Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Document de Willian
Document de Willian
5
2 bac
système.
Exemple :
✦ Les réactions d’explosion.
✦ La plupart des réactions acido-basiques.
✦ Quelques réactions d’oxydo-réduction.
✦ Quelques réactions de précipitation.
Conductimétrie : Dans le cas des transformations ioniques, nous utilisons la conductimétrie pour observer
l’évolution de la conductivité du mélange réactionnel dans le temps. Reconnaissant ainsi la nature de la
transfor- mation (rapide ou lente).
[I−]i(mmol.L−1)[S2O2−]i(mmol.L−1)Température θ(°C)
8
Mélange 1 20 10 20
Mélange 2 40 20 20
Mélange 3 20 10 35
Mélange 4 40 20 35
Avec le dosage, on détermine la concentration du diiode [I2] formée, pour chaque mélange pendant la même durée
t = 20min. et on transmet les résultats dans le tableau suivant :
B.OUSSAMA 6 A.CHAFIKI
2 bac
2. Quel est le facteur cinétique qui explique les résultats des expériences 1 et 2 d’une part, et les résultats
des expériences 3 et 4 d’autre part. Quel est l’effet de ce facteur ?
3. Quel est le facteur cinétique qui explique les résultats des expériences 1 et 3 d’une part, et les résultats
des expériences 2 et 4 d’autre part. Quel est l’effet de ce facteur ?
4. Dans quelle expérience a-t-on la transformation la plus est rapide ?
Réponses :
1. L’équation bilan de la réaction est : S2O2− + 2I− 4 2SO2− + I2
8 4
2. Dans les deux expériences 1 et 2 (ou 3 et 4) la température est fixée, tandis que l’augmentation des
concentrations initiales conduit à l’augmentations de concentration diiode I2 formée, donc le facteur cinétique
mis en jeu est la concentration initiale des réactifs. Plus les concentrations initiales des réactifs sont élevées
plus la transformation est rapide.
3. Dans les deux expériences 1 et 3 (ou 2 et 4) les concentrations initiales sont fixées, tandis que l’augmentation
de la température conduit à l’augmentation de concentration diiode I2 formée, donc le facteur cinétique
mis en jeu est la température. Plus la température est élevée plus la transformation est rapide.
4. La transformation la plus rapide est celle de l’expérience 4, car on a utilisé deux facteurs cinétiques :
l’augmentation des concentrations initiales et la température.
Conclusion
Les facteurs cinétiques sont des grandeurs qui modifient la vitesse d’évolution d’un système chimique (ils i
Température : plus la température du milieu réactionnel est élevée, plus la transformation est
B.OUSSAMA 7 A.CHAFIKI
CHAPITRE II
SUIVI TEMPOREL D’UNE TRANSFORMATION CHIMIQUE – VITESSE
DE RÉACTION
Équation de réaction aA + bB −→ cC + dD
État du système Avancement quantité de matière en (mol)
État initial 0 ni(A) ni(B) 0 0
État intermédiaire x ni(A) − ax ni(B) − bx cx dx
État final xmax ni(A) − axmax ni(B) − bxmax cxmax dxmax
8
2 bac
Remarques
✦ si A est le réactif limitant donc : ni(A) − axmax = 0 D’où la valeur d’avancement maximale est :
ni(A)
xmax =
a
✦ si B est le réactif limitant donc : ni(B) − bxmax = 0 D’où la valeur d’avancement maximale est :
. ni(B)
xmax =
✦ b maximale correspond à la valeur minimale obtenue de xmax.
L’avancement
x(mmol)
B.OUSSAMA 9 A.CHAFIKI
2 bac
x(mmol) v(mmol.L−1.min−1)
•
Diminution de la vitesse de réaction au cours de temps
5 5
0 0
10 t(min) 10 t(min)
3 Temps de demi-réaction.
3.1 Définition.
Le temps de demi-réaction, noté t1/2, correspond au temps nécessaire pour que l’avancement soit parvenu à
la moitié de sa valeur finale : x
fx(t1/2) = .
Remarque : 2
☞ Si la transformation est totale, ce qui correspond à la disparition du réactif limitant, l’avancement final est
égal l’avancement maximal, alors : xma
x
☞ Le temps de demi-réaction n’est
x(t1/2
pas) =
constant car il dépend de plusieurs paramètres.
2
3.2 Détermination du temps de demi-réaction.
On le détermine graphiquement à partir de la courbe de variations
de l’avancement x = f(t) :
✓ On détermine la valeur de l’avancement maximale xmax par le x(mmol)
traçage d’une asymptote à la courbe.
x
✓ On détermine max sur la courbe .
2
✓ On détermine le point d’intersection de la ligne horizontale xmax
xmax
d’ordonnée avec la courbe.
2
✓ L’abscisse du point d’intersection représente le temps de demi-
réaction t1/2.
xmax
2
•
Remarques :
☞ Pendant le suivi temporel de la transformation, la durée entre 5
chaque mesure doit être beaucoup plus courte que le temps de demi-
réaction t1/2 pour garantir l’intégrité de l’étude. 0 20
t1/2 t(min)
☞ Le temps de demi-réaction permet d’estimer le temps nécessaire
à la fin de la transformation chimique étudiée (environ tf = 10tt/2)
B.OUSSAMA 1 A.CHAFIKI
2 bac
concentration C2 = 0, 30mol.L−1.
•les couples mis en jeu dans la transformation est : S2O2−/SO2−
; I2/I−
8 4
1. Écrire l’équation de la réaction.
2. Calculer la quantité de matière initiale des réactifs, puis déduire leurs concentrations initiales.
3. Tracer le tableau d’avancement et déduire l’avancement maximale xmax et le réactif limitant.
4. D’après le tableau d’avancement, montrer que x(t) = [I2](t).VT . avec : VT = V1 + V2.
B.OUSSAMA 1 A.CHAFIKI
2 bac
À l’instant t = 0, on introduit une masse m = 0, 50g de zinc dans un ballon de volume V = 1L contenant
Va = 75mL d’une solution d’acide chlorhydrique ; ) de concentration molaire C = 0, 40mol.L−1
(H3O + (
Cl(−aq
)
B.OUSSAMA 1 A.CHAFIKI
2 bac
4 Données :
•La masse molaire du Zinc : M(Zn) = 65, 4g.mol−1
•les couples mis en jeu dans la transformation est :
H3O+/H2 ; Zn2+/Zn
•L’équation des gaz parfait : PV = nRT
•On néglige le volume de la solution Va devant le volume du
ballon V .
4. avancement maximal (On divise les quantités de matière initiales par les coefficients stœchiométrique et on
choisis la valeur minimale)
n0(H3O+) −3 n0(Zn) −3
= 15.10 mol ; = 7, 6.10 mol ⇒ Donc xmax = 7, .
2 1
5. 5.1 D’après l’équation d’état des gaz parfait : P(H2).V = n(H2)R.T et d’après le tableau d’avancement
n(H2) = x.
d’autre part la pression totale dans le ballon est la pression initiale P0 ainsi que la pression produite
de la formation dihydrogène P(H2).
