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AUDIT
C
LA
&O N S E I
Société
& CONSEIL
inscrite au Tableau de l'Ordre des Experts comptables de Tunisie
L
GÉNÉRALE
Stres
s
testsde taux global
Risque
Risque opérationnel
Autres risques
4
Principe de base
L’exigence minimale en fonds propres est composée
comme c’est le cas pour Bâle II de trois éléments
fondamentaux :
une définition du capital réglementaire,
une définition des actifs pondérés,
un ratio minimal de capital pour ces actifs pondérés :
5
Risque opérationnel - Exemples
Montant des
Banque / Institution Description & Insuffisances relevées Année pertes
financière
(Millions de $)
Les banques ont procédé à la vente de contrats IRS (un type d’instruments financiers) à des
Les Banques collectivités locales en Grande Bretagne. Les instances judiciaires ont conclu à la non validité
Hammersmith & Fulham juridique de ces transactions et les banques ont dû assurer la couverture du gap négatif se 1989 178
dégageant au niveau de la juste valeur de ces contrats.
La Banque La banque n’a pas correctement informé les clients concernant le risque inhérent à des
transactions en rapport avec des instruments dérivés. 1994 171
Bankers Trust
Absence de procédures de contrôle interne concernant les transactions et la confirmation des
positions de soldes. De même un manque de connaissance du métier et des transactions
La Banque Barings portant sur les instruments dérivés par les hauts responsables de la banque. Cumul de tâches et 1995 1 000
de prérogatives auprès d’un seul trader «Leeson». La perte supportée a conduit à la faillite de la
banque.
Certains dealers ont accumulé des pertes qui n’ont pas été reportées à la hiérarchie durant
All first Financial Inc plusieurs années. Absence d’une unité indépendante de collecte et d’analyse des données du 2002 700
marché, afin d’évaluer les risques encourus.
Des pertes supportées au niveau des opérations de négociation sur le marché des devises
National Australia Bank étrangères. Absence de rapprochement quotidien entre les limites fixées et le niveau d’activité. 2004 140
Risque opérationnel - Définition de Bâle II
roulants…..);
Interruption d’activité et dysfonctionnement
des systèmes ;
Dysfonctionnement des processus de
traitement (exécution, passation, livraison, produit finis).
Fraude interne
Sous Exemples
catégorie (niveau
(niveau 2) 3)
Transactions non notifiées (intentionnellement)
Activité non autorisée Transactions de type non autorisé (avec perte financière)
Évaluation (intentionnellement) erronée d’une position
Fraude/fraude au crédit/absence de provisions
Vol/ détournement de fonds
Détournement de biens
Destruction malveillante de biens
Contrefaçon
Vol et fraude Falsification de chèques
Contrebande
Usurpation de compte/d’identité/etc.(illégalité)
Fraude/évasion fiscale (délibérée)
Corruption/commissions occultes (cachées)
Délit d’initié (pas au nom de l’entreprise)
Fraude externe
Pertes dues à des actes visant à frauder, détourner des biens
ou
contourner la législation de la part d’un tiers.
Chiheb GHANMI
Négligences des règles clients
Pertes résultant d’un manquement, non intentionnel ou dû à la
négligence, à une obligation professionnelle envers des clients
spécifiques ou de la nature ou conception d’un produit.
Pratiques
commerciale s /de place Manipulation du marché
Incorrectes
Activité sans agrément
Blanchiment d’argent
Vices de production (absence d’agrément, etc.)
Défauts de production
Erreurs de modèle
Problèmes de communication
Erreurs dans la saisie, le suivi ou le chargement
Non-respect de délais ou d’obligations
Saisie, exécution et suivi des transactions Erreurs comptable s /d’affectation d’une
entité
Problèmes de livraison
Fautes dans la gestion des sûretés
Mauvais suivi des données de référence
Manquement à l’obligation de notification
Surveillance et notification financière
Inexactitudes dans les rapports externes
(pertes)
Absence d’autorisation clientèle ou de
responsabilité
Admission et documentation clientèle
Documents juridiques
Gestion des comptes clients absents/incomplets
Données clients incorrectes (pertes)
Accès non autorisé
Actifs clients perdusaux
ou comptes
endommagés par négligence
Faute d’une contrepartie hors clientèle
Contreparties commerciales
Divers conflits avec une contrepartie hors clientèle
Sous-traitance
Fournisseurs
Conflits avec les fournisseurs
Ressources humaines et sécurité de travail
Tous les segments d’activité de la banque doivent être ventilées dans les huit lignes
de métier (ci-dessus mentionnés) sans exception ni chevauchement.
