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Théologie de l'Église

adventiste du
septième jour

La théologie de l’Église adventiste du


septième jour se centre sur la personne, la
vie, l’activité et les enseignements de
Jésus-Christ : sa préexistence, son
incarnation, sa mort de substitution pour le
salut des pécheurs repentants, sa
résurrection, son ministère de médiation
dans le sanctuaire céleste et son prochain
retour en gloire[1].

Cet article ne s'appuie pas, ou pas


assez, sur des sources secondaires
ou tertiaires (août 2022).

Pour améliorer la vérifiabilité de


l'article ainsi que son intérêt
encyclopédique, il est nécessaire,
quand des sources primaires sont
citées, de les associer à des analyses
faites par des sources secondaires.
Jésus-Christ, le centre de la théologie
adventiste

La « théologie » (l'étude de Dieu, la


connaissance de Dieu) désigne l'unité
cohérente et le thème directeur de
l'ensemble des doctrines bibliques. Les
adventistes du septième jour enseignent
que la Bible est inspirée par Dieu (et non un
livre purement humain), que ses
enseignements conduisent à la
connaissance du salut et qu'elle est le récit
fiable et authentique des interventions de
Dieu dans l'histoire. Correctement compris,
les apports de la logique, de l'archéologie,
de l'histoire et de la science ne la
contredisent pas[2]. La connaissance
biblique en elle-même ne sauve pas l'être
humain, mais par le soutien du Saint-Esprit
qui illumine son esprit à la compréhension
des enseignements de la Bible, elle lui
permet de découvrir Dieu et les
dynamiques d'une relation salvatrice avec
lui.
L'adventisme du septième jour est une
théologie de l'espérance et de l'amour de
Dieu, le retour du Christ étant sa doctrine
la plus emblématique. Selon les
adventistes du septième jour, celle-ci unifie
et donne un sens à toutes les autres
doctrines de la Bible[3].

La théologie adventiste adhère aux


croyances historiques du christianisme
(comme l’inspiration divine de la Bible, la
Trinité, les deux natures du Christ) et du
protestantisme en particulier (sola
scriptura, le salut par la grâce, le
sacerdoce de tous les croyants).
Les 28 croyances fondamentales
résument la position doctrinale officielle
de l’Église adventiste. Toutes ces
doctrines sont liées et s'imbriquent entre
elles, ne pouvant pas être comprises en
isolation dans leur totalité. Comme une
mosaïque, elles ne sont pas
indépendantes les unes des autres. C'est
en regardant à l'ensemble qu'on comprend
le mieux la théologie adventiste[3].

Introduction à la théologie
adventiste

Croyances officielles

Croyances fondamentales
Croyances fondamentales

Les croyances de l’Église adventiste du


septième jour sont énoncées dans la
déclaration officielle des 28 croyances
fondamentales. Celles-ci reflètent la
réflexion collective et la maturation
progressive de la théologie adventiste.
Vingt-sept croyances ont été officiellement
formulées lors de la 53e session de la
Conférence générale de l’Église adventiste
en 1980. Une croyance (croyance 11 :
croître en Christ) a été ajoutée en 2005.

À l’instar de Martin Luther et de William


Miller, les adventistes enseignent que la
compréhension de la révélation biblique
est progressive. De ce fait, ils n’ont pas de
credo (un système doctrinal figé) qui ne se
prête à aucune révision éventuelle. Le
préambule des 28 croyances
fondamentales précise :

« Les adventistes du septième jour


reconnaissent la Bible comme leur seul
credo et professent un certain nombre de
croyances fondamentales procédant des
Saintes Écritures. [...] Cette profession de
foi est susceptible d'être révisée lors
d'une session de la Conférence Générale,
quand l'Église est amenée par l'Esprit
Saint à une meilleure compréhension des
vérités bibliques ou qu'elle trouve un
langage mieux approprié pour exprimer
ce que la Parole de Dieu enseigne[4]. »

Positions officielles

En plus des croyances fondamentales,


l’Église adventiste vote occasionnellement
des « déclarations officielles » sur un
nombre divers de sujets doctrinaux,
éthiques et sociétaux. Ces positions
apportent des suggestions, des
recommandations et des clarifications[5].
Elles sont postées dans leur intégralité sur
le site officiel de la direction mondiale de
l’Église adventiste du septième jour[6].
L'adventisme, une théologie de
l'espérance et de l'amour de Dieu

Outils de réflexion théologique

Certaines œuvres majeures fournissent au


public et aux chercheurs une présentation
détaillée de la pensée adventiste :

Seventh-day Adventist Bible Commentary


--- Commentaire adventiste de la Bible (7
volumes)
Handbook of Seventh-day Adventist
Theology --- Manuel de la théologie
adventiste
27 croyances bibliques --- Les croyances
fondamentales adventistes
Les adventistes répondent à des
questions de doctrine --- Une explication
des doctrines majeures adventistes
A l’écoute de la Bible --- Manuel d'étude
des enseignements bibliques
L’histoire du salut --- Un classique de la
théologie adventiste écrit par le
théologien français Alfred-Félix Vaucher
Les adventistes du septième jour --- Livre
du théologien français Richard Lehmann
sur les doctrines adventistes
Andrews Bible Study --- La Bible d'étude
Andrews (utilisant la traduction anglaise
de la Bible New King's James Version,
12 000 notes des chercheurs
adventistes)

Centralité de la Bible

Les adventistes du septième jour


soulignent dès le départ que l'être humain
ne peut pas totalement comprendre la
réalité de Dieu en raison de sa raison
limitée (Psaume 145:3 (http://www.biblega
teway.com/passage/?search=Psaume%20
145:3&version=BDS) [archive]). Dieu est
un mystère mais il s'est révélé[7]. La
deuxième croyance fondamentale de
l'Église adventiste (la trinité) affirme que
les êtres humains ne peuvent pas le
découvrir s'il ne prend pas l'initiative de se
faire connaître :

« Il est infini et dépasse la


compréhension humaine ; cependant, il
peut être connu grâce à la révélation qu'il
donne de lui-même[4] ».

La première croyance fondamentale


adventiste (les Saintes Écritures) indique le
moyen par lequel Dieu se fait connaître :

« Dieu a confié à l'homme la


connaissance nécessaire au salut. Les
Saintes Écritures constituent la révélation
infaillible de sa volonté[4] ».
Les adventistes du septième jour adhèrent
au principe protestant de Sola Scriptura,
considérant la Bible comme la seule règle
de foi et de conduite. Ils notent l'existence
de plusieurs modes de révélation de Dieu
mais ils soulignent la valeur objective et
suffisante de la révélation biblique :

La révélation générale

Dieu se fait connaître par la révélation


générale qu'est la nature, la conscience
humaine et l'histoire mais cette révélation
est partielle.
La nature, appelée
« la révélation générale de Dieu »

La Bible, appelée
« la révélation spéciale de Dieu »

Jésus-Christ, appelé
« la révélation incarnée de Dieu »

1. Selon les adventistes, la nature révèle


la puissance créatrice, la sagesse et
la providence de Dieu (Psaume 19:2
(http://www.biblegateway.com/passa
ge/?search=Psaume%2019:1&version
=LSG) [archive], Romains 1:20 (htt
p://www.biblegateway.com/passag
e/?search=Romains%201:20&version
=LSG) [archive]) mais montre aussi
les conséquences de la Chute : la
détérioration, la maladie, les
catastrophes et la mort. Elle présente
" une image ambigüe du bien et du
mal[8] ".
2. L'être humain a une connaissance
intuitive de Dieu qui « n'est pas loin de
chacun de nous » (Actes 17:27). La
voix de la conscience est une
manifestation de Dieu, un sens moral
implanté par lui qui " nous encourage
à faire ce qui est bien et à éviter ce
qui est mal ", mais on peut aussi lui
résister, le pervertir et même
l'étouffer[9].
3. La Bible présente Dieu comme étant
au contrôle de l'histoire (Daniel 2:20-
21 (http://www.biblegateway.com/pa
ssage/?search=Daniel%202:20-21&ve
rsion=LSG) [archive]) mais à moins
d'une révélation spécifique de sa part,
il est difficile de percevoir ses
agissements derrière les évènements
historiques. Dans la Bible, Dieu fournit
l'interprétation et le sens de
l'histoire[9].
La révélation spéciale
Dieu se fait connaître par la révélation
spéciale et écrite qu'est la Bible. Alors que
la révélation générale est universelle et
accessible à tous, la révélation spéciale
est adressée à des individus spécifiques
chargés de la transmettre.

2 Timothée 3:16 -- « Toute Écriture est


inspirée de Dieu. »

2 Pierre 1:21 -- « Aucun message de


prophète n'a jamais été apporté par une
volonté humaine : c'est portés par
l'Esprit saint que des humains ont parlé
de la part de Dieu. »
Selon la théologie adventiste, la Bible est
infaillible (exempte d'erreurs doctrinales,
essentielles au salut). Mais elle n'est pas
inerrante (exempte d'erreurs de détails
mineurs, sans importance pour le salut).
Dieu a accommodé sa révélation en
s'abaissant au niveau de compréhension
de l'être humain et en utilisant le langage
humain. Il l'a transmise à des porte-
paroles humains faillibles et imparfaits.

Les adventistes adhèrent au mode de "


l'inspiration par la pensée ", rejetant celui
de " l'inspiration verbale " (selon laquelle
Dieu dicte les mots de sa Parole écrite aux
écrivains bibliques). Selon eux, les mots de
la Bible ne sont pas ceux de Dieu mais des
écrivains bibliques[10]. Dieu leur inspira des
pensées mais ils les exprimèrent avec
leurs propres mots et en utilisant des
sources à leur disposition (Luc 1:1-3 (htt
p://www.biblegateway.com/passage/?sea
rch=Luc%201:1-
3&version=LSG) [archive]). Alden
Thompson remarque que " la Bible ne dit
pas que toute l'Écriture fut transmise par
révélation ". Les écrivains bibliques
combinèrent la révélation ("la parole du
Seigneur me parvint", "ainsi parle l'Eternel",
"je vis") et la recherche (tirant des
informations d'ouvrages qui ne sont pas
dans la Bible comme le livre des Annales
de Salomon, 1 Rois 11:41 (http://www.bible
gateway.com/passage/?search=1%20Roi
s%2011:41&version=BDS) [archive], ou les
Annales des prophètes Samuel, Nathan et
Gad, 1 Chroniques 29:29 (http://www.bible
gateway.com/passage/?search=1%20Chr
oniques%2029:29&version=BDS) [archive]
)[11].

La révélation incarnée

Dieu se fait connaître par la révélation


vivante et incarnée qu'est Jésus-Christ, la
révélation la plus complète de Dieu.

Jean 1:18 -- « Personne n'a jamais vu


Dieu : Dieu, le Fils unique, qui vit dans
l'intimité du Père, nous l'a révélé. »

Selon la théologie adventiste, le but


premier de la Bible est de transmettre la
connaissance et la volonté de Dieu aux
êtres humains. Son thème central est
Jésus-Christ. " Le centre et la substance
de la révélation spéciale est Jésus-Christ,
Dieu en chair humaine[12] ".

Interprétation de la Bible

Les adventistes du septième jour utilisent


la méthode historico-grammaticale
d'interprétation de la Bible. Ils soutiennent
que la raison joue un rôle crucial pour
comprendre la révélation spéciale car la
foi s'appuie sur des évidences. « Or la foi,
c'est la réalité des choses qu'on espère,
l'attestation de choses qu'on ne voit pas »
(Hébreux 11:1). Cependant l'usage unique
de la raison (le rationalisme), étant elle-
même limitée et souvent arbitrairement
restreinte au matérialisme (un présupposé
sans preuve que la réalité est uniquement
matérielle), ne permet pas de connaître
Dieu, ni d'appréhender la réalité spirituelle
(1 Corinthiens 2:13-14 (http://www.biblegat
eway.com/passage/?search=1%20Corinthi
ens%202:13-14&version=LSG) [archive], 1
Corinthiens 1:21 (http://www.biblegateway.
com/passage/?search=1%20Corinthiens%
201:18-21&version=LSG) [archive])[2].
En 1986, à Rio de Janeiro au Brésil, le
concile annuel de l'Église adventiste
énonça les principes de la méthode
historico-grammaticale dans une
déclaration intitulée, Les méthodes d'étude
de la Bible, rejetant les présupposés
philosophiques de la critique radicale de la
Bible :

1. La Bible est le récit historique fiable


et authentique des actes de Dieu
dans l'histoire. Les faits surnaturels
révélés dans l'Écriture sont vrais
historiquement.
2. La Bible n'est pas un livre comme les
autres. Elle unit de manière indivisible
le divin et l'humain. Elle intègre de
nombreux détails de l'histoire
séculière dans l'objectif général de
présenter l'histoire du salut. Les
techniques de recherche historique,
basées sur des présuppositions
humaines et centrées sur l'élément
humain, sont inadaptées pour
interpréter la Bible, qui est une union
du divin et de l'humain.
3. La raison doit être pleinement utilisée
mais elle doit demeurer sous
l'autorité de la Parole de Dieu. Elle
n'est pas son égale, ni au-dessus
d'elle, ni indépendante d'elle.
4. La révélation de la nature, quand elle
est bien comprise, est en harmonie
avec la Bible. Elle doit être interprétée
à la lumière des Écritures[2].

Cette déclaration affirme qu'il est "


impossible à ceux qui voient la Bible
comme un livre purement humain de
comprendre son message, aussi
prudentes et rigoureuses que soient leurs
méthodes[2] ".

Œuvres majeures

Gordon Hyde, éd, A Symposium on


Biblical Hermeneutics (1974) --- Un
symposium sur l'herméneutique biblique
Gerhard Hasel, Biblical Interpretation
Today (1985) --- L'interprétation biblique
aujourd'hui
Peter Van Bemmelen, Issues in Biblical
Inspiration (1988) --- Questions sur
l'inspiration biblique
Alden Thompson, Inspiration : Hard
Questions, Honest Answers (1991) ---
Inspiration : questions difficiles, réponses
honnêtes
Frank Holbrook et Leo Van Dobson, éd,
Issues in Revelation and Inspiration
(1992) --- Questions sur la révélation et
l'inspiration

Histoire
William Miller

De 1839 à 1844, William Miller mena un


mouvement de réveil interconfessionnel en
Nouvelle-Angleterre aux États-Unis. Les
millérites étaient membres de diverses
confessions chrétiennes mais étaient
principalement unis par l'enseignement du
retour du Christ. C'était aussi un
mouvement de réveil prophétique car ils
consacraient un temps considérable à
l'étude des prophéties de la Bible relatives
au temps de la fin[13].
Les millérites s'intéressèrent relativement
peu aux formulations théologiques
précises. Les connexionnistes y étaient
même fortement opposés. Ils avaient le
désir d'étudier la Bible, de chercher et de
redécouvrir le sens des Écritures mais ils
voulaient éviter de s'enfermer dans des
credos définitifs ou des positions
doctrinales trop figées. Comme Martin
Luther, Miller partageait la conviction que "
la vérité est progressive ". Cette recherche
incessante du texte biblique permit aux
millérites d'acquérir, de leur point de vue,
des " nouvelles lumières " (une plus grande
compréhension du message de la
Bible)[13].
Après le grand désappointement
d'octobre 1844, le mouvement millérite
s'effrita, en partie à cause de son
interconfessionnalisme car il n'était pas
assez homogène sur le plan doctrinal. À
l'inverse, la plus grande préoccupation des
premiers adventistes du septième jour fut
de s'accorder sur les points de doctrine,
avant même de s'organiser en Église. De
1848 à 1850, ils se rassemblèrent au cours
des " réunions sur le sabbat et le
sanctuaire " pour étudier intensément la
Bible. Ils établirent ainsi les premières
bases de la théologie de l'Église adventiste
du septième jour[14].
« Les influences les plus importantes dans
la formation de la théologie adventiste
furent le millérisme, les baptistes du
septième jour, la connexion chrétienne et le
méthodisme[15] ». Au moins la moitié des
premiers adventistes étaient des anciens
méthodistes, la première confession
religieuse aux États-Unis au e
siècle[16].
Tous étaient des anciens millérites.
Cependant, les adventistes font remonter
à plus loin l'influence originelle de leur
mouvement, à la Réforme protestante, et
jusqu'à l'Église chrétienne primitive,
comme le théologien et historien Leroy
Froom l'a richement documenté dans les
quatre volumes de The Prophetic Faith of
Our Fathers. Paradoxalement, c'est en
cherchant dans le passé la source du
christianisme pour restaurer des
anciennes vérités qu'ils sont devenus le
mouvement du présent de la fin, soulignant
la proximité du retour du Christ[17].

La théologie adventiste est proche de


l'évangélisme par son emphase sur
l'autorité de la Bible, la conversion
personnelle, l'engagement militant, l'étude
prophétique et la christologie mais en
diffère par son rejet de l'inerrance biblique
et par ses doctrines distinctives (plus ou
moins selon les confessions
évangéliques).
La vérité présente

James et Ellen White

Les premiers adventistes mirent beaucoup


d'emphase sur le concept de " vérité
présente " (2 Pierre 1:12 (http://www.bibleg
ateway.com/passage/?search=2%20Pierr
e%201:12&version=LSG) [archive]), ou de "
vérité progressive ", soulignant que
certaines révélations bibliques, notamment
les prophéties, sont contemporaines aux
personnes de chaque époque[18]. James
White expliqua ce principe de la sorte : "
L'Église a toujours eu une vérité présente.
La vérité présente pour aujourd'hui est
celle qui présente notre devoir actuel[19] ". "
La vérité présente est la vérité
contemporaine, pas la vérité future. C'est la
Parole, comme une lampe qui brille où
nous sommes à présent mais qui sur le
chemin est moins brillante à distance[20] ".
Ellen White indiqua : " La vérité présente,
qui est un test pour les gens de cette
génération, ne l'était pas pour ceux des
générations du passé[21] ". Le préambule
des 28 croyances adventistes partage
cette conception en soulignant la
possibilité d'éventuelles révisions.
Les fondateurs de l'Église adventiste
possédaient un concept dynamique de la
vérité présente, opposé à la rigidité
doctrinale et ouvert à de nouvelles
compréhensions de la Bible. Cependant,
les possibilités d'un changement de leurs
croyances n'étaient pas illimitées. Étudiées
avec grande minutie, les doctrines
découvertes furent considérées comme
étant des " balises ", des " bornes " ou des "
piliers " non négociables de la théologie
adventiste[3]. Ellen White déclara : " Quand
la puissance de Dieu témoigne de ce qui
est la vérité, celle-ci demeurera à jamais la
vérité. [...] Dieu nous a donné la vérité pour
notre temps comme une fondation de
notre foi[22] ". D'un autre côté, elle écrivit
aussi :

« Personne ne doit prendre pour excuse


qu'il n'y a plus de vérité qui doit être
révélée et que toutes nos explications
de l'Écriture sont sans la moindre erreur.
Le fait que notre peuple accepte
certaines doctrines depuis longtemps
n'est pas une preuve que nos idées sont
infaillibles. L'ancienneté ne fait pas de
l'erreur une vérité. La vérité peut se
permettre d'être juste. Une doctrine vraie
ne perd rien à être examinée
attentivement[23]. »
Robert Johnston remarque : " Sans rejeter
la direction passée du Seigneur, elle
[l'Église adventiste du septième jour]
cherche toujours à mieux comprendre ce
que cette direction était. Elle est toujours
ouverte à de meilleures compréhensions
pour chercher et apprendre la vérité, tel un
trésor caché. Les adventistes sont
toujours des pèlerins dans ce voyage
doctrinal. Ils ne rejettent pas les anciennes
bornes mais ils ne s'y arrêtent pas non
plus[24] ".

