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Cours Caracteristiques Des Solides
Cours Caracteristiques Des Solides
C’est le principe fondamental de la dynamique (PFD) qui va nous permettre de caractériser les actions
mécaniques dès lors que l’équilibre statique est rompu.
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡→𝑆 = 0 ⃗ ; ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑒𝑥𝑡→𝑆 = 0 ⃗
Aujourd’hui, nous sommes en passe de montrer de nouvelles relations tenant compte des
accélérations. Nous connaissons bien la relation suivante :
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡→𝑆 = 𝑚𝑎
Mais ce n’est pas tout, il y a aussi une relation en rotation. Dans ce cas, nous allons mettre en place
des outils permettant de traduire les caractéristiques des solides en rotation, en particulier la matrice
d’inertie, puis la relation du principe fondamental de la dynamique permettant de caractériser ces
mouvements de rotation en présence d’accélérations angulaires.
𝑀(𝐸) = ∫ 𝜌(𝑀)𝑑𝑉
𝐸
𝑀(𝐸) = 𝜌𝑉
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09/06/2017 équations différentielles du mouvement Cours
A.II.2.a Définition
Le centre de gravité G d’un ensemble matériel volumique E est défini dans un repère d’origine O par :
∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑀 𝑑𝑚 = ⃗0
𝐸
Soit :
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∫ (𝐺𝑂 𝑂𝑀)𝑑𝑚 = ⃗0
𝐸
∫ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑂𝑑𝑚 + ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀𝑑𝑚 = ⃗0
𝐸 𝐸
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑚 = 𝑚𝑂𝐺
∫ 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸
1
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 𝑑𝑚
𝑚 𝐸
1 1 1
𝑥𝐺 = ∫ 𝑥𝑑𝑚 𝑦𝐺 = ∫ 𝑦𝑑𝑚 𝑧𝐺 = ∫ 𝑧𝑑𝑚
𝑚 𝐸 𝑚 𝐸 𝑚 𝐸
1
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 𝑑𝑉
𝑉 𝐸
1 1 1
𝑥𝐺 = ∫ 𝑥𝑑𝑉 𝑦𝐺 = ∫ 𝑦𝑑𝑉 𝑧𝐺 = ∫ 𝑧𝑑𝑉
𝑉 𝐸 𝑉 𝐸 𝑉 𝐸
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A.II.3 Centre d’inertie des courbes et des surfaces planes (pour information)
Le centre d’inertie d’un objet, ou centre de masse G, est le point de l’espace où l’on applique les effets
d’inertie, c’est-à-dire le vecteur variation de quantité de mouvement.
Le théorème de Guldin va permettre de mettre en relation la position du centre d’inertie d’une courbe
plane/d’une surface plane avec la surface/le volume engendré par rotation de cette courbe/surface.
Il sera très utile pour déterminer des surfaces et volumes connaissant la position d’un centre d’inertie.
Soit S une surface de révolution d’axe (𝑂, 𝑧). Soit 𝛤 une génératrice de S de longueur 𝐿 ne coupant pas
l’axe (𝑂, 𝑧).
On appelle 𝑋 les coordonné du centre d’inertie de la courbe plane 𝛤 dans le plan (𝑂, 𝑥, 𝑧).
⃗⃗⃗⃗⃗ = ∫ 𝑂𝑀
𝑚𝑂𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑚
𝛤
𝑚𝑋 = ∫𝑥𝑑𝑚
𝛤
𝑚 = 𝜇𝐿
Le long de 𝛤, on a :
𝑑𝑚 = 𝜇𝑑𝑠
On obtient :
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𝜇𝐿𝑋 = ∫𝑥𝜇𝑑𝑠
𝛤
𝐿𝑋 = ∫𝑥𝑑𝑠
𝛤
Par ailleurs, l’aire de la surface engendrée par la révolution de la courbe 𝛤 autour de l’axe (𝑂, 𝑧) vaut :
𝑆 = ∫𝑥𝑑𝜃𝑑𝑠 = 2𝜋 ∫ 𝑥𝑑𝑠
𝑆 𝛤
Il vient donc :
𝑆
= ∫ 𝑥𝑑𝑠
2𝜋 𝛤
𝑆
𝐿𝑋 = ∫𝑥𝑑𝑠 =
𝛤 2𝜋
Soit :
𝑆
𝑋=
2𝜋𝐿
Soit 𝑉 un volume de révolution d’axe (𝑂, 𝑧). Soit 𝑆 une surface plane engendrant le volume 𝑉 par
rotation autour de l’axe (𝑂, 𝑧) et ne coupant pas cet axe .