Toute activité bancaire ou non bancaire qui ne s’insère pas d’emblée dans le cadre
général mais qui représente une fonction desservant une ligne de métier qui, elle, y
figure doit être affectée à celle-ci. Si l’activité asservie se rapporte à plus d’une ligne
de métier, il faut utiliser un critère de ventilation objectif.
La ventilation en lignes de métier aux fins du calcul des fonds propres au titre du
risque opérationnel doit être conforme avec les définitions des lignes de métier
utilisées pour les autres risques, c’est-à-dire de crédit et de marché. Toute exception
à ce principe doit être clairement justifiée et documentée.
Principes de découpage
Ingénierie financière
Négociation et vente
Banque de détail
Banque de gros
Paiements et règlements
Services d’agence
Gestion d’actifs
Courtage (commission) de détail.
Ingénierie financière
Niveau 1 Niveau 2 Activités
Ingénierie Financement des entreprises Fusions,-acquisitions, engagement,
financière privatisations, titrisation, recherche, titres
de dettes (Etat, haut rendement), actions,
prêts consortiaux, introductions en bourse,
placement sur le marché secondaire
Collectivités locales, Conseil et service
Administration publiques Recherche des investissements
Banque d’affaires
Service-conseil
Négociation et vente
Niveau 1 Niveau 2 Activités
Négociation Ventes Valeurs à revenus fixes, actions, change,
et vente matières premières, crédit, financement,
titres sur position propre, prêts et pensions,
courtage, titres de dettes, courtage de
premier rang.
Tenue de marché intermediation sur le marché interbancaire
Positions pour compte propre
Trésorerie
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Banque de détail
Niveau 1 Niveau 2 Activités
Banque de Banque de détail Prêts et dépôts, servies bancaires,
détail gestion de patrimoine.
Banque privée Prêts et dépôts, services bancaires,
gestion de patrimoine, conseils en
placement.
Cartes Cartes de commerçants/commerciales/
d’entreprises, de clientèle et commerce de
détail.
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Banque de gros
Niveau 1 Niveau 2 Activités
Banque de Banque commerciale Financement de projet, immobilier,
gros financement d’exportations et du
commerce, crédit-bail, prêts,
garanties, lettres de change.
Paiements et règlements
Les pertes subies à ce titre par une banque dans le cadre de ses propres activités
seraient intégrées dans les antécédents de pertes de la ligne de métier concernée. En
d’autres termes, les pertes subies lors de paiements et de règlements liés aux autres
lignes de métier sont à imputer au niveau de ces lignes
Exemple:
une erreur effectuée lors de la compensation consistant en une imputation d’un chèque
compensé au niveau d’un compte courant erroné doit être rattachée à la ligne de métier
banque de détail).
Services d’agence
Niveau 1 Niveau 2 Activités
Services Conservation certificats de titres en
d’agence dépôt, prêts de titres (clients), opérations
de sociétés.
Prestations d’agents aux Agents émetteurs et payeurs.
entreprises
Gestion d’actifs
Niveau 1 Niveau 2 Activités
Gestion Gestion de porte-feuille Gestion centralisée, séparée de détail,
d’actifs Discrétionnaire (pouvoir de décider) institutionnelle, fermée, ouverte, capital
investissement. Gestion d’OPCVM
Gestion de porte-feuille non Gestion centralisée, séparée de détail,
discrétionnaire. (non décider) institutionnelle, fermée, ouverte.
Courtage de détail
Niveau 1 Niveau 2 Activités
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1. Approche indicateur de base
Cette méthode ne nécessite aucun critère d’éligibilité pour son application compte
tenu de son caractère très simple
Elle consiste à appliquer un pourcentage fixe (alpha) à un indicateur qui représente
l’exposition potentielle aux risques opérationnels
Dans ce cas l’indicateur considéré est le produit annuel brut moyen sur les trois
derniers exercices:
Dans cette approche, les exigences en fonds propres relatives au risque opérationnel
sont déterminées en appliquant un pourcentage fixe de 15% au produit annuel brut
moyen sur les trois dernières années.
