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Chapitre 4 Le Financement Long Terme
Chapitre 4 Le Financement Long Terme
Principe structurant : On finance l’actif immobilisé avec des financements long terme. Il doit y avoir
adéquation entre la durée d’utilisation des investissements de la durée de financement.
Rappel : Un investissement a pour objectif de créer de la valeur et doit permettre d’être toujours en
capacité de rembourser les emprunts contractés pour rembourser les dettes.
A – LE TAUX DE REFERENCE
Le taux de référence est le coût de l’argent à l’instant t calculé sur les bases court terme et long
terme ; Il est défini de façon précise avec une référence temporelle.
Taux actuels :
✓ Taux déclaratifs de gré à gré
✓ Scandales de manipulation des taux LIBOR et EURIBOR
✓ Des régulateurs accusés de ne pas jouer leur rôle de contrôle
Des nouveaux taux…
✓ L’€STER en zone euro
✓ Le SONIA (Sterling Over Night Index Average) en remplacement du LIBOR
✓ Le SOFR aux US
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❖ Le taux de référence long terme
Les taux de référence à long terme sont calculés à partir des taux actuariels constatés sur le marché
obligataire, marché secondaire des emprunts d’Etat.
Les références sont les obligations d’Etat (OAT)
✓ Taux Hebdomadaires Etat (THE) et Taux Mensuel Etat (TME)
Taux moyen des obligations d’Etat à taux fixe d’échéances supérieures à 7 ans, calculé sur une
semaine ou sur un mois.
✓ Taux Echéance Constante (TEC 10)
Référence obligataire la plus utilisée dans les contrats long terme à taux variables.
Comment limiter les variations à la hausse ou à la baisse des prix ?
Cap/Floor/Collar sont des contrats optionnels, négociés sur le marché de gré à gré, permettant
d’encadrer les taux de référence.
1. Le Cap fixe le taux plafond auquel vous empruntez, quelle que soit la hausse des taux du marché.
Si les taux du marché diminuent, vous conservez le droit de ne pas exercer votre option et
d’emprunter aux conditions du marché.
2. Le Floor fixe le taux plancher sous lequel votre investissement ne peut descendre, quelle que soit
la baisse des taux du marché. Si les taux montent, vous conservez le droit de ne pas exercer votre
option et de profiter des conditions du marché.
3. La combinaison d’un Cap et d’un Floor soit d’un plafond et d’un plancher et d’un Collar (ou
tunnel de taux)
❖ Taux nominal et taux actuariel
Taux nominal : Taux hors frais et commissions appliqué par la banque sur la valeur nominale ou
valeur faciale de l’emprunt.
Taux actuariel : Taux réel payé par l’emprunteur en prenant en compte les commissions et frais (non
déjà pris en compte dans le taux nominal) et les « effets actuariels » (dates de paiement des intérêts)
Exemples de frais : Assurances (décès, invalidité, chômage) et des frais (dossier,
remboursement, notaires)
Effets actuariels : Prise en compte des éventuels paiement intra annuels d’intérêts ou
d’intérêts précomptés.
Exemple : Taux nominal 10% avec paiement des intérêts trimestriels et taux actuariel 10,38%
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Des garanties
Des cautions
Des conditions particulières
La Banque ou le Pool Bancaire est le seul interlocuteur de l’entreprise, conditions contractuelles
négociées entre la Banque et l’entreprise.
L’avantage pour l’entreprise est la déductibilité des intérêts versés qui sont enregistrés en charges.
Ils génèrent donc un crédit d’impôt sur les sociétés (effet de levier fiscal) pour l’entreprise.
Ces financements peuvent être utilisés immédiatement et en totalité et sont appelés prêt à moyen
ou long terme.
Si la mise à disposition des fonds se fait au fur et à mesure des besoins, dans ce cas on parle de crédit
moyen ou long terme. Il s’agit en fait d’une ligne de crédit avec des conditions d’utilisation et de
rémunération par le banque de cette facilité : commission de confirmation xx% du mental total du
crédit, pas uniquement ce qui est emprunté.
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2. Remboursement de l’emprunt par annuités constantes
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Classement par montant croissant des intérêts versés :
1. Remboursement par amortissement du capital constant
2. Remboursement par annuités constantes
3. Remboursement in fine
Pour un emprunt indivis, le remboursement par annuités constantes est celui qui est le plus
fréquemment utilisé par les banques aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises.
Pour comparer les conditions de deux emprunts et les propositions bancaires, rentrent en ligne de
compte les intérêts mais également les frais de mise en place du prêt, frais annexes…
D’où la nécessité de calculer le TEG (Taux Effectif Global)
C – COÛT DU CREDIT
❖ Coût réel d’un emprunt
La somme des échéances payées s’appelle service de la dette.
