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Strophe 1 :

C P I

Description d’un cadre


Rivière « chante » v1 , montagne
Personnifications Idéal , idyllique (paradis terrestre)
« fière » v3
locus amoenus

Métaphore , synesthésie : lumière du


« Petit val qui mousse de rayons » soleil qui se reflète dans la rivière . Beauté de la nature
Mousse peut être celle de l’eau.

« chante » , « argent » ,
Assonances en (an) Nature lente et sereine , paisible
« accrochant » , « follement »

Métaphore de l’eau de la rivière qui


Des « haillons / D’argent »
s’écoule (comparée à des vêtements Annonce une présence humaine ?
s’accrochent aux herbes
en lambeaux)

Enjambement du participe présent +


« Une rivière / Accrochant » , Nature belle , vivante , pure et rebelle
Rejet du CDN « d’argent » et du
« haillons / D’argent » comme le poète qui traite l’alexandrin
verbe « luire » : champ lexical de la
« Le soleil (…) / Luit » de façon sauvage
lumière

Emploi du présent de l’indicatif Insiste sur la durabilité de la scène,


« chante » , « mousse » , « luit »
valeur : description figée dans le temps

Rimbaud s’émancipe des règles du


« rivière » 1 et « fière » 3 Rimes croisées et non embrassées
sonnet pour décrire une nature
« haillons » 2 et « rayons » 4 comme dans les quatrains d’un sonnet
changeante , sauvage

Strophe 2 :

C P I

On suit le mouvement du regard qui


découvre le soldat , sa bouche, puis sa
V5 rythme ternaire tête.

« Un jeune soldat (…) cresson bleu » v.6 long GN agrémenté d’adj Introduction d’un homme désigné par
v 5-6 « jeune » et de ppassés « ouverte » son statut (soldat) et sa jeunesse, qui
« nue » , pprésent « baignant » CCL fait corps avec la nature vivante ; le
« dans le frais cresson bleu » poète retarde l’introduction du verbe
d’action pour installer un effet
d’attente.

Rejet du verbe au présent ind. , action


La valeur du présent insiste sur la
« Dort » v7 non bornée , non limitée dans le
durabilité de l’action.
temps

Le poète insiste sur le sommeil du


« étendu » 7 , « dans son lit vert » 8 Métaphore filée du sommeil
soldat …

« bouche ouverte » du soldat v5 ,


On relève des anomalies quant à
v8 : « Pâle dans son lit vert » ;
Rejet de l’adj « pâle » l’état du soldat : indice d’un sommeil
l’expression « baignant dans » v6 plus profond ?
Strophe 3 et 4 :

C P I

« dort » v9 , « fait un somme » 10 ,


De nouveau métaphore filée sommeil
« berce-le » 11 « il dort dans le Mort ?
dans le premier tercet
soleil » 13

Prosopopée (n.f : demande à un objet Renforce distinction entre nature


« Nature , berce-le chaudement » v
personnifié de parler ou d’agir) vivante et homme endormi + fusion
11
injonction à la nature entre eux

« Souriant comme/ Sourirait » 9-


Polyptote + enjambement : soldat Souligne l’innocence de l’homme +
10 comparé à un enfant endormi sommeil mortifère ?

Impuissance de la nature à ranimer ce


Négation + passage aux tercets : volta corps insensible aux stimulations
« Les parfums ne font pas frissonner
, retournement typique du sonnet olfactives et tactiles : mort ; suscite la
sa narine » v. 12
+registre pathétique pitié du lecteur.

Posture épique du soldat mort au


combat ou pour le combat :
« la main sur sa poitrine » v. 13 GN + GP
dénonciation acerbe de la guerre :
antimilitarisme

Ironie de l’adj : tranquilité dans la


mort brutale ?
« Tranquille » Rejet de l’adj. qualifie le nom
Rejets : Rimbaud brise l’alexandrin
« poitrine »
comme il veut briser la mobilisation
des conflits

La mention a l’aide du simple


Métaphore de la blessure mortelle ,
il a deux trous rouges au côté droit auxiliaire « il a » annonce de façon
adj « rouge » : blessure : pointe
brutale, violente la chute du poème à
narrative (concetto)
savoir la mort du soldat

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