C-à-d que P = + P(H ) ⇒ P(H ) = P − P = ∆P. Donc : ∆P = x.⇒R.T ∆P = .
R.T
P t 0
xmax x
m
V
V
2 2 t 0
x = ∆Pmax .∆P m
On divise les deux dernière relations entre eux et on trouve : .
B.OUSSAMA 1 A.CHAFIKI
2 bac
5 interprétation microscopique.
5.1 Agitation thermique
Les entités chimiques présentes dans un fluide sont en mouvement rapide, incessants et désordonnés. Elles sont
B.OUSSAMA 1 A.CHAFIKI
2 bac
amenées à se heurter et la fréquence des chocs est très élevée. Plus la température est élevée , plus la vitesse
des entités et la fréquence des chocs sont élevées .
B.OUSSAMA 1 A.CHAFIKI
2 bac
Conclusion
✦ La vitesse d’une réaction chimique dépend de la fréquence des chocs efficaces entre entités réactives.
Plus cette fréquence est grande , plus la transformation est rapide.
✦ Plus le nombre d’entités réactives par unité de volume est grand , plus la fréquence des chocs efficaces est grand
est proportionnel à la concentration des ces entités .
✦ Plus la température est élevée ( augmentation de l’agitation thermique ) , plus la fréquence des chocs est grand
✦ Pour qu’un choc soit efficace , c’est à dire pour qu’il y a apparition de molécules A-B , il faut casser la liaison A-A
apport d’énergie .
B.OUSSAMA 1 A.CHAFIKI
CHAPITRE III
TRANSFORMATIONS CHIMIQUES S’EFFECTUANT DANS LES DEUX
SENS
Remarque
Dans une solution aqueuse, les molécules d’eau sont en excès, et le proton H+ peut être remplacé par l’ion
(
oxonium H3O+ .
(
Remarque
Un ampholyte est une espèce chimique qui, selon le couple, peut jouer le rôle d’un acide ou d’une base .(Ex.
H3O+/H2O , H2O/HO− )
Application
Déterminer les couples Acide/base pour les espèces chimiques suivantes, puis écrire les demi-équations correspon-
dantes.
Cℓ− , HNO3 , NH3 , CH3 COOH , NO3− , HCℓ , HCOO− , HO− , H3 O+ , HCOOH , NH+ , H2 O
4
1
2 bac
Réponses
A1 H A −1 +
H A 2 + H+
+ −
A2 H
A1 H + A−2 −→ A−1 + A2 H
Exemple : Écrire la réaction chimique entre l’ammoniac NH3 et l’acide méthanoïque
HCOOH. Les couples mis en jeu : NH+/NH3 et HCOOH/HCOO−.
4
L’équation bilan : + −
NH3 + HCOOH −→ NH4 + HCOO
+
pH = − log[H3O ]
• Puisque le pH est sans unité, on prend, dans le calcul, la valeur de [H3 O+ ] sans unité.
Remarques
* La mesure de pH permet de calculer la concentration des ions oxonium par la relation : [H3 O+ ] = 10−pH
* le pH et [H3 O+ ] évoluent dans deux sens opposés.
* Pratiquement, la valeur du pH varient entre 0 et 14. (à 25 ◦C)
0 2 4 6 8 10 12 14 pH
Application
1. Calculer la valeur de pH des solutions suivantes :
[H3 O+ ] = 1, 2.10−3 mol.L−1 [H3 O+ ] = 1, 0.10−5 mmol.L−1 [H3 O+ ] = 0, 080 mol.m−3
1 2
2. Calculer la concentration des ions H3O+ dans les solutions suivantes : pH1 = 5, 02 , pH2 = 8, 3
Réponses
1. On exploite la relation : pH = − log[H3 O+ ] ( il faut convertir les concentrations en mol.L−1 ).
pH1 = − log[H3 O+ ] 1= − log(1, 2.10−3 ) = 2, 9 pH2 = − log[H3 O+ ] 2= 8 pH3 = − log[H3 O+ ] 3= 4, 1
2. On exploite la relation : [H3 O+ ] = 10−pH
[H3 O+ ] = 10−pH1 = 10−5,02 = 9, 55.10−6 mol.L−1 [H3 O+ ] = 10−pH2 = 10−8,3 = 5, 0.10−9 mol.L−1
1 2
B.OUSSAMA 1 A.CHAFIKI
2 bac
* Indicateurs colorés
• Dans les milieux acido-basiques, on utilise des indicateurs colorés qui, selon
la valeur du pH de la solution, prennent une couleur donnée.
* papier pH
• Le papier pH est une bande de papier imbibée d’un indicateur univer-
sel. L’indicateur universel est constitué d’un mélange d’indicateurs colorés
dont les teintes varient graduellement en fonction du pH. Le papier pH
a donc une teinte (couleur) qui varie en fonction de la valeur du pH.
Remarque
Au laboratoire, le pH-mètre utilisé a une incertitude absolue ∆pH = 0, 05 . Si la mesure a donné la valeur
pH = 4, 21 , l’incertitude relative sur la valeur de la concentration des ions oxonium H3O+ sera :
Réponses.
3. l’avancement maximal (disparition totale de l’acide) : C.V − xmax = 0 donc : xmax = C.V = 3, 8.10−3 .
+
4. On a : [H3 O ]f = 10 −pH
= 10 −1,42
= 3, 8.10 −2
mol.L −1
Conclusion
Une transformation totale est une transformation dans laquelle l’un des réactifs disparait complètement. Dans ce
cas, l’avancement final xf est égal à l’avancement maximal xmax.
Réponses
1. Les couples participant à la réaction : CH3COOH/CH3COO− et H3O+/H2O.
CH3 COOH(ℓ) + H2 O(ℓ) −→ CH3 COO− +
+ (aq)
(aq)
2. Quantité de matière
m initiale
ρ.V1 de1,l’acide
05 × 2 éthanoïque :
n (CH COOH) = = = = 3, 5.10−2 mol
i 3
M M 60
La
: concentration ni 3, 5.10−2 −2 −1
B.OUSSAMA 2 A.CHAFIKI
2 bac C2 C2 = = = 3,
5.10 mol.L
V2 1
B.OUSSAMA 2 A.CHAFIKI
2 bac
L’avancement final : nf(H3O+) = xf donc : xf = [H3 O+ ]f .V2 = 10−pH .V2 = 7, 9.10−4 mol
5. Bilan de matière à l’état final :
nf(CH3COOH) = ni xf = C2.V2 x = 3, 5.10−2 7, 9.10−4 = 3, 4.10−2 mol
—+ − f −4
nf(CH3COO ) = nf(H3O ) = xf = 7, 9.10 mol
−
Conclusion
Une transformation chimique n’est pas totale (incomplète) lorsque l’avancement final xf est inférieur à l’avan-
cement maximal xmax : xf ≺ xmax
• Lorsqu’on ajoute un peu d’acide éthanoïque pur (CH3COOH) à la solution d’acide éthanoïque, le pH di-
minue ce qui indique que la concentration finale des ions oxonium [H3 O+ ]augmente, c’est à dire que
le système évolue dans le sens de formation des ions [H3 O+ ]. (sens direct)
B.OUSSAMA 2 A.CHAFIKI
2 bac
• Lorsqu’on ajoute l’éthanoate de sodium (CH3COO− + Na+) à la solution d’acide éthanoïque, le pH aug-
mente ce qui indique que la concentration finale des ions oxonium [H3 O+ ] diminue, c’est à dire que
le système évolue dans le sens de disparition (consommation) des ions [H3 O+ ]. (sens indirect)
CH3 COO−(aq) +
−→ CH3 COOH(aq) + H2 O(ℓ) ⃝2
+ (aq)
• On remarque que les produits de l’équation ⃝1 sont les réactifs de l’équation ⃝2 et inversement.
