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NIVEAU

GESTION1 DE LA QUALITÉ
Département : GEA
UE FONDAMENTALES
Filière : GAPMO FI1 et FI2
SOUS-UE BAF 111. MATHÉMATIQUES ET
INFORMATIQUE I

EC BAF 1112.
INFORMATIQUE GÉNÉRALE I

NIVEAU 1
CLASSE : BTS BANQUE ET FINANCE (BAF)
SEMESTRE 1
VOLUME HORAIRE : 30 heures

EQUIPE PEDAGOGIQUE:
CM 9 h ; TD 6 h; TPE 3 h
CM 9 h ; TD 06 h ; TPE 3 h)

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BAF 1112 : INFORMATIQUE GENERALE DUREE : 30 heures

OBJECTIFS GENERAUX

 Familiariser les étudiants avec l’outil informatique ; Permettre le dialogue avec les
informaticiens.

OBJECTIFS SPECIFIQUES

I. Connaître les composants matériel et logiciels d’un micro-ordinateur


II. Connaître les différentes bases de numération (10, 2, 8, 16), ainsi que les représentations des
nombres

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FICHE DE PROGRESSION
I- PROCESSUS GÉNÉRAL DU DÉROULEMENT DE CHAQUE COURS

 Présentation de l’objet du cours


 Rappels du cours précédent
 Question sur la qualité du cours
o Le rythme du Cours Magistral est-il convenable ?
o Les explications sont-elles assez, ou insuffisantes ?
 Libellé du nouveau cours
 Proposer :
o D’exercices à faire à la maison ;
o Un exercice durant le CM pour mieux illustrer le cours ?

SEQUENCES THEMES DEVELOPPES DUREE

1. Concepts de base
1. Quelques définitions
2. Domaines d’application de l’informatique
3. Principales catégories d’ordinateurs
4. Principaux atouts d’un ordinateur
2. Matériel ou Hardware
 Schéma simplifié d’un ordinateur
 Carte mère
SEQUENCE 1 :  Mémoires CM : 9h
CONCEPTS DE BASE,  Processeur
 Périphériques TD : 6h
MATERIEL ET LOGICIEL
 Cartes et connecteurs d’extension
3. Logiciel ou Software
 Définition
 Logiciels de base
 Logiciels d’application
 Virus et antivirus
 Types de logiciels
4. Travaux dirigés

I. Systèmes de numérisation
1. Concepts de base
2. Quelques systèmes de numérisation (base 2, base
SÉQUENCE 2 : 8, base 10, base 16, …)
3. Changement de base CM : 9h
SYSTEMES DE 4. Opérations arithmétiques
NUMERATION ET II. Codification TD : 6h
CODIFICATION 1. Notions de codage
2. Codes numériques pondérés
3. Codes numériques non pondérés
III. Travaux dirigés

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SOMMAIRE
FICHE DE PROGRESSION.......................................................................................................................3
SOMMAIRE..................................................................................................................................................5
INTRODUCTION GENERALE.................................................................................................................6
CHAPITRE 1 : ENVIRONNEMENT MICRO-ORDINATEUR (MATERIEL & LOGICIEL).........................................7
 CONCEPTS DE BASE.........................................................................................................................7
 MATERIEL OU HARDWARE..............................................................................................................9
 LOGICIEL OU SOFTWARE...............................................................................................................17
 EXERCICES D’APPLICATION............................................................................................................20
CHAPITRE 2 : SYSTEMES DE NUMERATION ET CODIFICATION...................................................................23

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1. SYSTEMES DE NUMERATION.........................................................................................................24
2. CODIFICATION...............................................................................................................................33
3. EXERCICES D’APPLICATION............................................................................................................35

INTRODUCTION GENERALE

L’ordinateur (ou computer) est une machine digitale composée de circuits électroniques
permettant de manipuler des données sous forme binaire (en bits) en effectuant essentiellement
des opérations (instructions) arithmétiques et logique. Il est présent dans nos bureaux, modifie
nos modes de travail, envahit nos maisons, s’intègre dans les objets les plus quotidiens et nous
propose des loisirs inédits. Il est même à l’origine de nouveaux modes de sociabilité et d’une
nouvelle économie : l’informatique est partout ! Pourtant, l’ordinateur lui-même demeure pour

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beaucoup une énigme, un objet mystérieux et un peu magique. Le terme d’informaticien semble
d’ailleurs recouper une grande diversité de métiers et d’occupations réelles, allant du technicien
à l’ingénieur réseau, en passant par le webmaster.
Ce support de cours se veut (en partie) une réponse à ceux qui se demandent quels sont les
fondements de l’informatique. Il est conçu dans le cadre de la formation des jeunes étudiant(e)s
des Universités et Instituts Privés d’Enseignements Supérieurs (IPES) au Cameroun, dans les
cycles DUT, BTS, Ingénieurs (classes préparatoires) suivant le système éducatif dit LMD
(Licence, Master, Doctorat). Le but étant le renforcement des connaissances théoriques et
pratiques dans les domaines suivants :
I. Environnement micro-ordinateur (matériel et logiciel) ;
II. Systèmes de numération et codification

CHAPITRE 1 : ENVIRONNEMENT MICRO-ORDINATEUR (MATERIEL


& LOGICIEL)

 CONCEPTS DE BASE

1. Quelques définitions

L’informatique (ou computer science) est la science du traitement rationnel des informations
au moyen des machines numériques (ou digitales) appelées ordinateur.

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Une information est une notion susceptible d’être représentée conventionnellement, pour être
traitée, stockée ou communiquée. Elle peut être une donnée textuelle (un nom, une adresse, une
date, …), une image, un son, une instruction (ou programme).
Un ordinateur (ou computer) est une machine digitale composée de circuits électroniques
permettant de manipuler des données sous forme binaire (en bits) en effectuant essentiellement
des opérations (instructions) arithmétiques et logique.
Un bit (ou binary digit) est un élément mémoire utilisé dans la représentation de l’information en
mémoire.

Un octet (ou byte) est une suite consécutive de 8 bits ; il est pris comme unité de quantification des
informations dans une mémoire (Ko, Mo, Go, To).

Un matériel informatique (ou hardware) est tout élément physique palpable de l’ordinateur :
clavier, écran, souris, mémoire, etc. Tout le matériel forme le corps de l’ordinateur.
Un logiciel informatique (ou software) est un programme (ou une ensemble de programmes)
ayant des fonctionnalités déterminées sur un ordinateur. Il n’est pas palpable. Il logiciel est
accompagné d’un ensemble de procédés et de règles et de la documentation.
Une mémoire (ou memory) est un dispositif physique capable de stocker les informations soit pour une
courte durée (mémoire vive), soit pour une durée relativement longue (mémoire de masse comme le
disque dur, la disquette, le CD, etc.)

