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DEPARTEMENT DE PHYSIQUE

Domaine Science de la Matière – Semestre 3

T.P N° 1

PENDULE PESANT DE MACH


(Effet de l’inclinaison)

I- BUT DU TRAVAIL :

1- Détermination de la période du mouvement d’oscillation du pendule pesant.

2- Voir l’effet de l’inclinaison sur la période du mouvement oscillatoire.

II- RAPPEL THEORIQUE :

En inclinant le plan d’oscillation d’un pendule pesant on modifie l’effet de la pesanteur


dont seule la composante dans le plan d’oscillation agit comme force de rappel. La période de
ces oscillations dépend donc de l’angle imposé au pendule.

L’équation de mouvement du pendule pesant sans inclinaison (α=0) est :


2
θ̈+ ω0 sin θ=0 (1)

Cette équation admet pour le cas de faibles oscillations comme solution :

θ(t)=θ0 cos (ω 0¿ t+ φ)¿ (2)

Où ω 0=
√ mga
J
(3)

est la fréquence angulaire avec m la masse du pendule pesant, g l’accélération de la pesanteur,


a la position du centre de masse par rapport à l’axe de rotation et J est le moment d’inertie par
rapport à l’axe de rotation.

La période d’oscillation est :

1

T 0= (4)
ω0

Pour une inclinaison α du plan d’oscillation du pendule pesant l’équation de mouvement


devient :
2
θ̈+ ω0 cos α sin θ=0 (5)

Pour θ faible le carré de la période d’oscillation est :


2
2 T0
T = (6)
cos α

III- MANIPULATIONS ET RESULTATS :

Le dispositif expérimental consiste en :

- Un pendule pesant d’une certaine forme géométrique.


- Un support rigide assurant un mouvement d’oscillation et d’inclinaison.
- Un rapporteur et un fil de plomb indiquant l’inclinaison.
- Un appareil pour mesurer le temps.

2
Le Compte Rendu

TP : Pendule de Mach Etudiant 1

TP fait le : Etudiant2

TP rendu le : Etudiant3

1- Mesure de la période T 0:

Dans ce cas le plan d’oscillation du pendule est vertical (α=0). Pour des angles θ0 faibles
déterminer la période moyenne d’oscillation à partir de 5 essais (pour chaque essai on mesure
le temps de 3 périodes)

Essai 1 Essai 2 Essai 3 Essai 4 Essai 5


Période mesurée T 0

T0
Période moyenne ¿ T 0> ± σ m

2- Mesure de la période en fonction de l’angle d’inclinaison α :

On fait varier l’angle d’inclinaison α de pas de 10° et on mesure la période correspondante


pour les faibles déplacements θ0 .
Dresser le tableau suivant correspondant à T (α ) et à la pulsation ω (α):

T (α )
Essai 1 Essai 2 Essai 3 Essai 4 Essai 5 ¿ T (α )>¿ σm
α =10
α =20
α =30
α =40
α =50
α =60
α =70

Que peut on conclure ?

Dresser le tableau suivant correspondant à T −2 (cos α):

3
cos α −2
T (cos α )
α =10
α =20
α =30
α =40
α =50
α =60
α =70

Tracer la courbe T −2 (cos α )et déduire graphiquement la valeur de la période T 0.

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Département De Physique
Domaine Science de la Matière, Filière Physique – Semestre 3

T.P N° 2

Etude des Pendules Couplés par une barre de


Torsion
I- BUT DU TRAVAIL :

Le but de l’expérience est de mesurer les différentes périodes de deux pendules couplés par
une barre de torsion. Pour cela on étudiera leurs oscillations selon les deux modes propres
(oscillation en phase et oscillation en opposition de phase) et selon le mode de battement. A
travers les mesures effectuées on voudrait voir si la pratique coïncide avec la théorie.

II- RAPPEL THEORIQUE :

Nous allons considérer ici un système de deux pendules pesant identiques (voir figure 1) de
moment d’inertie (J) couplés par une barre de constante de torsion C. G1 et G2 sont les
centres de gravité des deux pendules (situés à la distance l du point de fixation du pendule).

