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Cour du developpement embryonnaire

Introduction :

Dans ce PDF on va voir d’une façon exhaustive les différentes étapes du développement
embryonnaire afin de mieux comprendre l’échelle d’étude de ce module, tout en restant
concentré sur les grandes étapes fondamentales du développements sans se perdre a chaque fois
qu’ on en entre dans les détailles c'est-à-dire les ( les mécanismes régulateurs du
développement) .

Chapitre 1:

GAMETOGENESE ET FECONDATION

a- Generalities sur la gamétogenèse : meioses, spermatogenesis, ovogenese ;

b- Fécondation.
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Le cycle de vie des métazoaires : Il repose sur 3 phase

1 Phase progressive

Qui elle-même comprend 3 étapes

1- Pro-ontogenèse ou pro-genèse : qui inclut :


a- Gamétogenèse ;
b- Fécondation ;

2- Embryogenèse : le développement embryonnaire comme tel, qui comprend :

 Segmentation
 Organogenèse

3- Croissance: période d’avantage caractérisée par une augmentation volumétrique des


composants de l’embryon.

2 Phase adulte

Arrêt générale de croissance, maintien de l’organisme

3 Phase sénile

Vieillissement de l’organisme, dégénérescence et mort éventuelle.


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LA MÉIOSE
La méiose est la réduction de moitié du nombre de jeux de chromosomes et le passage du stade
diploïde au stade haploïde

Certaines étapes de la méiose ressemblent beaucoup aux étapes correspondantes de la mitose.


Avant la méiose, comme avant la mitose, les chromosomes se répliquent. Dans le cas de la
méiose, cependant, cette duplication est suivie non pas d’une, mais de deux divisions cellulaires
consécutives, appelées méiose I et méiose II, qui produisent quatre cellules filles différentes (au
lieu des deux cellules filles identiques dans le cas de la mitose). Chacune de ces cellules porte la
moitié du nombre de chromosomes de la cellule mère.

1- Les phases de la méiose

La présentation générale de la méiose à la figure 13.7 (page 287) montre que, dans une cellule
diploïde, les deux membres d’une même paire de chromosomes homologues se sont répliqués et
que les copies sont réparties en quatre cellules filles haploïdes. Rappelez-vous que les
chromatides soeurs sont deux copies d’un même chromosome, étroitement liées sur toute leur
longueur par des complexes de cohésine ; cette association est appelée cohésion des chromatides
soeurs. Ensemble, elles forment un chromosome répliqué (voir la figure 13.4). Par contre, les
deux chromosomes homologues d’une même paire sont différents, parce que chacun provient
d’un des parents. Ils ont la même apparence lorsqu’on les observe au microscope, mais ils
portent des versions différentes de gènes sur certains de leurs loci, chacune des versions étant
appelée un allèle (par exemple, un allèle pour des taches de rousseur sur un chromosome et un
allèle pour l’absence de taches de rousseur sur le même locus du chromosome homologue). Les
chromosomes homologues ne sont pas liés les uns aux autres de façon évidente, sauf au cours de
la méiose, comme vous le verrez bientôt. La figure 13.8 ( page 287) aux deux pages suivantes,
montre de façon détaillée les phases des deux divisions issues de la méiose d’une cellule
animale, dont le nombre diploïde est de 6. La méiose réduit de moitié le nombre total de
chromosomes de façon bien spécifique, en faisant passer le nombre de jeux de deux à un ;
chaque cellule fille reçoit un jeu de chromosomes. Étudiez bien la figure 13.8 avant de passer à
la section suivante.
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2- Comparaison entre la mitose et la méiose

La figure 13.9 résume les différences essentielles entre la méiose et la mitose dans les cellules
diploïdes. Fondamentalement, La méiose réduit le nombre de jeux de chromosomes de deux
(diploïde) à un (haploïde). Pendant la mitose, par contre, le nombre de chromosomes reste le
même. Par conséquent, la méiose donne des cellules génétiquement différentes de la cellule mère
et aussi entre elles, tandis que la mitose produit des cellules filles génétiquement identiques à
leur cellule mère et aussi entre elles.

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LA GAMÉTOGENÈSE

La plupart des caractéristiques anatomiques qui différencient les systèmes reproducteurs mâles et
femelles reflètent les différences structurales et fonctionnelles des deux types de gamètes. Les
spermatozoïdes sont petits et motiles et doivent passer du mâle à la femelle, tandis que les
ovules, qui contiennent les premiers nutriments destinés au futur embryon, sont habituellement
plus volumineux et accomplissent leur fonction dans les voies génitales femelles. Les ovocytes
doivent synchroniser leur développement avec les tissus qui soutiendront l’embryon. En raison
de ces différences, le développement du spermatozoïde et celui de l’ovocyte ne suivent pas la
même division méiotique.

a- La spermatogenèse :

Soit la formation de spermatozoïdes mûrs par le mâle adulte, est un processus continu et très
productif. Pour produire des centaines de millions de spermatozoïdes par jour, des processus de
division cellulaire et de développement ont lieu dans les tubules séminifères contournés des
testicules. Il faut environ sept semaines pour le développement complet d’un seul spermatozoïde.

b- L’ovogenèse

Est la formation d’ovocytes matures (ovocytes de deuxième ordre). Chez la femme, il s’agit d’un
long processus. Les ovocytes immatures se forment dans l’ovaire dès le stade embryonnaire,
mais ils ne parviennent à maturité que des années plus tard, souvent des décennies. La
spermatogenèse diffère de l’ovogenèse par trois aspects importants. En premier lieu, au cours de
la spermatogenèse, les quatre cellules filles issues de la méiose deviennent des spermatozoïdes
matures, tandis que durant l’ovogenèse la cytocinèse de la méiose est inégale, de sorte que
presque tout le cytoplasme se retrouve dans une seule des cellules filles, l’ovocyte de deuxième
ordre. Cette grosse cellule pourra devenir un ovule, alors que les trois cellules plus petites,
appelées globules polaires, vont dégénérer. En deuxième lieu, la spermatogenèse commence à
l’adolescence et se poursuit tout au long de l’âge adulte ; par comparaison, les divisions mito
tiques de l’ovogenèse sont vraisemblablement déjà terminées à la naissance, et la production de
gamètes matures cesse vers l’âge de 50 ans. En troisième lieu, la spermatogenèse produit des
spermatozoïdes matures sans interruption à partir de précurseurs (spermatogonies), tandis que
l’ovogenèse traverse de longues périodes de dormance.
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La figure 46.12 (page 1168) présente une comparaison des étapes et de l’organisation de la
spermatogenèse et de l’ovogenèse chez l’humain.

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