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BANQUE & INSTITUTIONS FINANCIERES

Banking & Financial Institutions


PROGRAMME

Introduction générale 1.3. Risque de marché


1.4. Risque opérationnel
Chapitre -I- Le système financier 1.5. Risque systémique
Section 1- Les institutions financières Section 2- Gestion des risques bancaires
1.1. Les institutions financières monétaires 2.1. Gestion de la liquidité
1.2. Les institutions financières non monétaires 2.2. Gestion d’actif
Section 2- Les marchés de capitaux 2.3. Gestion de passif
2.1. Le marché monétaire Section 3- Gestion du risque de crédit
2.2. Le marché financier Section 4- Gestion du risque de liquidité
2.3. Le marché des changes Section 5- Gestion du risque de marché
Section 6- Gestion du risque opérationnel
Chapitre -II- Structure du bilan et rentabilité de la banque
Section 1- Le bilan d’une banque Conclusion générale
1.1. Les ressources
1.2. Les emplois REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1.3. La présentation du bilan Ouvrages
Section 2- Les activités hors bilan MISHKIN F. Monnaie, banque et marchés financiers, 10ème édition 2013, Pearson
Section 3- Rentabilité de la banque France
3.1. Soldes intermédiaires de gestion BERNET-ROLLANDE L. Principes de technique bancaire, 26ème édition, Dunod,
3.2. Ratios d’exploitation 2012.
COUSSERGUES S. Gestion de la banque, 7ème édition, Dunod, 2013.
Chapitre -III- La réglementation prudentielle de l’activité bancaire MONNIER P., MAHIER- LEFRANÇOIS S., Les Techniques bancaires, Dunod, 2014.
Section 1- Les fondements théoriques de la réglementation VERBOOMEN A. & DE BEL L. Bâle II, les règles actuelles et leur évolution sous Bâle
Section 2- L’accord de Bâle I III, Ed. Larcier, mars 2011
Section 3- L’accord de Bâle II ALEXANDRE H. Banque et intermédiation financière, Edition Economica 2013
Section 4- Bâle III : des règles prudentielles renforcées. Revues et journaux spécialisés
Les Echos/La tribune/Vie Financière/ Options finance/ Investir/ Challenges/AGEFI
Chapitre -IV- Les risques bancaires
Section 1- Identification des risques bancaires
1.1. Risque de contrepartie .
1.2. Risque de liquidité
Partie –I- Banque et système financier
Les circuits de financements de l’Economie: Finance directe Vs. Indirecte
2.1. Finance indirecte: Modèle de l’intermédiation
2.2. Finance directe: Modèle de désintermédiation
2.3. Modèle mixte: Intermédiation & désintermédiation
INTERMÉDIATION BANCAIRE

RESSOURCES EMPLOIS

Agent Economique Agent Economique


Excédentaire Déficitaire

MENAGES
ENTREPRISES

TRANSFORMATION BANCAIRE

DAV, DAR…
BANQUES
Intermédiaire Financier Crédit M&LT

Financement
interbancaire

Marché
Monétaire
DÉSINTERMÉDIATION BANCAIRE

RESSOURCES EMPLOIS

Agent Economique Agent Economique


Excédentaire Déficitaire

MENAGES Financement
ENTREPRISES

Souscription De
titres

Marché Emission de titres (TCN)


Monétaire

Expertise & conseil en BANQUES Placement des titres émis sur


Matière de gestion des le marché
risques
2.3. Finance directe Vs Finance indirecte: synthèse

FINANCEMENT INTERMEDIE FINANCEMENT DESINTERMEDIE

-La Valeur Ajoutée nationale était plus destinée -La Valeur Ajoutée nationale est moins destinée
vers le travail (salariés) que vers le capital ou vers le travail (salariés) pour des raisons de
l'entreprise (l'investissement) ce qui accroît le productivité, de restructuration d'entreprise,... et
besoin de financement des entreprises. connait une réaffectation vers le capital ou
l'entreprise (l'investissement).
-L'endettement des entreprises est réalisé
essentiellement sur le marché du crédit (bancaire). -L'assainissement de la situation financière des
entreprises a favorisé une augmentation de
-L'endettement croissant des entreprises accroît la
l'autofinancement ce qui non seulement diminue le
création monétaire ce qui a pour conséquence
besoin de financement des entreprises mais aussi
l'augmentation de la masse monétaire et donc
les a amené a se désendetter.
l'inflation.
-Si l'on ajoute l'accès direct des entreprises au
marché monétaire, des PME au Second Marché et
au nouveau marché ceci a provoqué une baisse
significative de la distribution du crédit.
Section 1- Institutions financières: Monétaires (IFM) Vs. Non Monétaires (IFNM)

Deux catégories d’institutions financières peuvent être distinguées:


-Celles qui disposent d’une capacité de création monétaire:lesinstitutionsfinancièresmonétaires (IFM),
-Et celles qui n’en disposent pas : les institutionsfinancièresnonmonétaires(IFNM).