On suppose qu’à la position verticale des deux pendules la barre de torsion n’est pas tordue.
Les équations de mouvement des deux pendules s’écrivent :

J θ̈1 +lmg sin θ1 +C ( θ 1−θ2 ) =0

J θ̈2 +l mgsin θ2−C ( θ1−θ 2 )=0

5
Dans l’approximation des petites oscillations θ → 0 : sin θ ≅ θ et les équations du
mouvement deviennent :
θ̈1 + [ ( mgl+C )/J ] θ1−
C
θ =0
J 2 ( ) (1)

θ̈2 + [ (mgl+C )/J ] θ2− ( CJ )θ =0


1 (2)

La solution de ce système d’équations différentielles couplées est :

θ1= A sin ( w' t+ φ' )+ B sin (w' ' t +φ '' )

θ2= A sin ( w' t+ φ' )−B sin(w '' t+ φ' ' )


Où les constantes :
w '=

mgl
J
; w '' =
'
mgl+ 2C
J √
Sont les pulsations propres du système. Les constantes A , B ,φ et φ ' ' sont déterminées par les
conditions initiales.
On voit que le mouvement de chacun des pendules s’écrit comme une superposition de deux
mouvements oscillatoires qu’on appelle modes propres avec des pulsations propre w’ et w’’.

On sait que la superposition de deux mouvements oscillatoires quelconques avec des


pulsations différentes a pour résultat dans le cas général, un mouvement oscillatoire avec
l’amplitude modulée (mouvement de battement) -voir figure 2 - où l’expression théorique de
la période des battements est donnée par :
'
2π T .T ' '
T b= ' = ' (3)
|w −w ' '| |T −T ' '|
Ou T’ et T’’ sont les périodes des oscillations dans les deux modes propres.

III- Manipulation et mesures à faire:

Le principe de la méthode est de mesurer les périodes T’ et T’’ en isolant successivement les
modes propres de vibration (c'est-à-dire quand l’amplitude de l’autre mode est nulle), puis
mesurer la valeur expérimentale Tb, exp de la période des battements du mouvement d’un des
deux pendules lorsque le mouvement du système est quelconque. Ensuite on vérifie si les
valeurs expérimentales de ces périodes satisfont à la relation(3), c’est à dire si la valeur
théorique de la période de battement, calculée à partir de la relation (3), est égale à la valeur
expérimentale déterminée par la mesure directe.

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Le Compte Rendu

TP : Etude des Pendules Couplés par une Etudiant 1


barre de Torsion
TP fait le : Etudiant2

TP rendu le : Etudiant3

Pour isoler les deux modes, ainsi que pour obtenir le mouvement général avec des
battements on doit choisir, des conditions initiales particulières.

1- Obtention du Mode 1 et Mesure de la période T’ :


Le mode 1 est obtenu en annulant la constante B avec les conditions initiales suivantes :

Les positions initiales : θ1 ( 0 )=θ 2 ( 0 )=θ0 (4)


Les vitesses initiales : θ̇1 ( 0 )=θ̇ 2 ( 0 )=0
Où θ0 >0 est une constante choisie.
Alors :
' π
A=θ0 φ = +2 nπ
2
''
B=0 φ quelconque

Les deux fonctions (2) oscillent avec une seule pulsation w’.
'
θ1=θ 0 sin(w t+ π /2)
'
θ2=θ 0 sin(w t+ π /2)
Tableau N°1
Pour ces conditions initiales mesurer le temps mis par le système pour réaliser 5 périodes.

Essai 5 T’ T’ d =T’-T ’ d2
1
2
3
4
5
T’
Valeur de la période T’ mesurée =T ’ ± σ m

7
2- Obtention du Mode 2 et Mesure de la période T’’:
Le mode 2 est obtenu en annulant la constante A avec les conditions initiales suivantes :

θ1 ( 0 )=θ 0
θ2 ( 0 )=−θ0
θ̇1 ( 0 )=θ̇ 2 ( 0 )=0
'
Alors : A=0 φ quelconque
'' π
B=θ 0 φ = +2 nπ
2
Et les fonctions (2) oscillent avec une seule pulsation w’’.
''
θ1=θ 0 sin(w t+ π /2)
''
θ2=−θ0 sin(w t+ π /2)
Donc elles représentent le deuxième mode propre. Les deux pendules oscillent maintenant en
opposition de phase.

