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Dr.

Médard-Sylvain OVONO
Diplômé en Génie Electrique de l’ENSET (Gabon)
Diplômé en Informatique ASE de l’ULB (Belgique)
Docteur en Sciences de l’Education de l’AMU (France)
Didactique de l’informatique et algorithmique

SYLLABUS DE COURS
INFORMATIQUE GENERALE
1

Syllabus strictement réservé aux étudiants, toute reproduction sans l’accord de l’auteur est interdite
HISTORIQUE

L’ordinateur, cette machine à calculer moderne, est l’aboutissement d’une longue série de
perfectionnements qui s’échelonnent sur plusieurs siècles.

A l’origine, on trouve la machine la plus élémentaire : LE BOULIER CHINOIS, qui apparaît environ 2 500
avant notre ère. Il est constitué d’un certain nombre de boules pouvant être dé- placées le long de tiges
parallèles. Il permet d’effectuer des opérations arithmétiques élémentaires.

On peut situer la naissance d’une véritable machine à calculer en 1642, lorsque Blaise Pascal, dans le but
de simplifier la tâche de son père, commissaire pour la levée des impôts en Normandie, invente la
machine arithmétique « LA PASCALINE ». Le but de Pascal était de rendre mécanique l’opération
d’addition et en particulier le « report », source fréquent d’erreurs, grâce à un système de roues dentées
munies d’ergots.

0 Au 17e siècle toujours, Claude Perrault invente un boulier dont le report se fait automatiquement et le
mathématicien allemand Gottfried Wilhem Leibniz conçoit une machine per- mettant de faire les quatre
opérations par l’intermédiaire de roues à pignons.

Au cours du 19e siècle quelques nouvelles inventions voient le jour : l’arithmomètre de Thomas de Colmar
conçu à partir des idées de Leibniz (1820), la machine à curseur du suédois Odhner (1875), le
comptomètre à clavier de l’américain Felt (1885). Toutes ces machines étaient capables d’effectuer les
quatre opérations arithmétiques.

L’ancêtre des calculateurs modernes a été conçu par le mathématicien anglais Charles Babbage (entre
1820 et 1834). On y trouvait, en effet, les trois éléments essentiels de nos calculateurs, à savoir : un organe
d’introduction de données, un organe de sortie des résultats et un organe de calcul et de contrôle.
L’introduction de données se faisait soit par cartes perforées, soit par des cadrans. La sortie des résultats
se faisait aussi soit par cartes perforées, soit par l’intermédiaire du cadran, soit par l’impression sur papier.
L’organe de calcul utilisait des dispositifs mécaniques et une mémoire était réalisée par l’intermédiaire de
roues dentées. Les opérations à effectuer étaient, elles aussi, introduite à l’aide de cartes perforées, ce
qui rendait le traitement automatique.

En 1890 le statisticien américain Hermann Hollerith, afin de permettre le dépouillement plus rapide du
recensement de la population américaine met au point une machine électromécanique. Puis il fonde en
1896 la « Tabulating Machine Company ». C’est aussi lui qui introduit le format standard de cartes perforées
dont les dimensions sont celles du billet de un dollar de l’époque.

Thomas Watson construit en 1911 la machine à cartes perforées dont un premier modèle avait été réalisé
par l’ingénieur américain Powers en 1907. Watson reprendra en 1924 la « Tabulating Machine Company
» pour fonder la firme IBM (International Business Machine).

Parallèlement, en 1924 également, une machine électromagnétique à cartes perforées est conçue par
l’ingénieur norvégien Bull dont les brevets sont exploités par les français qui créent en 1931 la « Compagnie
des Machines Bull ».

Les besoins des mathématiciens, des physiciens nucléaires, la mise au point de la bombe atomique
pendant la deuxième guerre mondiale ainsi que le déchiffrement des messages codées ennemis vont
intensifier les recherches sur les machines à calculer. Dans les années 30, à l’Université de Harvard, Howard
AIKEN conçoit, sur les idées de Babbage, la « Automatic Sequence Controlled Computer Mark I », elle
fonctionnera en 1944. On enregistre à cette époque

Un temps de calcul de l’ordre de 1/3 de seconde pour l’addition, 6 secondes pour la multiplication et 11
secondes pour la division.

En 1940, la Compagnie Bull réalise un autre équipement utilisant toujours la technique des relais
électromagnétiques dans les organes de commande et de calcul.

De 1945 à 1946, à l’Université de Pennsylvanie, Presper Eckert et John Mauchly mettent au point l’ENIAC.
Cette machine permet de diviser les temps de calcul par 1000 mais présente l’inconvénient Paged’un trop
grand encombrement (270 m3 – 30 tonnes).
Deux idées nouvelles vont alors modifier la conception des machines mises au point à cette époque
(machines dites de la première génération). Les instructions, au lieu d’être exécutées au fur et à mesure
de leur introduction en machine, vont être soumises en bloc et conservées en mémoire, d’où elles seront
traitées les unes après les autres pour être exécutées.
Le système décimal utilisé jusqu’alors va céder la place au système binaire. Ces deux innovations sont
dues au professeur John Von Neumann de l’Université de Princeton (1947). L’EDVAC de l’Université de
Pennsylvanie et L’EDSAC à l’Université de Cambridge étaient fondés sur ces deux principes.

Les innovations technologiques vont, dès 1959, permettre une diminution du volume des équipements,
de la consommation électrique et du dégagement de chaleur. C’est l’époque où apparaissent les
mémoires à tores de ferrite1, les transistors2, les circuits imprimés13 et de nouveaux supports des informations,
les bandes et tambours magnétiques (calculateurs de la 2e génération). Les vitesses de traitement et les
capacités des mémoires s’en trouvent considérablement augmentées. Ces perfectionnements donnent
aux « ordinateurs » (néologisme français imaginé par IBM-France pour traduire le mot anglais « computer
») une plus grande sûreté de fonctionnement, une facilité d’emploi permettant d’assurer des tâches de
plus en plus vastes par un nombre plus important d’utilisateurs.
1
Dès 1963, une nouvelle étape dans la miniaturisation des équipements est franchie (3e génération). Les
circuits intégrés4 remplacent progressivement les circuits imprimés. On voit apparaître des mini- et des
micro-ordinateurs dont les coûts de plus en plus réduit permettent une plus grande diffusion au sein des
entreprises. On dépasse actuellement des vitesses d’exécution de l’ordre de quelque dizaines de
picosecondes (=10-12).

1 Tores de ferrite : un tore (anneau) de ferrite (composé d’oxydes métalliques) est susceptible d’être magnétisé dans les deux sens opposés, sens que l’on peut
représenter par 0 et 1, les deux chiffres du système de numération binaire.
2 Transistor : dispositif constitué principalement de semi-conducteur (sélénium, silicium et surtout germanium). Le mot transistor vient de l’expression TRANsfer

reSISTOR et a été utilisé par J. Bardeen et W.H. Brattain de la « Bell Téléphone » pour désigner le dispositif qu’ils avaient conçu.
3 Circuits imprimés : Circuits comportant un ensemble d’éléments (résistances, condensateurs…) qui sont connectés entre eux.
4 Circuits intégrés : les éléments et les connections d’un circuit imprimé sont cette fois introduits dans de petits morceaux de semi-conducteurs.
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Quelques dates importantes dans histoire des supports, représentations et manipulations de l’information

? Concept de nombre
-12000 Ecriture sur tablette d’argile (Tchécoslovaquie)
-3000 Tablette d’argile en comptage (Mésopotamie), Papyrus (Egypte)
-2600 Abaque (Chine)
-1800 Numération de position (Mésopotamie)
-400 Table de comptage (Grèce)
-200 Papier (Chine)
-100 Tablette de cire (Grèce et Rome)
400 Parchemin (Europe)
0 1440 Imprimerie par caractères mobiles (Gutenberg)
1621 Règle à calcul (Oughtred)
1642 Machine à additionner (Pascal)
1671 Machine à calculer (Leibniz)
1686 Crayon
1728 Métier à tisser guidé par carte perforées
1820 Analycal engine (Babbage)
1828 Porteplume
1868 Machine à écrire
1890 Trieuse et tabulatrice à cartes perforées (Hollerith)
1907 Lampe triode (de Forest)
1919 Relais électrique
1944 Mark I (Aiken)
1946 ENIAC (Mauchly et Eckert)
1948 Premier programme enregistré (sur Mark II), Transistor
1949 Tambour magnétique
1950 Bande magnétique
1951 Tore de ferrite
1953 Circuit imprimé, 1er ordinateur commercial (1er génération)
1956 FORTRAN (Formula Translator)
1959 Ordinateur de la 2nde génération, circuit intégré, COBOL (Common Bisiness Oriented Language)
1962 Microprocesseur, Calculatrice électronique de poche
1964 Ordinateur de la 3e génération
1965 BASIC (Beginner’s All-purpose Symbolic Instruction Code)
1967 Mémoire à bulles
1968 PASCAL
1970 Disque magnétique souple
1977 Microordinateur individuel

