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Master 2 – CCA
2017 - 2018
1
Première partie
IFRS 9
Objectifs et méthodologie
3
Exposé
4
Travail de recherche
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Normes IAS/IFRS
Mise en contexte
IFRS9: La presse marocaine en parle
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Définitions
Une filiale est une entreprise contrôlée par une autre entreprise (la mère).
Une coentreprise est un accord contractuel en vertu duquel deux parties ou plus
conviennent d ’exercer une activité économique sous contrôle conjoint.
Une entreprise associée est une entreprise dans laquelle l ’investisseur a une
influence notable et qui n’est ni une filiale ni une coentreprise de l ’investisseur.
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Quelques exemples
Exemple 1.
X détient 82% de Z, les 18% restant étant détenus par Y. X cède la moitié de ses droits de
vote à A, mais, parallèlement, signe un contrat de rachat exerçable à tout moment à un
prix déterminé
X contrôle toujours Z.
Exemple 2.
X contrôle A.
Exemple 3.
X 9contrôle A.
Définitions
Une fonction essentielle des banques est de financer l'économie en prêtant aux
entreprises et aux particuliers. Cette activité les expose au risque de ne pas être
remboursées : c'est le risque de crédit.
Le risque de
Le risque est avéré sur un prêt donné lorsque la banque acquiert la conviction qu'elle ne
crédit
parviendra pas à recouvrer la totalité de sa créance : on dit que le prêt est mis en défaut.
La mise en défaut est encadrée réglementairement : des impayés de plus de 90 jours
doivent être sanctionnés par la mise en défaut.
Les provisions sont des éléments comptables qui affectent à la fois le bilan des banques
(en réduisant les montants d’actifs financés) et le compte de résultat (les dotations d’un
exercice constituent la Charge Nette du Risque : CNR).
Les provisions Avec la norme comptable en vigueur (IAS39), c'est lors de la mise en défaut que la
banque reconnait dans ses comptes une charge correspondant à la part de créance jugée
irrécupérable, sous forme de dotation aux provisions (ce montant est par la suite
régulièrement actualisé).
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Risque de crédit – Circulaire 19/G
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La norme IFRS9 impacte les résultats financiers des banques
Les stocks de provisions se retrouvent dans le bilan des banques tandis que les flux de provisions (CNR) se
retrouvent dans le compte de résultat des banques
Structure très simplifiée du bilan d’une banque
Actif Passif
Crédits immobiliers Fonds propres
Bilan et Crédits à la consommation Passifs financiers
provisions Crédit aux entreprises Epargne (PEL, livret A…)
- Provisions Dépôts (comptes à vue, compte à
Actif financiers terme…)
Réserves de cash
Les banques provisionnent actuellement les actifs en défaut au titre du risque de crédit
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La norme IFRS9 impacte les résultats financiers des banques
La norme IAS39 a été critiquée pour son caractère pro-cyclique : c'est au moment des crises que les
banques multiplient les mises en défaut et provisionnements, ce qui plombe leurs résultats et les
incitent à ralentir leur activité de crédit, ce qui aggrave les crises.
La norme Pour éviter ce phénomène et lisser la comptabilisation du coût du risque, le passage de IAS39 en IFRS9-
2 conduira, à partir du 1er janvier 2018, à passer d’un modèle de pertes avérées à un modèle de pertes
attendues. Il va introduire de nouvelles règles de provisionnement et notamment la comptabilisation
d’une perte attendue sur tous les encours sains, et ceci, dès l’octroi de crédit.
Les enjeux de l’entrée en vigueur de IFRS 9-2 sont importants tant sur l’aspect financier (impact de
l’entrée en vigueur de la norme* et gestion de la volatilité des provisions sur un périmètre élargi) que
Les enjeux sur l’aspect processus (fluidité des processus qui embarquent un calcul sur tous les encours et non plus
sur les défauts comme c’est le cas aujourd’hui).