Tableau N°2
Pour ces nouvelles conditions initiales mesurer le temps mis par le système pour réaliser 5
périodes.

Essai 5 T’’ T’’ d =T’’-T ’ ’ d2


1
2
3
4
5
Valeur de la période T’’ mesurée = T ’ ’ ± σ Tm’ ’

3- Mouvement générale de battement et mesure de Tb

Pour le mouvement général avec des battements on prend les conditions initiales suivantes :
θ1 ( 0 )=0
θ2 ( 0 )=θ 0
θ̇1 ( 0 )=θ̇ 2 ( 0 )=0 (6)
Alors d’après (2) :
' π
A=θ0 /2 φ = +2 nπ
2
'' −π
B=θ 0 /2 φ = +2 nπ
2
Les deux solutions deviennent
w - w '} over {2} t) cos ⁡( {{w} ^ {' } +w
θ1=(θ¿¿ 0 /2)sin(w ' t+ π /2)−(θ¿¿ 0 /2)sin(w ' ' t−π /2)=θ 0 cos( t)
2
w - w '} over {2} t) sin ⁡( {{w} ^ {' } +w
θ2=(θ¿¿ 0 /2)sin(w ' t+ π /2)+(θ ¿¿ 0/2)sin (w ' ' t−π /2)=θ0 sin( t)¿
2

8
Pour ces nouvelles conditions initiales mesurer le temps mis par le système pour réaliser 3
battements.

Tableau N°3 :

Nombre de
3Tb Tb d =Tb-T b d2
mesures
1
2
3
4
5
Valeur de la période Tb,exp mesurée Tb
= T b± σ m

Conclusion :
- Comparer les valeurs obtenues (théorique et expérimentale) de la période
de battement.
C
- Déterminer de l’expérience la valeur du rapport J .

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DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
Domaine Science de la Matière – Filière Physique-Semestre 3
T.P N° 3
Etude de la propagation des ondes progressives à
la surface de l’Eau

I. Objectifs des Manipulations :


Les manipulations proposées permettent de vérifier les savoir faire expérimentaux et
théoriques suivants :
 Observer : la propagation d’une onde à la surface de l’eau; le phénomène de
réflexion et d’interférence des ondes
 Mesurer la longueur d’onde et la vitesse de propagation des ondes
 Confirmer expérimentalement le phénomène de dispersion pour les ondes
mécaniques à la surface de l’eau d’une cuve

II. Matériel Utilisé:


 Une cuve à onde et générateur d’ondes
 Un stroboscope

III. Quelques éléments Théoriques :


Les ondes planes produites à la surface de l’eau sont représentées par la fonction d’onde u(x,t)
donnée par :

u ( x , t )= A sin ( ωt−kx )= A sin( ( vt−x ))
λ

Où k est le nombre d’onde, λ est la longueur d’onde et v la vitesse de propagation de l’onde.


On a considéré que l’axe de propagation est l’axe ox.
Il faut bien noté que u(x,t) a une double périodicité. :
10
 Périodicité dans l’espace donnée par : λ
 Périodicité dans le temps donnée par : T=1/f=2π/ω.

ω
La vitesse v est donnée par : v= =λf . Dans un milieu non dispersif la vitesse de
k
propagation est la même pour toutes les ondes se propageant dans ce milieu. La vitesse ne
dépendera que des propriétés physiques du milieu propagateur.
L’image obtenue sur l’écran représente les maximas (traits sombres) et les minimas (traits
clairs). Grace à l’effet du stroboscope, ils apparaissent à l’arrêt et l’écart entre deux maximas
ou deux minimas correspond à la longueur d’onde.