2. Domaines d’application de l’informatique

Les applications de l’informatique commencent à envahir la plupart des activités humaines. Ainsi, les
principaux domaines d’utilisation de l’informatique sont les suivants :

2.1. Le domaine de gestion


La gestion constitue l’un des principaux domaines dans lesquels l’informatique se déploie. Dans ce
domaine, on utilise les logiciels suivants : gestion comptable, gestion commerciale, gestion de la
logistique (approvisionnement, stocks, …), gestion des ressources humaines, etc…

2.2. Le domaine industriel


L’informatique est utilisée dans la conception, la production, le contrôle et la commercialisation des
produits. Dans ce domaine, on utilise les logiciels suivants : CAO (Conception Assistée par Ordinateur),
FAO (Fabrication Assistée par Ordinateur), MAO (Maintenance Assistée par Ordinateur), etc…

2.3. Le domaine scientifique


Les chercheurs scientifiques sont de grands utilisateurs de l’informatique. On retrouve l’informatique
dans les centres de calculs scientifiques.

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2.4. Le domaine pédagogique
Il s’agit ici de tous les secteurs de l’enseignement qui utilisent l’informatique à des fins pédagogiques.
Dans ce domaine, on utilise les logiciels suivants : EAO (Enseignement Assisté par Ordinateur), EXAO
(Expérimentation Assistée par Ordinateur), logiciels de simulation, etc…

2.5. Le domaine communicationnel


Ce domaine d’application est celui qui connaît le plus grand développement depuis quelques années
avec les autoroutes de l’information, Internet (réseau des réseaux ou réseau mondial), Intranet (réseaux
internes aux entreprises), Extranet (réseaux externes entre les entreprises et leurs partenaires, clients,
fournisseurs, …), mais aussi les télécommunications qui sont désormais inséparables de l’informatique,
sans toutefois oublier l’expansion des réseaux sociaux, etc…

3. Principales familles ou catégories d’ordinateurs

On distingue généralement plusieurs familles d'ordinateurs selon leur format :


 Les mainframes (en français ordinateurs centraux), ordinateurs possédant une
grande puissance de calcul, des capacités d'entrée-sortie gigantesques et un haut
niveau de fiabilité. Les mainframes sont utilisés dans de grandes entreprises pour
effectuer des opérations lourdes de calcul ou de traitement de données volumineuses.
Les mainframes sont généralement utilisés dans des architectures centralisées, dont ils
sont le cœur.
 Les ordinateurs personnels, parmi lesquels on distingue :
o Les ordinateurs de bureau (en anglais desktop computers), composés d'un
boîtier renfermant une carte mère et permettant de raccorder les différents
périphériques tels que l'écran.
o Les ordinateurs portables (en anglais laptop ou notebooks), composé d'un
boîtier intégrant un écran dépliable, un clavier et un grand nombre de
périphériques incorporés.
 Les tablettes PC (en anglais tablet PC, également appelées ardoises électroniques),
composées d'un boîtier intégrant un écran tactile ainsi qu'un certain nombre de
périphériques incorporés.
 Les centres multimédia (Media Center), représentant une plate-forme matérielle,
destinée à une utilisation dans le salon pour le pilotage des éléments hifi (chaîne hifi,
téléviseur, platine DVD, etc.).
 Les assistants personnels (appelés PDA, pour Personal digital Assistant, ou encore
handheld, littéralement «tenu dans la main»), parfois encore qualifiés d'organiseur (en

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anglais organizer) ou d'agenda électronique, sont des ordinateurs de poche proposant
des fonctionnalités liées à l'organisation personnelle.

4. Principaux atouts d’un ordinateur

Les principaux atouts ou avantages de l’ordinateur sont :

 L’automatisation des tâches ;


 La rapidité de traitement de grandes quantités d’informations ;
 La mémorisation de grandes quantités d’informations avec facilité de recherche ;
 La convivialité dans le traitement d’informations de différents média (texte, graphique,
audio ou son, vidéo, etc…) ;
 La réduction des coûts dans la transmission des informations ;
 La fiabilité des résultats ;
 La facilité de mise à jour des informations ;
 Etc…

 MATERIEL OU HARDWARE
1. Schéma simplifié d’un ordinateur

La structure de base d’un ordinateur comprend les éléments fondamentaux suivants : une unité
centrale, une unité de mémoire, des unités de stockage, des unités d’entrée/sortie, un système de bus
permettant de véhiculer l’information entre l’unité centrale et les autres unités. Ainsi, nous pouvons
considérer le schéma fonctionnel simplifié de l’ordinateur suivant :

1
2. Carte mère

L'élément constitutif principal de l'ordinateur est la carte mère (en anglais « mainboard » ou «
motherboard », parfois abrégé en « mobo »). La carte mère est le socle permettant la connexion de
l'ensemble des éléments essentiels de l'ordinateur.

Logée dans un boîtier, c’est sur elle que vient se connecter différents composants essentiels de
l’ordinateur comme : le processeur, la mémoire principale, le disque dur, la carte graphique, etc…

Les principales caractéristiques de la carte mère sont :

 Le facteur d’encombrement
Il désigne généralement les dimensions et les caractéristiques électriques de la carte mère. Les
principaux formats de carte mère sont : ATX (Advanced TechnologyeXtended) de dimensions classiques
305 x 244 mm, BTX (BalancedTechnologyeXtended) de dimensions standards 325 x 267 mm et ITX
(Information TechnologyeXtended) pour dimensions standards 170 x 170mm.

 Le chipset
Le chipset est un circuit électronique chargé de coordonner les échanges de données entre les
divers composants de l'ordinateur (processeur, mémoire...). Dans la mesure où le chipset est
intégré à la carte mère, il est important de choisir une carte mère intégrant un chipset récent afin
de maximiser les possibilités d'évolutivité de l'ordinateur.
Les chipsets des cartes-mères actuelles intègrent généralement une puce graphique et presque
toujours une puce audio, ce qui signifie qu'il n'est pas nécessaire d'installer une carte graphique
ou une carte son.

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 L’horloge et la pile du CMOS
L'horloge temps réel (notée RTC, pour Real Time Clock) est un circuit chargé de la
synchronisation des signaux du système.
Lorsque l'ordinateur est mis hors tension, l'alimentation cesse de fournir du courant à la carte
mère. Or, lorsque l'ordinateur est rebranché, le système est toujours à l'heure. Un circuit
électronique, appelé CMOS (ComplementaryMetal-Oxyde Semiconductor), conserve en effet
certaines informations sur le système, telles que l'heure, la date système et quelques paramètres
essentiels du système.
Le CMOS est continuellement alimenté par une pile ou une batterie située sur la carte mère.
Ainsi, les informations sur le matériel installé dans l'ordinateur sont conservées dans le CMOS.
Dans la mesure où le CMOS est une mémoire lente, certains systèmes recopient parfois le
contenu du CMOS dans la RAM (mémoire rapide).
 Le BIOS
Le BIOS (Basic Input/Output System) est le programme basique servant d'interface entre le système
d'exploitation et la carte mère. Le BIOS est stocké dans une ROM (mémoire morte, c'est-à-dire une
mémoire en lecture seule), ainsi il utilise les données contenues dans le CMOS pour connaître la
configuration matérielle du système.

