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LEÇONS DE PYTHAGORE

Raconté par Pythagore et Carthage.


Transcrit par Anna Zoubkova
Sous la rédaction du Dr. Vladimir Antonov
et avec ses commentaires

Traduit de l’anglais par


Gary Nkweka
2

Pythagore est l’un des Messies qui a travaillé à


fournir de l’aide spirituelle aux personnes incarnées
dans les pays bordant la Méditerranée. Son principal
mérite à l’humanité ne trouve pas sans des travaux
mathématiques, bien connus de tous à partir du col-
lège, mais dans le fait qu’Il avait créé la parfaite école
spirituelle ; et les principes d’éducation qu’Il a posé
comme bases d’enseignement dans cette école de-
vraient servir de standard pour toutes les futures gé-
nérations de l’humanité à venir sur Terre.
Dans ce livre, Pythagore et son Disciple Divin,
Carthage, parlent des évènements qui ont conduit à
la préparation et à l’établissement de Son École.
Actuellement, Pythagore et Carthage continuent
Leur Service Divin en tant qu’Esprits Saints — les
Représentants du Créateur.
Le matériel publié ici sera bénéfique tant pour :
ceux qui veulent juste commencer à se développer,
autant que pour ceux qui ont déjà traversé une part
significative du Chemin spirituel.
Le livre peut devenir un excellent manuel pour
les chercheurs de Perfection spirituelle. En particu-
lier, il met en avant la partie éthique du travail, ainsi
que la maîtrise de l’art de la méditation du niveau dé-
butant aux techniques avancées.
3

Table des matières


Chapitre 1 : Les captifs ............................................... 4
Chapitre 2 : Evasion .................................................... 9
Chapitre 3 : À propos des Lois du Tout ................... 13
Chapitre Quatre : La Destinée .................................. 22
Chapitre Cinq : La Liberté ......................................... 32
Chapitre Six : Char ou comment contrôler les
émotions .................................................................... 43
Chapitre Sept : Le Calme Intérieur ............................ 48
Chapitre Huit : Le bosquet des cèdres libanais ....... 52
Chapitre Neuf : Le projet de la Future Ecole ............ 57
Chapitre Dix : A propos de la Croissance de l’Âme. 66
Chapitre 11 : La Danseuse ......................................... 69
Chapitre 12 : La pyramide est « Le Feu de
l’Intérieur ». Méditation de Thoth l’Atlante ............ 77
Chapitre 13 : A Babylone .......................................... 85
Chapitre 14 : La fin de l’apprentissage d’Hamilcar . 93
4

« Tous ceux qui ont reçu l’initiation


doivent briller avec le Feu
reçu et allumer une nouvelle Lumière —
la Lumière des Connaissances
et Celle de l’Amour pour le Créateur de tout ! »

Pythagore [6].

Chapitre 1 :
Les captifs
Cette nuit froide dans le désert libyen semblait
sans fin tant pour les prisonniers que pour leurs
gardes. Le chef des gardes perses commençait déjà
à se demander s’ils s’étaient égarés.
Finalement, les lumières du feu de l’immense
camp devinrent visibles au loin et tout le monde
poussa un soupir de soulagement.
Tous les captifs, sauf un, furent amenés vers le
reste des esclaves capturés par l’armée perse.
« Et pour ce phénicien ? il semble qu’Il est
prêtre, et a l’air important ! Où devrions-nous
L’amener ? »
… Le perse, au visage sombre bardé d’une cica-
trice mal soignée en travers de la face, grogna et
orienta silencieusement sa main vers le lointain feu
de camp.
Le nouveau captif était très grand et bien bâti,
comme s’il était athlète et non prêtre. Il avait une
longue et épaisse chevelure noire frisée. Sa simple
toge en lin, anciennement blanche était déchirée à
5

plusieurs endroits et présentait des signes évidents


de lutte.
Le prêtre phénicien fut conduit à l’endroit indi-
qué. L’un des gardes, le transférant aux nouveaux
gardes, leur dit :
« Allez-y, prenez ce phénicien ! On dit que c’est
un mage et un prêtre. Soyez prudents avec lui, Il a
fallu six d’entre nous pour le maîtriser avec beau-
coup de peine. »
Sur ces mots, il coupa les cordes serrées qui
étaient attachées autour des mains du prêtre.
Le phénicien lança un regard méprisant au
garde et se frotta les mains, engourdies par les
cordes.
Huit personnes étaient assises autour du feu. Ils
étaient prêtres, voyants, astrologues, et guérisseurs
capturés dans différentes villes et temples d’Egypte.
Selon les ordres de Cambyse — Le roi de Perse —
ces personnes devaient être tenues à l’écart et rame-
nées sauves à la capitale des perses. Après tout,
l’Egypte n’était pas seulement riche à cause de l’or,
mais aussi grâce aux secrets conservés par les
prêtres dans les temples et les pyramides, ce qui
donna du pouvoir à ce pays durant des millénaires.
Seulement à ce moment, l’Egypte tombait sous la
puissance militaire de l’armée perse. Donc tous ceux
qui détenaient ce savoir représentaient une prise ex-
ceptionnelle devant être conservée pour un usage
futur.
Le nouveau prisonnier regarda attentivement
ses futurs comparses du haut de sa stature impo-
sante. Son regard s’arrêta seulement un petit mo-
ment sur une personne dont les habits étaient blancs
6

et très propres, selon la tradition grecque. Puis, à


nouveau, il replongea dans ses pensées.
La même personne qui avait attiré l’attention du
phénicien se déplaça, lui permettant ainsi d’avoir une
place près du feu de camp. De l’intérieur de son vê-
tement, il prit un morceau de pain soigneusement
emballé dans un linge propre et le donna au phéni-
cien, puis versa de l’eau dans un bol.
Le nouveau captif, surpris, regarda à nouveau la
personne qui volontairement partageait sa nourriture
avec lui. Il était difficile de penser que les prisonniers
étaient bien nourris. Il hocha la tête en appréciation
et commença à manger. Après le repas, le phénicien
demanda :
« Tu ne ressembles pas à un égyptien, es-tu
grec ? »
« Oui. Mon nom est Pythagore. »
« Et je suis Hamilcar de Carthage1», se présenta
le phénicien.
« Qu’est ce qui t’a amené en Égypte ? »
« J’étudiai à Memphis »
« Les prêtres t’ont laissé recevoir les initiations
bien que tu sois un étranger ? Et te voilà ! »
La conversation s’arrêta.
Le phénicien était laconique et ne se joignait
pas aux conversations. De temps en temps il obser-
vait le grec et écoutait lorsque Pythagore parlait. Vi-
siblement le grec avait éveillé sa curiosité, à l’inverse
des autres captifs, qu’il traitait avec dédain ou même
arrogance.

1
Hamilcar a été surnommé Carthage plus tard dans sa
vie terrestre. Il préfère se faire appeler par ce surnom lorsqu'Il
travaille avec ses disciples incarnés actuels [6].
7

La même chose ne pouvait pas être dite à pro-


pos du grec. Des fois il parlait aux autres captifs, se
renseignait sur les herbes médicinales et les tech-
niques de guérison, et il écoutait attentivement leurs
discussions à propos des planètes et de la structure
de l’Univers.
Habituellement, les conversations étaient te-
nues en langue égyptienne, celle que tous les captifs
comprenaient, mais Pythagore était aussi à l’aise
dans d’autres langues, et quand c’était nécessaire, il
pouvait discuter avec ses compagnons dans leurs
langues maternelles. Il parlait aussi le perse, ce qui
imposait le respect aux gardes.
Quand il exprimait un point de vue différent, il
était laconique et n’expliquait les choses en détails
seulement lorsque quelqu’un montrait un intérêt par-
ticulier pour le sujet.
Il était différent, pas extérieurement, mais inté-
rieurement. Il avait en lui un état spécial de calme,
d’harmonie, de bienveillance. Au premier abord, ses
mouvements semblaient gracieux, mais en y regar-
dant plus attentivement, il y avait un pouvoir spécial.
Ses mots aussi avaient du poids : ils pénétraient au
fond de la personne qui les écoutait, comme s’ils
mesuraient la pureté et la profondeur de l’âme.
Hamilcar avait communiqué avec beaucoup de
prêtres de différents temples. Il savait distinguer la
grandeur imaginaire de la vraie force et du pouvoir
de l’âme. Mais il y avait quelque chose dans ce grec,
quelque chose qu’il n’avait jamais vu auparavant. Ce-
la demeurait un mystère pour Hamilcar. De toute fa-
çon, il restait assez de temps pour le résoudre.
Un jour, le convoi d’esclaves et de trophées
perses s’arrêta pour se reposer avant une longue
8

étape. La raison était que les perses célébraient les


nouvelles de la victoire complète du roi Cambyse et
son couronnement sur le trône des pharaons
d’Egypte. A partir de ce moment, il y aurait beaucoup
d’autres caravanes de trophées, puisque l’Egypte
était complètement tombée.
Le vin coulait à flots. Seuls les soldats de garde
étaient sobres, et étaient très jaloux des autres à
cause de ça. La viande cuisait dans les chaudrons,
La volaille rôtissait sur le feu.
L’un des chefs perses, sous l’effet de l’alcool,
s’adoucit et ordonna que les prisonniers spéciaux
soient mieux nourris : « Peut-être, ils ne seront pas
capables d’arriver à destination, et je serai tenu pour
responsable ».
Lorsque la nourriture eut été offerte aux prêtres
captifs, seul Pythagore refusa. Parmi toute cette
nourriture exceptionnelle selon les normes des pri-
sonniers il prit uniquement une poignée de dates et
de noix, puis se mis à l’écart du groupe pendant que
les autres festoyaient. Il ne but pas de vin non plus.
Ensuite, Hamilcar s’approcha de Pythagore et
demanda.
« Rejettes-tu la nourriture qui te donne de la
force ? Ce sont tes croyances ? est tu un or-
phique ? »
« Je n’accepte ni dans mes pensées ni dans
mon corps la force sombre du meurtre qui entre dans
une personne en mangeant les corps d’animaux tués.
Les orphiques n’étaient pas les seuls à considérer
l’alimentation végétarienne comme prérequis éthique
pour le développement de l’âme. Maintenant, il y a
des sages et leur disciple à l’extrême orient, comme
en Inde et en Chine qui suivent ce principe. Oui, en
9

Grèce les orphiques s’en rappellent. En Egypte aussi


c’était bien connu il y a longtemps. Peut-être, le dé-
clin de l’Egypte a commencé parce que les prêtres et
les pharaons, dotés d’un pouvoir illimité, ont perdu la
pureté de leurs vies. »
« Boire le sang d’ennemis tombés ou même
manger leur chair pour gagner leurs pouvoirs sont
les pratiques des peuples barbares. Tu as probable-
ment entendu parler de telles coutumes, tu les
trouves sauvages, n’est-ce pas, Hamilcar ? »
« Grec, ta façon de penser est intéressante. »
Répondit dit le phénicien, mais il ne continua pas la
conversation, Pythagore ne continua pas non plus.

Chapitre 2 :
Evasion
La nuit, la garde du camp avait été relevée.
Beaucoup de gardes qui prenaient leur service
étaient encore sous l’influence de la fête.
La plupart des perses continuaient de festoyer
et beaucoup d’entre eux s’étaient déjà endormis, to-
talement inconscients sous l’effet des excès de vin et
de nourriture.
Après que tous les autres prisonniers se soient
endormis, le phénicien s’assit une fois de plus et à
côté de Pythagore et chuchota :
« Écoute, grec ! Cette nuit nous pouvons
échapper à la captivité. C’est une très bonne oppor-
tunité, qui pourrait ne pas se représenter une autre
fois.
10

Ne veux-tu pas être libre ? Es-tu prêt à passer


toute ta vie parmi ces gens dociles comme du bétail,
esclaves des perses ?
Tu es fort et bien bâti comme Apollon ! Tu peux
voir ma force. Ensemble ce sera plus facile pour tous
les deux de nous évader et de survire dans le désert.
J’ai une dague. Si nous tuons ces deux gardes là-
bas, nous devrions être libres. »
— Je peux voir ta force. Toutefois je vois aussi
tes faiblesses Hamilcar !
— Je ne sais pas de quoi tu parles. Tu pourras
m’en parler après. Maintenant, c’est le bon moment.
Je connais la région. Et nous ne nous perdrons pas !
Ensuite nous pourrons partir dans ton pays. Je ne
veux pas être l’esclave du roi des perses. Pendant
plusieurs années j’ai étudié la sagesse et ce n’est
pas pour vivre dans la servitude. Je connais la ma-
gie ! Et tu as aussi été capturé dans un temple ! Tu
n’as pas reçu les initiations et le savoir pour devenir
esclave !
— Je suis libre ! Je suis toujours libre partout !
Personne ne peut faire de moi un esclave ! Et tu ne
devrais pas fuir ton destin; il te rattrapera de toute
façon.
Cela arrivera irrémédiablement — si ce n’est
dans cette vie, ce sera dans la prochaine à venir !
Donc ; il est mieux d’accepter son sort et de recevoir
le cadeau que le destin t’a préparé ! Si tu es prêt à
l’accepter— alors tellement de choses se révèleront à
toi. Toi et moi ne devons pas fuir aujourd’hui. Il y a
un autre moyen de gagner la liberté !
Tu ne seras pas esclave et je ne serais pas es-
clave quoi qu’ils fassent à nos corps !
11

Mais il y a une différence entre nous à ce mo-


ment : tu es prêt à prendre la vie d’autrui pour acqué-
rir ta liberté, et moi — non. Je ne veux pas gagner la
liberté au prix de la vie de quelqu’un ! Pendant ce
temps, je vais rester ici — et je te propose la même
chose, penses-y.
— Tu ne m’as pas compris, une telle occasion,
comme celle que nous avons aujourd’hui, ne se re-
présentera pas avant longtemps. Si tu ne veux pas te
joindre à moi, bien, je m’échapperais seul. Si tu
changes d’avis, fais-moi savoir. Tu as encore deux
heures pour réfléchir. Après tout, tu n’auras pas à
tuer les gardes, tu peux juste les assommer — si tu
sais t’y prendre et si les tuer te dérange ! Penses-y :
ce sera plus facile pour nous deux de les désarmer et
d’échapper à la traque !
— Tu ne pourras pas échapper à ton sort, Ha-
milcar de Carthage !…
— On verra, au revoir, grec !
— On se voit plus tard, phénicien !
… Cette nuit-là, Hamilcar s’échappa. Il ne tua
pas les gardes. Il les neutralisa avec son coup de
poing lourd et prit leurs armes. Mails il ne fut pas
chanceux et fut repéré par les autres gardes alors
qu’il avait presque disparu. Ils firent du bruit et la
poursuite commença.
Le phénicien se battit seul contre plusieurs
gardes armés. Il fut gravement blessé. Son corps fut
jeté près du feu pour montrer aux autres comment ils
puniraient toute personne qui chercherait à fuir. Ils
allaient tuer Hamilcar devant les autres. Mais Pytha-
gore intervint :
« Gardez-le en vie ! Ils ne vous pardonneront
pas la mort d’un prêtre si précieux ! »
12

Il le dit non comme un captif, mais comme le


responsable des lieux. Mais étonnamment, il fut obéi.
Néanmoins, l’un des gardes essaya
d’argumenter :
— Mais il est si gravement blessé qu’il va très
probablement mourir, vas-tu le porter sur ton dos,
grec ? Dans ce cas-là il mourra après une journée de
voyage ! Ou alors, demandes-tu qu’on lui donne un
brancard ? »
— Il ne mourra pas ! Au matin il ira mieux et
pourra marcher seul !
… Les gardes regardèrent le grec avec perplexi-
té et attention et mirent le blessé où il leur indiqua. Ils
exécutaient ses instructions sans questionner, sans
même comprendre pourquoi.
« Tu avais raison, grec : mon évasion ne fut pas
un succès », le phénicien endurait la douleur et at-
tendait de mourir avec la sérénité inhérente à ceux
qui possèdent une grande force de l’âme.
« Tu ne mourras pas aujourd’hui. Je vais
t’aider ! »
Pythagore se pencha sur le blessé Hamilcar.
C’était la première fois qu’il pratiquait ce genre de
guérison. Mais il était sûr de ce qu’il avait entendu
des dieux2 : que le phénicien serait en mesure
d’apprendre tout ce que Pythagore savait à ce mo-
ment. Et le phénicien deviendrai son compagnon et
ami. Donc, il ne devait et ne pouvait mourir mainte-
nant !
… Les grands prêtres qui avaient enseigné à Py-
thagore lui avaient raconté les légendes où dans les
anciens temps, les malades étaient soignés à l’aide

2
Pythagore parle ici des Esprits Saints.
13

d’une baguette magique transportant le Pouvoir Sa-


cré dans les corps des patients. Mais Pythagore sa-
vait de ses Enseignants Divins non incarnés qui
complétaient ses études que le corps humain lui-
même peut être un conducteur du grand Pouvoir Di-
vin. Et ces outils magiques sont seulement une mani-
festation de la dégradation de leur capacité à utiliser
le Pouvoir Divin par leurs propres corps— en tant
que consciences.
Cette Lumière brillante, qui pouvait désormais
apparaître clairement à Pythagore, en entrant dans la
Grande Fusion avec le Pouvoir Créateur, était prête à
se déverser de son corps. Excluant toute admission
de ses propres pensées, Pythagore laissa le Pouvoir
Divin s’écouler au travers de lui, ouvrant un passage
à ce Pouvoir vers le corps d’Hamilcar. Ensuite Py-
thagore restaura l’intégrité des canaux d’énergie et
des organes du corps d’Hamilcar qui avaient été en-
dommagés.
Les gardes observaient de loin les actions in-
compréhensibles du grec.
… Au matin, Hamilcar n’était pas seulement en
vie mais capable de marcher seul et beaucoup mur-
muraient et parlaient de ça. Ceux qui en avaient en-
tendu parler se tenaient à distance du grec : juste au
cas où !… En effet, il semblait bel et bien qu’il était
un grand magicien !…