• Cette transformation peut donc s’effectuer dans les deux sens, on l’exprime par l’écriture suivante :
(1) +
CH3COOH(ℓ) + H2O(ℓ) CH3 COO− + (aq)
(2)
(aq)
• En général, à chaque transformation limitée, on associe une réaction se produisant dans les deux sens.
On l’exprime par l’équation :
A+B C+D
• Lorsqu’une transformation chimique est limitée, l’état final du système est dite en équilibre chimique.
(1) +
CH3COOH(ℓ) + H2O(ℓ) CH3 COO− + (aq)
(2)
(aq)
l’état final d’une transformation non totale (limitée), le système cesse d’évoluer et les concentrations des
réactifs et des produits restent alors constantes. Au niveau microscopique la réaction se fait dans le deux sens à
la même vitesse (v1 = v2). On dit aussi que le système en équilibre dynamique.
Application
On dissout une masse m = 1, 4 g d’acide propanoïque pur C2H5COOH dans l’eau distillée, et on obtient une
solution aqueuse d’acide propanoïque de concentration molaire C et de volume V = 400 mL.
La mesure du pH, à 25 ◦C, a donné la valeur : pH = 3, 09 .
On donne : masse molaire de l’acide propanoïque : M = 74 g.mol−1
1. Calculer la quantité de matière initiale de l’acide propanoïque et déduire sa concentration.
2. écrire l’équation de la réaction.
3. Dresser un tableau d’avancement de la réaction, y indiquer l’état final.
10−pH
4. Montrer que le taux d’avancement final τ de la réaction s’écrit : τ = .
C
5. Calculer la valeur de τ et en déduire si la réaction est totale ou limitée.
B.OUSSAMA 2 A.CHAFIKI
CHAPITRE IV
ÉTAT D’ÉQUILIBRE D’UN SYSTÈME CHIMIQUE
1 Quotient de réaction.
1.1 Définition.
Le quotient de la réaction est une grandeur qui caractérise un système chimique dans un état donné.Sa valeur
nous renseigne sur l’évolution du système étudié.
• On considère la transformation chimique modélisée par la réaction suivante :
aA + bB cC + dD
On définit le quotient de réaction Qr qui correspond à un état donné du système chimique par la relation suivante :
[C]c.
Remarques : [D]d
Qr =
• Qr est une grandeur sans unité. [A]a.
• [A] , [B] , [C] et [D] : concentrations molaires des espèces chimiques exprimées en mol.L−1.
• Dans l’expression de Qr, il ne figure que les concentrations.molaires des espèces dissoutes (le solvant
”eau” ou les solides n’interviennent pas).
• La valeur de Qr varie au cours de la transformation du système chimique.
1.2 Exemples .
− +
[H3O+].[CH3COO−]
CH3COOH(ℓ) + H2O(ℓ) 4 CH3COO(aq) + H3O(aq) ; Qr =
[CH 3COOH]
1
3OH− 3+
Qr = [OH−]3.[Fe3+]
+ (aq) 4 Fe(OH)3(s) ;
(aq)
2
2 bac
On exprime la conductance d’une solution électrolytique par la relation : G =σ S C-à-d que l’expression de la
L
conductivité est : σ =G L= k.G ; avec k est la constante de la cellule en (m−1).
S
La conductivité d’une solution dépend de la nature des ions Xi présents dans la solution et de leur concentration
[Xi].
σ = ∑ λXi .[Xi]
Avec :
4 λXi conductivité molaire ionique des ions (S.mol1− .m2 ) ; 4 [Xi] la concentration en (mol.m −3 ) ; 4 σ en
(S.m−1).
* Données :
☞ Les conductivités molaires ioniques : •λCH COO− = 4, 09mS.m2.mol−1 ; •λH O+ = 35mS.m2.mol−1.
3 3
Qr,eq
5. Quelle est la valeur de la constante d’équilibre K ? tel que K est la valeur que prend le quotient de réaction
dans l’état d’équilibre Qr,eq.
B.OUSSAMA 2 A.CHAFIKI
2 bac
Réponses
1. Tableau d’avancement.
Équation de la réaction CH3COOH + H2O −→ CH3COO− + H3O+
État du système Avancement (mol) Quantités de matière en mol
État initial 0 ni = Ci.V en excès 0 0
É. intermédiaire x Ci.V − x en excès x x
É. d’équilibre xeq Ci.V − xeq en excès xeq xeq
2. On a : σeq = λH O+ [H3 O+ ]eq + λCH COO− [CH3 COO− ]eq et d’après le tableau d’avancement on a :
[H3 O+ ]eq = [CH3 COO− ]eq = xeq =⇒ σeq = (λH O+ + λCH COO− )[H3O+]eq
3 3
Donc : [H O+] V 3 3
[ C]c
eeqq.[D]d
K = Qr,eq =
[A]aeqeq
.[B]b
K n’a pas de dimension .
Exemple
B.OUSSAMA 2 A.CHAFIKI
2 bac
4le taux d’avancement de la réaction dépend de l’état initial du système. Plus la solution d’acide est diluée, plus
le taux d’avancement à l’équilibre est grand.
B.OUSSAMA 2 A.CHAFIKI
CHAPITRE V
TRANSFORMATIONS ASSOCIÉES AUX
RÉACTIONS ACIDO-BASIQUES EN
SOLUTION AQUEUSE
1 Autoprotolyse de l’eau.
1.1 Définition.
Le caractère amphotère de l’eau lui permet de jouer le rôle d’un acide dans le coulpe H2O/HO−, et le rôle d’une
base dans le couple H3O+/H2O.
Une réaction acido-basique se produit entre les molécules d’eau dans les deux couples. Cette réaction est appelée :
autoprotolyse de l’eau, telle que les molécules d’eau s’ionisent pour donner les ions oxonium H3O+ et les
ions hydroxyde HO−.
On obtient l’équation de la réaction d’autoprotolyse de l’eau à partir des demi-équations des deux couples
précé- dents :
Réponses
m ρeau.V 1000.1
1. Quantité de matière initiale de l’eau : n (H O) = = = = 55, 6 mol
i 2
M M 18
2. Tableau d’avancement de la réaction :
2
2 bac
Conclusion
On constate que τ 1, l’eau contient essentiellement des molécules d’eau et une très petite quantité d’ions
oxonium H3O+ et d’ions
≪ hydroxyde HO−. L’autoprotolyse de l’eau est donc une réaction très limitée.