3. Mémoires
3.1. Catégories de mémoires
On appelle « mémoire » tout composant électronique capable de stocker de manière temporaire
ou permanente des données. On distingue ainsi deux grandes catégories de mémoires :
 la mémoire centrale (appelée également mémoire interne) permettant de mémoriser
temporairement les données lors de l'exécution des programmes. La mémoire centrale est
réalisée à l'aide de micro-conducteurs, c'est-à-dire des circuits électroniques spécialisés rapides.
La mémoire centrale correspond à ce que l'on appelle la mémoire vive.
 la mémoire de masse (appelée également mémoire physique ou mémoire externe) permettant
de stocker des informations à long terme, y compris lors de l'arrêt de l'ordinateur. La mémoire
de masse correspond aux dispositifs de stockage magnétiques, tels que le disque dur, aux
dispositifs de stockage optique, correspondant par exemple aux CD-ROM ou aux DVD-ROM,
ainsi qu'aux mémoires mortes.

3.2. Caractéristiques techniques de la mémoire


Les principales caractéristiques d'une mémoire sont les suivantes :

 La capacité, représentant le volume global d'informations (en bits) que la mémoire peut
stocker ;

1
 Le temps d'accès, correspondant à l'intervalle de temps entre la demande de lecture/écriture et
la disponibilité de la donnée ;
 Le temps de cycle, représentant l'intervalle de temps minimum entre deux accès successifs ;
 Le débit, définissant le volume d'information échangé par unité de temps, exprimé en bits par
seconde ;
 Lanon volatilité caractérisant l'aptitude d'une mémoire à conserver les données lorsqu'elle n'est
plus alimentée électriquement.
Ainsi, la mémoire idéale possède une grande capacité avec des temps d'accès et temps de cycle très
restreints, un débit élevé et est non volatile.

Néanmoins les mémoires rapides sont également les plus onéreuses. C'est la raison pour laquelle des
mémoires utilisant différentes technologiques sont utilisées dans un ordinateur, interfacées les unes
avec les autres et organisées de façon hiérarchique.

Les mémoires les plus rapides sont situées en faible quantité à proximité du processeur et les mémoires
de masse, moins rapides, servent à stocker les informations de manière permanente.

3.3. Types de mémoires


La mémoire vive, généralement appelée RAM (Random Access Memory, traduisez mémoire à
accès direct), est la mémoire principale du système, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un espace
permettant de stocker de manière temporaire des données lors de l'exécution d'un programme.
En effet, contrairement au stockage de données sur une mémoire de masse telle que le disque
dur, la mémoire vive est volatile, c'est-à-dire qu'elle permet uniquement de stocker des données
tant qu'elle est alimentée électriquement. Ainsi, à chaque fois que l'ordinateur est éteint, toutes
les données présentes en mémoire sont irrémédiablement effacées.
La mémoire morte, appelée ROM pour Read Only Memory (traduisez mémoire en lecture
seule) est un type de mémoire permettant de conserver les informations qui y sont contenues
même lorsque la mémoire n'est plus alimentée électriquement. A la base ce type de mémoire ne
peut être accédé qu'en lecture. Toutefois il est désormais possible d'enregistrer des informations
dans certaines mémoires de type ROM.
La mémoire flash est un compromis entre les mémoires de type RAM et les mémoires mortes.
En effet, la mémoire Flash possède la non-volatilité des mémoires mortes tout en pouvant
facilement être accessible en lecture ou en écriture. En contrepartie les temps d'accès des
mémoires flash sont plus importants que ceux de la mémoire vive.

3.4. Hiérarchie des mémoires

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4. Processeur

Le processeur (CPU, pour Central Processing Unit) est le cerveau de l'ordinateur. Il est évalué
par sa fréquence en Htz. On peut citer les familles de constructeurs comme Intel : (80x86, core
duo, core i5, core i7), AMD, Motorola, PowerPC, SPARC, etc…

Il est essentiellement constitué de :


 Unité de commande et de contrôle : qui gère l’ordonnancement des instructions.
 Unité arithmétique et logique (UAL) : qui exécute les opérations arithmétiques et
logiques.
 Les registres : lorsque le processeur exécute des instructions, les données sont
temporairement stockées dans de petites mémoires rapides de 8, 16, 32 ou 64 bits que
l’on appelle registres.
 Mémoire cache : mémoire rapide permettant de réduire les délais d’attente des
informations stockées en mémoire vive.
Plusieurs critères caractérisent le processeur parmi lesquels : sa marque, sa vitesse ou fréquence
d’horloge en Htz, la taille de sa mémoire cache, son jeu d’instruction, ses registres, etc.

5. Périphériques

On appelle périphérique un matériel électronique pouvant être raccordé à un ordinateur par


l’intermédiaire de l’une de ses interfaces d’entrée/sortie (port série, port parallèle, bus USB, bus firewire,
interface SCSI, etc…), le plus souvent par l’intermédiaire d’un connecteur.

On distingue habituellement

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5.1. Périphériques d’entrées
Ils désignent les éléments qui permettent d’entrer des données dans l’ordinateur. On peut citer :
 Le clavier (en anglais keyboard),
 La souris (en anglais «mouse» pointingdevice),
 Le microphone (pour entrer le son),
 Le scanner (pour numériser les images, semblable à la photocopie vers l’UC),
 Le lecteur de code à barres,
 Le lecteur de CD,
 La caméra numérique (filme et transfert les images dans le PC), Etc.

5.2. Périphériques de sorties


Ils désignent les éléments qui permettent d’obtenir les informations de l’ordinateur. On peut citer
:
 L'imprimante (en anglais printer), permet d’écrire les informations sur papier

 L’écran (parfois moniteur, en anglais monitor), permet d'afficher les informations de


l'ordinateur,

 Haut-parleurs (enceintes acoustiques en anglais, speakers), permettent la sortie sonore.

5.3. Périphériques d’entrées et sorties


Certains éléments permettent de réaliser les deux fonctions d’entrée et de sortie :
 Le lecteur de disquette (en anglais floppydisk drive),

 Le graveur de CD (en anglais CD rewritable) qui peut lire et écrire sur CD,

 La carte réseau (en anglais network card) pour connecter un ordinateur à un autre et
permettre ainsi la communication entre eux,

 La carte son pour les entrées et sorties sonores,

 Le modem : MOdulateur/DEModulateur.convertit le signal numérique en signal


analogique et vis-versa.