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Le Compte Rendu

TP : Etude de la propagation des Etudiant 1


ondes à la surface de l’Eau
TP fait le : Etudiant2

TP rendu le : Etudiant3

Travail à réaliser pendant la séance de TP:


1. Mesure de la longueur d’onde et la célérité (vitesse) d’une onde plane:
En utilisant l’excitateur d’onde plane (la règle), produire des ondes en variant la
fréquence de la valeur 15 Hz à 75 Hz par saut de cinq unités. Mesurer, dans chacun
des cas, la longueur d’onde qui correspond à l’écart entre deux fronts d’ondes
successifs. Produire le tableau suivant :
La fréquence f (Hz) 5λ La longueur d’onde La vitesse de
λ (cm) propagation V (m.s-1)

Attention : Il faudra tenir compte de l’échelle d’affichage pour obtenir les longueurs
réelles.
Question : Au vu des valeurs du tableau, peut-on affirmer que la longueur d'onde λ et la
célérité V dépendent de la fréquence f ? Dans quel sens ? Conclusion.

2. Etude du Phénomène d’interférence:

Lorsque deux ondes ce croisent dans un même milieu de propagation leurs effets se
superposent, ce qui produit le phénomène d’interférence des ondes. On a des interférences
constructives en un certain point du milieu de propagation lorsque les effets des ondes
s’ajoutent, et on a des interférences destructives lorsque leurs effets s’annulent.

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Pour le cas des ondes à la surface de l’eau ont peut obtenir des interférences en plaçant la
fourche à double tête sur le générateur de vibrations (la distance entre les deux tête est a ) ce
qui nous permet d’obtenir deux sources synchrones qui vibrent en phases et de même
amplitudes (fig. 1). Les raies lumineuses représentent des interférences destructives. Les
interférences constructives apparaissent au milieu entre deux raies lumineuses. La raie
d’interférence qui est normale au segment qui lie les deux têtes est la raie d’ordre zéro (fig. 2).
Le but de cette expérience est de vérifier l’équation qui décrit le phénomène d’interférence
k.λ
donné par :sin θk = pour les k entiers, où k est l’ordre de la ligne d’interférence, θ k est
a
l’angle entre la ligne d’ordre zéro et la ligne d’ordre k

Fig1 : Interférences de deux ondes à la surface de l’eau

Fig. 2 : Schémas représentant l’interférence à la surface de l’eau

Les lignes d’ordre k entier sont celles des interférences constructives et celle d’ordre ½ entier
celles des interférences destructives.
Placer la fourche à double tête sur le générateur de vibrations. Ajuster l’amplitude de
vibration pour obtenir une figure d’interférence bien visible puis tracer cette figure sur du
papier en indiquant les positions des deux têtes.
Pour différentes fréquences f déterminer l’angle θ k pour la raie d’ordre k. En remplissant le
k.λ
tableau suivant vérifier que sin θk est égale à la quantité .
a

13
Essai 1 Essai 2 Essai 3 Essai 4 Essai 5
f / Hz
λ /m
k
k . λ /a
sin θk

Que peut-on conclure des résultats obtenus ?

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DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
Domaine Science de la Matière – Semestre 3

T.P N°4
LES ONDES STATIONNAIRES
LE LONG D’UNE CORDE

Le but de ce TP est l’étude des ondes stationnaires transversales produites suite à


l’excitation d’une corde tendue. On cherchera expérimentalement les conditions de résonance
correspondant aux premiers modes propres de vibrations d’une corde tendue par une tension F
et de masse linéique μ que l’on déterminera.
I. Quelques éléments Théoriques :
Une corde de longueur (L) et de masse linéique μ est fixée à une extrémité et tendue à son
autre extrémité par une masse (m). Elle est alors soumise à la tension F=mg.
Si maintenant on excite transversalement (c’est-a-dire perpendiculairement à la corde) cette
corde à une extrémité avec une fréquence f, une onde se propagera puis sera réfléchie à son
autre extrémité fixe.

La superposition (l’addition) des deux ondes (incidente et réfléchie) crée un système d’ondes
stationnaires.
En effet si la corde est soumise à une perturbation sinusoïdale, l’amplitude de la perturbation
u(x,t) est donnée par :

u ( x , t )= A sin ( ωt−kx )= A sin( ( vt−x ))
λ

Où k est le nombre d’onde, λ est la longueur d’onde et v la vitesse de propagation de l’onde. Il


faut bien noté que u(x,t) a une double périodicité. :
 Périodicité dans l’espace donnée par : λ
 Périodicité dans le temps donnée par : T=1/f=2π/ω.