Les contrats concernés par la norme IFRS9-2 sont l’ensemble des actifs correspondant aux
Le périmètre financements accordés par la banque mais également certaines opérations de marché selon des
critères comptables établis par la phase 1 de la norme IFRS9
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Normes IAS/IFRS
La crise financière des « Sub-primes » a entamé un long chantier de réflexion et a suscité, entre autre, un grand débat
autour des normes internationales « IAS/IFRS », en l’occurrence, celles se rapportant au traitement des instruments
financiers « IAS 39 : Instruments financiers »
IFRS 9 a vu le jour dans ce contexte de mouvance réglementaire
Face à un contexte économique marqué par le manque de liquidité, la fébrilité financière de la chaine de valeur et le repli
des marchés mondiaux, les institutions financières sont de plus en plus sollicitées pour renflouer ce marasme économique
et redynamiser l’activité économique en agonie.
Les banques sont désormais confrontées à un environnement socio-économique mouvant et de plus en plus
complexe. Ces évolutions se traduisent notamment par le changement rapide des processus, la sophistication des
traitements et le développement de produits de plus en plus risqués. Par conséquent, les risques auxquels les
banques font désormais face sont de plus en plus significatifs et avec des enjeux plus importants.
Nécessité de renforcer les dispositifs de contrôle et de maîtrise des risques + développement d’indicateurs d’alertes et
de suivi des risques
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Entrée en vigueur de la norme IFRS 9
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Objectifs recherchés de cette évolution (IAS 39 > IFRS 9)
La norme IFRS 9 permettra une gestion plus fine des risques et une
meilleure anticipation des pertes y afférentes. Désormais, le risque de
crédit encouru par les établissements de crédit ne tiendra plus compte
de la notion de « perte avérée », mais plutôt celle de « perte estimée ».
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Objectifs recherchés de cette évolution (IAS 39 > IFRS 9)
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En guise de conclusion…
La prise en compte de la notion de perte attendue donnerait plus de confort quant à la fiabilité et
l’exhaustivité de l’information financière présentée, dans la mesure où celle-ci tiendra compte de toutes
les pertes futures susceptibles de survenir. En outre, cette information est adossée à une analyse à la fois
quantitative et qualitative. Cette dernière peut tenir compte :
des données internes, par exemple, la notation interne ou les incidents de paiement ;
des données externes spécifiques à l’emprunteur, par exemple, la notation de l’emprunteur ou sa
performance financière ;
des données externes plus générales, par exemple, la conjoncture économique ou l’environnement
réglementaire.
L’IFRS 9 utilise le terme «modèle économique», pour expliquer comment les actifs financiers sont gérés et
la mesure dans laquelle les flux de trésorerie découleront de la perception des flux de trésorerie futurs
contractuels, ou de ces deux éléments. La nouvelle norme permettra aux établissements de crédit, de
fournir une information financière plus transparente, plus fiable et reflétant des données plus proches de
la réalité économique.
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Champ d’application de la norme Exposé
Le champ d’application de la norme IFRS 9 est plus ou moins semblable à celui de l’IAS 39, à l’exception de
quelques natures d’actifs. La différence réside principalement dans le fait que tous les engagements de prêts
entrent désormais dans le champ d’application d’IFRS 9.
En matière de provisionnement:
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Définitions: Catégories d’actifs financiers (IAS 39)
Sont des actifs financiers non dérivés à paiements déterminés ou déterminables, qui ne sont pas cotés sur un
marché actif
Prêts et
créances Exemple
La banque « X » a octroyé un crédit présentant les caractéristiques suivantes :
Encours initial : 1000 KMAD ; Durée : 5 ans ;Taux d’intérêt : 5 % ; Echéance: Mensuelle
Sont des actifs financiers non dérivés, assortis de paiements déterminés ou déterminables et d’une échéance
Actifs détenus fixe, que l’entité a l’intention manifeste et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance
jusqu’à
échéance Exemple
La banque « X » a acquis une obligation d’Etat, avec un taux de rendement de 3% et dont la maturité est de 10
ans. La banque a l’intention de conserver ce titre jusqu'à maturité.