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Le produit brut correspond aux intérêts créditeurs nets et autres produits
d’exploitation:
Des intérêts perçus et produits assimilés;
Des intérêts versés et charges ;
Des revenus de titres
Des commissions perçues
Des commissions versées
Du résultat provenant d’opérations financières
Des autres produits d’exploitation
Compte tenu de ces limites, l’approche indicateur de base ne peut être que
d’application provisoire et limitée dans le temps, en attendant que les banques
préparent les outils nécessaires pour l’application des méthodes plus sophistiquées
recommandées par le comité de Bâle.
2. Approche standard
Paiement et règlement 18 %
Fonctions d’agent 15 %
Gestion d’actifs 12 %
Courtage de détail 12 %
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Catégories d’activité Facteur bêta
Ingénierie financière (finance 18 %
d’entreprise)
Négociation et vente 18 %
Banque de détail 12 %
Si, pour un exercice social, au sein d’une ligne d'activité apparaît une exigence de
fonds propres négative résultant d'un indicateur négatif, elle est retenue dans le
calcul de cette année.
Toutefois, lorsque pour un exercice social donné l’exigence totale de fonds propres
issue de l’agrégation de toutes les lignes d’activité est négative, le montant pris en
compte dans la moyenne est égal à zéro au titre de cette année.
Approche standardisée – Conditions d’application
Les établissements ayant fait recours à l’approche standard ne pourront plus adopter
l’approche « indicateur de base », sauf pour un motif dûment justifié et après
autorisation préalable de l’organe de régulation.
Definition des Typologie des risques opérationnels
Fraude externe: perte liées à des actes de tiers visant à commettre une fraude
ou un détournement d’actif ou à enfreindre (résister) une disposition
législative ou réglementaire
- l’agence d’exploitation
- Groupe régional
- Direction centrale
- Division /DGA
- Inspection générale et audit
Déclaration des incidents opérationnels
A la survenance de l’incident, le correspondant risque opérationnel procède à
la déclaration des lors qu’il a pris connaissance de son occurrence sans
attendre sa comptabilisation
Pour ce faire, le correspondant:
- Définit l’incident selon son importance par catégories de risque
opérationnel en se référant à la typologie des risques opérationnels
- Suit les instructions du guide mis a sa disposition afin de renseigner la
fiche déclarative notamment:
- les informations relatives à l’entité déclarant l’incident
- la déclaration de l’incident
- la qualification de l’incident
- les dispositions prises
- Edite la déclaration
- Collecte les pièces justificatives liées à l’incident survenu: pièces
comptables, jugement, plainte… etc
- Remet la fiche déclarative et les pièces au premier responsable de la
structure opérationnelle pour validation et signature
Le responsable de la structure opérationnelle:
- Contrôle la fiche déclarative et les pièces justificatives et s’assure de la
véracité des informations inscrites
- S’assure du renseignement de tous les champs de la fiche déclarative
- Signe la fiche déclarative
- Remet la fiche déclarative et les pièces justificatives au correspondant
risque opérationnel pour les transmettre à la Direction des Risques
La liste des risques génériques est celle qui ne fera pas appel à des risques
spécifiques de l’activité des métiers et que l’on retrouve quelle que soit
l’activité. Il s’agit en particulier des risques du type catastrophes naturelles,
interruption de systèmes d’information, erreur humaine, fraude… etc
Cette première liste constituée par une équipe centrale va permettre d’éviter de
refaire un travail complet d’analyse des risques avec les opérationnels métiers
pour se concentrer sur les risques spécifiques à leur activité. Cette première
nomenclature se basera généralement sur la liste des risques de Bale adaptée
au contexte de l’entreprise.
2- Etablissement de la liste des risques spécifiques:
Cette étape est construite avec les représentants des métiers et se déroule par
entretiens ou réunions avec les opérationnels responsables des processus qui
pourront définir à quels types de risques ils sont sensibles et en donner une
définition précise.
On complète ainsi la liste génériques par les risques spécifiques à une activité.
Il est possible à ce stade de retirer des évènements de la première liste si les
risques ne s’appliquent pas au domaine (ex: activité purement manuelle ne
faisant pas appel à un système d’information)
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Pourquoi élaborer une cartographie des
risques
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Objectifs de la cartographie des risques
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Approches de mesures internes
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Identification des process
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Qu’est-ce qu’un processus ?
Moyens
Entrées Sorties
service
Produit ou
Transformation
(activités + ressources)
client
Périmètre du processus
Le macro processus crédit
Dépôt
Instruction Évaluatio Transmission Suivi dossier
de
n
demande
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