Remarques
• Le produit ionique de l’eau Ke est une grandeur sans unité.
• On définit aussi une constante pKe telle que : pKe = − log Ke ⇔ Ke = 10−pKe
• Les constantes Ke et pKe dépendent de la température, telle qu’à 25 ◦C, on a : Ke = 10−14 ⇔ pKe = 14
B.OUSSAMA 3 A.CHAFIKI
2 bac
Application.
1. On dispose d’une solution aqueuse (SA) de pH = 3, 2. Trouver la relation entre [HO−] et pH, puis calculer
la concentration des ions hydroxyde dans la solution.
2. On dispose d’une solution aqueuse (SB) dont la concentration des ions hydroxyde est 4, 3.10−4 mol.L−1.
Calculer la valeur du pH de la solution.
Réponses
1. On sait que : K Ke
= [H O+ ].[HO− ] c’est à dire : [HO− ] = ⇒ [HO−] = Ke
e 3
[H3 O+] 10−pH
−14
A.N : [HO−] = 10 = 1, 58.10−11 mol.L−1
10−3,2
2. On sait que : pH = − log[H O+ ] et K = [H O+ ].[HO− ] c’est à dire : [H O+ ] = Ke
3 e 3 3
[HO−]
Ke 10−14
pH = − log A.N : pH = − log 4, 3.10−4 = 10, 63
[HO−]
(aq)
On appelle la constante d’équilibre correspondante à l’équation de réaction constante d’acidité du couple HA/A−
[A−]eq.[H3O+]eq
de symbole KA telle que : KA =
[AH] eq
Remarques
• La constante d’acidité KA est une grandeur sans unité.
• On définit une constante pKA telle que : pKA = − log KA ⇔ KA = 10−pKA
• les constantes KA et pKA dépendent de la température.
[H3O+(aq) ]eq
KA = et pKA =
[H3O+(aq) = 1
]eq
* Pour le couple H2 O/HO− : on a : H2 O(ℓ) + H2 O(ℓ) HO− +
+ (aq)
telle que :
(aq)
B.OUSSAMA 3 A.CHAFIKI
2 bac
et à 25 ◦C, on trouve : et
KA = [H3O+ ]eq.[HO− ]eq = Ke KA = pKA =
(aq) (aq)
B.OUSSAMA 3 A.CHAFIKI
2 bac
Application
On mélange une solution aqueuse d’éthanoate de sodium (CH3COO− + Na+) et une solution aqueuse de chlorure
d’ammonium (NH+ + Cℓ−).
4
1. Écrire l’équation de réaction entre CH3COO− et NH+.
4
2. Calculer la constante d’équilibre de la réaction.
On donne : à 25 ◦C : pKA1(NH+/NH3) = 9, 2 ; pKA2(CH3COOH/CH3COO−) = 4, 75
4
Réponses
Réponses
1. Tableau d’avancement :
B.OUSSAMA 3 A.CHAFIKI
2 bac
Équation de la réaction AH + H2O 4 A− + H3O+
État du système Avancement (mol) Quantités de matière en mol
État initial 0 C.V en excès 0 0
É. intermédiaire x C.V − x en excès x x
É. d’équilibre xeq C.V − xeq en excès xeq xeq
B.OUSSAMA 3 A.CHAFIKI
2 bac
τ 2.C KA = 1 − τ
On remplace dans l’expression de (τ.C)2
KA, on obtient : KA = Finalement :
5. Un acide est fort si : C.(1 − τ)
• le taux d’avancement de sa réaction avec l’eau est grand.
• Sa constante d’acidité KA est grande ou pKA est petite.
• pH de sa solution aqueuse est faible.
Conclusion
Pour les solutions aqueuses des acides de même concentration, on a :
* L’augmentation du pH fait diminuer le taux d’avancement τ .
* L’augmentation du taux d’avancement τ fait augmenter la constante d’acidité KA et fait diminuer pKA
1. Dresser un tableau d’avancement pour la réaction de la base A− du couple AH/A− avec l’eau.
2. Exprimer le taux d’avancement final τ en fonction de C, de pH de la solution et de Ke. Calculer sa valeur
pour les deux bases A−1 et A−2 .
3. Calculer pKA de chaque base.
4. Exprimer la relation entre τ et la constante d’acidité KA.
5. Sachant que le méthyl amine est plus fort que l’ammoniac, que peut-on conclure ?
Réponses
1. Tableau d’avancement :
Équation de la réaction A− + H2O 4 AH + HO−
État du système Avancement (mol) Quantités de matière en mol
État initial 0 C.V en excès 0 0
É. intermédiaire x C.V − x en excès x x
É. d’équilibre xeq C.V − xeq en excès xeq xeq
xeq [HO−]eq.V Ke
2. Taux d’avancement final : τ = = = donc : et
xmax C.V C.10−pH τ1 = 4 τ2 = 25
3. On sait que : pKA = − log KA : donc : pKA1 = 9, et pKA2 = 10,
4. Relation entre τ et KA , on a :
Pour les bases, on exprime la constante d’acidité à partir de l’équation de la réaction de l’acide avec l’eau.
C’est à dire : =
KA
B.OUSSAMA 3 A.CHAFIKI
2 bac
[ −
eq .[H3 O+ ]eq
A ] [AH]eq
Avec : [HO−] Ke
= τ.C et [H O+] = = Ke et [AH] = [HO−] = τ.C
eq 3 eq eq
eq
[HO−]eq τ.C
B.OUSSAMA 3 A.CHAFIKI
2 bac
Conclusion
Pour les solutions aqueuses des bases de même concentration, on a :
* L’augmentation du pH fait augmenter le taux d’avancement τ .
* L’augmentation du taux d’avancement τ fait diminuer la constante d’acidité KA et fait augmenter pKA.
Exemple : Pour l’acide éthanoïque de pKA = 4, 8, les domaines de prédominance de CH3COOH et de CH3COO−
sont les suivants :
pH
pH ≺ pKA pH = pKA pH ≻ pKA
B.OUSSAMA 3 A.CHAFIKI
2 bac
* Dans l’intervalle [4, 8 ; 7], la solution est acide alors que la base prédomine.
B.OUSSAMA 3 A.CHAFIKI
2 bac
α(%)
Un diagramme de distribution d’un acide et de sa base conjuguée HA/A −
α(AH) α(A−)
est le représentation graphique de la variation des pourcentages de
la forme acide et basique du couple en fonction du pH. 100%•
On peut calculer le pourcentage de chaque espèce par les relations :
[HA]eq
α(HA) = × 100 et [A−]eq
eq + [A−] eq α(A−) =
[HA] [HA]eq + [A−]eq × 100 50%
eq eq ≺ ⇒ [HIn]eq
C’est à dire : pH − pKAIn ≺ −1 donc :
[HIn]eq 10
pH ≺ pKAIn − 1
Ç å
[In−]eq [In−]eq
• L’indicateur prend la couleur de la forme basique si : [In ]eq > 10.[HIn]eq ⇒
−
> 10 ⇒ 1
[HIn]eq [HIn]eq ≻
C’est à dire : pH − pKAIn ≻ 1 donc : pH ≻ pKAIn + 1 log
• si pKAIn 1 pH pKAIn + 1, ce domaine est appelé zone de virage de l’indicateur coloré. Dans
ce domaine,— ≺ forme est prédominante c’est à dire [HIn] = [In−] . L’indicateur prend une couleur
aucune eq eq
intermédiaire entre la couleur de la forme acide et la couleur de la forme basique.
