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Mémoire MEGHNI Amira
Mémoire MEGHNI Amira
En vue de l’obtention du
THEME
La démarche stratégique de
l’évolution de la monétique en
Algérie
-Cas de la BDL-
Présenté par : Mlle MEGHNI Amira
23ème promotion
Mars 2020
Introduction Générale
Dédicaces
A mes chers parents, pour tous leurs sacrifices, leur amour, leur soutien et
leurs prières tout au long de mes études, que Dieu puisse les protéger et leur
prêter longue vie.
A toute ma famille pour leur soutien tout au long de mon parcours à l’école
supérieure de banque.
A tous mes amis : Chourouk, Nada, Chiraz, Amira, Nour el amel, Soumeya,
Hanane, Rim, Adel, Aissa, Wassim, Racim, Bilel.
Ainsi qu’à tous mes camarades de la BSB23 et tous mes amis d’enfance.
Amira
Introduction Générale
Remerciements
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué d’une façon ou
d’une autre au succès de mon stage de fin d’études et qui m’ont aidé lors de la
rédaction de ce mémoire.
3G : 3ème Génération.
4G : 4ème Génération.
4P: Product, Price, Place, Promotion.
ABC : Arab Banking Corporate.
ABEF : Association des Banques et Etablissements Financiers.
AGB : Algerian Gulf Bank.
ANGEM : Agence Nationale de Gestion du Micro Crédit.
ANPT : Agence Nationale de Promotion et de Développement des parcs Technologiques.
ANSEJ : Agence Nationale de Soutien à l’Emploi des Jeunes.
ATCI : Algérie Télé-Compensation Interbancaire.
ATM : Automated Teller Machine.
BA : Banque d’Algérie.
BADR : Banque de l’Agriculture et du Développement Rural.
BCG : Boston Consulting Group.
BCIA : Banque pour le Commerce et l’Industrie d’Algérie
BDL : Banque de Développement Local.
BEA : Banque Extérieure d’Algérie.
BNA : Banque Nationale d’Algérie.
CESF : Conseil Economique et Social Français.
CIB : Carte Interbancaire.
CNEP : Caisse Nationale d’Epargne Et de Prévoyance.
CNAC : Caisse Nationale d’Assurance-Chômage.
CNMA : Caisse Nationale de Mutualité Agricole.
CPA : Crédit Populaire d’Algérie.
CPI : Centre de Pré-Compensation Interbancaire.
DAB : Distributeur Automatique de Billets de Banque.
DMBD : Direction Monétique et de la Banque Digitale.
EMV : Europay MasterCard Visa.
FMI : Fond Monétaire International.
GAB : Guichet Automatique de Banque.
GIE : Groupement d’Intérêt Economique.
GL : Grand Livre.
ISO : International Standardisation Organisation.
MPTIC : Ministère de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication.
OMC : Organisation Mondiale du Commerce.
ONS : Office National des Statistiques.
PCI-DSS : Payment Card Industry - Data Security Standard.
PESTEL : Politique, Economique, Socioculturel, Technologique, Ecologique et Légal.
PIB : Produit Intérieur Brut.
PIN : Personal Identification Number.
PME : Petites et Moyennes Entreprises.
PMI : Petites et Moyennes Industries.
RIB : Relevé d’Identité Bancaire.
RMI : Réseau Monétique Interbancaire.
RRE : Régulation des Ressources Étrangères.
RTGS : Real-Time Gross Settlement.
SATIM : Société d'Automatisation des Transactions Interbancaires et de Monétique.
SGA : Société Générale Algérie.
SPA : Société Par Action.
STP : Segmentation, Targeting, Positioning.
SWOT : Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats.
TIC : Technologies de l’Information et de la Communication.
TPE : Terminal de Paiement Electronique.
UIT : Union Internationale des Télécommunications.
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE
D
ans une économie moderne, presque la totalité des échanges de biens ou des
services se fait par l’intermédiaire de la monnaie. A cet égard, les banques jouent
un rôle majeur dans l’économie nationale. Cette importance s'accroit davantage
avec les bouleversements rapides et sans précédent que connait l'environnement bancaire et
financier international.
Le système bancaire algérien a connu, au fil du temps, des mutations fondamentales suite
aux mouvements de réformes institutionnelles et règlementaires entrepris depuis
l'indépendance. En 1990, la promulgation de la loi N°90-10 du 14 Avril relative à la monnaie
et au crédit a apporté une nette amélioration au niveau de l’intermédiation financière des
banques et du degré de bancarisation de l’économie.
Dans ce cadre, les autorités bancaires algériennes se sont engagées dans de nouvelles
techniques financières pour améliorer et développer leurs systèmes et moyens de paiement,
assurant une circulation plus efficace de la distribution des services. En effet, une
modernisation du système de paiement s’est inscrite dans le développement de la monétique
afin de faciliter les transactions commerciales et améliorer les services bancaires.
C’est pour cela qu’une démarche marketing s’impose au sein des banques, pour qu’elles
puissent recourir à des règles de gestion dynamiques et évolutives, afin d’entreprendre les
actions nécessaires, en prenant en considération les besoins de leur clientèle, pour développer
les produits existants, lancer et promouvoir des produits nouveaux ainsi qu’instaurer une
nouvelle relation banque-client basée sur la confiance et l’efficience.
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Introduction Générale
Dans cette logique d’idées nous allons tenter à travers ce mémoire, de répondre à la
problématique suivante :
Quelles sont les démarches mises en place par le BDL pour son déploiement ?
Quel est le développement effectué par le BDL en monétique ?
Quelles contraintes pour son développement et quelles sont leurs causes ?
Afin d’apporter des éléments de réponse, nous avons scindé notre travail en deux parties :
La première partie qui sera consacrée à la présentation des aspects théoriques liés à
la monétique et au marketing, cette dernière sera structurée comme suit :
Un chapitre préliminaire qui va retracer l’historique de l’évolution de la
monétique en Algérie.
Un premier chapitre intitulé « La monétique en Algérie » dans lequel nous
énoncerons les notions fondamentales de la monétique, le déroulement d’une
transaction monétique ainsi que la sécurité de cette dernière.
Un deuxième chapitre appelé « La démarche marketing stratégique » qui
expliquera les concepts généraux du marketing, le plan stratégique global et le
plan stratégique d’activité ainsi que le marketing mix.
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PARTIE THEORIQUE :
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Chapitre Préliminaire L’évolution de la monétique en Algérie
Elle confère une large autonomie, tant organique que fonctionnelle à la Banque Centrale,
désormais dénommée Banque d’Algérie. Ainsi, cette réforme apporte les transformations
majeures suivantes :
1
Journal Officiel de la République : Loi n°90-10 du 14 Avril 1990 relative à la Monnaie et au Crédit.
2
« Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications Rapport Annuel 2004 » -Tome 1-
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Chapitre Préliminaire L’évolution de la monétique en Algérie
5. 1997 :
3
Inspiré du site : www.abef-dz, consulté le 25/10/2019.
4
Inspiré du site : www.satim-dz.com , consulté le 25/10/2019.
5
Règlement N°97-03 de la Banque d’Algérie.
Page | 5
Chapitre Préliminaire L’évolution de la monétique en Algérie
6. 2002:
6.2 Accord entre Algérie Telecom et la Banque d’Algérie pour la mise en place d’un
réseau spécial.
« Le système de paiements de gros montants en temps réel (RTGS) nécessite comme
préalable l'existence d'un réseau de télécommunications fiable. C'est dans ce cadre que la
Banque d'Algérie a signé en 2002 une convention avec le Ministère de la Poste et des
Technologies de l'Information et de la Communication (MPTIC) pour la réalisation au profit
de la communauté bancaire d'un réseau d'abonnés fermé, à grand débit, sûr et sécurisé.
6
Inspiré du site : www.satim-dz.com, consulté le 25/10/2019.
7
Rapport annuel Banque d’Algérie de 2002. Chapitre V.4- Système de paiement, P.70.
8
Ibid.
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Chapitre Préliminaire L’évolution de la monétique en Algérie
Ce projet a pour but d’élaborer une assise pour le développement des instruments de
paiements, en particulier, des instruments électroniques.
9
Rapport annuel Banque d’Algérie de 2002. Chapitre V.4- Système de paiement, P73.