On appelle 𝑋 les coordonné du centre d’inertie de la surface plane 𝑆 dans le plan (𝑂, 𝑥, 𝑧).
⃗⃗⃗⃗⃗ = ∫𝑂𝑀
𝑚𝑂𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑚
𝑆
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𝑚𝑋 = ∫𝑥𝑑𝑚
𝑆
𝑚 = 𝜎𝑆
Le long de 𝛤, on a :
𝑑𝑚 = 𝜎𝑑𝑆
On obtient :
𝜎𝑆𝑋 = ∫𝑥𝜎𝑑𝑆
𝑆
𝑆𝑋 = ∫𝑥𝑑𝑆
𝑆
Par ailleurs, le volume engendré par la révolution de la surface 𝑆 autour de l’axe (𝑂, 𝑧) vaut :
𝑉 = ∫ 𝑥𝑑𝑥𝑑𝜃𝑑𝑧 = 2𝜋 ∫𝑥𝑑𝑆
𝑉 𝑆
Il vient donc :
𝑉
= ∫ 𝑥𝑑𝑆
2𝜋 𝛤
𝑉
𝑆𝑋 = ∫𝑥𝑑𝑆 =
𝑆 2𝜋
Soit :
𝑉
𝑋=
2𝜋𝑆
𝑉
𝑋=
2𝜋𝑆
𝑉 = 𝑋2𝜋𝑆
𝑉 = 𝑅 ∗ 2𝜋 ∗ 𝜋 ∗ 𝑟 2
𝑉 = 2𝜋 2 𝑟 2 𝑅
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A.II.4.a Définition
‖𝛿 ‖ = 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2 𝑑𝑚
𝐼𝐴 = ∫𝐴𝑀
𝑆
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) 𝑑𝑚 = ∫𝐻𝑀
𝐼∆ = ∫(𝛿 ⋀𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2 𝑑𝑚 = ∫𝑑(𝑀)2 𝑑𝑚
𝑆 𝑆 𝑆
Remarques :
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A.II.4.c.i Enoncé
Le moment d’inertie d’un solide par rapport à un axe D qui ne passe pas par le centre de gravité G est
égal au moment d’inertie d’un axe parallèle au premier passant par G augmenté de 𝑚𝑑2 , m étant sa
masse et d la distance entre G et D.
∀𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2 𝑑𝑚
𝐼∆ (𝑆) = ∫𝐻𝑀
𝑆
2
𝐻𝑀2 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝐻 ′ + 𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ . 𝐻
′ 𝑀2 + 2𝐻𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
′𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝑀2 = 𝑑2 + 𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ . 𝐻
′ 𝑀2 + 2𝐻𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
′𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼∆ (𝑆) = ∫(𝑑2 + 𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ . 𝐻
′ 𝑀2 + 2𝐻𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
′ 𝑀)𝑑𝑚
𝑆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼∆ (𝑆) = ∫𝑑2 𝑑𝑚 + ∫𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ . ∫𝐻
′ 𝑀2 𝑑𝑚 + 2𝐻𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
′ 𝑀𝑑𝑚
𝑆 𝑆 𝑆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
′𝑀 = 𝐻 ′ 𝐺 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ . ∫𝐻
𝐼∆ (𝑆) = 𝑚𝑑2 + 𝐼∆𝐺 (𝑆) + 2𝐻𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ . ∫𝐺𝑀
′ 𝐺 𝑑𝑚 + 2𝐻𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑚
𝑆 𝑆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝐻 ′ . 𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑚 = 0
′ 𝐺 = 0 𝑒𝑡 ∫𝐺𝑀 ⃗
𝑆
Donc :
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A.II.5.a Définition
L’opérateur d’inertie, 𝐼(𝐴, 𝑆), est l’opérateur linéaire qui à tout vecteur 𝑢
⃗ associe le vecteur 𝐼(𝐴, 𝑆)𝑢
⃗
tel que :
Cet terme va apparaître lors du calcul du moment cinétique des solides un peu plus tard dans le cours.
⃗⃗⃗⃗𝑺 , ⃗⃗⃗⃗
Soit 𝕭𝑺 une base (𝒙 ⃗⃗⃗⃗𝑺 ) liée au solide S étudié.