5.4. Périphériques de stockage


Encore appelés mémoires auxiliaires ou secondaires ou de masse, ils jouent également un rôle
important pour l’ordinateur. Contrairement à la mémoire centrale qui ne conserve que temporairement
les informations (volatilité), les périphériques de stockage permettent de conserver les informations
pour une durée relativement longue :

 La disquette (en anglais floppydisk), en voie de disparition,

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 Le disque dur (Hard Disk): Cette mémoire magnétique est de grande importance pour le
micro-ordinateur..

 Le CD (CD-R et CD-RW) : Le Compact Disc, optique, a été inventé par Sony et Philips
en 1981

 Le DVD (Digital Versatile Disc, plus rarement Digital Video Disc) est une «alternative»
au disque compact (CD) dont la capacité est au moins six fois plus importante.

 La mémoire flash et Clé USB (Vue dans le système comme disque amovible) : Unité de
stockage de petit format se connectant sur le port USB d'un ordinateur. Etc.

6. Cartes d’extension

Les cartes d’extension (son, tv, FM, graphique, réseau…), sont des cartes de composants électroniques
qu’on ajoute à la carte mère pour la prise en compte d’un périphérique. Elles sont parfois intégrées dans
la carte mère.

7. Connecteurs d’extension

Les connecteurs d'extension (en anglais slots) sont des réceptacles dans lesquels il est possible
d'insérer des cartes d'extension, c'est-à-dire des cartes offrant de nouvelles fonctionnalités ou de
meilleures performances à l'ordinateur. Il existe plusieurs sortes de connecteurs :

 Connecteur ISA (Industry Standard Architecture) : permettant de connecter des cartes ISA,
les plus lentes fonctionnant en 16-bit
 Connecteur VLB (Vesa Local Bus): Bus servant autrefois à connecter des cartes graphiques
 Connecteur PCI (Peripheral Component InterConnect) : permettant de connecter des cartes
PCI, beaucoup plus rapides que les cartes ISA et fonctionnant en 32-bit
 Connecteur AGP (AcceleratedGraphic Port): un connecteur rapide pour carte graphique.
 Connecteur PCI Express (Peripheral Component InterConnect Exress) : architecture de bus
plus rapide que les bus AGP et PCI.
 Connecteur AMR (Audio Modem Riser): ce type de connecteur permet de brancher des mini-
cartes sur les PC en étant équipés

8. Connecteurs d’entrée/sortie

La carte mère possède un certain nombre de connecteurs d'entrées-sorties regroupés sur le «


panneau arrière ».

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La plupart des cartes mères proposent les connecteurs suivants :

 Port série, permettant de connecter de vieux périphériques, désormais obsolète ;


 Port parallèle, permettant notamment de connecter de vieilles imprimantes, désormais
obsolète ;
 Ports USB (1.1, bas débit, ou 2.0 / 3.0, haut débit), permettant de connecter des
périphériques plus récents ;
 Connecteur RJ45 (appelés LAN ou port ethernet) permettant de connecter l'ordinateur à
un réseau. Il correspond à une carte réseau intégrée à la carte mère ;
 Connecteur VGA (appelé SUB-D15), permettant de connecter un écran. Ce connecteur
correspond à la carte graphique intégrée. Il est de plus en plus souvent remplacé par un
port HDMI ;
 Prises audio (entrée Line-In, sortie Line-Out et microphone), permettant de connecter
des enceintes acoustiques, ainsi qu'un microphone. Ce connecteur correspond à la carte
son intégrée.

 LOGICIEL OU SOFTWARE
 Définition

Comme nous l’avons déjà indiqué, un matériel informatique ne peut fonctionner sans « logiciel ».

Contrairement au matériel qui est palpable, le logiciel ne l’est pas. Il s’agit d’un ou de plusieurs
programmes qu’on installe dans un ordinateur et dont les fonctionnalités sont bien déterminées. Ainsi,
ces programmes vont être exécutés par l’ordinateur pour réaliser une tâche.

On distingue généralement deux types de logiciels : les logiciels de base et les logiciels d’application.

 Logiciels de base

1
Ce sont des programmes qui permettent d’exploiter les ressources de l’ordinateur et de gérer la
communication entre les différents périphériques. Les principaux logiciels de base sont :

 Les systèmes d’exploitation (SE ou OS pour Operating System) : Un système d’exploitation


est le tout premier programme installé dans un ordinateur sans lequel ce dernier ne pourra
pas démarrer. On peut citer quelques systèmes d’exploittaion à l’instar de : MS-DOS,
Windows (9x, NT, Xp, Vista, 7, 8, 10, …) , Unix, Linix (Ubuntu, Fedora, RedHat, …), MacOS,
OS/2, etc…
 Les langages de programmation : Ensemble de mots et de règles syntaxiques qu’on utilise
pour écrire un programme. Il existe deux catégories de langages de programmation :
langage de bas niveau (langage binaire et langage assenbleur) et langage de haut niveau
(Pascal, C, Javascript, PHP, Java, …)
 Les compilateurs : C’est un programme qui permet de transformer un texte écrit en langage
naturel en code compréhensible et exécutable par l’ordinateur. Quelques exemples de
compilateurs : Turbo Pascal, C, Javac, etc…
 Les pilotes (ou drivers) : C’est un programme permettant au système d’exploitation de
reconnaître un matériel et de pouvoir le gérer pour une bonne utilisation.

 Logiciels d’application

Un logiciel d’application est un programme qui permet d’effectuer certaines fonctionnalités


relatives à un domaine d’application. Chaque logiciel fonctionne sur un système d’exploitation
ou plate-forme avec lequel il communique. Suivant leurs différentes fonctionnalités, on peut
distinguer différents groupes de logiciels d’application :
 Les logiciels de traitement de textes (ex : Microsoft Word, WordPerfect,…)
 Les tableurs pour les calculs et graphiques d’analyse (ex : Microsoft Excel, Quattro,
Multiplan, Lotus 123
 Les systèmes de gestion des bases de données (SGBD) pour la manipulation des
collections de données concernant un domaine d’activité (ex : Microsoft Access,
MySQL, SqlServer, etc.)
 Les logiciels spécialisés de gestion (ex : Sage comptabilité, Sage gestion
commerciale, Sage Paie, etc.)
 Les logiciels de traitement de son (ex : Sonforge, Adobe audition)
 Les logiciels de traitement d’images (ex : Adobe photoshop, …)
 Les logiciels de création et d’animations (Macromédia Flash,…)

1
 Les logiciels spécifiques conçus et réalisés à la demande de l’utilisateur (individu ou
entreprise/organisation)
 Les logiciels spécialisés en sciences, calculs et simulations (Matlap, ,)
 Les logiciels de dessins industriels,
 Les logiciels spécialités dans divers domaines de l’industrie ou de la médecine
 Etc…

 Virus informatique et anti-virus

Un virus informatique est un programme malveillant qui nuit au fonctionnement de l’ordinateur


(modification du Bios de l’ordinateur, corruption des fichiers, attaque des secteurs du disque,
ralentissement du système, etc.)