15
ω
La vitesse v est donnée par : v= =λf . Dans un milieu non dispersif la vitesse de
k
propagation est la même pour toutes les ondes se propageant dans ce milieu. La vitesse ne
dépendera que des propriétés physiques du milieu propagateur.
Expérimentalement on constate que la vitesse dépend de la tension F et de la masse linéique
μ.

Question : en écrivant la vitesse de propagation sous la forme : v=F α μ β,


montrer par une analyse dimensionnelle que les exposants sont α=1/2
et β=-1/2 ?

Les ondes stationnaires :


Lorsque deux ondes sinusoidales de même amplitude A et de même longueur d’onde λ se
propagent en sens inverse, leur addition crée une onde stationnaire :
 Onde sinusoïdale se propageant de gauche à droite :

u1 ( x , t )= A sin ( ωt−kx )= A sin( (vt−x))
λ
+¿
 Et une onde sinusoïdale se propageant de droite à gauche :

u2 ( x , t )= A sin ( ωt +kx ) =A sin( (vt+ x ))
λ
Donnera :
ut ( x , t )=u1+ u2=2 A sin ¿

Pour une longueur de corde L fixée, seules les ondes stationnaires ayant un nœud (amplitude
nulle) à chaque extrémité peuvent exister et ainsi la relation entre la longueur d’onde λ des
ondes stationnaires possibles et la longueur L est donnée par :
2π ⇒
2L
sin(¿ L)=0❑ λ= λn= ¿
λ n

Il y aura donc une onde stationnaire à chaque fois que les fréquences de vibrations f n vérifient
la relation :
v
f n=n
2L

Ces modes de vibrations son appelés : les modes normaux des vibrations transversales d’une
corde.
L’onde correspondant à n=1 s’appelle vibration fondamentale ou 1ère harmonique. Elle est
représentée par la figure ci-dessous :

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Le trait continu représente la corde à l’instant t au moment où son amplitude est maximale, et
les traits pointillés représentent différentes positions de la corde à d’autres temps. La corde
oscille entre les deux positions d’amplitudes extrêmes avec la fréquence :

v
f 1=
2L
et on voit bien que dans ce cas la longueur d’onde est :

λ 1=2 L
Dans les autres modes, la vibration de la corde est représentée par :

II. Manipulation:

a) Le Matériel :
On dispose :
 d’un vibreur alimenté par un Générateur de Basse Fréquence (GBF) auquel on attache
une corde
 une poulie par laquelle on fait passer la corde
 des masses (m) qu’on attache à l’autre extrémité de la corde pour la tendre
 un ruban mètre pour mesurer la longueur de la corde
 un stroboscope pour mesurer la fréquence du vibreur.

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b) 1ère Etude : Vérifier que la corde est un milieu non dispersif, c'est-à-dire
que : λf =v=cste.

c) 2ème Etude : Vérifier la relation v=

linéique.
√ F
μ
et détermination de la masse

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Le Compte Rendu

TP : Ondes Stationnaires le long d’une corde Etudiant 1

TP fait le : Etudiant2

TP rendu le : Etudiant3

1ère Etude : Vérifier que la corde est un milieu non dispersif, c'est-à-dire
que : λf =v=cste.

 En fixant la longueur de la corde L à 80cm, faite varier la fréquence pour


retrouver la vibration fondamentale (n=1) et ses harmoniques (n>1)

n= 1 2 3 4 5 6
fn (Hz)

 Varier L en prenant L=50cm, 60cm, 70cm et 80cm. Mesurer dans chaque cas
la fréquence f2 de la seconde harmonique (n=2) et en utilisant la relation
théorique calculer la vitesse de propagation de l’onde.
L (m) λ (m) 1/f v (m/s)
0,5 0
0,60
0,70
0,80
Valeur moyenne de la vitesse

 Tracer sur un graphe λ en fonction de 1/f et vérifier qu’il s’agit bien d’une
droite. En déduire la valeur de la pente et comparer la valeur de la vitesse avec
la valeur moyenne obtenue dans le tableau ci-dessus.