10
NB : Il s’agit d’El KHALIFA Banque et la Banque pour le Commerce et l’Industrie d’Algérie (B.C.I.A).
11
Ordonnance n°03-11 du 26 août 2003 relative à la monnaie et au crédit.
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Chapitre Préliminaire L’évolution de la monétique en Algérie
Pour cela la SATIM a lancé le paiement par carte interbancaire (CIB) la fin du mois de
Février 2005. L'objectif de ce projet est de développer la monétique dans le pays et de faire de
la carte bancaire le premier instrument de paiement électronique.
Pour tester le bon fonctionnement du paiement par carte, il a été décidé de limiter cette
opération à la région d'Alger avant de la généraliser à l'ensemble du pays. Cette opération
comporte deux phases :
1) La première d'une durée d'un mois, portera sur la conduite des opérations en
temps réel et la réalisation des transactions de paiement par 200 porteurs auprès d'un
nombre limité de commerçants.
2) La seconde s’est étendue à 1500 commerçants et 50.000 porteurs et a durer
jusqu'au juillet 2005.
Le client titulaire d’une carte domestique Interbancaire CIB peut régler ses achats de biens
et de services, avec sa carte auprès des commerçants affiliés au RMI et dotés d’un TPE.
12
Rapport annuel Banque d’Algérie de 2006. Chapitre VI.2- Système de télé-compensation des paiements de
masse, P109.
13
Inspiré du site : giemonetique.dz, consulté le 09/11/2019.
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Chapitre Préliminaire L’évolution de la monétique en Algérie
La création du GIE Monétique en Juin 2014 vient appuyer cette démarche stratégique, dont
la principale mission consistait à la régulation du système monétique interbancaire et la
définition des missions et des attributions de l’ensemble des acteurs de ce système.15 Il est
également en charge d’assurer l’interbancarité du système monétique et son interopérabilité
avec des réseaux monétiques, locaux ou internationaux.
14
Rapport annuel Banque d’Algérie de 2006. Chapitre VI.2- Système de télé-compensation des paiements de
masse, P110.
15
Inspiré du site : giemonetique.dz, consulté le 09/11/2019.
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CHAPITRE I : LA MONETIQUE EN ALGERIE
Depuis l’avènement des réformes économiques, les banques algériennes ont engagé
des efforts soutenus dans le sens d’une plus grande modernisation de leurs méthodes
d’intervention et d’une diversification des produits et services offerts à la clientèle. La
monétique a constitué dans ce cadre un vecteur prioritaire qui fait l’objet d’une série
d’actions vigoureuses au niveau interbancaire et à l’intérieur de chaque institution.
Dans la première section, nous allons essayer de définir cette notion, citer ses
équipements ainsi qu’énumérer ses différents acteurs et intervenants.
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Chapitre I La monétique en Algérie
1. Définition de la monétique :
Le mot ‘Monétique’ provient de la contraction des termes monétaire et informatique. Il est
apparu dès les années 1980 et désigne selon le Conseil Economique et Social Français
(CESF), « L`ensemble des techniques informatiques, magnétiques, électroniques et
télématiques permettant l'échange de fonds sans support de papier ».
16
Article 111 de la Lois de Finances 2018.
17
YK.Maougual, La monétique interbancaire : étude du cas de la carte interbancaire CNEP, ESB, 2003, P14.
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Chapitre I La monétique en Algérie
Les cartes bancaires adoptent les dimensions nominales définies par la norme ISO 7816-
1 : longueur 85 mm, largeur 54 mm, épaisseur 0.76 mm.
18
Inspiré du site : actufinance.fr, consulté le 12/11/2019.
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Chapitre I La monétique en Algérie
19
www.bitakati.dz.
20
Khaled BETTAIEB, Directeur Général de Monétique en Tunisie, Cours Techniques Bancaires-IFID-34, 2015.
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Chapitre I La monétique en Algérie
A cet effet, nous distinguons deux catégories de cartes bancaires : les cartes de retrait et les
cartes de paiement.
b. Les cartes de paiement : Elles offrent outre les services fournis par les cartes de
retrait, la possibilité d’effectuer des achats en ligne et auprès d’un commerçant.
Elles peuvent-être : Carte de débit (débit immédiat et débit différé) ou carte de
crédit.
Afin de mieux expliquer ces deux types de cartes de paiement, nous avons constitué le
tableau qui suit:
Elles diffèrent selon la modalité de débit de Elles sont émises par une banque ou un
compte, on trouve : établissement financier, ces cartes sont adossées à
Les cartes à débit immédiat : le compte une ligne de crédit souvent renouvelable (crédit
du titulaire est débité du montant retiré revolving21), accordée au titulaire de la carte, qui
ou du montant des achats dès réception peut effectuer des achats ou retirer des espèces à
de la transaction (carte CIB par concurrence d’un montant prédéfini.
exemple).
Les cartes à débit différé : permettent à Lors d’un paiement le débit n’est pas effectué
leur titulaire d’effectuer des dépenses à immédiatement mais à crédit, avec un taux
concurrence d’un montant autorisé, qui d’intérêt et un plafond fixés contractuellement.
ne sera débité du compte du client qu’à
la fin du mois (carte coopérative par Le crédit ainsi accordé peut être soit remboursé
exemple). intégralement à la fin d’une période donnée, soit
remboursé partiellement.
21
Le crédit revolving est un crédit permanent accordé aux particuliers par un organisme financier. C'est un crédit
à la consommation qui permet à l’emprunteur de réaliser les achats de son choix.
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Chapitre I La monétique en Algérie
22
www.bdl.dz.
23
TECHNIQUES BANCAIRES, Khaled BETTAIEB IFID.
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Chapitre I La monétique en Algérie
Afin d’offrir un maximum de souplesse, les DAB sont reliés au réseau interbancaire,
donnant alors la possibilité d’obtenir des espèces auprès d’appareils appartenant à une banque
différente de celle dans laquelle le client a choisi de domicilier son compte.
24
cambodgemag.com.
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Chapitre I La monétique en Algérie
C’est une machine dotée d’un clavier, d’un écran et d’un logiciel avec mémoire. Grace à
son interconnexion avec la SATIM, il offre divers services :
25
Inspiré du site : banque-info.com, consulté le 13/11/2019.
26
www.allo-tpe.fr.
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Chapitre I La monétique en Algérie
Emetteur (la banque du client): Il s’agit de l’organisme financier qui émet la carte bancaire,
il assure les traitements ainsi que les litiges associés à l’usage de la carte.
Accepteur (le commerçant): Il s’agit du commerçant, qui accepte les moyens de paiement
électroniques en guise de règlement (TPE, Web marchand).
En tant qu’agent de règlement, elle permet aux banques de réaliser leurs opérations de
paiement, soit pour leurs propres comptes, soit pour le compte de leur clientèle, et cela via
leurs comptes de règlement ouverts chez elle, et en tant qu’autorité de tutelle, elle est
responsable de la supervision et du bon fonctionnement du système de paiement.
Afin de réaliser le système de télé-compensation « ATCI » qui traite des faibles montants
de façon répétitive, la Banque d’Algérie a créé en 2004 le Centre de Pré-compensation
Interbancaire « CPI » pour être l’opérateur du système de paiement de masse en Algérie.
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Chapitre I La monétique en Algérie
3.2.2 Le GIE-Monétique :
Le GIE-Monétique est un organe composé de 19 membres dont 18 banques et Algérie
poste. Il pilote le système monétique par le biais des fonctions essentielles suivantes27 :
3.2.3 La SATIM :
Pour permettre la promotion de la monétique, la SATIM a bâti un système répondant aux
normes édictées par la Banque d’Algérie, offrant des services selon les organisations
monétiques mises en place par les banques. Il permet d’assurer l’hébergement, dans sa base
de données, des porteurs des différents établissements dotés (par exemple la BNP) et non
dotés de systèmes monétiques (par exemple la BDL) ainsi que la personnalisation et le
traitement des cartes internationales et des chéquiers.28
27
Inspiré du site : giemonetique.dz, consulté le 13/11/2019.
28
Z. Benaissou, le marketing stratégique : un instrument de promotion de la carte CIB, cas : BDL, ESB, 2007,
P26.