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Chapitre 1 : DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT DES ORDINATEURS

INTRODUCTION

La compréhension du vocabulaire informatique représente généralement la principale difficulté à


laquelle se heurtent les acheteurs potentiels d'ordinateurs personnels. En effet, contrairement à un
téléviseur, pour lequel les critères de choix sont assez limités, le choix d'un ordinateur revient à sélectionner
chaque élément qui le compose et à en connaître les caractéristiques. Ce cours n'a pas pour but de
donner un sens à toutes les abréviations informatiques (dans la mesure où de nombreux constructeurs ont
leurs propres terminologies), mais il cherche à aider à mieux comprendre les principaux composants d'un
ordinateur, d'en expliquer le fonctionnement et d'en donner les principales caractéristiques.

1 Avant de pouvoir apprendre à communiquer avec cette machine, il nous semble donc opportun de faire
une rapide description d’un PC (« Personal Computer » ou ordinateur personnel). En effet, nous ne pouvons
pas dissocier matériel et logiciel –hardware et software- car ils ne peuvent fonctionner l’un sans l’autre.
C’est donc la raison pour laquelle la première partie de ce cours est intégralement consacrée à la
découverte de votre ordinateur et de son fonctionnement, puis nous feront une description de
l’architecture et la typologie des réseaux.

DEFINITION DE L’ORDINATEUR

Un ordinateur est un ensemble de circuits électroniques permettant de manipuler des données sous forme
binaire, c'est-à-dire sous forme de bits. Le mot « ordinateur » provient de la société IBM France. François
Girard, alors responsable du service promotion générale publicité de l'entreprise IBM France, eut l'idée de
consulter son ancien professeur de lettres à Paris, afin de lui demander de proposer un mot caractérisant
le mieux possible ce que l'on appelait vulgairement un « calculateur » (traduction littérale du mot anglais
« computer »).

Ainsi, Jaques Perret, agrégé de lettres, alors professeur de philologie latine à la Sorbonne, pro- posa le 16
avril 1955 le mot « Ordinateur » en précisant que le mot « Ordinateur » était un adjectifprovenant du Littré
signifiant « Dieu mettant de l'ordre dans le monde ». Ainsi, il expliqua que le concept de «mise en ordre»
était tout à fait adapté.

Toute machine capable de manipuler des informations binaires peut être qualifiée d'ordinateur, toutefois
le terme «ordinateur» est parfois confondu avec la notion d'ordinateur personnel (PC, abréviation de
personal computer), le type d'ordinateur le plus présent sur le marché.

PRESENTATION D’UN SYSTEME A MICROPROCESSEUR

Tous les systèmes automatiques ont un schéma de principe quasiment identique. Ils sontconstitués de
trois principales parties :
- Les entrées, pour l’acquisition des données ;
- La boîte noire, pour le traitement de données ;
- Les sorties, servant à la restitution du résultat du traitement.

ENTREES BOITE SORTIES


NOIRE
LES ELEMENTS FONDAMENTAUX D’UN ORDINATEUR

Un ordinateur est constitué par un ensemble de composants électroniques modulaires, c'est-à-dire des
composants pouvant être remplacés par d'autres composants ayant éventuellement des caractéristiques
différentes, capables de faire fonctionner des programmes informatiques. On parle ainsi de « hardware »
pour désigner l'ensemble des éléments matériels de l'ordinateur et de « software » pour désigner la partie
logicielle.

L’UNITE CENTRALE

On appelle « unité centrale », l'ensemble composé du boîtier et des éléments qu'il con-tient. Les
éléments externes à l'unité centrale sont appelés périphériques.

L'unité centrale doit être connectée à un ensemble de périphériques externes. Un ordinateur est
généralement composé au minimum d'une unité centrale, d'un écran (moniteur), d'un clavier et d'une
souris, mais il est possible de connecter une grande diversité de périphériques sur les interfaces d'entrée-
sortie (ports séries, port parallèle, port USB, port firewire, etc.) :

- imprimante,
- scanner,
- périphérique de stockage externe,
- appareil photo ou caméra numérique,
- etc.

Les éléments contenus dans le boîtier (ou tour) constituent le cœur de l’ordinateur.
LA CARTE MERE

L'élément constitutif principal de l'ordinateur est la carte mère (en anglais «mainboard» ou «motherboard»,
parfois abrégé en «mobo»). La carte mère est le socle permettant la connexion de l'ensemble des
éléments essentiels de l'ordinateur.

Comme son nom l'indique, la carte mère est une carte maîtresse, prenant la forme d'un grand circuit
imprimé possédant notamment des connecteurs pour les cartes d'extension, les barrettes de mémoires, le
processeur, etc.

LE MICROPROCESSEUR
3

Le processeur (CPU, pour Central Processing Unit, soit Unité Centrale de Traitement) est lecerveau de
l'ordinateur. Il permet de manipuler des informations numériques, c'est-à-dire des informations codées sous
forme binaire, et d'exécuter les instructions stockées en mémoire.

Le premier microprocesseur (Intel 4004) a été inventé en 1971. Il s'agissait d'une unité de calcul de 4 bits,
cadencé à 108 kHz. Depuis, la puissance des microprocesseurs augmente exponentiellement. Quels sont
donc ces petits morceaux de silicium qui dirigent nos ordinateurs?

Le processeur est caractérisé par sa fréquence, c'est-à-dire la cadence à laquelle il exécute les
instructions. Ainsi, un processeur cadencé à 800 MHz effectuera grossièrement 800 millions d'opérations
par seconde.
La carte mère possède un emplacement (parfois plusieurs dans le cas de cartes mères multi- processeurs)
pour accueillir le processeur, appelé support de processeur. On distingue deux catégories de supports :

- Slot (en français fente) : il s'agit d'un connecteur rectangulaire dans lequel on enfiche le
processeur verticalement
- Socket (en français embase) : il s'agit d'un connecteur carré possédant un grandnombre de
petits connecteurs sur lequel le processeur vient directement s'enficher.

Le processeur possède généralement un détrompeur, matérialisé par un coin tronqué ou une marque de
couleur, devant être aligné avec la marque correspondante sur le support.

Dans la mesure où le processeur rayonne thermiquement, il est nécessaire d'en dissiper la chaleur pour
éviter que ses circuits ne fondent. C'est la raison pour laquelle il est généralement surmonté d'un dissipateur
thermique (appelé parfois refroidisseur ou radiateur), composé d'un métal ayant une bonne conduction
thermique (cuivre ou aluminium), chargé d'augmenter la surface d'échange thermique du
microprocesseur. Le dissipateur thermique comporte une baseen contact avec le processeur et des
ailettes afin d'augmenter la surface d'échange thermique. Un ventilateur accompagne généralement le
dissipateur pour améliorer la circulation del'air autour du dissipateur et améliorer l'échange de chaleur.

LES MEMOIRES VIVES

La mémoire vive (RAM pour Random Access Memory) permet de stocker des informations pendant tout
le temps de fonctionnement de l'ordinateur, son contenu est par contre détruit dès lors que l'ordinateur
est éteint ou redémarré, contrairement à une mémoire de masse telle que le disque dur, capable de
garder les informations même lorsqu'il est hors tension. On parle de « volatilité » pour désigner ce
phénomène.

Pourquoi alors utiliser de la mémoire vive alors que les disques durs reviennent moins chers à capacité
égale ? La réponse est que la mémoire vive est extrêmement rapide par comparaison aux périphériques
de stockage de masse tels que le disque dur. Elle possède en effet un temps de réponse de l'ordre de
quelques dizaines de nanosecondes (environ 70 pour la DRAM, 60pour la RAM EDO, et 10 pour la
SDRAM voire 6 ns sur les SDRam DDR) contre quelques millisecondes pour le disque dur.

