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DS4 Corr
DS4 Corr
Nous considérons le circuit ci-dessous. Nous noterons i , l’intensité dans le résistor de résistance R, i1
l’intensité dans le condensateur de capacité C, i2 l’intensité dans le résistor de résistance R 2 et u t la
tension aux bornes du condensateur. L’interrupteur est ouvert depuis très longtemps.
A l’instant t 0 , pris pour origine des temps,
R nous fermons l’interrupteur K .
i 1.1. Préciser i, i1 , i2 et u à l’instant t 0 ,
K juste avant la fermeture de l’interrupteur .
i1 1.2. Préciser i, i1 , i2 et u à l’instant t 0 .
E 1.3. Même question quand t tend vers
R2 C l’infini.
i2
1.4. Montrer en transformant le réseau que le circuit est équivalent à un simple circuit RC en charge dont on
précisera les caractéristiques.
1.5. Etablir l’équation différentielle vérifiée par u t ainsi que la solution u t .
1.6. Tracer l’allure de u t .
2. Régime sinusoïdal :
L’interrupteur est fermé et nous remplaçons le générateur de f.e.m constante par une source idéale de tension
de f.e.m. e t E 2 cos t où représente la pulsation du générateur et E , la tension efficace. On
associe le complexe u U 2 exp j t U exp jt à la tension u t U 2 cos t où
U U 2 exp j . De même, E E 2 .
U H0
2.1. Calculer la fonction de transfert, H que l’on écrira sous la forme H . Préciser le
E 1 j 0
module H et le déphasage .
2.2. Etablir l’expression littérale
de la fréquence de coupure fc en
fonction de R et C.
2.3. Nous traçons le diagramme
de Bode de GdB en fonction de la
fréquence f en échelle semi-log.
a) On obtient le graphe donné.
Déterminer graphiquement la
valeur de fc en précisant la
méthode utilisée.
b) En déduire la valeur approchée
de la capacité C si R=1,0kΩ.
c)Retrouver par le calcul la
position de asymptotes.
2.4 Donner en justifiant l’allure du graphe de φ fonction de logf
2.5 Justifier sans calcul le positionnement des asymptotes des graphes de GdB et φ fonction de logf.
Les appareils photo reflex numériques, même ceux d’entrée de gamme, sont aujourd’hui équipés
d’accéléromètres pour la stabilisation d’image. Cela permet, en particulier sur les longues focales, de
stabiliser la visée. Il est alors plus facile de faire le point sur un sujet très lointain et il est plus aisé de soigner
son cadrage, les tremblements du photographe étant amortis.
On se propose, dans cette partie, d’étudier le fonctionnement d’un accéléromètre à détection capacitive, ce
système étant le plus répandu actuellement. Son principe est décrit ci-après :
Une poutre suspendue appelée « masse sismique » constitue l’une des armatures d’un condensateur plan.
L’autre armature est solidaire de l’appareil photo dont on veut mesurer l’accélération (voir figure 1). Les
variations de capacité liées au déplacement de la masse sismique permettent de suivre son mouvement.
Armature 1
=« masse sismique »
Figure 1
On modélise la structure mécanique étudiée par une masse ponctuelle M de masse m, suspendue à l’extrémité
d’un ressort de constante de raideur k et de longueur à vide 0, dont l’autre extrémité est fixée en O au bâti
solidaire de l’appareil photo (voir figure 2). Les amortissements sont modélisés par une force de frottement de
la forme : ⃗⃗⃗
𝐹𝑓 = - α.( ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑣𝑀 )Rap représente la vitesse du point M dans le référentiel de l’appareil
𝑣𝑀 )Rap où ( ⃗⃗⃗⃗⃗
photo.
Figure 2
On s’intéresse à la
détermination de
l’amplitude ZO de la
vibration engendrée
par le tremblement du
photographe.
On considère pour cela
que le point O, qui est
lié à l’appareil photo,
oscille verticalement à
la pulsation ω avec une amplitude ZO dans le référentiel terrestre considéré comme galiléen.
Sa position y est repérée par sa cote ZO cos(ωt) dans un repère lié au référentiel terrestre ( non représenté).
La position de la masse M est repérée dans le référentiel de l’appareil photo par sa cote z (sur le schéma).
On rappelle la relation de la composition des accélérations : ( ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑎𝑀 )R1 = ( ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑎𝑀 )R2+ ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑎𝑅2 )R1 , R1 et R2
désignant deux référentiels en translation l’un par rapport à l’autre , ( ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑎𝑀 )Ri l’accélération de M
𝑎𝑅2 )R1 l’accélération d’entraînement de R2 par rapport à R1 .
mesurée dans le référentiel Ri et ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1. On note zeq la position d’équilibre de la masse M par rapport à l’appareil en l’absence de vibration.