2ème Etude : Vérifier la relation v=


linéique.
√ F
μ
et détermination de la masse

 Prendre L=60cm et mesurer les fréquences des deuxièmes harmoniques (n=2)


en variant la masse m accrochée entre 200g et 600g. Grace à la relation
théorique trouver une valeur moyenne de la masse linéique.

19
m(kg) F(N) f (Hz) v (m/s) v2 (m2/s2) μ(kg/m)
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
Valeur moyenne de la masse linéique
 Tracer sur un graphe v2 en fonction de la tension F de la corde. Calculer la
pente et en déduire la valeur de la masse linéique μ. Comparer le résultat
obtenu avec la valeur moyenne obtenue dans le tableau précédent.

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DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
Domaine Science de la Matière – Semestre 3

T.P N°5
MESURE DE LA VITESSE DU SON

IV. Objectifs des Manipulations :


Les manipulations proposées permettent de vérifier les savoir faire expérimentaux et
théoriques suivants :
 Utiliser un oscilloscope ;
 Déterminer la période d’un signal à l’aide d’un oscilloscope
 Utiliser un générateur de signaux (GBF): choisir la fréquence
 Mesurer la longueur d’onde du signal connaissant sa fréquence
 Mesurer la vitesse du son et la comparer à la valeur théorique

V. Matériel Utilisé:
 Un oscilloscope ;
 Un générateur de signaux (GBF) ;
 Un microphone (récepteur) avec dispositif amplificateur ;
 Un haut parleur (émetteur) ;
 Une règle graduée ;
 Des fils conducteurs

VI. Quelques éléments Théoriques :


Une onde sonore est une oscillation mécanique de pression qui se propage
longitudinalement.
Dans ce TP nous disposons d’une source sonore harmonique qui va délivrer un
ultrason de fréquence 40 KHz (T=25μs). La gamme de fréquence audible est
comprise entre 20Hz (sons graves) et 20Khz (sons aigus)

21
Si on considère que la position de l’émetteur est l’origine des abscisses,
l’amplitude de l’onde émise au niveau de l’émetteur est donnée par la relation :
Aemise ( 0 , t )= A sin(ωt)
Si le récepteur est à la distance d de la source, l’amplitude de l’onde reçu (si on
néglige l’atténuation de l’onde) est donnée par :
Areçu ( d ,t )= A sin (ω (t+ τ))
Où τ représente le temps mis par le son pour parcourir la distance d. soit vson la
vitesse du son on a alors,
τ =d /v son
Les deux signaux sonores seront en phase à condition que :
d
τ= =nT
v son
Ou bien
d=n v son T =nλ
Ou λ est la longueur d’onde du signal.
Connaissant la période (ou la fréquence) du signal, il sera expérimentalement
possible de mesurer la vitesse du son si on mesure sa longueur d’onde.

22
Le Compte Rendu
TP : Mesure de la vitesse du son dans Etudiant 1
l’air
TP fait le : Etudiant2

TP rendu le : Etudiant3

Travail à faire avant la séance de TP :


 La figure ci-dessous représente l’oscillogramme d’onde sonore émise par un
instrument. Sur l’oscilloscope la base de temps est réglée sur 0.2ms/cm.

Déterminer la période, la fréquence et la longueur d’onde du son émis sachant que sa vitesse
est : v son =331m/ s

T= f= λ=

 Un second signal sonore de même intensité mais de fréquence deux fois plus grande
est émis.
Représenter (avec un stylo rouge) dans le graphique précédent l’oscillogramme de
cette onde. Le son obtenu est-il plus grave ou plus aigu que le premier ?

Travail à réaliser pendant la séance de TP:


23
 Réaliser le 1er Montage :

Demander à l’enseignant de régler le GBF a une certaine fréquence f que vous devez ensuite
mesurer avec l’Oscilloscope.
Résultat de la mesure :

f=

 Réaliser le 2ème Montage

Important :
faite
vérifier le
montage
par

l’enseignant avant de mettre sous tension

 Régler précisément le G.B.F. à 40 000 Hz pour que l’émetteur puisse émettre.


Vérifier cette valeur sur l’Oscilloscope ;
 Visualiser sur l’oscilloscope les deux signaux (émis et reçu).
 Rechercher une position du récepteur pour laquelle le signal émis et le signal
reçu sont en phase. On notera cette position d1.

d1=

 Faire défiler n oscillations en écartant le récepteur de l’émetteur, noter d 2, la


nouvelle position pour chaque valeur de n.