La mémoire vive se présente sous la forme de barrettes qui se branchent sur les connecteurs de la carte
mère.

On distingue généralement deux grandes catégories de mémoires vives :

- Les mémoires dynamiques (DRAM, Dynamic Random Access Module), peu coûteuses.Elles
sont principalement utilisées pour la mémoire centrale de l'ordinateur ;
- Les mémoires statiques (SRAM, Static Random Access Module), rapides et onéreuses. LesSRAM
sont notamment utilisées pour les mémoires cache du processeur ;
LE BOITIER D’ALIMENTATION

La plupart des boîtiers sont fournis avec un bloc d'alimentation (en anglais power supply). L'alimentation
permet de fournir du courant électrique à l'ensemble des composants de l'ordinateur. Aux Etats-Unis les
blocs d'alimentation délivrent un courant à 110V et à 60 Hz, tandis qu'en Europe la norme est 220V à une
5 fréquence de 50 Hz, c'est la raison pour laquelle les blocs d'alimentation possèdent la plupart du temps
un commutateur permettant de choisir le type de tension à délivrer.

Il est essentiel de s'assurer que le commutateur est bien positionné sur le bon voltage afin de nepas
risquer de détériorer des éléments de l'unité centrale.

Le bloc d'alimentation doit posséder une puissance suffisante pour alimenter les périphériquesde
l'ordinateur.

LES CONNECTEURS D’ENTREES-SORTIES

La carte mère possède un certain nombre de connecteurs d'entrées-sorties regroupéssur le «


panneau arrière ».
La plupart des cartes mères proposent les connecteurs suivants :

- Port série, permettant de connecter de vieux périphériques ;


- Port parallèle, permettant notamment de connecter de vieilles imprimantes ;
- Ports USB (1.1, bas débit, ou 2.0, haut débit), permettant de connecter des périphériques plus
récents ;
- Connecteur RJ45 (appelés LAN ou port ethernet) permettant de connecter l'ordinateur à un
réseau. Il correspond à une carte réseau intégrée à la carte mère ;
- Connecteur VGA (appelé SUB-D15), permettant de connecter un écran. Ce connecteur
correspond à la carte graphique intégrée ;
- Prises audio (entrée Line-In, sortie Line-Out et microphone), permettant de connecter des
enceintes acoustiques ou une chaîne hifi, ainsi qu'un microphone. Ce connecteur correspond à
la carte son intégrée.

6 Il est important de signaler que sur le boîtier et sur la carte on distingue également des dispositifs pouvant
recevoir des cartes d’extension.

On appelle « carte d'extension » un matériel électronique sous forme de carte pouvant être raccordé à
un ordinateur par l'intermédiaire de l'un de ses connecteurs d'extension (ISA, PCI, AGP, PCI Express, etc.).

Il s'agit de composants connectés directement à la carte mère et situés dans l'unité centrale, permettant
de doter l'ordinateur de nouvelles fonctionnalités d'entrée-sortie.

Les principales cartes d'extension sont notamment :

- La carte graphique ;
- La carte son ;
- La carte réseau.

LES PERIPHERIQUES

On appelle périphérique d’un ordinateur tout organe extérieur à son unité centrale. Les périphériques ont
essentiellement pour rôle d’assurer le lien entre l’unité centrale et le monde extérieur. Les périphériques
sont classés en fonction de leur usage.

LES PERIPHERIQUES D’ENTREES (INPUT)

Ils fournissent l’information à l’unité centrale.

a. Le clavier
Le clavier (en anglais keyboard) permet, à la manière des machines à écrire, de saisir des caractères
(lettres, chiffres, symboles ...), il s'agit donc d'un périphérique d'entrée essentiel pour l'ordinateur, car c'est
grâce à lui qu'il nous est possible d'envoyer des commandes.

Le terme "AZERTY" (en rapport avec les 6 premières touches alphabétiques du clavier) désigne un type de
clavier, équipant la quasi-totalité des ordinateurs des pays francophones. Il s'agit de la déclinaison pour
les pays francophones du clavier QWERTY.

Le clavier Qwerty a été conçu en 1868 à Milwaukee par Christopher Latham Sholes en répartissant aux
opposées du clavier les touches correspondant aux paires de lettres les plus utilisées dans la langue
anglaise afin d'empêcher les tiges (portant les caractères) des machines à écrire de l'époque de se croiser
et de se coincer. Ce clavier a été vendu à l'entreprise Remington en 1873.
Un clavier est constitué de trois parties : la partie alphabétique, le pavé numérique et lestouches de
fonctions (F1 à F12).
Il existe 4 types de claviers pour PC, les trois premiers ont été inventés par IBM, le dernier est la conséquence
d'une modification due à la sortie de Microsoft Windows 95. Voici les quatre types de clavier:

- le clavier à 83 touches, de type PC/XT


- Le clavier à 84 touches, de type PC/AT
- Le clavier à 102 touches, appelé aussi clavier étendu
- Le clavier à 105 touches compatible Microsoft Windows 95

7 Type PC/XT Type PC/AT

Type Clavier étendu (102 touches) Type Compatible Windows (105 touches)

Les claviers sont généralement branchés à l'arrière de l'unité centrale, sur la carte mère, sur un connecteur
PS/2 de couleur violette ou sur un port USB.

b. La souris
Il s’agit d’un petit appareil généralement connecté à un ordinateur par l’intermédiaired’un port PS/2
ou USB.

Il existe plusieurs types de souris, classifiés selon la technologie de positionnement d'une part, selon la
transmission des données à l'unité centrale d'autre part.

On distingue ainsi plusieurs grandes familles de souris :

- Les souris mécaniques, dont le fonctionnement est basé sur une boule (en plastique ou en
caoutchouc) encastrée dans un châssis (en plastique) transmettant le mouvement à deux
rouleaux;
- Les souris opto-mécaniques, dont le fonctionnement est similaire à celui des souris mécaniques, si
ce n'est que le mouvement de la boule est détecté par des capteurs op- tiques ;
- Les souris optiques, capables de déterminer le mouvement par analyse visuelle de la sur-face sur
laquelle elles glissent.

Il existe également les souris sans-fil, appartenant aux trois grandes familles, elles se distinguent par la
technologie utilisée :
- souris infrarouges (en anglais «IR» pour «infrared»): ces souris sont utilisées en vis-à-visavec un
récepteur infrarouge connecté à l'ordinateur. La portée de ce type de dispositif est de quelques
mètres au plus, en vision directe, au même titre que la télécommande d'un téléviseur.
- souris hertzienne : ces souris sont utilisées avec un récepteur hertzien, généralement propriétaire
au constructeur. La portée de ce type de dispositif est d'une dizaine de mètres au plus, sans
nécessairement avoir une ligne visuelle avec l'ordinateur. Ce type de dispositif peut notamment
être pratique pour les personnes connectant leur ordinateur à leur téléviseur, situé dans une autre
pièce.
- souris Bluetooth : ces souris sont utilisées avec un récepteur Bluetooth connecté à l'ordinateur. La
portée de ce type de dispositif est équivalente aux technologies hertziennes propriétaires.
8 A côté de ces périphériques d’entrée usuels, ils en existent d’autres moins utilisés :
- le scanner ;
- le lecteur de CD-Rom ;
- le lecteur de DVD
- le lecteur de carte perforée ;
- le lecteur de bande perforée ;
- le lecteur optique ;
- les stylets et tablettes graphiques ;
- les microphones.

LES PERIPHERIQUES DE SORTIE (OUTPUT)

Ils reçoivent de l’information émise par l’UC.

a-Le moniteur
On appelle écran (ou moniteur) le périphérique d'affichage de l'ordinateur. On distingue habituellement
deux familles d'écrans :

- Les écrans à tube cathodique (notés CRT pour Cathod Ray Tube), équipant la majorité des
ordinateurs de bureau. Il s'agit de moniteurs volumineux et lourds, possédant une consommation
électrique élevée.
- Les écrans plats équipant la totalité des ordinateurs portables, les assistants personnels (PDA), les
appareils photo numérique, ainsi qu'un nombre de plus en plus grand d'ordinateurs de bureau. Il
s'agit d'écrans peu encombrants en profondeur (d'où leur nom), légers et possédant une faible
consommation électrique.