Sont des actifs financiers ou des passifs financiers, qui sont classés comme détenus à des fins de transaction ou,
lors de leur comptabilisation initiale, ils sont désignés par l’entité, comme étant à la juste valeur par le biais du
Actifs à la Jv résultat net.
par résultat
Exemple
Titres de transaction (Bon de Trésor)
Sont les actifs financiers non dérivés, qui sont désignés comme étant disponibles à la vente, si ils ne sont pas
classés comme des prêts et des créances, des placements détenus jusqu’à leur échéance ou des actifs
Actifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net - en d’autres mots, tout ce qui reste.
disponibles à
la vente Exemple
La banque « X » a acquis un portefeuille d’actions dans plusieurs sociétés non côtés. A la date d’acquisition, les
actions seront comptabilisées dans la catégorie des « actifs disponibles à la vente ».
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Historique des évolutions de la norme IFRS 9
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Normes IAS/IFRS
Selon l’IFRS 9, chaque actif financier doit être classé dans une des trois principales catégories qui
suivent :
les actifs financiers évalués au coût amorti ;
les actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du
résultat global ;
les actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais du résultat net.
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Actifs au coût amorti
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Actifs à la JV par le biais des autres éléments du résultat
global
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Actifs à la JV par le biais du résultat
Un actif financier doit être évalué à la juste valeur par le biais du résultat net, sauf s’il est évalué au coût
amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global.
Cependant, l’entité peut, lors de la comptabilisation initiale, désigner irrévocablement un actif financier
comme étant évalué à la juste valeur par le biais du résultat net, si cette désignation élimine ou réduit
sensiblement une incohérence, dans l’évaluation ou la comptabilisation d’actifs ou de passifs et de profits
ou de pertes. Cette option n’est pas applicable aux instruments détenus à des fins de transaction.
Exemple:
La banque « X » a acquis 1000 actions d’une société
cotée, pour placer un excédent de trésorerie
(fin de transactions).
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Test lié au modèle économique
L’IFRS 9 utilise le terme «modèle économique» pour expliquer comment les actifs financiers sont gérés et
la mesure dans laquelle les flux de trésorerie découleront de la perception des flux de trésorerie
contractuels, de la vente des actifs financiers, ou de ces deux éléments. La norme définit clairement deux
modèles économiques3 :
Un modèle économique dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie
contractuels « détenir afin de percevoir » ;
Un modèle économique selon lequel les actifs sont gérés dans le but d’atteindre un objectif particulier, en
percevant les flux de trésorerie contractuels et en vendant les actifs financiers « détenir afin de percevoir et en vue
de la vente ».
Le modèle économique que suit l’entité pour la gestion des actifs financiers doit :
refléter la façon dont les actifs financiers sont gérés en vue de générer les flux de
trésorerie ;
être établi par les principaux dirigeants de l’entité ;
ne doit pas dépendre des intentions de la direction à l’égard de chaque instrument.
Dans l’ensemble, le critère du modèle de gestion que suit l’entité pour la gestion de ses actifs financiers
doit s’apprécier au niveau du portefeuille et non pas instrument par instrument.
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Test lié aux caractéristiques des flux de trésorerie
La seconde condition, permettant de classer un actif financier dans la catégorie du coût amorti ou de la
juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global, prévoit que les modalités contractuelles de
l’actif financier doivent donner lieu, à des dates précises, à des flux de trésorerie qui correspondent
uniquement à des remboursements de principal et à des versements d’intérêts sur le principal restant dû.
Afin d’appliquer ce test lié aux caractéristiques des flux de trésorerie5, le « principal » devait correspondre
à la juste valeur de l’actif financier à la date de sa comptabilisation initiale.
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A retenir
En guise de conclusion, la norme IAS 39 a fait l’objet de plusieurs critiques et discussions, voire de
controverses, dans la perspective de combler les déficits encaissés depuis l’avènement de la dernière
crise financière. Le projet de remplacement de l’IAS 39 par l’IFRS 9 a chamboulé le mode de classement,
d’évaluation et de déprécation des instruments financiers. Ces changements se rapportent à :
l’introduction de nouvelles règles de classement des actifs financiers ;
l’introduction de la notion du « modèle de gestion » ;
la refonte complète du mode de dépréciation des actifs financier et l’introduction de la notion de «
pertes de crédit attendues ».
Il est évident que la principale nouveauté apportée par l’IFRS 9 se résume en l’introduction de la notion
des pertes de crédit attendues. En effet, la nouvelle norme a instauré de nouvelles exigences de
dépréciation, en utilisant des informations plus prospectives aux fins de comptabilisation des pertes de
crédit attendues.