29
Interbancarité : Coopération entre les banques algériennes qui permet de garantir l’acceptabilité des moyens de
paiements émis par l’ensemble des banques et leur échange dans les meilleures conditions de rapidité, de sécurité
et de coût.
30
Inspiré du site : www.satim-dz.com, consulté le 13/11/2019.
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Chapitre I La monétique en Algérie
La fonction front office : Elle assure principalement la connexion avec les banques,
les commerçants, les TPE ainsi que les DAB, et gère les équipements sécuritaires et
centralise les transactions.
La fonction back office : Cette fonction permet :
La gestion des cartes : par la prise en charge du processus de création des
cartes de bout en bout, c'est-à-dire du moment de la réception du ficher commande de
cartes de la banque jusqu’à la livraison des cartes, en passant par la récupération du
fichier, la création des numéros de cartes pour les porteurs, la génération du code pin
et la génération du fichier Embossing32 adapté à la personnalisation.
La réédition du code confidentiel et renouvellement des cartes.
Le traitement des transactions remontées par le front office.
La compensation journalière.
Les Switched sont des banques qui possèdent une solution monétique complète, donc elles
gèrent leurs cartes, soldes, plafonds et ATM et n’ont pas besoin de l’autorisation de la SATIM
31
Document interne, SATIM Alger, 2018.
32
Embossage : Procédé de mise en relief d’informations sur une carte permettant d’obtenir une empreinte sur un
support papier.
33
C’est le nom générique pour désigner les Distributeurs Automatiques de Billets (DAB) et les Guichets
Automatiques de Banques (GAB).
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Chapitre I La monétique en Algérie
lors des transactions, cette dernière n’a pas de visibilité sur leurs transactions et intervient
dans ce cas uniquement pour la création de cartes (par exemple la BNP Paribas, Société
générale).
Les banques dépendantes de la SATIM sont celles qui n’ont pas une solution monétique,
donc la SATIM gèrent leurs cartes, plafonds, soldes ainsi que leurs ATM. Les transactions
effectuées par ces banques passent alors par la SATIM et requiert l’autorisation de cette
dernière (par exemple la BEA).
Remarque : Algérie poste fait partie actuellement du réseau interbancaire géré par la
SATIM, et elle est considérée comme une banque Switched.
34
https://www.satim-dz.com.
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Chapitre I La monétique en Algérie
Le client doit s’assurer de l’existence d’un solde suffisant et disponible dans son compte
avant chaque retrait (dans le cas contraire la demande d’autorisation sera rejetée).
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Chapitre I La monétique en Algérie
Nous allons donc dans cette partie, essayer d’illustrer ses différents avantages et
inconvénients. Pour ce faire, nous avons établi le tableau ci-dessous :
35
Document interne, SATIM Alger, 2018.
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Chapitre I La monétique en Algérie
Avantages Inconvénients
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Chapitre I La monétique en Algérie
- ISO 8583
- ISO 7810, 7811, 7813, 7816.
36
Document interne, SATIM Alger, 2019.
37
Interopérabilité : Possibilité qu’ont les produits, services et systèmes de plusieurs organisations de pouvoir
fonctionner ensemble.
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Chapitre I La monétique en Algérie
Ce processus garantit que les informations confidentielles seront chiffrées lors des
transferts afin que personne ne puisse y accéder. C’est une façon de rendre le marché en ligne
plus sûr et de s’assurer que chaque entreprise respecte les normes de sécurité lorsqu’il s’agit
de paiement en ligne. Il permet donc à tout marchand de garantir un certain niveau de sécurité
lors d’un paiement en ligne.
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Chapitre I La monétique en Algérie
Il est possible de classer les fraudes actuelles en fonction des éléments du système
monétique sur lesquelles elles s’appuient : la carte, le terminal et le système de traitement
monétique.
La carte, plus que tout autre instrument de paiement, offre un large éventail de possibilités
de fraude, la plus simple et l’une des plus répandues consiste à collecter les données présentes
sur les pistes magnétiques d’une carte de paiement. Ces données peuvent permettre de réaliser
des opérations de retrait ou de paiement.
Fraude par mouchard : plus connue sous le terme de skimming, consiste à capturer
et voler les données de la carte bancaire, en utilisant des appareils électroniques
spéciaux.
Utilisation par un tiers de la carte bancaire suite à une perte ou un vol : la
personne qui a trouvé ou volé la carte l'utilise pour son propre compte.
Utilisation abusive de la carte par son propre titulaire : c’est-à-dire l’utilisation par
le porteur légitime, conformément aux prescriptions techniques mais au-delà de ses
droits. Il peut s’agir de retrait d’espèces ou de règlement d’achats pour des montants
supérieurs au solde du compte correspondant.38
38
M.zollinger, monétique et marketing, 1989, P98.
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Chapitre I La monétique en Algérie
Les acquéreurs peuvent également faire l’objet d’attaques sur leurs systèmes
d’information. Bien que particulièrement protégés, les serveurs d’acquisition sont une cible de
choix pour les fraudeurs qui peuvent espérer compromettre un nombre important de cartes de
paiement.
Ce type de fraude consiste à mettre en place un logiciel d’espion chargé d’exfiltrer les
données de cartes véhiculées sur le réseau interne de l’acquéreur.
39
Thomas Souvignet, L’expertise et la lutte contre la fraude monétique, Université Panthéon - Assas, 2014, P59.
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Chapitre I La monétique en Algérie
Le système 3-D Secure permet une sécurisation renforcée des paiements sur Internet grâce
à l'authentification du porteur de carte.
Le porteur doit confirmer son identité avant le paiement, par exemple en saisissant un code
secret. Cette authentification du porteur revient à :
40
Glossaire GIE Monétique, ÉDITION Février 2019.
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Chapitre I La monétique en Algérie
S’assurer que c’est le bon porteur qui utilise la carte : Authentification de la carte et du
porteur.
Suivi des transactions : En temps réel et différé (Fraude brute), recouvrement des litiges et
impayés.
41
Le scoring est une formule américaine qui consiste à l'analyse des risques de fraude lors des crédits bancaires.
Le principe du scoring est de donner des points aux clients par leur banque en fonction de plusieurs facteurs (exp
le salaire mensuel), le client aura donc un certain score ' flexible ', sur lequel se base un certain degré de
confiance entre ce dernier et sa banque. L'objectif principal de ces scores est de faire une meilleure analyse de
risque par la banque pour pouvoir minimiser les tentatives de fraude et de défaillance au futur lors des prêts et
crédits proposés aux clients.
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CONCLUSION DU CHAPITRE I
Nous arrivons au terme du premier chapitre dans lequel nous avons essayé de donner
un aperçu global sur la monétique, celle-ci étant un système complexe, toutes les
mesures de sécurité techniques et organisationnelles doivent être prises de manière
continue par tous les acteurs, pour assurer la réalisation et la protection des transactions
contre toute forme de menace qui pourrait provenir de la fraude.
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CHAPITRE II : LA DEMARCHE MARKETING
STRATEGIQUE
Il est donc important pour une entreprise, d’analyser les besoins de ses clients et de
segmenter les marchés, afin de mieux adapter son approche et ses produits sur ces
marchés qui se distinguent les uns des autre, tout en choisissant la stratégie marketing
appropriée et en définissant le plan marketing stratégique.
En premier lieu, nous allons définir la notion du marketing, retracer son évolution et
expliquer son concept.
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Chapitre II La démarche marketing stratégique
1. Définition du marketing :
Le marketing est un terme d’origine américaine venant du mot market, c’est-à-dire marché,
lieu de rencontre de l’offre et de la demande.
D’après Philip Kotler, auteur d’un ouvrage intitulé Marketing Management, le marketing
est « le processus sociétal par lequel les individus et les groupes obtiennent ce dont ils ont
besoin et ce qu’ils désirent ; ce processus consiste à créer, offrir et échanger avec autrui des
produits et des services de valeur ».
Selon Dubois et Jolibert : « Le marketing est l’ensemble des processus mis en œuvre par
une organisation (ou autre « entité sociale ») pour comprendre, influencer dans le sens de ses
objectifs et contrôler les conditions de l’échange entre elle-même et d’autres entités,
individus, groupes ou organisations ».