Les piliers, les bornes ou les balises de la


théologie adventiste sont les doctrines sur
le retour du Christ, l'instruction du
jugement, l'état des morts, la loi de Dieu, le
sabbat, les dons spirituels, la foi de Jésus
et le message des trois anges. On appelle
la plupart de ces enseignements des "
doctrines distinctives " de l'adventisme
parce qu'elles sont moins communes aux
autres chrétiens. Cependant, selon
l'ouvrage, Les adventistes répondent à des
questions de doctrine, les adventistes ont
un grand nombre de doctrines communes
aux autres chrétiens et aux protestants en
particulier : Dieu comme Créateur, la trinité,
la Bible comme parole inspirée de Dieu, les
deux natures de Jésus-Christ, son sacrifice
expiatoire, sa résurrection, son ascension,
sa médiation dans le sanctuaire céleste,
son retour avant les mille ans, la chute de
l'homme, le salut par la grâce, la nouvelle
naissance, la justification par la foi, la
sanctification, la résurrection des justes, le
jugement de tous les êtres humains et le
témoignage de l'annonce mondiale de
l'évangile[25]. Sur ce fait, le théologien
anglican Geoffrey Paxton conclut : « Quel
que soit ce que nous pouvons penser de
telle ou telle " croyance distinctive "
adventiste, nous devons reconnaître le
mouvement comme étant chrétien[26] ».

Développement de la théologie adventiste


Au cours des premières décennies du
mouvement, l'attention des premiers
théologiens adventistes (Joseph Bates,
James White, John N. Andrews, Uriah
Smith, Stephen Haskell) se concentra en
priorité sur les doctrines distinctives.
Accaparés par leurs recherches sur ces
sujets, ils eurent tendance à prêter moins
attention aux doctrines plus communes
aux autres chrétiens. Cette situation
changea à partir des années 1880 quand
la seconde génération de théologiens
adventistes (Ellet Waggoner, Alonzo
Jones, William Prescott, Arthur Daniells)
réalisa des recherches plus approfondies
sur les doctrines chrétiennes communes,
écrivant des ouvrages sur la justification
par la foi, les deux natures du Christ ou la
trinité. Au sommet de sa maturité
théologique, Ellen White publia à ce
moment-là ses œuvres majeures : Le
meilleur chemin, la série du conflit des
âges, Une vie meilleure, Paraboles,
Ministère de la guérison et Éducation[27].

Entre 1886 et 1907, elle joua un rôle majeur


pour maintenir l'unité doctrinale de l'Église
adventiste et déjouer les crises
successives : la réaction négative
momentanée d'une partie de la direction
contre le message de la justification par la
foi présenté par Ellet Waggoner et Alonzo
Jones (1886-1892), le mouvement
perfectionniste de la chair sainte (1899-
1901) et l'enseignement panthéiste de
John Harvey Kellogg (1903-1906)[27].

Bibliothèque de l'université adventiste


de Southwestern, Texas

Vers la fin des années 1920, les


adventistes du septième jour démarrèrent
le processus de systématisation des
doctrines en publiant les croyances
fondamentales (1931), insérées dans la
première édition du Manuel d'église (1932),
ainsi que les vœux de baptême, des
œuvres majeures comme le Commentaire
adventiste de la Bible et les ouvrages
apologétiques de LeRoy Froom et de
Francis Nichol[28]. En dépit de leur
réticence initiale à formaliser leurs
doctrines, ils avancèrent dans cette
direction afin de répondre au besoin
d'information du public mais aussi parce
qu'ils avaient atteint une plus grande
maturité théologique dans la
compréhension et la formulation de leurs
doctrines[27].

À partir des années 1950, l'Église


adventiste se dota d'institutions plus
sophistiquées dans la recherche biblique,
tels que l'Institut de recherche géoscience
(1958), le « Séminaire de théologie » (htt
p://www.andrews.edu/sem/index.php)
(Archive.org (https://web.archive.org/web/*/http://www.

andrews.edu/sem/index.php) • Wikiwix (https://archive.

wikiwix.com/cache/?url=http://www.andrews.edu/sem/in

dex.php) • Archive.is (https://archive.is/http://www.andr

ews.edu/sem/index.php) • Google (https://webcache.go

ogleusercontent.com/search?hl=fr&q=cache:http://www.

andrews.edu/sem/index.php) • Que faire ?) (1937)


transféré à l'université Andrews (1960),
l'Institut de recherche biblique (1975) et de
nombreuses universités à travers le
monde. L'apport des historiens, des
archéologues, des linguistes et des
scientifiques auprès des théologiens se
renforça d'autant dans l'étude de la Bible.
Plusieurs associations internationales
virent le jour, contribuant à la recherche et
à la discussion théologique par des revues
professionnelles, des ouvrages et des
colloques :

Association of Seventh-day Adventist


Historians --- l'association des historiens
adventistes (1973)
Adventist Society for Religious Studies ---
la société adventiste des recherches
religieuses (1979)
Adventist Theological Society --- la
société de théologie adventiste (1988)
Depuis toujours, les adventistes du
septième jour poursuivent une recherche
permanente d'une meilleure
compréhension du message biblique,
ouverte aux questions et aux
discussions[29]. Le résultat ne se produit
pas toujours en douceur. C'est parfois au
travers de controverses, telles que sur la
loi dans l'épître aux Galates, la trinité, la
perfection chrétienne, le panthéisme,
l'inerrance, la nature du Christ, l'inspiration
ou l'ordination des femmes[27],[30]. Mais au
fil du temps, le consensus est sorti du
débat. L'unité doctrinale s'est globalement
renforcée. Collectivement, la pensée
adventiste ne cesse de se préciser et de
s'affiner.

Ce processus de croissance intellectuelle


crée souvent une tension dynamique entre
le changement et la continuité.
L'adventisme du septième jour ne prétend
jamais être parvenu au sommet de la
compréhension biblique, ni d'avoir épuisé
le sens du texte biblique[31]. Il y a ce que
les adventistes acceptent mondialement
comme des sources sûres de leur
compréhension biblique, telles qu'elles
sont formulées dans les 28 croyances
fondamentales]'. Et il y a ce qu'ils continuent
à chercher, à approfondir et à élucider, sur
lequel l'Église adventiste n'a pas adoptée de
position officielle, qui ne remet pas en
cause (ou à la marge) les fondements de
leurs croyances mais qui pourrait les
éclairer davantage ou affiner encore leurs
doctrines. Là se manifestent des
discussions, des différences de sensibilité
(parfois culturelles) et des échanges de
points de vue dans les cercles
académiques (habituellement perçus
comme plus « progressifs ») et parmi les
fidèles (habituellement plus
« conservateurs »), jusqu'à-ce qu'un
consensus mondial se dégage comme fruit
du processus collectif de la maturation
théologique[32],[33]. Selon Ángel Manuel
Rodríguez, le directeur de l'Institut de
recherche biblique, la deuxième moitié du
e
siècle a probablement présenté le plus
de défis et de productions théologiques
prolifiques et fructueuses dans
l'adventisme[32].

Selon l'adventisme, la croix est l'apogée du


conflit cosmique entre Christ et Satan

Malgré son développement progressif, la


théologie adventiste n'est pas un
assemblage hétéroclite de croyances.
Toutes les doctrines adventistes sont liées
au grand thème du conflit cosmique entre
Christ et Satan. Selon Herbert Douglass,
cette vision du monde présente un méta-
récit qui englobe toutes les questions que
se pose l'humanité :

1. Origine : D'où venons-nous ?


2. Identité : Qui sommes-nous ?
3. Sens de la vie : Pourquoi existons-
nous ?
4. Moralité : Comment devons-nous
vivre ?
5. Destinée : Où allons-nous[34] ?

Ce « drame biblique » révèle « l'unique


solution dans tout l'univers par laquelle les
humains peuvent comprendre ce monde
de bouleversements où règnent la maladie,
la violence, les catastrophes et la
mort[35] ».

Œuvres majeures

Joseph Bates, Second Advent Way


Marks and High Heaps (1847) --- Balises
du Second avènement et monticules
John Loughborough, The Great Second
Advent Movement (1905) --- Le grand
mouvement du Second avènement
Richard Schwarz, Light Bearers to the
Remnant (1979) --- Porte-lumières pour
le Reste
George Knight, En quête d'identité (2000)
Rolf Poehler, Continuity and Change in
Adventist Teaching (2000) --- Continuité
et changement dans l'enseignement
adventiste

Théologie adventiste

Théologie - « Il y a un seul Dieu »

La trinité

Comme le concile de Nicée en 325, le


concile de Constantinople en 381, désigné
sous le nom de symbole de Nicée-
Constantinople, et le credo d'Athanase
vers 430-500, la deuxième croyance
fondamentale (la trinité) de l'Église
adventiste du septième jour affirme :

« Il y a un seul Dieu : Père, Fils et Saint-


Esprit, unité de trois personnes
coéternelles. Dieu est immortel,
omniprésent, omniscient, souverain et
toujours présent. Il est infini et dépasse la
compréhension humaine [...]. »

Cette compréhension de la trinité fut


progressive. Au début du mouvement, les
premiers adventistes provenaient d'un
large assortiment d'églises protestantes
souvent influençées par l'anabaptisme et
le restaurationisme. Deux fondateurs de
l'Église adventiste du septième jour,
Joseph Bates et James White, étaient des
anciens membres de l'Église chrétienne
(les connexionnistes), un groupe chrétien
qui rejetait en partie la doctrine de la
trinité. Certains adventistes pensaient que
le Saint-Esprit était " une puissance " ou "
une influence " divine impersonnelle[36]. Au
cours des années 1850, la position de
James White évolua sur la nature du
Christ. Il affirma son égalité avec Dieu le
Père[37].

Ellen White, l'autre fondatrice de l'Église


adventiste, était une ancienne méthodiste,
une dénomination qui acceptait la doctrine
de la trinité. Au cours des années 1870,
elle commença à mettre plus d'emphase
sur cette doctrine et à bouger l'adventisme
de la position majoritaire semi-arienne à la
compréhension chrétienne de la trinité,
parlant de Dieu en trois personnes (le Père,
le Fils et le Saint-Esprit). Elle contribua
considérablement à orienter les
adventistes vers cette compréhension.
Dans les années 1890, des théologiens
comme Ellett Wagonner et William
Prescott affirmèrent la plénitude de la
divinité du Christ et le Saint-Esprit en tant
que personne[38]. Vers la fin du e
siècle,
les adventistes s'accordèrent pour
reconnaître que le Saint-Esprit est une
personne. Les théologiens LeRoy Froom,
William Branson, G. B. Thompson ou
Francis Wilcox écrivirent plusieurs
ouvrages sur le sujet[39].

Œuvres majeures

William Prescott, The Saviour of the


World (1890) --- Le Sauveur du monde
Arthur Daniells, Christ Our Righteousness
(1926) --- Christ notre justice
Jack Provonska, You Can Go Home
Again (1982) --- De nouveau à la maison
La création

Les adventistes du septième jour


considèrent les premiers chapitres du livre
de la Genèse comme étant une description
authentique de l'origine du monde et des
e
débuts de l'humanité. Jusqu'au siècle,
cette compréhension fut celle de
l'ensemble du christianisme et de
nombreux scientifiques comme Galileo
Galilée, Johannes Kepler, Blaise Pascal ou
Isaac Newton[40]. Le mot hébreu yôm (jour)
dans Genèse 1 désignant une journée de
24 heures, les six jours de la création sont
compris au sens littéral[41]. La sixième
croyance fondamentale adventiste (la
création) déclare notamment :
L'adventisme célèbre Dieu en tant que
Créateur de l'univers

« Dieu a créé toutes choses et nous a


révélé dans les Écritures le compte rendu
de son activité créatrice. En six jours, le
Seigneur a fait les cieux et la terre, et il
s'est reposé le septième jour de cette
première semaine. [...][4] »

Les adventistes acceptent le récit biblique


des origines par la foi puisqu'il n'est pas
observable (mais toutes les théories des
origines ne le sont pas non plus). Ils
reconnaissent qu'il ne répond pas à toutes
les questions[42], même s'ils estiment que
la recherche biblique et scientifique
contribue à renforcer leur foi dans le
pouvoir créateur de Dieu[43] :

Hébreux 11:3 -- « Par la foi, nous


comprenons que l'univers a été
harmonieusement organisé par la parole
de Dieu, et qu'ainsi le monde visible tire
son origine de l'invisible. »

Les adventistes observent que


l’organisation de l’univers est très pointue
par sa finesse de précision. Cependant, en
raison de la loi de l'entropie, la matière et
l'énergie tendent à se désorganiser avec le
temps (et non l'inverse) car elles ne sont
pas éternelles. Or tout ce qui a un
commencement, ou une singularité, a une
cause. Une singularité est un évènement
qui se produit une seule fois dans la nature
(c'est le cas pour les origines), à la
différence d'une régularité, un évènement
qui se produit régulièrement[44]. Selon la
Bible, une intelligence surnaturelle, c'est-à-
dire Dieu (un Esprit immatériel, hors du
temps et de l'espace), a créé sans efforts
toutes choses ex nihilo (à partir de rien,
Psaume 33:9 (http://www.biblegateway.co
m/passage/?search=Psaume%2033:9&ver
sion=LSG) [archive]) : la matière de
l'univers, le temps et l'espace. « Dieu est
Esprit » (Jean 4:24). Étant le Créateur et
éternel, il est incréé et sans cause.

Selon les théologiens adventistes, le récit


de la création de la Genèse est celui de
l'environnement immédiat de la Terre à une
période relativement récente, et non celui
de l'univers. Ils s'accordent à penser qu'il
existe d'autres créatures intelligentes et
d'autres mondes habités éloignés, non
contaminés par le mal[45],[46].

« Les "cieux" de Genèse 1 et 2 se


réfèrent probablement à notre soleil et à
son système de planètes. En effet, la
terre, au lieu d'être la première création
du Christ fut probablement sa dernière.
La Bible dépeint les fils de Dieu,
probablement les Adam des mondes
non déchus, rencontrant Dieu dans un
coin éloigné de l'univers (Job 1:6 (http://
www.biblegateway.com/passage/?sear
ch=Job%201:6&version=LSG) [archive])[47]

Sans indiquer une durée précise, l'Institut


de recherche géoscience suggère une
existence plus ancienne de l'univers, y
compris de la Terre qui, avant
l'organisation de sa matière, était " informe
et vide " (Genèse 1:1-2 (http://www.biblega
teway.com/passage/?search=Gen%C3%A
8se%201:1-2&version=LSG) [archive]).
Cette position ne doit pas être confondue
avec le gap theory (la théorie de l'intervalle
actif) qui parle d'évolution sur des millions
d'années, car seul l'univers est considéré
ici comme étant probablement ancien[48].
Selon la chronologie biblique,
l'organisation de l'environnement terrestre
et la création des êtres humains sont
estimées à au moins plus de 6000 ans.
L'existence des fossiles est expliquée par
le cataclysme d'un déluge global[49],[50],[51].

Le théologien Jon Paulien souligne que


Dieu descend toujours au niveau de
compréhension de l'être humain quand il
lui adresse un message[52]. La Bible utilise
le langage de l'observation visuelle des
phénomènes, décrivant un phénomène
naturel tel que l'observateur le voit. Par
exemple, on dit couramment " le soleil se
lève " ou " il se couche ". De telles
expressions ne sont pas une explication
scientifique du phénomène. Néanmoins,
elles décrivent correctement ce que
l'observateur terrestre voit.

Contrairement à une idée


répandue, la Bible ne parle
jamais de fixité des espèces,
de géocentrisme ou de Terre
plate. Cette dernière est décrite comme un
cercle (ou une sphère) :

Ésaïe 40:21-22 -- « Ne le savez-vous


pas? Ne l'avez-vous pas appris ? Ne
vous l'a-t-on pas fait connaître dès le
commencement ? N'avez-vous jamais
réfléchi à la fondation de la terre ? C'est
lui [Dieu] qui est assis au-dessus du
(cercle) ou (globe " ‫אָרץ‬
ֶ ‫"ה‬
ָ selon les
écritures hébreux) de la terre, et ceux qui
l'habitent sont comme des sauterelles. »
Ce qui laisse place à une Terre
sphérique et non plate.
,‫אָרץ‬
ֶ ‫חוּג ָה‬-‫כב ַהיּ ֵֹשׁב ַע ל‬ 22 C'est Lui qui siège au-dessus du globe de la t erre, dont les
‫נּוֹטה‬
ֶ ‫יה ַכּ ֲח ָג ִבים; ַה‬
ָ ‫וְ י ְֹשׁ ֶב‬ habit ant s sont pour lui comme des saut erelles; c'est Lui qui déroule les
‫ וַ יִּ ְמ ָתּ ֵחם ָכּא ֶֹה ל‬,‫ ַכ דֹּק ָשׁ ַמיִם‬cieux comme une t ent ure, qui les déploie comme un pavillon, pour sa
‫ל ָשׁ ֶבת‬.
ָ résidence.
Les scientifiques adventistes voient des
évidences de micro-évolution (des
changements au sein d'une même espèce)
mais pas de macro-évolution (le
changement d’une espèce à une autre
espèce fondamentalement différente)[53].
Une espèce change à un niveau
relativement limité[54]. Ils concluent qu'au
moyen de la variation génétique et de la
sélection naturelle, Dieu prend soin de sa
création en dotant les espèces d’une
capacité d’adaptation (jusqu’à un certain
point) à la diversité des habitats naturels
et des conditions climatiques[55]. Cette
compréhension de la nature leur paraît
cohérente avec la révélation biblique.