Chapitre 3 :
À propos des Lois du Tout
La caravane poursuivait son chemin.
14

Ils marchaient côte à côte, le guéri et le guéris-


seur.
La route poussiéreuse, le bruit de l’énorme con-
voi d’esclaves et de trésors pillés semblaient ne
même pas exister pour eux. Ils discutaient de ce qui
était vraiment important à l’instant.
— Comment as-tu pu réaliser cela ? Quel genre
d’initiation as-tu reçu qui te permette de faire ça ? Je
ne l’aurais pas cru si on me l’avait raconté ! Mais j’en
ai fait l’expérience personnelle. Je t’ai vu — énorme
et constitué de Lumière Brillante ! En fait, tu étais
comme les dieux puissants ! Je pensais que la mort
venait à moi ! J’ai vu ce qui s’ouvre à l’âme après la
mort ! Mais là, je suis en vie, et même les marques
des blessures mortelles ne sont plus visibles !
Et malgré ça, pourquoi choisis-tu de demeurer
captif ? Pourquoi te renseignes-tu auprès de petits
magiciens et guérisseurs sur les herbes médicinales
et les remèdes naturels ? Qu’est-ce que tu veux ?
Quels sont tes buts ?
— J’aimerais t’enseigner ce que je sais et pas
seulement toi mais à tous ceux qui sont capables et
veulent connaître tout ce que j’ai connu ! Le veux-tu
aussi ?
— Que demanderas-tu en échange de cela ?
— Ce Savoir est inestimable et ne peut qu’être
offert en cadeau et seulement à la personne qui le
mérite !
Tu dois seulement obéir, comme un disciple qui
veut étudier pas pour quelques jours, mais pour une
longue période — des mois, voire des années. Et tra-
vailler sur toi en tant qu’âme, ce qui rendra possible
la perception de ce que je peux t’apprendre.
15

— Comment connais-tu les secrets qui sont in-


connus des prêtres de Memphis ? J’ai étudié là-bas
aussi. Ou alors n’ont-t’ils pas tout partagé avec moi ?
— Je connais les secrets de Celui Qui les révèle
quand une personne est prête à les assimiler. Tu as
demandé ce que je voulais et quels étaient mes buts
?
J’ai prévu de faire un escalier de marches
claires et simples pour l’ascension de l’âme : depuis
une petite particule humaine de l’Univers à l’Unité
des Parfaits avec le Pouvoir Créateur du Dieu Pri-
mordial !
L’homme est capable de devenir digne de
l’Unité avec le Créateur ! Pour se faire, il est néces-
saire de devenir semblable aux Grands Dieux !
L’Immortalité peut être atteinte de cette façon !
Mais l’âme doit maîtriser beaucoup de choses
pour y arriver ! La sagesse ne peut être donnée à une
âme qui n’est pas encore en mesure de l’englober ! Il
y a très peu de personnes qui sont prêtes à com-
prendre !
Tu peux devenir un de ceux qui réalisent
l’intention Divine en eux-mêmes mais aident aussi
les autres méritants à le faire.
Je peux partager ce que je sais avec toi.
D’autre part, pour pouvoir commencer à étudier,
tu dois arrêter de te considérer comme quelqu’un
bien informé.
— Je suis prêt à devenir ton disciple et à suivre
tes instructions, Pythagore !
— Bien, commençons de suite !
À partir de maintenant, tu peux essayer
d’aligner tes intentions, pensées, et objectifs de
l’âme en harmonie avec l’Intention du Tout, qui s’est
16

légèrement ouvert à toi, pendant que tu étais entre la


vie dans ton corps et la vie hors du corps. Tu as
compris que le but de la vie entière est d’approcher
graduellement la Divinité : Lumière, Amour Infini,
Grande Sagesse, et Pouvoir Primordial !
Et je vais t’aider à comprendre les Lois du Tout
existant dans l’Univers sur son propre Chemin vers
la Perfection !
Tant que les intentions d’une personne ne sont
pas pures — cette personne vagabonde dans
l’obscurité des faux désirs et attractions. Alors, le
destin d’une telle personne peut se remplir de souf-
france.
Des choses que nous voyons séparées et iso-
lées de la Création, en fait, composent la Grande Uni-
té, Le Grand Un, si l’on les regarde du point de vue
du Créateur ! Ce merveilleux Organisme multidimen-
sionnel se conforme aux Lois spéciales, établies par
le Créateur dans les fondations de Sa Création. Et
ceux qui ont atteint ces Lois et ne les enfreignent
pas, sont capables de vivre et d’agir dans la Grande
Harmonie.
Et il en ainsi parce que chaque créature vivante
est une création du Grand Créateur ! Et une particule
de la conscience qui vit et se développe dans chacun
d’eux, recherchant la Perfection.
Chaque créature ici n’est rien d’autre qu’une pe-
tite particule du Grand Tout. Mais chacun a sa propre
destination.
Les Lois établies dans l’existence de l’univers
fonctionnent dans chaque créature et au travers de
chaque créature : par ses pensées, l’état de son âme,
ses émotions, et ses actes.
17

Ces lois façonnent aussi le destin futur de


chaque créature sans distinction que cette créature
connaisse ces Lois ou pas, qu’elle construise cons-
ciemment son destin ou qu’elle descende le cours de
« la rivière de la vie », sans faire aucun effort ou
même penser à pourquoi elle est là et où va sa vie ?
Seul un être humain peut consciemment utiliser
ces Lois pour créer une nouvelle réalité de vie pour
lui ou elle-même et son environnement.
Même inconsciemment, l’homme suit en partie
les Lois du Tout. Néanmoins, s’il crée de la dishar-
monie, cela affecte son futur et le futur des autres
créatures, et même de tout dans l’Univers. Tant que
l’âme est petite et faible, son influence est petite et
faible. Mais lorsque de petites et faibles âmes for-
ment des communautés humaines, ces communau-
tés peuvent significativement affecter le futur de la
Terre.
Un homme a la possibilité de choisir ses
propres amis, ses buts dans la vie, et son chemin au
travers de la vie.
Un homme peut utiliser cette opportunité pour
se débarrasser de ses vices et de ses passions, en-
trer en harmonie avec le Tout. Ou il peut se laisser
aller aux flots des désirs vicieux et des passions qui
l’emportent loin de la Vérité et de la Lumière dans le
tourbillon de la vie.
Beaucoup de personnes ont tendance à éviter
de montrer leurs propres actes mauvais en face des
autres. Et lorsqu’ils sont seuls avec eux-mêmes, ils
croient que leurs actes et leurs pensées sont seule-
ment connus d’eux-mêmes. Mais ce n’est pas vrai.
Nos vies ne sont pas un mystère pour les âmes non
18

incarnées ! Mêmes nos pensées leur sont visibles !


Et elles peuvent percevoir nos émotions !
De plus les gens aux émotions grossières atti-
rent les âmes qui ont une consonance avec eux. Et
ensuite, ces âmes maléfiques manipulent cette faible
personne avec plaisir.
Ces âmes maléfiques sont prêtes à devenir les
serviteurs de personnes incarnées qui sont fortes en
maléfices. C’est de cette façon que les mages noirs
et les sorciers opèrent leurs sortilèges.
Mais ce dont nous avons besoin est complète-
ment différent ! C’est pourquoi il est nécessaire de
glorifier la pureté de l’âme !
Lorsque j’étudiais avec les prêtres, je n’ai pas
compris pendant longtemps pourquoi le savoir
m’avait été révélé par les Dieux, mais était inacces-
sible à mes enseignants terrestres ?
Ensuite le grand principe d’AMOUR et de PU-
RETÉ de l’ÂME me fut révélé par les Dieux. Seul ce
principe donne à quelqu’un l’accès au Grand Savoir
et au Pouvoir Primordial.
En Egypte, il était une tradition de poser un pa-
pyrus à côté du corps de la personne décédée au
cours d’une cérémonie funéraire. Sur ce papyrus, il
était inscrit qu’après la mort il y avait des gardes qui
empêchaient les âmes lâches et non sincères
d’atteindre la félicité après la vie. Ces anciennes pa-
roles étaient connues des prêtres. Il y a aussi une lé-
gende bien connue à propos de la vie après la mort
dans laquelle Osiris mesure la pureté des âmes :
celles qui sont alourdies par les mensonges, la
haine, les actes et désirs criminels — ne reçoivent
pas la félicité dans l’au-delà.
19

Bien sûr, il ne s’agit là que d’une image destinée


à rappeler aux gens ce qui a vraiment de la valeur
dans la vie et qu’est ce qui conduit l’âme vers les té-
nèbres après la mort de leurs corps, l’obscurité où la
haine trouve ses victimes parmi ceux qui lui sont si-
milaires.
Dans ce lieu, la peur et la cruauté enseignent à
ceux qui étaient cruels et méchants dans leurs vies
sur Terre !
En fait, ce que tu donnes aux autres, te revient
toujours ! Les fruits de l’activité humaine qui fait du
mal aux autres, portent en eux le poison qui rend
toxique la destinée de quelqu’un pour plusieurs an-
nées, parfois même plusieurs incarnations !
Ceux qui créent et donnent de l’amour grandis-
sent dans l’amour, multipliant les actes bons par cet
amour ! Et le Tout —après la mort de leur corps —
leur donne une vie dans un monde d’Harmonie parmi
les âmes similaires. Dans une nouvelle incarnation,
leurs destinées aussi sont propres.
Mais les prêtres égyptiens n’ont pas appliqué
ces principes de bases de la pureté de l’âme qui
sous-tendent l’Harmonie du Tout et se conforment
aux Lois de la Vie dans l’Univers. Ils se croyaient au-
dessus de tout et tout le monde — et … ils avaient
tort… Cette erreur les a conduites — dans un orgueil
aveugle— à leur chute.
… Et la pureté est d’abord formée par de petite
étapes :
— par une nutrition pure qui exclut le meurtre,
— par des pensées pures qui ne causent pas de
mal aux autres qui vivent dans la Création et se déve-
loppent en accord avec leurs propres destinées,
20

— par des buts purs, avec la volonté d’aider


toutes les âmes dans la recherche du Chemin vers la
Lumière, mais pas avec le désir de contrôler les
autres selon sa propre volonté.
Je dois te parler de l’Amour qui est la plus
grande Loi dans l’Univers !
L’amour connecte tout ce qui est présent dans
la Création avec son Créateur !
L’amour est aussi un Pouvoir Omniscient du
Tout !
Quiconque s’aligne avec l’Harmonie du Tout se
développe et grandit en tant qu’âme dans la direction
de la Pureté, la Vérité, l’Amour et la Divinité !
Ceux qui commettent des actes mauvais se ma-
nifestent comme meule à façonner des diamants de
la vertu chez les autres.
Le mal n’est rien si ce n’est une ombre qui per-
met à quelqu’un de mieux voir la Lumière !
La personne qui n’a pas accepté les lois
éthiques ne peut se développer consciemment.
Comme un animal, elle développera certaines de ses
qualités comme la force, l’agité, l’endurance, ou
d’autres qualités qui ne sont pas très utiles. Et seu-
lement ensuite, cette personne pourra comprendre
pourquoi les choses étaient nécessaires ou n’étaient
pas nécessaires dans cette vie. Elle devra être incar-
née plus d’une fois dans de nouveau corps afin de
développer sa pleine conscience et sa capacité à ap-
pliquer les leçons apprises de toutes ses victoires et
ses défaites.
Ceux qui possèdent la magie et ont accumulé
beaucoup de pouvoirs essayent souvent d’utiliser le
Pouvoir Créatif Divin pour faire du mal aux autres.
Mais de telles personnes n’atteignent pas un tel pou-
21

voir. De plus, ils y perdent l’accès pour de bon dans


cette incarnation, et souvent pour plusieurs vies
après, même s’ils ne le réalisent pas. Leur destin est
triste !
Ceux qui commettent des actes mauvais com-
mencent le processus d’autodestruction. C’est une
loi immuable ! Ça s’applique à tous les individus ain-
si qu’aux pays ou nations, et même aux civilisations !
Tout ce qui agit en contradiction avec la Loi
universelle de l’Harmonie porte en lui les graines de
sa propre destruction !
Il est facile de perdre tout ce qui a été accompli
sur le chemin de la perfection de soi et ne même pas
le remarquer, s’il y a croissance du Je isolé du But
suprême. De la même façon, les prêtres égyptiens
ont perdu le But Principal. Et même avant eux, les
prêtres de l’Atlantide avaient fait la même chose…
Ceci se produit lorsque qu’une personne perd la
capacité de vivre avec le cœur spirituel et commence
à prendre ses décisions uniquement sur la base de
l’esprit de son Je personnel. Il peut penser que les
dieux approuvent ses actions… Il entend des voix
obligeantes reconnaissant et approuvant chacune de
ses pensées…
Ayant atteint le faux pouvoir, il regarde les gens
sans amour, mais il devrait les servir et les aider. Il
considère les gens comme des déchets…
Maintenant, tu as payé toi-même tes dettes, par
ta propre souffrance : pour ta volonté de prendre la
vie de quelqu’un et ton désir de décider du destin
des autres. Maintenant, tu peux commencer ta vie
dans la pureté, sous le regard de la Conscience Di-
vine !
22

… Hamilcar écoutait attentivement, et beaucoup


de choses devenaient claires pour lui à cause de la
riche expérience des discussions avec les prêtres de
différents cultes en Libye, en Egypte, et en Phénicie,
qu’il avait vu et connu en premier.
Ces limites et impasses qui parsemaient son
chemin sur la recherche de la Vérité trouvaient main-
tenant une explication claire.
Lorsqu’il eut presque perdu le contact avec son
corps suite aux blessures, il put voir — comme au
travers du regard rempli d’Omniscience Divine et de
Justice — ses vices qui l’empêchèrent d’aller plus
loin vers le But Suprême. Il se vit de l’extérieur — soi-
même, toutes ses motivations et pensées…
À partir de ce jour, Hamilcar reconnut le besoin
d’une nutrition éthiquement pure, et la volonté de
maintenir la pureté de ses pensées, émotions, et
énergies du corps.
Et Pythagore continua de lui enseigner chaque
jour, lui fournissant de nouvelles opportunités du
perfectionnement.

Chapitre Quatre :
La Destinée
Après l'histoire avec Hamilcar, Pythagore devint
reconnu pour son art de guérisseur. Les nobles
Perses commencèrent à demander son aide.
Un jour, l'un des commandants Perse, entourés
par plusieurs soldats armés approchèrent de l'en-
droit où les prêtres captifs se reposaient durant une
halte, parmi lesquels étaient Pythagore et Hamilcar.
23

Hamilcar observait avec trépidation, prêt à bon-


dir et défendre Pythagore, lorsque les soldats l'en-
touraient.
« Ne t'inquiètes pas, je ne suis pas en danger »
lui assura Pythagore.
A côté du noble Perse qui vint à Pythagore, l’un
de ses esclaves était debout et tenait une cage avec
un faucon.
Le perse commença à parler :
« Regarde, Grec ! j'ai tiré sur ce faucon il y a
longtemps et je voulais l'entraîner pour qu'il puisse
chasser pour moi. Mais son aile blessée ne guérit
pas. Ils disent que tu es un grand guérisseur ? Alors
montre-moi tes talents ! Ou ne peux-tu pas soigner
l'oiseau ? S'il ne guérit pas, alors nous devrons le rô-
tir à la broche, vu qu'il n'aura plus de valeur. »
Pythagore ouvrit la cage.
« Sois prudent, Grec ! cette chose mord doulou-
reusement, griffe, prête à s'échapper dès que pos-
sible ! Et puis nous devrons l’attraper dans tout le
désert, » le Perse rit.
Mais le faucon vint avec confiance sur la main
de Pythagore. Pythagore caressa tendrement le fau-
con et lui dit quelque chose en Grec… Après
quelques mouvements
de la main soignante, l'oiseau déploya ses ailes
avec assurance et s'éleva dans les airs.
Le faucon guéri planait sur le fond du soleil
dans le ciel, comme s'il remerciait son sauveur!
« Qu'as-tu fait ?! Pourquoi l'as-tu laissé partir ?
— Il ne vaut pas la peine de faire du mal à qui
que ce soit ! Chaque vie est sacrée ! en Egypte, Ho-
rus le faucon est le symbole d'une Déité, celle qui est
le contrôleur des vies et des destinées de tous les
24

êtres ! Tu peux considérer la relaxe de ce petit habi-


tant ailé du désert comme une grande chance ! Invo-
lontairement sauver la vie de cet oiseau peut amélio-
rer ton destin. Tu aurais été sérieusement blessé lors
de la prochaine bataille et passé le reste de tes jours
languissant en captivité ? Mais maintenant tu as
l'opportunité d'éviter ce sort !
M’as-tu demandé de soigner l’oiseau ? Je l’ai
fait ! De plus, je t’ai presque sauvé du misérable sort
d’esclave. Si tu me comprends maintenant, alors tu
seras seulement légèrement blessé lors de la pro-
chaine bataille, mais tu échapperas à la captivité !
Tu peux me remercier pour le sauvetage ou me
maudire pour la perte du faucon. Ce sera ton choix et
ce choix changera également ta vie.
L’état de haine ou de gratitude, et tout autre état
et pensées d’une personne sont très importants dans
la formation de son propre destin dans le futur
proche et lointain ! »
Le Perse était tellement surpris par cet évène-
ment qu’il n’avait même pas envie d’être en colère :
« Peux-tu voir le futur ? Une si petite chose
qu’un oiseau en cage est-elle capable d’affecter ma
vie ?
— Le futur est facile à voir. En fait, les gens
créent leur propre destin à l’instant ! Et quiconque
connait les lois par lesquelles toutes choses se déve-
loppent peut estimer les opportunités pour le déve-
loppement futur de la vie d’une personne aussi faci-
lement que tu peux calculer tes pièces d’or, les addi-
tionnant ou les soustrayant.
Bien sûr, pour voir les destinées, la bonne con-
naissance du passé de chaque âme est requise. Mais
quiconque ne voit pas seulement un corps mais aus-
25

si une âme, peut facilement reconnaître : le passé de


quelqu’un, ses propres qualités et les opportunités
dans le présent. Cela signifie que cette personne
peut facilement prévoir le futur ! Le faucon — c’était
une sorte de signe envoyé par le Pouvoir Divin qui
t’avertissait d’une mésaventure menaçante !
— As-tu aussi été envoyé par cette force pour
m’expliquer ce signe ?
— Peux-tu le voir ? Ta compréhension s’est
étendue : tu l’as dit toi-même !
— Quels dieux vénèrent tu, Grec, qui te don-
nent de telles capacités ?
— Les gens appellent la Puissance Divine par
différents noms. Ils vénèrent généralement certains
symboles de cette Force, mais sans comprendre
exactement Ce qu’ils vénèrent. Ils prient pour
l’accomplissement de leurs propres désirs, pour une
récolte, la pluie, le bonheur familial, l’amour, le suc-
cès, les victoires militaires… Il y a plusieurs noms de
dieux que les gens servent dans les temples de diffé-
rents pays. Les nations ne diffèrent pas seulement en
langues, mais chaque tribu humaine cherche les
voies pour se connecter à la Force qui contrôle tout.
Ils cherchent cette Force au travers de certaines
images qu’ils ont nommées les dieux de la récolte,
du ciel, du feu, de la Terre, du Soleil, ou de diverses
caractéristiques humaines — de l’amour à la haine…
Et les ‘intermédiaires’, prêtres ont tiré grand profit
pour eux-mêmes des vénérations humiliantes de ces
personnes. Cela se passe presque partout sur Terre
actuellement.
Bien que le Conscience Divine Primordiale soit
appelée par différents noms, Son Pouvoir ne change
pas.
26

