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École Supérieure PRivée d‘Ingénierie et de Technologie

AU: 2022/2023

Cours d’hydrologie

Mme. Syrine Chabchoub

4 ème année Génie Civil

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E-mail
Syrine.chabchoub@esprit.tn

Contact Bureau
École Supérieure PRivée d‘Ingénierie et de
Technologie

Madame. Syrine CHABCHOUB Bureau E 206, Bloc E


Pôle Technologique El Ghazela - Ariana 2083

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PLAN

Chapitre 1 Généralités sur l’hydrologie

Chapitre 2 Le bassin versant

Chapitre 3 Les précipitations

Chapitre 4 Le ruissellement

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Chapitre 1
Généralités sur l’hydrologie

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Buts:
 Identifier les différents domaines d’application de l’hydrologie ;

 Définir le cycle hydrologique ;

 Assimiler la notion d’un bilan hydrologique ;

 Connaître la répartition de l’eau à l’échelle mondiale, des continents et de la Tunisie.

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I. Introduction
I.1. Definition L’hydrologie

Est une science.

Elle s’intéresse essentiellement au cycle de l’eau et ses propriétés et elle met en évidence un nombre des
échanges entre la mer, l'atmosphère, la surface terrestre et son sous-sol.

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I. Introduction
I.1. Definition

En ce sens on distingue les différentes classifications suivantes:

 L’hydrologie qui s’intéresse aux échanges entre l'atmosphère et la surface terrestre: elle englobe toutes
les eaux météoriques qui tombent sur la surface de la terre : les précipitations, tant sous forme liquide (bruine,
pluie, averse) que sous forme solide (neige, grésil, grêle), la transpiration des végétaux et l'évaporation directe
de la couche terrestre superficielle.

 L’hydrologie des eaux de surface: il s’agit d’un échange entre l'atmosphère et la surface. Elle étudie le
ruissellement, les phénomènes d'érosion, les écoulements des cours d'eau et les inondations.

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I. Introduction
I.1. Definition

 L’hydrologie de subsurface ou hydrologie de la zone non-saturée: elle étudie les processus d'infiltration,

de flux d'eau et de transport de polluants au travers de la zone non saturée (encore appelée zone vadose). Cette

zone a une importance fondamentale car elle constitue l'interface entre les eaux de surface et de profondeur.

 L'hydrologie souterraine ou hydrogéologie: elle porte sur les ressources du sous-sol, leur captage, leur

protection et leur renouvellement.

 L’hydrologie urbaine: est un volet de l'hydrologie, qui étudie les systèmes d’alimentation en eau potable

(adduction et distribution) et l'assainissement des eaux usées et pluviales en ville.


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I. Introduction
I.1. Definition

Plusieurs sciences sont utilisées dans l’hydrologie, soient:

Science Utilité
Météorologie et climatologie Étude des pluies et du retour de l’atmosphère
Géographie, géologie et pédologie Caractérisation du comportement du bassin
Hydraulique Mesure et étude des écoulements à surface libre
Statistique Traitement des données, simulation….
Calcul numérique Propagation de crues, modèles….
Informatique Comme instrument de travail pour les calculs numériques, le stockage des données….

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I. Introduction
I.1. Definition

Météorologie et climatologie Géologie Hydraulique

Statistique Calcul numérique Informatique 10


I. Introduction
I.1. Definition

Les différentes étapes en hydrologie sont:

 La mesure, l'enregistrement et la publication des données ;


 L’analyse de ces données pour le développement et l'extension des théories fondamentales ;
 L’application de ces théories et de ces données à une multitude de problèmes pratiques.

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I. Introduction
I.2. Les différents domaines d’application
I.2.1. Le débit d’étiage et le débit de crue

L’étiage La crue
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I. Introduction
I.2. Les différents domaines d’application
I.2.2. La protection contre les crues

Mur de soutènement Digue Barrage


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I. Introduction
I.2. Les différents domaines d’application
I.2.3. L’alimentation en eau potable

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I. Introduction
I.2. Les différents domaines d’application
I.2.4. L’agriculture

Il s’agit de dimensionner des infrastructures hydro-agricoles pour une agriculture performante et durable.

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I. Introduction
I.2. Les différents domaines d’application
I.2.5. La production de l’énergie hydraulique

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II. Le cycle hydrologique
II.1. Définition

Les différents états que


représente l’eau tout au long de
son cycle de vie définissent un
cycle hydrologique.

L’éventuel phénomène
d’évaporation, produit sous l’effet
de l’énergie solaire, déclenche le
début du cycle de l’eau.

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II. Le cycle hydrologique
II.1. Définition

 Évaporation : c’est le passage de l’eau de surface de l’état liquide à l’état gazeux sous l’effet du rayonnement

solaire ;

 Précipitations : l’eau évaporée est condensée sous forme de nuages. Atteignant une taille importante, elle

finit par tomber sous forme de précipitations : pluie, neige, grêle ou rosée ;

 Ruissellement: c’est l’écoulement des eaux précipitée sur la surface du sol ;

 Infiltration : c’est la partie de l’eau qui va pénétrer le sol à partir de la surface.

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II. Le cycle hydrologique
II.2. Le bilan hydrologique

Le bilan hydrologique schématise les quantités d'eau entrant et sortant d'un système défini dans l'espace (le bassin versant) et
dans le temps.
L’équation s’obtient ainsi en sommant le total des infiltrations, des ruissèlements et également des évaporations pour définir le
total des précipitations.