Au cours des premières décennies du


e
siècle, George McCready Price, un
professeur de géologie, écrivit de
nombreux articles et plus de vingt livres
défendant le récit de la création
génésiaque qui retinrent l'attention des
scientifiques et des théologiens du monde
entier. Il inspira des jeunes scientifiques
adventistes comme Harold Clark et Frank
Marsh à écrire et à faire des recherches.
Ces chercheurs ne furent pas toujours
d'accord entre eux sur la meilleure
explication de certaines données
scientifiques mais ils contribuèrent à la
fondation de l'Institut de recherche
géoscience en 1958 et au développement
d'une variété de spécialistes adventistes
dans les domaines de la science[56].

Les adventistes se sont tenus à l'écart de


la controverse médiatique sur la création
et l'évolution, déplorant la polarisation
suscitée par les polémiques émotionnelles
et le manque d'écoute mutuelle[57]. Ils ne
militent pas pour l'enseignement de la
création à l'école publique.

Les adventistes soulignent que tout


appartient à Dieu : l'univers, la terre, ses
ressources et les êtres humains :

Psaume 24:1 « C'est au Seigneur


qu'appartiennent la terre, avec tout ce
qui s'y trouve, le monde avec tous ceux
qui l'habitent. »

Cependant, il a confié la gestion de la terre


aux humains pour qu'ils en prennent soin
(Genèse 1:27-28 (http://www.biblegatewa
y.com/passage/?search=Gen%C3%A8se%
201:27-28&version=LSG) [archive]).

Œuvres majeures

George McCready Price, The New


Geology (1922) --- La nouvelle géologie
Harold Clark, The New Diluvianism
(1946) --- Le nouveau diluvianisme
Webster Clyde, Jr., The Earth: Origins and
Early History (1989) --- La Terre : les
origines et l'histoire primitive
Ariel Roth, Origines (1998)
Ariel Roth, La science découvre Dieu
(2008)

Église adventiste, Moscou

Le sabbat
Les adventistes du septième jour
enseignent que le septième jour de la
semaine, le samedi, institué à la création,
est le sabbat biblique que Dieu a " mis à
part dans le but élevé d'enrichir la relation
divino-humaine[58] ". Il donna lui-même
l'exemple en se reposant ce jour-là. Le mot
sabbat signifie " le jour du repos ".

Genèse 2:1-3 -- « Ainsi furent achevés


les cieux et la terre, et toute leur armée.
Dieu acheva au septième jour son
œuvre, qu'il avait faite: et il se reposa au
septième jour de toute son œuvre, qu'il
avait faite. Dieu bénit le septième jour, et
il le sanctifia, parce qu'en ce jour il se
reposa de toute son œuvre qu'il avait
créée en la faisant. »

Exode 20:8-11 -- « Souviens-toi du


sabbat, pour en faire un jour sacré.
Pendant six jours tu travailleras, et tu
feras tout ton ouvrage. Mais le septième
jour, c'est le sabbat pour le Seigneur, ton
Dieu : tu ne feras aucun travail, ni toi, ni
ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta
servante, ni tes bêtes, ni les immigrés
qui sont dans tes villes. Car en six jours
le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer
et tout ce qui s'y trouve, et il s'est reposé
le septième jour. C'est pourquoi le
Seigneur a béni le sabbat et en a fait un
jour sacré. »

Les adventistes soulignent que le sabbat


n'est pas une institution juive puisqu'il a été
établi à la création. Son principe est
universel, et non limité à un peuple ou à
une religion en particulier[59]. Ils constatent
la récurrence du sabbat dans la Bible,
mentionné dans le récit de la création,
rappelé dans les dix commandements au
Sinaï et mais aussi observé par Jésus-
Christ, le Seigneur du sabbat (Luc 4:16 (htt
p://www.biblegateway.com/passage/?sea
rch=Luc%204:16&version=LSG) [archive]
Marc 2:27-28 (http://www.biblegateway.co
m/passage/?search=marc%202:27-28&ver
sion=LSG) [archive]), et par les apôtres
(Actes 17:1-3 (http://www.biblegateway.co
m/passage/?search=Actes+17:1-3&versio
n=LSG) [archive]). Ils enseignent que le
sabbat est un mémorial hebdomadaire de
la création et un symbole de rédemption.
En l'observant, ils se rappellent que Dieu
les sanctifie, comme il a sanctifié le
sabbat. Ils lui montrent leur loyauté en
gardant le quatrième commandement du
décalogue[60].

Assemblée adventiste au culte d'adoration


Église adventiste

Les adventistes du septième jour


observent le sabbat du vendredi au
coucher du Soleil au samedi au coucher du
Soleil. C'est un temps consacré à Dieu, où
ils cessent leurs activités afin de célébrer
les œuvres de Dieu (la création, le salut et
la seconde venue en gloire de Jésus-
Christ), d'accroître la relation familiale et
les relations sociales au sein de l'Église[60].
Dans la Bible, le sabbat est appelé le « jour
de délices » (Ésaïe 58:13-14 (http://www.bi
blegateway.com/passage/?search=%C3%
89sa%C3%AFe%2058:13-14&version=LS
G) [archive]), le « jour de célébration »
(Psaume 92:1 (http://www.biblegateway.c
om/passage/?search=Psaume%2092:1&v
ersion=LSG) [archive]), le « jour pour faire
du bien » (Luc 6:7-10 (http://www.biblegate
way.com/passage/?search=luc%206:7-10
&version=LSG) [archive]). Sakae Kubo
l'explique ainsi : « Le sabbat, nous cessons
nos propres œuvres. Dieu nous invite à
nous détourner de nous-mêmes et de nos
œuvres pour nous tourner vers lui et ses
œuvres[61]. » Geoffrey Paxton remarque : "
On dit parfois que les adventistes du
septième jour essaient d'obtenir le salut
par l'observation du sabbat. Mais dans
mes contacts avec eux, je n'ai jamais
entendu cela. Ils ne croient pas être
acceptés par Dieu par l'observation du
sabbat, pas plus qu'ils croient qu'il les
accepte parce qu'ils pratiquent la
monogamie[26]".

Les adventistes enseignent que le sabbat


n'est pas un simple jour chômé mais un
jour de repos, un temps sacré désigné
pour la croissance spirituelle des croyants.
Son observation ne sauve pas mais c'est
un signe de loyauté envers Dieu car aucune
évidence biblique indique un changement
du jour de repos, passant du sabbat au
dimanche. Le livre de Samuele
Bacchiocchi, Du sabbat au dimanche, attira
une grande attention dans les milieux
universitaires. Il montra que le dimanche
devint progressivement un jour de repos à
Rome parce que les chrétiens cherchèrent
à se démarquer des juifs aux yeux des
autorités[62]. Ce changement fut
universellement décrété par l'édit de
l'empereur Constantin en 321 et par le
subséquent canon 29 du concile de
Laodicée vers 364, déclarant que les
chrétiens ne doivent pas travailler le
dimanche. Néanmoins à travers les
siècles, divers groupes chrétiens ou non
chrétiens observèrent le sabbat partout
dans le monde[63].
Les adventistes présentent plusieurs
arguments théologiques sur la pratique du
sabbat :

1. La fidélité aux commandements de


Dieu (dont le sabbat) est liée au fait
que sa loi morale est excellente et
éternelle.
2. Il y a continuité et non opposition
entre l'Ancien et le Nouveau
Testament. La nouvelle alliance est
un renouvellement de l'ancienne, car il
n'y a qu'une seule alliance de Dieu
avec le croyant : l'alliance de la grâce.
3. Si Dieu avait réellement eu l'intention
de modifier sa loi ou le jour du
sabbat, il l'aurait mentionné dans la
Bible. Ce n'est pas le cas. Donc il n'a
pas aboli la loi, ni changé le sabbat.
Jésus-Christ et les apôtres ont
observé fidèlement le sabbat.
4. Le jour du sabbat est un signe du
salut trouvé en Jésus-Christ et un
avant-goût du repos futur et final du
paradis[64].

Le sabbat commence et s'achève


au coucher du Soleil
Quel est le septième jour de la
semaine ? --- Les adventistes observent
que les jours de la semaine sont
ordonnés dans la Bible selon le modèle
de la création : ils sont numérotés du
premier au septième jour. Ils
commencent et finissent au coucher du
soleil (Genèse 1:5-31 (http://www.bibleg
ateway.com/passage/?search=Gen%C
3%A8se%201:5-
31&version=BDS) [archive]). Dans le
récit des Évangiles sur la passion du
Christ, il ressort que le septième jour est
le samedi. En effet, le vendredi, à la
sixième heure du jour juif (à midi), Jésus
fut conduit à Golgotha afin d'être
crucifié, quelques heures avant la Pâque
(Jean 19:14-18 (http://www.biblegatewa
y.com/passage/?search=Jean%2019:14
-18&version=LSG) [archive], Lévitique
23:5-6 (http://www.biblegateway.com/p
assage/?search=L%C3%A9vitique%202
3:5-6&version=BDS) [archive]). Il mourut
à la neuvième heure (à 15 h, Matthieu
27:45-50 (http://www.biblegateway.co
m/passage/?search=Matthieu%2027:45
-50&version=LSG) [archive]) et fut
enterré avant le sabbat qui commençait
au coucher du Soleil[65].
Vendredi Samedi Dimanche

Terme
Vendredi saint Dimanche de Pâques
populaire

Évènement Mort de Jésus Jésus dans la t ombe Résurrect ion de Jésus

Terme Le jour de la préparat ion Le premier jour de la


Le sabbat
biblique (du sabbat ) semaine

Marc 16:1-2 (ht t p://www.


biblegat eway.com/passa
Luc 23:50-56 (ht t p://ww ge/?search=Marc%2016:
Mat t hieu 27:62-66 (ht t p://w
w.biblegat eway.com/pass 1-
ww.biblegat eway.com/passa
Référence age/?search=Luc%2023:5 2&version=LSG) [archiv
ge/?search=Mat t hieu%2027:
biblique 0- e]
62-
56&version=LSG) [archiv Luc 24:1-8 (ht t p://www.bi
66&version=BDS) [archive]
e] blegat eway.com/passag
e/?search=Luc%2024:1-8
&version=LSG) [archive]

Jour
6e jour 7e jour 1er jour
biblique

Œuvres majeures

Joseph Bates, The Seventh Day Sabbath:


A Perpetual Sign (1846) --- Le septième
jour du sabbat : un signe perpétuel
John N. Andrews, History of the Sabbath
and First Day of the Week (1861, 1873,
1887, 1912 augmenté par Louis Conradi)
--- L'histoire du sabbat et du premier jour
de la semaine
Samuele Bacchiocchi, Du sabbat au
dimanche (1977)
Sakae Kubo, God Meets Man: A Theology
of the Sabbath and the Second Advent
(1978) --- Dieu rencontre l'homme : une
théologie du sabbat et de la parousie
Kenneth Strand, éd. The Sabbath in
Scripture and History (1982) --- Le sabbat
dans l'Écriture et l'histoire

La grande controverse - « Dieu est


amour »
Article détaillé : Le conflit des âges.

Les adventistes du septième jour


enseignent que peu avant l'organisation de
la matière terrestre, un conflit éclata au
ciel entre Dieu et Lucifer (Satan) au sujet
du caractère de Dieu, de sa loi morale et
de sa souveraineté sur l'univers. Lucifer fut
chassé du ciel et entraîna Adam et Eve, les
premiers humains, dans sa révolte. Dieu le
laissa poursuivre sa rébellion sur la Terre
afin d'exposer sa fourberie, dévoiler le
contraste entre le bien et le mal, et
démontrer à toutes ses créatures
intelligentes que sa loi est juste et
nécessaire à l'harmonie de l'univers. La
transgression des commandements de
Dieu produit un effondrement moral[66].

La doctrine de la lutte entre Dieu et Satan


fait partie d'une longue tradition judéo-
chrétienne. Joseph Bates fut le premier
théologien adventiste à l'évoquer dans le
contexte du temps de la fin mais Ellen
White la développa considérablement en
une apologie de l'amour de Dieu. Le point
essentiel de cet enseignement est que de
par sa vraie nature, « Dieu est amour » (1
Jean 4:16 (http://www.biblegateway.com/
passage/?search=1%20Jean%204:16&ver
sion=LSG) [archive]). Il veut être adoré
uniquement par amour, non par contrainte
ou par peur :

La chute de Lucifer,
Illustration de Gustave Doré

« Dieu demande de toutes ses créatures


un service d’amour, un hommage qui
découle d’une appréciation intelligente
de son caractère. Ne prenant aucun
plaisir à une obéissance forcée, il
accorde à chacun le privilège de la
liberté morale permettant à tous de lui
rendre un service volontaire[67]. »
Œuvres majeures

Joseph Wagonner, Eden to Eden (1890) -


-- D'Eden à Eden
Uriah Smith, Daniel and the Revelation
(1897) --- Daniel et l'Apocalypse
Stephen Haskell, The Story of the Seer of
Patmos (1905) --- L'histoire du voyant de
Patmos
Ellen White, L'histoire de la rédemption
(1947)
Gerard Damsteegt, Foundations of the
Seventh day Adventist Message and
Mission (1977) --- Fondations du
message et de la mission adventiste
Christ et l'archange Michel
Dans le cadre du conflit entre Dieu et
Satan, les adventistes identifient
l'archange Michel de Jude 9 (http://www.bi
blegateway.com/passage/?search=Jude%
209&version=LSG) [archive] comme étant
Jésus-Christ :

Apocalypse 12:7-9 -- « Il y eut alors une


guerre dans le ciel. Michel et ses anges
combattirent le dragon. Le dragon
combattit, lui et ses anges, mais il ne fut
pas le plus fort, et il ne se trouva pas de
place pour eux dans le ciel. Il fut jeté à
bas, le grand dragon, le serpent
d'autrefois, celui qui est appelé le diable
et le Satan, celui qui égare toute la terre
habitée ; il fut jeté sur la terre, et ses
anges y furent jetés avec lui. »

Le mot "ange" ne désigne pas seulement


un être céleste. Il vient du mot grec
ἄγγελος (ángelos) qui signifie "messager".
Michel est considéré comme le chef des
anges ("arch" veut dire "chef" ou "prince"),
leur communiquant des messages de Dieu
mais il n'est pas un ange lui-même. Il a la
plénitude de la divinité, n'étant pas moins
divin que Dieu le Père. Michel est donc un
des nombreux titres de Jésus, Dieu le
Fils[68],[69]. C'est le même « Michel, le grand
chef » de Daniel 12:1 (http://www.biblegate
way.com/passage/?search=Daniel%2012:
1&version=BDS) [archive] qui triomphera
de Satan à la fin du conflit.

Le péché originel

Les premiers adventistes (comme Uriah


Smith) et certains millérites (George
Storrs) eurent tendance à placer moins
d'emphase sur la nature humaine
corrompue, héritée de la faute d'Adam,
pour se focaliser davantage sur les péchés
personnels commis par l'individu. Ils
pensaient à la " nature pécheresse " en
termes de mortalité physique plutôt que
de dépravité morale. Plus tard, les
adventistes adoptèrent une
compréhension chrétienne plus
traditionnelle : l'humanité est séparée de
Dieu et possède une nature inhérente
corrompue. Le péché originel est donc
l'état dans lequel tous les êtres humains
naissent et auquel ils ne peuvent échapper
sans la grâce de Dieu. Selon le théologien
Edward Heppenstall, " le péché originel
n'est pas mal agir per se mais mal être[70]
". La nature humaine sera changée
uniquement au retour du Christ. Les
sauvés hériteront alors d'une nature sans
péché (sans aucune tendance, affection ou
désir pour le mal).

Le sens de l'existence
Les adventistes observent que face à la
mort et la souffrance, toutes les
poursuites humaines (le pouvoir, la
célébrité, la richesse, le bonheur) sont
éphémères, dérisoires et ultimement
absurdes (Ecclésiaste 1.14 (http://www.bi
blegateway.com/passage/?search=Eccl%
C3%A9siaste%201.14&version=BDS) [arc
hive]). De plus, toutes les solutions
humaines pour établir la justice et la paix
universelle butent sur l'égoïsme, l'orgueil, la
cupidité, la jalousie, la convoitise et la
violence inhérents aux êtres humains.
Ceux-ci ne peuvent pas échapper à leur
sort, ni aux déceptions de l'existence
terrestre[71]. La mort les conduit au néant,
à la disparition totale. Certaines
philosophies comme le nihilisme ou
l'existentialisme parviennent à cette même
conclusion. Certaines religions comme le
bouddhisme se formèrent à partir d'un
constat presque identique.

Les adventistes concluent que Dieu seul


fournit un sens à l'existence. Il est la seule
valeur absolue, durable et satisfaisante. Il
est éternel, omnipotent et immuable
(Malachie 3:6 (http://www.biblegateway.co
m/passage/?search=Malachie%203:6&ver
sion=LSG) [archive]). Lui seul peut
éliminer le mal, la souffrance et la mort. En
mettant en œuvre le plan du salut, il n'a pas
abandonné les êtres humains à leur triste
sort. De ce fait, la théologie adventiste est
résolument optimiste et portée sur
l'espérance d'un monde nouveau :

2 Pierre 3:13 -- « Mais nous, nous


attendons, comme Dieu l'a promis, un
nouveau ciel et une nouvelle terre où la
justice habitera. »

Ellen White écrivit : « Nous avons cet


espoir qui passe loin au-dessus des
trésors de la terre : saisir l’héritage éternel,
les trésors durables, incorruptibles, non
souillés, indestructibles[72] ».