𝒚𝑺 , 𝒛
A.II.5.b.i Expression
On place l’origine du repère au point où est calculée la matrice, c’est-à-dire les intégrales.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑥𝑥
𝐴𝑀 ⃗⃗⃗𝑆 + 𝑦𝑦
⃗⃗⃗⃗𝑆 + 𝑧𝑧⃗⃗⃗𝑆
𝑢
⃗ = 𝑎𝑥
⃗⃗⃗𝑆 + 𝑏𝑦
⃗⃗⃗⃗𝑆 + 𝑐𝑧⃗⃗⃗𝑆
𝑎 𝔅𝑆 𝑥 𝔅𝑆 𝑏𝑧 − 𝑐𝑦 𝔅𝑆
𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = [𝑏] ⋀ [𝑦] = [ 𝑐𝑥 − 𝑎𝑧 ]
⃗ ⋀𝐴𝑀
𝑐 𝑧 𝑎𝑦 − 𝑏𝑥
𝔅𝑆
𝑥 𝔅𝑆 𝑏𝑧 − 𝑐𝑦 𝔅𝑆 𝑎𝑦 2 − 𝑏𝑥𝑦 − 𝑐𝑥𝑧 + 𝑎𝑧 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀(𝑢
𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = [𝑦] ⋀ [ 𝑐𝑥 − 𝑎𝑧 ] = [𝑏𝑧 2 − 𝑐𝑦𝑧 − 𝑎𝑥𝑦 + 𝑏𝑥 2 ]
⃗ ⋀𝐴𝑀
𝑧 𝑎𝑦 − 𝑏𝑥 𝑐𝑥 2 − 𝑎𝑥𝑧 − 𝑏𝑦𝑧 + 𝑐𝑦 2
𝔅𝑆
𝑎𝑦 2 − 𝑏𝑥𝑦 − 𝑐𝑥𝑧 + 𝑎𝑧 2 𝑦2 + 𝑧2 −𝑥𝑦 −𝑥𝑧 𝑎 𝔅𝑆
[𝑏𝑧 2 − 𝑐𝑦𝑧 − 𝑎𝑥𝑦 + 𝑏𝑥 2 ] = [ −𝑥𝑦 𝑥 + 𝑧2
2
−𝑦𝑧 ] [𝑏]
𝑐𝑥 2 − 𝑎𝑥𝑧 − 𝑏𝑦𝑧 + 𝑐𝑦 2 −𝑥𝑧 −𝑦𝑧 𝑥 + 𝑦2 𝔅 𝑐
2
𝑆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀(𝑢
∫𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )𝑑𝑚 = 𝐼(𝐴, 𝑆)𝑢
⃗ ⋀𝐴𝑀 ⃗
𝑆
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𝐴, 𝐵 et 𝐶 sont appelés moments d’inertie par rapport aux axes (𝑂, ⃗⃗⃗
𝑥𝑆 ), (𝑂, ⃗⃗⃗⃗
𝑦𝑆 ) et (𝑂, ⃗⃗⃗
𝑧𝑆 ).
𝐸, 𝐹 et 𝐺 sont appelés produits d’inertie par rapport aux axes (𝑂, ⃗⃗⃗⃗
𝑦𝑆 ) et (𝑂, ⃗⃗⃗
𝑧𝑆 ), (𝑂, 𝑥
⃗⃗⃗𝑆 ) et (𝑂, ⃗⃗⃗
𝑧𝑆 ) ou
(𝑂, ⃗⃗⃗⃗
𝑦𝑆 ) et (𝑂, ⃗⃗⃗
𝑧𝑆 ).
Remarque : La matrice d’inertie étant carrée, symétrique et réelle, elle est diagonalisable. Il existe donc
une base de vecteurs propres 𝔅𝑆 ′ dans laquelle 𝐼(𝐴, 𝑆) est diagonale. Elle s’écrit dans cette base :
𝐴∗ 0 0
𝐼(𝐴, 𝑆) = [ 0 𝐵∗ 0]
0 0 𝐶 ∗ 𝔅𝑆 ′
𝐴∗ , 𝐵∗ et 𝐶 ∗ s’appellent les moments principaux d’inertie et la base 𝔅𝑆 ′ est la base principale d’inertie.
𝐴∗ 0 0
Une matrice d’inertie de la forme 𝐼(𝐴, 𝑆) = [ 0 𝐵 −𝐷 ] montre que 𝑥 est axe principal d’inertie
0 −𝐷 𝐶 𝔅𝑆
du solide 𝑆.