B.OUSSAMA 3 A.CHAFIKI
2 bac
5 Dosage acido-basique.
5.1 Définition.
Le dosage acido-basique consiste à déterminer la concentration d’un acide ou d’une base en solution, en réalisant
une réaction acido-basique appelée réaction du dosage.
En considérant que B est la solution titrante et que A est la solution titrée, on écrit l’équation de la réaction
suivante :
L’équivalence est repérée par un changement brusque d’une grandeur physique telle que le pH, la conductivité ou
changement de couleur de l’indicateur coloré dans la solution (dosage colorimétrique).
B.OUSSAMA 4 A.CHAFIKI
2 bac
1. Écrire l’équation de la réaction du dosage.
B.OUSSAMA 4 A.CHAFIKI
2 bac
Réponses
pHE
pHE
E •
E
•
4 4
2
02468101214161820
2 2
1
VB (mL) VB (mL)
0 2
4 6 8 10 12 14 16 18 20
• Avant l’équivalence : Le pH augmente progressivement avec VB, la solution demeure acide.
• à l’équivalence : Le pH augmente de manière brutale, la solution passe de l’état acide vers l’état
basique. Cette partie contient le point d’équivalence E de coordonnées (VB,E, pHE).
• Après l’équivalence : Le pH augmente progressivement avec VB, la solution demeure basique.
3. On détermine les coordonnés du point d’équivalence E par deux méthodes, soit par les tangentes ou par
dpH
courbe de la dérivée . (voir figure ci-dessus) On trouve : E (10 mL , 8.1)
dVB
4. à l’équivalence : CA CB.VB,E CA = 0, 01
.VA = CB .VB, ⇒ CA = A.N :
VA
E
Réponses
B.OUSSAMA 4 A.CHAFIKI
2 bac
dpH
pH dVB pH
−1
−2
E pHE
•E
pHE
•
4 4
2 2
VA (mL) 02468101214161820 VA (mL)
0
2 4 8 10 12 14 16 18 20
6
• Avant l’équivalence :Le pH diminue progressivement avec VA, la solution demeure basique.
• à l’équivalence : Le pH diminue de manière brutale, la solution passe de l’état basique vers l’état
acide. Cette partie contient le point d’équivalence E de coordonnées (VA,E, pHE).
• Après l’équivalence : Le pH diminue progressivement avec VA, la solution demeure acide.
3. On détermine les coordonnés du point d’équivalence E par deux méthodes, soit par les tangentes ou par
dpH
courbe de la dérivée . (voir figure ci-dessus) On trouve : E (10 mL , 5, 8)
dVA
4. à l’équivalence : CB CA.VA,E CB = 0, 01
.VB = CA .VA,E ⇒ CB = A.N :
VB
pH
12
10
8,6
8
•7,3 Rouge de crésol
6
4,4
Hélianthine
4 3,1
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 VB (mL)
20
B.OUSSAMA 4 A.CHAFIKI
CHAPITRE VI
ÉVOLUTION SPONTANÉE D’UN SYSTÈME CHIMIQUE
aA + bB cC + dD
On définit le quotient de réaction Qr qui correspond un état donné du système chimique par la relation suivante :
[C]c.
Remarques : [D]d
Qr =
• Qr est une grandeur sans unité. [A]a.
• [A] , [B] , [C] et [D] : concentrations molaires des espèces chimiques exprimées en mol.L−1.
• Dans l’expression de Qr, il ne figure que les concentrations molaires des espèces dissoutes (le solvant
”eau” ou les solides n’interviennent pas).
• La valeur de Qr change au cours de la transformation du système chimique.
1.2 Exemples.
− +
CH3COOH(ℓ) + H2O(ℓ) 4 CH3COO(aq) + H3O(aq) [H3 O+ ].[CH3 COO− ]
Qr =
[CH3 COOH]
[HCOOH].[CH3COO−]
CH3COOH(ℓ) + HCOO− (aq) 4 CH COO− Qr =
3 + HCOOH(ℓ) [CH 3COOH][HCOO−]
(aq)
Qr = [Pb2+].[I−]2
PbI2(s) 4 + 2I−(aq)
2+ (
Pb
3OH− 3+
4 1
+ (aq) 3(s) Qr = [OH−]3.[Fe3+]
(aq) Fe(OH)
K=
4
2 bac
2. Montrer que la constante d’équilibre de cette réaction K peut s’écrire : K = 10pKA2 −pKA1 . Puis calculer sa
valeur.
3. On considère l’état initial du système, calculer la valeur de quotient initial Qr,i pour chaque mélange, puis
comparer Qr,i à K pour chaque mélange.
4. En utilisant la relation : pH = pK [A− ]f
+log , calculer la valeur des rapports [CH3 COO − ]f
A et
[AH]f [HCOOH]f [CH3 COOH]f
puis ses valeurs à l’état initial.
5. Déduire pour chaque mélange le sens d’évolution du système chimique.
6. En comparant la valeur Qr,i à la constante d’équilibre K, déterminer le critère qui permet de prévoir le
sens d’évolution spontanée du système.
Réponses :
1. L’équation de la réaction : HCOOH(aq) + CH3 COO−(eq) 4 HCOO−(aq) + CH3 COOH(aq)
B.OUSSAMA 4 A.CHAFIKI
2 bac
[CH3COOH C V4
V
[CH3COO−]i = VT = V
[HCOO−] C V2 V
i VT 2
= =
[HCOOH C V
Les résultats dans le tableau ci-dessus.
V
5. D’après le tableau ci-dessus.
☞ Dans le mélange ❶ Qr,i < K, [CH3COOH] et [HCOO−] augmentent, par contre [CH3COO−] et
[HCOOH] diminuent, on exprime cette variation par l’équation :
6 L’évolution du système s’effectue dans le sens direct, sens qui fait augmenter Qr
☞ Dans le mélange O Qr,i > K, [CH3COOH] et [HCOO−] diminuent, par contre [CH3COO−] et [HCOOH]
augmentent, on exprime cette variation par l’équation :
6 L’évolution du système s’effectue dans le sens indirect, sens qui fait diminuer Qr
Qr = K
|
Qr < K pas d’évolution Qr > K Qr
B.OUSSAMA 4 A.CHAFIKI
CHAPITRE VII
TRANSFORMATIONS SPONTANÉES DANS LES PILES ET
RÉCUPÉRATION D’ÉNERGIE
1 Transferts d’électrons.
1.1 Transferts spontanés directs.
Activité : Réaction d’oxydoréduction entre espèces chimiques en contact direct.