On définit souvent les moniteurs par certaines caractéristiques :


- La définition: c'est le nombre de points (pixel) que l'écran peut afficher, ce nombre de points est
généralement compris entre 640x480 (640 points en longueur, 480 points en largeur) et 2048x1536,
mais des résolutions supérieures sont techniquement possibles. Le tableau ci-dessous donne les
définitions conseillées selon la taille de la diagonale :

Diagonale Définition
15" 800x600
17" 1024x768
19" 1280x1024
21" 1600x1200

- La taille: Elle se calcule en mesurant la diagonale de l'écran et est exprimée en pouces (un pouce
équivaut à 2,54 cm). Les tailles standard des écrans sont les suivantes (listenon exhaustive) :
- 14 pouces, soit une diagonale de 36 cm environ ;
- 15 pouces, soit une diagonale de 38 cm environ ;
- 17 pouces, soit une diagonale de 43 cm environ ;
- 19 pouces, soit une diagonale de 48 cm environ ;
- 21 pouces, soit une diagonale de 53 cm environ ;
- La résolution: Elle détermine le nombre de pixels par unité de surface (pixels par pouce linéaire (en
anglais DPI: Dots Per Inch, traduisez points par pouce). Une résolution de 300 dpi signifie 300
colonnes et 300 rangées de pixels sur un pouce carré ce qui donnerait donc 90000 pixels sur un
pouce carré. La résolution de référence de 72 dpi nous donne un pixel de 1"/72 (un pouce divisé
par 72) soit 0.353mm, correspondant à un point pica (unité typographique anglo-saxonne).

On peut signaler au passage qu’il y a aussi des écrans plasma basé sur une émission de lumière grâce à
l'excitation d'un gaz, mélange d'argon (90%) et de xénon (10%). La technologie plasma permet d'obtenir
des écrans de grande dimension avec de très bonnes valeurs de contrastes mais le prix d'un écran
plasma reste élevé. De plus la consommation électrique est plus de 30fois supérieure à celle d'un écran
LCD.

b-Les imprimantes
L'imprimante permet de faire une sortie imprimée (sur papier) des données del'ordinateur.

Il en existe plusieurs types dont les plus courants sont:

- l'imprimante laser
- l'imprimante à jet d'encre
- l'imprimante matricielle (à aiguilles)
- l'imprimante à marguerite
10

Il existe d’autres périphériques de sortie moins utilisés comme :


- Les perforateurs de cartes ;
- Les perforateurs de bandes
- Les traceurs graphiques ;
- Les réponses vocales
- Le haut-parleur …

LES PERIPHERIQUES D’ENTREES / SORTIES (I/O)

Ils servent à fournir et à recevoir de l’information

a-Les lecteurs de disquette


Situé sur la face avant de l’unité centrale, le lecteur de disquette vous permet non seulement de
transmettre des informations à l’ordinateur, mais également d’en recevoir. Les lecteurs n’étant pas des
disquettes, vous devez par conséquent insérer cette dernière dans la fentedu lecteur avant de pouvoir
lire ou écrire des données.

Il existe des disquettes de 5,25 ‘’ (pouces) de 1,2 Mo de capacité et de 3,5 ‘’ de 1,44 de Mo.
b-Le disque dur
Le disque dur est l'organe servant à conserver les données de manière permanente, contrairement à la
mémoire vive, qui s'efface à chaque redémarrage de l'ordinateur, c'est la raison pour laquelle on parle
parfois de mémoire de masse pour désigner les disques durs.

Un disque dur est constitué non pas d'un seul disque, mais de plusieurs disques rigides (en anglais hard
disk signifie disque dur) en métal, en verre ou en céramique, empilés à une très faible dis- tance les uns
des autres et appelés plateaux (en anglais platters).

Les disques tournent très rapidement autour d'un axe (à plusieurs milliers de tours par minute
actuellement) dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Il existe sur les disques durs des millions de
bits (d’informations), stockés très proches les uns des autres sur une fine couche magnétique de quelques
microns d'épaisseur, elle-même recouverte d'un film protecteur.
11
La lecture et l'écriture se fait grâce à des têtes de lecture (en anglais heads) situées de part et d'autre
de chacun des plateaux.

Un disque dur a une capacité de stockage beaucoup plus importante que celle d’une disquette
(actuellement 40 Go et plus) et le temps d’accès aux informations est moindre.

b-La clé USB


Une clé USB (ou clef USB: Universal Serial Bus) est un dongle contenant une mémoire de masse (une 2

mémoire flash ou un minidisque dur), à laquelle on peut accéder en le branchant sur un port USB
d’ordinateur ou, plus récemment, de certaines chaînes Hi-Fi ou platines DVD de salon.
Les clés USB sont alimentées en énergie par la connexion USB de l’ordinateur sur lequel elles sont
branchées. Elles sont insensibles à la poussière et aux rayures, contrairement aux disquettes, aux CD ou
aux DVD, ce qui leur donne un indéniable avantage au niveau de la fiabilité. Les clés actuelles sont en
format USB 2.0. Les clés USB sont relativement standardisées, cependant, certaines ne sont pas
compatibles avec certains systèmes d’exploitation, nécessitant l’installation d’un pilote.
La capacité d’une clé USB peut varier de quelques mégaoctets à quelques giga-octets. Au début de
2008, les clés les plus populaires ont 1, 2 ou 4 giga-octets, et jusqu’à 32 giga-octets pour les plus chères.
La capacité réelle est légèrement inférieure à celle qui est annoncée.

2 Un dongle est un composant matériel se branchant sur les ordinateurs, généralement sur un port d'entrées-sorties. Dans les années 1980, ce terme
désignait desmatériels destinés à valider le droit d'utiliser un logiciel, remplissant le rôle de « verrous matériels ». Les opposants au franglais parlaient alors
de sentinelles. Il était généralement branché sur la sortie parallèle de l'ordinateur. Les dongles les plus récents se branchent sur un port USB.
Actuellement, ce terme peut désigner toutes sortes de matériels comme des périphériques de stockage (clés USB), des clés permettant de se connecter
à un réseau Wi-Fi, Bluetooth ou infrarouge, ou encore de recevoir la TNT (relié à une antenne).
Comme pour les précédents périphériques, on peut en rencontrer d’autres moins courants :
- Les disques amovibles (disque dur externe, clé USB ;
- Le graveur de cd-rom, dvd Rom, DVD-R/RW... ; ;
12 - Les terminaux vidéo ;
- Téléscripteurs :
- Les dérouleuses de bandes magnétiques.

FONCTIONNEMENT DES ORDINATEURS

Il paraît essentiel de retenir qu’un ordinateur permet de manipuler rapidement et sans erreur un grand
nombre d’informations.
En fait, les procédés utilisés par ordinateur sont fort proches de la façon dont travaille un opérateur
humain.

ACCOMPLISSEMENT D’UNE TACHE

Dans l’accomplissement d’une tâche, un ordinateur fonctionne comme un employé (unhomme) qui
exécute fidèlement les instructions de son chef.
Remarque:

1- L’écriture sur une mémoire impose l’effacement préalable de son contenu initial. En effet,
ce mode d’exécution est typique à celui de la mémoire d’un ordinateur, son conte- nu
peut être modifié à la guise du programmeur.
2- La résolution d’un problème par un ordinateur impose sa décomposition en opérations
élémentaires. L’ordinateur opère généralement de cette manière en se servant de pro-
gramme de traduction (assembleurs- compilateurs).
3- Un ordinateur commence par recopier les instructions sur une mémoire qui servira aussi
pour les résultats intermédiaires. Une mémoire peut contenir à la fois des données et des
instructions.

ALGORITHME ET PROGRAMME

A ce niveau, il est important d’introduire deux notions essentielles :


1- Résoudre un problème général à l’aide d’une machine ne peut se faire que s’il a été
préalablement décomposé en problèmes plus simples, résolubles par la machine, se présentant
sous la forme d’une suite d’opérations à exécuter les unes à la suite des autres sans intervention
extérieure.
On appelle algorithme une telle succession d’opérations permettant d’obtenir un résultat escompté de
façon automatique.

2- Pour être compréhensible par l’ordinateur un algorithme doit être formalisé. Il doit être traduit et
transcrit avec des codes et des termes réservés à cet usage. On parle d’écriture de programme
dans un langage précis.
Deux types d’erreurs sont possibles :
- Utilisation d’un terme inconnu, on parle d’erreur syntaxique
- L’exécution ne fournit pas le résultat attendu : C’est l’Erreur logique.
LES SYSTEMES DE NUMERATION

La base est le nombre qui sert à définir un système de numération.


