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Une autre forme d’assainissement qui est en relation directe avec le cadre de vie joue un
rôle prépondérant dans le développement des milieux urbains et ruraux.
I-2 Objectifs
L’assainissement assure la protection de la santé de la population. Elle permet de
sauvegarder le milieu nature. Ainsi les maladies liées au milieu malsain peuvent être évitées.
L’eau dans le milieu naturel influe par sa quantité et sa qualité sur la santé de l’homme. Les
déchets solides et liquides engendrent des maladies par transmission fécale-orale (diarrhée,
typhoïde, hépatites, choléra), ou liées à un vecteur (paludisme, filariose, dengue). Le
mauvais assainissement de base, en particulier les latrines défectueuses ou inexistantes
provoquent la bilharziose, nématodes.
Les eaux de ruissellement peuvent entraîner, lors des fortes pluies, des inondations, des
éboulements et une détérioration des routes et des bâtiments. L'assainissement vise ainsi à
assurer la protection des biens et des personnes jusqu'à une certaine intensité de pluie.
II-1 Excréta
La collecte et l’évacuation des excréta sont des aspects important dans la vie domestique.
Les excréta doivent être collectée dans des lieux appropriés. La défécation non contrôlée
est une source importante de maladies et de gêne dans la vie quotidienne. L’évacuation se
fait soit à distance soit sur place. A distance la toilette est reliée à un réseau d’égout qui
évacue à la fois les solides et les liquides. Dans un autre cas, on utilise une fosse septique,
qui évacue les liquides et retient les solides. Dans les deux cas 25 litres d’eau par jour et par
personnes sont nécessaires. L’évacuation sur place consiste à utiliser des latrines avec une
fosse dans laquelle les excrétas sont déposés
Les eaux drainage permettent d’évacuer l’excès vers le milieu naturel. Les cours d’eau
peuvent servir d’exutoire pour l’acheminement de ces eaux. De même, les plans d’eau
comme les lacs naturels ou artificiel (bassin de rétention) peuvent également être utilisés.
Lorsque les difficultés en surface se posent, des zones d’infiltration sont les mieux indiquées
pour éviter l’inondation.
Les bâtiments sont reliés à système de canalisation qui permet d’acheminer les eaux usées
vers les stations de traitement d’épuration. Grâce à un siphon, les retours d’odeurs sont
évités à l’intérieur du bâtiment.
Plusieurs autres systèmes existent, ils feront l’objet d’attention particulière dans la suite du
cours.
• Assainissement pluvial
• Assainissement des eaux usées
Ces pluies s’étendent sur des dizaines de kilomètres et peuvent durer, en un point donné,
plusieurs dizaines d’heures. Les pluies sont généralement peu violentes en intensité, sauf
pour les fronts froids qui peuvent parfois entraîner des précipitations plus violentes
II-1 inondations
Tous ces types de pluies peuvent entrainer des inondations en milieu urbain.
Dans le premier cas (pluies de frontogenèse), les eaux proviennent du ruissellement sur des
bassins versants étendus et la ville est inondée par débordement des cours d’eau. Ces
inondations sont souvent prévisibles à moyen terme et la lutte contre ces phénomènes
commence souvent par l’aménagement du milieu rural et/ ou la construction de digues pour
Limiter l’envahissement des zones sensibles.
Dans le deuxième cas, la pluie touche directement la ville et /ou sa périphérie et le
ruissèlement se développe dans le milieu urbain. Les délais de prévision sont franchement
court, voire inexistants, et la lutte contre ce type d’inondation passe par les techniques
d’assainissement pluvial et d’aménagement urbain.
Des ajustements numériques sont possibles grâce à la formule de montana (formules très
utilisée).
,
avec i(t, F) est l’intensité moyenne pendant la durée t avec une fréquence F
a F) et b(F) des coefficients d’ajustement
la courbe IDF peut être transformé en courbes HDF (Hauteurs Durée Fréquence)
,
b’(F)= b(F) + 1
Formule de Talbot :
,
'
Conséquence : Eloigner le plus loin et le plus vite possible les eaux pluviales
Contraire : Stocker et infiltrer les eaux pluviales (ou limiter les débits de pointe évacués)
• hydraulique car ils permettent de lutter efficacement contre les pointes de débits, donc de
protéger les ouvrages aval et le milieu récepteur contre les phénomènes d’érosion
notamment.
• hydrologique car ils permettent de constituer une réserve d’eau, soit dédiée à l’infiltration
(Alimentation de la nappe), soit à des usages tels que l’irrigation (maraîchages).
• La première hypothèse :
Sous-estimer le volume à stocker dans la retenue dans la mesure où on mènera les calculs avec un
débit de vidange correspondant au débit maximum.
• La seconde hypothèse :
Surestimer le volume à stocker puisque qu’en réalité, l’effet dynamique de la propagation des débits
va étaler dans le temps les apports à la retenue.
Remarque
Cette méthode revient à considérer une pluie de projet de Kiefer et Chu totalement avancée.
On fait implicitement l’hypothèse que le bassin est vide quand arrive la pluie.