On plonge une lame de cuivre et une lame de zinc fraîchement décapées dans une solution contenant de sulfate
de cuivre II de concentration molaire C = 0, 10mol/L et de sulfate de zinc II de même concentration C, après un
certain moment, on observe un dépôt rouge sur la lame de zinc.
1. Écrire l’équation de la réaction qui peut se produire entre les ions cuivre II et le zinc métallique. Pourquoi
la réaction est une réaction d’oxydoréduction ?
2. Déterminer la valeur initiale du quotient de réaction.
3. À 25◦C, la constante d’équilibre K associée à l’équation de la réaction est K = 1, 9 1037. Quel est le sens
×
d’évolution spontanée du système considéré ?
4. Les observations faites sont-elles en accord avec le sens d’évolution prévu ?
5. Où se fait le transfert d’électrons lors de cette réaction d’oxydoréduction ?
Réponse :
2+
(aq)
1. + Zn(s) 4 Cu(s) + Zn2+ , il y a transfert des électrons entre l’oxydant Cu2+ et le réducteur Zn.
(
2. Le système initial contient du cuivre et de zinc métallique et les cations correspondants, tel que :
[Cu2+]i = [Zn2+]i = 0, 10mol.L−1.
[Zn2+]i
D’où la valeur du quotient de réaction : = 1, 0.
[Cu2+]i
3. Puisque Qr, i < K, donc le système évoluera dans le sens direct de l’équation de la réaction.
4. Le cuivre métallique se dépose sur la lame de zinc, ce qui est en accord avec le sens d’évolution spontanée
prévu.
5. Les électrons n’existent pas en solution aqueuse, donc il se produit un transfert spontané et direct d’électrons
entre le zinc et les ions cuivre II.
Conclusion.
Lorsque les espèces chimiques de deux couples oxydant/réducteur sont mélangées, il y a transfert spontané direct
d’électrons entre l’oxydant d’un couple et le réducteur de l’autre couple.
4
2 bac
B.OUSSAMA 4 A.CHAFIKI
2 bac
Conclusion :
Un transfert spontané d’électrons peut se produire entre les espèces chimiques de deux couples oxydant/réducteur,
que ces deux couples soient mélangés ou séparés par un circuit électrique.
M m+ Nn+
N(s) | N n+ | | M m+ | M(s)+
− (aq) (aq)
Le pôle négatif de la pile est appelé l’anode et le pôle positif de la pile est appelé
rédu C tion
la cathode. a
ht
★ À l’anode : N(s) 4 N n+ + ne− Oxydation anodique o
( de
★ À la cathode M m+ + me− 4 M(s) Réduction cathodique
(
★ L’équation globale :
nMm+ + mN(s) 4 nM(s) + mNn+ oxyd A tion
(aq) (aq) a
n
4 La pile électrochimique convertit l’énergie chimique (résultat d’un transfert o
spontané d’électrons entre deux couples oxydant/réducteur) en énergie électrique. de
Remarque :
On représente symboliquement la pile Daniell par le schéma conventionnel suivant :
2+ 2+
⊖ Zn(s)|Zn(aq) || Cu(aq)|Cu(s) ⊕
C’est à dire que : VCu > VZn donc, L’électrode de cuivre constitue le pôle positif (cathode), et l’électrode de
zinc son pôle négatif (anode).
B.OUSSAMA 5 A.CHAFIKI
2 bac
Q = n(e−).NA.| − e| = n(e−).F
☞ n(e−) : La quantité de matière d’électrons échangées en (mol)
☞ NA = 6, 02.1023mol−1 : La constante d’Avogadro.
Remarque : ☞
e = 1, 6.10−19C : Charge d’un électron.
4 La valeur absolue de la charge d’une mole d’électrons définit le faraday, de symbole F :
+ 2+
Équation de la réaction 2Ag(aq) + Cu(s) −→ 2Ag(s) + Cu(aq) n(e−)
État du système Avancement (mol) Quantités de matière en mol
État initial 0 n0(Ag ) +
n0(Cu) n0(Ag) n0(Cu2+) 0
É. intermédiaire x +
n0(Ag ) − 2x n0(Cu) − x n0(Ag) + 2x 2+
n0(Cu ) + x 2x
I.∆t
Le nombre des électrons échangés est 2 donc : n(e−) = 2x d’où Q = I.∆t = 2x.F x=
⇒ 2F
86.10−3 × 1, 5 × 60 = 4, 01.10−5 mol
⇒ x=
2 × 96500
B.OUSSAMA 5 A.CHAFIKI
2 bac
B.OUSSAMA 5 A.CHAFIKI
CHAPITRE VIII
EXEMPLES DE TRANSFORMATIONS FORCÉES.
1 Transformations forcées.
1.1 Transformation spontanée.
On plonge dans un tube à essai ⃝1 un fil de cuivre Cu(s) , au-
qî uel ó on ajoute une solution aqueuse de dibrome de concentration
Br2 = 10−2 mol.L−1.
i
* à l’état initial, le mélange prend la couleur jaune (dibrome) puis se
transforme progressivement à la couleur bleue (ions Cu2+). On Br
observe également la disparition du métal de cuivre dans le tube à
2(aq) Après Cu2+
essai 2
⃝
* Équation de la réaction produite : une durée Br−
Cu (s)
• Pour le couple Cu2+/Cu : Cu Cu2+ + 2e−
• Pour le couple Br2/Br− : Br2 + 2e− 2Br−
Après une durée, on observe un dépôt de métal de cuivre sur l’électrode reliée au pôle négatif du générateur et
l’apparition de dibrome Br2 auprès de l’électrode reliée au pôle positif du générateur.
5
2 bac
e− - + I
Réduction Oxydation
Cu2+ + 2e− = Cu 2Br− = Br2 + 2e−
Cu2+ Br−
Conclusion
• Pour réaliser une transformation forcée, il faut fournir de l’énergie au système chimique par un appareil
extérieur qui impose une évolution dans le sens opposé au sens spontané.
• Lors d’une transformation forcée, Le quotient de réaction s’éloigne de la constante d’équilibre.
2 Électrolyse
2.1 Définition
Remarques
• Le sens de courant sort du pôle positif vers le pôle négatif de la
pile (générateur).
• Les cations X+ se déplacent dans le même sens du courant et les
anions Y− se déplacent dans le sens inverse.
X+ Y−
• Les cations sont attirés par la cathode : électrode reliée au pôle négatif du générateur.
• Les anions sont attirés par l’anode : électrode reliée au pôle positif du générateur.
B.OUSSAMA 5 A.CHAFIKI
2 bac
Remarques
• La connaissance du sens de courant électrique permet de connaitre les réactions d’oxydations possibles au
niveau de l’anode et les réactions de réduction possibles au niveau de la cathode.
• le solvant (l’eau) et les électrodes peuvent aussi intervenir dans ces transformations.
• Les produits de l’électrolyse peuvent être déterminés à partir des réactions produites au niveau des électrodes.
3 Applications.
B.OUSSAMA 5 A.CHAFIKI
2 bac
Réponses
1. L’électrode A est l’anode car elle est reliée au pôle positif du générateur. Et l’électrode B est la cathode car
elle est reliée au pôle négatif du générateur.