Un antivirus est un programme conçu pour lutter contre les virus de façon préventive et de façon
curative. Exemples d’antivirus : Avast, Nod32, Antivir, Northon, AVG, …

 Types de logiciels

On distingue généralement cinq types de logiciels :

 Logiciels payants
Ils sont simplement ceux qui ne sont disponibles qu’après achat d’une licence d’utilisation comme le
pack Microsoft Office ou Adobe Photoshop.

 Freewares
Ils sont totalement gratuits pour l’utilisateur qui peut se les procurer sur Internet par téléchargement
ou à travers les unités de stockage telles que : CD/DVD, clé USB, etc.... En opposition aux logiciels
payants, il est possible d’en faire les copies et les faire circuler entre utilisateurs. Il convient de noter
cependant que le code source n’est pas modifiable, ce qui implique que le logiciel n’évolue que si son
auteur le fait évoluer. Exemple : OpenOffice

 Sharewares
Ils ne sont ni payants, ni gratuits, mais gratuits puis payants. Le logiciel complet est accessible
légalement et gratuitement pendant un délai limité (très souvent quelques jours ou mois). Ensuite, le

1
logiciel ne pourra être accessible qu’après payement de la licence d’utilisation sans laquelle aucune
fonctionnalité ne sera disponible.

 Logiciels libres
Ils sont gratuits et la modification du code source est autorisée légalement. Ainsi, le logiciel peut évoluer
sans la participation ou contribution de son auteur. Exemples : le système d’exploitation Linux,
OpenERP, etc…

 Logiciels propriétaires
Ils sont entièrement sous le contrôle de l’auteur ou développeur. Un logiciel propriétaire est défini
comme étant un logiciel non libre. Le commerce de ces logiciels se fait par la vente des droits
d’utilisation, selon un contrat de licence d’utilisateur final établi par le vendeur et qui couvre certains
droits d’utilisation à l’acquéreur.

En conséquence, l’auteur d’un logiciel propriétaire peut interdire à l’utilisateur :

1. D’utiliser le logiciel pour d’autres usages que ceux pour lesquels il a acquis les droits ;
2. D’étudier le code source ;
3. De copier et de redistribuer des copies du logiciel ;
4. De modifier le logiciel.
En règle générale, l’accès au code source d’un logiciel dit propriétaire est très protégé.

 EXERCICES D’APPLICATION
 Donnez la signification des sigles ou acronymes suivants : USB, LCD, FSB, WIFI, RAM, ROM, CD,
DVD, OS, BIOS, UCT, UAL, UCC, MIPS, CPU, MS-DOS, FAT, NTFS.
 Définissez les termes suivants : ordinateur, informatique, bit, octet, hardware, software, logiciel
de base, logiciel d’application, virus, système d’exploitation, processus, fichier, dossier, système
de fichier.
 Donnez le rôle de chacun des éléments suivants : boîtier, carte mère, alimentation, processeur,
registre, mémoire vive, mémoire morte, disque dur, chipset, bus, pilote.
 Schématisez la structure fonctionnelle d’un ordinateur.
 Citez et décrivez les principales parties d’un CPU.
 Schématisez la hiérarchie des mémoires.

1
 Déterminez le nombre de caractères et de bits que peut contenir une unité de stockage ayant
une taille de 2Go.
 Quel est le rôle d’un pilote informatique ? Indiquez un synonyme de pilote.
 Qu’appelle-t-on mémoire amovible ? Citez-en quelques exemples.
 Classez dans un tableau les périphériques d’entrée, de sortie, d’entrée/sortie et de stockage.
 Une carte mère sert à :
o Déterminer les caractéristiques d’un micro-ordinateur
o Lier tous les composants du PC, de la mémoire aux cartes d’extension, en passant par
les lecteurs de disques
o Connecter plusieurs ordinateurs en réseau autour d’une unité centrale appelée encore
unité mère
 A quoi sert la pile située sur la carte mère ?
o A maintenir le BIOS sous tension de manière permanente
o A conserver le paramétrage du BIOS
o A conserver la liste de tous les mots de passe utilisés par l’ordinateur
 Comment appelle-t-on l’appareil qui transforme une photo papier en une image qu’on peut
traiter avec un ordinateur ?
 Donnez quelques avantages d’un ordinateur ?
 Donnez le nom d’un logiciel permettant de :
o Créer une feuille de calcul
o Partitionner un disque dur

 Trouvez l’intrus :
o OpenOffice
o VLC Media Player
o PDFcreator
o Internet Download Manager
 Trouver l’intrus :
o RAM
o SDRAM
o DKAM
 Quelle est l’utilité de la mémoire cache ?
 Citez 03 constructeurs des disques durs
 Citez 02 constructeurs des microprocesseurs

1
 Qu’est-ce qu’un virus informatique ? Indiquez des précautions possibles à prendre contre les
virus informatiques.
 Quel est le rôle d’un antivirus ? Citez quelques exemples d’antivirus.
 A partir de la liste des mots suivants, remplissez le tableau ci-dessous : ROM, CD, Mémoire
CMOS, Flash disque, DVD, RAM, Mémoire cache :
Mémoire auxiliaire Mémoire centrale

 Complétez le vide par le nom et le type de périphérique qui convient :


o L’……………….. est un périphérique de ……………….. nous permettant de visualiser les
informations.
o Les ……………….. sont des périphériques de ……………….. qui permettent le stockage
permanent des informations.
o Le ……………….. est un périphérique d’ ……………….. capable de numériser un texte ou une
image.
o Le ……………….. est un périphérique d’……………….., composé d’une centaine de touches.

 Répondre par vrai ou faux aux questions suivantes et justifiez vos réponses :
o Le modem peut être intégré dans une unité centrale sous forme de carte.
o Le DVD est un support de stockage temporaire des informations.
o Une disquette de capacité 720Ko peut contenir 1000 caractères.
o Un programme est un semble de périphériques.
o La mémoire ROM est une mémoire volatile.
o Les registres servent au stockage permanent des données.
o Le BIOS est un logiciel de base.
o Une imprimante est reliée à un port en série.
o UAL permet la commande et le contrôle de tous les composants de l’ordinateur.
 Remplir le tableau suivant, permettant de classifier les périphériques en fonction de leurs rôles.
Catégorie Rôles ou fonctions Périphériques associés

1
Entrée

Sortie

Entrée/Sortie

Stockage

 Un vendeur de matériel informatique, affiche une liste d’informations concernant un micro-


ordinateur comme suit :
1. Microprocesseur AMD K7 366 MHz
2. RAM 64 Mo
3. Disque dur de 20 Go
4. Clavier AZERTY 102 touches
5. Ecran 15 pouces SVGA 1024*768 (256 couleurs)
6. Microsoft Windows XP

o Décrivez brièvement les mots soulignés.


o Si vous décidez d’acheter ce micro-ordinateur et le connecter à Internet,22 donnez
l’interface qui manque de la liste et qui va vous permettre de naviguer.
 Citez les principaux types d’imprimantes que vous connaissez et un exemple du domaine
d’application de chacun d’eux.
 Citez 04 OS différents que vous connaissez.
 Citez les principales fonctions d’un système d’exploitation.
 Citez les 03 différents types de systèmes d’exploitation
 Citez et décrivez les différentes caractéristiques d’un fichier.
 Qu’est-ce qu’un chemin d’accès à un fichier ? Déterminez le chemin d’accès sous Windows
menant au fichier TP.PDF selon l’arborescence ci-dessous.