Déterminer son expression en fonction de 0, m, g et k.
2. Etablir l’équation différentielle du mouvement de la masse M dans le référentiel de l’appareil photo faisant
apparaître les paramètres α, k,g, m, zeq, ω et ZO, en appliquant la relation fondamentale de la dynamique à
M dans le référentiel terrestre.
On note Z = z – zeq la position de la masse M par rapport à sa position d’équilibre dans l’accéléromètre.
4. Expliquer pourquoi Z(t) peut se mettre sous la forme Z(t) = ZM .cos(ωt +φ). Préciser la signification des
différents termes apparaissant dans cette expression.
𝜔
5. Etablir l’expression de ZM en fonction de ZO, Q et de la pulsation réduite x = 0. Il est conseillé d’utiliser
𝜔
les notations complexes. Quelle est la nature du filtre associé à ZM(x) ? (justifier)
6. Montrer que la courbe ZM(x) passe par un maximum pour Q > 1/√2 et préciser l’expression xr de x lorsque
ZM passe par ce maximum ainsi que ZM(xr). Comparer xr à 1.
7. Etudier les asymptotes basse et haute fréquences de ZM(x) puis tracer sur un même graphique l’allure de la
courbe ZM(x) pour Q1 <1/√2 , Q2 >1/√2 et Q3 > Q2 en portant une attention particulière au positionnement
des maximums.
8. Comment faut-il choisir le facteur de qualité du système et sa pulsation propre pour qu’il fonctionne sur
une plage de fréquences de tremblements la plus large possible ? Comment choisir alors les paramètres m, α
et k ?
EXIII.
On dispose d’une bobine B que l’on assimilera à
l’association série d’une inductance L et d’une
résistance r. (L et r sont des constantes positives,
indépendantes de la fréquence)
Détermination de r
1) La bobine est parcourue par un courant i(t). Exprimer la tension u(t) à ses bornes en fonction de r, L,
i(t) et de sa dérivée par rapport au temps.
2) On réalise le circuit suivant, en
plaçant, en série avec la bobine, un
résistor de résistance R = 40 Ω.
L’alimentation est un générateur de
tension continue, constante, de force
électromotrice E0 = 1,0 V et de
résistance interne r0 = 2,0 Ω.
On mesure, en régime permanent, la
tension UR aux bornes de R.
Exprimer r en fonction des données de cette question. Calculer r avec UR = 0,6 V.
3)Déterminer l’amplitude Ue
de la tension ue et
l’amplitude UR de la tension
uR.
4)Déterminer l’amplitude I
du courant i.
5) Rappeler l’expression
générale de l’impédance Z
d’un dipôle quelconque
(module de l’impédance
complexe). Calculer alors
l’impédance ZAM du dipôle
AM.
6)Des deux tensions, uR(t) et ue(t), laquelle, et pourquoi d’après l’oscillogramme, est en avance sur l’autre ?
7)Déterminer précisément, à partir de l’oscillogramme, le déphasage ϕue /i entre ue et i, (c’est-à-dire entre ue et
uR).
8)Ecrire l’expression générale de l’impédance complexe ZAM en fonction de r, R, L, C, ω.
9)Ecrire l’expression de l’impédance complexe ZAM en fonction de son module ZAM et du déphasage ϕue /i .
10)Exprimer r en fonction de R, ZAM et ϕue /i . Calculer sa valeur.
11)Exprimer L en fonction de C, ω, ZAM et ϕue /i. Calculer sa valeur.
Corr DS4
EXI.1. Régime transitoire : c’est le même circuit que EX1 DM5 ( générateur d’éclair)
1.1.i2=0 dc i=i1 mais Le condensateur est chargé, dc dq/dt=i1=0 dc u t 0 E et tous les courants sont
nuls.
R
E R R E 3
R C ut E C
C ut 3
R 2 R 3
R
Nous obtenons un simple circuit RC avec C C et R ' soumis à E/3
3
1.5.on peut utiliser le circuit équivalent du 1.4 puis se 1.6
ramener au cas simple du cours .
ut
Sinon , en appelant q l’armature portée par l’armature E
𝑅 𝑞 𝐸 𝑞
supérieure , on a ( loi des mailles ) : .i1 + = avec
3 𝐶 3 𝐶
𝐸 𝑅𝐶
= u et donc 𝑞̇ = i1 =C𝑢̇ soit 3 = 3 𝑢̇ +u d’où … L’équation
E RC du 𝒖 𝑬
différentielle : u . ou encore 𝒖̇ + 𝝉 =𝑹𝑪 avec
3 3 dt
τ =RC/3 ; on résout avec la C.I : u( 0) =E et la solution E
𝐸 2𝐸
qui s’écrit = =uSG +uSP =A. exp( -t/ τ ) + 3 ; d’où A= 3 et 3
𝐸 2𝐸
u =3 + 3 . exp( -t/ τ )