2. Les anions Cℓ− et HO− se déplacement vers l’électrode A (anode) et les cations Na+ se déplacent vers
l’électrode B (cathode).
3. Les réactions possibles au niveau de l’anode sont les réactions d’oxydation. Le milieu réactionnel contient
les réducteurs H2O et Cℓ−, donc :
4. Les réactions possibles au niveau de la cathode sont les réactions de réduction. Le milieu réactionnel
contient les oxydants H2O et Na+, donc :
5. On observe un dégagement des gaz Cℓ2 et H2 et le milieu devient basique, l’équation bilan est donc :
Résumé
, , , ,
Les piles L’électrolyse
z r z r
• La réaction qui se produit est spontanée. • La réaction qui se produit est forcée.
• L’énergie chimique se transforme en énergie élec- • L’énergie électrique se transforme en énergie chi-
trique. mique.
• La pile n’a pas besoin d’une source extérieure de • L’électrolyse nécessite une source extérieure de
courant. courant.
• Le pôle positif est la cathode. • La cathode est reliée au pôle négatif du générateur.
• Le pôle négatif est l’anode. • L’anode est reliée au pôle positif du générateur.
, ,
zPoints communs r
B.OUSSAMA 5 A.CHAFIKI
CHAPITRE IX
RÉACTIONS D’ESTÉRIFICATION ET D’HYDROLYSE.
Les esters sont des composés organiques très répandus dans la nature. Les corps gras, constituants des graisses
animales et végétales, contiennent des fonctions ester. Très odorantes, les esters sont responsables de l’arôme des
fruits et sont donc très utilisés dans l’industrie agroalimentaire et en parfumerie.
Un ester résulte de la réaction d’un acide carboxylique et d’un alcool ou d’un anhydride d’acide et d’un alcool.
Exemples
CH3
éthanol propan-1-ol OH OH
propan-2-ol
2-méthylpropan-2-ol
1
CH3 CH CH2 CH CH3
CH3 CH2 OH
4-méthylhexan-2-ol
O O
tel que R groupe alkyle.
Le nom de l’acide carboxylique est obtenu en ajoutant le mot oïque à la fin du nom de l’alcane correspondant,
et précédé du mot : acide.
► On numérote la chaine principale à partir du carbone fonctionnel.
Le groupement carboxyle existe toujours à l’extrémité de la chaine carbonique.
5
2 bac
Exemples
O O O
CH3 C C CH CH3 CH3 CH CH2 C
OH OH OH
CH3 CH3
acide éthanoïque acide 2-méthylpropanoïque acide 3-méthylbutanoïque
Le mot anhydride vient du mot anhydre (que contient aucune molécule d’eau). On obtient l’anhydride d’acide
par déshydratation (élimination de H2O) entre deux acides carboxyliques.
O
O O R C
R C + R C O + H2O
OH R C
OH O
L’anhydride d’acide prend le nom de l’acide carboxylique correspondant en remplaçant le mot acide par le mot
anhydride suivant du nom des deux acides classés par ordre alphabétique.
Exemples
O O
O O
C C CH2 C CH3 CH2 C
CH3
CH3 O CH3 O O
CH3 CH2 C CH3 C
anhydride éthanoïque O O
anhydride propanoïque anhydride éthanoïque méthanoïque
1.4 Esters.
O
L’ester est un composé organique contenant le groupement C O
O
La formule générale des esters est : R C
O
CH3CO
CH2CH2CH3
Partie 1 Partie 2
éthanoate propyle
Exemples
CH3 O
O CH3
O
3 2 1
CH3 CH C O CH2 CH3 C CH3 C O CH2 CH CH3
O CH3
Remarque
La transformation associée à la réaction d’estérification est très lente et limitée. (On écrit deux flèches)
Application 1
En utilisant les formules semi-développées, écrire les équations de réactions pour les cas suivants, et donner les
noms des réactifs et des produits.
1. Réaction entre l’acide propanoïque et l’éthanol.
2. Réaction d’estérification produisant méthanoate 2-méthylbutyle.
Réponses
1. Réaction entre l’acide propanoïque et l’éthanol :
O O
CH3 CH2 C + CH3 CH2 OH CH3 CH2 C + H2O
OH O CH2 CH3
Acide propanoïque éthanol propanoate d’éthyle Eau
B.OUSSAMA 5 A.CHAFIKI
2 bac
O O
H C + CH3 CH2 CH2 OH H C + H2O
CH OH O CH2 CH CH2 CH3
Acide méthanoïque CH3
2-méthylbutan-1-ol CH3
méthanoate 2-méthylbutyle Eau
Remarque
La transformation associée à la réaction d’hydrolyse d’ester est très lente et limitée. (On écrit deux flèches)
Application 2.
En utilisant les formules semi-développées, écrire l’équation de réaction de l’hydrolyse d’éthanoate de méthyle,
et donner les noms des produits.
Réponse
O O
CH3 C + H2O CH3 C + CH3 OH
O CH3 OH
éthanoate de méthyle Eau Acide éthanoïque méthanol
estérification
acide carboxylique + alcool ester + eau
hydrolyse
î ester.óîeau ó
La constante d’équilibre K s’écrit : K = î acide.ó alcool
eqî eóq
eqeq
Remarques
• La concentration d’eau doit figurer dans l’expression du quotient de réaction ou constante d’équilibre car
l’eau n’est ni en excès ni un solvant.
• La constante d’équilibre K ne dépend pas de la température dans le cas des réactions d’estérification et
hydrolyse.
• Pour un mélange équimolaire, on obtient le même état d’équilibre.
B.OUSSAMA 6 A.CHAFIKI
2 bac
Application 3.
Pour synthétiser un ester (E), on fait réagir une quantité de matière n1 d’acide éthanoïque avec une quantité de
matière n2 de propan-1-ol.
à l’équilibre, le système de volume V contient, n1,eq = 0, 18 mol d’acide, n2,eq = 0, 11 mol d’alcool, n3,eq = 0, 28 mol
d’ester et n4,eq = 0, 28 mol d’eau.
1. Écrire l’équation de cette réaction et nommer l’ester (E).
2. Calculer la constante d’équilibre K de cette réaction.
Réponses
1. Équation de la réaction :
O
CH3 C O
+ CH3 CH2 CH2 OH CH3 C + H2O
OH
O CH2 CH2 CH3
Acide éthanoïque propan-1-ol éthanoate de propyle Eau
î ó î
ó
CH3COOCH2CH2CH3 . H 2O n3,eq.n4,eq 0, 28 × 0, 28
î eq ó
eq
2. Constante d’équilibre : K = ó î = = =4
n1,eq.n2,eq 0, 18 × 0, 11
CH3COOH . CH3CH2CH2OH
eq eq
Exemples nEster
* Pour augmenter la vitesse de réaction d’estérification et d’hydro- nf
80 ◦C avec catalyseur 200 ◦C sans catalyseur 100
lyse, on introduit les ions ammonium H3O+ en ajoutant quelques
t(h)
gouttes d’acide sulfurique concentrée.