1
Problème

M. NTAMAG s’en va au marché et trouve un ordinateur avec marqué dessus « dell ordinateurportable-
Intel core I7 1,73Ghz/2,93Ghz turbo-4Go-500Go » et une imprimante avecmarqué dessus « 2000 dpi et
23ppm ».

4. Quels sont les caractéristiques principales de cet ordinateur (processeur, RAM et disque
dur) sur lesquelles il se baserait le plus pour faire son achat ?
5. Qui est le constructeur de cet ordinateur? Et le fabriquant du processeur ?
6. Sur cet ordinateur, une étiquette mentionne Windows 8. Qu’est-ce que c’est ? précisez
également ses fonctions principales.
1. Sachant qu’il pourra utiliser les clés USB et autres périphériques externes, à quelle menace
principale s’expose son ordinateur ?
5. Quelles précautions peut-il prendre pour éviter ou lutter contre cette menace ?

 Peut-il connecter l’imprimante directement et l’utiliser ? (si OUI justifiez votre réponse). Sinon,
qu’est-ce qu’il faut faire ?
7. Que veut dire 2000 dpi et 23 ppm ?

CHAPITRE 2 : SYSTEMES DE NUMERATION ET CODIFICATION

1. SYSTEMES DE NUMERATION

 Concepts de base

L'homme représente les nombres dans le système décimal en utilisant les chiffres (0,1, ...,9). Or
l'ordinateur est digital et fonctionne en binaire (0 et 1 pour représenter les informations). Voilà
pourquoi il est nécessaire de connaître les représentations et les conversions entre les bases 10 et
2, ainsi que les bases 8 (octal) et 16 (hexadécimal) qui facilitent ces conversions.
Note : 8 = 23 et 16 = 24
Un système de numérationest une représentation écrite des nombres en utilisant les chiffres ou
symboles.
Une baseest le nombre des symboles utilisés pour les représentations des nombres (ex. base 8)

1
Le codage de l’informationest une représentation interne de l’information sous forme binaire à
partir d’une représentation externe.
Le transcodage (ou conversion de base) est l’opération qui permet de passer de la représentation d’un
nombre exprime dans une base a la représentation du même nombre mais exprime dans une autre
base.

Un alphabet est un ensemble fini et non vide de lettres ou nombres ou symboles. Exemple :

Un mot sur un alphabet V est une séquence finie, ordonnée et éventuellement vide, d’éléments de
l’alphabet. Exemples : 01, 1011 sont deux mots de l’alphabet et ab, abbac sont deux mots de
l’alphabet .

Note : le symbole représente le mot vide.

La longueur d’un mot w est le nombre d’éléments ou symboles constituant ce mot. On la note |w|.
Exemples : | |=0, |01|=2, |abbac|=5.

 Quelques systèmes de numération


o Représentation d’un nombre
Quelque soit la base numérique employée (2, 8, 16, …), elle suit la relation suivante :

Où : est le chiffre de la base de rang (ou poids)

et la puissance de la base d’exposant de poids (ou rang)

Exemple : Considérons la base 10.

Le nombre 2019 = (2 x 103) + (0 x 102) + (1 x 101) + (9 x 100)

o Système décimal : Base 10


Le système décimal est celui dans lequel nous avons le plus l'habitude d'écrire.
Chaque chiffre peut avoir 10 valeurs différentes : , de ce fait, le système
décimal a pour base 10.
Tout nombre écrit dans le système décimal vérifie la relation suivante :
(745)10 = 7 x 102 + 4 x 101 + 5 x 100
Chaque chiffre du nombre est à multiplier par une puissance de 10 : c'est ce que l'on nomme le poids du
chiffre.

o Système binaire : Base 2


Dans le système binaire, chaque chiffre peut avoir 2 valeurs différentes : . De ce fait, le système a
pour base 2. Tout nombre écrit dans ce système vérifie la relation suivante :

(10110)2 = 1 x 24 + 0 x 23 + 1 x 22 + 1 x 21 + 0 x 20

Donc : (10110)2 = (22)10

1
o Système octal : Base 8
Le système octal utilise un système de numération ayant comme base 8. Chaque chiffre peut avoir 8
valeurs différentes : Ainsi, un nombre exprimé en base 8 pourra se présenter de la
manière suivante : (745)8. Cette base obéira aux mêmes règles que la base 10, vue précédemment, ainsi
on peut décomposer (745)8 de la façon suivante :

(745)8 = 7 x 82 + 4 x 81 + 5 x 80

(745)8 = (485)10.

o Système hexadécimal : Base 16


Le système hexadécimal utilise les 16 symboles suivant :
. De ce fait, le système a pour base 16. Un nombre exprimé en base 16 pourra se présenter de la
manière suivante : (5AF)16. Le nombre (5AF)16 peut se décomposer comme suit :
(5AF)16 = 5 x 162 + A x 161 + F x 160
En remplaçant A et F par leur équivalent en base 10, on obtient :
(5AF)16 = 5 x 162 + 10 x 161 + 15 x 160
Donc = (5AF)16 = (1455)10
Note :Tous les systèmes de numération obéissent à ces règles.
La relation entre base10, Base 8, base 16, base 2 est indiquée dans le tableau ci-après :

Base 10 Base 2 Base 8 Base 16

0 0 0 0

1 1 1 1

2 10 2 2

3 11 3 3

4 100 4 4

5 101 5 5

6 110 6 6

7 111 7 7

8 1000 10 8

9 1001 11 9

10 1010 12 A

11 1011 13 B

12 1100 14 C

13 1101 15 D

14 1110 16 E

1
15 1111 17 F

 Changements de base
o Conversion nombre base quelconque vers base décimale
Il suffit d'appliquer les principes des systèmes de numération de position comme nous l'avons vu plus
haut pour convertir les nombres de base 8, base 2 et base 16 en nombres décimaux.

Exercice 3.1 : Convertir en décimale les nombres suivants : (10110101)2, (7024)8, (1F8)16

o Conversion base décimale vers base quelconque


On procède à la division entière successivement du nombre décimal par la base indiquée jusqu’à ce que
le quotient soit nul et on ne conserve que les restes. Mais attention, il faut lire les restes de bas en haut.

