calculer alors le couple développé par la machine pour entraîner le tapis chargé, on
négligera dans cette question les frottements du tapis et l’effet de la partie inférieure
du tapis.

5) Calculer la vitesse de rotation des poulies, Ωp , correspondant à une vitesse linéaire


de déplacement du tapis v = 1 m/s.

6) On a mesuré, à l’aide d’une autre machine, le couple correspondant à l’entraînement


à vide du tapis : Cv = 402 N. En déduire le couple mécanique total sur les poulies Cp et
la puissance mécanique totale nécessaires à l’entraînement du tapis chargé.

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7) Afin de prévoir une marge de surcharge, on considère un coefficient de sécurité de
1,5 dans la prévision de la puissance utile. Quelle puissance mécanique devra donc
développer la machine ?

3. PROTECTION DES PERSONNES CONTRE LES RISQUES ELECTRIQUES

3.1. Dangers du courant électrique

Pour les personnes :

o Electrisation et Electrocution ;
o Brûlures ;
o Troubles visuels et oculaires … ;

Pour le matériel

o Destruction par échauffement des isolants ;


o Incendies et explosions ;
o Interruption du service … ;

3.1.1. Origine des accidents électriques

Causes humaines :

o Ignorance ;
o Faute de comportement ;
o Mauvais entretien ;
o Mauvaise utilisation … ;

Causes matérielles :

o Installations vétustes ;
o Equipements non normalisés … ;

3.1.2. Conséquences sur l’homme

Directes :

o Brûlures internes ;
o Fibrillation ;
o Tétanisation des muscles … ;

Indirectes :

o Chutes ;

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o Brûlures externes … ;

3.1.3. Aspects physiologiques

o Les effets physiologiques de l’électricité dépendent de l’intensité du courant qui


circule dans le corps humain, et non de la tension.
o Les effets physiologiques de l’électricité dépendent aussi du chemin suivi par le
courant dans le corps humain.
o Le courant est fonction de la tension appliquée et de la résistance du circuit, y
compris celle du corps humain.

3.1.4. Effets du courant

Courant alternatif : Courant continu :

3.1.5. Surintensités

Dans un circuit électrique, la surintensité est atteinte lorsque l'intensité du courant


dépasse une limite jugée supérieure à la normale.

Les causes et les valeurs des surintensités sont multiples. On distingue habituellement
dans les surintensités :

o les surcharges : Le courant de surcharge est en général une faible surintensité se


produisant dans un circuit électrique sain. L’exemple type en est le circuit
alimentant des prises de courant sur lesquelles on a raccordé un trop grand
nombre d’appareils.
o les court-circuits : Le courant de court-circuit est en général une forte intensité
produite par un défaut de résistance négligeable entre des points présentant une
différence de potentiel en service normal.

3.1.6. Les surtensions

Ce sont des perturbations qui se superposent à la tension nominale d’un circuit. Elles
peuvent apparaître :

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o entre phases ou entre circuits différents, et sont dites de mode différentiel ;
o entre les conducteurs actifs et la masse ou la terre.

Une surtension est une impulsion ou une onde de tension qui se superpose à la tension
nominale du réseau. Elle perturbe les équipements et produit un rayonnement
électromagnétique.

En plus, la durée de la surtension (T) cause un pic énergétique dans les circuits
électriques qui est susceptible de détruire des équipements.

Figure 3.1. Illustration des surtensions

3.2. Protection différentielle

3.2.1. Mise à la terre

La mise à la terre permet de relier à une prise de terre, par un fil conducteur, les masses
métalliques qui risquent d'être mises accidentellement en contact avec le courant
électrique par suite d'un défaut d'isolement dans un appareil électrique.

La mise à la terre permet donc d'écouler sans danger les courants de fuite et, par
association avec un dispositif de coupure automatique, d’assurer la mise hors tension
de l'installation électrique.

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Figure 3.2. Schéma de principe de la mise à la terre pour le réseau triphasé

Deux options de prises de terre :

o Le piquet de terre ;
o La boucle en fond de fouille.

Figure 3.3. Deux options de la mise à la terre

Il est interdit d’utiliser comme prise de terre les canalisations de gaz, d’eau, de vidange,
de chauffage central, mais il est obligatoire de les raccorder au circuit de terre du local.

3.2.2. Mesure de la résistivité des sols

La mesure de la résistivité (ρ) d’un terrain permet de connaître la capacité du sol à


conduire le courant électrique. Plus la résistivité est faible et plus la résistance de prise
de terre construite à cet endroit sera faible.

La mesure de résistivité va permettre :

o de choisir l’emplacement et la forme des prises de terre et des réseaux de terre


avant leur construction ;
o de prévoir les caractéristiques électriques des prises de terre et réseaux de terre ;
o d’optimiser les coûts de construction des prises de terre et réseaux de terre (gain
de temps pour obtenir la résistance de terre souhaitée).