Compléter le tableau de valeurs suivantes.

24
n 10 20 30
d2 (mm)
d=d2-d1
d/n

Que représente le rapport d/n ? Calculer sa valeur moyenne

d/n représente :

λ=moyenne ( dn )=¿
 En déduire la vitesse du Son par la formule : v son =λf

v son =¿

En mesurant la température de la salle en ℃ comparer la valeur expérimentale


avec la valeur théorique donnée par :

v=331
√ T + 273
273
=¿

25
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
Domaine Science de la Matière – Filière Physique-Semestre 3

T.P N° 6

Etude Des Oscillations Amorties et Forcées : Le


Pendule de Pohl
VII. Objectifs des Manipulations :
Les manipulations proposées permettent l’étude des oscillations libres, les oscillations
amorties et les oscillations amorties et forcées du pendule de Pohl. A travers ces études
on déterminera :
 La pulsation propre ω 0 des oscillations libres du pendule
 Le coefficient d’amortissement en fonction du courant traversant
l’électroaimant
 Observer le phénomène de résonance en absence et en présence de frottement
et déterminer les fréquences de résonance pour différente valeurs de
l’amortissement.

VIII. Matériel Utilisé:


 Un pendule de Pohl (ressort en spiral fournissant le couple de rappel qui fait
osciller la roue en cuivre, un frein électromagnétique à courant de Foucault
 Un moteur pour la force d’excitation, fonctionnant au courant continu et qui à
une vitesse réglable
 Appareil de mesure de l’intensité du courant de l’électroaimant.

IX. Quelques éléments Théoriques :


Comme pour tout système, à 1 degré de liberté, effectuant des oscillations tournantes
repéré par l’angle ϕ, l’équation du mouvement, en présence d’amortissement, à la
forme :
J ϕ̈ + β ϕ̇+Cϕ=0

26
Où j représente le moment d’inertie du pendule, β le coefficient de frottement et C la
constante de rappel du ressort. En divisant par j, l’équation s’écrit :
2
ϕ̈ +2 λ ϕ̇ +ω 0 ϕ=0
β
Où on a introduit le coefficient d’amortissement λ= et la pulsation des oscillations libre
2J

ω 0= =
T0 √C
J
.
On sait que les solutions de cette équation dépendent de la valeur de λ.
2 2
 Cas ou λ < ω0 (oscillations peudo-périodiques), la solution de l’équation du
mouvement s’écrit :
−λt
ϕ ( t )=ϕ 0 e cos ( ωt )=ϕ 0 ( t ) cos ⁡( ωt)


=√ ω 0−λ la pulsation du mouvement amorti. Le
2 2
Où ϕ 0représente l’amplitude à t=o et ω=
T
décrément logarithmique est défini par :

δ=ln
( ϕ ( t+ nT )
ϕ ( t + ( n+1 ) T )
= λT
)
2 2
 Pour les cas λ ≥ ω0 , le mouvement n’est plus périodique (mouvement apériodique et
mouvement critique). Dans ce cas le système rejoint sa position d’équilibre
directement sans oscillations

Lorsqu’en plus de l’amortissement on applique une force d’excitation harmonique de


fréquence Ω (produite par le moteur) l’équation devient :
2 F0
ϕ̈ +2 λ ϕ̇ +ω 0 ϕ= cos ⁡(Ωt )
J
Après le régime transitoire, le système va osciller dans un régime stable (c’est le régime
permanent) à la même fréquence Ω de l’excitateur et avec une amplitude A(Ω) et un
déphasage φ qui vont dépendre de λ . Il est décrit par l’expression :

ϕ ( t )=A ( Ω ) cos ⁡(Ω t−φ)


avec
F 0 /J
A (Ω)=
√(ω −Ω ) +4 λ Ω
2
0
2 2 2 2

Et
2λ Ω
tg ( φ )= 2 2
ω 0−Ω

27
Le Compte Rendu
TP : Le Pendule de Pohl Etudiant 1

TP fait le : Etudiant2

TP rendu le : Etudiant3

Travail à réaliser pendant la séance de TP:


3. Mesure de la pulsation ω 0 et de la période T 0 des oscillations libres du pendule:
En annulant la force de frottement produite par l’électroaimant (pas de courant qui le
traverse) et en s’assurant que le moteur est à l’arrêt, mesurer la période des oscillations
du pendule. Mesurer le temps de cinq oscillations et refaire cinq fois la mesure. La
valeur retenue pour T 0 sera la valeur moyenne des résultats des mesures.
Attention : assurez-vous que l’aiguille de la roue est bien sur le zéro.