2. Historique du marketing :
Durant la première guerre mondiale dans les pays développés, l’activité économique était
dominée par la production. L’offre était souvent supérieure à la demande solvable et la vente
était une activité secondaire (la culture production). La crise de 1929 a modifié le paysage
économique, la surproduction due à la baisse de la demande a poussé les entreprises à
développer leurs méthodes de vente pour écouler leur production. Après la seconde guerre
mondiale la demande, ainsi que les capacités de production ont augmenté de ce fait, la
concurrence est devenue rude, la vente des produits a pris une place prépondérante dans
l’activité économique (la culture vente). Dans les années cinquante, la pensée marketing a
commencé à se propager, les entreprises ont commencé à faire de plus en plus d’efforts afin
de faire connaître leurs produits par la publicité. Les années soixante consacrent l’avènement
de l’économie de marché et de la pensée marketing, ce que Peter Drucker a illustré dans sa
Page | 33
Chapitre II La démarche marketing stratégique
phrase célèbre « Fabriquez ce que vous pouvez vendre, plutôt que d’essayer de vendre ce
que vous pouvez fabriquer » (la culture marketing).
3. Concept du marketing :
Le terme marketing a été traduit en français, par deux mots inspirés également de « marché
» : mercatique (regroupe les deux démarches analytique et stratégique) et marchéage (c’est la
démarche opérationnelle).
Le marketing regroupe tous les outils et toutes les méthodes qui permettent de créer,
recréer, susciter le besoin chez le consommateur.
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Chapitre II La démarche marketing stratégique
2. L’analyse externe :
Elle consiste à étudier le marché, son environnement, la clientèle et la concurrence.
42
Claude demeure, Aide-mémoire marketing, 6e édition, Ed DUNOD, P08.
43
Une stratégie est un ensemble de décisions prises à l’avance par une entreprise pour une période donnée, en
vue d’atteindre des objectifs généraux, dans un univers concurrentiel, économique, politique et social.
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Chapitre II La démarche marketing stratégique
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Chapitre II La démarche marketing stratégique
a. L’environnement primaire :
Il est constitué des principaux acteurs en relation avec l’entreprise et son marché.
Il s’agit dans notre cas de la Banque d’Algérie (BA) en tant qu’autorité de régulation et
agent de règlement, le GIE monétique en tant qu’organe de régulation de la monétique, la
SATIM qui constitue l’opérateur monétique interbancaire en Algérie, et les banques.
b. L’environnement secondaire :
Cette démarche met en avant les facteurs d’environnement qui vont influencer les acteurs
du marché et représente le cadre de travail le plus utilisé pour examiner l’environnement
externe.
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Chapitre II La démarche marketing stratégique
Page | 38
Chapitre II La démarche marketing stratégique
44
Claude demeure, Aide-mémoire marketing, 6e édition, Ed DUNOD, P19.
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Chapitre II La démarche marketing stratégique
Face à l’achat d’un produit, un individu est influencé, consciemment ou non, par un certain
nombre de facteurs.
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Chapitre II La démarche marketing stratégique
L'analyse des compétiteurs en présence permet à une entreprise d’identifier ses forces, ses
faiblesses et d'anticiper des menaces qui pèsent sur son marché. Les concurrents se
subdivisent en deux catégories :
Concurrents directs : ils offrent au même marché cible des produits et services
identiques et cherchent à satisfaire les mêmes segments de consommateurs. Ils
peuvent aussi offrir un produit de la même catégorie tout en ciblant des segments
différents.
Concurrents indirects : ce sont ceux qui s’adressent au même marché mais qui
offrent un produit ou un service différent.
3. L’analyse interne :
Un des buts du plan stratégique général est d’évaluer le portefeuille de produit-marché de
l’entreprise afin de pouvoir fixer (ou de modifier) le poids que l’on veut donner à un produit-
marché par rapport à un autre, pour que l’entreprise puisse par la suite définir la stratégie à
développer.
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Chapitre II La démarche marketing stratégique
Parmi les outils d’analyse du portefeuille les plus connu, le modèle BCG (Boston
Consulting Group):
45
La part de marché relative correspond au rapport entre la part de marché de l’entreprise et la part de marché de
son concurrent le plus important.
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Chapitre II La démarche marketing stratégique
L’idéal pour une entreprise est de posséder un portefeuille équilibré, qui comporte des
produits « dilemmes » et en devenir après des « stars » afin d’augmenter les parts de marché,
et posséder des « vaches à lait » pour la rentabilité.
Produit
Marché Existant Nouveau
Pénétration de Développement de
Existant
marché produit
Développement de Diversification
Nouveau
marché
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Chapitre II La démarche marketing stratégique
4. L’analyse SWOT :
Après avoir effectué les deux analyses externe et interne situant avec précision la position
de l’entreprise sur son marché, la présentation d’un diagnostic peut se faire à l’aide du
modèle S.W.O.T. (Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats), qui représente une
méthode permettant de repérer les opportunités et les menaces de l’environnement externe de
l’entreprise, d’étudier ses forces et ses faiblesses internes ou sa capacité stratégique, puis de
les présenter dans un tableau récapitulatif afin de formuler les stratégies adéquates.
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Chapitre II La démarche marketing stratégique
Le plan stratégique d’activité constitue donc la deuxième phase, il permet d’élaborer une
stratégie marketing qui comprend quatre principaux éléments :
L’entreprise doit choisir le ou les segments qui représentent le meilleur potentiel pour elle,
c’est-à-dire ceux qu’elle peut satisfaire de façon particulièrement efficace. Ces segments-là
constituent sa cible. Pour chaque cible visée, l’entreprise élabore ensuite une offre. Cette offre
est positionnée dans l’esprit des acheteurs à partir d’un ou de plusieurs avantages essentiels.46
2. Le marché cible :
Le marché cible d'une entreprise constitue l'ensemble des clients qu'elle choisit de servir.
Les entreprises exploitant leurs activités dans plus d'une région ou d'un secteur comptent
généralement plusieurs marchés cibles.
Le processus STP est la méthode par laquelle des marchés entiers sont sous-divisés en
plusieurs segments, l’acronyme STP (Segmentation, Targeting « Ciblage », Positionning
« Positionnement ») englobe les trois éléments fondamentaux qui guideront les actions
opérationnelles à réaliser47 :
46
Philip KOTLER, Kevin KELLER, Delphine MANCEAU, Marketing Management, 15e édition, Pearson
France, 2015, P13.
47
JEAN-MARC FERRANDI , MARIE-CHRISTINE LICHTLE, Marketing, Ed DUNOD, 2014, P85.
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Chapitre II La démarche marketing stratégique
3. La segmentation :
La segmentation est donc une méthode de découpage du marché (ou d'individus) en sous-
ensembles appelés segments (ou groupes de consommateurs) distincts et homogènes.
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Chapitre II La démarche marketing stratégique
4. Le ciblage :
« Créer de la valeur pour ses clients requiert de s’adresser aux clients intéressés par cette
création de valeur et de renoncer à convaincre ceux qui y sont insensibles, d’où la nécessité
de cibler justement ».48
48
Nathalie Van Laethem, Toute la fonction Marketing, Dunod, Pais, 2005, P167.
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Chapitre II La démarche marketing stratégique
Page | 48
Chapitre II La démarche marketing stratégique
5. Le positionnement :
Une entreprise ne peut s’imposer sur le marché avec des produits ou des services similaires
aux autres. Elle doit définir un positionnement fondé sur un ou plusieurs axes distinctifs.
Positionner son offre consiste à faire en sorte qu’elle soit associée à une idée précise et
valorisante dans l’esprit des clients visés.
« On appelle positionnement la conception d’une offre et de son image dans le but de lui
donner une place déterminée dans l’esprit des clients visés ».50
Afin d’être efficace, le positionnement d’un produit doit correspondre aux désirs des
consommateurs.
49
K.Imazatene, le marketing bancaire : outil de promotion de la carte « TAWFIR », BADR, ESB, 2012, P39.
50
Philip KOTLER, Kevin KELLER, Delphine MANCEAU, Marketing Management, 15e édition, Pearson
France, 2015, P304.
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Chapitre II La démarche marketing stratégique
Cette politique commerciale est couramment appelée les 4P en référence à son origine
anglosaxonne : product (produit) /price (prix) /place (distribution) /promotion
(communication).