Même si les gens vénèrent de faux ‘dieux’, la


Puissance Divine ne cesse de manifester Ses Lois. »
… Cette fois Pythagore ne parlait pas seulement
pour le Perse. Il comprenait que pour Hamilcar, ses
mots étaient bien plus compréhensibles et impor-
tants.
Mais les évènements et les circonstances
avaient aussi permis au Perse d’entendre ce
qu’Hamilcar avait le plus besoin de savoir. Et les
autres personnes qui écoutaient la conversation
pouvaient aussi en apprendre un peu…
Pythagore continua :
« Les Lois restent éternelles par lesquelles tout
existe dans l’Univers !
Les principes d’Harmonie et d’Amour reposent
dans la fondation de tout.
Si une personne n’enfreint pas les lois
d’Harmonie, de Justice et de Gentillesse, alors il sera
bientôt en mesure de reconnaitre comment le Pou-
voir Divin contrôle les destinées et les évènements.
— On ne voit pas dans le monde ce que tu ap-
pelles harmonie et justice ! » Dit le Perse, mo-
queur. « Nous avons conquis la moitié du monde ! Et
tu souhaites que les vainqueurs ne profitent pas du
fruit de leurs victoires ?
— Vous, ’les vainqueurs’ recevrez inévitable-
ment les fruits ! Mais seulement ils ne seront pas
aussi beaux et doux qu’ils paraissent maintenant !…
Je t’ai averti parce que tu es intelligent et peux
comprendre ce que je suis en train de dire.
— A ton avis, que puis-je faire pour éviter les
malheurs ?
— La chose principale que tu dois com-
prendre : La vie terrestre dans le corps n’est pas
27

éternelle ! Les richesses et le pouvoir terrestre pren-


dront inévitablement fin avec la vie du corps ! Toutes
les richesses terrestres accumulées peuvent être
soudainement perdues par l’homme ! La vie dans le
corps peut être interrompue à tout moment — en-
suite vient ce les gens appellent mort.
L’inconnu monde posthume effraye les per-
sonnes ignorantes. C’est pourquoi les sacrifices et
autres rituels ont été inventés pour dissiper cette
peur et supposément apaiser les ‘dieux’…
Mais les rituels et les cérémonies ne changent
rien ! Et les sacrifices sanglants aggravent seulement
l’obscurité, où les âmes peuvent entrer !… La vie
posthume de l’homme ne sera pas glorieuse si après
sa mort sont tués et enterrés à ses côtés, épouses,
chevaux, servants et objets luxueux d’or.
Quoique quelqu’un mérite personnellement, ce-
la le retrouvera inévitablement de l’autre côté de ce
seuil, après avoir quitté le corps.
Seuls les actes de gentillesse et de justice amé-
lioreront la destinée de quelqu’un ! Qui ne montre
pas de colère, haine et violence, cette personne s’en
libère dans l’au-delà !
L’existence posthume n’enterrent pas ceux qui
passent leur vie terrestre entière dans les émotions
tendres.
— Comment puis-je te remercier, Sage, pour ta
leçon ?
— Tout d’abord — en l’acceptant!
— Et pour toute la caravane d’esclaves et de
biens que je dois protéger ? N’est-ce pas la raison
que je puisse aussi devenir un esclave à l’avenir ?
28

— Tu as raison et il en est ainsi ! Mais il y a cer-


taines circonstances courantes dans ta vie qui dé-
pendent de toi et d’autres que tu ne peux changer .
Au regard de la situation actuelle, tu peux arrê-
ter la violence et la cruauté envers les prisonniers
placés sous ton autorité. Ceci est en ton pouvoir.
Aussi, j’aimerais avoir la possibilité de me dé-
placer librement dans les limites du camp et soigner
les prisonniers, tout comme enseigner à mon dis-
ciple cet art de la guérison.
— Bien, Grec, j’essaierais de demander la per-
mission pour toi!
Le Perse s’en alla, accompagné de ses gardes
qui n’avaient rien compris de la conversation, mais
ensuite ils racontèrent à tout le monde comment le
prêtre grec avait parlé le langage des oiseaux, puis
soigné l’oiseau et l’avait laissé partir…
Hamilcar et Pythagore continuèrent la conversa-
tion.
Hamilcar demanda :
« Toute ma vie j’ai observé comment les per-
sonnes fortes prévalent sur les faibles et de cette fa-
çon obtiennent le bienêtre pour eux-mêmes. Par con-
séquent, la puissance n’est-elle néanmoins pas né-
cessaire pour la vie et apporte-t-elle le succès ?
— Dans le cas où la puissance est dirigée vers
des objectifs vertueux, elle aide avec succès à ap-
procher la perfection ! Mais si elle ne l’est pas…
Oui, dans la vie souvent les plus forts prévalent
sur les plus faibles. Cela est similaire à la façon des
prédateurs prenant le dessus sur leur proie.
Mais si la violence du lion envers sa proie vient
naturellement pour la bête, la violence de certaines
29

personnes envers d’autres rend les seconds bien


pires que les animaux prédateurs !
Après tout, le lion ne tue pas sa victime à cause
de sa colère, mais seulement dans le but d’avoir
quelque chose à manger, ce qui lui permettra de sur-
vivre. L’humanité est tombée si bas que les gens
tuent les autres pour acquérir des richesses et le
pouvoir imaginaire sur l’étendue terrestre qui ne peut
appartenir aux rois, qu’importe combien ils se van-
tent des terres conquises !
Oui, celui qui est déterminé possède la puis-
sance, et peut triompher sur les personnes faibles…
Et il semble juste que le vent du destin l’amène d’un
accomplissement à un autre… Mais si les buts de
l’homme appartiennent à un monde de ténèbres,
alors ces ‘succès’ sont imaginaires ! Ils aggravent
seulement la sévérité et la souffrance qu’il recevra en
‘récompense’ ! De telles ‘victoires’ souvent sont
pires que la défaite pour la destinée future !
Beaucoup de guerres terribles et dévastatrices
doivent encore se passer sur Terre pour que les gens
comprennent comme il est bon de vivre en paix.
Vivre en paix et en harmonie avec soi-même
sans avoir les contradictions internes destructrices
entre les pensées, les désirs et les émotions, recher-
chant la paix et l’intégrité — c’est possible pour une
personne en particulier, qu’importe les circonstances
l’entourant ! Mais toute la communauté humaine peut
apprécier les avantages de vivre dans un dévelop-
pement commun harmonieux, pas dans l’inimitié et la
violence de certaines communautés envers d’autres !
Toi et moi, nous visons à apporter ce savoir aux per-
sonnes !
30

Tu peux voir maintenant dans l’Egypte ruinée


qui est arrivée à sa fin, le mal de la violence d’un
pays envers un autre, d’une nation envers une autre.
Et le roi Cambyse qui s’est attribué le titre de
Pharaon recevra très bientôt ce qu’il a conquis toute
sa vie : une mort extrêmement peu glorieuse et une
terrible existence posthume où lui, en particulier, ver-
ra toutes ses erreurs…
Et le mot Pharaon signifie en fait la Maison de
Dieu ! Le seul digne de porter ce titre, est celui qui a
unit en Lui-même la Divine trinité :
a rejoint le Pouvoir Infini du Créateur Uni dans
Sa Demeure Universelle,
est devenu une manifestation de Son Feu Créa-
tif,
a fait de son corps un instrument pour la mani-
festation de l’Esprit Divin, La Volonté Unie du Tout!
Cambyse mourra bientôt d’une mort non hé-
roïque et il n’aura même pas le temps de savourer sa
richesse pillée et le pouvoir sur les immenses terri-
toires conquis.
Et un tel destin attend tous les tyrans et les en-
vahisseurs qui sont aveuglés par la convoitise du
pouvoir, qui croient qu’ils pourront obtenir satisfac-
tion d’une richesse qu’ils n’ont pas créée et le pou-
voir sur les nations qu’ils ont conquises. Leurs
vastes empires commencent toujours à se disloquer
de l’intérieur, comme un arbre, pourri au cœur. Et
puis, juste un coup de vent suffit pour faire tomber
cet arbre.
De la même manière, le corps vieillissant périra
si cette personne a échoué à créer la paix et
l’harmonie en lui-même…
31

Ainsi périssent les pays et même des civilisa-


tions entières…
En effet, les gens qui sont sous le commande-
ment de tyrans pour une campagne de guerre, eux
aussi rêvent de posséder ces choses qu’ils vont
conquérir et ces gens qu’ils veulent rendre esclaves !
Fortement visible est la décadence des âmes
des envahisseurs, quand on observe après les in-
cendies de la guerre ces gens qui ont perdu tout ce
qu’ils possédaient, et maintenant sont trainés comme
esclaves en pays étrangers.
Et puis, périssent les empires et leurs gouver-
neurs qui voulaient diriger en ignorant les Lois de
l’Harmonie du Tout.
Qu’il est important de comprendre qu’en réalité
chaque personne possède uniquement ce qu’il mani-
feste lui-même !
Une fois les Dieux m’ont dit :
‘Tout ce qui est réellement à toi — c’est ce que
tu peux emporter avec toi après la mort de ton corps.
Tout le reste ne t’appartient pas. Avoir le reste, c’est
une illusion !
Seulement l’expérience qui a été absorbée par
l’âme, seulement l’amour, la pureté et la sagesse que
l’âme devient, a une valeur réelle ! Cette richesse in-
tégrale peut être conservée et accumulée d’une vie à
l’autre ! Ce sont les qualités qui doivent être trans-
formées en Qualités Divines !
Et ensuite, l’âme devient Flamme d’Amour et
acquière le droit de fusionner avec le Pouvoir Créatif
du Tout ! ‘ »
32

Chapitre Cinq :
La Liberté
Pythagore devint un père, enseignant et ami
pour Hamilcar ! Jamais avant cela n’était arrivé dans
la vie d’Hamilcar !
Il avait grandi sans son père et il ne se rappelait
presque pas de sa mère. Il appartenait à une noble
famille Phénicienne. Adolescente, sa mère tomba
amoureuse du prince Nubien qui devint le père
d’Hamilcar. Mais cette réciprocité dura peu : ils furent
séparés par la volonté de leurs parents.
La mère d’Hamilcar fut mariée à un homme
noble et riche. Elle vécut peu de temps après ça…
Après sa mort, le beau-père d’Hamilcar envoya
l’enfant grandir au temple.
Depuis lors, Hamilcar avait toujours été seul ; il
vivait pour lui-même, ne faisant jamais confiance à
personne.
Il voulait juste la liberté et le pouvoir!
Il voulait être indépendant!
Il rêvait même de devenir un grand prêtre,
comme il lui semblait que de cette façon il serait libé-
ré de la répression des autres personnes !
Il rêvait d’un pouvoir qui le rendrait invincible !
Il n’en rêvait pas juste — il avait acquis la force
du corps et la puissance de l’âme, apprenant de tous
ceux qui lui avaient été envoyés dans sa vie comme
mentors.
Toutefois, les personnes puissantes et cruelles
n’avaient pas pu lui apprendre à être cruel. Il ‘se fer-
mait’ à de telles personnes, essayant juste de pren-
dre les connaissances et aptitudes de réelle valeur.
33

Il étudia aussi les rituels supposément néces-


saires pour s’assurer la protection des « dieux ». Et il
observa comment cela augmentait le bienêtre maté-
riel des prêtres — et n’aidait pas le reste des per-
sonnes…
Il cherchait ce Dieu Qui est Véridique!
Il a étudié pour ce but dans de nombreux
temples..
Mais maintenant…
Pythagore et Hamilcar vivaient dans un monde
différent — le monde de Lumière et d’Amour, pas
tout à fait dans un monde où leurs corps étaient pri-
sonniers. L’enseignant et l’étudiant s’étaient trou-
vés !
Le savoir de Pythagore dans tout choquait Ha-
milcar ! Mais surtout, Hamilcar était surpris par la
tendresse légère et l’attention de Pythagore envers
ceux qui l’entouraient ! Amour Sincère et Calme sur-
prenant comme s’il remplissait l’espace autour de
lui ! Ces états qu’il créait et manifestait lui-même en
tant qu’âme !
… Chaque jour Pythagore ouvrait de nouveaux
horizons à son disciple :
« Veux-tu acquérir la liberté, Hamilcar ?
— Oui… Mais maintenant je me sens déjà plus
libre que jamais ! Tout le temps je me ruais quelque
part, cherchant… Mais maintenant je vois l’entrée de
la Liberté Infinie où tu vis maintenant ! Tout ce qu’il
reste est d’entrer à l’intérieur ! »
— Pensais-tu avant ça qu’il existait une vraie
Liberté ? En quoi consiste-t-elle ?
L’Aspiration à la Liberté… conduisant une per-
sonne pour un long moment d’un esclavage à un
autre. Par exemple, l’un peut changer ses liens de la
34

pauvreté à l’esclavage de la possession de richesse,


l’esclavage du luxe. Ou quelqu’un peut changer son
statut de prisonnier qui est forcé d’obéir aux ordres
des autres en un autre genre de lien qui consiste en
sa propre possibilité de diriger les autres et com-
mander…
La capacité de rechercher la Vraie Liberté gran-
dit doucement dans l’âme !
La majorité des personnes ne sont pas prêtes
pour la liberté ! regarde : ils veulent recevoir des
ordres — comment ils devraient agir et ce qu’ils de-
vraient faire. Ils obéissent à l’autorité au-dessus
d’eux, mais en même temps, ils haïssent et condam-
nent ceux qui règnent sur eux.
La violence des tyrans mérite résistance et
contre-attaque.
Mais parfois les initiatives des gouverneurs qui
conduisent au progrès rencontrent la protestation
d’une foule, perturbée par la ‘violence contre leur
libre arbitre’. En même temps, maudissant et con-
damnant les gouverneurs, la foule leur obéit quand
même…
Si ces gens sont laissés sans direction, ils
plongent dans la paresse et les autres vices !
Comprends que la permissivité n’est pas du tout
la liberté!
L’oisiveté et la paresse décompose les âmes !
Ce comportement est le destin des âmes petites
et faibles. Mais c’est la majorité des personnes dans
toutes les nations. Ces personnes sont comme des
enfants, qui doivent murir et devenir plus fortes, plus
gentilles, plus intelligentes ! Mais cette croissance ne
se déroule pas très rapidement. De nombreuses in-
carnations seront nécessaires pour cela !
35

Toutefois, il y a des âmes qui ont muri dans


beaucoup de leurs incarnations réussies, alors leur
force et leur mental dépassent de beaucoup en com-
paraison avec la moyenne de la majorité des âmes.
Elles peuvent aspirer à l’indépendance et l’équilibre
dans leur vie, par exemple, en gérant et en dirigeant
les autres.
Et les meilleures de ces âmes, les plus pures et
pleines d’amour, sont capables de grands actes de
gentillesse et de sublime créativité pour le bien des
autres ! De cette façon, les grands dévots, par
exemple, poètes et sages se manifestent.
Il n’y a que les âmes mûres qui commencent un
jeune âge à penser au but de leur vie et cherchent la
Vraie Liberté !
Oui, la Liberté de l’âme est possible ! Bien que
la capacité de devenir libre ne murisse pas rapide-
ment.
L’âme peut être prisonnière des émotions et des
actions d’une personne qui ont les racines dans des
qualités négatives.
Par conséquent, la transformation et la purifica-
tion morale sont nécessaires.
Par ailleurs, les âmes sont aussi fortement atta-
chées au monde matériel terrestre par leur propres
désirs — et la libération de ceux-ci se produit très
graduellement !
Chaque âme durant une incarnation dans un
corps fusionne avec celui-ci sur différents niveaux de
subtilité.
Le processus commence déjà dans le ventre de
la mère.
Après être né, un humain apprend inévitable-
ment à interagir aves les couches denses de
36

l’Univers à l’aide du corps. Les autres personnes et


le matériel environnant favorisent le développement
des capacités et des désirs de l’enfant — les plus
proches des couches matérielles denses.
L’enfant apprend à voir, toucher et entendre
avec les organes du corps. Grâce à eux, l’enfant aus-
si mange, boit, marche, parle. L’enfant apprend à
vivre seulement dans le monde qui peut être vu avec
les yeux du corps, et en général personne ne lui ap-
prend à interagir avec la subtilité et les mondes sub-
tils, avec les mondes Divins. De plus, personne ne lui
apprend à vivre dans ces mondes subtils. De telle
manière, l’âme adhère au monde matériel.
Alors cet attachement ne disparait pas, il se ren-
force même avec la croissance et la maturité du
corps.
Cet attachement peut décroitre seulement en
conséquence d’aspirations conscientes de l’âme.
L’âme peut être très liée aux désirs, émotions,
objectifs et pensées terrestres donc elle devient simi-
laire à une tortue paresseuse qui rampe au ras du sol
n’étant pas capable — par la vertu de sa propre ca-
pacité naturelle — de se redresser et ensuite de
s’extirper d’un substrat matériel.
Ceci est généralement commun chez les jeunes
âmes. Il devront vivre plus d’une incarnation dans
des corps humains pour pouvoir avoir soif de liberté
du monde matériel et acquérir une aspiration pour le
monde spirituel, pour la Lumière Divine !
A la prochaine étape, l’âme pourra atteindre le
But le plus élevé et avoir un support solide dans le
monde terrestre. Ensuite cela est similaire à un
homme qui marche en harmonie : il pose ses pieds
sur le sol l’un après l’autre ; il lève la première jambe
37

du sol seulement quand la deuxième est déjà placée


sur le sol. Un de ses pieds est tout le temps en con-
nexion avec le sol, pendant que l’autre recherche un
nouvel appui. Pendant qu’elle avance un telle âme se
repose fortement sur les choses terrestres, alors
cette âme peut percevoir et maîtriser beaucoup plus
dans son propre développement spirituel.
Lorsque l’âme a grandement muri et acquis la
sagesse après nombre d’incarnations, ensuite elle
peut rapidement se diriger vers le Vrai But, écartant
toute chose superflue dans la vie de quelqu’un ; puis
c’est comme un coureur qui touche le sol seulement
pour donner une accélération à son corps ! Pour
cette âme, tout ce qui est matériel signifie seulement
des choses qui peuvent aider à accumuler la force et
la sagesse pour atteindre le But principal. Et bientôt,
une telle âme peut apprendre comment être absolu-
ment libre de toutes les choses terrestres !
Ensuite, comme un oiseau, l’âme plane au-
dessus du monde matériel dense et n’a plus besoin
de support terrestre pour son propre mouvement. Et
la Liberté comprise dans l’Unité avec le Tout — ceci
est une grande Victoire !
— Donc, est-il totalement possible de ne pas
dépendre du tout du monde matériel ?, demanda
Hamilcar.
— Oui, c’est possible ! Il y a même ceux qui ont
le contrôle sur la matière de leurs corps et de tous
les objets matériels. Ceci peut être fait par Ces Cons-
ciences Divines qui ont rejoint le Pouvoir et la Volon-
té du Tout et ont rendu leurs corps divins, i.e. les ont
rendus immortels !
L’âme est capable de croître ensemble avec le
monde du Calme Transparent et le Feu Divin ! De
38

plus, le corps peut être transformé par ces Etats !