Exemple 1
Exemple 2

(44)10 = (101100)2

o Conversion base binaire base octale


La conversion d’un nombre binaire en nombre octal se fait selon l’algorithme suivant :

I. On décompose ce nombre par tranche de 3 bits à partir du bit de poids faible, c'est-à-dire en
allant de la droite vers la gauche pour la partie entière, et de la gauche vers la droite pour la
partie décimale.
II. On complète la dernière tranche (celle des bits de poids forts) par des 0 (zéro) s’il y a lieu.
III. On convertit ensuite chaque tranche en son symbole de la base 8.
IV. On réécrit à sa place le nouveau symbole par changements successifs de chaque groupe de 3
bits.
V. Ainsi, on obtient le nombre écrit en octal.

Exemple :

Exprimons (47)10 dans le système octal et le système binaire. Nous obtenons :

1
Nous pouvons remarquer qu’après 3 divisions en binaire, nous avons le même quotient qu’après une
seule en octal. De plus, le premier reste en octal obtenu peut être mis en relation directe avec les trois
premiers restes en binaire :

(111)2 = 1 x 22 + 1 x 21 + 1 x 20 = 1 x 4 + 1 x 2 + 1 x 1 = (7)8

Et il en est de même pour le caractère octal suivant :

(101)2 = 1 x 22 + 0 x 21 + 1 x 20 = 1 x 4 + 0 x 2 + 1 x 1 = (5)8

Cette propriété d’équivalence entre chaque chiffre octal et chaque groupe de 3 chiffres binaires permet
de passer facilement d’un système à base 8 à un système à base 2 et vice versa.

Pour convertir un nombre octal en un nombre binaire, il suffit tout simplement de faire des
regroupements de 3 bits.

o Conversion base binaire base hexadécimale


La propriété d’équivalence que nous venons de voir entre le binaire et l’octal existe également entre
l’hexadécimal et le binaire.

La seule différence est qu’il faut exprimer chaque caractère hexadécimal à l’aide de 4 informations
binaires.

1
o Conversion base octale base hexadécimale
D’une part, convertir le nombre octal et binaire, puis convertir le nombre binaire obtenu en
hexadécimal. Et d’autre part, convertir le nombre octal en décimal, puis convertir le nombre décimal
obtenu en hexadécimal.

Note : La première approche semble la plus facile et rapide.

o Conversion des nombres avec partie décimale


 Octal Décimal
Exemple : (465,23)8 = 5 x 80 + 6 x 81 + 4 x 82 + 2 x 8-1 + 3 x 8-2
Partie entière Partie décimale

 Hexadécimal Décimal
0 1 -1 -2
Exemple : (B5,AE)16 = 5 x 16 + 11 x 16 + 10 x 16 + 14 x 16
Partie entière Partie décimale

 Binaire Hexadécimal
Exemple : (1001101011,11001)2 = ( ? )16

En hexadécimal, il faut 4 symboles binaires pour représenter jusqu’au nombre 15 ou F, car


(1111)2 = (F)16
On découpe en paquets de 4 bits de part et d’autre de la virgule.
(0010|0110|1011 , 1100|1000)2
( 2 6 B , C 8 )16
 Hexadécimal Binaire
Exemple : (B5,AE)16 = ( ? )2
(B)16 = (1011)2 (5)16 = (0101)2 (A)16 = (1010)2 (E)16 = (1110)2
(B5,AE)16 = ( 1011 0101 , 1010 1110 )2
 Binaire Octal
Exemple : (1001101011,11001)2 = ( ? )8
En octal, il faut 3 symboles binaires pour représenter jusqu’au chiffre 7,
car (111)2 = (7)8.
On découpe en paquets de 3 bits de part et d’autre de la virgule.

(001|001|101|011 , 110|010)2

( 1 1 5 3 , 6 2 )2

1
 Opérations arithmétiques
o Introduction
On peut évidemment effectuer les quatre opérations arithmétiques fondamentales (addition,
soustraction, multiplication et division) non seulement dans le système décimal mais aussi dans les
autres systèmes numériques et en particulier dans le système binaire ; les règles du système décimal
seront valables pour ces opérations.

o Opérations dans le système Binaire


 Addition
Pour additionner deux nombres binaires, on procède de la même façon que dans l'arithmétique
des nombres décimaux.
On écrit les nombres sur des lignes successives en les mettant en colonne, en partant de la
droite ; ensuite on additionne les chiffres de chaque colonne en commençant par celle de droite.
Cependant, les règles suivantes doivent être considérées et appliquées.

A B Somme Retenue
0 0 0 0
0 1 1 0
1 0 1 0
1 1 0 1

Exemple 1: additionner les nombres (110010111)2 et (1010011)2

3 = (11)2 4 = (100)2
Exemple 2 : additionner les nombres (101)2, (111)2, (1)2, (110)2 :

On notera que, dans la troisième colonne, on a l'addition suivante : 1 + 1 + 1 + 1 avec retenue


de 10.
Dans ce genre de cas, la dernière retenue consiste à mettre "0" dans la première colonne située
immédiatement à gauche et "1" dans celle qui suit.

 Soustraction
Cette opération peut aussi être faite selon la règle traditionnelle de la mise en colonne, en partant de la
droite et en ayant recours éventuellement à des unités d'emprunt dans chaque colonne.

Cependant, les règles suivantes doivent être considérées et appliquées.


A B Différence Retenue
0 0 0 0
0 1 1 1
1 0 1 0
1 1 0 0
1
A = 1010100 A = 101001 10
En particulier, quand le chiffre du premier terme est "0" et celui correspondant au second terme
est "1", dans le premier terme on inverse tous les chiffres situés à gauche jusqu'au
premier 1 inclus, et on met "1" devant le "0" initial pour former ainsi le nombre binaire10. De
ce nombre, on soustrait ensuite le chiffre 1 du second terme, en se rappelant que dans le système
binaire, on a : 10 - 1 = 1.

Exemple : soustraire de (10111011000)2 le nombre (1100111)2

L'addition et la soustraction sont les deux opérations les plus importantes et les plus utilisées au
sein des calculateurs.

 Multiplication
La multiplication en binaire est très simple, voilà la table de multiplication.

Exemple :

 Division
La division entre deux nombres binaires est identique à la division euclidienne.

Exemple :

1
Les deux opérations précédentes ne devraient présenter aucune difficulté puisque les calculs
consistent surtout à multiplier des chiffres binaires (c'est-à-dire 0 x 0 = 0 ; 0 x 1 = 0 ; 1 x 0 = 0 ;
1 x 1 = 1) et à soustraire directement deux nombres pour la division.

o Opérations dans le système Octal


Dans ce paragraphe, on examinera les opérations d'addition et de soustraction dans le système
octal. Comme pour le système binaire, on applique les mêmes règles pour les nombres octaux.
Toutefois, dans ce cas, on aura la retenue "1" à gauche à chaque fois que la somme dépasse 7 et
il serait bon de se servir du tableau de la figure 4.