Le rôle du marketing-mix est primordial au sein d’une entreprise. C’est l’outil qui va
permettre de finaliser toute la démarche marketing, de traduire de manière opérationnelle les
décisions politiques puis stratégiques prises en amont.
51
Mercator, J. Lendrevie, J. Lévy, D. Lindon, 8 e éd., Dunod, 2006.
52
https://www.lefrancaisdesaffaires.fr/wp-content/uploads/2016/05/marketing_mix.pdf.
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Chapitre II La démarche marketing stratégique
La cohérence des actions commerciales : il s'agit de s'assurer que les 4P visent bien
le même objectif (par exemple, la clientèle), que les actions sont parfaitement
coordonnées et ne se gênent pas entre elles et qu'il y a un véritable effet de levier
(relation entre ventes et efforts marketing).
L’adaptation au marché : les actions doivent répondre de manière optimale aux
attentes et besoins de la clientèle visée.
L’ajustement à l’entreprise : la politique marketing doit être en harmonie avec les
forces et les faiblesses de l’entreprise et adaptée à son savoir-faire.
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CONCLUSION DU CHAPITRE II
Nous arrivons au terme du deuxième chapitre de notre mémoire dans lequel nous avons
exposé les fondements théoriques du marketing et l’élaboration de la démarche marketing à
suivre, d’abord à travers d’un plan stratégique général qui consiste à analyser le
comportement du consommateur, du marché dans son ensemble et des concurrents (analyse
externe), une analyse interne et la définition des objectifs généraux.
Ensuite, nous avons abordé le plan stratégique d’activité qui comprend quatre éléments
essentiels : le choix d’un marché cible, le choix d’une stratégie de segmentation, de ciblage et
de positionnement sur ce marché cible.
Enfin, nous avons intégré la notion du marketing mix qui représente le plan d’action et
l’outil permettant de finaliser la démarche marketing.
Afin de concrétiser ce que nous avons présenté tout au long des deux précédents chapitres,
nous allons consacrer la partie suivante à une étude d’un cas pratique réel, réalisé au sein de la
Banque de Développement Local.
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PARTIE PRATIQUE :
PRECONISATION DE DEMARCHE
MARKETING POUR LA BDL.
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CHAPITRE I : LA BANQUE DE DEVELOPPEMENT
LOCAL
Après avoir essayé d’expliquer dans les deux précédents chapitres la notion de la
monétique ainsi que celle de la démarche marketing stratégique, nous allons à présent
consacrer cette dernière partie à l’étude d’un cas pratique établi au sein de la Banque de
Développement Local, portant sur l’évolution de la monétique en appliquant la
démarche stratégique.
Ensuite, nous allons présenter la structure qui nous a accueillis tout au long de notre
stage pratique, à savoir la Direction Monétique et de la Banque Digitale (DMBD).
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Chapitre I La Banque de Développement Local
1. Historique de la BDL :
La Banque de Développement Local par abréviation BDL, la plus jeune des banques
publiques a été créée par décret n° 85/85 du 30 avril 1985, avec un capital de 7.140.000.000
DA, suite à la restructuration du Crédit Populaire d’Algérie (CPA). Elle avait pour mission
essentielle d’accompagner et de financer les entreprises publiques locales dans leur
développement local et régional.
Le nombre d’agences avec lequel la BDL a commencé son activité était de 39 agences,
transférées du CPA, pour atteindre 157 agences judicieusement implantées sur l’ensemble du
territoire national.
Le démarrage de l’activité a eu lieu le 1er juillet 1985. En août de la même année, la banque
a repris les activités des caisses de crédit municipal d’Alger, d’Oran et de Constantine,
regroupées en un réseau de huit agences dont cinq spécialisées dans les opérations de prêts sur
gages, activité exclusive à la BDL.
Avec l’avènement de l’autonomie des entreprises le 20 février 1989, la BDL a vécu une
transformation de son statut juridique en Société Par Action (SPA).
Devenue banque universelle au fil de ses 32 ans d’expertise, la BDL s’est diversifiée et
soutient à présent, non seulement les PME/PMI de tous secteurs confondus, mais aussi les
professions libérales, les particuliers et les ménages. Elle accorde tout autant d’intérêt aux
projets développés dans le cadre des dispositifs spécifiques d'aide à l'emploi mis en place par
les pouvoirs publics (ANSEJ, CNAC et ANGEM).53
53
www.bdl.dz.
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Chapitre I La Banque de Développement Local
2. Missions de la BDL :
- Contribuer au financement des activités d’exploitation et d’investissement des
(PME/PMI) ;
- Financer toutes activités économiques industrielles et commerciales ;
- Participer à la collecte de l’épargne ;
- Traiter toutes les opérations ayant trait aux prêts sur gages ;
- Accorder des crédits à court, moyen et long terme ;
- Effectuer et recevoir tous paiements en espèces ou par chèques, virements et
domiciliation.
- Département « Monétique ».
- Département « Litiges et Contrôles ».
- Département « Banque Digitale ».
- Département « Etudes et Projets ».
- Service « Fournisseurs et Logistique ».
- Secrétariat Administratif.
- Service « Acquisition ».
- Service « Emission Domestique ».
- Service « Emission Internationale ».
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CHAPITRE II : ANALYSE ET DIAGNOSTIC
Après avoir fait une présentation de notre organisme d’accueil, nous allons consacrer
ce deuxième chapitre intitulé « Analyse et diagnostic » à l’étude de notre cas pratique
qui consiste à appliquer la démarche stratégique sur l’évolution de la monétique au
niveau de la BDL.
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Chapitre II Analyse et diagnostic
1. Diagnostic externe :
Environnement politique :
L’Algérie, avec la mise en œuvre de la politique sectorielle des postes et des
télécommunications engagée dès l’année 2000, a certes, créé un environnement juridique et
institutionnel favorable à la concurrence et amélioré l’accès aux services de communication,
notamment la téléphonie mobile, mais ne s’est pas dotée d’une stratégie claire et cohérente
pour qu’une véritable société de information et qu’une économie numérique puissent se
matérialiser.54 C’est dans ce cadre qu’elle a procédé au lancement de la stratégie e-Algérie
2013, qui repose sur un ensemble d’objectifs à atteindre pour une appropriation de l’usage des
TIC, en vue d’une mutation vers une société fondée sur le savoir et l’économie numérique.
Environnement Economique :
L’Algérie a continué de souffrir de la baisse globale des prix du pétrole (comme le pétrole
représente plus de 90% des exportations et 60% du revenu total) et sa croissance économique
a ralenti en 2017 (de 3,3% du PIB à 1,5%). L’activité économique a repris en 2018 sur le dos
des exportations grandissantes. L’Algérie continue de puiser dans ses réserves de monnaie
étrangère (gérées par la Régulation des Ressources Étrangères (RRE)) en 2018 pour
54
Inspiré du site : www.algerianembassy.ru, consulté le 07/01/2020.
55
Inspiré du site : www.andi.dz, consulté le 07/01/2020.
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Chapitre II Analyse et diagnostic
contrebalancer les fluctuations globales des prix des hydrocarbures et son insuffisante
diversification économique. Les réserves étrangères du pays ont décliné continuellement et
ont atteint 82,12 milliards USD fin 2018 et devraient diminuer jusqu’à 76,2 milliards en 2020.
L’inflation, qui est tombée à 5,6% en 2017, a maintenu son déclin et est tombée à 4,2% en
janvier 2019. L’Algérie a considérablement poussé ses exportations de gaz dans les dernières
années, mais ne sera peut-être plus en mesure d’exporter après 2020 si le gouvernement
n’arrive pas à trouver de meilleures solutions pour satisfaire la demande nationale de gaz,
selon le Ministère Algérien de l’Énergie.
Indicateurs de croissance 2017 2018 2019 (e) 2020 (e) 2021 (e)
PIB (milliards USD) 167,39e 173,76e 172,78 178,64 181,57
PIB (croissance annuelle en %, prix 1,3e 1,4e 2,6 2,4 1,8
constant)
PIB par habitant (USD) 4.012e 4.081e 3.980 4.039 4.033
Endettement de l'Etat (en % du PIB) 27,3 38,3e 46,1 49,2 52,5
Taux d'inflation (%) 5,6 4,3e 2,0 4,1 5,5
Balance des transactions courantes -22,06 -16,70e -21,70 -21,21 -20,82
(milliards USD)
Balance des transactions courantes (en -13,2 -9,6e -12,6 -11,9 -11,5
% du PIB)
Tableau 3 : Les indicateurs de croissance.