La base du système décimal est dix alors que celle du système octal est huit. Quel que soit la base
numérique employée, elle suit la relation suivante :

Avec :
bi : chiffre de la base de rang i
ai : puissance de la base a d'exposant de rang i
13
Exemple : base 10
1986 = (1 x 103) + (9 x 102) + (8 x 101) + (6 x 100)

LE SYSTEME DECIMAL

Le système décimal est celui dans lequel nous avons le plus l'habitude d'écrire.
Chaque chiffre peut avoir 10 valeurs différentes : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, de ce fait, le système
décimal a pour base 10.

Tout nombre écrit dans le système décimal vérifie la relation suivante :745 = 7 x 100 + 4 x 10 + 5 x 1
745 = 7 x 10 x 10 + 4 x 10 + 5 x 1
745 = 7 x 102 + 4 x 101 + 5 x 100

Chaque chiffre du nombre est à multiplier par une puissance de 10 : c'est ce que l'on nomme lepoids
du chiffre.

L'exposant de cette puissance est nul pour le chiffre situé le plus à droite et s'accroît d'une unitépour
chaque passage à un chiffre vers la gauche.
12 435 = 1 x 104 + 2 x 103 + 4 x 102 + 3 x 101 + 5 x 100 .

Cette façon d'écrire les nombres est appelée système de numération de position.

Dans notre système conventionnel, nous utilisons les puissances de 10 pour pondérer la valeur des chiffres
selon leur position, cependant il est possible d'imaginer d'autres systèmes de nombres ayant comme
base un nombre entier différent.

LE SYSTEME OCTAL

Le système octal utilise un système de numération ayant comme base 8 (octal => latinocto = huit).

Il faut noter que dans ce système nous n'aurons plus 10 symboles mais 8 seulement : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7

Ainsi, un nombre exprimé en base 8 pourra se présenter de la manière suivante :(745)8

Lorsque l'on écrit un nombre, il faudra bien préciser la base dans laquelle on l'exprime pour leverles
éventuelles indéterminations (745 existe aussi en base 10).

Ainsi le nombre sera mis entre parenthèses (745 dans notre exemple) et indicé d'un nombre
représentant sa base (8 est mis en indice).
Cette base obéira aux mêmes règles que la base 10, vue précédemment, ainsi on peut
décomposer (745)8 de la façon suivante :

(745)8 = 7 x 82 + 4 x 81 + 5 x 80
(745)8 = 7 x 64 + 4 x 8 + 5 x 1
(745)8 = 448 + 32 + 5

Nous venons de voir que :


(745)8 = (485)10.

LE SYSTEME BINAIRE

Actuellement, à l’instar du processeur, la mémoire centrale se représente sous la forme de circuits


intégrés. On parle de « microprocesseur » et de « puces » tant ces composants ontété miniaturisés.
Si les progrès techniques ont permis d’améliorer la vitesse d ‘exécution des ordinateurs, leur fiabilité et
leurs tailles, les principes de fonctionnement en sont restés sensiblement identiques. Un courant
électrique passe ou ne passe pas. (Il y a ou non une différence de potentiel). Un tel type de
fonctionnement nécessite de représenter en machine toutes les instructions et toutes les quantités
14 comme une succession de :
- « Passe » ou « ne passe pas »
- « Oui » ou « non »
- « Vrai » ou « faux »
- « 1 » ou « 0 ».

Une telle représentation s’appelle représentation binaire de l’information.

NOMBRE BINAIRE

La représentation comme une suite de 0 et 1 est la plus couramment utilisée.


Exemple : 0010 1101 0011 0101.

On parle alors de nombre binaire succession de chiffres binaires par analogies avec les chiffres
décimaux que nous utilisons.

Le système décimal (ou représentation décimale) comprend dix (10) symboles (de 0 à 9), onparle
de base 10.

Alors que les chiffres binaires ne peuvent prendre que deux valeurs (0 et 1) : c’est la base 2. Dans un
nombre, chacun des chiffres a une valeur définie par la position qu‘il y occupe et parla base utilisée.

Ainsi, en base 10 on a :
(9516)10 = 9x103 + 5x102 + 1x101 + 6x100(11)10 = 1x101+1x100

en binaire :
(11)2 = 1x21+1x20 = 310
(101100)2 = 1x25 + 0x24 + 1x23 + 1x22 + 0x21 + 0x20 = 4410

« Chiffre binaire » est souvent abrégé en BIT : BInairy digiT

NOMBRE HEXADECIMAL
Dans le système binaire, une valeur devient très rapidement longue à écrire.
Exemple : (9516)10 = (10 0101 0010 1100)2

Dans le système décimal, on regroupe par blocs de 3 chiffres.Exemple : 12.624 et 3.652.223

Le binaire permet le regroupement par blocs de 4 appelés quadruplet (nybble) un nombre binaire de 4
chiffres pouvant prendre des valeurs de 0 à 15, on l’appelle chiffre hexadécimal (base 16). Ne disposant
que de 10 symboles numériques, les valeurs de 10 à 15 sont symbolisées par les lettres de A à F.
Tableau de correspondances

Décimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Hexadécimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
Binaire 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111

Les nombres hexadécimaux présentent un double avantage :


- ils sont courts à écrire ;
- ils permettent un passage immédiat à la représentation binaire et réciproque-ment.

Exemple : 951610 = (0010 0101 0010 1100) 2 = (252C)16


2 5 2 C16

15 INSTRUCTIONS-MACHINES

Les instructions exécutables par le processeur sont aussi mémorisées sous forme d’une suite de bits. En
général, on les représente sur papier sous la forme hexadécimale. La plupart d’entre elles s’écrivent à
l’aide de deux chiffres hexadécimaux, c’est à dire de 8 bits. Un bloc de 8 bits s’appelle un octet (ou
byte).

CHANGEMENTS DE BASES

Avant d’aborder la représentation des différents types de données (caractères, nombres naturels,
nombres réels), et après cette description sommaire des principaux systèmes de numération, il convient
de se familiariser avec la représentation d’un nombre dans une base quel- conque (par la suite, nous
utiliserons souvent les bases 2, 8, 10 et 16).
Habituellement, on utilise la base 10 pour représenter les nombres, c'est-à-dire que l’on écrit à l’aide de
10 symboles distincts, les chiffres.
En base b, on utilise b chiffres. Notons ai la suite des chiffres utilisés pour écrire un nombrex = an an-1 …a1a0
a0 est le chiffre des unités.
- En décimal, b = 10, ai ∈ {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9};
- En octal, b = 8, ai ∈ {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7};
- En binaire, b = 2, ai ∈ {0, 1}; chiffres binaires, ou bits ;
- En hexadécimal, b = 16, ai ∈ {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F}; (on utilise les 6 premières lettres
comme des chiffres).

REPRESENTATION DES NOMBRES ENTIERS

En base 10, on écrit par exemple 1996 pour représenter le nombre


1996 =1x103 + 9x102 + 9x101 + 6x100
Dans le cas général, en base b, le nombre représenté par une suite de chiffres anan-1…a1a0 estdonné
par :
anan-1 …a1a0=∑n ai bi
i=0

a0 est le chiffre de poids faible, et an le chiffre de poids fort.Exemple en base 2 :


(101)2 = 1x22 + 0x21 + 1x20 = 4 + 0 + 1 = 5

La notation ( )b indique que le nombre est écrit en base b.

REPRESENTATION DES NOMBRES FRACTIONNAIRES

Les nombres fractionnaires sont ceux qui comportent des chiffres après la virgule.
Dans le système décimal, on écrit par exemple :
12,346 = 1 x101 + 2 x100 + 3 x10-1 + 4 x10-2 + 6 x10-3

En général, en base b, on écrit :


anan-1…a1a0, a-1a-2…a-p = anbn+an-1bn-1+…+a0b0+a-1b-1+…+a-pb-p
PASSAGE D’UNE BASE QUELCONQUE A LA BASE 10

Il suffit d’écrire le nombre comme ci-dessous et d’effectuer les opérations en décimal.


Exemple en hexadécimal :
(AB)16 = 10 x161 + 11x 160 = 160 + 11 = (171)10
(en base 16, A représente 10, B =11, et F= 15).

PASSAGE DE LA BASE 10 VERS UNE BASE QUELCONQUE

Nombres entiers : On procède par divisions successives. On divise le nombre par la base, puis lequotient
obtenu par la base, et ainsi de suite jusqu’à l’obtention d’un quotient nul.
La suite des restes obtenus correspond aux chiffres dans la base visée, a0a1…an.