Pour additionner deux chiffres octaux, on cherche ces chiffres dans le tableau : un en début de
colonne, l'autre en début de ligne ; la somme se trouve dans la case correspondant au croisement
entre colonne et ligne.
Par exemple, si l'on doit additionner les chiffres octaux 7 et 5, on cherche la somme dans la case
située au croisement de la colonne 7 et de la ligne 5. Dans cette case, on trouve 14. Ainsi, dans le
système octal, on aura :7 + 5 = 14
Exemple d'addition octale :

Pour la soustraction, après avoir transféré par la méthode habituelle les emprunts éventuels, on
utilise le tableau de la figure 4, en procédant par ordre inverse : D'abord, on lit en début de
colonne le chiffre du second terme ; puis on cherche dans cette même colonne le nombre du
premier terme (formé éventuellement en posant devant lui l'unité d'emprunt) ; ensuite, on lit la
différence en début de ligne.
Exemple de soustraction octale :

o Opérations dans le système hexadécimal

1
Étendons maintenant les règles arithmétiques aux nombres hexadécimaux, en rappelant que l'on
aura une retenue de 1 dans la colonne de gauche à chaque fois que la somme dépasse F, (F =
1510).
Si l'on doit additionner deux chiffres hexadécimaux, on utilisera le tableau de la figure 5 avec la
même méthode que pour celui de la figure 4 pour les calculs octaux.

Exemple d'addition hexadécimale :

Pour la soustraction, on peut appliquer la même règle que celle utilisée dans le système octal.
Exemple de soustraction hexadécimale :

2. CODIFICATION

I. Notion de codage
On appelle codage l'opération qui consiste à faire correspondre à tout caractère (lettre, chiffre, signe,...)
un symbole où un ensemble de symboles particuliers appelés mot de code.

1
II. Code numériques pondérés
a. Codes binaires purs
Ceux sont des codes qui donnent à chaque combinaison une équivalence décimale et dans
laquelle chaque rang d'élément binaire à un poids précis. Le code binaire naturel et ses dérivés (octal et
hexadécimal) répondent aux règles classiques de l’arithmétique des nombres positifs.

Exemple :

(7)10 sur 8 bits = (0000 0111)2

b. Codes BCD (Binary Coded Decimal)


Ce code DCB, en Anglais BCD (BinaryCodedDecimal), consiste à représenter chaque chiffre d'un
nombre décimal par son équivalent binaire sur 4 bits.

Exemple :

7 2 3 9 code décimale

0111 0010 0011 1001 code B.C.D

III. Codes numériques non pondérés


a. Code Gray
Appelé aussi code binaire réfléchi, il appartient à la famille dite «codes à distance» de faite qu'une
représentation codée ne diffère de celle qui la précède que par un bit comme le montre le tableau ci-
dessous.

Code décimal Code binaire Code Gray

0 0000 0000

1 0001 0001

2 0010 0011

3 0011 0010

4 0100 0110

5 0101 0111

6 0110 0101

7 0111 0100

8 1000 1100

9 1001 1101

10 1010 1111

11 1011 1110

1
12 1100 1010

13 1101 1011

14 1110 1001

15 1111 1000

b. Codes alphanumériques (codage des caractères)


Les caractères également doivent être représentés en binaire de manière unique. La
convention

adoptée est d'associer à chaque caractère un nombre décimal et de convertir ce nombre en


binaire. Il existe plusieurs normes:

Code ASCII

Le code ASCII (ASCII = American Standard Code for Information Interchange) est
initialement un code à 7 bits, qui permet le codage de 128 caractères. Il englobe des lettres, des
chiffes, des signes de ponctuations et un certain nombre de signaux de commande. Toutes ces
correspondances sont fixées par l’American National Standards Institutes. NB : Table des caractères
ASCII en annexe.

Code ASCII (8 bits)

Ce code est normalisé ISO (International Standard Organisation). C’est une extension du code ASCII
étendu. Il permet le codage de caractères sur 8 bits, soit 256 caractères possibles.

UNICODE (16 bits)

Ce code permet de représenter des caractères appartenant à plusieurs langues (arabes, hébreu,
japonais, coréen,...) : 65536 caractères.

3. EXERCICES D’APPLICATION

 Convertiren binaire, puis en octal, et enfin en hexadécimal les nombres suivants : (100)10,
(127)10, (128)10, (397)10, (1000)10, (133)10.
 Convertir en binaire, puis en octal, et enfin en décimal les nombres suivants : (5A) 16, (CFBA)16,
(E10D)16, (FF)16, (B00)16.

1
 Convertiren binaire, puis en octal, et enfin en hexadécimal les nombres suivants : (127,75)10,
(307,18)10, (12,8)10, (21,9)10.
 Convertir en octal, puis en hexadécimal les nombres suivants : (101)2, (0101)2, (1101110)2,
(10,01011)2, (1101,01101)2.
 Compléter le tableau suivant :
Décimal Binaire Octal Hexadécimal

19,5

1101001101

756

AE,0C

 Effectuer les opérations suivantes en binaire : (1111011 + 10001011) ; (1010 * 111) ; (11010 –
10101) ; (101100111 / 1100)
 Effectuer les opérations suivantes en octal : (273 + 503) ; (603 * 147)
 Effectuer les opérations suivantes en hexadécimal : (3DE + 4AC) ; (ABC – 9AD) ; (2A * 1E)
 Quelle est la plus grande valeur numérique que l’on peut représenter avec un nombre binaire
de 8 bits? de 16 bits ?
 De manière générale, quelle est la valeur numérique de l’entier de valeur maximale représenté
par n symboles dans la base b ?
 Donner la suite des nombres octaux de 67 à 100.
 Quand un grand nombre décimal doit être converti en binaire, il est parfois plus simple de le
convertir en octal d’abord, puis en binaire. Faire l’essai avec le décimal 1532.
 Combien d’entiers positifs peut-on coder en binaire sur un octet ? Combien de bits faut-il pour
représenter 65 563 entiers différents en binaire ?
 Soit un ordinateur dont les mots mémoire sont composés de 32 bits. Cet ordinateur dispose de
4 Mo de mémoire. Un entier étant codé sur un mot, combien de mots cet ordinateur peut-il
mémoriser simultanément ? Quelle est la plus grande valeur entière (décimale) que cet
ordinateur peut mémoriser, cette valeur étant représentée par son codage binaire pur ?
 Indiquer la valeur codée par le mot de 16 bits 1101100101110101 suivant qu’il représente un
entier non signé. Même question avec le mot 1001000011101101.

1
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