La comptabilisation des pertes de crédit n’est plus tributaire de l’identification d’un événement
générateur de perte de crédit par la banque. Cette dernière doit plutôt tenir compte d’un éventail élargi
d’informations, pour l’appréciation du risque de crédit et l’évaluation des pertes de crédit attendues. Ce
qui veut dire que le nouveau modèle de dépréciation de l’IFRS 9 permettra de mieux anticiper les pertes
à venir.
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Normes IAS/IFRS
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Démarche générale du test de dépréciation
Les actifs financiers évalués au coût amorti, en l’occurrence les crédits, font l’objet de plusieurs tests
de dépréciation :
un test de dépréciation sur base individuelle, pour les créances individuellement significatives,
présentant un indice objectif de dépréciation;
un test de dépréciation par classes homogènes de risques, pour les créances individuellement
non significatives, présentant un indice objectif de dépréciation ;
un test de dépréciation collective, pour les créances saines sensibles, présentant des indices
potentiels de pertes (dépréciation collective).
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Provisionnement au cas par cas (Approche individuelle)
S’il existe une indication objective d’un défaut de paiement, induisant la dépréciation d’une
créance, le montant de la perte à constater en résultat de l’exercice est la différence entre :
la valeur comptable du prêt (évaluée au coût amorti) ;
les flux de trésorerie estimés (montants recouvrables) actualisés au TIE calculé lors de la comptabilisation
initiale.
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Provisionnement par classe homogène de risque
Le calcul de la dépréciation s’effectue en fonction des taux de récupération calculés par la banque. En
effet, la banque doit constituer un historique des récupérations, sur la base duquel elle peut calculer
le montant de la dépréciation pour chaque créance (ligne par ligne). Pour ce faire, la banque doit
constituer une courbe de récupération, en fonction de l’historique des récupérations (10 ans en
général). Cette courbe servira pour le calcul du taux de provisionnement (1- récupération) à appliquer
pour chaque créance.
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Provisionnement du risque non avéré
Le provisionnement collectif porte sur les engagements sains ne présentant pas d’indices objectifs de
dépréciation, mais qui sont jugés sensibles (par exemple, des contreparties appartenant à un secteur
sinistré ou l’existence d’un impayé).
Ces engagements doivent être rattachés à des groupes d’actifs homogènes, présentant des
caractéristiques de risques de crédit similaires.
La norme IAS 39 apporte des précisions quant aux modalités pratiques de constitution des groupes de
prêts homogènes.
Utilisation des systèmes d’évaluation des risques ou de notation (secteur d’activité, situation
géographique,type d’actif,type de garantie…)
Nécessité de pouvoir associer les groupes à des historiques de pertes et à des données observables mises à
jour
Constitution de groupes homogènes de risques
Calcul de la dépréciation collective
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Provisionnement du risque non avéré (suite)
Le taux de recouvrement d’un crédit représente le pourcentage de recouvrement estimé sur l’encours initial
du crédit. Ce taux doit être mesuré, sur la base d’un historique, plus ou moins long (5 à 10 ans en général) et
être actualisé souvent, en raison des décalages existant entre la date de récupération des garanties et celle de
défaut, et ce, du fait du délai des procédures engagées.
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Provisionnement du risque non avéré (suite)
La base de dépréciation, est constituée des créances sensibles incluses dans un groupe homogène, présentant
des caractéristiques de risque de crédit similaires. Cette assiette de calcul est constituée (A titre d’exemple) :
des crédits à la consommation ayant 1 à 2 impayés ;
des crédits à l’immobilier ayant 1 à 2 impayés ;
des contreparties faisant partie de la Watch-list12 ;
des contreparties ayant des notations dégradées (F, G et H).
Les modalités pratiques de calcul de la dépréciation s’appuient sur les outils internes de notation du risque
de crédit développés, et permettant ainsi, de calculer la probabilité de défaut (PD) et la perte en cas de
défaut « Loss Given Default » (LGD).