Selon le profil de remboursement, pour un même taux d’emprunt, la somme des intérêts payés est
différente.
Le coût réel de l’emprunt peut être retrouvé à partir de la séquence de flux, c’est le taux actuariel.
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Cependant, les frais financiers relatifs génèrent une charge et sont donc déductibles de l’IS.
On parle de crédit d’impôt généré par les frais financiers. Ils peuvent constituer parfois un effet de
levier financier.
Exemple : Frais financiers annuels de 100 000€ pour un taux à 33% vont générer un crédit d’impôt de
33 000 €.
Qu’est-ce que le taux effectif global ?
Le taux effectif global (TEG) ou taux annuel effectif global (TAEG) est le taux d’intérêt fixé par la
banque ou l’établissement de crédit. Il vous indique le coût total du crédit.
Ce taux d’intérêt en peut pas être supérieur au « taux de l’usure » c’est-à-dire au taux maximal légal
applicable fixé par la Banque de France.
Le TEG pour crédit immobilier ou TAEG pour crédit à la consommation doit toujours être indiqué sur
les publicités e les offres préalables de crédit. Il doit également être indiqué sur le contrat de crédit.
Le TEG comprend :
✓ Le taux d’intérêt de base (ou taux nominatif)
✓ Les frais, commissions et rémunérations diverses (frais d’inscriptions, frais de dossier, etc.)
✓ Eventuellement des primes d’assurance, lorsqu’une assurance est obligatoire est souscrite
simultanément auprès de l’établissement prêteur.
Il correspond au taux d’actualisation tel que le montant réellement reçu par l’emprunteur est égal à
la somme des paiements futurs actualisés, qui inclut l’ensemble des frais réellement payés.
Tous les frais n’ont pas la même périodicité, forfaitaires à la mise en place du crédit, mensuel et
proportionnel au montant du crédit.
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D – RISQUES ET GARANTIES
❖ Risques pour le prêteur
✓ Risque de taux d’intérêt : S’engager sur du long terme pour un prêt à un taux fixé au départ.
➢ Risque d’évolution des taux : une hausse de taux entraîne une baisse de la valeur d’une dette
➢ Risque d’évolution des marges
✓ Risque d’immobilisation ou de liquidité : Prêter sur du long terme une somme importante que
l’on ne peut plus utiliser. Danger de manquer de liquidité en cas de besoin imprévu.
✓ Risque de change
✓ Risque de transformation interne pour les banques : Engagements long terme face à des dépôts
court terme.
✓ Les sûretés
- Sûretés personnelles » : Engagement pris par un tiers de substituer au débiteur en cas de
défaillance de celui-ci.
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- Suretés réelles : Affectation par le débiteur (ou un tiers) d’un bien déterminé de son patrimoine au
créancier.
stop
A – LE CREDIT-BAIL
❖ Définition
Le crédit-bail est un contrat de location d'une durée déterminée, passé entre une entreprise
(industrielle ou commerciale) et une banque ou un établissement spécialisé, et assorti d'une
promesse de vente à l'échéance du contrat.
L'utilisateur n'est donc pas juridiquement propriétaire du bien mis à sa disposition pendant la durée
du contrat.
Dans une vision économique de l'entreprise, qui est celle des comptes consolidés, les biens loués en
crédit-bail sont assimilés à des immobilisations.
La contrepartie bilancielle est une dette financière qui équivaut à la Valeur Actuelle des
engagements de loyers et du prix de levée de l’option d’achat dont dispose l'entreprise.
Concernant un bien immobilier à usage professionnel, assortie d'une promesse unilatérale de vente,
à l'issue du contrat, le preneur a le choix entre trois options :
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- Le rachat du bien pour un montant fixé dès l’origine : valeur résiduelle qui doit tenir compte au
moins pour partie des versements effectués à titre de loyers.
- La poursuite de la location
- La restitution du bien à son propriétaire, c’est-à-dire le crédit-bailleur
L’objectif principal était de financer suivant un principe de location des biens d’équipements et
immobiliers sans impact sur la présentation du bilan.
Cependant, cet avantage est contrecarré par l’entrée en vigueur de la norme IFRS 16 au 1er janvier
2019 qui prévoit la modification de la comptabilisation du crédit-bail dès lors que sa durée sera au
moins égale à un an ou d’un montant non considéré de faible valeur (> 5000 USD retenu)
En effet, la norme IFRS 16 va venir remplacer l’IAS 17 au 1er janvier 2019 qui faisait le distinguo
comptablement entre les contrats de crédit-bail de financement et des contrats de locations.