5 périodes période
Essai 1
Essai 2
Essai 3
Essai 4
Essai 5
Valeur moyenne = T0=

La pulsation est alors : ω 0=¿


4. Etude des oscillations amorties:
a) Réaliser le montage suivant :

b) Pour les valeurs suivantes du courant de Foucault : I=0.2 A, 0.4 A et


0.6 A, on voudrait calculer la période T des oscillations, le coefficient
d’Amortissement λ et le décrément logarithmique δ .
Pour cela on commencera par :

28
 fixer la valeur du courant
 ensuite mesurer le temps de dix oscillations pour en déduire la période T du
mouvement.
 Pour la détermination du décrément logarithmiqueδ , mesurer l’amplitude ϕ 0 ( t )du
pendule à des temps t n=nT pour n=1, 2, 3, 4,5. On prendra l’amplitude initiale (à t=0)
égale à +15 et on fera la mesure 3 fois dans les même conditions. On donnera à la fin
la valeur moyenne des mesures du décrément pour chacune des valeurs de I.
 En utilisant la relation théorique reliant , T et λ , obtenir pour chacun des cas la valeur
du coefficient d’amortissement.
 Pour I=0.2 A :

Valeur mesurée de T : ………………………


n ϕ 0 ( nT ) Essai 1 ϕ 0 ( nT ) Essai 2 ϕ 0 ( nT ) Essai 3 ϕ 0 ( nT )=
(La Moyenne δ
des mesures)
0 +15 +15 +15 +15 //
1
2
3
4
5
Valeur Moyenne de δ

Valeur de λ :………………..

 Pour I=0.4 A :

Valeur mesurée de T : ………………………


n ϕ 0 ( nT )
ϕ 0 ( nT ) ϕ 0 ( nT ) ϕ 0 ( nT )
( la Moyenne δ
Essai 1 Essai 2 Essai 3
des mesures)
0 +15 +15 +15 +15 //
1
2
3
4
5
Valeur Moyenne de δ

Valeur de λ :………………..

Pour I=0.6 A :

Valeur mesurée de T : ………………………

29
n ϕ 0 ( nT ) ϕ 0 ( nT ) ϕ 0 ( nT ) ϕ 0 ( nT )
Essai 1 Essai 2 Essai 3 ( la Moyenne des δ
mesures)
0 +15 +15 +15 +15 //
1
2
3
4
5
Valeur Moyenne de δ

Valeur de λ :………………..

5. Etude des oscillations amorties forcées : Détermination des fréquences de


résonances.
 On s’intéresse à déterminer la fréquence de résonance Ω R du pendule pour le cas ou :
I=0.4 A. On rappelle que lorsque la fréquence d’excitation du moteur est égale à Ω R
l’amplitude du pendule est maximale.
 Vérifier que le résultat obtenus est en accord avec la relation théorique de Ω R :
Ω R= √ ω 20−2 λ2
 Pour I=0.4A :
Mesurer pour différente valeurs de la fréquence d’excitation l’amplitude du
pendule. Pour cela on fait varier la tension U aux bornes du moteur et on relève
la valeur de l’amplitude après l’établissement du régime permanent. Tracer le
graphe de l’amplitude A du pendule en fonction de U(V) et repérer la valeur
de la tension U qui donne la valeur maximale de l’amplitude et remonter à la
fréquence de résonance Ω R.

Tension U(volt) A (amplitude du pendule)


6.5
7
7.5
8
8.5
8.7
8.9
9
9.5
10
10.5
11
11.5
12

30
12.5

Ω R=……
CONCLUSION

31

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