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Provisionnement selon IAS 39 d’une banque de la place
(Exemple)
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Exigences de la norme IFRS 9
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Evolutions proposées par la norme IFRS9
La norme IFRS9 a introduit une nouvelle approche de provisionnement
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3 étapes (Stages) pour le provisionnement
Stage 2 pour les prêts productifs pour lesquels Modèle de pertes attendues
2 risque de crédit a augmenté considérablement à vie
depuis la création
La norme IFRS 9 introduit un modèle en 3 stages dépendant du risque de crédit de transactions individuelle. Basé sur le stage attribué,
les pertes attendues sur 1 an (étape 1) ou à vie (stage 2 et 3) doivent être calculé.
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Evolutions proposées par la norme IFRS9
La norme IFRS9-2 impose une classification du risque de crédit en 3 catégories
Les pertes attendues sur les encours éligibles à IFRS 9-2 se déterminent différemment en fonction de la qualité
de crédit des encours. Ces encours sont classés en 3 catégories (3 stages : S1, S2, S3 correspondant à 3 niveaux de
qualités de crédit par ordre décroissant)
Stage 1
Encours sains : pas de dégradation
Calcul de la perte attendue (ECL) à
significative de la qualité de crédit
horizon un an.
depuis l’octroi.
(*) Contreparties en watchlists : contreparties mises sous surveillance en raison d’un soupçon d’éventuel défaut futur
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Evolutions proposées par la norme IFRS9
Exemples de critères d’appréciation de l’évolution du risque de crédit
45
IFRS9 impacte largement les processus risque et finance
Le processus de provisionnement doit répondre aux exigences de délais d’arrêté et de qualité
comptables
Les processus de comptabilisation sont contraints par les délais d’arrêté des comptes. La
certification doit être opérée pour garantir une fiabilité des résultats sous contrainte de
Contraintes
ces délais. Les grands groupes bancaires procédant à une consolidation, ne donnent à leurs
calendaires filiales que quelques jours pour comptabiliser les provisions qui doivent être de bonnes
qualité.
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IFRS9 impacte largement les processus risque et finance
La première application de la norme impactera directement le bilan et fait l’objet de simulations
préalables
Simulation 1
Simulation 2
Simulation …/… Dernière simulation
Maîtrise de la
au 01/01/2018
« FTA » = « First Time Application »
Précisions méthodologiques
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IFRS9 impacte largement les processus risque et finance
L’évolution entre les stages et la compréhension des calculs statistiques sont au cœur du pilotage de la
CNR
A des fins de pilotage et d’explication des résultats de la banque, la CNR peut être décomposée selon des axes analyses
pertinents pour la banque. L’explication de la CNR permet également d’en maitriser la volatilité au cours du temps
=
Dotations aux provisions (Somme des montants de provisions
+
passées pour chaque contrat entre deux périodes distinctes au
titre d’une augmentation du risque de crédit sur la période)
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IFRS9-2 impacte largement les processus risque et finance
La qualité du pilotage de la CNR dépend de la maitrise des processus amont de notation et de watchlist
Les processus de notations et watchlists sont amont à la détermination des provisions. Pour assurer la qualité des résultats
obtenus il est nécessaire de fiabiliser davantage encore les notations et watchlists.
(*) RWA : Actifs pondérés par le risque : montant minimum de capital requis au sein d'une banque ou
d'autres institutions financières en fonction de leur niveau de risque
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© Copyright Sopra Banking Software 2015
COLLECTE AMPLITUDE
Update 2
Extracteur Core
16.4
Collecte 17.1 Banking
Référentiel
System SI local
3 2 groupe
Opérations
RCT/INTA,
de Marché
ERECA,
/ Leasing
PERLE
Update
SI actuel BCE
16.4
Provision Collecte 17.1
S3
4 1
Format Pivot
IFRS9.2 IFRS9.1
1.B 2.B 3.B Mise en œuvre 4.B Mise en 8.B Prise en compte 9.B
Contributions Développement Mise en œuvre
des adaptations conformité par rapport du nouveau plan de
aux simulations et implémentation de la des nouveaux
attendues sur extracteur aux adaptations compte Groupe
IFRS 9.2 solution retenue reporting IFRS 9.2
BI SME attendues par le Groupe (dont traducteur)
3.E
Mise en œuvre
des asservissements
aux référentiels Groupe
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