Le retour du Christ - « Voici, je viens


bientôt »

La doctrine du retour du Christ catalyse de


nombreux aspects de la théologie
adventiste. Elle présente la fin de la grande
controverse sur la Terre entre Jésus-Christ
et Satan, la fin des malheurs de l'humanité.
Elle apporte du sens et une identité aux
adventistes du septième jour. Elle est à
l'origine du mouvement et constitue sa
raison d'être. Elle lui a donné son nom, du
latin adventus qui signifie « arrivée »,
« venue », « avènement ». Elle est liée à de
nombreuses doctrines adventistes. Sans
elle, elles sont moins compréhensibles[3].
Dans l'Ancien Testament, la prédiction de
cette venue de Jésus apparaît déjà par
l'expression, " le jour du Seigneur "
(Sophonie 1:14 (http://www.biblegateway.c
om/passage/?search=Sophonie%201.14&
version=LSG) [archive]). Dans le Nouveau
Testament, la parousie est très clairement
explicite, le mot grec παρουσία (parousia)
signifiant " l'arrivée " ou " la venue ".
Littéralement, la liaison des mots para
(avec) et ousia (être) dénote à la fois " une
arrivée " et sa conséquence, " la présence "
(de celui qui vient). Par exemple, l'apôtre
Paul parle de sa parousia (de sa venue, et
donc de sa présence) à Philippes, une ville
de la province romaine de Macédoine, en
contraste avec son apousia (son absence,
Philippiens 2:12 (http://www.biblegateway.
com/passage/?search=Philippiens%202:1
2&version=BDS) [archive]).

Selon cette doctrine, Jésus-Christ


reviendra personnellement pour prendre
avec lui les croyants. Sa venue sera visible,
audible, glorieuse, triomphante, universelle,
soudaine et cataclysmique (2 Pierre 3:10
(http://www.biblegateway.com/passage/?
search=2%20Pierre%203:10&version=LS
G) [archive]) :

1. Visible --- « Il vient avec les nuées :


tous le verront » Apocalypse 1:7.
2. Audible --- « Il enverra ses anges
rassembler, au son des trompettes
éclatantes, ses élus des quatre coins
du monde » Matthieu 24:31.
3. Glorieux --- « Le signe du Fils de
l'homme apparaîtra dans le ciel. Alors
tous les peuples se lamenteront, et ils
verront le Fils de l'homme venir sur
les nuées du ciel avec beaucoup de
puissance et de gloire » Matthieu
24:30.
4. Ascension des sauvés --- « Ceux qui
sont morts dans le Christ se
relèveront d'abord. Ensuite, nous, les
vivants qui restons, nous serons
enlevés ensemble avec eux à la
rencontre du Seigneur dans les airs ;
et ainsi nous serons toujours avec le
Seigneur » 1 Thessaloniciens 4:16-17.
5. Immortalité conférée aux sauvés ---
« Mais tous, nous serons changés en
un instant, en un clin d'œil, à la
dernière trompette. Car elle sonnera,
et les morts se réveilleront
impérissables, et nous, nous serons
changés » 1 Corinthiens 15:51-52.

Dans son discours eschatologique sur le


mont des Oliviers, en face de Jérusalem,
Jésus-Christ présenta les signes des
temps, signalant l'imminence de son
avènement : la fréquence et la montée en
intensité des désastres naturels, des
grandes famines, des guerres meurtrières,
des menaces sérieuses de conflits, des
prodiges des faux christs et des faux
prophètes, et de la dégradation morale
(Matthieu 24:1-14 (http://www.biblegatewa
y.com/passage/?search=Matthieu%2024:1
-14&version=LSG) [archive]).

L'attente du retour du Christ ne se


caractérise pas par le pessimisme,
l'immobilisme et le désintérêt de la
situation du monde. Cette espérance est
au contraire active[73]. Les adventistes
ressentent une responsabilité et une
obligation morale de se préparer
spirituellement à la parousie, de répandre
la nouvelle, de se mettre au service de
l'humanité et de respecter l'environnement
(Matthieu 24:42-46 (http://www.biblegatew
ay.com/passage/?search=Matthieu%2024:
42-46&version=BDS) [archive]), d'où leur
forte implication dans l'éducation, la
prévention sanitaire, la médecine,
l'humanitaire et la liberté religieuse.

Œuvres majeures

James White, The Second Coming of


Christ, Matthew 24 (1876) --- La
deuxième venue du Christ : Matthieu 24
LeRoy Froom, The Prophetic Faith of Our
Fathers, 4 volumes (1950-1954) --- La foi
prophétique de nos pères
Samuele Bacchiochi, The Advent Hope
for Human Hopelessness (1986) ---
L'espérance de la parousie pour la
désespérance humaine
Norskov Olsen, éd., The Advent Hope in
Scripture and History (1987) ---
L'espérance de la parousie dans l'Écriture
et l'histoire
Richard Lehmann, Vivre dans l'espérance
(1995)

Sotériologie - « Sauver ce qui était


perdu »
L'historicité de Jésus-Christ

Les adventistes du septième jour affirment


l'historicité de Jésus-Christ et l'authenticité
des récits des quatre évangiles sur sa vie
(Luc 1:1-4 (http://www.biblegateway.com/
passage/?search=Luc%201:1-4&version=
BDS) [archive]). Ils enseignent qu'il fut " le
saint enfant ", né du Saint-Esprit et de la
vierge Marie (Luc 1:34-35 (http://www.bible
gateway.com/passage/?search=Luc%201:
34-35&version=LSG) [archive]). Ils
soulignent plusieurs types d'évidences :

Les témoins oculaires --- Il faut au moins


un siècle d'écart par rapport à un
évènement pour créer une légende. Or
tous les écrits des évangélistes furent
er
écrits au cours du siècle, entre les
années 40 et les années 80[74]. Ce n'est
pas assez éloigné de la période du
ministère de Jésus (de l'an 27 à 31,
selon les calculs des adventistes) pour
fabriquer une légende. De nombreux
témoins oculaires, parfois hostiles au
christianisme, étaient encore en vie. Ils
auraient facilement réfuté le récit des
apôtres si les évènements rapportés
étaient incorrects. Or ce n'est pas le
cas[75]. Le soin de rapporter la vie et les
enseignements de Jésus fut confié
uniquement aux apôtres, les témoins
privilégiés. Les évangiles furent écrits
par des disciples de Jésus (Matthieu et
Jean) et des proches associés (Marc, un
disciple de Pierre, et Luc, un disciple de
Paul). Tous les autres écrits du Nouveau
Testament furent écrits par les apôtres
(Paul, Pierre, Jacques).
La popularité du christianisme --- La
vitesse avec laquelle le christianisme
s'est propagé dans l'empire romain et le
monde connu d'alors en seulement
quelques décennies (Romains 16:25-26
(http://www.biblegateway.com/passag
e/?search=Romains%2016:25-26&versio
n=BDS) [archive]) semble indiquer que
le récit des apôtres sur Jésus-Christ est
véridique. Il était alors relativement
facile de vérifier sa véracité. Peu de
gens acceptent de risquer leur vie pour
une histoire inventée. Le fait que des
millions de convertis chrétiens de
nations, peuples et ethnies diverses
furent prêts à être mis au ban de la
société et à aller jusqu'au martyre tend
fortement à démontrer que l'existence
historique de Jésus-Christ n'est pas une
fabrication.
Les sources non chrétiennes ---
L'historicité de Jésus-Christ est attesté
par des auteurs juifs, romains et grecs
hostiles au christianisme, tels que
Flavius Josèphe, Tacite, Pline ou Lucien
de Samosate, qui n'auraient pas
corroborés son existence historique s'il
était une légende[75],[76]. Sa réalité
historique est reconnu par de nombreux
historiens.
Les prophéties messaniques --- Jésus-
Christ est annoncé dans plus de 200
prophéties de l'Ancien Testament. Il est
notamment l'Oint (" le consacré ", c'est-
à-dire " le Messie " de l'hébreu ‫ משיח‬-
mashia'h, ou " le Christ " du grec Χριστός
- christos) du texte de Daniel 9:26 (http://
www.biblegateway.com/passage/?sear
ch=Daniel%209:26&version=LSG) [archi
ve] dans la prophétie des 70 semaines.
Les premiers chrétiens ont identifié
Jésus comme étant celui qui a accompli
ces prophéties.

Quelques prophéties messianiques

Carte d'Hécatée de Milet, le monde tel qu'il


est approximativement connu (voire peut-
être imaginé par les anciens) durant
l'antiquité
Evênements
de la vie du Prédictions Accomplissements
Messie

Esaïe 7.14 (ht t p://www.bible


Une jeune
gat eway.com/passage/?sea Mat t hieu 1:20-23 (ht t p://www.biblegat eway.com/pa
fille vierge
rch=%C3%89sa%C3%AFe%2 ssage/?search=Mat t hieu%201:20-23&version=LS
est enceint e
07:14&version=LSG) [archi G) [archive]
du Messie [77]
ve]

Michée 5:2 (ht t p://www.bibl


Mat t hieu 2:6 (ht t p://www.biblegat eway.com/passag
Il naît à egat eway.com/passage/?s
e/?search=Mat t hieu%202:1-
Bet hléhem earch=Mich%C3%A9e%205:
6&version=LSG) [archive]
2&version=LSG) [archive]

Jérémie 31:15 (ht t p://www.


On complôt e biblegat eway.com/passag Mat t hieu 2:13-18 (ht t p://www.biblegat eway.com/pa
de le t uer à e/?search=J%C3%A9r%C3% ssage/?search=Mat t hieu%202:13-18&version=LS
sa naissance A9mie%2031:15&version= G) [archive]
LSG) [archive]

Osée 11:1 (ht t p://www.bible


Son enfance Mat t hieu 2:13-15 (ht t p://www.biblegat eway.com/pa
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se déroule ssage/?search=Mat t hieu%202:13-15&version=LS
rch=Os%C3%A9e%2011:1&v
en Égypt e G) [archive]
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Un prophèt e Esaïe 40:3 (ht t p://www.bible


(Jean le gat eway.com/passage/?sea Mat t hieu 3:3 (ht t p://www.biblegat eway.com/passag
Bapt ist e) lui rch=%C3%89sa%C3%AFe%2 e/?search=Mat t hieu%203:1-
prépare la 040:3&version=LSG) [archi 3&version=LSG) [archive]
voie ve]

Zacharie 9:9 (ht t p://www.bib


Mat t hieu 21:1-9 (ht t p://www.biblegat eway.com/pas
Il est mont é legat eway.com/passage/?s
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sur une ânon earch=Zacharie%209:9&vers
9&version=LSG) [archive]
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Il est t rahi Zacharie 11:12-13 (ht t p://w Mat t hieu 26:14-16 (ht t p://www.biblegat eway.com/
pour t rent e ww.biblegat eway.com/pass passage/?search=Mat t hieu%2026:14-16&version
pièces age/?search=Zacharie%201 =LSG) [archive], 27:1-10 (ht t p://www.biblegat ewa
d’argent
1:12- y.com/passage/?search=Mat t hieu%2027:1-10&vers
13&version=LSG) [archive] ion=LSG) [archive]

Psaume 22:15-16 (ht t p://w


Ses mains et ww.biblegat eway.com/pass Jean 19:25-27 (ht t p://www.biblegat eway.com/pass
ses pieds age/?search=Psaume%202 age/?search=Jean%2019:17-
sont percés 2:15- 18&version=LSG) [archive]
16&version=LSG) [archive]

Il meurt à Esaïe 53 (ht t p://www.bibleg


Luc 23:33-47 (ht t p://www.biblegat eway.com/passa
cause des at eway.com/passage/?sear
ge/?search=Luc%2023:33-
péchés de ch=%C3%89sa%C3%AFe+5
47&version=LSG) [archive]
l'humanit é 3&version=LSG) [archive]

Psaume 34:21 (ht t p://www.


Aucun de Jean 19:31-36 (ht t p://www.biblegat eway.com/pass
biblegat eway.com/passag
ses os n'est age/?search=Jean%2019:31-
e/?search=Psaume%2034:2
brisé 36&version=LSG) [archive]
0&version=LSG) [archive]

Il est Esaïe 53:9 (ht t p://www.bible


enseveli gat eway.com/passage/?sea Mat t hieu 27:57-60 (ht t p://www.biblegat eway.com/
dans le rch=%C3%89sa%C3%AFe%2 passage/?search=Mat t hieu%2027:57-60&version
t ombeau 053:9&version=LSG) [archi =LSG) [archive]
d’un riche ve]

Psaume 16:10-11 (ht t p://w


ww.biblegat eway.com/pass Mat t hieu 28:1-10 (ht t p://www.biblegat eway.com/pa
Il est
age/?search=Psaume%201 ssage/?search=Mat t hieu%2028:1-10&version=LS
ressuscit é
6:10&version=LSG) [archiv G) [archive]
e]

Jésus lui-même a clairement indiqué qu'il


était le Messie (ou le Christ) et que sa
mission était de sauver l'humanité. Les
apôtres possédait cette conviction :
Luc 19:10 -- « Le Fils de l'homme est
venu chercher et sauver ce qui était
perdu. »

Matthieu 16:13-16, 20 -- « Jésus, étant


arrivé dans le territoire de Césarée de
Philippe, demanda à ses disciples : Qui
dit-on que je suis, moi, le Fils de
l'homme? Ils répondirent: Les uns disent
que tu es Jean Baptiste; les autres, Élie;
les autres, Jérémie, ou l'un des
prophètes. Et vous, leur dit-il, qui dites-
vous que je suis? Simon Pierre répondit:
Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. [...]
Alors il recommanda aux disciples de ne
dire à personne qu'il était le Christ. »
La résurrection de Jésus : mythe ou fait
historique ?

Les adventistes du septième jour


soutiennent que la résurrection de Jésus-
Christ est un fait historique. Ils s'appuient
sur plusieurs évidences, confirmant sa
mort et sa résurrection.

Quand Jésus expira à la croix, un soldat


romain perça son corps d'une lance pour
vérifier qu'il était mort. Il en sortit de l'eau
et du sang (Jean 19:31-34 (http://www.bibl
egateway.com/passage/?search=Jean%2
019:31-34&version=BDS) [archive]). Selon
Dr. Alexander Metherell, Jésus aurait subi
un choc hypovolémique, causant une
rapide accélération cardiaque qui
contribua à une rupture du cœur.
(Habituellement, les crucifiés mouraient
d'asphyxie). Un fluide se logea dans une
membrane autour du cœur (l'effusion péri-
cardiale), ainsi qu'un autre fluide autour
des poumons (l'effusion pleurale).
Apparemment, la lance traversa le poumon
droit et le cœur. Quand le soldat la retira,
un fluide clair comme de l'eau se déversa,
puis une grande quantité de sang[78].

À l'encontre de ce fait, une hypothèse (la


théorie de la syncope) soutient que Jésus
n'était pas réellement mort, étant dans le
coma quand on le descendit de la croix.
Dans le tombeau, il aurait repris
reconnaissance, déroulé environ 50
kilogrammes de bandelettes et roulé la
pierre d'une tonne qui fermait l'entrée de la
tombe. Puis sur la pointe des pieds, il se
serait faufilé à l'écart de la garde romaine
endormie. Après s'être caché, il se serait
présenté à ses disciples et les aurait
convaincus de sa résurrection[74].

Les théologiens adventistes rejettent cette


théorie. Comment Jésus aurait-il survécu
aux blessures de deux séries de 39
flagellations, de la crucifixion et de son
côté percé par la lance ? Il avait perdu
beaucoup de sang. Les soldats romains
s'assuraient toujours que les crucifiés
étaient morts, qui de toute façon ne
survivaient jamais à leurs blessures. Et
comment, en admettant que Jésus soit
resté en vie, qu'un homme extrêmement
affaibli se serait défait des bandelettes et
roulé la pierre massive du tombeau[74] ?

Les adventistes observent que les apôtres


n'étaient pas des gens délurés, ni
particulièrement crédules. Thomas, Pierre,
et les Douze en général, étaient
fameusement réticents à croire aux
miracles. Ils furent ouvertement incrédules
quand les femmes rapportèrent que le
Christ était ressuscité (Luc 24:9-12 (http://
www.biblegateway.com/passage/?search
=Luc%2024:9-12&version=BDS) [archive],
Jean 20:19-29 (http://www.biblegateway.c
om/passage/?search=Jean%2020:19-29&
version=BDS) [archive]). Mais il y a le fait
réel, non contesté par les chefs religieux
juifs et les autorités romaines de
Jérusalem, que la tombe était vide. Une
autre hypothèse, selon laquelle les apôtres
auraient enlevés et cachés le corps de
Jésus est improbable. S'étant enfuis lors
de son arrestation à Gethsémani, ils
étaient trop apeurés et en état de choc
pour braver la garde musclée de soldats
romains devant le tombeau afin de dérober
le corps de Jésus. La garde romaine
n'aurait pas commis non plus la lourde
erreur de s'endormir. C'eût été l'exécution
assurée[78].

Les adventistes rejettent l'hypothèse que


les apôtres se soient inspirés d'une
mythologie étrangère pour inventer
l’histoire de la résurrection. Avant la fin du
e
siècle, il n'existe aucune croyance
connue de divinité des religions à mystère
qui meure et ressuscite[79]. L'hypothèse
d'hallucinations collectives des chrétiens
est également difficilement recevable.
L'apôtre Paul rapporte qu'après la
résurrection, le Christ apparut à plus de
500 personnes :
Jésus apparaît à Marie de
Magdala, le premier témoin
de la résurrection

1 Corinthiens 15:3-8 -- « Je vous ai


enseigné avant tout, comme je l'avais
aussi reçu, que Christ est mort pour nos
péchés, selon les Écritures ; qu'il a été
enseveli, et qu'il est ressuscité le
troisième jour, selon les Écritures ; et
qu'il est apparu à Céphas [l'apôtre
Pierre], puis aux douze [disciples de
Jésus]. Ensuite, il est apparu à plus de
cinq cents frères à la fois, dont la
plupart sont encore vivants, et dont
quelques-uns sont morts. Ensuite, il est
apparu à [l'apôtre] Jacques, puis à tous
les apôtres. »

Selon les penseurs adventistes, il est


invraisemblable que plus de 500
personnes puissent en même temps
halluciner, ou qu'ils aient vu un fantôme (un
esprit désincarné)[74]. Dans le Nouveau
Testament, le mot grec ἀνάστασις
(anastasis) pour « résurrection » désigne la
résurrection d'un corps, jamais la libération
de l'esprit d'un cadavre[80].