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𝑎 𝔅𝑆
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺 = 𝑎𝑥 ⃗⃗⃗⃗𝑆 + 𝑐𝑧⃗⃗⃗𝑆 = [𝑏 ]
⃗⃗⃗𝑆 + 𝑏𝑦
𝑐
𝑏2 + 𝑐 2 −𝑎𝑏 −𝑎𝑐
𝐼(𝐴, 𝑆) = 𝐼(𝐺, 𝑆) + 𝑀 [ −𝑎𝑏 𝑎2 + 𝑐 2 −𝑏𝑐 ] Attention au sens d’expression !
−𝑎𝑐 −𝑏𝑐 𝑎 2 + 𝑏 2 𝔅𝑆
Démonstration :
⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼(𝐴, 𝑆)𝑢 𝐴𝐺 ⋀(𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ∫𝑑𝑚 + ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ ⋀𝐴𝐺 𝐴𝐺 ⋀𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑚 + ∫𝐺𝑀
⃗ ⋀ ∫𝐺𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑚⋀(𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 𝐼(𝐺, 𝑆)𝑢
⃗ ⋀𝐴𝐺 ⃗
𝑆 𝑆 𝑆
𝐼(𝐴, 𝑆)𝑢
⃗ = 𝐼(𝐺, 𝑆)𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀𝑢
⃗ + 𝑀𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ ⋀𝐴𝐺
𝑎 𝑢 𝑎 𝑏𝑤 − 𝑐𝑣 𝑎 𝑐 2 𝑢 − 𝑎𝑐𝑤 − 𝑎𝑏𝑣 + 𝑏 2 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺 ⋀𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ ⋀𝐴𝐺 = [𝑏] ⋀ [ 𝑣 ] ⋀ [𝑏] = [𝑐𝑢 − 𝑎𝑤 ] ⋀ [𝑏] = [ 𝑎2 𝑣 − 𝑎𝑏𝑢 − 𝑏𝑐𝑤 + 𝑐 2 𝑣 ]
𝑐 𝔅𝑆 𝑤 𝔅𝑆 𝑐 𝔅𝑆 𝑎𝑣 − 𝑏𝑢 𝔅𝑆 𝑐 𝔅𝑆 𝑏 2 𝑤 − 𝑏𝑐𝑣 − 𝑎𝑐𝑢 + 𝑎2 𝑤 𝔅𝑆
𝑏2 + 𝑐 2 −𝑎𝑏 −𝑎𝑐 𝑢
= [ −𝑎𝑏 𝑎 + 𝑐2
2
−𝑏𝑐 ] [ 𝑣 ]
−𝑎𝑐 −𝑏𝑐 𝑎2 + 𝑏 2 𝔅𝑆 𝑤 𝔅𝑆
𝑏2 + 𝑐 2 −𝑎𝑏 −𝑎𝑐
𝐼(𝐴, 𝑆)𝑢
⃗ = 𝐼(𝐺, 𝑆)𝑢
⃗ + 𝑀 [ −𝑎𝑏 𝑎2 + 𝑐 2 −𝑏𝑐 ] 𝑢 ⃗
−𝑎𝑐 −𝑏𝑐 𝑎 2 + 𝑏 2 𝔅𝑆
𝑏2 + 𝑐 2 −𝑎𝑏 −𝑎𝑐
𝐼(𝐴, 𝑆) = 𝐼(𝐺, 𝑆) + 𝑀 [ −𝑎𝑏 𝑎2 + 𝑐 2 −𝑏𝑐 ]
−𝑎𝑐 −𝑏𝑐 𝑎 2 + 𝑏 2 𝔅𝑆
Remarque : pour obtenir la relation liant l’opérateur d’inertie en deux points 𝑂 et 𝑂′ quelconques, il
suffit d’appliquer le théorème de Huygens en 𝑂 puis en 𝑂′ , et d’en faire la différence membre à
membre.