Précipitation (P)
P=I+R+E

Évaporation (E) P : le total des précipitations par an.


I : le total des infiltrations par an.
R : le total des ruissellements par an.
E : le total des évaporations par an.

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II. Le cycle hydrologique
I.2. Le bilan hydrologique
I.2.1. Appareils de mesure

Pluviographe (P) Pluviomètre (P) Infiltromètre (I)


Précipitation (P)

Évaporation (E)

Station hydrométrique (R)

P=I+R+E
Atmomètre (E) 20
II. Le cycle hydrologique
I.2. Le bilan hydrologique
I.2.1. Appareils de mesure

Les principaux instruments de mesures des précipitations sont le pluviomètre et le pluviographe.

 Le pluviomètre
Bague réceptrice
Le pluviomètre, est un récipient fixé sur un support. La hauteur d'eau
de pluie recueillie par cet instrument est mesurée manuellement à des
intervalles de temps réguliers (en général 24 heures), les résultats étant Entonnoir
exprimés en dixièmes de millimètres.
1 mm de pluie=1 l/m². Eprouvette

𝑉 Seau
ℎ=
𝑆
ℎ est la hauteur d'eau précipitée ;
Support
𝑉 est le volume d'eau collecté ;
𝑆 est la surface réceptrice (400, 1000, 2000 cm²). 21
II. Le cycle hydrologique
I.2. Le bilan hydrologique
I.2.1. Appareils de mesure
 Le pluviographe

La mesure de la hauteur d'eau de pluie par le pluviographe fait


appel à un dispositif enregistreur graphique ou digital à des
intervalles de temps réguliers ou non.


𝑖𝑚 =
𝑡
Avec:
𝑖𝑚 est l'intensité moyenne de la pluie en mm/h ou bien en
mm/ mn ou ramenée à la surface en l/s.ha ;
ℎ est la hauteur d'eau précipitée ;
𝑡 est la durée de l'averse en h ou bien en mn.
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II. Le cycle hydrologique
I.2. Le bilan hydrologique
I.2.2. Les différents états de l’eau

 De solide à liquide : fusion ;


 De liquide à solide : solidification ;
 De solide à gazeux : sublimation ;
 De gaz à solide : condensation solide, déposition ou sublimation inverse ;
 De liquide à gazeux : vaporisation, qui peut prendre la forme d'une ébullition
ou d'une évaporation ;
 De gazeux à liquide : liquéfaction ou condensation liquide.

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III. La répartition de l’eau

72 % Eau 28 % Terre

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III. La répartition de l’eau

72 % Eau

97 % Eau saline

3 % Eau douce

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III. La répartition de l’eau
III.1. Á l’échelle mondiale
Volume (103 km3) (%) de l’eau totale (%) de l’eau douce
Eau totale 1,386 millions 100 -
Eau douce totale 35 000 2,53 100
Océans mondiaux 1,340 millions 96,5 -
Eau salée souterraine 13 000 1 -
Eau douce souterraine 10 500 0,76 30
Glaciers antarctiques 21 600 1,56 61,7
Glaciers du Groenland 2 340 0,17 6,7
Iles arctiques 84 0,006 0,24
Glaciers montagneux 40,6 0,003 0,12
Pergélisol et glace souterraine 300 0,022 0,86
Lacs salins 85,4 0,006 -
Lacs d ’eau douce 91 0,007 0,26
Humidité du sol 16,5 0,0012 0,047
Tourbières 11,5 0,0008 0,03
Rivières (flux moyen) 2,12 0,0002 0,006
Dans la matière biologique 1,12 0,0001 0,0003
Dans l’atmosphère (en moyenne) 12,9 0,0001 0,004
La répartition en volume et en pourcentage des différentes sources d’eau salée et d’eau douce présentes sur Terre 26
(Peter Gleick et Meena Palaniappan, 2010)
III. La répartition de l’eau
III.2. Á l’échelle des continents

Précipitations Evaporation Ruissellement


Continents
mm mm mm

Europe 790 507 283


Afrique 740 587 153
Asie 740 416 324
Amérique du Nord 756 418 339
Amérique du Sud 1 600 910 685

Australie et Océanie 791 511 280

Antarctique 165 0 165

Moyenne pour tous les continents 800 485 315

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III. La répartition de l’eau
III.3. Á l’échelle de la Tunisie

La Tunisie, qui a une superficie de 165 000 km²,


reçoit en moyenne 230 mm/an de pluie. Ville Pluviométrie
Quantité (mm) Nombre de jours
Cette pluie est très variable dans le temps et dans Bizerte 92 14
l’espace. Elle est en moyenne 594 mm au Nord, de Tunis-Carthage 59 12
289 mm au Centre et n’est que de 156 mm au Sud Nabeul 59 10
du pays. Tabarka 141 15
Kairouan 24 6
Le rapport entre les précipitations annuelles Monastir 36 8
Sfax 23 6
maximale et minimales varie de 4,4 au Nord à 15,8
Jerba 28 5
au Sud confirmant ainsi que la pluie est irrégulière Tozeur 13 3
d’une année à l’autre, et cette irrégularité augmente.

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Merci de votre attention
Cours d’hydrologie

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