* La réaction entre l’acide éthanoïque et le méthanol arrive à l’état
final en 20 heures sous une température de 200 ◦C au lieu de 150
heures sous 100 ◦C.
Le rendement d’une transformation chimique r est le quotient de la quantité de matière du produit obtenu
nex
B.OUSSAMA 6 A.CHAFIKI p
2 bac
expérimentalement n
exp et la quantité de matière du produit si la transformation était totale nth :
B.OUSSAMA 6 A.CHAFIKI
2 bac
Annexe.
B.OUSSAMA 6 A.CHAFIKI
2 bac
B.OUSSAMA 6 A.CHAFIKI
CHAPITRE X
CONTRÔLE DE L’ÉVOLUTION DES SYSTÈMES CHIMIQUES PAR
CHANGEMENT DE RÉACTIF.
1.1.1 Remarque
La réaction d’anhydride d’acide et de l’alcool est une réaction rapide et totale, l’avancement final est donc
maximal. (on utilise une seule flèche)
Application 1
Écrire l’équation de réaction dont l’ester produit est éthanoate 2-méthylpropyle à partir d’un anhydride d’acide.
Nommer les réactifs et les produits.
O
CH3 C O O
CH3
O + CH3 CH CH2 OH CH3 C + CH3 C
CH3 C O CH2 CH CH3 OH
CH3
O
anhydride éthanoïque 2-méthylpropan-1-ol éthanoate 2-méthylpropyle acide éthanoïque
6
2 bac
O
acide carboxylique O
C
OH C
OH
OHalcool
O C CH3
acide salycilique ayant deux O
molécule
Équation de la réaction : En utilisant l’anhydride d’éthanoïque au lieu de l’acide éthanoïque, la réaction est
plus rapide.
O O
C C
OH O OH
CH3C
O
+ O + CH3 C
OHCH3C O C CH3 OH
O O
acide salycilique anhydride éthanoïque aspirine acide éthanoïque
Remarques
• La réaction de l’ester avec les ions hydroxyde est une réaction rapide et totale, le taux d’avancement τ =
1. (une seule flèche)
• L’hydrolyse de l’ester par l’eau est une transformation lente et limitée, tandis que l’hydrolyse de l’ester
avec les ions HO− est une transformation rapide et totale En changeant un des réactifs, on peut contrôler
⇒
la réaction.
• Cette réaction est appelée saponification, car elle produit du savon à partir de matières grasses.
Application 2
B.OUSSAMA 6 A.CHAFIKI
2 bac
CH OH
CH O CO CH O CO C17H33
R2
CH O CO R2 + +
+ HO− CH OH + R2 − COO− + Na+
3( (aq)
(aq)
)
CH2 O CO R3 CH2 OH R3 − COO− + Na+
Remarque
Cette réaction est lente et totale. En utilisant l’hydroxyde de potassium (K+, HO−), on obtient carboxylate de
potassium qui est un savon doux.
Application 3
Le stéarate de sodium est un savon solide obtenu par réaction de stéarine-triglycéride de masse mst = 73 g avec
une quantité en excès d’hydroxyde de sodium concentrée (Na+ + HO−(aq)).
(
On réalise cette synthèse par un montage de chauffage à reflux pendant 30 minutes. Après extraction et
séchage et purification, on obtient une masse msav = 60 g de savon.
On donne : M(H) = 1 g.mol−1, M(O) = 16 g.mol−1, M(C) = 12 g.mol−1, M(Na) = 23 g.mol−1
1. Écrire l’équation de la réaction de saponification.
2. Vérifier que la quantité de matière initiale du stéarine est nst = 8, 2.10−2 mol.
3. Calculer r le rendement de cette synthèse.
Réponses
1. Équation de la réaction :
CH O CO C17H35 + +
+ HO− CH OH + 3(C17H33 − COO− + Na+)
3( (aq)
(aq)
)
CH2 O CO C17H35 CH2 OH
stéarine : trigycéride hydroxyde de sodium glycérol savon : stéarate de sodium
B.OUSSAMA 6 A.CHAFIKI
2 bac
2. Quantité de matière initiale de stéarine : nst mst mst
= Mst =
57.M(C) + 6.M(O) + 110.M(H)
A.N : nst = 73 = 8, 2.10−2 mol
890
B.OUSSAMA 6 A.CHAFIKI
2 bac
3. Rendement de la synthèse :
nsav,exp
On a : r = nsav,th avec n sav,exp la quantité de matière du savon obtenue expérimentalement, son
expression : n msav
= Msav
sav,exp
nexp,th est la quantité de matière (théorique) du savon si la réaction était totale. Puisque l’hydroxyde de
sodium est en excès, on écrit : nsav,th = 3.nst, donc : 60
msav 60 ó =
r= = î = 80 %
3.nst.Msav 3.nst. 18.M(C) + 35.M(H) + 2.M(O) + M(Na) 3 × 8, 2.10−2 × 306
C
O− + Na+
partie hydrophobe
partie hydrophyle
Principe de fonctionnement du savon
3 Catalyse.
3.1 Définition
Un catalyseur est une espèce chimique sélective qui n’affecte ni l’état d’équilibre ni le sens d’évolution du
système. Il augmente la vitesse de la réaction dans les deux sens direct et indirect sans apparaitre sur
l’équation de la réaction.
Exemple : les ions H3O+ catalysent les réactions d’estérification et d’hydrolyse.
B.OUSSAMA 6 A.CHAFIKI
2 bac
Exemple : Les ions cobalte Co2+ accélèrent la réaction entre l’eau oxygénée H2O2(aq) et les ions tartrate C4H4O2− .
6(
5H O +C H O 2−
+ 2H +
4CO + 8H O
Co2+
2 2(aq) 4 4 (aq)
− 2(g) 2 (ℓ)
6(aq)
−→
Exemple : Le métal Platine Pt(s) accélère la dissociation de l’eau oxygénée. Et le métal Palladium Pd(s) accé-
lère la réaction entre le monoxyde de carbone et le dioxygène.
Pt(s) Pd(s)
2H2 O2(aq) − −→ 2H2 O(ℓ) + O2(g) | 2CO(g) + O2(g) − −→ 2CO2(g)
* Catalyse enzymatique : Le catalyseur est un enzyme. il est très efficace aux milieux biologiques.
Exemple : L’uréase est un catalyseur enzymatique qui accélère la réaction d’urée avec l’eau. La vitesse du ré-
action est plus grande par rapport au catalyseur H3O+.
(NH ) CO + H O uréase
H 3 O+
2NH 3+
CO | (NH ) CO + H O 2NH 3+ CO
2 2 −− −− −
−− − − −− 2(g) 2 2
t 1/2 = 4, 4 2(g)
2
→t 1/2 = 43 0 − − →
n s 2 jo u rs
Exemples
• La transformation de l’éthanol en éthanal en utilisant le métal de cuivre Cu comme catalyseur (Catalyse
hétérogène).
• La transformation de l’éthanol en éthène en utilisant l’Alumine Aℓ2O3 comme catalyseur (Catalyse hétéro-
gène).
B.OUSSAMA 7 A.CHAFIKI