1.1. les institutions financières monétaires (IFM)


Elles comprennent:
-La banque centrale (BCT),
-Les banques
-Et le trésor public.

1.1.1. BCT : Objectifs & missions (Loi n° 2016-35 du 25 avril 2016, https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/documents/Conseil_01_fr.pdf):
Voir Document de lecture -1-
Article -7- L’objectif principal de la banque centrale consiste à maintenir la stabilité des prix. La
banque centrale contribue au maintien de la stabilité financière de manière à soutenir la réalisation
des objectifs de la politique économique de l’Etat, y compris dans les domaines de développement
et de l’emploi. Elle oeuvre pour une coordination optimale entre la politique monétaire et la politique
économique de l’Etat.
1.1.2. Banque & établissement financier: (Loi bancaire n° 2016-48 du 11 juillet 2016, https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/documents/Loi_2016_48_fr.pdf)
a- La banque
Article -17- Est considérée banque, toute personne morale qui exerce, à titre habituel, la collecte des
dépôts au sens de l’article 5 de la présente loi et la mise, à disposition de la clientèle, des moyens de
paiement, en vue d’exercer les autres opérations bancaires visées à l’article 4 de la présente loi.

Les banques, appelées « établissements bancaires » ou « établissements de crédit », sont des


entreprises habilitées à recevoir des fonds du public (dépôts), à collecter l’épargne, à fournir et à
gérer les moyens de paiement (billets de banque, chèques, carte de paiement…), à accorder des
prêts (crédits). Elles peuvent être également habilitées à réaliser des services d’investissement.

Une banque universelle est un établissement financier généraliste, opérant à la fois dans le domaine
de la banque commerciale (dépôts, épargne, placements, crédit), de la gestion d’actifs, dans les
opérations de marché (trading, émission d’actions, émission d’emprunt, leveraged finance) ou le
conseil (fusions-acquisitions).

On distingue généralement les banques commerciales des banques d’affaires (tournées vers les
activités de marché ou vers le conseil), ou des banques privées (majoritairement tournées vers les
clients fortunés). Généralistes, les banques universelles opèrent dans 3 grand domaines :
-les activités de dépôt ;
-les activités de prêt, qu’il s’agisse des ménages ou des entreprises ;
-les activités de marchés et d’ingénierie financière.
Les 3 métiers génèrent des revenus de natures différentes.

ACTIVITÉS REVENUS
INTERMÉDIATION

◼ PRÊTER MARGE D'INTÉRÊT


◼ PLACER
ACTIVITÉ DE
MARCHÉ

◼ ARBITRER PLUS OU MOINS VALUE


◼ SPÉCULER

PRESTATIONS DE COMMISSIONS
SERVICES

i) Activité d’intermédiation
Définition : prêter ou placer des capitaux
Objectif de la banque : réaliser une marge d'intérêt entre les intérêts reçus et les intérêts versés.
On distingue 4 grandes activités d'intermédiation :
1/ La distribution de crédits
2/La collecte des dépôts
3/Les prêts et emprunts de liquidités sur le marché interbancaire
4/Certains engagements hors bilan
ii) Activité de marché
Définition : réaliser des activités d'arbitrage et de spéculation.
Objectif de la banque : réaliser une plus-value.

Les activités d'arbitrage et de spéculation se font sur des instruments financiers :


Instruments de taux d'intérêt (monétaires & obligataires)
Instruments de taux de change
Instruments sur actions et indices boursiers (PX1 et PXL)
Les supports de ces instruments financiers peuvent être de deux natures : Instruments physiques (titres
notamment) / Instruments dérivés (futures, options, swaps)

iii) Activité de prestations de services à des tiers


Définition : fournir des prestations de services pour compte de tiers qui ne se traduisent pas par la
naissance d'une dette ou d'une créance.

Objectif de la banque : percevoir des commissions.

On distingue les prestations de services suivantes :

La gestion d'actifs pour compte de tiers


La gestion des moyens de paiement
L'ingénierie financière et le conseil
b- Les établissements financiers

Article 18 : Est considérée établissement financier, toute personne morale qui exerce, à titre habituel,
les opérations bancaires visées par les dispositions du chapitre premier du présent titre, à l’exception
des opérations de collecte des dépôts du public et de mise à disposition de la clientèle des moyens
de paiement

1.1.3. le trésor public


Le trésor public n’est pas une entité juridique possédant une personnalité morale distincte de celle
de l’Etat. C’est tout simplement l’Etat mais considéré du point de vue de ses activités financières.
C’est un ensemble de services sous la tutelle du ministère des finances. D’un certain point de vue, le
trésor public peut être considéré comme une banque:

- Il assure la prestation des services de règlements pour le compte de l’Etat, en ce sens qu’il exécute les
opérations d’encaissement des recettes de l’Etat et procède aux décaissements nécessaires aux
règlements de ses dépenses.