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Soit :
𝑎 𝑎′
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑏
𝑂𝐺 = [ ] ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
′
; 𝑂 𝐺 = [𝑏 ′ ]
𝑐 𝔅𝑆 𝑐 ′ 𝔅𝑆
𝑎 𝑎′ 𝑎 − 𝑎′ 𝛼
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ = 𝑂𝐺
𝑂𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ = [𝑏] − [𝑏 ′ ] = [𝑏 − 𝑏 ′ ] = [𝛽 ]
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐺𝑂
𝑐 𝔅𝑆 𝑐 ′ 𝔅𝑆 𝑐 − 𝑐 ′ 𝔅𝑆 𝛾 𝔅
𝑆
2 2
𝑏2 + 𝑐 2 −𝑎𝑏 −𝑎𝑐 𝑏′ + 𝑐 ′ −𝑎′ 𝑏′ −𝑎′ 𝑐 ′
′ ′2 2
𝐴 = [ −𝑎𝑏 𝑎2 + 𝑐 2 −𝑏𝑐 ] ; 𝐴 = [ −𝑎′ 𝑏 ′ 𝑎 + 𝑐′ −𝑏′ 𝑐 ′ ]
2 2 2 2
−𝑎𝑐 −𝑏𝑐 𝑎 + 𝑏 𝔅𝑆 −𝑎′ 𝑐 ′ −𝑏 ′ 𝑐 ′ 𝑎′ + 𝑏 ′ 𝔅𝑆
𝐼(𝑂, 𝑆) = 𝐼(𝐺, 𝑆) + 𝑀𝐴
Avec :
2 2
(𝑏 ′ + 𝑐 ′ ) − (𝑏 2 + 𝑐 2 ) 𝑎𝑏 − 𝑎′ 𝑏 ′ 𝑎𝑐 − 𝑎′ 𝑐 ′
2 2
𝐴′ − 𝐴 = [ 𝑎𝑏 − 𝑎′ 𝑏 ′ (𝑎′ + 𝑐 ′ ) − (𝑎2 + 𝑐 2 ) 𝑏𝑐 − 𝑏 ′ 𝑐 ′ ]
′ ′ ′ ′ ′2 ′2 (𝑎2 2)
𝑎𝑐 − 𝑎 𝑐 𝑏𝑐 − 𝑏 𝑐 (𝑎 + 𝑏 ) − +𝑏 𝔅𝑆
Remarque : il est nécessaire de connaître le centre de gravité de 𝑆 pour utiliser cette formule
(définition des matrices 𝐴 et 𝐴′ )
Les différents cas suivants permettent de considérablement simplifier les calculs de matrices d’inertie.
On suppose à chaque fois que le point 𝑂 appartient aux éléments de symétrie proposés.
Démonstration :
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• Deux plans de symétrie parmi les plans (𝑶, ⃗⃗⃗⃗ 𝒚𝑺 ), (𝑶, ⃗⃗⃗⃗
𝒙𝑺 , ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗𝑺 ), (𝑶, ⃗⃗⃗⃗
𝒙𝑺 , 𝒛 ⃗⃗⃗⃗𝑺 )
𝒚𝑺 , 𝒛
𝐴 0 0
𝐼(𝑂, 𝑆) = [ 0 𝐵 0]
0 0 𝐶 𝔅𝑆
Démonstration :
𝐶
𝐴= + ∫𝑧 2 𝑑𝑚
2 𝑆
Démonstration :
𝐴 0 0
𝐼(𝑂, 𝑆) = [ 0 𝐵 0]
0 0 𝐶 𝔅𝑆
Puis :
1 𝐶
∫𝑥 2 𝑑𝑚 = ∫𝑦 2 𝑑𝑚 = ∫(𝑥 2 + 𝑦 2 )𝑑𝑚 =
𝑆 𝑆 2 𝑆 2
𝐶