Ou encore : La solution est
u t u u0 u exp t /
E E E 2E
E exp t / exp t /
3 3 3 3
2. Régime sinusoïdal :
2 2 jRC
2.1. L’admittance des deux branches en parallèle est Y e jC .
R R
Ze 1 1 13
La fonction de transfert est H dc
R Z e RY e 1 2 jRC 1 j RC 3
1 R
R
H 0 1/ 3 et 0 3 RC
13 RC
; tan
𝑅𝐶𝜔
H ; φ=-Arctan( )
1 RC 3
2 3 3
13 13 3
2.2. La fréquence de coupure correspond à H soit f c c .=f0
1 RC 3
2
2 2 2 RC
3
b). On en déduit C=2𝜋𝑅𝑓 C 2, 4 106 F
𝐶
c) En BF , H = │ 𝐻│→1/3 soit GdB → -20 log3≈ -10 dB ( asymptote horizontale)
1 𝑅𝐶𝜔 -1
En HF , H ~ ( ) dc GdB ≈ -20logf -20logRC-20log(2π) on retrouve bien la pente de -20dB
3 3
/décade de l’asymptote oblique.
𝑅𝐶𝜔
2.4. φ=-Arctan( 3 ) dc en BF, φ→0
𝜋
et en HF , φ→- 2
EXII
1.Le système est la masse m dans un référentiel galiléen. Les forces appliquées au système sont :
- le poids , mg
d 2 z dz k k d 2 z0 k
2
z z eq 2
zeq 2 Z 0 cos t
dt m dt m m dt m
d 2 Z dZ k
3.En posant Z z zeq , 2
Z 2 Z 0 cos t
dt m dt m
d 2 Z 0 dZ k k
Z 2 Z 0 cos t avec 0
km
et 0 d’où Q
dt 2
Q dt m Q m m
0 est la pulsation propre, homogène à l’inverse d’une durée. Q est le facteur de qualité , sans dimension.
4.Le système étant linéaire, la masse oscille en régime établi à la même pulsation que le boîtier (excitation)
Son mouvement est à priori déphasé par rapport à celui de O.
Zm représente l’amplitude du mouvement de M et le déphasage du mouvement de M par rapport à
celui de O.
5. A Z on associe la fonction complexe Zm . ej(ωt+φ) =𝑍 ejωt où 𝑍 = Zm . ejφ est l’amplitude complexe
associée à Z. De même , à ZO cos(ωt) on associe la fonction complexe ZO ejωt mais ici la phase à
l’origine est nulle dc 𝑍𝑂 est en réalité ZO . Pour revenir à Z ( réelle ) , il suffira de faire Re(Zm .
ej(ωt+φ) )
𝜔
L’équa diff s’écrit donc (jω)² Zm . ej(ωt+φ) + jω 𝑄0 Zm . ej(ωt+φ) +ω0² . Zm . ej(ωt+φ) = ω² ZO ejωt
𝜔
soit , en simplifiant par ejωt : (jω)² 𝑍 + jω 𝑄0 𝑍+ω0² . 𝑍 = ω² ZO soit
𝜔 𝛚² 𝒁𝑶 𝐱² 𝒁𝑶
𝑍 (-ω² + jω 𝑄0 + ω0² ) = ω² ZO dc 𝒁= 𝟐 +𝐣𝛚𝝎𝟎
= 𝒙
𝛚𝟎𝟐 −𝛚 𝑸
𝟏−𝐱²+𝐣
𝑸
x2
L’amplitude vaut │𝑍 (x)│= Z m x . ZO. C’est un filtre passe haut.(chercher
1 x
2 2 x2
2
Q
l’équivalent en BF(ZO.x²) puis en HF(ZO ))
x2 1
6. Avec ZO=1 , on a Zm x .
1 x 1 1/ x
2
x 2 2 1
2 2
2 2 2
Q xQ
d 1 2Q 2
2 2 1
Le maximum est obtenu quand 1 1/ x 2 2
0 soit x 1 et Q pour que
2Q 1
r 2
dx xQ 2
2𝑍𝑂 𝑄 4
x f existe.il y a dc résonance. Alors ZM( xr)= 1
(2𝑄 2 −1)√𝑄 2 −
4
7. Pour x 1, Zm 0 et ~ ZO.x² dc
le début de la courbe est parabolique
Pour x 1, Zm Z0 .