Exemple : soit à convertir (44)10 vers la base 2.


16 44 = 22 x 2 + 0  a0 = 0
22 = 11 x 2 + 0  a1 = 0
11 = 2 x 5 + 1  a2 = 1
5 = 2 x 2 + 1  a3 = 1
2 = 1 x 2 + 0  a4 = 0
1 = 0 x 2 + 1  a5 = 1
Donc (44)10 = (101100)2.

Nombres fractionnaires : On multiplie la partie fractionnaire par la base en répétant l’opération sur la
partie fractionnaire du produit jusqu’à ce qu’elle soit nulle (ou que la précision voulue soit atteinte).
Pour la partie entière, on procède par divisions comme pour un entier.
Exemple : conversion de (54,25)10 en base 2

Partie entière : (54)10 = (110110)2 par divisions.

Partie fractionnaire :
0,25 x 2 = 0,50  a-1 = 0
0,50 x 2 = 1,00  a-2 = 1
0,00 x 2 = 0,00  a-3 = 0
Alors, (54,25)10 = (110110,010)2

CAS DES BASES 2, 8 ET 16

Ces bases correspondent à des puissances de 2 (2 1; 23 et 24), d’où des passages de l’une à l’autre très
simples. Les bases 8 et 16 sont pour cela très utilisées en informatique, elles permettent de représenter
rapidement et de manière compacte des configurations binaires. La base 8 est appelée notation octale,
et la base 16 notation hexadécimale.

Chaque chiffre en base 16 (24) représente un paquet de 4 bits consécutifs, on parle souvent de
quadruplet ou nybble.
Par exemple : (10011011)2 = (1001 1011)2 = (9B)16

De même, chaque chiffre octal représente 3 bits. On manipule souvent des nombres formés de8 bits,
nommés octets, qui sont donc notés sur 2 chiffres hexadécimaux.

OPERATIONS ARITHMETIQUES

Les opérations arithmétiques s’effectuent en base quelconque b avec les mêmes méthodes qu’en base
10. Une retenue ou un report apparait lorsque l’on atteint ou dépasse la va- leur b de la base.
MEMOIRES ET CODIFICATIONS

STRUCTURE DE LA MEMOIRE

Afin de pouvoir manipuler plus aisément les informations binaires qui sont stockées en mémoire centrale,
on regroupe généralement les bits en blocs appelés « mots ». La taille des mots diffère d’un ordinateur à
l’autre. On rencontre fréquemment des mots de 1, 2 ou 3 octets (8, 16 ou 32 bits).
Le mot est la quantité minimale d’information que le processeur peut chercher ou placer en mémoire.
Pour retrouver plus facilement ces mots en mémoire, on les numérote à partir de 0, ce numéro est appelé
l’adresse du mot.
Lorsqu’une mémoire est grande, on réunit parfois les mots en pages qui sont également numérotées.
Les tailles des mémoires sont généralement exprimées en nombres de mots, dont il faut connaître la
taille, ou plutôt en nombre d’octets, de kilo octets (1024=210 octets ; k ou Ko), méga octets (10242 octets
17 ; M ou Mo) ou giga octets (10243 octets ; G ou Go).

CODIFICATION DES NOMBRES ENTIERS

La représentation (ou codification) des nombres est nécessaire afin de les stocker et manipuler par un
ordinateur. Le principal problème est la limitation de la taille du codage : un nombre mathématique
peut prendre des valeurs arbitrairement grandes, tandis que le codage dans l’ordinateur doit s’effectuer
sur un nombre de bits fixé.

a. Entiers naturels
Les entiers naturels (positifs ou nuls) sont codés sur un nombre d’octets fixé (un octet est un groupe de 8
bits). On rencontre habituellement des codages sur 1, 2 ou 4 octets, plus rare- ment sur 64 bits (8 octets,
par exemple sur les processeurs DEC Alpha).
Un codage sur n bits permet de représenter tous les nombres naturels compris entre 0 et 2 n -1. Par
exemple sur 1 octet, on pourra coder les nombres de 0 à 255 = 28 -1.
On représente le nombre en base 2 et on range les bits dans les cellules binaires correspondant à leur
poids binaire, de la droite vers la gauche. Si nécessaire, on complète à gauche par des zéros (bits de
poids fort).

b.Entiers relatifs
Il faut ici coder le signe du nombre.
Plusieurs codifications sont d’usage. La codification directe (utiliser le bit de poids le plus fort comme «
bit de signe » :0 pour + et 1 pour -), celle du complément à 1(complément de est ā) et le complément
à deux (la plus utilisée).
On utilise le codage en complément à deux, qui permet d’effectuer ensuite les opérations arithmétiques
entre nombres relatifs de la même façon qu’entre nombres naturels.

1. Entiers positifs ou nuls : On représente le nombre en base 2 et on range les bits comme pour
les entiers naturels. Cependant, le bit de poids fort est toujours à 0 : on utilise donc n -1 bits.
Le plus grand entier positif représentable sur n bits en relatif est donc 2n-1-1
2. Entiers négatifs : Soit x un entier positif ou nul représenté en base 2 sur n-1 bits.
Or sur n bits, 2n-1 est représenté par n-1 zéros, donc on a x + y = 0 modulo 2n-1, ou encore y = -
x. ypeut être considéré comme l’opposé de x.
La représentation de -x est obtenue par complémentation à 2n-1 de x. On dit complément àdeux.
Pour obtenir le codage d’un nombre x négatif, on code en binaire sa valeur absolue sur n-1 bits,puis on
complémente (ou inverse) tous les bits et on ajoute 1.

Exemple : soit à coder la valeur -2 sur 8 bits. On exprime 2 en binaire, soit 0000 0010. Le complément à
1 est 11111101. On ajoute 1 et on obtient le résultat : 1111 1110.
Remarque :
(a) le bit de poids fort d’un nombre négatif est toujours 1 ;
(b) sur n bits, le plus grand entier positif est 2n-1 -1 = 011…1 ;
(c) sur n bits, le plus petit entier négatif est -2n-1.

18 REPRESENTATION DES CARACTERES

Les caractères sont des données non numériques : il n’y a pas de sens à additionner ou multiplier deux
caractères. Par contre, il est souvent utile de comparer deux caractères, par exemple pour les trier dans
l’ordre alphabétique.

Les caractères, appelés symboles alphanumériques, incluent les lettres majuscules et minuscules, les
symboles de ponctuation (& ~ , . ; # " - etc...), et les chiffres.

Un texte, ou chaîne de caractères, sera représenté comme une suite de caractères. Le codage des
caractères est fait par une table de correspondance indiquant la configuration binaire représentant
chaque caractère. Les deux codes les plus connus sont l’EBCDIC (en voie de disparition) et le code ASCII
(American Standard Code for Information Interchange).

Le code ASCII représente chaque caractère sur 7 bits (on parle parfois de code ASCII étendu, utilisant 8
bits pour coder des caractères supplémentaires).

Notons que le code ASCII original, défini pour les besoins de l’informatique (en langue anglaise) ne
permet pas la représentation des caractères accentués (é, è, à, ù,...), et encore moins des caractères
chinois ou arabes. Pour ces langues, d’autres codages existent, utilisant 16 bits par caractères.

A chaque caractère est associée une configuration de 8 chiffres binaires (1 octet), le chiffre de poids
fort (le plus à gauche) étant toujours égal à zéro. La table indique aussi les valeurs en base 10 (décimal)
et 16 (hexadécimal) du nombre correspondant.

Plusieurs points importants à propos du code ASCII :


- Les codes compris entre 0 et 31 ne représentent pas des caractères, ils ne sont pas affichables.
Ces codes, souvent nommés caractères de contrôles sont utilisés pour indiquer des actions
comme passer à la ligne (CR, LF), émettre un bip sonore (BEL), etc.

- Les lettres se suivent dans l’ordre alphabétique (codes 65 à 90 pour les majuscules, 97 à 122 pour
les minuscules), ce qui simplifie les comparaisons.

- On passe des majuscules aux minuscules en modifiant le 5ième bit, ce qui revient à ajouter 32 au
code ASCII décimal.
- Les chiffres sont rangés dans l’ordre croissant (codes 48 à 57), et les 4 bits de poids faibles
définissent la valeur en binaire du chiffre. Un ordinateur est une machine de traitement de
l’information. Il est capable d’acquérir de l’information, de la stocker, de la transformer
en effectuant des traitements quelconques, puis de la restituer sous une autre forme. Le
mot informatique vient de la contraction des mots information et automatique.