Pour la théologie adventiste, la


résurrection de Jésus-Christ est un fait
fondamental de la foi chrétienne, autant
célébrée que sa mort salvatrice. C'est elle
qui explique la transformation d'hommes
craintifs en propagateurs courageux dans
tout l'Empire romain. L'apôtre Jean affirma
sa véracité (Jean 21:24 (http://www.bibleg
ateway.com/passage/?search=jean%202
1:24&version=LSG) [archive]). Selon
l'apôtre Paul, on ne soulignera jamais
assez son importance car un Sauveur mort
ne serait d'aucune utilité :

1 Corinthiens 15:17-20 -- « Si le Christ


n'est pas ressuscité, votre foi est une
illusion, et vous êtes encore sous le
poids de vos péchés. De plus, ceux qui
sont morts unis au Christ sont à jamais
perdus. Si c'est seulement pour la vie
présente que nous avons mis notre
espérance dans le Christ, nous sommes
les plus à plaindre des hommes. Mais,
en réalité, le Christ est bien revenu à la
vie et, comme les premiers fruits de la
moisson, il annonce la résurrection des
morts. »

Les deux natures du Christ

Les adventistes du septième jour sont en


accord avec le concile de Chalcédoine en
451 qui indique que Jésus-Christ est une
seule personne " en deux natures, sans
confusion, sans changement, sans division
et sans séparation ", né du Saint-Esprit et
de la vierge Marie. Cette christologie
affirme qu'il est pleinement Dieu (éternel)
et pleinement homme. Ils l'adorent en tant
que Créateur, Sauveur, Seigneur du sabbat,
Grand Prêtre et Roi qui revient bientôt.

Cette compréhension fut progressive. Au


début du mouvement, une majorité
d'adventistes acceptait une forme
d'arianisme. Ils ne contestaient pas la
divinité de Jésus-Christ, son droit d'être
appelé Dieu et d'être adoré mais ils
croyaient qu'en tant que Fils de Dieu, il
avait eu un commencement, et qu'il était
égal à Dieu le Père selon le bon plaisir de
celui-ci[81].
À partir de 1888, Ellet Waggoner insista
sur l'importance de l'incarnation de Jésus,
comme étant " Dieu en chair humaine ",
pour le salut des êtres humains et comme
modèle de vie chrétienne, ayant vécu sur la
terre sans commettre de péché (Hébreux
4:14-15 (http://www.biblegateway.com/pa
ssage/?search=h%C3%A9breux%204:14-1
5&version=BDS) [archive]).

Ellen White adopta la même position que


ce dernier, elle appuya d'ailleurs ce
message. Elle souligna que Jésus était en
tous points semblable aux êtres humains.
Il est un exemple pour eux par sa vie
sainte : sa nature pécheresse étant
victorieuse du péché, et ce en ayant été
tenté en toute chose. La tendance
naturelle au péché dont hérite chaque
homme, fut aussi celle de Christ incarné.
Malgré celle-ci, Jésus vécu sur terre sans
commettre de péché, ce par l'obéissance
et la soumission complète à la volonté de
Dieu :

« En revêtant la nature humaine déchue,


le Christ n'a nullement participé à ses
péchés. Il s'est assujetti aux infirmités et
aux faiblesses dont l'homme est affligé,
“afin que s'accomplît ce qui avait été
annoncé par Esaïe, le prophète: Il a pris
nos infirmités, et il s'est chargé de nos
maladies.” [82]. »
« Cette vérité a été pour beaucoup de
personnes un sujet de doute et
d'incrédulité. Quand le Christ vint dans le
monde, à la fois comme Fils de Dieu et
comme Fils de l'homme, il ne fut pas
compris des gens qui vivaient a cette
époque. Il s'abaissa jusqu'à revêtir la
nature humaine afin d'atteindre la race
déchue et de la relever[83]. »
« Par sa vie sans péché, son obéissance,
sa mort sur la croix du Calvaire, le Christ
a intercédé pour l'humanité déchue; et
maintenant, ce n'est pas comme un
simple suppliant qu'il plaide pour nous,
mais comme un conquérant qui réclame
les fruits de sa victoire. Son offrande est
parfaite et, en tant qu'avocat, il exécute
le mandat qui lui a été confié, tenant
devant Dieu l'encensoir débordant de
ses mérites, des prières, des
confessions et des actions de grâces de
son peuple. Remplies du parfum de sa
justice, celles-ci montent vers Dieu
comme une agréable odeur. L'offrande
est agréée et le pardon couvre toutes
les transgressions.» [84]

Dans les années 1890, et au-delà, William


Prescott devint le plus grand expositeur
adventiste sur la divinité éternelle du Christ
et les aspects variés de son ministère. Son
influence fut si déterminante sur la
christologie de l'Église adventiste qu'elle
publia en 1920 l'ensemble de ses
recherches en deux volumes intitulés, The
Doctrine of Christ[85]. En 1931, cette
compréhension fut formulée dans les
croyances fondamentales adventistes.

Au sujet de la nature humaine du Christ,


l'évolution de la compréhension des
adventistes fut plus lente et plus discutée.
Les premiers adventistes pensaient que
durant son incarnation, Jésus hérita de la
nature déchue d'Adam après la Chute (le
post-lapsarisme), transmise à toute
l'humanité. En dépit de cela, il résista à
toutes les tentations, prouvant qu'il était
possible de vivre sans péché. Millian
Andreasen fut le plus grand défenseur de
cette position[86].

e
À partir du milieu du siècle, la plupart
des théologiens adventistes adoptèrent
une position plus traditionnelle et nuancée.
En 1957, le livre Les adventistes répondent
à des questions de doctrine affirma que
Jésus-Christ est unique en ce qu'il
possédait la même nature qu'Adam avant
la Chute. Il n'avait aucune tendance au
péché. Ceci ne signifie pas qu'il n'était pas
pleinement humain, ni qu'il ne fut pas
exposé à des tentations réelles. Il demeure
toujours un exemple de vie chrétienne. Ils
acceptèrent néanmoins un élément post-
lapsarien : Jésus-Christ hérita d'Adam une
nature humaine plus affaiblie
physiquement. Par rapport à Adam, c'était
un désavantage. Mais là où Adam échoua,
Jésus-Christ réussit[87]. Il ne céda jamais
aux tentations. Leroy Froom, Edward
Heppenstall, Hans LaRondelle, Raoul
Dederen, Angel Rodriguez ou Norman
Gulley ont été les plus grands expositeurs
de cette compréhension (le pré-
lapsarisme).

Œuvres majeures
Ellen White, Jésus-Christ (1898)
William Prescott, The Doctrine of Christ,
2 volumes (1920) --- La doctrine du
Christ
Edward Heppenstall, The Man Who is
God (1977) --- L'homme qui est Dieu
Edward Vick, Jesus: the Man (1979) ---
Jésus : l'homme
Roy Adam, The Nature of Christ (1994) --
- La nature du Christ
Le salut par la grâce
Selon l'adventisme, le
sacrifice de Jésus est le
seul moyen de salut

De par leur compréhension des enjeux de


la grande controverse entre Christ et Satan
et de la nature juste et aimante de Dieu, les
adventistes du septième jour suivent la
tradition méthodiste, elle-même une
expression de l'arminianisme[88],[89], sur
deux points essentiels : la doctrine du
salut et la liberté de choix de chaque
individu.
Premièrement, les adventistes enseignent
que l'être humain est sauvé uniquement
par la grâce de Dieu (sola gratia), obtenu
par le sacrifice expiatoire du Christ à la
croix, car personne ne peut acheter le salut
ou se sauver par ses œuvres et son
observation de la loi morale. Par
conséquent, les adventistes ne croient pas
que les applications pratiques de leur foi
comme l'observation du sabbat, le mode
de vie sanitaire ou les actes de charité
sauvent en aucune façon. La grâce de Dieu
est totalement imméritée :

Ephésiens 2:8-9 -- « C'est par grâce que


vous êtes sauvés par le moyen de la foi.
Cela ne vient pas de vous, c'est le don
de Dieu. Ce n'est point par les œuvres
afin que personne ne se glorifie. »

Romains 3:22-23 -- « Dieu déclare les


hommes justes par leur foi en Jésus-
Christ, et cela s'applique à tous ceux qui
croient, car il n'y a pas de différence
entre les hommes. Tous ont péché, en
effet, et sont privés de la glorieuse
présence de Dieu, et ils sont déclarés
justes par sa grâce; c'est un don que
Dieu leur fait par le moyen de la
délivrance apportée par Jésus-Christ. »

En 1980, l'Église adventiste du septième


jour a publié deux textes importants sur la
doctrine du salut : les Croyances
fondamentales[4] et un document d'étude
préparé par l'institut de recherche biblique,
intitulé Les dynamiques du salut[90]. La
dixième déclaration des croyances
fondamentales (l'expérience du salut)
indique :

« [...] Cette foi par laquelle nous recevons


le salut provient du pouvoir divin de la
Parole ; c'est un don de la grâce de Dieu.
Par le Christ, nous sommes justifiés,
adoptés comme fils et filles de Dieu, et
délivrés de la férule du péché. Par l'Esprit,
nous naissons de nouveau et sommes
sanctifiés ; l'Esprit régénère nos esprits,
grave la loi d'amour dans nos cœurs, et
nous recevons la puissance nécessaire
pour vivre une vie sainte. En demeurant
en Lui, nous devenons participants de la
nature divine, nous avons l'assurance du
salut, maintenant et au jour du
jugement[4]. »

Les adventistes enseignent que l'individu


qui se repent sincèrement de sa rébellion
contre Dieu et de ses péchés reçoit
instantanément le pardon de Dieu. Ce
pardon est absolument gratuit, total et
inconditionnel. Dieu lui pardonne ses
péchés, quels que soient leur nombre ou
l'ampleur de leurs conséquences[91]. Sa
culpabilité est enlevée. Il ressent alors la
paix de Dieu, la joie de le connaître et
l'assurance du salut[90].

Comme John Wesley, les adventistes


affirment que la sanctification est une
conséquence inévitable du salut par la
grâce. Cette emphase sur la
transformation intérieure par la puissance
du Saint-Esprit et sur l'obéissance aux
commandements de Dieu ne s'écarte pas
du principe de la Réforme protestante de
sola fide (la foi seule) car leurs buts sont
différents. La grâce de Dieu est la seule
cause du salut ; l'obéissance à Dieu en est
la conséquence[92].
Œuvres majeures

Ellen White, Le meilleur chemin (1892)


Edward Heppenstall, Salvation Unlimited
(1974) --- Le salut illimité
Hans LaRondelle, Christ Our Salvation
(1980) --- Christ notre salut
Morris Venden, 95 thèses sur la
justification par la foi (1988)
La liberté de choix

Deuxièmement, la théologie adventiste


met beaucoup d'emphase sur la liberté de
choix. Elle enseigne que l'être humain a été
créé à l’image de Dieu (certes altérée par
le péché), c'est-à-dire avec la liberté de
choix, de conscience et de réflexion
(Genèse 1 :26 (http://www.biblegateway.co
m/passage/?search=Gen%C3%A8se%20
1%20:26&version=LSG) [archive]). Chaque
individu est libre d'accepter ou de rejeter
l'offre de Dieu du salut. La préscience de
Dieu est passive sur ce point : il ne
détermine pas les décisions individuelles.
Voulant être adoré uniquement par amour,
il ne force personne à croire, à l'adorer et à
vivre selon ses instructions. Le chrétien vit
dans l'assurance du salut et du pardon de
Dieu, il persévère dans son expérience
chrétienne par la puissance du Saint-Esprit,
mais en raison de sa liberté, il peut
abandonner la foi, ou décider après d'y
revenir.

Deutéronome 30 :19-20 -- « Je prends


aujourd’hui le ciel et la terre à témoins :
je vous offre le choix entre la vie et la
mort, entre la bénédiction et la
malédiction. Choisissez donc la vie, afin
que vous viviez, vous et vos
descendants. Choisissez d’aimer
l’Eternel votre Dieu, de lui obéir et de lui
rester attachés. »

Les adventistes observent : « Dieu aurait


pu empêcher l'existence du péché en
créant un univers de robots pour faire
seulement ce pour lequel ils sont
programmés. Mais l'amour de Dieu
réclame qu'il crée des êtres qui peuvent
répondre librement à son amour. Une telle
réponse est possible uniquement s'ils ont
le pouvoir de choisir[93]. » « Chaque
homme est libre de choisir ou de rejeter
l'offre du salut à travers le Christ. Nous ne
croyons pas que Dieu a prédestiné que
certains hommes soient sauvés et que
d'autres soient perdus[94]. »

Depuis le début de leur mouvement, les


adventistes du septième jour ont défendu
le droit inaliénable des individus d’être
libres de leurs convictions. Ils soutiennent
le principe de la liberté de conscience, de
culte et de conviction dans le respect de
l’ordre public et de la dignité de la
personne, et la séparation de l'Église et
l'État. Ellen White a déclaré qu'on ne doit
pas légiférer la relation entre Dieu et les
êtres humains, étant contraire à la nature
d’un Dieu juste et aimant qui respecte la
liberté de choix de ses créatures[95]. Son
royaume n'est pas terrestre (Jean 18 :36 (h
ttp://www.biblegateway.com/passage/?se
arch=Jean%2018%20:36&version=LSG) [a
rchive]). Sa loi morale est inscrite dans la
conscience du croyant (Ezéchiel 36:27 (htt
p://www.biblegateway.com/passage/?sea
rch=%C3%89z%C3%A9chiel%2036:27&vers
ion=BDS) [archive]) et même—
partiellement—dans celle de celui qui ne le
connaît pas (Romains 2 :14-15 (http://ww
w.biblegateway.com/passage/?search=Ro
mains%202%20:14-
15&version=BDS) [archive]).

Les adventistes sont engagés dans la


défense des droits de l'homme, incluant la
liberté de religion ou de conviction pour
tous partout dans le monde, chrétiens et
non chrétiens, croyants et incroyants, par
l'activisme d'associations comme IRLA,
NARLA ou AIDLR.

Œuvres majeures
Ellen White, Patriarches et prophètes
(1890)
Richard Rice, The Openness of God: The
Relationship of Divine Foreknowledge
and Human Free Will (1980) ---
L'ouverture de Dieu : la relation entre la
préscience de Dieu et la liberté de l'être
humain

Ecclésiologie et vie chrétienne -


« Christ en vous »

Le baptême par
immersion

Le baptême
Comme les baptistes, les adventistes du
septième jour pratiquent le baptême
uniquement par immersion totale. Ils
soutiennent qu'il nécessite un choix
conscient et une responsabilité morale.
Par conséquent, ils ne baptisent pas les
nouveau-nés et les enfants. Au lieu de
cela, un bébé est présenté devant Dieu au
cours d'un service symbolique de
consécration. Un pasteur ou un ancien de
la congrégation locale encourage les
parents à élever l'enfant dans l'amour de
Dieu et prie avec eux, demandant à Dieu de
leur accorder de la sagesse dans son
éducation. La congrégation locale
s'associe à la joie des parents, remerciant
Dieu pour cette naissance.

Le mot « baptême » vient du mot grec


βαπτίζω (baptizó) qui signifie « plonger,
immerger ». Selon les adventistes, c'est
ainsi que le Christ fut baptisé pour servir
d'exemple aux croyants. " Aussitôt baptisé,
Jésus remonta de l'eau " (Matthieu 3:16).
Jean le Baptiste baptisait dans les eaux
des fleuves comme le Jourdain ou l'Enon, "
parce qu'il y avait beaucoup d'eau " (Jean
3:23).

Selon la théologie adventiste, le baptême


est le symbole de la mort au péché et de
la résurrection à une nouvelle vie en Christ
(Romains 6:3-10 (http://www.biblegatewa
y.com/passage/?search=Romains%206:3-
10&version=LSG) [archive]). Le néophyte
est plongé dans l'eau en signe
d'ensevelissement du " vieil homme "
(dirigé par le péché) et remonte à la
surface comme un " homme nouveau "
(dirigé par Dieu). C'est une nouvelle
naissance spirituelle (Jean 3:1-8 (http://ww
w.biblegateway.com/passage/?search=Je
an%203:1-8&version=LSG) [archive]). Le
baptême est simultanément d'eau et
d'Esprit, résultant de la repentance du
néophyte qui reçoit alors la puissance du
Saint-Esprit pour mener une vie chrétienne
épanouissante et victorieuse :

Actes 2:38 -- « Repentez-vous, et que


chacun de vous soit baptisé au nom de
Jésus Christ, pour le pardon de vos
péchés; et vous recevrez le don du Saint
Esprit. »

2 Corinthiens 5:17 -- « Si quelqu'un est en


Christ, il est une nouvelle créature. Les
choses anciennes sont passées ; voici,
toutes choses sont devenues
nouvelles. »
Baptistère d'Aix-la-
Chapelle ( e siècle)

Galates 2:20 -- « Je suis crucifié avec le


Christ : ce n'est plus moi qui vis, c'est le
Christ qui vit en moi ; ma vie présente
dans la chair, je la vis dans la foi du Fils
de Dieu, qui m'a aimé et s'est livré lui-
même pour moi. »

Aux débuts du christianisme, les baptêmes


avaient lieu en plein air, dans les cours
d'eau, les points d'eau, les lacs ou à la mer
(Actes 8:34-39 (http://www.biblegateway.c
om/passage/?search=Actes%208:34-39&v
ersion=LSG) [archive]). Apparaissant à la
même période que les basiliques, les
premiers baptistères, comme le baptistère
Saint-Jean à Poitiers, datent du
e
siècle[96],[97]. Ils contenaient un bassin
(ressemblant à une piscine) souvent
creusé dans le sol, en général
octogonal[98], avec des escaliers, dans
lequel on immergeait totalement un
adulte[99]. Au e
siècle, les bassins
baptismaux furent réduits en surface ou en
profondeur[100],[101],[102]. Jusqu'au
e
siècle, certains tableaux sur le
baptême de Jésus le montrent debout
dans le Jourdain, souvent nu ou buste
nu[103], l'eau lui arrivant aux hanches, ou à
la poitrine et même jusqu'au
cou[104],[105],[106].