Source : FMI - World Economic Outlook Database - Dernières données disponibles.
Note : (e) Donnée estimée
56
Inspiré du site : www.expert-comptable-international.info/fr/fiches-pays/algerie/contexte-politique, consulté le
07/01/2020.
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Chapitre II Analyse et diagnostic
Environnement socioculturel :
- Environnement démographique :
Au 1er janvier 2019, la population résidente totale en Algérie a atteint 43 millions
d’habitants, ce qui correspond à une hausse démographique de 0,94% par rapport à 2018.
L’année 2018 a été marquée par un volume de naissances vivantes dépassant le seuil d’un
million de naissances pour la cinquième année consécutive ainsi qu’une augmentation
significative du volume des décès. En revanche, le volume des mariages enregistrés continue
son recul entamé depuis 2014.57
- Environnement social :
Dans son bilan sur l'e-paiement en Algérie, il a fait savoir également que le nombre des
porteurs de carte CIB est de 2,2 millions, alors que celui des TPE ne dépasse pas les 21.359
appareils.
57
Inspiré du site : www.ons.dz, consulté le 07/01/2020.
Page | 62
Chapitre II Analyse et diagnostic
« Les consommateurs et commerçants font toujours de la résistance. Ils sont réticents. Cette
résistance est due au manque de confiance dans ce type de moyen de paiement", a-t-elle jugé.
Les causes sont inhérentes à "la structure de l'économie (algérienne) qui continue à
privilégier le paiement en espèce en raison du poids de l'économie informelle et la faible
bancarisation", selon Mme Seddiki. Dans ce sens, elle a appelé à la poursuite des réformes de
l'économie notamment bancaires et financières pour faire de la monétique un "levier" de
développement économique.58
Environnement technologique :
La téléphonie mobile de technologie 3G, mise en œuvre depuis 2014, s’est déployée
graduellement sur l’ensemble du territoire national ; elle s’est étendue au cours de l’année
2016 à la technologie 4G, de très haut débit, permettant la facilitation de la vie digitale de
l’entreprise et du citoyen.59
Une rencontre sur le développement du paiement sur internet en Algérie, a été organisée le
17 octobre 2019, par le GIE Monétique en collaboration avec l’Agence Nationale de
Promotion et de Développement des parcs Technologiques (ANPT). En marge de cette
rencontre, une convention a été signée par le GIE Monétique avec l’ANPT, dans l’objectif
d'impliquer les start-up dans le développement de l’e-paiement en Algérie. Cette convention
permettra, notamment de développer des projets en rapport avec l’intégration du e-paiement
dans les sites web marchands.60
58
Inspiré du site : www.aps.dz, consulté le 07/01/2020.
59
Inspiré du site : www.andi.dz, consulté le 07/01/2020.
60
Inspiré du site : giemonetique.dz, consulté le 07/01/2020.
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Chapitre II Analyse et diagnostic
Environnement légal :
Toute commercialisation et mise en œuvre d’un nouveau produit nécessite l’accord de la
Banque d’Algérie (BA) étant l’émetteur historique de la règlementation Monétique existante
(par voie d’instruction), cette dernière supervise toute l’activité des moyens de paiements, et
est dotée d’un Comité de normalisation et de conformité ayant fixé certaines normes
monétiques.
Loi de finances 2020 entre attentes et instabilités des textes juridiques : d’après l’ex-
ministre des Finances, il y a nécessité d’aller vers une loi de finances complémentaires pour
trouver des alternatives au budget et renforcer l’inclusion financière.
Dans le même ordre d’idées, il préconise une refonte du système fiscal pour le rendre plus
simple et plus équitable.
Page | 64
Chapitre II Analyse et diagnostic
A cet effet, nous constatons que la BDL occupe en 2019 la 3ème position sur toute la place
bancaire en volet émission, tout en occupant la 2ème place en volet acquisition avec un cumul
de 823 751 opérations de retrait.
L’histogramme précédent reflète durant les années 2016, 2017, 2018, 2019, l’évolution du
nombre d’opérations de paiement de proximité effectuées au niveau de toutes les banques en
proportion à la BDL.
Par ailleurs, la BDL a été classée en première position par rapport aux autres banques en
2019 concernant le volet acquisition avec un total de 109 124 opérations suivi par le volet
émission, où elle occupait la 2ème position sur toute la place bancaire, soit 44 670 opérations
de paiement de proximité.
Page | 65
Chapitre II Analyse et diagnostic
Nous distinguons un grand écart entre les différentes périodes, avec un principal pique
d’une valeur maximale de 174 611 opérations en 2018, par rapport à (2016, 2017, 2019) où
les chiffres révèlent une faible utilisation des cartes interbancaires pour les paiements en
ligne, avec un total respectif de 7 683, 107 863, 153 925 opérations seulement.
Néanmoins, nous remarquons une utilisation quasi nulle des porteurs de la BDL en 2016
de leurs cartes sur internet, qui ne s’est développé qu’après l’implémentation du système
d’information dénommé « SI NASR », permettant le développement des opérations en ligne
de 10 223 opérations, jusqu’en décrochant la 5ème place en émission avec près de 13 667
opérations durant l’exercice 2019, permettant de se déplacer en 8ème position sur la place
bancaire en volet acquisition et ce grâce à la mise en production et le démarchage de certains
web marchands (VFS).
Page | 66
Chapitre II Analyse et diagnostic
Synthèse :
L’émergence de la carte bancaire en Algérie nous a laissé apercevoir à ses débuts une lente
progression, le faible taux d’utilisation des cartes était dû à plusieurs facteurs ne permettant
pas d’améliorer ce taux en 2016, à cause de la faible infrastructure numérique en Algérie,
freinant essentiellement le développement de l’économie numérique, justifié par l’échec du
projet e-Algérie 2013.
L’année 2017 a été précisément marquée pour la BDL par la mise en œuvre de son
nouveau système d’information baptisé « SI-NASR », qui lui a permis par ses différentes
fonction d’accroitre les souscriptions des produits monétiques et de promouvoir d’avantage la
carte interbancaire vis-à-vis de la clientèle BDL.
Enfin, l’année 2019 a suivi l’évolution mis à part le service du paiement en ligne qui a
baissé en comparaison à l’année 2018 en volet acquisition.
Page | 67
Chapitre II Analyse et diagnostic
Synthèse de l’étude :
- La valeur ajoutée de ce service n’est pas assez connue par ses détenteurs ;
- Les habitudes comportementales des consommateurs penchent vers une utilisation
usuelle de l’espèce tout au long du processus transactionnel, ce qui explique les
attitudes de réticences par rapport à l’utilisation de la CIB ;
- Cette réticence est accentuée aussi par le manque d’informations liées à ce mode de
payement ;
- La CIB est un service qui est perçu comme un produit en stade de lancement par les
commerçants ;
- Les détaillants n’expriment pas un comportement de rejet concernant l’utilisation du
TPE, sauf que ces derniers auraient aimés avoir plus d’informations sur les avantages
de ce support et la simplicité liée à son utilisation.
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Chapitre II Analyse et diagnostic
2. Diagnostic interne :
Elle se divise en quatre catégories, cependant nous ne retiendrons que celle de la stratégie
de pénétration de marché.
Dans notre cas, il s’agit de produits existants, vendus à des clients existants. Ceci veut dire
que nous cherchons à demander au client de consommer plus, en faisant à notre niveau la
promotion de la carte afin d’atteindre une utilisation optimale.
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Chapitre II Analyse et diagnostic
Produit
Macrhé Existant Nouveau
Développement de Diversification
Nouveau
marché
Page | 71
Chapitre II Analyse et diagnostic
Le virement :
Le virement est un mode de paiement qui doit s’effectuer par un écrit par lequel le client
ordonnateur demande à sa banque, de transférer une somme déterminée en faveur d’un tiers
bénéficiaire. L’ordre de virement est irrévocable à compter du débit du compte du donneur
d’ordre, et est définitif à compter de la date où il est crédité au compte du bénéficiaire.
