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Chap 4 VF Electrostatique Electrocinétique Et Magnétisme SVTU 2014 15 - 2 by ExoSup - Com-1
Chap 4 VF Electrostatique Electrocinétique Et Magnétisme SVTU 2014 15 - 2 by ExoSup - Com-1
MAGNÉTOSTATIQUE
Parti A - Electrostatique
I- Introduction
• Principaux constituants de la matière :
- protons : charge électrique + e ≈ +1,6 10-19 coulomb
- neutrons : pas de charge (= neutre)
- électrons : e-
• Un atome a autant d’électrons que de protons : il est globalement neutre.
• Un corps électrisé (+ ou -) est un corps qui n’est pas neutre.
• Sens
- charges de même signe : répulsion
- signe opposé : attraction
Champ électrostatique E
Un corps ponctuel de charge q crée un champ électrostatique radial en tout point
de l’espace en son voisinage :
Si q < 0, la force et le champ ont des sens opposé et si q>0, ils ont même sens
Lignes de champ
Une ligne de champ est tangente en tous points au champ :
Remarques :
o V est un scalaire exprimé en Volt (V) ;
o V croît des charges
r
– vers les charges + (sens de croissance de V opposé à
celui du champ E ) ;
o les surfaces de potentiel constant sont appelées équipotentielles ;
o le potentiel en un point est défini à une constante près. Généralement on
prend la valeur de la constante qui annule V à l'infini, V(infini) = 0.
De la même façon que pour le champ électrostatique, on peut écrire que le
potentiel créé par un ensemble de charges ponctuels est donné par :
V(M) = ∑ Vi (M) = ∑ kq i / ri
r
Relation entre champ E et différence de potentiel élémentaire dV :
B r r →
On peut donc écrire : V(A) − V(B) = ∫ Edr c'est-à-dire E = − grad V(M )
A
Remarques :
r
E est dirigé dans le sens des potentiels décroissants
r
E ⊥ surface équipotentielle (V=cte)
r r
E = 0 dans un volume équipotentiel.
Solution :
r r r r 1 qq1 r r 1 qq 2 r
1/ F = Fq1 / q + Fq 2 / q avec Fq1 / q = u 1 et Fq2 / q = u2
4πε 0 AB 2 4πε 0 AC2
r r r r r
Or u 2 = − i et u1 = − cos α i − sin α j , d’où on écrit :
r q q q r q r
F=− [( 1 2 cos α + 2 2 ) i − 1 2 sin α j ] et Fx=278N et Fy=-10N
4πε 0 AB AC AB
Le module est alors : F=298N.
Fy
2/ tgθ = ⇒ θ = −21,2°
Fx
r
r F 1 q q r q r
3/ E = = − [( 1 2 cos α + 2 2 ) i + 1 2 sin α j] , le champ a le même sens que la
q 4πε 0 AB AC AB
force car q est positive, son module est E = 59,6 V/m (ou N/C)
1 q q
4/ V(A) = ( 1 + 2 ) = −15,75.105 V
4πε 0 AB AC
♦ association en série
1 1 Q2
On peut avoir aussi d’autres relations comme : W = QU =
2 2 C
avec :
W : énergie en joule (J)
C : capacité (F)
U : tension aux bornes (V)
F- Cas d’une distribution de charges
Charges ponctuelles : Toute charge q en présence de N charges ponctuelles qi
r N r
subit une résultante des forces : Fqi / q = ∑ Fqi
i =1
Parti B - Electrocinétique
1 - RAPPELS
11 - Le "courant électrique"
• Dans un conducteur non soumis à une ddp, les électrons de conduction
sont animés de mouvements d'agitation thermique indépendants les uns des
autres. Il n'y a pas d'effet de déplacement collectif.
r r r
• Si on applique une ddp : V ---> E ---> F = qE , tous les électrons se
r r
déplacent sous l'action de F colinéaire à E . Il y a alors déplacement
collectif de ces électrons ==>"courant électrique".
• Remarque :
• dans la majorité des cas de courant électrique (courants de
conduction), les charges sont des électrons----->
r charges négatives.
Leur déplacement est donc de sens opposé à E , donc de sens opposé
au sens conventionnel du courant, I.