Les adventistes remarquent que de


nombreux Pères de l'Église comme
Origène, Jean Chrysostome, Tertullien,
Basile de Césarée, Grégoire de Nazianze,
Ambroise de Milan, Augustin d'Hippone,
Cyrille de Jérusalem, Jérôme de Stridon ou
Eusèbe de Césarée furent baptisés par
immersion à l'âge adulte (à 30 ans ou
davantage), bien qu'ils grandirent dans des
familles chrétiennes[107]. Certains
écrivirent des instructions pour les
catéchumènes mais, comme la Didaché (le
plus ancien manuel chrétien de
prescriptions disciplinaires), ils ne
mentionnèrent jamais le baptême des
enfants. Tertullien écrivit : « On ne naît pas
chrétien, on le devient[108] ». Sur la base
des évidences archéologiques, George
Rice conclut que l'immersion était le mode
de baptême habituel des dix ou quatorze
premiers siècles du christianisme[109].

Les adventistes ont repris les conclusions


des réformateurs protestants comme
Martin Luther, Jean Calvin ou John Wesley
qui reconnurent la validité du baptême par
immersion (un pléonasme en soi)[110], des
anabaptistes (signifiant " les rebaptiseurs "
parce qu'ils se faisaient baptiser à l'âge
adulte) et d'autres chrétiens[111] qui
insistaient sur l'importance de la
repentance et de l'engagement avec Dieu
dans l'administration du baptême. Dès le
début du mouvement, ils ont pratiqué le
baptême par immersion.

Les adventistes considèrent le baptême


comme étant la confession publique du
converti de son engagement avec Christ.
C'est une condition pour devenir membre
de l'Église adventiste du septième jour. Le
candidat le reçoit seulement après avoir
suivi des études bibliques. Être baptisé ne
sauve pas mais par cet acte public, une
personne manifeste sa repentance et son
désir de mener une vie transformée par la
puissance du Saint-Esprit. Dans les cas
extrêmes d'incapacité à se mouvoir
(maladie, handicap) pour être baptisée,
une personne peut accepter Christ comme
son Sauveur personnel et devenir membre
de l'Église adventiste du septième jour par
profession de foi.

er
Le baptême par immersion (du au
e
siècle)
Baptistère (Bergame, Italie)

Bassin baptismal, e siècle (Nocera


Superiore, Italie)[112]
Bassin baptismal
(Aquilée, Italie)

Le baptême du Christ, 1100 (monastère de


Daphni, Grèce)

Œuvres majeures
B.F. Snook, Christian Baptism (1861) ---
Le baptême chrétien
Joseph Wagonner, Thoughts on Baptism
(1891) --- Pensées sur le baptême
William Johnsson, Clean! The Meaning of
Christian Baptism (1980) --- Purifié ! : La
signification du baptême chrétien
Le service de communion

Comme le réformateur protestant, Ulrich


Zwingli, les adventistes du septième jour
enseignent que le pain et le vin (jus de
raisin) du « repas du Seigneur » sont des
symboles du corps et du sang du Christ. À
l'instar de la confession de foi de
Westminster de 1647 de l'Église d'Écosse,
ils soulignent que ce service n'est pas un
sacrifice mais seulement une
commémoration[113]. Cependant selon la
seizième croyance fondamentale (la sainte
cène), " le Christ est présent pour
rencontrer son peuple et le fortifier " durant
cette expérience[4]. Comme il l'a enseigné,
les adventistes pratiquent le " service
d'humilité " du lavement des pieds avant
de partager les emblèmes au cours de la
sainte-cène (Jean 13:1-15 (http://www.bibl
egateway.com/passage/?search=Jean%2
013:1-15&version=LSG) [archive]).

Selon la théologie adventiste, le service de


communion est un mémorial de la
crucifixion et de la résurrection du Christ,
et une promesse de son retour.

1 Corinthiens 11:26 -- « Car toutes les


fois que vous mangez de ce pain et que
vous buvez cette coupe, c'est la mort du
Seigneur que vous annoncez, jusqu'à-ce
qu'il vienne. »

Les théologiens adventistes observent


qu'aux premiers temps du christianisme, le
repas du Seigneur était célébrée en
conjonction avec l'agape (la " fête de
l'amour "), un repas fraternel au bénéfice
des pauvres (1 Corinthiens 11:20-22 (htt
p://www.biblegateway.com/passage/?sea
rch=1%20Corinthiens%2011:20-22&version
=LSG) [archive]). Des abus conduisirent à
cesser la pratique vers le milieu du
e
siècle : le service de communion fut
alors séparé du repas fraternel. Durant le
er
siècle, le pain et le vin étaient
considérés comme des symboles[114].

L'Église adventiste du septième jour


célèbre habituellement la cène une fois par
trimestre pour éviter de tomber dans la
routine et la formalité. Les adventistes
pratiquent la « communion ouverte » aux
autres chrétiens. Ellen White indiqua que
« l'exemple du Christ interdit l'exclusivité au
repas du Seigneur », à moins d'un péché
ouvertement pratiqué[115].
Selon les adventistes, les services du
baptême et de la communion sont aux
chrétiens ce que la circoncision et la
Pâque furent pour les hébreux. Comme la
circoncision, le baptême est le signe
d'entrée et d'appartenance à la
communauté des croyants. Et de même
que la Pâque était un mémorial de la
délivrance de l'esclavage en Égypte, le
repas du Seigneur est un mémorial de la
délivrance du péché à la croix (le salut).

Les dix commandements

Selon la dix-neuvième croyance


fondamentale (la loi de Dieu) de l'Église
adventiste, « les grands principes de la loi
de Dieu sont contenus dans les dix
commandements » et sont « impératifs
pour tous les hommes de tous les
temps[4] ». Les lois cérémonielles et les
sacrifices de l'Ancien Testament ont été
accomplis par la mort de Jésus-Christ
mais les principes de la loi morale
demeurent valables éternellement et
universellement. Les mots de Jésus-Christ
sont le fondement de cette conviction :

Matthieu 5:17-19 -- « Ne pensez pas que


je sois venu pour abolir la Loi ou les
Prophètes. Je ne suis pas venu pour
abolir mais pour accomplir. Amen, je
vous le dis, en effet, jusqu'à-ce que le
ciel et la terre passent, pas un seul iota
ou un seul trait de lettre de la Loi ne
passera, jusqu'à-ce que tout soit arrivé.
Celui donc qui violera l'un de ces plus
petits commandements et qui
enseignera aux gens à faire de même
sera appelé petit dans le royaume des
cieux, mais celui qui les mettra en
pratique et les enseignera, celui-là sera
appelé grand dans le royaume des
cieux. »

Les dix commandements, écrites sur les


deux tables transmises à Moïse (Exode
31:18 (http://www.biblegateway.com/pass
age/?search=Exode%2031:18&version=LS
G) [archive]), démarrent par la négation,
« tu ne [feras] pas... » (pour des raisons de
concision favorisant la mémorisation),
mais leurs préceptes sont intrinsèquement
positifs. Ils sont le transcrit du caractère
de Dieu, contenant des principes éternels
résumés par deux lois générales : l'amour
pour Dieu (les quatre premiers
commandements sur la première table) et
l'amour pour le prochain (les six derniers
commandements sur la deuxième table).
Représentation graphique des
dix commandements

Matthieu 22:37-40 -- « Tu aimeras le


Seigneur de ton Dieu, de tout ton cœur, de
toute ton âme et de toute ton intelligence.
C'est là le grand commandement, le
premier. Un second cependant lui est
semblable : Tu aimeras ton prochain
comme toi-même. De ces deux
commandements dépendent toute la Loi
et les Prophètes. »
Les dix commandements Principes

1 Tu n'auras pas d'aut res dieux devant moi. Adorer Dieu seul

Tu ne t e feras pas d'idole... Tu ne t e prost erneras pas devant


2 de t elles idoles Adorer Dieu spirit uellement
et t u ne leur rendras pas de cult e...

Respect er la réput at ion de


3 Tu n'ut iliseras pas le nom de l'Ét ernel t on Dieu pour t romper...
Dieu

Adorer Dieu durant son


4 Souviens t oi du sabbat , pour en faire un jour sacré...
t emps sacré

5 Honore t on père et t a mère... Respect er ses parent s

6 Tu ne commet t ras pas de meurt re. Respect er la vie humaine

Respect er le mariage et la
7 Tu ne commet t ras pas d'adult ère.
famille

8 Tu ne commet t ras pas de vol. Respect er le bien d'aut rui

Respect er la réput at ion


9 Tu ne port eras pas de faux t émoignage cont re t on prochain.
d'aut rui

10 Tu ne convoit eras pas... Garder ses pensées pures

Les adventistes du septième jour


soulignent que le but de la loi morale n'est
pas de sauver mais de révéler la
connaissance du péché. Elle indique à
l'être humain sa condition de pécheur
devant Dieu. Elle le convainc de rébellion et
de sa transgression. Elle lui montre son
besoin d'un Sauveur et de la grâce de Dieu.
En 1855, James White écrivit sans aucune
trace d'ambiguïté : « Que cela soit
clairement compris. Il n’y a pas de salut
dans la loi, c’est-à-dire qu’elle n’a pas de
qualité salvatrice[116] ».

Cette compréhension du rôle de la loi


morale n'efface pas cependant la
permanence de ses principes. La grâce de
Dieu ne l'annule pas. Jésus-Christ ne l'a
pas éliminé mais l'a parfaitement
accompli. Il a payé le prix de sa
transgression à la place des
transgresseurs. À la croix, il a été « fait
péché » (Ésaïe 53:3-6 (http://www.biblegat
eway.com/passage/?search=%C3%89sa%
C3%AFe%2053:3-
6&version=LSG) [archive]), mourant à leur
place pour satisfaire la sentence de la loi
de Dieu. Selon la théologie adventiste, il
est impossible au croyant d'être sauvé par
ses œuvres et par l'observation de la loi
morale (le légalisme). Mais cela ne signifie
pas une vie chrétienne contraire aux
principes éternels du bien et de la loi de
Dieu (l'antinomisme).

Romains 3:31 -- « Anéantissons-nous


donc la loi par la foi ? Loin de là ! Au
contraire, nous confirmons la loi. »
Romains 7:12 -- « La loi est sainte ; le
commandement est saint, juste et bon. »

Les théologiens adventistes observent que


des pères de l'Église comme Irénée de
Lyon, Clément d'Alexandrie, Origène et
Augustin d'Hippone, ainsi que des
réformateurs protestants comme John
Wesley[117] ont affirmé que la loi morale
est éternelle, qu'elle n'a pas été abolie et
que son observation ne s'oppose pas à la
grâce de Dieu[118]. Ulrich Zwingli indiqua
que la loi est « une manifestation de la
volonté de Dieu, et comme la volonté de
Dieu, elle est éternelle[119] ».

Œuvres majeures
Millian Andreasen, The Faith of Jesus
and the Commandments of God (1939) --
- « La foi de Jésus et les
commandements de Dieu »
Taylor Bunch, The Ten Commandments
(1944) --- « Les dix commandements »
Harold Richards, What Jesus Said (1958)
--- « Ce que Jésus disait »
Marvin Moore, The Gospel vs. Legalism
(1994) --- « L'évangile contre le
légalisme »
L'Église et le ministère pastoral

Article détaillé : Organisation de l'Église


adventiste du septième jour.
Dans son organisation ecclésiale, l'Église
adventiste du septième jour s'est inspirée
du modèle de l'Église chrétienne primitive,
mais aussi des méthodistes et des
presbytériens. Elle affirme que Jésus-
Christ est le seul chef de l'Église :

Éphésiens 5:23 --- « Le Christ est la tête


de l'Église qui est son corps et dont il
est le Sauveur. »

Le mot « église » vient du mot grec


ἐκκλησία (ekklesia) qui signifie
littéralement " appelés hors de " ou "
assemblée ". À ce titre, elle est " la
communauté des croyants ". Elle a été
fondée par Jésus-Christ lui-même. D'après
le Nouveau Testament, les apôtres (les
Douze et leurs associés) furent des
missionnaires itinérants qui allèrent de lieu
en lieu et fondèrent des communautés
chrétiennes. Une congrégation locale était
dirigée par un ancien (ou plusieurs), appelé
presbyteros (le dirigeant d'âge mûr) ou
episcopos (le conducteur, l'évêque) et
assisté par un diakonos (diacre) ou
plusieurs. Selon les évidences bibliques et
archéologiques, des chrétiennes
occupèrent des rôles de direction à
l'anciennat et au diaconat jusqu'au
e
siècle, d'autant plus que les chrétiens
se réunissaient dans les maisons—
jusqu'au e
siècle[120]. Romains 16:7 (htt
p://www.biblegateway.com/passage/?sea
rch=romains%2016:7&version=BDS) [archi
ve] mentionne aussi un couple d'apôtres,
Andronicus et sa femme Junia[121].

Église adventiste, Pologne

L'organisation adventiste s'est au départ


largement inspirée de ce modèle.
Jusqu'aux années 1920, les pasteurs
adventistes furent essentiellement des
évangélistes (des professionnels de
l'évangélisation) et des missionnaires
itinérants comme les circuit riders
méthodistes, laissant aux anciens la
charge du soutien pastoral des
congrégations locales. Puis deux formes
de ministère se sont établies en fonction
des secteurs du monde. Dans les pays du
Nord, la plupart des pasteurs s'occupent
d'une église locale. Dans les pays du Sud,
la plupart des pasteurs supervisent
plusieurs églises locales[122].

L'Église adventiste du septième jour est


démocratique dans ses processus de
décision. Tous les membres baptisés
participent aux décisions de leur
congrégation locale. Un système de
représentation proche du système
ecclésial presbytérien permet aux
délégations des églises locales de
s'impliquer dans les décisions de leur
Fédération (ou Mission) par la discussion
et le vote. Au niveau mondial, toutes les
Unions adventistes sont représentées au
concile annuel de la Conférence générale
(la direction mondiale), et toutes les
Fédérations et Missions le sont lors sa
session générale quinquennale.

L'organisation adventiste est


essentiellement pragmatique mais Arthur
Daniells, Harold Richards et Russell Burrill
ont appelés (au moins en partie) à un
retour au mode initial du ministère des
pasteurs, argumentant que le pastorat
sédentaire engendre une attitude de
dépendance spirituelle et de la passivité
chez les fidèles[122].

Dans l'Église adventiste, les femmes sont


encouragées à s'impliquer dans toutes les
formes de ministère mais elles ne sont
pas ordonnées comme pasteures. Jusqu'à
la Grande Dépression économique de
1929, il y avait des pasteures (non
ordonnées) et des directrices de
départements à tous les niveaux de
l'organisation[123]. Mais entre 1929 et
1933, les revenus de l'Église adventiste
diminuèrent des deux tiers. Un grand
nombre d'employés furent licienciés, et en
majorité des femmes[124]. Peu à peu,
depuis les années 1960, l'afflux de femmes
s'engageant dans le pastorat adventiste
augmente. Dans les années 1990, la
possibilité qu'elles soient ordonnées fut
discutée et passée au vote à deux reprises
en session de la Conférence générale sans
dégager de majorité en sa faveur.
Néanmoins, dans certaines Divisions, les
pasteures sont « commissionnées » au
cours d'une cérémonie identique à
l'ordination de leurs confrères masculins.
Elles peuvent baptiser et conduire des
cérémonies de mariage.
La réticence à ordonner des femmes au
ministère pastoral n'est pas d'ordre
théologique mais culturel[125]. Selon les
enquêtes, la plupart des théologiens
adventistes ne voient aucune objection
biblique à l'ordination des femmes, étant
cohérente avec le principe du " sacerdoce
de tous les croyants[126] " et de l'égalité
des sexes devant Dieu[127]. Mais c'est une
autre histoire pour l'ensemble de l'Église.
Les adventistes du Nord y sont largement
favorables mais le Sud n'est pas encore
prêt.

Œuvres majeures
Earl Cleveland, The Church--Servant to
the World (1983) --- L'Église : au service
du monde
Norskov Olsen, Myth and Truth About
Church, Priesthood and Ordination (1990)
--- Mythe et vérité sur l'Église, le
sacerdoce et l'ordination
Patricia Habada et Rebecca Frost
Brillhart, éd, The Welcome Table: Setting
a Place for Ordained Women (1995) ---
La table d'invitation : établir un espace
pour les femmes ordonnées
Nancy Vyhmeister, éd, Women in
Ministry: Biblical and Historical
Perspectives (1998) --- Les femmes dans
le ministère : perspectives bibliques et
historiques
Russell Burrill, Recovering an Adventist
Approach to the Life and Mission of the
Local Church (1998) ---
Retrouver une approche adventiste pour
la vie et la mission de l'église locale
Les dons spirituels

Les adventistes du septième


jour enseignent que tous les
êtres humains peuvent lire la Bible, prier et
avoir le même accès à Dieu. Selon le
principe du " sacerdoce universel ", tous
les croyants (clergé et laïcat, hommes et
femmes) sont des ministres de l'évangile,
ayant reçu " le ministère de la
réconciliation " (2 Corinthiens 5:17-18 (htt
p://www.biblegateway.com/passage/?sea
rch=2%20Corinthiens%205:17-18&version
=LSG) [archive]). Selon la dix-septième
croyance fondamentale (dons spirituels et
ministères), " à toutes les époques, Dieu
pourvoit tous les membres de son Église
de dons spirituels " pour soutenir la foi des
croyants, annoncer l'évangile et servir
l'humanité[4].