Puis la matière elle-même devient l’Esprit et le corps
ne connaitra pas la mort, comme l’a dit le Grand
Thoth l’Atlante !
Alors c’est ainsi que les Grands Enseignants
des personnes sur Terre ont vécu des millénaires.
Libres et omniprésents, Ils ont vécu dans des corps
pour des siècles, mais n’ont jamais dépendu des
corps et des circonstances terrestres. Ils décidaient
du sort des civilisations, en accord avec la Volonté
de la Conscience Primordiale !
Dirigeons nos efforts maintenant sur la liberté
totale de l’âme mais non sur l’immortalité du corps !
La Liberté de l’Âme Immortelle, Sa Divinité, est
pour toi le premier But réel et significatif !
S’élever en homme Dieu est un droit inaliénable
de l’âme !
La Liberté de l’esclavage à la chair du corps et
l’Unité avec la Lumière Divine atteinte par la volonté
propre d’une âme, cette capacité peut être acquise
par ceux qui s’efforcent de le faire et sont prêts pour
ça !
Avoir le corps matériel, autorise une âme à
s’élever dans Dieu !
Donc, c’est une réalité ! Beaucoup de personnes
ont traversé ce chemin — Ils sont Ceux qui peuvent
voir et entendre dans la Grande Lumière du Tout ! Ce
sont les âmes qui ont atteint la Plénitude de la Divini-
té !
Ils se présentent comme l’Unité de Tout — le
Nous Unis de tous les Parfaits. Ils viennent de l’Unité
du Tout Primordial et portent le Feu Créatif en eux !
Ils peuvent à raison être appelés Dieux parce qu’Ils
sont unis avec la Conscience Divine Primordiale !
39

Mais passons aux étapes pratiques !


Tu sais beaucoup et toi, en tant qu’âme, es fort.
Tu pourras bientôt obtenir la liberté de ton âme de
corps matériel et dense. Ensuite tu connaitras ce
Calme Transparent — Qui devient perceptible par la
paix de l’esprit et le grand silence !
Je peux te montrer la Vraie Liberté ! Toi, en tant
qu’âme, est seulement partiellement connecté à ton
corps. Et bientôt tu pourras avoir la capacité de l’âme
de vivre absolument libre du corps. Toutefois, ton
corps restera en vie et en mesure de fonctionner !
Tu possèdes déjà une, puissante, propre et forte
énergie — dans le corps, et bien au-delà. Les exer-
cices magiques des prêtres ont développé en toi la
volonté et la force. Et ta taille en tant que conscience
est déjà très solide ! Mais nous devons commencer
depuis le début dans le but de créer en toi une
source de la tendresse la plus subtile et d’amour !
Seulement ceci permet à l’âme de se développer
correctement ! La force brute conduira éventuelle-
ment à une impasse sur le chemin !
L’âme doit être pure pour être entrainée cons-
ciemment sous Leur guidance — des Dieux Omnipo-
tents !
Dis-moi, Hamilcar, avais tu pensé à l’endroit où
le corps, l’âme et la Lumière Divine peuvent avoir la
connexion principale ?
— Non, Je ne pensais pas à ça. On m’a ensei-
gné que la pensée humaine, son intention et le puis-
sance de la volonté étaient les bases de la magie.
— Néanmoins, il y a un endroit où l’homme et
l’Océan du Grand Pouvoir de Dieu, donnant vie à
tout, peuvent trouver la connexion ! C’est le cœur
spirituel de l’homme !
40

Il n’est pas situé dans la matière d’un corps ni


dans les organes du corps, ni dans le cerveau, ni
dans les poumons, ni dans le cœur physique ni les
os. Mais ce centre est originellement situé dans la
poitrine : à peu près où une personne ressent son
centre quand elle respire. Pour cette raison, dans les
traditions de certaines écoles spirituelles ils prêtent
une telle attention aux exercices de respiration.
Dans le centre de ce Cœur, la personne a
l’opportunité de comprendre ce qu’est l’amour.
Pour cet objectif, il est nécessaire d‘apprendre à
se déplacer dans ce centre.
Ressens-toi dans ce centre cordial. Alors c’est
comme une sphère transparente pouvant être éten-
due à l’infini.
Essaye comme si tu voulais t’immerger dans
cette sphère entièrement, comme dans une sorte de
bulle transparente où les parois peuvent s’étirer,
élargies par le mouvement de tes mains — les mains
de l’âme.
Essaye de regarder le monde depuis ce centre!
… Avec efforts Hamilcar plongea dans l’espace
de lumière à l’intérieur de sa poitrine. Cet endroit
commença à s’étendre par les mouvements des main
la conscience. Et L’état de l’âme changea ! L’amour
et la joie avaient rempli Hamilcar, comme si la porte
du monde de Lumière s’était ouverte ! c’était un tel
bonheur — d’aimer et de se sentir aimé ! Comme si la
Mère Divine et le Père Divin t’avaient embrassé et ac-
cepté dans Leur monde ! Et comme si toutes les en-
traves étaient tombées, retenant l’amour et la ten-
dresse qui avaient toujours été en lui, mais qui
n’avaient jusque-là jamais pu se manifester à
l’extérieur.
41

Pythagore continua :
« Puisse ton premier pas soit d’envoyer de
l’amour du centre de l’âme à toutes les âmes qui vi-
vent dans l’Univers ! Diriges ce flux en avant et en-
voie amour, bonheur, paix et calme ! Ressens comme
si le Pouvoir Suprême en accord avec toi, donnait la
Lumière et le bonheur comme le vent solaire, qui
embrasse un vaste espace et glisse librement sans
limites sur toutes les créatures de la Terre !
Parfait !
Maintenant dirige ce Flux dans toutes les direc-
tions en séquence. A gauche, derrière, à droite, en
haut, en bas…
Ressens tu maintenant que tu es connecté à le
Lumière Divine?
Tout le monde ne peut pas le faire du premier
coup !
Mais la tenue de cette attitude journalière
d’envoyer de l’amour du centre de l’âme est essen-
tielle pour raffiner l’âme et s’accoutumer à être ai-
mant !
Tu es venu dans cette vie connaissant déjà les
états divins. Mais dans ta dernière incarnation tu n’as
pas eu le temps de comprendre tout ce qui était né-
cessaire pour garder en toi l’Unité : tu n’étais pas as-
sez fort. C’est pourquoi dans cette vie tu y aspirais et
la recherchais sans comprendre que c’est cette liber-
té qui t’attire. »
… Hamilcar écoutait à peine les mots de Pytha-
gore. Si grand était le bonheur de ressentir l’Amour
Divin.
C’était là, ce qu’il avait cherché toute sa vie ! Le
bonheur de la Fusion avec la Conscience Divine, il
apparaissait qu’il fallait le chercher juste dans son
42

cœur spirituel ! Apparemment, c’est aussi simple


d’ouvrir la porte de la Vraie Liberté ! Donc si il pou-
vait, il resterait dans cette fusion à pour toujours !…
Mais Hamilcar perdit bientôt ce sentiment
Pythagore le consola :
« Les nouveaux états ne se renforcent pas la
première fois mêmes s’ils ont été assimilés avant.
Pour ceux qui arrivent à cette étape pour la
première fois, la capacité de ressentir dans la poi-
trine son visage, incluant les yeux, les lèvres peut ai-
der à maitriser la vie par le cœur spirituel. Il est pos-
sible de regarder le monde depuis le cœur spirituel
ou de tourner le regard de la conscience vers
l’arrière. Et ensuite, les vastes étendues de le Lu-
mière Divine seront proches, juste derrière le dos du
corps !
Quand l’âme entre en interaction avec la Lu-
mière Divine et l’Harmonie de l’univers, alors une
nouvelle vie commence pour cette personne!
Cette capacité à vivre par le Cœur spirituel ne
peut faire de mal à personne!
Et cet exercice simple aidera aussi tes futurs
disciples !
— Les disciples?
— Oui, ayant maitrisé ce que je peux
t’enseigner tu devras donner le savoir reçu aux
autres personnes!
C’est la tâche que nous devons accomplir sur
Terre!
Et c’est vraiment très simple de faire ce premier
pas sur le Chemin spirituel ! Pour quiconque
s’efforce d’atteindre la Vertu et a accepté les vrais
principes moraux dans sa vie — il est nécessaire de
le faire.
43

La prochaine chose que dois maitriser est la ca-


pacité de contrôler tes émotions.
Oh, si seulement les gens désiraient découvrir à
quelle point cette vérité est simple, pure et impor-
tante : l’Amour est le Pouvoir de Dieu dans l’univers !
l’Amour est le seul Chemin Direct de compréhension
du Tout Puissant et de la Fusion avec le Pouvoir
Créatif de Dieu ! »

Chapitre Six :
Char ou comment contrôler
les émotions
Un jour où les Perses se reposaient, ils organi-
sèrent une compétition basée sur des chars captu-
rés. Criant, hurlant, sifflant, une tempête
d’émotions…
Pythagore offrait à Hamilcar la chance
d’observer ceux qui étaient en compétition, et ceux
qui gagnaient ou perdaient, juste pariant de l’argent
sur un gagnant…
« Regarde, comme facilement les gens sont
submergés par les passions ! Facilement ils com-
mencent à exulter pour un prix ou ils deviennent en
colère et déprimés avec le chagrin de la perte ! La
mer orageuse de leurs incontrôlables émotions ren-
dent leurs vies telles de fragiles coques dans l’océan
orageux de passions et souffrances !
Les hauts et les bas se suivent dans leurs vies,
comme un bateau qui part sur la crête d’une vague et
puis tombe à nouveau dans l’abysse entre les vagues
44

tumultueuses. A tout moment la destruction de ce


bateau peut arriver… »
… Et puis Pythagore dit calmement à Hamilcar
que les énergies des émotions de l’âme-conscience
doivent être gardées sous contrôle volontaire. Tout
comme un char est contrôlé par un aurige, de la
même façon chaque personne doit garder sous con-
trôle ses états de conscience. Et ensuite cette per-
sonne ne sera pas similaire a un bateau fragile sur
l’océan mais pourra diriger sa vie vers le But.
« Pour gérer les émotions, il n’est pas suffisant
d’avoir le désir de les contrôler. Pour maîtriser les
émotions, il est nécessaire d’apprendre certains
centres à l’intérieur de ton corps. Comme une flûte
qui sonne en harmonie avec la personne qui en joue,
ou les cordes accordées de la lyre qui sont sujettes à
la volonté du joueur ; de la même façon, ces centres
doivent devenir des outils obéissants, gérés par la
volonté humaine.
Regarde là ; les réjouissances des passions de
la foule sont presque incontrôlables ! Ces gens sont
les sujets de leurs émotions et ont perdu le contrôle
sur eux-mêmes ! Maintenant ils sont devenus pri-
sonniers de leurs émotions ! Ils sont complètement
dépassés par la jubilation des victoires ou la décep-
tion de la défaite ! Même ceux qui ne participent pas
à la compétition, mais sont juste en train de placer
les paris et gagnent ou perdent argent et bijoux, sont
exposés à ces émotions et deviennent leurs es-
claves !
Mais l’homme est capable d’apprendre à contrô-
ler ses propres états émotionnels !
45

Ces centres dont je parle sont appelés par les


Indiens, chakras. Toi et moi utiliserons ce mot pour
désigner ces centres dans le corps humain.
Les Chakras sont similaires à des cavités où
l’énergie est concentrée et se déplace.
En plus, cela se produit de manière incontrôlée
et spontanée chez la majorité des gens.
Ces chakras sont sept. Anahata est l’un d’entre
eux et est situé juste au milieu, où le développement
du Cœur spirituel devrait commencer. C’est la vraie
demeure de l’âme aux premières étapes de la crois-
sance spirituelle ! »
… A ce moment les chevaux de l’un des chars
devinrent hors de contrôle de l’aurige qui ne leur
était pas familier. Les chevaux, effrayés par le rugis-
sement de la foule, s’éloignèrent ! Un virage serré
avec une secousse éjecta celui qui ne comprenait
pas ces chevaux et par conséquent ne pouvait les
contrôler.
Six animaux déchainés liés au chariot fonçaient
vers les prisonniers qui étaient assis par terre. Parmi
eux se trouvaient des femmes, des enfants… Il sem-
blait que dans un moment beaucoup de personnes
allaient être percutées et blessées !…
Hamilcar regarda et évalua la situation en clin
d’œil, mesura la distance…
Pythagore dit avec confiance :
« Tu peux le faire ! Arrête-les ! »
… Le corps du géant sembla attraper la vague
du Grand Pouvoir. Il se précipita en travers du cha-
riot roulant, calculant avec précision l’endroit où il
pourrait l’intercepter.
Et les prisonniers et les guerriers étaient figés
sur place et observaient ce qui se passait.
46

Hamilcar fut en mesure de l’arrêter ! Il attrapa


les reines et put stopper les chevaux ! La force in-
croyable du Phénicien choqua tout le monde. Il guida
les chevaux avec confiance, les conduisant du galop
au trot. Puis il caressa calmement et gentiment
chaque cheval, restaurant leur confiance dans
l’homme qui les conduirait. Il monta sur le char et
conduisit doucement en longeant la foule de prison-
niers le long du camp Perse. Il était escorté de re-
gards captivés et d’acclamations !
Il conduisit jusqu’aux compétiteurs, arrêta les
chevaux et descendit du char.
Personne n’avait de doute sur qui était le vain-
queur du jour!
Hamilcar arrêta le chariot et donna les rênes à
l’un des d’un guerriers et se dirigea vers la partie du
camp où Pythagore l’attendait.
Ils continuèrent leur conversation.
« Parfait, Hamilcar ! c’est exactement comme ça
que l’on doit vivre, sans exulter dans les victoires et
sans déception de défaite !
Tu es le vainqueur aujourd’hui ! Bien que tu ne
recevras pas de prix matériel dans cette compétition,
la récompense des Grands Sois t’attend !
Tu as correctement déplacé ta conscience dans
les chakras appropriés et la force dans ton corps
s’est augmentée de beaucoup. Tu as donc pu faire
quelque chose qui même pour toi semblait impos-
sible avant ! Et c’est arrivé parce que le Pouvoir Uni-
versel a ajouté son Energie dans ton action!
Il est nécessaire de maitriser la connaissance de
l’autorégulation par l’utilisation des chakras pour que
l’âme puisse percevoir et manifester la volonté divine
au travers de son corps.
47

Pour maitriser cela, l’espace à l’intérieur des


chakras doit être nettoyé, étendu et connecté à cette
Lumière Subtile que tu as déjà pu voir avec les yeux
de l’âme !
Tu dois aussi apprendre à te déplacer, comme
dans une tour à plusieurs niveaux dans les ‘étages’
de ces centres énergétiques.
Et il est nécessaire de remplir chaque chakra
avec une pure lumière blanche.
Il faut aussi étendre les limites des chakras,
comme en poussant les murs de ces pièces à l’infini !
Ressens comment chaque chakra, si tu entres à
l’intérieur par ta concentration, amène toute la cons-
cience dans un certain état.
En résultat de ce travail, tu seras capable de te
déplacer librement par ces centres et les rendre plus
actifs ou dans les autres états nécessaires de ton
âme, et provoquer l’extinction totale des états indési-
rables .
Puissent seulement les Etats Divins remplir dé-
sormais l’espace à l’intérieur de tes chakras et de ton
corps entier ! »
Hamilcar commença à repousser les limites des
chakras et commencer à se déplacer sur les niveaux
formés.
Après un moment, l’espace à l’intérieur de tous
les chakras avaient été connectés par le Courant ver-
tical ascendant de Lumière Vivante. Les limites des
chakras furent emportées par ce Courant, déversant
bonheur et puissance. La fontaine de Lumière et de
Pouvoir jailli par le corps et remplit l’espace autour.
C’était comme si le corps d’Hamilcar planait dans le
courant!
48

« Oh bien ! Pas mal ! Tu as immédiatement maî-


trisé la connexion de tous les chakras par le méridien
du milieu ! Et tu l’as facilement accompli à un très
haut niveau de subtilité !
Mais nous devons prêter une attention particu-
lière à cette méthode lorsque l’on enseigne aux
autres. Tout le monde ne peut pas le faire aussi faci-
lement que tu as pu ! »