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E : Prise de terre à mesurer

G : Générateur

I : Courant alternatif injecté dans la terre

S : Prise auxiliaire ou prise de potentiel « 0 »

H: Prise auxiliaire ou prise d’injection


courant

La résistance de la terre vaut alors :


UES
RE =
IEH

3.2.3. Valeur de la résistance de terre

Avant de réaliser une mesure de terre, il faut connaître la valeur maximale admissible.
Pour garantir la sécurité des personnes, il faut que les dispositifs de protection se
déclenchent dès qu’une « tension de défaut » circulant dans l’installation dépasse la
tension limite acceptée par le corps humain.

Tableau 3.1. Résistance de la prise de terre en fonction du courant du DDR

Valeur maximale de la
Courant différentiel résiduel maximal
résistance de la prise de
assigné du DDR (∆𝐈𝐧 )
terre des masses (en 𝛀)
20 A 2,5
10 A 5
Basse sensibilité
5A 10
3A 17
1A 50
500 mA 100
Moyenne sensibilité
300 mA 167
100 mA 500
Haute sensibilité ≤ 30 mA > 500

3.2.4. Section des conducteurs (couleur jaune-vert)

o Conducteur de terre : 16 mm²


o Conducteur principal de protection : 6 mm²
o Liaisons équipotentielles principales : 6 mm²
o Liaisons équipotentielles supplémentaires :
▪ Avec protection mécanique : 2,5 mm²
▪ Sans protection mécanique : 4 mm²
o Conducteur de protection prises : 2,5 mm²
o Conducteur de protection éclairage : 1,5 mm²

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3.3. Protection différentielle et régimes de neutre

3.3.1. Principe du Dispositif à courant différentiel résiduel (DDR)

1°) Le DDR détecte les courants de fuite vers la terre et coupe l’alimentation du circuit
dès que la valeur du courant de défaut atteint la sensibilité assignée.

2°) Il réalise une protection en courant de court-circuit (surcharge) et compare les


intensités sur les différents conducteurs qui le traversent.

On distingue:

o le relais différentiel ;
o l’interrupteur différentiel ;
o le disjoncteur différentiel.

Figure 3.4. Images de dispositifs à courant différentiel résiduel (DDR)

3.3.2. Résistance de la prise de terre associée à un DDR

Les dispositifs de protection doivent déclencher dès qu’un courant de défaut entraine
une tension de défaut supérieure à la tension limite supportée par le corps humain.

Par exemple, pour UL = 50 V, et pour un DDR associé à la prise de terre calibré, de


sensibilité Ir = 500 mA (de façon générale dans les installations domestiques), on a :

UL 50
RE = = = 100 Ω
Ir 0,5

Pour garantir la sécurité des personnes, la résistance de la prise de terre doit être
inférieure à 100 Ω.

3.3.3. Régimes de neutre

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Le régime de neutre en basse tension (BT) fait partie du Schéma de Liaison à la Terre
(SLT), notion normalisée (CEI 364 et NF C 15-100) qui recouvre le mode de liaison à la
terre :

o du neutre du secondaire du transformateur HT/BT d’une part, qui peut être :


▪ relié à la terre, directement ou par une impédance ;
▪ isolé de la terre ;
o des masses de l’installation d’autre part.

Codification des régimes de neutre

Première lettre : caractérise le point neutre du transformateur ou de la source.

o I : isolé de la terre
o T : relié a la terre

Deuxième lettre: caractérise les masses électriques des récepteurs.

o T : reliées à la terre ;
o N : reliées au conducteur neutre (N).

Troisième lettre (facultative): situation du conducteur neutre (N) et du conducteur de


protection (PE).

o C : N et PE forment un conducteur commun PEN ;


o S : N et PE séparés.

Types de régimes de neutre

3 Schémas de Liaison à la Terre sont normalisés :

o TT : neutre à la terre, masse à la terre ;


o TN : neutre à la terre, masse au neutre, avec trois versions :
▪ TN-C
▪ TN-S
▪ TN-C-S
o IT : neutre isolé ou impédant, masse à la terre.

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Figure 3.5. Schéma du régime de neutre TT

Figure 3.6. Schéma du régime de neutre IT

Figure 3.7. Schémas du régime de neutre TN

TD N°3 : Calcul du potentiel et du courant de défaut des régimes de neutre

On considère les schémas des figures 1 et 2 ci-dessous :

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Figure 1

Figure 2

1) De quel régime de neutre s’agit-il pour la figure 1 et pour la figure 2 ?

2) La prise de terre du récepteur en défaut (figure 1) présente une résistance électrique


R A = 10 Ω. Pour U0 = 230 V et Zres = 3422 Ω (pour 1 km de câble triphasé, avec
présence de filtres antiparasites), calculer le courant de défaut Id et le potentiel de
défaut Ud .

Commenter.

3) Les prises de terre des masses d’utilisation et du poste (figure 2) présentent


respectivement une résistance électrique R A = 10 Ω et R B = 5 Ω. Pour U0 = 230 V,
calculer le courant de défaut Id et le potentiel de défaut Ud .

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Commenter.

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