1 1
8.Pour éviter une résonance , il faut Q ≤ , mais Q= correspond à la courbe la plus plate
√2 √2
EXIII
𝑑𝑖
1)u=ri +L𝑑𝑡
𝑅𝐸0
2)E0= ( r+r0 +R)I et UR =RI dc R E0 =( r+r0 +R) UR et r= - R- r0 ≈ 25 Ω
𝑈𝑅
𝑈𝑅
3)Ue =5,0V et UR =2,5V 4) dc I = 𝑅 = 6,2 .10-2 A
𝑈
5)Z= ( module de l’impédance complexe = module de amplitude complexe de la tension / module de
𝐼
│𝑈│
amplitude complexe de l’intensité : ) dc ZAM =80 Ω
│𝐼│
6) ue en avance sur uR donc sur i de 1/12 ème de période 7) donc le déphasage vaut φ =π/6
1
8) ZAM =R+r +𝑗𝐶𝜔 + jL𝜔 9) ZAM =│ ZAM│ .ejφ 10) ZAM .cos φ = Re(ZAM ) =R+r
D’où r= ZAM .cos φ – R =80.0,85 -40=28 Ω
1
11) ZAM .sinφ = Im(ZAM ) = L𝜔 – 1/Cω donc L =𝜔 (1/Cω + ZAM .sinφ ) =…=0,06H
EXIV
2)
Z=26
1s22s22p63s23p64s23d6
Il se trouve dans la 4ème période (couche 4s) et la 8ème colonne ( 8 électrons de plus que l’Argon, dc 8 e-
de valence). C’est un élément de transition.
3)
Si on enlève 13 électrons au Fer pour former Fe13+, on obtient l’atome isoélectronique ayant 26-13=13
électrons et donc 13 protons: Z = 13, c’est l’Aluminium.
C’est l’Aluminium qui présente le plus grand rayon. En effet, on a le même nombre d’e- mais dans le cas
du Fer, on a deux fois plus de protons ce qui implique une charge effective vue par les e- de valence beaucoup
plus importante et donc plus grande attraction coulombienne du noyau.
4)
Structure de Cr: 1s22s22p63s23p64s13d5
L’ion Mn2+ a sa couche 3d avec 5 électrons soit une couche à demi-remplie ce qui apporte une stabilisation
supplémentaire par rapport aux deux autres configurations (règle de Hund).
…………………………………………………………………………………………. ;
Autre exo ( non donné)
EXII.
Soit le circuit constitué d’une bobine d’inductance L en série avec l’association en
dérivation{résistance R + condensateur C} . L’ensemble est alimenté par un générateur imposant la
tension e(t) =Em cos(ωt)
1.Faire un schéma du montage et préciser les notations employées pour les courants et les tensions.
Déterminer l’équation différentielle vérifiée par iR , l’intensité traversant la résistance (préciser
clairement les notations utilisées ) par les lois de Kirchhoff.
2.Retrouver cette équation différentielle en utilisant la fonction de transfert complexe 𝐻 d’un quadrupôle
a) exprimer 𝐻 en fonction de L,R,C et ω.
b)En déduire l’expression de 𝐼𝑅 , l’amplitude complexe de iR .
c) Retrouver ce résultat en utilisant l’équivalence Thévenin /Norton .
Em 1 Em 𝐸𝑚ω02
dc 𝐼𝑅 =𝑹𝑳𝑪 (ω02 − ω2 )+𝑗
ω = 𝑹(𝟏−𝑳𝑪ω2 )+𝒋𝑳ω = ω
𝑅(ω02 − ω2 )+𝑗
𝑅𝐶 𝐶
Emω02 1
d’où le module IRm = │ 𝐼𝑅 │ = .
𝑹 ω
√(ω02 − ω2 )²+( )²
𝑅𝐶
ω ω
et l’argument ϕiR = - arg((ω02 − ω2 ) + 𝑗 𝑅𝐶) = - arctan (𝑅𝐶(ω02 − ω2) )
𝐼𝑅 ( donc aussi iR ) ne dépend pas de R ssi 𝑅(1 − 𝐿𝐶ω2 ) =0 càd 1 − 𝐿𝐶ω2 =0 soit pour ω= ω0
2)Retrouvons l’expression de 𝐼𝑅 de manière directe sans passer par les grandeurs réelles :
(faire les schémas .. ) on remplace le générateur de tension 𝐸 en série avec L par l’association {
𝐸
générateur de courant 𝒋𝑳ω en // avec impédance 𝑗𝐿ω } puis on réunit la bobine et le condensateur
en dérivation pour former 𝑍𝐿𝐶
On peut ensuite utiliser la formule du diviseur de courant (ou bien repasser en modèle de Thévenin
𝐸
en // avec 𝑍𝐿𝐶 )
𝑗𝐿ω
𝑍𝐿𝐶 𝐸 Em
Cela donne 𝐼𝑅 = (𝑅+𝑍 ) =…=𝑹(𝟏−𝑳𝑪ω2 )+𝒋𝑳ω
𝐿𝐶 𝒋𝑳ω