Chapitre Sept :
Le Calme Intérieur
Maintenant Hamilcar attendait chaque matinée
avec une joyeuse anticipation pour la communication
avec la Lumière Divine Vivante!
L’amour coulait naturellement de son Cœur spi-
rituel vers tous les êtres vivants.
Cet amour qu’il pouvait maintenant donner tout
autour, et l’amour réciproque du Père et de la Mère
Divins comme s’il les reconnaissait enfin —
l’entouraient, le voyaient, et l’immergeaient dans une
nouvelle vie dans la Lumière !
Son entrainement avec Pythagore continuait :
« Maintenant, tu as besoin de maitriser la capa-
cité de communiquer avec les Âmes Divines spéci-
fiques dans cette Lumière ! De cette façon, il est pos-
sible d’apprendre à recevoir cette Connaissance de
Ceux Qui en savent beaucoup plus et qui sont tou-
jours prêts à partager avec nous !
Pour pouvoir percevoir les pensées Divines, il
est nécessaire de nettoyer et de calmer son esprit.
Dans ce but, il est nécessaire d’apprendre le calme
intérieur.
49

C’est seulement par cela qu’il est possible dans


les mondes subtils de devenir un avec cette Lumière,
cet Amour et ce Silence Transparent que tu apprends
maintenant.
La Grande Conscience Divine révèle ses secrets
uniquement à la personne qui a appris à écouter, en
assimilant le calme de son propre esprit.
— Et est-il possible pour quelqu’un de ne pas
avoir de pensées, de ne pas penser du tout?
Toutefois, lorsque je t’ai vu la première fois,
c’était comme si tu transportais le Silence en toi, un
certain Calme spécial… Comment y es-tu parvenu?
— Pour commencer, plonge dans l’espace de
ton cœur spirituel. Perçois de ta propre expérience
que tu peux continuer à m’écouter sans transférer ta
concentration dans la tête de ton corps. Tu peux
m’écouter par ton âme, immergé dans ton cœur spiri-
tuel ! A ce moment, les oreilles de ton corps matériel
vont t’aider à m’entendre ; toutefois, à l’avenir tu se-
ras capable de m’entendre même lorsque nos corps
seront séparés par la mer. Mais ça viendra plus tard
et maintenant tu devrais écouter et pratiquer.
Alors, il est nécessaire de quitter les trois cha-
kras du haut où généralement l’esprit pense et évalue
les évènements. Ceci est inhérent à cette partie de toi
en tant qu’âme qui vit en étant attachée au corps ma-
tériel.
En transférant la perception de toi-même depuis
le centre du cœur, ce que tu es déjà capable de faire
— tu pénètres dans l’espace où il n’y a pas de cou-
rant de pensées agitées.
Exactement de cette façon, nous pouvons donc
facilement forcer l’esprit à être silencieux !
50

Pour fusionner avec la Conscience Divine et


percevoir le savoir des Ames Divines — il est néces-
saire de constamment maintenir l’état de subtilité qui
leur est inhérent.
Le rugueux ne peut pas pénétrer dans le subtil
et devenir un avec lui !
L’air rempli de poussière n’est pas approprié à
la respiration ! L’eau mélangée à la saleté n’est pas
appropriée à la boisson !
De la même façon, l’âme qui n’est pas raffinée
des impuretés grossières et des états crasseux n’est
pas capable de perception pure de quelque chose
d’extrêmement subtil et Divin !
Je dois répéter : le grossier n’est pas capable
d’entrer en fusion avec le subtil !
Seulement lorsque tu es accoutumé à Leur Sub-
tilité — il est possible d’apprendre l’Unité avec Eux !
Rappelle t’en toujours !
Et le calme intérieur aide à l’apprendre.
Les gens créent des sons. La Nature aussi est
remplie de sons. Beaucoup de sons atteignent notre
écoute maintenant : Le bruit généré par les corps
humains, les sabots des chevaux, le grincement des
chariots, les sons lointains des vagues de la mer, se
dirigeant vers la côte…
Tandis que la Conscience Divine dans Sa De-
meure est le Propriétaire du Calme absolu.
Pour pouvoir comprendre cela, il est nécessaire
de commencer à écouter le Silence Transparent avec
un cœur spirituel étendu et totalement purifié.
Laisse ton amour embrasser l’espace de plus en
plus loin!
51

De telle manière, tu maitriseras le Calme Trans-


parent de l’Existence Divine qui reste sous toute
chose.
Dans cet état, il est possible d’entendre le Soi
Primordial!
Et ensuite — te dissoudre en Lui!
La première étape d’une telle connexion est la
connaissance de l’état de ‘non-Je’
Regarde chaque son que tu as produit. Il se ré-
pand comme les ondulations sur l’eau d’une pierre
lancée, s’étalant de plus en plus loin. Sa nature est la
manifestation, l’émanation du ‘Je’ individuel depuis
son centre.
Et maintenant perçois le processus inverse.
Maintenant — tu écoutes !
Aussi loin que toi en tant qu’âme es capable,
embrasses avec ton cœur spirituel les vastes éten-
dues du désert, et les profondeurs de la planète et
loin au-delà de ses limites… Et tu entends tout ce qui
se passe partout là-bas, mais tu es toi-même inamo-
vible et transparent, comme si tu es vide à l’intérieur.
Et l’ancien toi n’existe presque pas, qui était au
centre ; tu es dissous dans toutes les autres choses
existantes.
L’âme a les mains ! Plonge en utilisant les
mains de l’âme toujours plus profondément, comme
dans les profondeurs de l’océan.
Là — le Silence Vivant des Profondeurs
t’absorbe de tous les côtés et te remplit de lui-
même… »
Le Grand Océan de Silence et de Puissance
avait rempli toute chose autour et avait aussi pénétré
le corps d’Hamilcar.
52

Hamilcar même pouvait se sentir comme un


Océan entier — ou s’envoler dans sa profondeur…
« Si le corps disparait maintenant — qu’est ce
qui changera ? Je suis comme un Océan — et en fait
je ne cesserais pas d’exister ! »
Mais néanmoins, cet état ne pouvait durer plus
longtemps.
Pythagore continua à expliquer :
« Tu devrais très bien étudier cet état ! Parce
que le Grand Silence et la dissolution à l’intérieur
permet la purification de l’âme des impuretés de la
non-vérité et de percevoir la Voix Divine !
Les voix des Enseignants Divins sont claire-
ment audibles à l’adepte si il pose une question et
plonge dans ce Silence.
Quelqu’un peut même voir dans la Lumière les
visages de ces Grands Qui sont prêts à porter assis-
tance.
Pour rendre cela possible, il est nécessaire de
nettoyer complètement l’esprit d’égoïsme, incluant la
fierté.
Et les grands actes deviennent réalisables seu-
lement lorsque la pensée de l’âme s’unit à la Pensée
Divine !
Alors le corps devient un instrument pour la
manifestation sur le plan matériel de ce que demande
le Volonté Divine. »

Chapitre Huit :
Le bosquet des cèdres libanais
Un jour, le convoi de prisonniers s’arrêta dans
le bosquet des cèdres Libanais.
53

C’était une oasis, réjouissante dans sa beauté!


Personne n’aurait jamais pu rêver d’un tel en-
droit pour se reposer Durant ces longs jours de fati-
guant voyage dans le désert rocailleux et poussié-
reux sous les rayons brulants du soleil de midi.
… Ces cèdres avaient vu le jour plusieurs
siècles auparavant. L’air parmi eux était clair et satu-
ré avec l’arôme spécial des raisins chauds et des ai-
guilles de pins.
Hamilcar et Pythagore avaient pu s’asseoir très
confortablement à l’ombre du grand cèdre qui était
légèrement à part de tous les autres arbres. Cet arbre
était plus grand et fort que les autres. Probablement,
ce cèdre était le parent de beaucoup d’arbres gran-
dissant autour de lui.
Hamilcar se rappela son enfance…
… Le même cèdre était dans le jardin au temple
à qui son beau-père l’avait confié pour l’éduquer
après la mort de sa mère.
Hamilcar avait été privé d’amour parental à ce
moment, il se sentait si seul dans le monde !
Le cèdre géant était devenu son meilleur ami
depuis lors Hamilcar avait aimé seulement cet arbre !
Et le cèdre lui répondait avec son amour merveilleux.
Des fois Hamilcar passait des heures, assis
sous cet arbre et lui parlait silencieusement de ses
problèmes, comme avec un meilleur ami. Le calme
du cèdre le remplissait, et ses problèmes d’enfance
ne lui semblaient plus insupportables. La force, la
majesté et la pureté intérieure de l’arbre devenaient
comme une essence de lui-même à ces moments.
Plus tard, quand Hamilcar avait grandi et appris
diverses techniques de travail avec la conscience,
auxquelles il avait été entrainé par les prêtres, il
54

commença à voir la lueur douce émanant du cèdre de


très loin. Connecter son âme à cette lumière l’aidait à
effacer les émotions négatives et rentrer dans un état
de calme profond. C’était comme si Hamilcar deve-
nait un arbre géant, grandissant depuis plusieurs
siècles dans ce monde matériel… et la force non-
matérielle sortait de la profondeur le long du tronc
vers chaque aiguille… La paix et l’amour soi-
gnaient…
Maintenant, avec la perspective du nouveau sa-
voir gagné de Pythagore, Hamilcar était heureux de
trouver que le pouvoir de de cet arbre miracle n’était
pas juste une imagination de ses fantaisies
d’enfance.
… Le cèdre géant à côté duquel ils étaient assis
possédait des traits similaires. En dirigeant un amour
sincère vers lui, il était possible avec son aide de
remplir quelqu’un avec la lumière raffinée. Ou il était
possible de remplir l’espace entier avec l’amour de
quelqu’un avec l’énergie du cèdre autour de la cou-
ronne, autour des racines, et bien plus loin.
… Hamilcar raconta à Pythagore son expérience
d’enfance. Pythagore, comme d’habitude, pouvait
ressentir et voir avec son œil intérieur toute la pléni-
tude des sentiments de l’enfance d’Hamilcar et ce
qu’une telle communication de l’âme avec les arbres,
possédant la force raffinée, pourrait donner à ses fu-
turs disciples.
« Parfait, Hamilcar ! Aujourd’hui tu as ajouté un
trésor de plus à la boite à trésors de notre savoir ! »
… Hamilcar était étonné de comme facilement
Pythagore, étant son enseignant, était prêt à ap-
prendre de son disciple.
55

Il pensait à comment la sagesse de Pythagore


était combinée avec sa merveilleuse modestie ! Sa
grandeur ne pressait jamais ceux autour de lui
Pythagore prononça :
« Les coques énergétiques entourent les corps
humains. Elles peuvent être vues par les yeux de
l’âme si quelqu’un est accordé à une telle perception.
Tous les êtres vivants, incarnés dans des corps, ont
des types similaires de coques. Elles peuvent être
appelées cocons.
Un tel cocon de lumière existe aussi autour de
ce cèdre, iI peut aider à travailler les énergies à
l’intérieur et autour de nos corps.
Je t’ai récemment expliqué les mouvements net-
toyants des énergies le long de la trajectoire qui im-
plique les canaux énergétiques majeurs de nos
corps. Ces circulations des énergies aux travers des
canaux spinaux et des canaux frontaux du corps faci-
litent grandement une telle purification.
Donc ici, à côté de cet arbre, il est très pratique
de faire de tels mouvements, particulièrement dans
l’espace étendu autour du corps.
Ces exercices sont très simples et ils purifient le
corps très efficacement.
Quand toutes les énergies à l’intérieur du cocon
sont pures, alors l’âme peut facilement commencer à
apprendre comment sortir du corps et s’étendre dans
l’espace universel — dans le subtil et les éons sub-
tils.
Il est possible de faire une transition douce de-
puis le travail à l’intérieur des structures d’énergie du
corps jusqu’à une telle croissance de l’âme, donc elle
peut devenir plus grande que la taille du corps hu-
main. »
56

… Ressentant son pouvoir de conscience avec


plaisir, Hamilcar fit quelques circulations de lumi-
neuses énergies autour de son corps dans un espace
sur une longue distance. C’était assez plaisant !
Pythagore continua :
« Maintenant tu pratique ces exercices comme
un exercice certain de purification. Et ce n’est pas
mal du tout ! Beaucoup de maladies peuvent être trai-
tées ou prévenues de cette façon en purifiant les
énergies dans le corps et dans le cocon.
Mais maintenant essaye encore de ressentir ce
cèdre, mais comme un ami réel, exactement de la
même façon que tu faisais dans l’enfance. Et les se-
crets de l’Univers s’ouvriront grand devant toi ! »
… Hamilcar se sentit honteux de son attitude
qui était soudainement survenue envers le cèdre, le
voyant juste comme une opportunité de maitriser le
prochain exercice…
Il remarqua pour lui-même que la perception de
son propre succès provoque une arrogance crois-
sante et le sentiment de quelqu’un d’être plus impor-
tant que tout autour…
Il connecta à nouveau la conscience avec le
cèdre. Mais cette fois, la fusion se remplit avec
l’émotion d’amour et elle se passa à un niveau plus
subtil, donnant naissance à un état de bonheur.
Hamilcar plongea involontairement plus profon-
dément — dans la lumière de la Conscience Divine…
Après un moment, Pythagore continua :
« La perception de la connexion de tout ce qui
existe est très importante!
Un Organisme Divin Entier croit et se développe
dans l’univers, incluant notre planète.
57

Si cette compréhension devient inhérente aux


gens, alors le savoir à propos de la connectivité et la
valeur de toute chose vivante, incluant toute grande
ou petite créature, aidera à créer la fondation pour la
perception morale du monde et le propre style de vie
moral de quelqu’un
Je pense que nous devrions avoir de tels arbres
à notre future école ! Ils aideront beaucoup d’âmes à
croitre en taille comme conscience, et à apprendre la
purification et le calme !
S’il te plait retiens bien de telles techniques du
travail spirituel pour tes futurs disciples ! »
… Hamilcar était encore et encore étonné par la
compréhension qui était inhérente à la perception de
Pythagore de tout ce qui leur arrivait, à tout le nou-
veau que cela avait ouvert !
Il avait aussi remarqué que Pythagore alignait
toujours les nouvelles méthodes dans une séquence
harmonieuse, ainsi formant les activités du projet de
la future Ecole.
Des fois il semblait à Hamilcar que cette Ecole
de Pythagore existait déjà, Si brillamment et avec
l’enthousiasme dont Pythagore parlait de son inten-
tion !

Chapitre Neuf :
Le projet de la Future Ecole
Hamilcar était inspiré par les idées de Pythagore
de créer l’école de Science et d’Art pour l’Education
des âmes. Ils discutaient souvent des nouvelles mé-
thodes d’enseignement et des principes d’opérations
pour leur projet.
58

Un jour Pythagore prononça :


« Oui, nous devrions créer cette image de la
nouvelle école maintenant qui deviendra une réalité
dans le futur. Pour que ceci arrive, le plan devrait être
bien pensé jusqu’aux moindres détails. Le projet doit
être impeccablement beau, alors tous les Parfaits,
tous ceux qui ont atteint la Divinité, nous permet-
trons de le faire et aiderons à respirer dans ce Pou-
voir dans cette image qui exécutent les Plans Divins
dans la réalité. Et ensuite nous pourrons facilement
tout implémenter sur le plan matériel.
Je crois que les étapes initiales d’auto-
perfectionnement spirituel, incluant les lois éthiques
d’Harmonie, devraient être disponibles et claires
pour tout le monde. Et les techniques les plus éle-
vées d’auto-perfectionnement devraient leur être ca-
chées jusqu’à un certain temps.
Tout comme, le pic de la montagne au-dessus
des nuages ne s’ouvrira qu’à ceux qui ont déjà grim-
per suffisamment haut. De la même manière, les mé-
thodes les plus élevées de développement de soi ne
sont objectivement nécessaires que pour ceux qui ne
s’efforcent pas seulement de L’Unité avec le Primor-
dial mais ont déjà traversé une part significative du
Chemin spirituel.
Mais tout le monde doit être conscient d’une
telle possibilité de transformation en Âme Divine !
Nous pouvons commencer à éduquer les gens à
être libres et beaux !
Ce serait ceux pour qui le travail est une créati-
vité de l’âme !
Et la joie remplira ces âmes à cause de leur
propre ascension spirituelle, à cause de l’aide aux
compagnons sur le Chemin, aussi bien que par la
59

création de Beauté, d’Harmonie et d’Ordre pour tout


le monde !
Dans le processus de gagner une telle liberté,
les âmes vont se purifier elles-mêmes et vont appro-
cher la Lumière et elles serviront d’exemple aux
autres.
Oui, ceci ne se passe pas vite, mais c’est pos-
sible !
La pureté morale devrait devenir un point de
départ, le commencement d’une telle transformation
pour âmes !
Il est nécessaire d’élever les nouvelles généra-
tions de personnes à être capables d’être libres, ai-
mants et forts !
Ceux dignes de la Liberté devraient se créer
dans cette voie ! Mais nous pouvons les aider avec
ça !
Ce travail nous a été confié par Ceux qui initient
les âmes dans la Lumière Sainte.
En résultat, au fil des années, ceux qui pourront
devenir les dirigeants dans la société humaine seront
ceux qui sont dignes d’imitation et d’admiration ! Ils
devront être moralement purs et beaux ! Ils devront
conduire les nations à l’Harmonie et à la paix ! Avec
leur service désintéressé aux autres ils changeront
beaucoup !
… C’est dangereux quand le désir de s’enrichir
au détriment des autres ou la satisfaction de la liber-
té de commander prend le contrôle sur les dirigeants
terrestres ! Le pouvoir leur apporte de la joie ! Et le
peuple devient leur victime !
Il est essentiellement important de purifier
l’esprit de toutes les pensées et désirs vicieux ! La
60