Nous appelons information tout ensemble de données. On distingue généralement différents types
d’informations : textes, nombres, sons, images, etc., mais aussi les instructions composant un programme.
Comme on l’a vu dans la première partie, toute information est manipulée sous forme binaire (ou
numérique) par l’ordinateur.
Chapitre 2 : L’ARCITECTURE DES RESEAUX

GENERALITES

DEFINITION

On appelle réseau, le raccordement de microordinateurs et de périphériques grâce auquel ils peuvent


communiquer et leur permettant d’offrir des services ou de transporter des données.
Ce raccordement présente l’avantage de centraliser le stockage des fichiers pour assurer leur intégrité
et leur sauvegarde. Un réseau permet aux utilisateurs de se partager les fichiers de données et les unités
périphériques et d’échanger des informations entre eux par une message- rie.

SCHEMA DE PRINCIPE
19
Serveur

Stations

LES RESEAUX FILAIRES

LES PARTIES ESSENTIELLES D’UN RESEAU

Indépendamment de sa géométrie et de son importance, un réseau comporte troisprincipaux


éléments :
- Le serveur ;
- Les stations ;
- Les périphériques.

LE SERVEUR

C’est souvent à un PC qu’il est demandé de jouer le rôle de serveur. La fonction principale d’un serveur
est de garder dans sa mémoire les fichiers de données pour les utilisateurs et d’assurer l’envoi et la
réception des fichiers à la demande.
Un serveur doit avoir une grande capacité de disque ainsi que des programmes de sauvegarde et de
restauration (plusieurs centaines de giga ou tera). Le serveur tourne avec un logiciel d’exploitation pour
réseau (NOS : Network Operating System) tel que Netware, LAN manager, UNIX, Windows NT, Windows
server et dispose d’une large capacité mémoire (RAM: 16Go, 32Go, 2To ou plus)
LES STATIONS
Ce sont des ordinateurs classiques qui sont connectés au serveur donc au réseau. Ils ont donc ainsi la
possibilité de consulter la base de données que constitue le serveur et aussi, une station a la possibilité
de communiquer avec les autres stations du réseau. Dans le cadre d’un réseau international, à partir
de n’importe quelle station, on peut consulter un serveur ou une autre station quel que soit son
emplacement géographique, à condition que l’information souhaitée ne soit pas protégée.

LES PERIPHERIQUES

Pilotées par le serveur à la demande des différentes stations du réseau, les périphériques constituent la
quincaillerie d’entrée et de sortie des PC : les modems, les scanner, les imprimantes… Une demande
d’impression par exemple, formulée par une station est envoyée sur le réseau au serveur qui dirige la
demande à l’imprimante. Tous les périphériques du réseau sont accessibles à n’importe quelle station
20 présente sur le réseau.

LA REALISATION D’UN RESEAU

La réalisation d’un réseau obéit à certaines contraintes d’équipement dont les plus importants sont :
- Un serveur ;
- Des stations ;
- Des cartes interfaces réseau NIM (network interface module) NIC (network interface card)
- un logiciel d’exploitation
- un support de transmission
o paire torsadée
o câble coaxial
o câble RJ45
o fibre optique
(On peut aussi utiliser un équipement d’interconnexion : switch ou hub)

LES DIFFERENTS TYPES DE RESEAU FILAIRE

Les réseaux sont classés en fonction de leur taille. On distingue donc ainsi trois principauxtypes de
réseaux :

- LAN (Local Area Network);


- MAN (Métropolitaine Area Network);
- WAN (Wide Area Network).
LE LAN

C’est le réseau local par définition car il permet en effet de relier des ordinateurs qui setrouvent dans
un même immeuble ou distancés géographiquement au maximum de 2 à 6 Km. Ce type de réseau est
souvent utilisé dans les sociétés pour relier les différents services.

Service de vente
Service marketing

21 Station 1 Station 2
Serveur Station 3 Station 4

Station 5 Station 6 Station 7

Service comptable

LE MAN

C’est un réseau qui peut être beaucoup plus étendu que le précédent. En effet, il peut relier des stations
qui se trouvent dans des villes différentes les stations peuvent au maximum être distancées de 80 Km.
Pour ce type de réseau, la communication s’établit par ligne téléphonique.
LE WAN

C’est le type de réseau le plus performant. Il est étendu et constitué par l’interconnexion de plusieurs
réseaux situés dans divers lieux géographiques. La communication se fait par ligne téléphonique terrestre
ou par satellite.

Paris
Libreville

Station 1 Station 2
Station 3 Station 4
22
Satellite

Téléphone
Satellite
Téléphone

Station 5 Station 6 Station 8 Station 7

Tokyo
Bruxelles

Par ailleurs, les réseaux sont aussi classés selon leur mode de transmission. En effet, il existe trois
principales topologies :
- En BUS ou Ethernet;
- En ANNEAU ou Token ring;
- En Etoile.

LES DIFFERENTS TOPOLOGIES DES RESEAUX FILAIRES

a- TOPOLOGIE EN BUS (ETHERNET)

On peut décrire le réseau Ethernet comme une longueur de câble servant d’épine dorsale à
l’ensemble. La spécification d’Ethernet fut mise au point par DELL, INTEL et Xerox (norme DIX)

Page 22
TOPOLOGIE EN ANNEAU (TOKEN RING)

23

Comme son nom l’indique, le réseau token ring met en œuvre un câble en anneau fermé reliéà
chaque PC en deux points. C’est IBM qui a développé le token ring.

TOPOLOGIE EN ETOILE

La topologie en étoile est construite à partir d’un nœud qui émule plusieurs liaisons point à point.

Page 23
LES RESEAUX SANS FIL

DEFINITION

Un réseau sans fil (wireless network) est un réseau permettant à plusieurs ordinateurs de communiquer
sans liaison filaire. La communication s’effectue en utilisant les ondes du spectre électromagnétique de
la zone radio ou infrarouge à la place des signaux électriques véhiculés par l’intermédiaire des câbles.

LES DIFFERENTS TYPES DE RESEAUX SANS FIL

Les réseaux sans fil peuvent être classés en différentes catégories, ceci en fonction de lazone de
couverture (rayon dans lequel une connexion est possible) et de la topologie.

24 En fonction de la zone de couverture, on distingue :

a-LE WPAN

WPAN (Wireless Personnal Area Network), réseau personnels sans fil. Il a une portée d’une dizaine de
mètre. Il existe principalement en technologie Bluetooth.

b-LE WLAN

WLAN (Wireless Local Area Network), réseau local sans fil. Il a une portée d’une centaine demètre.
La technologie Wi-Fi (Wireless Fidelity) étant la plus répandu pour ce type de réseau.

c-LE WMAN

WMAN (Wireless Métropolitain Area Network), réseau métropolitain sans fil. Il a une portée dequatre
à dix kilomètres.

d-LE WWAN

WWAN (Wireless wide Area Network), réseau étendu sans fil. Il a une zone de couverture à
l’échelle d’un pays.

Par ailleurs, les réseaux sans fil, en fonction de leur topologie, peuvent être définis endeux
principales architectures :

LES DIFFERENTS MODE DE CONNEXION

a-LE MODE INFRASTRUCTURE

Cellule BSS

Point d’accès Point d’accès

Cellule BSS

Réseau en mode infrastructure ESS

Page 24
Dans le mode infrastructure, des points d’accès permettent l’échange d’informations entre les
équipements du réseau sans fil. Dans une cellule, c'est-à-dire dans une zone de couverture d’un point
d’accès, toute communication entre deux équipements passe ainsi obligatoirement par le point d’accès.
On distingue deux topologies en mode infrastructure :

-La Topologie BSS (Basic Service Set). Elle compte un seul point d’accès qui peut gérer jusqu’à 30
équipements.

-La topologie ESS (Extented Service Set). Plusieurs points d’accès connectés entre eux par lebiais
d’un réseau filaire.

b-LE MODE AD-HOC


25
Cellule IBSS

Internet

Réseau en mode ad-hoc

Dans le mode ad-hoc ou IBSS (Independent Basic Service Set), les différents équipements
communiquent directement entre eux sans passer par un point d’accès.