A partir de 2019, tous les contrats de crédit-bail seront traités comptablement comme un actif avec
en contrepartie au passif un engagement financier. Les actifs seront donc amortis et les frais
financiers enregistrés en dette.
La norme IFRS 16 va venir impacter la présentation des comptes et les résultats financiers des
entreprises et notamment les ratios et indicateurs de gestion financière et plus particulièrement les
ratios de performance financière de l’entreprise comme le gearing (Dette Nette/EBE) et la couverture
des intérêts (EBE/Frais Financiers)
Cette disposition va venir améliorer la lisibilité et la transparence des états financiers.
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Opération par laquelle une entreprise propriétaire d’un bien immobilier professionnel le vend à une
société de crédit-bail immobilier (le crédit-bailleur) et simultanément le prend en crédit-bail
immobilier et devient locataire (le crédit-preneur)
Le premier intérêt de cette technique de financement est de permettre au cédant devenu crédit-
preneur de conserver la jouissance de son ancien immeuble en continuant à l’utiliser.
Le contrat de crédit-bail comporte obligatoirement une option d’achat qui garantit à l’ancien
propriétaire devenu locataire de pouvoir racheter son immeuble à un prix défini contractuellement,
soit en cours de contrat (levée d’option anticipée) soit, le plus souvent, à l’issue du contrat.
SYNTHESE CREDI-BAIL
B – FINANCEMENTS DE PROJETS
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❖ Comparaison du coût du financement long terme et crédit-bail
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III – LES OBLIGATIONS
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II – QU’EST-CE QU’UN PRÊT/EMPRUNT OBLIGATAIRE ?
❖ Les principes pour l’investisseur
➢ Prêt d’une somme préétablie à une entreprise sur une durée définie.
➢ Ce prêt sera remboursé à l’échéance du prêt par l’entreprise. Il peut parfois être assorti d’options
de remboursement.
➢ Durant toute la période de prêt, l’investisseur percevra des intérêts appelés « coupon » chaque
année. Le taux d’intérêt est généralement fixe et dépend du risque pris par l’investisseur. Il est
comparé aux taux offerts sur des placements sans risque, comme les obligations d’Etat. L’écart
entre le taux sans risque et le taux sur l’obligation choisie est considéré comme une « prime de
risque » réclamée par l’investisseur pour accepter de prêter son argent.
➢ Le coupon, d’un montant généralement fixe est ainsi décidée à l’avance et ce pour toute la durée
du prêt. Et ce y compris si l’obligation prend de la valeur au cours de la période.
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l'entreprise. La cotation permet aux investisseurs de les acheter et de les vendre avant leur
échéance. Leur valeur varie en fonction de l'évolution des taux du marché.
Marché primaire : Désigne les émissions de nouvelles obligations, dont le placement auprès des
investisseurs institutionnels et, éventuellement, des particuliers, est généralement assuré par un
groupe de banques choisies par l'émetteur.
Marché secondaire : Désigne les transactions sur les obligations déjà émises. Elles sont cotées en
pourcentage du nominal afin de pouvoir comparer les prix de marché d’obligations de nominal
différent. Les négociations se font au comptant. Les obligations à taux fixe sont cotées au pied du
coupon, coupon couru non inclus. Les cours sont ainsi indépendants du coupon couru qui reflète le
montant de l’intérêt annuel déjà écoulé depuis le versement du dernier coupon. Le coupon couru est
calculé séparément et il est lui aussi exprimé en pourcentage du nominal.
➢ Droit de cession et de nantissement : Statut de titres négociables cessibles par leur propriétaire
➢ Droit de représentation : L’art L. 228-46 du Code du commerce prévoit que « les porteurs
d’obligations d’une même émission sont groupés de plein droit pour la défense de leurs intérêts
communs, en une masse qui jouit de la personnalité morale. En cas d’émissions successives, la
société peut grouper en une masse unique les obligataires ayant des droits identiques, à
condition que cela soit prévu dans le contrat d’émission. C’est l’assemblée générale des
obligataires qui désigne les représentants de la masse. »
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➢ Droit à l’information : Titulaires d’une simple créance sur la société, les obligataires ne sont pas
admis individuellement à exercer un contrôle sur les opérations qu’elle réalise. Aussi, ils ne
peuvent pas demander une communication des documents sociaux.
En revanche, les représentants de la masse des obligataires ont le droit d’obtenir ces documents.
De façon générale, le droit individuel à l’information du titulaire d’une obligation ne porte pas sur
l’activité habituelle de la société mais plutôt sur l’activité des obligataires au sein de la société :
communication du texte des résolutions proposées et des rapports présentés à l’assemblée
générale des obligataires, aux procès-verbaux et aux feuilles de présence relatives à ces
assemblées.