Pureté Morale est le seul vrai chemin pour commen-


cer le Chemin !
Vois comme une grande conscience devient
dangereuse, contrôlé par un petit et sale esprit !
Et combien de malheurs une telle personne est
capable de créer, se percevant comme “grand” !
C’est exactement comme ça que les tyrans
viennent dans ce monde…
Hamilcar, ceci devrait t’amener à comprendre
que le développement de la force de l’âme ne devrait
jamais dépasser la croissance de l’amour et la sa-
gesse chez une personne !
L’esprit et la force doivent toujours être en har-
monie — sous la direction de l’amour ! »
… Hamilcar demanda :
« Combien de personnes ont entendu tes dis-
cours ici ! Mais aucun ne veut vraiment apprendre de
toi ! Il sont assez satisfaits de ton conseil !
Pourquoi les gens ne veulent pas du tout étu-
dier ?!
— Le besoin de savoir, spécialement le savoir
spirituel, grandit graduellement chez une personne.
Regarde : La faim nous apprend à gagner notre
vie. Le désir et la procréation nous apprennent
l’amour et l’attention. Ceci peut être observé aussi
bien chez les humains et chez les animaux.
Au début tout le monde apprend en obéissant
aux passions ou aux nécessités de la vie. Graduelle-
ment, au fil des années, une aspiration pour la con-
naissance du savoir spirituel, l’aspiration pour la sa-
gesse peut être développée seulement chez certaines
personnes !
La croissance sérieuse de l’âme commence
avec l’apparition du besoin conscient de connaitre ce
61

qui important dans la vie et apprendre comment ai-


mer vraiment.
C’est pourquoi le besoin des gens d’apprendre
et d’aimer doit être encouragé !
De plus, chacune de tes pensées devrait péné-
trer dans le Cœur spirituel de l’auditeur ! Et l’esprit
de cette personne se remplira aussi de compréhen-
sion.
La sagesse de l’âme croit si elle est fournie pas
seulement en connaissance mais aussi avec amour !
..Les âmes avancent très doucement vers la Per-
fection.
Il n’est pas facile de transformer, se changer
soi-même, se débarrasser des mauvaises qualités et
commencer à cultiver de nouveaux états et aptitudes
de sa propre âme si tu commences à y aspirer.
Et aussi, nous devrions aider les autres très at-
tentivement : pour ne pas à dépasser les capacités
de chaque âme spécifique.
Il est très important que la personne qui est en-
core faible ne soit pas brisée sous la pression d’un
nouveau savoir et le décalage avec ce qu’elle aime-
rait pouvoir accomplir et ce qu’elle peut faire à ce
moment!
Aussi, il est nécessaire de s’assurer qu’elle
puisse voir en ses enseignants ces idéaux qu’elle
aspire à atteindre. Et les Personnes Qui Connaissent
la Vérité et représentent le Tout Divin pourrons être
perçues par elle aussi.
D’autre part, parmi les amis et les compagnons,
l’on devrait avoir des exemples de pure aspiration et
de volonté d’atteindre le succès dans une vie spiri-
tuelle et pas seulement dans une vie matérielle où les
62

faux buts et valeurs empêchent parfois de voir et de


comprendre le vrai but de la vie humaine !
C’est pourquoi il serait désirable de créer des
communautés de ceux qui recherchent la Lumière
Divine. Leur aide mutuelle serait une base pour ceux
qui sont encore faibles mais aspirent aussi à la pure-
té et à la sagesse.
Les méthodes pratiques de travail d’auto-
amélioration devraient être faisables par tout le
monde. Et les limitations devraient être faisables
aussi, ainsi la charge devrait être gérable sur le che-
min de l’âme !
C’est comme un beau jardin de diverses âmes
qui doit grandir et être cultivé ! Où il y aura la place
pour l’herbe encore faible, les magnifiques roses, et
les imposants arbres fruitiers !
Tout comme un jardinier qui peut fertiliser le sol
et protéger du froid les germes grandissants, il peut
couper les branches tordues et sèches, redressant et
dirigeant la croissance de certaines plantes et de tout
le jardin — de la même manière qu’un enseignant
peut gentiment diriger le développement et la crois-
sance des âmes.
Mais la saleté accumulée par l’âme dans le pas-
sé tout comme les réactions vicieuses ne peuvent
être retirées d’un coup simplement parce que l’âme
veut devenir pure. Non : La purification de l’âme est
un travail difficile !
Comme un enfant ne grandit pas en un an pa-
reillement une jeune âme ne peut rapidement sur-
monter le Chemin à l’Unité ave le Tout ! Seules les
âmes hautement matures sous une sage guidance
peuvent passer les dernières étapes du chemin en
une vie !
63

Mais il est utile de donner même de petites por-


tions de gentillesse et de savoir aux âmes jeunes — à
ceux qui sont prêts à maitriser les premières leçons à
ce moment.
Aussi, il devrait être pris en considération que
les jeunes âmes sont très réceptives et malléables.
Les plus fortes elles-mêmes — généralement veulent
influencer les autres. »
… Hamilcar se rappela beaucoup de chercheurs
débutants puissants et capables qu’il avait rencontré
dans sa vie et remarqua avec regret que, probable-
ment, aucun d’entre eux n’aurait voulu devenir le
disciple de Pythagore. Il exprima cette pensée à
haute voix
« Oui, beaucoup de prêtres dans différents
temples pensent qu’il savent tout et sont seulement
prêts à moraliser les autres…
Il y a très peu de ceux qui, déjà possédant un
certain savoir, ne deviennent pas fiers et sont prêts à
continuer leurs études !
— Oui, Hamilcar. C’est pourquoi il ne fait pas de
sens de donner à tout le monde les méthodes les
plus élevées…
La capacité de généraliser le savoir gagné et de
le mettre en pratique est également très importante.
Mais tout le monde n’est pas capable de le faire de
nos jours.
Et c’est pourquoi, en particulier, il y en a très
peu autour de nous qui sont objectivement prêts et
capable d’étudier, en plus, le veulent vraiment et ten-
tent de se débarrasser de leurs vices ! Mais sans ce-
ci, il ne pourrait y avoir aucune admission aux initia-
tions les plus élevées !
64

Tu as souvent pu observer comment une per-


sonne folle commence à se moquer de quelque
chose qui est au-dessus de sa compréhension…
Alors ne t’efforce jamais de donner ce savoir à la
personne qui n’est pas encore prête à l’accepter !
Et toi non plus — ne te moque jamais et ne mé-
prise pas ceux qui n’ont pas atteint ton niveau de
perfection parce qu’ils n’en sont pas encore ca-
pables ! Regarde toi avec les yeux des Dieux Omnis-
cients — et voit la petitesse de ton propre savoir
comparé à Leur Sagesse !
Toi et Moi ne devrions pas être honteux d’en
apprendre plus!
Le Savoir Divin est immense et sans limites ! Et
il est constamment rempli de nouvelles recherches et
découvertes.
La Conscience Primordiale est le Nous Unis,
compilée avec les Grands Sois Parfaits. Elle vit pour
toujours et évolue constamment en même temps.
Donc n’arrêtons jamais le processus de Notre
Auto-Perfection !
Il y a une loi de Paternité-Maternité : Les plus
âgés servent les plus jeunes avec leur sagesse et
amour attentionné !
Mais il est important de garder à l’esprit que la
compréhension de son propre choix de servir le Tout
ne doit pas être une occasion de fierté, de perception
de la suffisance de son propre niveau de développe-
ment ! A la place, que chaque leader augmente sa
propre responsabilité pour chaque acte, pour chaque
mot prononcé !
Il n’y aucune raison de regarder hautainement
les jeunes âmes !
65

Oui, il n’est pas facile d’aimer les gens qui ne


sont pas suffisamment développés dans l’évolution !
spécialement quand ces personnes sont attachées a
de multiples vices et bas désirs !
Mais pour pouvoir aider l’humanité il est néces-
saire de maitriser l’amour sage et tout-embrassant !
Regarder et les vices et les éclats de lumières dans
les âmes, il est nécessaire d’aider à faire germer le
meilleur en eux ! Et ceci peut être fait seulement par
celui qui a appris à aimer avec l’Amour Divin !
Les gouverneurs terrestres malavisés qui domi-
nent maintenant considérant les gens seulement
comme un moyen de satisfaire leurs propres intérêts.
Il ne réalisent pas que de cette manière ils ruinent ca-
tastrophiquement leurs destinées.
Devenir le Vicaire de la Volonté Divine ici, sur le
plan matériel, peut être seulement celui qui a maitrisé
le Grand Amour avec le Tout. Et il s’inclut dans
chaque Lui-même et chaque être croissant, se déve-
loppant dans cette pièce de l’être universel que nous
appelons la planète Terre.
Nous pouvons aussi enseigner aux deux : les
dignes dirigeants terrestres et les garçons et les
filles qui veulent devenir les dirigeants dans le futur,
et bien sûr, toutes les autres personnes qui sont
prêtes pour une telle étude. »
66

Chapitre Dix :
A propos de la Croissance de
l’Âme
Le convoi avec les prisonniers continuait main-
tenant son chemin le long de la côte.
Le son doux et léger des vagues du ressac et la
fraicheur de la brise marine remplissaient de joie. Les
cris des mouettes semblaient accentuer l’étendue de
la mer ! Les couchers et levers de soleil, la grandeur
et la beauté de la nature, tout était fascinant!
Dans les heures très matinales, quand presque
tout le monde dormait, Pythagore avait l’habitude de
montrer à son disciple de nouvelles techniques médi-
tatives.
Maintenant Hamilcar, en tant qu’âme pouvait
toujours entendre clairement Pythagore expliquant
les exercices, même quand il ne bougeait pas et ne
disait pas un mot à haute voix quand il était préfé-
rable de faire ainsi. Les lèvres de Pythagore ne bou-
geaient pas, son visage exprimait la félicité calme —
mais sa voix résonnait clairement pour Hamilcar. Par
exemple :
« Une telle étendue contribue à la croissance de
l’âme ! Et c’est très important !
Diffuse avec ton Cœur spirituel sur la surface de
la mer !…
Réalise à quel point l’âme peut être énorme !
Maintenant tu n’es pas juste plus grand que ton
corps physique. Mais tu es énorme !
Et efforce toi de vraiment te sentir sur la surface
entière de notre planète ! Et ressens les énormes
bras de l’âme !…
67

Bouge par l’âme dans l’espace, où le ciel fu-


sionne avec la surface de la mer. Descend là comme
si tu plongeais derrière la surface de la Terre, der-
rière l’horizon ! Là, on peut concevoir une des en-
trées dans l’Immensité du feu sacré qui est similaire
au soleil mais infini en taille !
Par les fusions avec la Conscience Divine dans
les aspects de la Lumière et dans les aspects du Feu
Divin — nous apprenons à devenir nous-mêmes Di-
vins ! »
… Un peu plus tard, quand Hamilcar s’était ren-
forcé et adaptés aux nouveaux états, Pythagore con-
tinua :
« Durant beaucoup d’années de vie dans le
corps, une personne est généralement habituée à
s’identifier avec le corps. Mais nous sommes des
âmes, pas des corps ! Nous sommes vivants —
même sans les corps ! Et nous pouvons vivre sans
être attaché à nos coquilles physiques!
La vie post mortem sans un corps, toutefois,
peut être très différente pour diverses âmes… Ceux
qui vivaient dans la haine ou la peur et étaient captifs
de leurs propres désirs égoïstes ont un sort très
triste ! Ils deviennent victimes de vilains plus puis-
sants…
Un sort complètement différent attend ceux qui
se sont accoutumés eux-mêmes à vivre dans l’amour
et la lumière dans les mondes subtils ! Quelle joie
pour ces âmes de percevoir leur liberté de la matière
dans l’éon de la Lumière et du Feu Divins.
Imagine que tu n’as plus de corps. Tu n’as plus
d’endroit où rentrer… Et maintenant tu n’as plus
d’autre maison pour l’âme que la Maison du Feu-
Lumière. Apprends ceci !
68

Aussi, une fois brisant l’identification avec le


corps, pour ne pas perdre la capacité d’agir, tu de-
vrais maintenant appendre comment utiliser les bras
de l’âme. Et plus tard, ils apporteront le Pouvoir du
Tout où besoin est. Les paumes et les doigts de
telles mains voient tout !
Et la forme de la conscience qui est similaire au
corps, mais géante en taille, nous est familière et
c’est pourquoi elle est pratique dans les mondes
subtils aussi.
Spécifiquement, à partir la Lumière de l’âme de
quelqu’un, nous pouvons former notre nouvelle ap-
parence Divine géante ! Fais un essai !
C’est à dire, comme une montagne constituée
de la Lumière, et s’élevant au-dessus d’une vaste
mer, tu peux t’élever depuis l’Océan de la Lumière
Divine. Et ensuite former ton visage, tes bras et ton
torse !
Souvent les Ames Divines utilisent les appa-
rence de Lumière qui sont énormes en taille pour
communiquer avec les personnes incarnées qui ont
la capacité de voir avec les yeux de l’âme.
Une telle apparence qui est capable d’agir sans
posséder de corps matériels a une perspective de fu-
ture assistance aux personnes incarnées et pour tes
efforts actuels de maitrise de l’être divin.
Un tel corps de Lumière devient subséquem-
ment ton Corps éternel. Sa taille peut changer et sa
luminosité peut s’amincir considérablement quand il
y a besoin de communiquer avec les personnes in-
carnées.
Et maintenant, les énergies constituant ton
corps matériel, seront transfigurées en divines pen-
69

dant qu’à ce moment tu auras le centre de perception


de Création dans le Corps de Lumière.
Il est réaliste de vivre et de percevoir les
mondes subtils à l’intérieur du corps de la Lumière.
Pour les relations avec le monde dense, tu de-
vras manifester tout ce qui est nécessaire par ton
corps physique.
Mais même toi qui as déjà expérimenté ces états
dans les vies passées, ne maitriseras pas ce que je
viens de dire en un jour. Mais si tu ne pratiques pas,
les aptitudes que tu as déjà acquises peuvent être
facilement perdues. C’est pourquoi il est important
de travailler dur, maitrisant de nouvelles aptitudes
jusqu’à ce qu’elles deviennent les qualités naturelles
de l’âme. »

Chapitre 11 :
La Danseuse
Le long de la route, le convoi avec les prison-
niers rencontra un petit temple
La prêtresse principale sortit pour rencontrer le
commandant et lui demanda de ne pas souiller le
sanctuaire. Elle était jeune et mince. Son corps était
basané et extrêmement flexible, et ses yeux noirs
foncés regardaient sans peur le guerrier.
Elle s’inclina avec dignité :
« Il n’y a pas de trésors qui puissent vous inté-
resser…
— Mais il y a des beautés, comme toi ! Tu peux
payer une rançon différemment !, prononça-t-il avec
un rire moqueur, se délectant de son pouvoir.
70

— N’avez-vous pas assez d’esclaves qui sont


prêts à réjouir vos corps?
— Tu peux aussi augmenter leur nombre dès
que je l’ordonne ! dit le commandant, encore mo-
queur.
Alors, beauté, passe juste cette nuit avec moi —
et tes prêtresses et ton temple demeurerez intacts !
D’accord ?
— Non ! Je préfèrerai passer cette nuit avec un
animal sauvage!
— Ah, vraiment ?! Alors je te prends au mot !
Que ce soit un divertissement pour tout le monde !
D’accord de donner ton amour à un animal sauvage ?
Qu’il en soit ainsi ! Tu nous divertiras aujourd’hui ! Et
tu montreras à tous comment aimer un lion !
Si tu peux l’embrasser et qu’il ne te déchire pas
en morceaux, je jure par les dieux, j’ordonnerai
qu’aucun mal ne soit fait à toi et ton temple !
… Hamilcar et Pythagore qui avaient le droit de
se déplacer autour du camp pour traiter les maladies,
passèrent à côté et entendirent cette conversation.
Hamilcar demanda calmement en Grec :
« Peux-tu intercéder pour l’aider, Pythagore ?
— Peut-être nous essaierons de le faire. Mais
ce n’est pas encore le moment. Et peut être, elle y ar-
rivera elle-même…
Tu devrais comprendre finalement, mon ami,
que même si nous avons le pouvoir, nous ne de-
vrions pas changer les évènements et les destinées
des autres personnes sur un caprice !
Donc, nous n’avons pas le droit de soigner les
maladies jusqu’à ce que les leçons données par le
Haut Pouvoir ne sont pas encore comprises par une
personne ! et c’est pourquoi nous donnons généra-
71

lement des décoctions d’herbes médicinales au ma-


lade et en même temps nous nous efforçons de pré-
senter la compréhension des lois de la guérison des
âmes — mais nous ne rendons pas complètement la
santé au malade sans distinction. »
… Dans le même temps, le commandant mili-
taire ordonna la préparation de tout pour le divertis-
sement. Les nouvelles de ce spectacle circulaient au-
tour du camp.
Les soldats avaient récemment attrapé un lion
et l’avait mis dans une grande cage, avec l’intention
de remplir le zoo à Babylone.
Des fois, il arrangeaient des amusements pour
eux-mêmes, forçant les esclaves à se battre avec ce
lion.
Mais maintenant la jeune prêtresse était placée
dans la cage avec le lion.
Les spectateurs rassemblés attendaient impa-
tiemment de voir ce qui allait se passer après.
La cruauté, tournée en divertissement, souvent
cesse de sembler criminelle à beaucoup de per-
sonnes éthiquement perverses…
Les exclamations moqueuses parce que la prê-
tresse avait préféré un animal sauvage pour la « nuit
d’amour » au lieu du brave guerrier — et maintenant
elle en payait le prix — étaient partout entendues, ici
et là…
« Qu’on voit comment elle partagera un lit avec
un animal sauvage ! » Criaient certains en se mo-
quant.
… La jeune prêtresse, étant dans la cage, frappa
des mains plusieurs fois et commença la danse.
Le braillement de la foule de spectateurs cessa.
72

C’est comme si le lion était aussi mis en transe


par ses mouvements.
La fille, contrôlant librement son corps, faisant
sa danse plastique et pliable sans quitter son point.
Tous étaient absorbés, regardant chacun de ses
gestes.
Le lion regardait aussi comme charmé, et ne et
ne montrait pas d’agressivité. Et alors, la danseuse
commença doucement à approcher l’animal.
Pythagore se rapprocha et se tint à côté de la
cage et commença à frapper des mains en rythme. Et
avec ce rythme tout plongea dans l’état spécial de
Lumière Transparente, et personne ne pouvait bou-
ger ses mains ou pieds. Seule la prêtresse accélérait
les mouvements de son beau et flexible corps, ap-
prochant plus près du lion en dansant.
Pour de petits moments, elle mis ses bras au-
tour du cou de l’animal avec ses mains et toucha son
museau avec ses lèvres.
Et encore, ses mouvements beaux et rythmés
continuaient de fasciner les spectateurs.
Elle le refit trois fois donc personne ne pouvait
douter qu’elle l’avait accompli.
Pythagore ouvrit la serrure et entra dans la
cage. Il mit sa main sur le dos du lion et le conduisit
hors de la cage.
Pendant un petit moment ils approchèrent le
commandant qui avait donner l’ordre d’organiser ce
spectacle.
Le commandant ne pouvait même pas bouger
pour saisir une arme. Pour le moment, il se sentait
sans aide en face de l’animal sauvage.
73