• Charge électrique : dQ = I dt .
2 - LOI D'OHM
• Résistance pure
« La tension U aux bornes d'un conducteur ohmique est égale au produit de sa
résistance R par l'intensité I du courant qui le traverse ».
Associations de résistances
• Association en Série :
• Association en Parallèle :
Symbole : ou
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La somme algébrique des d.d.p., lorsqu'on parcourt une maille fermée toujours
dans le même sens, est nulle.
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Solution : Le choix des sens des courants dans les 5 branches est arbitraire. Dans
cette exemple il y a trois courants à calculer : I1, I2 et I3. Car les lois des nœuds en
B et C donnent : I1 = I2 + I4 et I2 = I3 + I5 (2 équations).
Maille ABEFA : 6(I1 + I2) – 4 + 1 + 2I1 = 0 ie 8I1+6I2 = 3
Maille EBCE: -6(I1 + I2) + 3I2 + 7(I2 – I3) = 0 ie -6I1+4I2-7I3=0
Maille ECDE: - 7(I1 - I3) + 4I3 – 6 = 0 ie -7I1+25I3 = 6
La résolution de ce système donne: I1 = 1,021 A; I2 = 0,861 A; I3 = 1,093 A.
Puissance du générateur E1 = 15 W ;
Puissance du générateur E2 = 26 W ;
Puissance dissipée dans les résistances = 41 W.
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Nous avons 3 branches, donc 3 inconnues à déterminer qui sont soit les intensités
dans les 3 branches, soit les tensions à leurs bornes. Nous avons choisi un sens de
parcours arbitraire pour les mailles et un sens pour les courants. Dans ce réseau,
nous avons 3 branches, 2 nœuds, et 3 mailles. Les 2 nœuds nous donnent 1
équation indépendante. Nous aurons donc (3 -3 + 1= 2) mailles indépendantes.
Dans la maille ABEFA, nous pouvons écrire :
(VA – VB) + (VB – VE) + (VE – VF) + (VF – VA) = R1 I1 + R2 I3 + R3 I1 - E1 +r1 I1=0
Dans la maille BCDEB :
(VB – VC) + (VC – VD) + (VD – VB) = R4 I2 + r2 I2 + E2 – R2 I3 = 0
Loi des nœuds: nous avons deux noeuds B et E
en B : I1 = I2 + I3, en E : I3 + I2 = I1 (c’est la même équation qu’en B) donc une
seule équation indépendante. En ajoutant les deux équations indépendantes des
mailles, nous obtenons un système de 3 équations à 3 inconnues :
(R 1 + R 3 + r1 ) I1 + R 2 I 3 = E1
(R 4 + r2 ) I 2 − R 2 I 3 = − E2
I −I − I =0
1 2 3
La résolution de ce système par la méthode du déterminant nous donne :
E1 0 R2
− E2 R 4 + r2 − R2
∆ I1 0 −1 −1 E1 (R 4 + r2 + R 2 ) − R 2 E 2
I1 = = =
∆ R 1 + R 3 + r1 0 R2 (R 1 + R 3 + r1 )(R 2 + R 4 + r2 ) + R 2 (R 4 + r2 )
0 R 4 + r2 − R2
1 −1 −1
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1 - Les aimants
• aimants naturels
• similitude : aimant - circuit (pôles/faces Nord et Sud)
r
• on définit un moment magnétique : M
2 - Le champ magnétique
• Champ terrestre : B = 10-4 T ;
• le champ magnétique dans la matière :
r r
B = µ r B0
r
B0 : champ dans le vide et µr > 1, perméabilité relative de la matière.
• Le matériau Ferromagnétique :
r r
o amplifie le champ : B = µ r B 0 avec µr >> 1 ( µr =103, 104, 105...)
o canalise et concentre les lignes de champ.
3 - Electromagnétisme - Champs créés par des courants
Les observations expérimentales de base
• Tout courant électrique produit un champ magnétique ;
• Tout courant électrique placé dans un champ magnétique subit une
force ;
• Toute modification du flux magnétique à travers un circuit produit une
f.e.m. d’induction.