LE RESEAU INTERNET

HISTORIQUE

L’Internet qu’on appelle aussi le Net, le Réseau, le cyberespace ou l’autoroute del’information est un
réseau mondial d’ordinateurs sur lequel circulent les informations. Les origines du réseau mondial sont
américaines et militaires ; au début des années 70, en pleine guerre froide, l'armée des Etats-Unis éprouva
le besoin de sécuriser les liaisons naissantes entre les quelques ordinateurs de l'époque (des armoires
emplissant des pièces entières et fonctionnant avec des bandes magnétiques). Il fallait notamment éviter
qu'une panne de l'une de ces ma- chines ne paralysât l'ensemble du réseau, privant ainsi l'armée des
connexions. Aussi le système en étoile devait-il être abandonné, en raison de sa faiblesse évidente : le
réseau dépend en effet de l'ordinateur central, et tout problème au niveau de ce dernier coupe la
communication entre toutes les machines.

Page 25
26 La solution qui s'imposa fût pour ainsi dire celle d'une démocratie absolue : aucun des ordinateurs
ne serait plus important que les autres, et il n'y aurait pour la transmission de l'informationnul
chemin obligé. Le réseau devient ainsi indestructible ; en cas d'attaque, d'explosion atomique, de
panne de l'une des machines... l'ensemble n'est que partiellement affecté.

Ce réseau, nommé ARPANET (pour Advanced Research Project Agency NETwork, i.e. Réseau de
l'ARPA - l'agence de recherche de la Défense américaine de l'époque) repose sur le principe de
la Toile qui permettra la naissance du Web une dizaine d'années plus tard.

C'est cette organisation qui fonde l'Internet ; la connexion est toujours possible, mais le chemin pris
peut-être long et complexe (ce qui explique la lenteur de certaines transmissions, voire leur arrêt en
cas d' " embouteillage "). Lorsque l'on envoie un courrier électronique à un autre abonné en France,
il se peut qu'il transite par l'Australie ou tout autre continent (même si la plupart du temps le trajet
effectué est plus court).

Dans les années 70 le réseau en toile se développa, sous l'impulsion des militaires et des chercheurs
; il reliait alors essentiellement les grands centres universitaires, et servait à l'échange de données
numériques. Le grand public, outre le fait qu'il n'avait pas les possibilités techniques d'y accéder, ne
pouvait trouver aucun intérêt à un tel réseau ; en effet, les machines nécessaires à son utilisation
étaient encombrantes et coûteuses.
L'avènement de la microinformatique bouleversa les données par des procédés de miniaturisation
de plus en plus efficaces, on a pu en effet à la fin des années 70 construire des ordinateurs dont la
dimension commençait à devenir raisonnable. On allait pouvoir utiliser sa machine dans son bureau
plutôt que dans son garage. Pour ces raisons de taille, on nomma ces ordinateurs des
microordinateurs, et la chute du prix des composants électroniques contribua à rendre leur achat
possible pour des utilisateurs amateurs. Tous ses paramètres contribuèrent à la naissance de
l'informatique domestique et familiale au début des années 80.

A la fin des années 1960, le ministère de la défense des Etats-Unis a créé un réseau pour
interconnecter les ordinateurs militaires dans le but de faciliter l’échange de données entre divers
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chercheurs qui travaillaient sur des projets militaires.
En 1969, le département de la défense américaine inaugure DARPAnet (Défense Advanced
Research Projects Agency net work).

En 1971, DARPAnet devient ARPANET (Advanced Research Projects Agency Net work). C’est ce
nouveau réseau qui devint l’internet.

En 1973, avec l’apparition des protocoles de communication ARPANET traverse l’atlantique et se


connecte avec l’Angleterre et la Norvège. Apparition en même temps l’e-mail, FTP et Telnet.

En 1980 ARPANET se divise en deux réseaux : un réseau militaire (Defense Data Net Work) et un
réseau universitaire NSFnet (National Science Fondation net Work).

En 1982, NSFnet donne naissance à l’Internet (Internet est la contraction d’international et network).
27 La vitesse de communication sur le réseau passe rapidement de 56KB/s à 1544 KB/s.

En 1985: création du réseau NSFNET par la NSF (National Science Foundation), pourles institutions
scolaires et de Recherche.

En 1988, apparition des premiers serveurs IRC (Internet Release Chat) qui disposentde la possibilité
de discuter en temps réel sur Internet.

En 1991: introduction du WWW (world wide web, ‘’la toile’’) ouvrant le net au public en facilitant la
navigation.

En 1992: introduction de la dimension multimédia (son, image et texte) dans le web

En 1994: création de NETSCAPE (logiciel de navigation).

FONCTIONNEMENT

a-LE MODELE CLIENT - SERVEUR

PRINCIPE: deux acteurs sont mis en jeu: d’un côté le client qui effectue des Requêtes en direction
du serveur, de l’autre le serveur qui exécute ces requêtes et renvoie le résultat au client. Leclient
et le serveur désignent des logiciels qui communiquent grâce à un protocole.

b-PROTOCOLE DE COMMUNICATION TCP/IP

TCP/IP: Transfert Control Protocol/ Internet Protocol: c’est l’ensemble de règles qui définissent:
- Le découpage de l’information à transmettre en Paquets;
- L’acheminement des paquets (les routes) ;
- le contrôle de la qualité du transport.

Un routeur est un équipement particulier qui reçoit les paquets d’octets et qui désigne le prochain
routeur où il faut les expédier. Page 27
L’ADRESSE IP

Adresse universelle permettant d’identifier une machine connectée sur INTERNET. Elle est constitué
d’un numéro de 32 bits, composé de 4 octets notés en décimal (de 0 à 255) séparés par un point.
Exemple: 217.77.71.1 ou 192.160.13.227

Le DNS (Domain Name Server) serveur servant à traduire le nom en adresse IP à chaque requête.
On envisage maintenant passer de 32 bits à 128 bits du fait de la forte demande d’internet (1000
milliards de connections).

LES PROTOCOLES D’ECHANGE OU SERVICE INTERNET

a-LE WEB (PROTOCOLE HTTP)


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Le WWW est le service le plus célèbre d’internet. Il permet à partir d’une page au format HTML de
lire des documents multimédias (texte, image, son et vidéo).
Le HTTP est le protocole du web, il gère les requêtes des documents d’un client en direction
d’un serveur grâce à l’hypertexte.

b-LA MESSAGERIE (PROTOCOLE SMTP expéditeur et POP récepteur)

Les fournisseurs d’accès Internet vous permettent d’ouvrir des boîtes aux lettres.
On peut ainsi:
- Envoyer des lettres;
- Attacher des fichiers (texte, son, et image…)
- Répondre à un message;
- Transférer un message à d’autres;

c-LE TRASFERT DE FICHIERS (PROTOCOLE FTP)

FTP: File Transfert Protocol (protocole de transfert de fichiers). Ce service permet de récupérer
et/ou de placer des fichiers sur un serveur à condition d’avoir une autorisation. C’est grâce à ce
service qu’on peut par exemple placer des fichiers de notre site web dans le serveur de
l’hébergeur.

d-LES FORUMS (PROTOCOLE NEWS)

Un forum ou groupe de discussion est un espace thématique public d’échanges de messages.


Les forums sont particulièrement pertinents pour obtenir un conseil, pour en donnerun, pour se
faire aider sur un problème technique précis.

SE CONNECTER A INTERNET

a-CONNEXION CLIENT A UN SERVEUR

Pour se connecter comme client à un serveur, il faut établir une liaison physique par un fil reliant
la station à se serveur. Le même type de connexion est possible sur une station d’un réseau local
dont l’une des machines est connectée à internet.

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b-PASSAGE ENTRE TELEPHONE ET INTERNET

Disposant d’un réseau téléphonique classique (type RTC), vous devez brancher sur la prise télé-
29 phonique un MODEM (modulateur/démodulateur). Ce modem va se charger des traductions
entre signaux numériques et analogiques.
On peut aussi utiliser une puce (sorte de clé USB).

c-AUTRES TYPES DE CONNEXION

Il existe plusieurs autres types de connexion à internet, on peut citer :

-ADSL (Asymétric Digital Subscriber Line) dont le débit va jusqu’à 2 Gbps ;

- Le câble avec un débit allant de 512 Kbps à 10 Mbps ;

- Le satellite offrant un débit de 800 Kbps

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BIBLIOGRAPHIE

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