Ensuite Pythagore traversa le camp entier et in-


diqua la direction à l’animal : « Rentre chez toi ! Tu es
libre ! »
Le lion s’en alla doucement.
Personne n’osa empêcher Pythagore.
Seulement lorsque Pythagore revint, que la stu-
peur des spectateurs et des gardes commença à se
dissiper.
La danseuse s’inclina à Pythagore :
« Je te salue, Sage, connaissant les rythmes Di-
vins de l’univers ! »
Le commandant s’éveilla totalement et s’écria :
« Que te permets tu, Grec ? Si tu as été autorisé
à traiter les malades, alors ce n’est pas une excuse
pour tout contrôler ici ! Souhaites tu mourir ?! »
… Pythagore dit doucement et calmement :
« Mais elle a surement fait ce que vous vouliez ?
Maintenant, plutôt, le temple et ses prêtresses sont
sous votre protection : la protection de celui qui a ju-
ré par les dieux qu’ils vénèrent !
En effet, c’est bon quand les lions sauvages vi-
vent dans un désert et les gens agissent de telle fa-
çon qu’ils ne sont pas honteux devant les Dieux !
— Oui, je tiendrai parole, accorda étonnamment
le Perse. »
… ce soir-là Hamilcar et Pythagore s’assirent
près du feu pendant un long moment quand le camp
entier dormait déjà. Seulement quelques fois les
gardes s’appelaient entre eux dans l’obscurité de la
nuit.
La prêtresse approcha du feu, marchant tran-
quillement, et s’inclina bas.
« Je voudrais te remercier pour l’aide, oh Grand
Soi ! »
74

— Mon nom est Pythagore et c’est mon ami


Hamilcar. Assieds-toi à côté de nous ! Aujourd’hui
nous avons quelque chose à discuter!
— Mon nom est Asenat, dit la prêtresse.
— Nous te sommes aussi reconnaissants, Ase-
nat ! L’art de la danse que tu possèdes à la perfection
nous a montré la grande beauté de toi en tant
qu’âme , dit Pythagore.
— Mais pourquoi le lion n’a pas montré
d’agressivité ? L’as-tu fait, Asenat ? Ou toi, Pytha-
gore ? Demanda Hamilcar.
— Ton Professeur m’a aidé… J’étais capable de
le faire par moi-même avec n’importe quel animal
sauvage mais je n’aurais pas eu assez de force pour
calmer cette foule de personnes qui ne sont pas en-
core dignes d’un tel nom…
Toutes les forces de l’Univers obéissent à ton
Enseignant, uni avec les Déités !
— Connais-tu la nature de ta force, Asenat ?
Demanda Pythagore.
— La force est donnée par les Dieux !
— Oui, tu as raison. Mais j’aimerais te parler à
propos de l’Energie divine qui peut être appelée par
différents noms mais qui est inhérente à chaque per-
sonne développée dans l’évolution. »
… Et Pythagore commença à parler de l’Energie
Atmique Kundalini qui est accumulée sur beaucoup
de vies terrestres par une âme se développant avec
succès dans une sorte de container. Et ensuite elle
peut être utilisée par une personne en créativité et en
avançant le long du Chemin spirituel.
« Tous les deux vous êtes venus dans les pré-
sentes incarnations étant déjà des âmes très ma-
tures. Chacun de vous a un énorme réservoir de
75

cette Energie. Et, de plus, vous l’utilisez déjà incons-


ciemment.
Les circonstances t’ont permis, Asenat,
d’apprendre comment exécuter une danse de telle
manière que tous les spectateurs sont submergés
par ta subtile Kundalini brillante. Et toi, Hamilcar,
grâce à ce potentiel conservé, tu as pu préserver la
subtilité et la pureté, malgré la cruauté et la rugosité
énergétique de certains prêtres sous lesquels tu as
étudié avant. Et maintenant cette énergie te permet
de maîtriser et exécuter beaucoup de méditations au
niveau de la subtilité Divine. »
… Ensuite Pythagore leur expliqua comment
travailler consciemment avec ce Trésor d’énergie
inestimable.
… Durant les quelques jours suivants un repos
fut déclaré dans le camp alors qu’il attendait un autre
wagon train avec des biens qui pourraient être atta-
chés à la caravane. Pythagore proposa à Hamilcar de
tirer profit de ce temps et de partager avec Asenat
tout ce qu’il avait appris jusque-là durant le temps de
son étude.
Pythagore ajoutait juste quelques mots occa-
sionnellement, observant avec plaisir son disciple.
Quand vint le temps de dire au revoir, Pythagore
prononça :
« Bien, maintenant toi, Asenat, seras capable
d’enseigner à beaucoup de ceux qui te seront appor-
tés par les Dieux ! Nous devrions tous les remercier
pour ces opportunités qui nous ont été donnés par la
Volonté Divine durant ces jours !
Dieu est un Donneur à tous les êtres, mais Il est
aussi l’Accepteur des cadeaux ! Des grandes aux pe-
tites âmes Il accepte les cadeaux d’amour. Ce sont
76

les principaux sacrifices dont le Créateur a besoin !


Et quand l’âme finalement murit, elle se donne en ca-
deau au créateur ! C’est le fruit digne d’être cultivé
dans nos vies terrestres !
L’acceptation et le don doivent être en harmonie
entre eux, peu importe le niveau de développement
que chaque âme puisse avoir. Ceci permet le déve-
loppement d’une âme ;
L’acceptation est comme un bol vide qui est
prêt à être rempli.
Après, ce qui a été accumulé peut être déversé :
offert, donné aux autres. Seulement ensuite l’âme bol
peut se remplir encore et percevoir les nouvelles
hauteurs de savoir et compétences !
L’âme qui n’est pas prête à donner ne peut pas
être remplie avec un nouveau savoir !
L’âme qui n’est pas prête à accepter refuse de
gagner quelque chose que cette âme pourrait donner
aux autres dans le futur !
Il est aussi nécessaire d’accepter les aspirations
faisables à donner des petites âmes. Celui qui n’est
pas prêt à accepter leur amour et leur gratitude em-
pêche le développement de la gentillesse dans ces
âmes.
Mais accepter la gratitude des petites âmes
n’est pas du tout une raison de devenir fier de soi-
même.
En particulier, c’est le don d’amour aux autres
qui fait graduellement coïncider la volonté de
l’homme avec la Volonté de Dieu ! »
77

Chapitre 12 :
La pyramide est
« Le Feu de l’Intérieur ».
Méditation de Thoth l’Atlante
« Dis-moi, Hamilcar, qu’as-tu pensé quand tu as
vu les pyramides pour la première fois ?
— J’ai pensé comment grande devait être la
force et la sagesse de ceux qui les ont érigées ! J’ai
aussi pensé que ce sont ces qualités que j’aurais
voulu développer !
— Bien !
— Sais-tu que le mot pyramide dans la langue
de mon pays sonne comme Feu de l’intérieur ?
Quelle signification pense-tu que les Grecs donnent
à ce mot ? De nos jours certaines personnes croient
que la radiance externe des pyramides qui reflètent la
lumière du soleil était la raison de ce nom… C’est
naïf ! Véritablement, le mot ‘pyramide’ en lui-même
garde un secret ! Maintenant je parle de la méditation
‘Pyramide’ de Thoth l’Atlante.
Cette méditation a plusieurs niveaux
d’exécution.
A une époque les rites d’initiation de ces sa-
crements étaient gardés dans les salles internes de
la pyramide principale d’Egypte.
Mais la même chose peut être faite dans une py-
ramide non matérielle consistant de Lumière et éri-
gée par un disciple ou par un Enseignant Divin à par-
tir de l’énergie d’une âme développée.
Donc une pyramide est un temple pour
l’initiation de l’âme. L’image de la pyramide permet à
78

quelqu’un de pénétrer dans les chambres internes de


la Conscience Divine. Une telle pyramide devrait être
immense ! Lorsque la conscience consistant de Lu-
mière dans le forme de la pyramide s’élève au-
dessus de la surface de la Terre, c’est possible, ayant
rempli la pointe de cette forme, de plonger au travers
dans les Profondeurs. Il est nécessaire de réaliser
ceci dans la subtilité Divine. De telle façon, il est
possible de grandir l’âme à des volumes au moins
comparables à la taille de notre planète. De plus, il
est possible de percevoir le Feu Créatif Divin sous la
base d’une telle pyramide, et de se dissoudre dedans
par l’âme, ressentant son Infinité !
Beaucoup de ces entrées dans les Profondeurs
nous permettent de réaliser la croissance réussie de
l’âme. En résultat, l’état du Feu Divin devient graduel-
lement habituel.
Le Feu est l’entier, la Flamme unie des Âmes qui
ont atteint les mondes les plus élevés. Ils sont les
Maitres de Vie qui travaillent dans la grande Unité !
Ce Feu peut être élevé et ensuite il remplit la py-
ramide entière de l’intérieur. Il peut aussi être apporté
dans le corps d’un disciple.
Ressens profondément cette réalité :
Les âmes peuvent devenir énormes, comme une
pyramide. Néanmoins, la pyramide créée dans la mé-
ditation, s’élève seulement par une petite partie
d’elle-même au-dessus de la surface de la Terre. Et
sa partie principale et fondation sont dans les Pro-
fondeurs, dans l’infinité du Feu Créatif !
… Au fil du temps, tu seras capable de connaitre
le Feu Divin au-dessus de la planète, tout comme
l’identité de ‘Ce qui est au-dessus et ce qui est en
dessous’ en pratiquant la méditation cachée dans le
79

symbole de l’Hexagramme. Le Divin Thoth l’Atlante


t’aidera à maitriser ceci.
Je dois aussi te dire que la forme de la pyramide
peut être rempli pas seulement avec le Feu mais aus-
si avec le Calme Transparent. Ce sont deux états
principaux de la Conscience Primordiale. »
Maintenant, Durant la marche, Hamilcar essayait
de rester dans les nouveaux états et de s’établir en
eux.
… Quelques jours plus tard, quand presque tout
le monde dormait, un autre évènement significatif eu
lieu.
Ce soir-là Pythagore et Hamilcar parlaient des
Dieux des différentes nations qui étaient réels et
ceux qui étaient les inventions des prêtres ou les
personnages de contes de fées et de mythes.
Le sujet de la conversation intéressait tellement
Hamilcar que ses questions n’en finissaient pas.
Et Hamilcar demanda à Pythagore à propos de
Thoth l’Atlante :
« Tu m’as dit que le grand Thoth l’Atlante est
ton Maitre. Est-ce le même Dieu qui est hautement
estimé en Egypte ? Selon les légendes, il est l’un des
régnants Egyptiens dans les anciens temps où ce
pays était gouverné par les Dieux.
— Oui, Thoth est l’Un des Enseignants Divins
qui sont venus dans des corps de chair et ont appor-
té le savoir à propos du Plus Haut à beaucoup de na-
tions. Il est tout à fait réel !
Thoth l’Atlante est l’un des Grands Mentors Di-
vins qui complétaient mon éducation dans les
temples en Egypte. Il le faisait sans le corps, consti-
tué de la Grande Lumière, i.e. n’utilisant pas son
corps matériel. Il me révéla le savoir qui a été perdu
80

ou n’a pas été compris par les prêtres sous lesquels


j’étudiais avant.
Comme tous les Grands Sois, il n’est pas atta-
ché à la nécessité des naissances et décès dans les
cycles de réincarnations, Et ils restent toujours dans
l’Unité Eternelle avec la Conscience Divine Unie. »
A ce moment, l’Etranger approcha du feu. Il
passa très près des gardes mais ils ne le remarquè-
rent pas. Il était invisible pour eux.
Avec un grand respect Pythagore se leva pour
saluer l’Invité. Hamilcar suivi son exemple.
Son corps n’était pas matériel — mais Presque
réel. Sourire gentil, imperturbable et le calme le plus
profond, brillant de toute Son apparence..
“Laisse-moi te présenter à mon Grand Ensei-
gnant — Thoth l’Atlante ! » Pythagore présenta
l’Invité.
Hamilcar était étonné !
Bien que le corps de Thoth l’Atlante n’était pas
réel, il était perçu comme une plus grande réalité que
toute autre chose autour.
Thoth l’Atlante, voyant Hamilcar s’intéresser à
son apparence, commença à expliquer :
« En réalité, il n’y a pas d’existence réelle du
monde matériel ! Toute la Création est créée à partir
d’énergies complètement mobiles par leur certaine
densification, permettant aux objets d’être manifes-
tés, i.e. être perceptibles par les êtres incarnés.
Maintenant mon corps est suffisamment con-
densé alors cela te permet de le voir, si je le mani-
feste un peu plus condensé, alors il sera perceptible
par les gardes aussi, mais ce serait inutile.
Les personnes incarnées ont généralement une
vision limitée et sont incapables de voir ces struc-
81

tures d’énergie qui forment le monde matériel. Par-


lant en termes généraux, les microparticules qui ré-
sident dans l’état le plus densifié entre elle mêmes
sont perçues par la perception humaine ordinaire
comme des objets solides. Les substances à partir
de particules moins fortement liées — comme li-
quides. Et quand les particules sont situées encore
plus librement — comme l’air — invisible à l’œil hu-
main ordinaire.
Mais au-delà de la portée de la perception des
sens humain se révèle une étendue multidimension-
nelle infinie !
L’âme peut apprendre à voir le Grand Pouvoir
Créatif Divin et Sa Création à différents niveaux de
raffinement.
Tu es déjà familier avec la Lumière et le Feu Di-
vins. Quand tu deviendras habitué à eux à une plus
grande étendue, tu seras capable d’observer tout ce
qui est créé — de là, depuis les profondeurs. Et en-
suite tu connaitras que tout ce qui existe dans
l’univers entier est réellement Un Organisme Entier
Vivant !
L’Harmonie est le principe principal de la vie de
cet Organisme.
Toutes violations de ce Principe sont considé-
rées comme indésirables et les violateurs encourent
de devenir les éléments incomplets du Tout. »
… Les figures radiantes des Hommes et
Femmes Divins approchaient du feu. Thoth l’Atlante
présenta Ses Grands Amis à Hamilcar :
« Ptahhotep — est mon compagnon au travail
en Egypte ! Il est l’un de Ceux qui a aussi enseigné à
Pythagore.
82

Cairo — est l’un des Régnants divins de


l’Egypte dans le passé ancien.
Imhotep — est le grand architecte et sculpteur
en plus de tous Ses autres talents. Vous, Mes amis,
devez prêter une grande attention à Son conseil dans
le futur ! »
Après s’être incliné de façon douce et majes-
tueuse devant Pythagore et Hamilcar, Imhotep s’assit
confortablement autour du feu et continua :
« Oui, l’art est une sorte de pont entre les
monde Divins et matériels. C’est une façon adéquate
pour beaucoup de personnes de leur transmettre le
savoir. Et beaucoup d’âmes doivent passer sur ce
pont !
La créativité elle-même enseignent aux âmes à
être similaires au Créateur — Qui crée tout dans
l’Univers !
C’est une créativité dans les arts et les sciences
qui peut devenir une étape de transition majeure
dans le développement d’une vie à Notre niveau
d’état, parmi Nous.
Je vous aiderai toujours quand ce sera requis. »
De plus en plus d’Enseignants Divins appro-
chaient. Chacun d’Eux n’avait pas seulement une ap-
parence corporelle, mais était aussi similaire à la mer
entière par la grandeur de Sa Propre Âme. Chacun
apportant Sa Propre radiance Divine dans l’espace
environnant.
Hamilcar eut à peine le temps de percevoir les
caractéristiques légèrement différente des Invités Di-
vins : les nuances de Lumière, les états d’Amour, de
Calme, de Puissance et de Majesté.
83

Quand Hamilcar se tourna vers Pythagore, il vit


que Pythagore était comme eux bien qu’il avait un
corps ordinaire de chair.
Et la Radiance de la Lumière devint si significa-
tive que le plan matériel semblait effacé de la percep-
tion d’Hamilcar. Il se dissolvait dans un Océan de
Lumière, constitué de plusieurs Âmes Divines…
Puis Hamilcar entendit la voix de Thoth
l’Atlante :
« C’est une expérience très bénéfique pour toi,
Hamilcar ! De cette manière, les Âmes qui ont atteint
la Perfection demeurent généralement dans un état
de fusion mutuelle. Ils créent Leurs Propres formes
seulement pour les actes dans les couches plus den-
ses de l’Univers.
Tu peux apprendre à les reconnaître par ces
Formes.
… Il y a un Feu Central Divin de la Terre, basé
dans son cœur. Ce feu — sous conditions ordinaires
— connecte le cœur de la planète au Feu Universel
Divin.
Tu sais déjà que le Feu Divin est constitué d’Eux
— Ceux en fusion mutuelle.
Ceux qui ont atteint la Fusion avec le Nous Divin
Uni travaillent sur la Terre, venant de ce Feu vers les
êtres incarnés. Et ce Feu est Leur Source de Force.
Tu seras bientôt parmi Eux.
Maintenant tu es en train d’accéder au Trésor du
Savoir Divin, dont les Porteurs sont Ceux Qui ont at-
teint la Perfection. Ici tu peux gagner tout savoir en
toutes quantités. La seule limitation est une capacité
à comprendre les réponses.
Ce Savoir est indestructible parce qu’il est pré-
servé par les Âmes Immortelles — les Porteurs de ce
84

savoir. Même lorsque l’histoire de cette planète sera


une chose du passé de l’histoire de l’univers, les
Grands Sois Qui ont travaillé ici et Qui ont connu
l’Unité, continueront Leur travail sur d’autres pla-
nètes.
Alors maintenant sens ton Unité avec le Feu di-
vin à nouveau ! En effet, c’est déjà devenu une réalité
connue par toi !
Alors deviens une Source du grand Flot de
Puissance et d’Amour Divins!
Il n’y a plus de place pour ta volonté individuelle
! Seulement ça — qui n’est pas seulement offert par
toi mais approuvé par Tous, — peut être réalisé !
Maintenant ton destin est indissociablement lié
au Grand Pouvoir Divin.
Lorsqu’une personne réunit sa propre âme,
flamboyante comme le Soleil, avec le Feu Créatif uni-
versel — alors commence une nouvelle grande étape
sur le Chemin pour Celui Qui A Atteint la Divinité.
Qu’y a-t-il derrière ces mots ? Chacun de Nous
agit du Nous Unis ! C’est une grande responsabilité
d’être toujours Celui qui ne manifeste pas de volonté
personnelle, mais la Volonté du Nous Uni ! »
… Hamilcar retourna avec difficulté à la percep-
tion du monde dense où son corps était resté. Il aurai
aimé rester toujours dans le monde de La Lumière,
du Calme et de l’Amour Divins !…
Pythagore consola :
« Tu as déjà appris comment entrer dans les
éons Divins. Ces éons sont toujours près de nous
tout comme nos enseignants Divins Qui y habitent !
Mais une personne qui a un corps doit développer
les qualités et l’habitude de toujours percevoir les
deux mondes : Le Divin d’où il prend la guidance, le
85

savoir et la force et l’autre — le monde matériel. C’est


ce que nous devons maitriser dans le futur proche.
Dans le même temps, tu dois te reposer. Tu
peux être satisfait que tu aies été accepté dans la
Lumière Divine comme un égal bien que tu doives
encore travailler dur pour que ce soit une réussite
durable.
Tu dois toujours savoir quand tu quittes ton
corps au moment de sa mort, le monde Divin qui t’es
connu deviendra la Demeure pour toi ! Ce savoir
ajoutera à ton courage et ton intrépidité — joie et
calme au moment où tu feras face à la mort de ton
corps chaque fois qu’elle viendra. »