Selon la théologie adventiste, le Saint-


Esprit—au symbole de la colombe—
distribue des ministères et des dons
spirituels à tous les croyants
(Éphésiens 4:11-13 (http://www.biblegatew
ay.com/passage/?search=%C3%89ph%C
3%A9siens%204:11-
13&version=BDS) [archive] 1 Corinthiens
12:4-11 (http://www.biblegateway.com/pa
ssage/?search=1%20Corinthiens%2012:4-
11&version=LSG) [archive]). Il existe une
grande diversité de ministères. Un
ministère est une fonction dans l'Église,
notamment de direction, d'enseignement,
d'évangélisation ou de service (pasteur,
ancien, diacre, etc.), ou une activité à
laquelle l'adventiste consacre sa vie (le
service humanitaire, le soin des malades,
l'éducation, le témoignage par le chant,
etc.), qu'il soit ou non un salarié de la
dénomination. Pour servir Dieu et mener à
bien leur ministère, tous les croyants
possèdent au moins un don spirituel : la
capacité d'administrer, de diriger,
d'enseigner, de soigner, de secourir,
etc[128]. L'unique objectif des dons
spirituels est de fortifier la foi des croyants
et de l'éveiller auprès des non croyants (1
Corinthiens 14:3 (http://www.biblegateway.
com/passage/?search=1%20Corinthiens%
2014:3&version=BDS) [archive]).

Dans l'histoire de l'Église adventiste, il y a


eu des cas isolés de glossolalie (le parler
en langue) mais elle a été critique et
prudente vis-à-vis des manifestations
charismatiques[129]. Les adventistes
considèrent que le seul don des langues
légitime est la xénoglossie (parler une
langue humaine connue sans l'avoir
apprise), le plus souvent dans des
situations exceptionnelles. Le livre des
Actes des apôtres rapporte que lors de la
fête de la Pentecôte à Jérusalem, les
apôtres reçurent la plénitude du Saint-
Esprit et présentèrent l'évangile aux
visiteurs d'une quinzaine de pays dans leur
langue maternelle (Actes 2:1-11 (http://ww
w.biblegateway.com/passage/?search=Ac
tes%202:1-
11&version=LSG) [archive])[130].
Œuvres majeures

Église adventiste, Finlande

Housel Jemison, A Prophet Among You


(1955) --- Un prophète parmi vous
Jan Paulsen, When the Spirit Descend
(1977) --- Quand l'Esprit descend
Gerhard Hasel, Speaking in Tongues:
Biblical Speaking in Tongues and
Contemporary Glossolalia (1991) ---
Parler en langues : le don des langues
biblique et la glossolalie contemporaine

Eschatologie - « Dieu est lumière »


L'Église du reste

Article détaillé : Dialogue interreligieux de


l'Église adventiste du septième jour.

Plaçant sa raison d'être dans le contexte


du temps de la fin, l'Église adventiste du
septième jour s'identifie au " reste "
d'Apocalypse 12:17 (http://www.biblegate
way.com/passage/?search=Apocalypse%
2012:17&version=LSG) [archive] qui, selon
la treizième croyance fondamentale
(l'Église du reste et son mandat), "
proclame que l'heure du jugement est
venue, prêche le salut par le Christ et
annonce la proximité de sa seconde
venue[4] ". Son mandat est résumé dans le
" message des trois anges " d'Apocalypse
14:6-12 (http://www.biblegateway.com/pa
ssage/?search=Apocalypse%2014:6-12&v
ersion=LSG) [archive], invitant le monde à
se préparer à la venue en gloire de Jésus-
Christ.

Selon la théologie adventiste, le terme "


reste " exprime la fidélité à Dieu, non
l'exclusivité. Il englobe tous ceux qui
suivent ses enseignements[131], qui "
marchent dans la toute la lumière qu’ils
ont reçue[132] ". Les adventistes
n'enseignent pas qu'ils sont les seuls
sauvés.
Œuvres majeures

James White, Bible Adventism (1877) ---


L'adventisme biblique
John N. Andrews, The Three Messages
of Revelation XIV, 6-12 (1877, 1892) --- Le
message des trois anges d'Apocalypse
14:6-12
Francis Wilcox, The Testimony of Jesus
(1944) --- Le témoignage de Jésus
Hans LaRondelle, The Israel of God in
Prophecy (1983) --- L'Israël de Dieu dans
la prophétie
L'esprit de prophétie

Articles détaillés : Inspiration d'Ellen White


et Déclarations sur Ellen White.

Directement connecté à la préparation au


retour du Christ est le besoin de " l'esprit
de prophétie " (ou " l'esprit des prophètes ",
Apocalypse 19:9-10 (http://www.biblegate
way.com/passage/?search=Apocalypse%
2019:9-10&version=LSG) [archive], 22:6 (h
ttp://www.biblegateway.com/passage/?se
arch=Apocalypse%2022:6&version=LSG) [
archive]). L'Église adventiste du septième
jour considère que le don de prophétie a
été manifesté dans le ministère d'Ellen
White. Elle se réfère parfois à Ellen White,
à son ministère ou à ses écrits par le
terme " l'esprit de prophétie ". La dix-
huitième croyance fondamentale (le don
de prophétie) déclare que ses écrits sont :

« [...] une source constante de vérité qui


fait autorité et procure à l'Église
encouragement, directives, instructions et
répréhension. Ils affirment que la Bible
est le critère auquel il faut soumettre tout
enseignement et toute expérience[4]. »

Deux autres déclarations officielles sur le


ministère prophétique d'Ellen White ont été
votées lors de sessions de la Conférence
générale de l'Église adventiste :

Déclaration de confiance en juin 1995 à


Utrecht aux Pays-Bas
Déclaration de résolution en juin 2010 à
Atlanta aux États-Unis

Au début du ministère d'Ellen White, les


adventistes du septième jour poursuivirent
des recherches sur la doctrine des dons
spirituels, incluant le don de prophétie. Ils
soumirent ses déclarations et les
manifestations de son ministère aux
critères bibliques d'identification d'un
prophète. Vers les années 1880, son
autorité était bien établie parmi les
adventistes. Les dirigeants de l'Église
recherchèrent ses conseils et exprimèrent
leur gratitude, à leurs yeux, pour la
direction de Dieu par son intermédiaire.
Ellen White ne s'attribua jamais le titre de
prophétesse. Néanmoins, elle concéda
d'être appelée « la messagère du
Seigneur ». Elle définit son rôle comme
étant d'inciter à l'étude de la Bible, l'autorité
finale en matière de foi et de doctrine, et à
la réforme de la vie chrétienne[133].

Première édition tchèque en 1894 du


livre Le meilleur chemin d'Ellen White

À partir des années 1890, certains


adventistes (comme Stephen Haskell,
Alonzo Jones ou Dr. David Paulson) ont
soutenu la conception de l'inspiration
verbale et innérante des écrits d'Ellen
White, influencés par le mouvement
fondamentaliste naissant de certains
protestants américains en réaction contre
le libéralisme théologique de la critique
radicale. Elle rejeta catégoriquement ce
genre de suggestion, rappelant qu'elle
n'était pas parfaite et infaillible, ni une
autorité dans des domaines comme
l'histoire, la médecine ou la science. Ses
plus proches collaborateurs (Arthur
Daniells, William Prescott et William White)
ont défendu l'inspiration par la pensée de
ses écrits et ont désavoué la notion
d'inerrantisme, notamment à la conférence
biblique de Washington en 1919[134].
Aujourd'hui, certains théologiens
adventistes parlent dans un sens plus
élargi d’une inspiration de la personne
entière. Angel Rodriguez indique que " Dieu
s'adresse à la personnalité totale de
l'individu et non seulement à un aspect de
la personnalité des prophètes, tel que par
exemple, leurs capacités verbales[135] ".
Selon Ellen White, l’inspiration n’agit pas
sur les mots du messager mais sur
l’individu lui-même, qui reçoit des pensées
sous l'influence du Saint-Esprit[136]. Jud
Lake explique que la personne entière est
affectée dans cette expérience, dans ses
pensées, ses émotions, son tempérament,
son niveau d'instruction et ses capacités
d'expression[137]. Norman Gulley souligne
que les prophètes participent au
processus d'inspiration en utilisant, sous
l'influence du Saint-Esprit, leurs capacités
cognitives, linguistiques et logiques dans
l'écriture des messages[137]. Le Saint-
Esprit les aide dans l'expression de leurs
pensées[138]. La pensée divine se combine
à l'esprit humain pour produire le message
inspiré[136].

Œuvres majeures

Francis Nichol, Ellen White and Her


Critics (1951) --- Ellen White et ses
critiques
George Knight, Lire Ellen White (1997)
Herbert Douglass, Messenger of the Lord
(1998) --- Messagère du Seigneur
Graeme Bradford, More than a Prophet
(2006) --- Plus qu'un prophète
Gerhard Pfandl, The Gift of Prophecy
(2008) --- Le don de prophétie
Jud Lake, Ellen White Under Fire (2010) --
- Ellen White attaquée
L'instruction du jugement

L'Église adventiste du septième jour


enseigne qu'il existe un sanctuaire dans le
ciel, dont le sanctuaire hébreu en fut
l'illustration (Hébreux 8:1-2 (http://www.bib
legateway.com/passage/?search=H%C3%
A9breux%208:1-
2&version=BDS) [archive]). Selon la
théologie adventiste, son service
symbolisait le plan du salut :

1. Dans le parvis (la cour extérieure) du


sanctuaire, la mort d'un agneau sur
l'autel des sacrifices représentait la
mort du Christ pour l'expiation des
péchés.
2. À l'intérieur du sanctuaire, il y avait
deux salles :
1. Le service quotidien du lieu
saint représentait le ministère
de médiation du Christ en
faveur des pécheurs
repentants.
2. Le service annuel du lieu très
saint au Yom Kippur, « le jour
des expiations », représentait
le ministère du Christ pour
l'effacement de leurs péchés.

Selon la théologie adventiste, le service du


sanctuaire terrestre était une illustration du plan de
Dieu pour sauver les êtres humains

Selon la vingt-quatrième croyance


fondamentale (le ministère du Christ dans
le sanctuaire céleste), Jésus-Christ entra
dans le sanctuaire céleste comme grand-
prêtre après son ascension (Actes des
Apôtres 1:9-11 (http://www.biblegateway.c
om/passage/?search=Actes%201:9-11&ve
rsion=LSG) [archive], Hébreux 9:11-12 (htt
p://www.biblegateway.com/passage/?sea
rch=H%C3%A9breux%209:11-12&version=
BDS) [archive]) afin " d'accorder aux
croyants les bénéfices de son sacrifice
expiatoire offert une fois pour toutes à la
croix[139] ". En tant que médiateur, il
intercède devant le Père pour le pardon
des péchés des croyants en vertu de la
valeur infinie de son sacrifice[140] :

1 Timothée 2:5 -- « Car il y a un seul Dieu,


et aussi un seul médiateur entre Dieu et
les humains, l'humain Jésus-Christ. »
La doctrine du sanctuaire désigne tous les
aspects du ministère du Christ dans le
sanctuaire céleste. Les adventistes
soutiennent qu'il se produit en deux
phases. En plus de son ministère
d'intercession dans le lieu saint, Jésus est
entré en automne 1844 dans le lieu très
saint pour la deuxième phase de son
ministère, l'instruction du jugement des
croyants, en accomplissement du Yom
Kippur, « le jour des expiations », aussi
appelé « le jour du jugement ». Ce jour-là, le
grand-prêtre procédait au rite d'expiation
des prêtres, du sanctuaire, de l'autel et des
croyants (Lévitique 16:29-34 (http://www.bi
blegateway.com/passage/?search=L%C
3%A9vitique%2016:29-
34&version=LSG) [archive])[141]. Le livre de
Daniel parle d'un jugement au ciel qui se
produit avant le retour du Christ :

Daniel 7:9-10 -- « Tandis que je


regardais, on installa des trônes, et un
vieillard s'assit. Son vêtement était blanc
comme la neige, et les cheveux de sa
tête purs comme de la laine ; son trône
était comme un feu flamboyant, et ses
roues comme un feu ardent. Un fleuve
de feu coulait et sortait de devant lui.
Mille milliers le servaient, et dix mille
fois dix mille se trouvaient debout
devant lui. Les juges s'assirent, et des
livres furent ouverts. »

Selon la théologie adventiste, le but de


cette procédure se place dans le contexte
du conflit cosmique entre Christ et Satan.
Devant tout l'univers, Dieu défend son
caractère face aux accusations de Satan.
De plus, Jésus-Christ est l'avocat des
croyants—ce qui est une bonne nouvelle—
face à Satan qui revendique qu'ils soient
perdus (1 Jean 2:1-2 (http://www.biblegate
way.com/passage/?search=1%20Jean%2
02:1-2&version=LSG) [archive]). Edward
Heppenstall explique ainsi la doctrine :
« Une des doctrines historiques des
adventistes du septième jour est
l'enseignement d'un jugement avant le
retour du Christ. Les adventistes parlent
de cela comme étant un " jugement
d'investigation ", c'est-à-dire l'ouverture
de registres devant une cour de justice
céleste dans le sanctuaire céleste.
Durant cette période de jugement,
commençant en 1844, Dieu révèle aux
personnes concernées qui sont les
sauvés de tous les siècles. Son objectif
est d'obtenir un verdict universel en
faveur des sauvés avant leur
résurrection, ayant en vue à la fois leur
réhabilitation et la sienne[142]. »
L'intercession dans le lieu saint du tabernacle

1 Jean 1:7 -- « Mais voici le message


que nous avons entendu de Jésus-Christ
et que nous vous annonçons : Dieu est
lumière et il n'y a aucune trace de
ténèbres en lui. »

La doctrine de l'instruction du jugement est


unique aux adventistes du septième jour
mais en peu de points originale. John
Wesley enseigna que la liberté des êtres
humains entraîne la nécessité d'un
jugement final qui examine le parcours de
leurs vies. Il situa ce jugement au retour du
Christ (le jugement coparousien) alors que
les adventistes le placent avant cet
avênement (le jugement pré-parousien)[88].
Wesley avait à l'esprit un jugement des
croyants et la réhabilitation de Dieu dans
ce but. Woodrow Whidden II voit ici une
esquisse du grand conflit cosmique
qu'Ellen White élabora considérablement
plus tard. Il souligne que sans l'influence
de Wesley, " il n'y aurait pas eu de
justification finale, ni de jugement
investigatif dans l'adventisme du septième
jour. Et sans l'adventisme, il n'y aurait pas
eu de théodicée du caractère de Dieu qui
résout la question de l'équibre entre sa
justice et sa miséricorde[143] ".

D'autre part, des décennies avant 1844, au


moins 80 théologiens chrétiens du monde
entier estimèrent séparément que la
prophétie de Daniel 8:13-14 (http://www.bi
blegateway.com/passage/?search=Danie
l%208:13-14&version=LSG) [archive] des
2300 jours prophétiques (converties en
2300 années) aboutissait aux alentours de
cette date. Le principe d'interprétation qui
veut qu'un jour prophétique équivaut à une
année est très ancien. Il remonte à
l'époque de l'Ancien Testament (Nombres
14:34 (http://www.biblegateway.com/pass
age/?search=Nombres+14:34&version=L
SG) [archive], Ézéchiel 4:1-7 (http://www.b
iblegateway.com/passage/?search=%C3%
89z%C3%A9chiel%204:1-
7&version=LSG) [archive]).

Comme William Miller, ces théologiens


pensaient que " la purification du
sanctuaire " désignait la Terre ou l'Église et
conclurent sur cette base que le retour du
Christ aurait lieu à ce moment-là[144].
Cependant en 1841, Dr. Josiah Litch, un
associé de Miller, suggéra qu'un jugement
préliminaire (d'un type investigatif) à la
parousie devait se produire, déterminant
ceux qui seraient sauvés et perdus, mais
les millérites ne virent pas la connexion
entre le jugement de Daniel 7 et la
purification du sanctuaire de Daniel 8.
Cherchant une explication après le
désappointement d'octobre 1844, Hiram
Edson et Owen Crosier firent des
recherches. D'après leur étude de Hébreux
8-9, ils comprirent que la purification était
celle du sanctuaire céleste, et non du
sanctuaire terrestre (qui en était une
illustration)[145].

Œuvres majeures

John N. Andrews, The Sanctuary and


Twenty-Three Hundred Days (1872) --- Le
sanctuaire et les 2300 jours
Edward Heppenstall, Our High Priest
(1972) --- Notre grand prêtre
Richard Davidson, Typology in Scripture
(1981) --- La typologie dans l'Ecriture
Frank Holbrook, éd, Symposium on
Daniel (1986) --- Symposium sur Daniel
Clifford Goldstein, 1844 simplifié (1989)
Jacques Doukhan, Le soupir de la terre
(1993)
Les derniers évènements

Les adventistes utilisent l'approche


historiciste pour interpréter les livres
apocalyptiques de Daniel et de
l'Apocalypse. Ces livres apocalyptiques,
remplis de symboles, annoncent des
évènements uniques de l'histoire,
notamment du " temps de la fin ".
L'approche historiciste est une méthode
d'interprétation très ancienne qui présente
un panorama de l'histoire, par jalons
prophétiques, depuis l'époque de l'auteur
jusqu'au jugement dernier. Jésus-Christ
utilisa cette méthode[146]. Martin Luther,
Jean Calvin, Joseph Mede, Isaac Newton,
John Gill, Matthew Henry, E. B. Elliott, ou
Charles Spurgeon l'ont également
utilisée[147].

Les adventistes enseignent qu'avant le


retour du Christ, la Bonne Nouvelle de sa
venue sera universelle (Matthieu 24:14 (htt
p://www.biblegateway.com/passage/?sea
rch=Matthieu%2024:14&version=LSG) [arc
hive]). Dans une grande opération de
séduction, Satan réclamera alors
l'adoration mondiale (Matthieu 24:23-27 (h
ttp://www.biblegateway.com/passage/?se
arch=Matthieu%2024:23-27&version=LS
G) [archive]). Il combattra le Christ en
s'attaquant à chaque principe de la loi de
Dieu—notamment au sabbat. Chacun
prendra sa décision. Ce sera la fin du
temps de grâce ; le Saint-Esprit se retirera
de la Terre (sauf pour les croyants) et il y
aura « un temps de détresse tel qu'il n'en a
pas eu depuis que les nations existent ».
Satan s'attaquera à Dieu et aux croyants,
mais il sera vaincu : « En ce temps-là se
lèvera Michel, le grand chef », le défenseur
du peuple de Dieu. Ceux qui ont leurs noms
inscrits dans le livre de vie seront sauvés
(Daniel 12:1 (http://www.biblegateway.co
m/passage/?search=Daniel%2012:1&versi
on=BDS) [archive]). Jésus-Christ reviendra
en gloire et majesté[148].