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1. Le prix d’émission et de remboursement : Le prix d’émission est celui effectivement payé par le
souscripteur. Il doit en principe correspondre à la valeur nominale de l’obligation (le pair) qui
résulte d’une division entre le montant total de l’emprunt et le nombre de titres émis.
En pratique, pour attirer les souscripteurs, l’émission peut être réalisée en dessous de la valeur
nominale avec une prime d’émission : elle correspond à la différence entre le prix d’émission et la
valeur nominale de l’obligation. En dessous du pair : plus-value supplémentaire connue lors de
l’émission.
Certains emprunts obligataires sont remboursés à un prix supérieur à leur valeur nominale avec une
prime de remboursement : elle correspond à la différence entre le prix de remboursement et la
valeur nominale.
2. La durée de l’emprunt et sa date de jouissance : La durée d’un emprunt est la période qui sépare
son émission de son remboursement.
En pratique, la durée s’étale de cinq à trente ans mais peut aller jusqu’à 100 ans !
La date de jouissance : Date à partir de laquelle les intérêts commencent à courir. Elle peut coïncider
avec la date de règlement qui est la date où les prêteurs versent les fonds prêtés.
Le taux d’intérêt nominal ou facial « le coupon » : taux d’intérêt de l’emprunt fixé au moment de
l’émission.
Ce taux est appliqué à la valeur nominale de l’obligation pour déterminer le montant des intérêts
annuels (coupons)
Fiscalité
En matière de fiscalité, l'impôt sur les obligations varie selon qu'il s'agit de revenus ou de plus-values.
Les coupons d'obligations encaissés par l'épargnant sont soumis au régime des placements à revenus
fixes.
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Les plus-values de cessions d'obligations sont soumises au régime des plus-values mobilières.
C – DONNEES FINANCIERES
Caractéristiques financières d’une obligation
- Nom de l’émetteur
- Le montant de l’emprunt
- Le nombre de titres émis
- La durée de l’emprunt
- La maturité de l’emprunt : Durée résiduelle à la date d’aujourd’hui
- La date de jouissance : Date à laquelle les intérêts commencent à courir
- La date de souscription
- Le coupon : Montant des intérêts servis à chaque échéance
- Le coupon couru : Montant des intérêts qui courent depuis le dernier versement d’intérêts
- Le taux nominal (ou taux faciale ou taux de coupon) qui sert de base au calcul du coupon
- Au porteur (uniquement sociétés cotées) ou nominatives
Profils de remboursement
- In fine
- Echéances constantes
- Remboursement par fractions constantes du capital : remboursement par tranche
- Zéro-coupon
Le coupon : Le montant des intérêts versés à chaque échéance est le produit du taux d’intérêt
nominal de l’obligation et de la valeur nominale de chaque titre et par le nombre de titres non
encore remboursés.
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Prime de remboursement : La valeur d’émission (prix effectivement payé par l’émetteur) est
inférieure ou égale à la valeur de remboursement. La rémunération de l’investisseur peut donc ne
pas être uniquement le coupon, mais aussi le fait d’un remboursement en capital supérieur au
capital effectivement prêté. La prime de remboursement (si elle existe) est la différence entre la
valeur de remboursement et la valeur d’émission d’un titre.
Prime d’émission : Ecart entre valeur nominale et la valeur d’émission.
Suite des caractéristiques
- La valeur nominale des obligations qui sert de base au calcul des intérêts Vn
- La valeur d’émission ou prime d’émission des obligations : Montant par titre effectivement
prêté par les souscripteurs à l’entreprise Ve (Ve ≤ Vn)
- La valeur (ou prix) de remboursement des obligations Vr (Vr ≥ Vn) : Montant par titre en capital
remboursé par l’emprunteur aux souscripteurs.
t
- La valeur de remboursement à chaque échéance Vr
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- Risque politique : Risque d’expropriation, de dévaluation de la devise nationale, etc.
Le marché des dérivés de crédit est aujourd’hui très développé. Il permet une mesure plus fine de
l’évaluation du risque de crédit et reflète les vues du marché du risque.
Cette approche contraste avec l’approche des agences de notation qui consiste à évaluer le risque
de crédit sur une base comptable et historique.
Toutefois, les agents ont besoin de bons modèles d’évaluation pour exploiter complètement l’intérêt
des marchés dérivés. Compte tenu de la complexité du risque de crédit, la modélisation du risque est
un problème majeur des acteurs du marché.
❖ Risque de crédit : les garanties, les covenants
Les obligations peuvent bénéficier des mêmes garanties, des mêmes covenants que les crédits.
Cependant, le statut juridique n’est pas identique : règles de majorité notamment propres aux
valeurs mobilières...
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