La carte CIB est une carte interbancaire adossée à un compte Dinars permettant à son
titulaire d’effectuer des opérations de de paiements (de proximité « TPE » ou sur Internet)
et/ou de retraits sur DAB/GAB en Algérie sur l’ensemble des banques de la place. Il existe
deux types de carte CIB : CIB Classic et CIB GOLD.
La carte Corporate :
La carte Corporate est une carte interbancaire émise par la BDL, adossée à un compte
commercial, dédiée aux entrepreneurs, dirigeants, commerçants, professionnels et cadre
d’entreprises pour couvrir les dépenses professionnelles et favoriser l’optimisation des achats
effectués au nom de l’entreprise. Il y a deux types de carte Corporate : Corporate SILVER et
Corporate GOLD.
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Chapitre II Analyse et diagnostic
- Plus de 264 000 « J’aime » et plus de 270 000 abonnés sur sa page Facebook ;
- Plus de 245 000 abonnés sur sa chaine You tube ;
- Plus de 1659 abonnés sur Instagram ;
- Plus de 4825 abonnés sur Twitter ;
- Plus de 3971 abonnés sur LinkedIn.
3. Analyse SWOT :
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Chapitre II Analyse et diagnostic
Faiblesses :
Forces: - Une faible capacité à générer des
revenus découlant d’un manque de
- Le réseau d’agences. dynamisme commercial combinée à une
- Le nouveau système d’information SI faible connaissance de la base clientèle.
NASR "d'une vision compte à une vision -Les cadres au niveau des points de
client", où le client est positionné au vente, sont des techniciens des
coeur de la banque. opérations de banque.
- La nouvelle organisation. -Manque d'orientation et de prise en
- La nouvelle politique commerciale. charge personnalisé de la clientèle.
-Elle est présente sur le marché -Absence d'actions de communication
national avec une large gamme de publicitaire structurée et ciblées.
produits bancaires destinés aux -Négligence d'investigations en interne
entreprises et aux particuliers. et en externe pour détecter les
- Une expertise et une forte part de éventuels friens à la commercialisation
marché sur le marché des PME et des des produits.
TPE. -Absence de veilles stratégiques et
- Le monopole du prêt sur gage. concurentielles.
- Une bonne prise de conscience des -Manque de volonté de communication
évolutions et des enjeux interne, publicitaire et de publicité
technologiques. institutionnelle déployées au niveau
régionale et local.
Opportunités:
- Un secteur avec de bonnes
perspectives de croissance. Un marché
non saturé (taux de bancarisation peu
élevé et faible densité).
Menaces:
- Une grande importance est accordée
aux aspects modernisation du secteur - Un contexte économique morose
par les autorités. (croissance faible, contraction des
dépenses budgétaires et réduction
- La volonté d’accroitre l’inclusion des importations).
financière de la population.
- Un environnement de plus en plus
-Projet de modernisation de la Banque concurrentiel.
enclenché en 2015.
- Une baisse de la liquidité bancaire et
-Nouvelle organisation commerciale une hausse du coût des ressources
de la Banque "une restruction associé au refinancement auprès de la
nécessaire pour le renforcement de la Banque d’Algérie.
fonction commerciale au sein du
réseau commercial". - Des difficultés de recouvrement.
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Chapitre II Analyse et diagnostic
1.1 La segmentation :
La segmentation de l’offre de la BDL, peut être effectuée en étudiant le détail des produits
offerts. Pour qu’il y est une cohérence avec notre thème. Nous allons-nous intéresser sur les
moyens de paiements électroniques, à savoir : les virements, les prélèvements, et les
opérations effectuées par la carte.
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Chapitre II Analyse et diagnostic
Selon le secteur élaboré, nous remarquons que la plus grande part de marché revient en
premier à la carte avec 50 %, suivi par les ordres de virements émis au niveau de la BDL qui
occupent approximativement 41 %, enfin, nous clôturerons le classement avec en dernière
position le nombre de prélèvement énuméré à 9 %.
1.2 Le ciblage :
Cartes
Cartes domestiques
internationales
1.3 Le positionnement :
Afin d’être efficace, nous allons nous positionner avec exactitude sur la gamme de produits
des cartes domestiques interbancaire de la BDL, plus précisément la carte CIB.
En effet, la figure ci-dessous, représente l’évolution des transactions effectuées par la carte
CIB dédiée aux particuliers, durant l’exercice 2019.
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Chapitre II Analyse et diagnostic
Après l’élaboration du processus S-T-P volet offre, en se ciblant sur les moyens de
paiements électroniques, avec plus de détail sur l’utilisation de la carte interbancaire réservé
au segment des particuliers, nous avons représenté dans la figure n° 27, l’évolution des
opérations de retrait qui atteint les 15% de janvier à décembre 2019, celle des consultation de
solde existante en intrabancarité seulement, avec diverses fluctuations, accompagné avec une
utilisation assez timide mais en progression des paiements de proximité, pour en finir avec la
stagnation des paiements en ligne durant l’exercice 2019.
Pour qu’on puisse tous les satisfaire, un découpage du marché en segments doit être réalisé
selon différentes critères.
2.1 La segmentation :
La première étape du processus selon l’approche de la demande, consiste à découper la
clientèle de la BDL, selon des segments homogène en catégorie.
Page | 77
Chapitre II Analyse et diagnostic
Critères socio-professionnels :
Cela signifie que la liste des segments est diversifiée, départagé en grand livre (GL), allant
des épargnants aux emprunteurs, des particuliers aux entreprises.
Ceci dit, afin de mieux nous recentrer sur notre ultime objectif, nous n’allons prendre en
considération que trois segments des principaux porteurs de cartes de la BDL, à savoir : les
entreprises, les professions libérales et les particuliers.
La segmentation clientèle
Les
Les Les
professions
particuliers entreprises
libérales
2.2 Le ciblage :
Il constitue la deuxième étape du processus segmentation - ciblage – positionnement, il
s’agit de sélectionner un ou plusieurs segments de marché afin d'orienter les actions de
manière plus efficace, et se focaliser sur une cible en rapport avec l’offre.
Etant donné que l’offre choisie dans cette étude est la carte CIB, le volet demande va
s’intéresser donc sur les porteurs de cartes domestiques interbancaires et plus précisément sur
les « Particuliers » qui constitue notre cible. On constate à travers le tableau ci-dessous que les
particuliers représentent la plus grande partie des porteurs de cartes domestiques (CIB) au
niveau de la BDL, avec un total de 204 100 porteurs en comparaison des porteurs de cartes
CORPORATE qui atteignent les 15 182 porteurs.
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Chapitre II Analyse et diagnostic
Type de carte
CIB CORPORATE
Type de compte
Compte particuliers 410 (y
compris personnel BDL) 204 100 -
Compte commerçants et
entreprises 400 - 15 182
Compte professions libérales 416
2.3 Le positionnement :
Les habitudes du consommateur différent radicalement d’une période à une autre. Une
répartition selon l’âge est bénéfique, car elle permet de déceler les attitudes vis-à-vis de la
communication de l’information.
Le groupe des 46 à 60 ans, illustré par près de 71 760 porteurs de cartes CIB, sont tout
aussi présents dans la plus grande part suivi de la tranche précédente.
Quant au groupe de clients âgés de plus de 60 ans, ces derniers représentent une partie
minime des retraités avec un total de 23 558 porteurs.
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Chapitre II Analyse et diagnostic
Conclusion partielle :
D’après cette étude qui s’étend sur les porteurs de la CIB au niveau de la BDL suivant les
différentes catégories d’âge on peut conclure que l’offre de celle-ci se concentre
essentiellement sur la partie « 31-45 ans », cette dernière constitue donc la clientèle star de la
BDL et la plus intéressée par la possession des cartes CIB. La BDL doit donc préserver cette
catégorie et voir même essayer de l’élargir car de toutes les autres catégories celle-ci
rémunère le plus de gains à la banque. Pour faire cela on propose ce qui suit : réduire voir
éliminer les frais de gestion de compte, diversifier la gamme de produits en offrant des cartes
spéciales salariés avec des commissions réduites, et à plafond variable qui permettra à ces
derniers de retirer leurs salaires en intégralité auprès d’un DAB.