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r µ I → r
dB = 0 2 dl∧ u
4πr
• Champ créé par un circuit C
r r r r
B = ∫ dB ou B = ∑i B
C i
Méthodologie :
→
o on découpe C en éléments dl ;
r
o chaque élément crée dB ;
r r r r
o on calcule B = ∑i B i ou B = ∫ dB .
C
Remarques : r
r B
on définit parfois : H = (excitation magnétique) ;
µ0
r
B a la symétrie du circuit qui le crée.
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r r
• pour une bobine de N spires concentriques, en son centre : B N = NB 0
• bobines de HELMHOLTZ
iv) pôles d'un aimant, faces d'une bobine
v) solénoïde infini :
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4- Le flux magnétique
rr r r
• à travers un élément de surface dS : dΦ = B.ndS = B.dS
• Les formules ci dessous sont établies pour des courants continus dans le
vide.
r r
• Le flux se conserve à travers un tube de champ : Φ = ∫ BdS
S
• Pour un noyau magnétique tel que l'on a B1, l1 µ1 dans le matériau
magnétique et B2 , l2 µ 2 dans l'entrefer :
ΦI1 ΦI 2 I I
I= + = Φ 1 + 2
S1µ1 S 2 µ 2 S1µ1 S 2 µ 2
Ii
• On écrit : I = ΦR i avec R i = appelée : réluctance.
Si µ i
r r r r r r
1 - 3 Théorème d'AMPERE : ∫ Bd l = µ 0 ∑i I i I i = ∫ Hd l avec B = µ 0 H
C C
r
* On a aussi : divB = 0
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r r r
Expression : dF = Id l ∧ B
r r
• Direction (perpondiculaire au plan défini par d l et B )
• Sens (régle du tire bouchon)
• Module : dF = IdlB sin θ
Force de LORENTZ
r
• Force subie par une charge en mouvement de vitesse v dans un champ
r r r r
magnétique B : F = qv ∧ B
r r
• Si la charge subit un champ magnétique B et un champ électrique E :
r r r r
F = q(v ∧ B + E) (" force de Lorentz ")
5- Energie potentielle électromagnétique
• Energie potentielle E p emmagasinée par un circuit C parcouru par un
r
courant I, placé dans un champ magnétique B , traversé par un flux
magnétique Φ et subissant, lors de son déplacement, une variation ∆Φ de ce
flux:
∆Φ
E p = −I
∆t
∆Φ
• Soit pour le travail des forces électromagnétiques mises en jeu : ∆W = I
∆t
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Figure 1 Figure 2
Réponse :
r r r OM ρ ρ
Or, dz ∧ r = dz r sinθ e ϕ , tg( π - θ) = = et sin(π − θ) = , z étant l'abscisse du
z z r
ρ ρ dθ
centre de dz. Soit donc : z = =- = -ρ ctgθ ⇒ dz = ρ 2 et soit
tg( π - θ) tgθ sin θ
ρ r µ Ir
sin(π − θ) = = sin θ ⇒ r sinθ = ρ . D'où : B = 0 e ϕ
r 2πρ
r µ I r sinθ dz r µ 0 I sinθ dz r µ 0 I ρ sinθ dθr µ 0 I π ρ sinθ dθ r
B= 0 ∫ ∫ ∫ 4π ∫0 ρ 2
e ϕ = e ϕ = e ϕ = eϕ
4π fil r 3 4π fil r 2 4π fil r 2 sin 2 θ
Exemple 2
On considère deux fils conducteurs infinis (fig.2), rectilignes, parallèles, distants
de a, parcourus par des courants de même intensité I et de même sens. Calculons
la force exercée par le conducteur (1) sur une longueur l du conducteur (2) ?
Réponse :
Si on suppose que le fil (1) est confondu avec l’axe oz, alors le champ d’induction
r µ0I r
magnétique qu’il crée à la distance a (où se trouve le fil (2)) est : B = e ϕ (voir
2πa
exemple ci-dessus). La force subie par un élément dl du fil (2) est :
r r r r r
dF = Idl ∧ B = IdlB(e z ∧ e ϕ ) = −IdlBe ρ dl .
r r µ 0 I 2l r
D’où, la force subie par une longueur l du fil (2) est : F = −IlBe ρ = − eρ .
2πa
Il s’agit donc d’une force d’attraction.
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