-C’est une banque qui apporte son concours à l’économie en accordant des crédits aux entreprises,
en participant au capital de certaines entreprises, en accordant des subventions…etc.

Le trésor dispose d’un centre de chèques postaux (CCP) et d’un organisme de collecte de l'épargne :
le Centre d’épargne postale (CEP ex. CENT) dont la gestion est assurée par les services de la poste. Le
trésor crée de la monnaie postale, subit des fuites de monnaie centrale de son circuit, il participe aux
opérations de compensation. A ce titre, c’est une institution financière monétaire.
1.2. les institutions financières non monétaires (IFNM)

Ce sont le institutions financières qui ne disposent pas de capacité de création monétaire. Nous
distinguons les institutions bancaires non monétaires (IBNM) et les institutions financières non
bancaires (IFNB).

Institutions bancaires non monétaires (IBNM) Institutions financières non bancaires (IFNB)
i) Banques de développement mixtes Institutions financières de collecte d’épargne
ii) Banque off-shore Institutions financières de financement
iii) Banque d’affaire

1.2.1. Institutions bancaires non monétaires (IBNM)

i) Banques de développement mixtes


L’idée de création de banques de développement mixtes avait pour objectif de contribuer à la
mobilisation des ressources nécessaires au financement du sixième plan pour des investissements,
dans les années 80. Elles interviennent sous forme d'octroi de crédits à moyen et long terme à partir
de leurs fonds propres et sur ressources d'emprunts internes et externes.
ii) Banque off-shore
Les banques en Tunisie off-shore ont été autorisées à exercer en Tunisie depuis 1976. Il a été
promulgué en 1985 une loi spécifique à cette activité. Les banques off shore interviennent
principalement auprès des entreprises non résidentes au niveau des opérations de change, de
financement d’opérations d’import-export et de crédits d’investissement.
Elles sont autorisées à collecter librement les dépôts des non résidents quelles qu’en soient la
forme et la durée, à souscrire aux emprunts émis par les entreprises non résidentes et à participer
au capital social de ces dernières, assurer des opérations de change manuel au profit de la
clientèle, effectuer en qualité d’intermédiaire agréé les opérations de change avec la monnaie
en Tunisie soit le dinar tunisien et de commerce extérieur de leurs clientèles résidentes.

•Beit Ettamouil Saoudi Tounsi (BEST BANK)


•North Africa International Bank (NAIB)
•Alubaf International Bank (ALUBAF)
•Union Tunisienne de Banques (UTB)
•Tunis International Bank (TIB)
•Laon and Investment Co (LINC)
•Citibank (branche offshore)
•Arab Banking Coorporation (ABC)
iii) Les banque d’affaires
Article 19 : Est considérée banque d’affaires, tout établissement financier qui exerce l’ensemble
des opérations suivantes, à titre d’activité spécialisée :
- l’octroi de financements aux entreprises, en vue de renforcer leurs fonds propres,
- l’octroi, au profit des entreprises, de crédits relais dont le délai de remboursement n’excède
pas une année, et ce, en rapport avec les opérations d’ingénierie financière et
- la prise de participation dans le cadre d’opérations de restructuration, comportant
l’engagement de rétrocession dans un délai n’excédant pas cinq ans.
Les ressources des banques d’affaires comportent, à titre exclusif, leurs fonds propres et les
ressources d’emprunt.
Les banques d'affaires agréées conformément à la présente loi, peuvent utiliser le terme
"banque" dans leur dénomination sociale et dans tous leurs documents et publicités, à condition
d'ajouter, dans tous les cas, le terme "banque d'affaires".
1.2.2. Institutions financières non bancaires (IFNB)

Cette catégorie regroupe le centre d’épargne postale (CEP ex


Les institutions financières de
CENT), les sociétés d’assurance et les organismes de sécurité
collecte de l’épargne
sociale.
Les institutions financières de Les sociétés de crédit bail (Leasing)
financement Les sociétés de capital risque (SICAR)
Les organismes de gestion d portefeuille: intermédiaires en bourse.
Les institutions financières de
Les organismes de placement collectif (OPCVM/FCC)
placement
Les sociétés d’investissement à capital fixe (SICAF)
Les sociétés de recouvrement Les sociétés de recouvrement des créances
des créances et de factoring Les sociétés de factoring

La Caisse des Dépôts et Consignation (CDC)


La CDCT )‫ )صندوق األمانات والودائع‬est un établissement public tunisien fondé à Tunis le 13/09/2011. Il a
pour mission la gestion des fonds d'épargne et le financement des PME. (VOIR DOCUMENT DE
LECTURE 2)

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