On ne néglige pas non plus le nombre époustouflant de porteurs de CIB dans la catégorie
« 46-60 ans », qui, elle aussi est une source de gain qu’il ne faut surtout pas négliger, de
même, sachant que cette tranche d’âge est aussi considérée comme étant salariée, elle aussi
sera affectée par les suggestions proposées ultérieurement.
Les deux tranches d’âge qui ont été illustré minoritaires lors de cette étude sont celles qui
s’étendent de 19 à 30 ans et celle de plus de 60 ans.
Deux catégories qui ne sont pas exploitées par la BDL malgré l’énorme potentiel qu’elles
peuvent présenter pour la banque vu que le peuple algérien est principalement constitué de ces
deux tranches d’âge. C’est pour cela qu’on expose les idées suivantes afin d’attirer de plus en
plus ces deux catégories vers l’acquisition de la CIB.
Page | 80
Chapitre II Analyse et diagnostic
La tranche d’âge de plus de 60 ans est une catégorie d’âge qui est essentiellement composé
de retraités, une catégorie d’âge qui sera attiré par les fonctionnalités du nouveau GAB, qui
est en cours d’élaboration par la BDL, intitulé la Banque Libre-Service (BLS), qui leur offrira
un control et surveillance totale sur leurs comptes tout au long de la semaine, à n’importe
quelle heure, car cette nouvelle génération de GAB permet de digitaliser entièrement le
guichet bancaire d’agence de la BDL, le paiement de facture sera un facteur décisif pour
attirer cette catégorie.
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CONCLUSION DU CHAPITRE II
Nous arrivons au terme du deuxième chapitre de notre cas pratique dans lequel nous
avons traité l’évolution de la monétique au niveau de la BDL en se basant sur la
démarche stratégique.
Ensuite, par un plan stratégique d’activité (S-T-P) qui a traité les deux volets offre et
demande au sein de la BDL.
Dans l’approche offre, nous nous sommes basés sur les moyens de paiement
électronique et plus précisément sur la carte CIB.
Dans l’approche demande, nous nous somme intéresser aux porteurs de carte au
niveau de la BDL, en se positionnant sur le segment particuliers.
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CHAPITRE III : LES RECOMMANDATIONS
Bien que le paiement par carte bancaire soit le moyen de paiement le plus utilisé
dans les pays développés, en Algérie ce n’est pas encore globalisé au sein de la
population. Plusieurs contraintes freinent le développement de la monétique en Algérie,
elles peuvent être classées en trois catégories :
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Chapitre III Les recommandations
Les recommandations
De nos jours, les clients exigent toujours plus, pour cela la banque doit former son
personnel à travers divers séminaires et stages organisés continuellement pour s’assurer de la
bonne formation.
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Chapitre III Les recommandations
C’est considérer comme l’une des tâches les plus difficiles à réaliser. Afin de satisfaire la
clientèle, le personnel doit être en contact avec les clients qui se chargera d’identifier leurs
attentes et étudier leur besoins.
S’agissant des mesures que doit prendre l’Etat, celle-ci doit d’abord agir en se mettant en
ligne pour gagner en efficacité, inciter les différents secteurs à échanger de manière
électronique entre elles. L’Etat doit jouer un rôle primordial dans le volet du soutien
d’’initiatives, en facilitant la conclusion du contrat par voie électronique et sécurisant les
transactions.
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Conclusion Générale
CONCLUSION GENERALE
N
ous voilà arrivés au terme de notre mémoire dans lequel nous avons essayé de
traiter la notion de la monétique et son évolution au sein des banques
algériennes et plus précisément au niveau de la BDL, et ce, tout en adoptant une
démarche marketing stratégique.
L’élaboration de ce mémoire nous a permis de nous familiariser avec les différents outils
du marketing ainsi que les concepts fondamentaux de l’architecture du système monétique.
Par ailleurs, notre étude nous a permis de conclure qu’aujourd’hui, la monétique devient
une nécessité car elle constitue un instrument qui répond favorablement aux exigences du
développement, c’est un moyen d’accompagnement et de mise en œuvre de la stratégie
commerciale et représente un moyen concret de modernisation du secteur bancaire
L’utilisation de nouveaux modes de paiements est une attente latente pour une majorité et
non exprimée causé par le manque d’information et de l’incompréhension du centre d’intérêt
que cela peut engendrer.
L’utilisation de l’espèce comme moyen de paiement lors des transactions fait partie donc
du vécu et des habitudes ancrées du consommateur Algérien.
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Conclusion Générale
Le nouveau challenge de la BDL, est de gagner en parts de marché en mettant l’accent sur
une stratégie de communication et de sensibilisation, dans le but d’éclairer les principes de la
monétique et de la digitalisation de la banque, tout en essayant d’attirer d’avantage de
nouvelles clientèles et d’améliorer l’utilisation des clients équipés de carte au sein de la BDL,
afin de créer la demande pour l’utilisation de ce mode de paiement, d’une part, d’autre part,
augmenter l’utilisation des TPE par les commerçants.
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Bibliographie
1. Ouvrages :
2. Textes réglementaires :
4. Documents internes :
5. Mémoires :
- www.abef-dz.
- www.satim-dz.com.
- giemonetique.dz.
- actufinance.fr.
- www.bitakati.dz.
- www.bdl.dz.
- cambodgemag.com.
- banque-info.com.
- www.allo-tpe.fr.
- https://www.lefrancaisdesaffaires.fr/wp-content/uploads/2016/05/marketing_mix.pdf.
- www.algerianembassy.ru.
- www.andi.dz.
- www.expert-comptable-international.info/fr/fiches-pays/algerie/contexte-politique.
- www.ons.dz.
- www.aps.dz.
Liste des figures
Marketing mix
I. Virements :
1. Les virements émis :
Professionnels - Virement émis de compte à compte. - Gratuit/ 50 DA
- Virement émis en faveur d’un client d’une autre (autre agence).
banque. - 100 DA
- Virements multiples (en faveur de plusieurs - 25 DA/Bénéficiaire.
bénéficiaires même banque).
- Virements multiples (en faveur de plusieurs - 30 DA/Bénéficiaire.
bénéficiaires autre banque).
2. Les virements reçus :
- Virement reçu de compte à compte. - 50 DA
- Virement reçu par télé-compensation (autre banque). - 5 DA
- Virement reçu du Trésor/CCP/Banque d’Algérie. - 200 DA/opération.
I. Monétique :
1. Carte Corporate :
- Création/Renouvellement/Remplacement Corporate - 1000 DA/An
SILVER.
- Création/Renouvellement/Remplacement Corporate - 1300 DA/An
GOLD.
1.1 Commissions opérations sur carte Corporate :
- Retrait sur DAB BDL. - 20 DA
- Retrait su DAB confrère. - 25 DA
- Paiement sur TPE/Internet. - Gratuit
I. Virement :
1. Les virements émis :
Entreprises - Virement émis de compte à compte. - 10 DA / 40 DA
- Virement émis en faveur d’un client d'une autre (autre agence).
banque. - 40 DA
- Virements multiples (en faveur de plusieurs - 25 DA/Bénéficiaire.
bénéficiaires même banque).
- Virements multiples (en faveur de plusieurs - 25 DA/Bénéficiaire.
bénéficiaires autre banque).
2. Les virements reçus :
- Virement reçu de compte à compte. - 50 DA
- Virement reçu par télé-compensation (autre banque). - 5 DA
- Virement reçu du Trésor/CCP/ Banque d'Algérie. - 100 DA/ Opération
II. Monétique :
1. Carte Corporate :
- Création/Renouvellement/Remplacement Corporate - 1000 DA/An
SILVER.
- Création/Renouvellement/Remplacement Corporate
GOLD. - 1300 DA/An
5. 1997 : .................................................................................................................... 5
6. 2002: ..................................................................................................................... 6
6.2 Accord entre Algérie Telecom et la Banque d’Algérie pour la mise en place
d’un réseau spécial. .................................................................................................. 6
3. La segmentation : ................................................................................................... 46
4. Le ciblage : ............................................................................................................. 47
5. Le positionnement : ................................................................................................ 49