Œuvres majeures

Ellen White, La tragédie des siècles


(1888, 1911)
Mervyn Maxwell, God Cares, vol. 2
(1985) --- Dieu se soucie de nous
Frank Holbrook, éd, Symposium sur
l'Apocalypse, 2 volumes (1992)
Jacques Doukhan, Le cri du ciel (1996)
Norman Gulley, Christ is Coming (1998) -
-- Jésus revient
Jon Paulien, Armageddon at the Door
(2008) --- A l'aube d'Harmaguédon
La perfection chrétienne

La perfection chrétienne a été un sujet


discuté, voire controversé parmi les
adventistes. Comme John Wesley, Ellen
White mit l'accent sur « la perfection du
caractère » dans le sens d'un amour
croissant pour Dieu et son prochain, mais
le terme ne fut pas toujours compris de la
sorte.

Influencé par l'enseignement extrême


d'Albion Ballenger sur la perfection, S.S.
Davis répandit le mouvement de " la chair
sainte " (d’une nature sans péché) en
Indiana en 1899 et 1900, insistant sur la
nécessité d'une vie sans péché pour
recevoir la puissance finale du Saint-Esprit
prédite dans la Bible (Joël 3:1-4 (http://ww
w.biblegateway.com/passage/?search=J
o%C3%ABl%203:1-
4&version=BDS) [archive]). Ellen White s'y
opposa, soulignant qu'il « est incorrect de
prétendre avoir dans cette vie une chair
sainte. [...] C'est une impossibilité[149] ».
Comme Ballenger, Alonzo Jones considéra
le mouvement de la chair sainte comme
étant une continuation du réveil spirituel de
1893. Il avait lui-même écrit en 1898 que
« la perfection parfaite embrasse aussi
bien la chair que l’esprit ; elle inclut aussi
bien le corps que l’âme. » Toutefois, à
cause d’une divergence doctrinale sur la
nature du Christ, Jones se ravisa plus tard,
affirmant au sujet du mouvement de la
chair sainte que « c’était les ténèbres et
[que] cela conduirait au fanatisme »[150].

Ellen White ne parla jamais elle-même de


« perfection sans péché » ou de « vie
chrétienne sans péché », mais souligna
que « le caractère se révèle, non par les
bonnes ou les mauvaises œuvres
occasionnelles, mais par la tendance
générale des paroles et des actions »[151].
Dans la Bible, certains personnages
comme Noé, Daniel ou Job sont appelés
parfaits, intègres ou irréprochables (
Ezéchiel 14:19-20 (https://www.biblegatew
ay.com/passage/?search=%C3%89z%C3%
A9chiel+14%3A19-
20&version=LSG) [archive] ) mais leur vie
montre que cette perfection n’était pas
absolue (sans péché). Ils ne furent pas
exempts d’erreurs de jugement, de fautes
occasionnelles ou de péchés
involontaires. L’être humain naît pécheur.
David déclare : « Je suis né dans la faute,
ma mère m’a conçu dans le péché »
(Psaume 51:7). Une perfection absolue est
impossible dans une nature humaine
pécheresse. De plus, aucun être humain n’a
une relation parfaite avec Dieu, c’est-à-dire
constante et ininterrompue[152]. Dans la vie
du chrétien, le péché ne règne pas, mais il
n’a pas totalement disparu. Ceci apparaît
clairement dans la première lettre de
l’apôtre Jean, qui ne saurait se contredire
lui-même :

« Quiconque est né de Dieu ne pratique


pas le péché, parce que la semence de
Dieu demeure en lui et il ne peut pas
pécher, parce qu’il est né de Dieu. » (1
Jean 3:9) – le péché ne règne pas

« Si nous disons que nous n’avons pas


de péché, nous nous égarons nous-
mêmes, et la vérité n’est pas en nous. Si
nous reconnaissons nos péchés, il est
juste et digne de confiance : il nous
pardonnera nos péchés et nous purifiera
de toute injustice. Si nous disons que
nous n’avons pas péché, nous faisons
de Dieu un menteur et sa vérité n’est pas
en nous. » (1 Jean 1:8-10) – le péché n’a
pas totalement disparu
En 1947, le danois Millian Andraesen
enseigna dans son livre, The Sanctuary
Service (" Le service du sanctuaire "), que
la perfection sans péché pouvait être
atteinte. Sa " théologie de la dernière
génération " était une explication de la
condition spirituelle des croyants durant "
le temps de détresse " (Daniel 12:1 (http://
www.biblegateway.com/passage/?search
=Daniel%2012:1&version=BDS) [archive]),
une courte période qui, selon la théologie
adventiste, se produira de la fin du temps
de grâce au retour du Christ[153].

Du point de vue de certains théologiens


adventistes, Andreasen a sous-estimé le
problème de la nature humaine
pécheresse. L'anglais Edward Heppenstall
et le néerlandais Hans LaRondelle ont
soutenu que la perfection sans péché n'est
pas possible dans cette vie. Les croyants
s'appuieront toujours sur le pardon de
Dieu, même après la fin du temps de
grâce[154]. Selon eux, le mot " perfection "
se réfère à la maturité spirituelle, non à la
sainteté absolue (Romains 7:18 (http://ww
w.biblegateway.com/passage/?search=Ro
mains%207:18&version=LSG) [archive]).
La sanctification est le processus de toute
une vie. Elle s'achèvera seulement au
retour du Christ lors de la glorification du
corps des croyants. À ce moment-là, ils
seront changés en un instant, recevant une
nature nouvelle sans péché[155].

L’Église adventiste du septième jour rejette


la notion d’une perfection absolue, la
jugeant contraire à la doctrine du salut par
la grâce seule qui renonce totalement à la
revendication d’une perfection de l’être
humain par ses efforts ou ses prétentions.
Jésus-Christ est le seul homme parfait. La
justification par la foi signifie regarder
continuellement et exclusivement à lui
pour son salut et sa sanctification[155].

Œuvres majeures
Jean Zurcher, La perfection chrétienne
(1967)
Hans LaRondelle, Perfection and
Perfectionism (1971) --- La perfection et
le perfectionnisme
George Knight, La perfection à l'imparfait
(1992)[156]
Marvin Moore, How to Think About the
End Times (2001) --- Comment
comprendre les évènements de la fin
L'état des morts

Les adventistes du septième jour


enseignent la doctrine de l'immortalité
conditionnelle, considérant la mort comme
étant un état d'inconscience totale jusqu'à
la résurrection. Ils basent cet
enseignement sur des textes bibliques
comme Ecclésiaste 9:4-6 (http://www.bible
gateway.com/passage/?search=Eccl%C
3%A9siaste%209:4-
6&version=LSG) [archive] qui affirment
que " les morts ne savent rien ", ne font rien
et ne communiquent ni entre eux, ni avec
les vivants, et sur d'autres passages de la
Bible comme 1 Thessaloniciens 4:13-18 (h
ttp://www.biblegateway.com/passage/?se
arch=1%20Thessalonians%204:13-18&ver
sion=LSG) [archive] qui décrivent la
résurrection des morts au retour de
Jésus[157].
Selon la théologie adventiste, le jugement permet
à Dieu de démontrer qu'il est amour.

Cette doctrine a été transmise aux


millérites (et ainsi aux adventistes) par le
pasteur méthodiste George Storrs. En
1837, il étudia la question de l'état des
morts dans la Bible et conclut que l'âme
n'est pas immortelle. En 1842, il publia les
Six sermons qu'il avait prêché sur le sujet,
peu avant de se joindre au mouvement
millérite[158].

Les adventistes comparent la mort dans la


tombe à un sommeil car selon leur étude
de la Bible, tous les êtres humains
ressusciteront sans exception—c'est la
première mort (temporaire). Les sauvés
ressusciteront au retour de Jésus—c'est la
première résurrection (Apocalypse 20:5-6
(http://www.biblegateway.com/passage/?
search=Apocalypse%2020:5-6&version=B
DS) [archive]). Les perdus ressusciteront
mille ans plus tard pour comparaître au
jugement dernier—c'est la deuxième
résurrection (Apocalypse 20:12-13 (http://
www.biblegateway.com/passage/?search
=Apocalypse%2020:12-
13&version=LSG) [archive])[157].
Selon la théologie adventiste, toutes les
évidences de la justice de Dieu doivent être
montrées aux yeux de tout l'univers.
Toutes les accusations de Satan doivent
être déboutées. Après le jugement des
croyants (durant l'instruction du jugement),
le jugement des perdus (durant les mille
ans) révélera que Dieu est rempli de justice
et d'amour dans sa manière de gouverner
l'univers et de traiter le problème du mal. Il
est juste dans tous ses jugements. Durant
les mille ans, les sauvés jugeront les
perdus. Ils examineront les registres de
leurs vies. Dieu ne se trompe jamais mais
aucune de ses décisions ne doit être mise
en doute. Les sauvés reçoivent la vie
éternelle parce qu'ils acceptent sa grâce ;
les perdus obtiennent la mort éternelle
parce qu'ils rejettent sa grâce[159].

Romains 2:16 -- « Tout cela paraîtra le


jour où, conformément à l'Evangile que
j'annonce, Dieu jugera par Jésus-Christ
tout ce que les hommes ont caché. »

Les adventistes ont une compréhension


holistique de l'être humain, opposée à la
notion de dualisme (séparation de l'âme et
du corps). Dans l'Ancien Testament, le mot
hébreu ‫נפש‬, nephesh (âme, être), signifie
l'individu dans sa totalité. Dans le Nouveau
Testament, le mot grec ψυχή, psuchè, pour
" âme ", désigne la dimension psychique de
l'être humain, indivisible de soma (la
dimension corporelle) et de pneuma (la
dimension spirituelle)[160].

Selon la Bible, Dieu forma l'être humain de


la terre et insuffla en lui la vie. Le mot
hébreu ‫אדם‬, adam (homme, humanité),
signifie littéralement le " terrien " ou le "
glébeux " sorti de la terre[161]. Quand
l'individu meurt, le souffle de vie s'en va. Il
ne respire plus. Avec le temps, il redevient
poussière.

Genèse 2:7 -- « Le Seigneur Dieu façonna


l'homme de la poussière de la terre ; il
insuffla dans ses narines un souffle de
vie, et l'homme devint un être [nephesh,
âme] vivant. »

Ecclésiaste 12:7 -- « [A la mort,] que la


poussière retourne à la terre, selon ce
qu'elle était, et que le souffle retourne à
Dieu qui l'a donné. »

Une personne vivante est une âme vivante ;


une personne morte est une âme morte.
Pour cette raison, les adventistes rejettent
les doctrines de l'immortalité de l'âme et
de l'enfer (les tourments éternels),
enseignant qu'à la fin du jugement dernier,
les perdus seront détruits à jamais—c'est
la seconde mort (éternelle), aussi appelée
la doctrine de l'annihilationisme. Ils
soutiennent que la nature aimante de Dieu
va à l'encontre de l'infliction d'une
souffrance infinie.

Œuvres majeures

Uriah Smith, Man's Nature And Destiny, or,


The State Of The Dead (1884) --- La
nature de l'homme et sa destinée, ou
l'état des morts
Jean Zurcher, L'homme, sa nature et sa
destinée (1953)
LeRoy Froom, The Conditionalist Faith of
Our Fathers, 2 volumes (1965-1966) ---
La foi conditionaliste de nos pères
Jack Provonsha, Is Death for Real?
(1981) --- La mort est-elle réelle ?

Théologie christocentrique

Selon l'adventisme, Jésus-Christ remporta à la


croix une victoire de l'amour de Dieu irréversible
sur le mal. Elle sera couronnée par son glorieux
retour.

Par définition, la théologie adventiste est


une théologie de l'espérance. Mais dans
une dimension christocentrique. Car
l'espérance est une personne. Toutes les
doctrines adventistes sont centrées sur
Jésus-Christ. Elles affirment sa pré-
existence, sa réalité historique, sa
messianité, son ministère dans le
sanctuaire céleste, sa royauté et son
retour en gloire[162]. Les adventistes
remarquent ses titres, les connexions et
les paradoxes le concernant, entre autres :

Il est le Créateur de l'univers. « Tout a


été créé par lui et pour lui. Il est avant
toutes choses, et toutes choses
subsistent en lui » (Colossiens 1:16-17).
Il est l'archange Michel. Au début du
conflit cosmique, il chassa Satan hors
du ciel. À la fin du conflit, il se lèvera
contre lui.
Il est la Parole éternelle, vivante et
incarnée, la source de la Bible, la Parole
écrite inspirée.
Il est le Sauveur, mort sur la croix en
substitut. Il n'a jamais péché. Mais il a
été fait péché à la place des pécheurs.
Il est la Voie. Au baptême, le " vieil
homme " est enseveli avec lui en sa mort
et " l'homme nouveau " remonte avec lui
en sa résurrection.
Il est le Seigneur du sabbat. Après son
œuvre de création, il s'est reposé le
septième jour. Après son œuvre de
rédemption, il s'est reposé le septième
jour.
Il est le Souverain du croyant. Il n'a pas
aboli la loi morale mais il l'a accomplie.
Il est le Chef (ou la tête) de l'Église, elle-
même appelée " le corps du Christ ".
Il est le seul Médiateur (le seul pont)
entre Dieu et les êtres humains. Il est
l'unique Dieu-homme.
Il est le Grand-prêtre qui se présente
comme l'agneau du sacrifice avec son
propre sang, offert une fois pour toutes.
Il est le Roi glorieux. À l'ascension, il est
parti sur les nuées. À son retour, il
reviendra sur les nuées.
Il est le Serviteur de tous, bien que
monarque de l'univers. « Dieu est
amour » (1 Jean 4:16).
La théologie adventiste n'est pas
seulement christocentrique, Jésus étant au
centre de ses doctrines. Elle est aussi
linéaire : l'histoire du conflit cosmique est
tendue vers un apogée. Toutes les
doctrines adventistes s'intègrent à ce
méta-récit, autrement appelé « l'histoire du
salut », et se projettent vers un but : le
retour libérateur du Christ. La parousie est
le couronnement de l'espérance
chrétienne. Rien n'a de sens sans elle[3]. À
quoi servent la mort expiatoire du Christ, la
grâce de Dieu, la sanctification ou
l'instruction du jugement si Jésus-Christ ne
revient pas ? Sa venue signifie la fin du
conflit, du mal, de l'injustice, de la
souffrance et de la mort, mais aussi la vie
éternelle, une Terre nouvelle, la paix et le
bonheur[163].

Références
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31. Ellen White, Lettre à P.T. Magan, 22
janvier 1903.
32. Angel Manuel Rodriguez, « Wrestling
with Theological Differences »,
Ministry, avril 1999.
33. Les labellisations « progressifs » et
« conservateurs » ne sont pas toujours
utiles et exactes dans la mesure où la
réalité est plus complexe. Mais elles
permettent d'expliquer les différences
de compréhension théologique entre
les adventistes. Les théologiens sont à
la pointe de la recherche biblique. Il
faut un certain temps pour qu'ils
s'accordent entre eux et que
l'information fasse son chemin parmi
les fidèles.
34. Le philosophe chrétien, Norman
Geisler, a énoncé ainsi les cinq
questions fondamentales de
l'humanité.
Norman Geisler et Franck Turek, I Don't
Have Enough Faith to be an Atheist
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histoire jamais racontée " (http://shad
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g=-LvRu1PEIhrVoCGzT4CY9_gCOhs&h
l=en&ei=2KadTJmpO9SA4Qaay63YDQ
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parthenos signifient " vierge, jeune fille
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fille non mariée est vierge.
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Grand Rapids, Michigan : Zondervan
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107. Depuis le concile Vatican II, l'Église
catholique romaine a redécouvert le
baptême par immersion, toujours
pratiqué par certaines Églises
orientales ou protestantes, et l'a remis
à l'honneur dans certaines paroisses.
Toutefois, il est administré aux
enfants.
Sophie de Villeneuve, Le baptême
par immersion (http://www.croire.
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112. Des anciennes colonnes romaines ont
e
été réutilisées au siècle pour
construire ce baptistère.
113. Herbert Kiesler, " The ordinances :
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114. Herbert Kiesler, p.600
115. Ellen White, Desire of Ages, p.656.
11 . James White, Life Incidents, p.354.
117. John Wesley a déclaré : « Jésus n'a
pas aboli la loi morale des dix
commandements dont les prophètes
ont revendiqué la sainteté. L'objet de
sa venue n'était pas d'en révoquer une
partie quelconque. Cette loi --
fermement établie comme un fidèle
témoin qui est dans le ciel -- ne peut
être abrogée. Elle existe dès le
commencement du monde, ayant été
écrite, non sur des tables de pierre,
mais dans le cœur des hommes
quand ils sont sortis des mains du
Créateur. » Wesley's Works, sermon
25, cité par Ellen White dans La
tragédie des siècles, p.282.
11 . Mario Veloso, " The Law of God ",
Handbook of Seventh-day Adventist
Theology, p.486-487.
119. Idem, p.488
120. James Rutz, The Open Church
(Beaumont : Seedsowers, 1992).
121. Ce fait est attesté par les
commentateurs chrétiens des
premiers siècles. Dans le texte
biblique, Iounian est l'accusatif féminin
grec de Junia, un nom courant dans la
littérature ancienne. Son équivalent
masculin est Junius et non un
hypothétique Junias.
122. Russell Burrill, Recovering an Adventist
Approach to the Life and Mission of
the Local Church (Fall Brooks : Hart
Research, 1998)
123. Josephine Benton, Called by God (htt
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124. Kit Watts, " Moving Away From the
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155. Edward Heppenstall, How Perfect Is
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Institut de recherche biblique, accès le
7 octobre 2010.
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pas comme vous le pensez aux
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15 . Pioneer Gallery and Biographical
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1 0. W.E. Vine, Merrill Unger et William
White Jr, p.588-589
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de la terre.
1 2. George Knight, " Twenty-seven
fundamentals in search of a theology ",
Ministry, février 2001.
1 3. Un ciel nouveau, une terre nouvelle (htt
p://www.apocalipsis.org/french/ap-2
1.htm) [archive], accès le 9 octobre
2010

Articles connexes
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