Chapitre 13 :
A Babylone
La caravane avec les captifs et les trésors avait
atteint Babylone.
Tous les mages et les prêtres capturés en
Egypte et dans les autres royaumes étaient placés
dans les multiples pièces qui avaient des sorties vers
le jardin avec un petit étang, des fleurs de jardin et
plusieurs orangers. Mais tout t’était isolé du monde
extérieur par des murs et était bien protégé par les
gardes.
« Toutefois, notre nouveau donjon est plutôt
confortable, je m’attendais à pire, » Pythagore dit en
réponse aux exclamations indignées de ces prêtres
n’étaient pas aussi heureux à propos de cet endroit.
Ici beaucoup de mages, devins et guérisseurs
précédemment faits captifs étaient détenus. Pytha-
gore était poli mais laconique avec eux.
86

Il conduisait parfois de longues conversations


sur le mouvement des étoiles et des planètes avec
l’un d’entre eux — l’astronome et mathématicien — à
propos des lois de corrélations exprimées dans les
nombres et le formules, à propos des figures géomé-
triques qui peuvent servir de symboles au Un Infini.
Hamilcar essayait parfois d’entrer dans le sujet
de leur conversations mais il réalisait vite que son
savoir dans ce domaine n’était pas suffisant pour
avoir une compréhension profonde de ce dont ils
discutaient.
Quand il le mentionnant avec un peu de chagrin
à Pythagore, il consola Hamilcar :
« Maintenant il n’est pas nécessaire pour toi de
comprendre profondément les lois du mouvement
des étoiles et les calculs mathématiques. Il y a ce sa-
voir principal à propos du développement de l’âme et
les Lois Divines du Tout que tu es en train
d’assimiler. Concentre tes efforts sur ce sujet princi-
pal, et tous les autres savoirs s’ouvriront facilement
à toi lorsque tu en auras besoin.
… Alors leur vie allait pacifiquement entre médi-
tations et conversations. Pendant ce temps, les évè-
nements du monde extérieur se passaient l’un après
l’autre. Les nouvelles de là-bas, avec quelques diffi-
cultés, arrivaient quand même aux prisonniers. Et
ces nouvelles promettaient des changements.
Le Roi Cambyse, étant allé plus profondément
dans le continent africain, avait subi beaucoup de sé-
rieuses défaites militaires. Beaucoup de ses soldats
mourraient de faim, de soif et de maladies. Pendant
ce temps, le mécontentement grandissait et des ré-
voltes avaient lieu dans son empire trop entendu.
87

Le prêtre Mède, Gaumata, commença à se faire


passer pour le frère de Cambyse, Bardiya. D’abord, il
prit le pouvoir en Mède, et ensuite il tenta de subju-
guer les autres territoires qui faisaient partie de
l’énorme territoire conquis par les Perses qui com-
mençait à tomber en morceaux.
Cambyse décida hâtivement d’arrêter l’invasion
et de rentrer punir Gaumata.
Mais vite, les nouvelles de la mort subite de
Cambyse arrivèrent.
Il y avait diverses rumeurs sur ‘la colère de
dieux’ qui avait punit Cambyse pour la destruction de
certaines places et temples sacrés dans les terri-
toires conquis. Il y avait aussi des rumeurs à propos
de la magie de Gaumata et de la lance qui avait été
empoisonnée par les conspirateurs, avec laquelle
Cambyse s’était accidentellement blessé quand il al-
lait aux toilettes.
Un jeune noble Perse du nom Darius qui avait
une ascendance avec Cyrus lui-même, le père de
Cambyse et le créateur de l’Empire Perse, commença
à fréquemment rendre visite aux prêtres captifs et
aux mages. Il cherchait évidemment un moyen de dé-
trôner Gaumata et pour cela il voulait s’assurer l’aide
de mages. Il s’était ennuyé d’écouter les prédictions
flatteuses des astrologues lui promettant sa gran-
deur et son pouvoir sur le monde entier. Et il proposa
que tous les prêtres et mages montrent leurs talents.
Darius observaient ces démonstrations de pou-
voirs magiques avec intérêt.
Par exemple, un des prêtres faisait facilement
entrer en transe les esclaves et faisait qu’ils suivent
n’importe quel de ces ordres.
88

Observant ceci, Hamilcar se rappelait un mage


noir qu’il avait rencontré une fois. Ce mage possédait
un énorme pouvoir brutal d’influence sur les autres.
Par le pouvoir de sa volonté, il paralysait et subju-
guait les âmes faibles, leur volonté et leur capacité
de penser. Ils devenaient si facilement esclaves de
son pouvoir !… Contrôler d’autres personnes par le
pouvoir magique et tirer quelque avantage de là —
c’était le « talent » de ce mage. A cette période, Ha-
milcar avait dépensé beaucoup d’énergie pour
échapper à l’attention persistante et tenace de cet
homme…
Ce que ce prêtre local démontrait-là était juste
une pâle comparaison et ressemblait plus à de
l’hypnose.
Un autre prêtre montrait à Darius comment cau-
ser de la souffrance sans arme à l’esclave, qui était à
distance.
Pythagore observait ce qui se passait avec une
désapprobation silencieuse, mais sans intervenir, et
cela suscitait de plus en plus l’intérêt de Darius. Il
avait déjà entendu des compagnons de Pythagore à
propos de plusieurs cas de la manifestation de son
pouvoir durant le voyages des captifs depuis
l’Egypte.
Quelque temps après, Darius décida de mieux
connaitre Hamilcar :
« Tu es intelligent et comprends que j’ai besoin
personnes loyales et fortes ! Tu pourrais devenir
mon allié ! Ta force et ton savoir pourrait m’aider à
monter sur le trône ! Tu es admiré des guerriers juste
à cause de ton apparence d’athlète géant ! En plus,
ils disent que tu aussi un maitre de la magie ! Une
personne comme toi serait inestimable au côté du
89

régnant ! Et je ne resterais pas endetté ! Gaumata est


le mage à moitié instruit qui est arrivé frauduleuse-
ment au pouvoir, et il n’en est pas digne ! »
— Tu as raison, Darius ! Gaumata n’est pas
digne d’être une régnant ! Mais il y a différents
moyens pour gagner. Veux-tu vraiment arriver aux
pouvoir par les moyens du meurtre ? Ou vas-tu
commencer à utiliser la magie noire contre la même
magie du mal ?
Qu’arrivera-t-il en résultat ? Penses-tu vraiment
que cela puisse conduire au bien pour toi-même et
les nations que tu rêves de contrôler ?
Si nous utilisons le pouvoir de l’âme de notre
propre volonté pour contrôler les autres personnes
nous nous privons du droit à la Protection Divine !
Parce que seuls les Dieux ont le droit de déterminer
des destins des personnes à une telle étendue ! En
particulier, ils interdisent aux gens de prendre leurs
propres décisions sur la désincarnation des
autres ! »
… Ensuite Darius s’adressa à Pythagore :
« Pourquoi es-tu silencieux, Pythagore, quand
les autres s’efforcent de me plaire et devenir mes as-
sistants, me montrant si évidemment leurs talents ?
Dis-moi pourquoi tu ne me révèles pas ton pouvoir ?
J’ai beaucoup entendu parler de tes possibilités ! Et
de ta capacité à connaître le futur…
Dis-moi : vais-je régner sur la Perse ?
— Oui, c’est tout comme si tu vas accéder au
trône des rois Perses… Mais ce n’est pas si impor-
tant, mais ce qui est vraiment important est quel
genre de dirigeant du seras !
J’aimerais te montrer, ni les miracles ni un pou-
voir magique mais la supériorité de la vertu sur la
90

violence ! Je voudrai aussi t’apprendre comment de-


venir un sage et grand dirigeant qui sera aimé par
son peuple et non un tyran qui maintient son peuple
dans la peur.
Mais comment enseigner à quelqu’un qui ne
veut apprendre ?
Voilà Cambyse qui vient de mourir : le roi qui
avait peur du complot de son frère et ordonna de le
faire tuer. Cambyse a conquis tellement de
royaumes, tué, mutilé et privé les gens des leurs
propriétés ! Mais il est mort dépourvu de pouvoir et
n’a même savouré les fruits de ses victoires… N’est-
ce pas un vif exemple de comment le mal engendre le
mal ?! Donc, tout ce qu’une personne a fait dans la
vie lui revient, à son sort comme récompense de
toutes ses actions.
Mais tu es venu à moi, espérant trouver la force
pour vaincre le mage Gaumata ! Tu rassembles les
compagnons d’armes pour comploter et assassiner !
C’est pourquoi dans le même temps je vais at-
tendre avec l’espoir qu’un jour peut-être mon tour
viendra de d’enseigner sur la droiture…
… Darius venait de plus en plus souvent et
écoutait Pythagore, montrant un intérêt quand Py-
thagore parlait de la force et des possibilités d’un
homme.
Mais encore et encore, Darius ne demandait
seulement que la manière d’atteindre le pouvoir :
« Je veux être un grand dirigeant ! Les grands
connaissent leurs buts et n’arrêtent pas du tout !
Même les vies perdues de leur peuple sur cette voie
ne sont pas un obstacle pour eux ! Les exemples de
tous les dirigeants terrestres à succès le démon-
trent ! Il est impossible de contrôler les nations seu-
91

lement par la paix et la gentillesse. Les grands gou-


verneurs doivent posséder une grande force !
— Ces gouverneurs dont tu parles ne sont pas
grands, mais juste des gens primitivement centrés
sur eux-mêmes et aimant le pouvoir ! Ils peuvent être
plus ou moins justes — ou au contraire, malicieux et
cruels. Mais tous continuent de se tromper, ne con-
naissant pas la Vérité ! Et leurs buts ne sont pas
grands du tout, bien qu’ils le leur semblent ! Ils rê-
vent juste de posséder et de commander les gens !…
Mais qui peut réellement être appelé un Grand ?
Seulement celui qui vit, sortant du ‘Cœur de la Terre’
et garde ses Mains Divines sur tout ce qui vit, ressent
chaque créature sur le bout des doigts d’une myriade
de Mains du Tout !
Les vrais Grands ont connecté leur Grandeur
avec l’Infinité du Tout, avec cette Force qui dirige
l’univers entier ! Ils possèdent déjà tout — et il n’ont
pas besoin de culte, de gloire ou de richesse ter-
restre !
Et ils gouvernent sagement les personnes si la
destinée envoyée par la Source Divine les place à la
tête des royaumes ! »
Mais Darius n’acceptait pas ce que Pythagore
essayait de lui enseigner, mais il aurait pu si il avait
voulu :
« Tu es incorrigible dans ta naïveté, oh Pytha-
gore ! Je ne comprends pas comment ton savoir est
capable d’aller avec d’aussi irréalisables et utopiques
rêves ?
Beni moi, o Grand, pour mes petites actions,
parce que je vais juste conquérir ce monde qui
s’ouvre en face de moi ici, sur la terre !
92

— C’est ce dont tu rêves, Darius, c’est ton pou-


voir fort sur les gens, les vénérations, les honneurs…
Mais ton pouvoir peut ne pas seulement devenir
fort mais sage aussi !
Les enseignants Divins de l’humanité nous aide
à réaliser seulement les actes d’harmonie et de bonté
! Ils cherchent ces dévots qui aspirent à unir leur
propre amour à l’amour universel ! Ils donnent gra-
duellement à un tel Héros de l’Esprit l’opportunité de
percevoir le Pouvoir Divin et de fusionner avec Lui.
Tu es familier à l’enseignement du sage Zo-
roastre. Dans sa fondation, il pourrait unir beaucoup
de nations parce qu’il enseigne sur la Source Divine
Unique — Dieu le Créateur de tout, Dieu de Sagesse,
Dieu de Bonté, Dieu perçu dans la forme du Feu Di-
vin. Le besoin de pratiquer la gentillesse, la régulari-
té, la justice est aussi prescrit dans cet Enseigne-
ment.
Pourquoi ne veux-tu pas toi-même suivre les
meilleures parties de cet Enseignement ? »
… Pendant plusieurs mois, Hamilcar et Pytha-
gore continuèrent leurs tentatives d’intéresser Darius
aux idées de la transformation spirituelle de la socié-
té dont seuls les deux lui avaient parlé avant. Mais
Darius… un jour s’enflammait de joie sur le rêve
d’illumination et d’implémentation des idées de mo-
ralité, ensuite un autre jour devenant sombre par ses
pensées sur le décalage de ce que Pythagore lui en-
seignait, — avec ce que lui, Darius, désirait si pas-
sionnément.
93

Chapitre 14 :
La fin de l’apprentissage
d’Hamilcar
Pythagore et Hamilcar furent libérés et relâchés
par Darius qui avait accédé au trône.
Darius dit à Pythagore sur le départ :
« Maintenant je suis le roi ! Je vais conquérir le
monde entier mais premièrement je vais vous laisser
suivre votre chemin !
— Pourquoi nous laisses-tu moi et mon ami?
— Si je vous écoute encore, je ne serai pas en
mesure d’accomplir mes plans ! Prends tout ce dont
tu as besoin ! Je vais ordonner que tes instructions
soient suivies. Je pourrais fournir, bateaux, hommes
et tout le nécessaire. Toi et ton disciple n’êtes plus
captifs ! Vous pouvez choisir où diriger votre che-
min ! »
… Dans la baie de la ville de Tira, deux bateaux
étaient prêts à lever l’encre attendant l’ordre
d’amarrer.
Sur la côte, deux personnes étaient debout : Py-
thagore et son disciple Hamilcar.
Pythagore prononça :
« Oui, si Darius était devenu notre disciple,
beaucoup de choses auraient changé dans l’histoire
de la Terre… Mais il y a le libre arbitre pour chaque
âme ! Et même voyant l’échec de toute la grandeur
des possibles accomplissements, il n’est pas autori-
sé de forcer une autre âme à faire un choix juste !
— Je voudrais aller ensemble avec toi mainte-
nant, Pythagore, et être ton assistant en tout !
94

— J’aimerais aussi, Hamilcar ! Mais la Volonté


Supérieure est différente. Maintenant tu dois toi-
même commencer à réaliser dans ton pays ce que
nous avons planifié.
Comprend, mon ami, que la disponibilité de ce
savoir pour tellement de personnes dépend aussi de
toi ! Si chacun de nous commence à faire ceci dans
son propre pays, nous pourrons faire plus que si
nous commençons à agir ensemble au même endroit.
Vas y, Hamilcar ! Nous serons côte à côte tout le
temps, bien que nos corps seront à distance ! Mais
les aspirations de nos pensées et action seront
unies !
Crée pour l’humanité sur la Terre ce qui nous a
été confié et saches : Nos efforts ne seront pas
vains ! Ces enseignants non-incarnés que tu con-
nais, et même ceux que tu ne connais pas encore,
t’assisteront pleinement !
Dans un monde de ténèbres, de guerre et de dé-
cadence morale tu devrais glorifier la Vérité, le Beau-
té et la Moralité, les rendant désirés ! Et pour déter-
miner la Perfection d’une âme dans la fusion avec le
Créateur comme le but de la vie de tout être humain
Oui, il ne sera pas facile de parler de moralité
quand même ceux qu’on appelle ‘dieux’ de certaines
nations facilement commettent des crimes dans leurs
légendes, cherchant à dominer un autre, se battant,
tuant, trahissant, punissant les gens à leur gré…
Mais c’est pourquoi c’est vital pour l’humanité
et nous devons leur dire!
Tu conduiras tes disciples depuis un petit es-
pace de calme cordial où Dieu devient évident au
grand Calme transparent et au Feu Divin dans lequel
95

le ‘Je’ individuel fusionne avec le Nous Unis — Unit


de Tous les Parfaits !
Il y a des Lois de vie immuables pour les initiés :
Ils ne vivent plus pour eux-mêmes,
Il ne perçoivent plus ce qui leur arrive du point
de vue du ‘Je’ individuel humain,
Il vivent ici, dans des corps, dans le but
d’exécuter la Volonté du Primordial : pour la perfec-
tion des âmes, alors la sagesse, l’Amour et la Beauté
de le Conscience Divine peut apparaitre aux gens,
ils regardent toujours ce qui se passe — de
l’Unité du Soi Primordial,
ils recourent à la force seulement en accord to-
tal avec Sa Volonté,
Ils sont prêts à accepter la mort de leur corps —
pour Son bien,
Ils n’usent pas de cette Force avec laquelle ils
vivent en Unité pour sauver leur propres corps,
Ils sont toujours prêts à quitter complètement le
monde la matière pour la Lumière Divine mais ils res-
tent là, parmi les gens, uniquement dans le but de
porter les cadeaux de la Connaissance Divine au
gens !
Tu peux apprendre à vivre de cette façon tout le
temps — depuis l’Unité déjà connue par toi !
Bonne chance à toi, mon vrai ami ! Bonne
chance, Hamilcar de Carthage !
Je ne te dis pas au revoir : parce que cette Unité
de Ceux qui ont atteint la perfection est indissoluble
par les distances terrestres!
Celui en qui le Feu Créatif de l’Amour Divin
brûle de façon inextinguible ne peut plus être séparé
du Un Entier ! »

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