𝐴 = ∫(𝑦 2 + 𝑧 2 )𝑑𝑚 = 𝐵 = ∫(𝑥 2 + 𝑧 2 )𝑑𝑚 = + ∫𝑧 2 𝑑𝑚
𝑆 𝑆 2 𝑆
Remarque : cette propriété reste valable pour tout solide de symétrie de révolution sur ¼ de tour, un
½ ou ¾ de tour :
𝐴 = ∫ (𝑦 2 + 𝑧 2 )𝑑𝑚 = ∫ 𝑦 2 𝑑𝑚 + ∫ 𝑧 2 𝑑𝑚
𝑉 𝑉 𝑉
𝐵 = ∫ (𝑥 2 + 𝑧 2 )𝑑𝑚 = ∫ 𝑥 2 𝑑𝑚 + ∫ 𝑧 2 𝑑𝑚
𝑉 𝑉 𝑉
𝑏 𝑟2 𝛼 𝑏 𝑟2 𝛼
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𝑏 𝑟2 𝛼 𝑏 𝑟2 𝛼
𝛼 𝛼 𝛼
0 0 0
𝛼 𝛼 𝛼
2
1 1 1 sin 2𝜃 𝛼 2𝛼 − sin 2𝛼
∫ sin 𝜃 𝑑𝜃 = ∫(1 − cos 2𝜃)𝑑𝜃 = [𝛼 − ∫ cos 2𝜃 𝑑𝜃 ] = [𝛼 − [ ] ]=
2 2 2 2 0 4
0 0 0
𝜋 𝛼
2𝛼 − sin 2𝛼 4𝛼 − 2𝛼 + sin 2𝛼 2𝛼 + sin 2𝛼
∫ cos 𝜃 𝑑𝜃 = 𝛼 − ∫ sin2 𝜃 𝑑𝜃 = 𝛼 −
2
= =
4 4 4
0 0
Au final :
𝛼
2𝛼 − sin 2𝛼
∫ sin2 𝜃 𝑑𝜃 =
4
0
𝜋
2𝛼 + sin 2𝛼
∫ cos2 𝜃 𝑑𝜃 =
4
0
𝜋 3𝜋
𝛼= 𝛼=𝜋 𝛼=
2 2
2𝛼 − sin 2𝛼 𝜋 − sin 𝜋 𝜋 2𝜋 − sin 2𝜋 𝜋 3𝜋 − sin 3𝜋 3𝜋
= = =
4 4 4 4 2 4 4
1 𝐴𝑖
∫ 𝑦 2 𝑑𝑚 = ∫ 𝑧 2 𝑑𝑚 = ∫ (𝑦 2 + 𝑧 2 )𝑑𝑚 =
𝑉 𝑉 2 𝑉 2
Soit :
𝐶
𝐴=𝐵= + ∫𝑧 2 𝑑𝑚
2 𝑆
𝐴 0 0 𝐶 𝜋
𝐼(𝑂, 𝑆) = [ 0 𝐴 0 ] ; 𝐴 = + ∫𝑧 2 𝑑𝑚 ∀𝑆 𝑑𝑒 𝑟é𝑣𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑′ 𝑎𝑥𝑒 (𝑂, 𝑧) 𝑠𝑢𝑟 𝜃 = 𝑘 , k ∈ ℤ
2 𝑆 2
0 0 𝐶 𝔅𝑆
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2
𝐴 = 𝐼𝑂
3
∫𝑥 2 𝑑𝑚 = ∫𝑦 2 𝑑𝑚 = ∫𝑧 2 𝑑𝑚
𝑆 𝑆 𝑆
𝐼𝑂 = ∫(𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 )𝑑𝑚 = 3 ∫𝑥 2 𝑑𝑚 = ∫𝑟 2 𝑑𝑚
𝑆 𝑆 𝑆
2
𝐴 = 𝐵 = 𝐶 = 𝐼𝑂
3
Démonstration :
𝑧=0
𝐴 = ∫(𝑦 2 + 𝑧 2 )𝑑𝑚 = ∫𝑦 2 𝑑𝑚
𝑆 𝑆
𝐵 = ∫(𝑥 2 + 𝑧 2 )𝑑𝑚 = ∫𝑥 2 𝑑𝑚
𝑆 𝑆
𝐶 = ∫(𝑥 2 + 𝑦 2 )𝑑𝑚 = 𝐴 + 𝐵
𝑆
𝐷 = ∫𝑦𝑧𝑑𝑚 = 0
𝑆
𝐸 = ∫𝑥𝑧𝑑𝑚 = 0
𝑆
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z
y 𝑚 2
(𝑏 + 𝑐 2 ) 0 0
12
c G 𝑚 2
𝐼(𝐺, 𝑆) = 0 (𝑎 + 𝑐 2 ) 0
12
𝑚 2
a b [ 0 0 (𝑎 + 𝑏 2 )]
x 12 𝔅𝑆
z 𝑅 2 ℎ2
2R 𝑚( + ) 0 0
y 4 12
𝑅 2 ℎ2
h/2 G 𝐼(𝐺, 𝑆) = 0 𝑚( + ) 0
4 12
𝑅2
h/2 x 0 0 𝑚
[ 2 ]𝔅𝑆
2
𝑚𝑅 2 0 0
5
2
𝐼(𝐺, 𝑆) = 0 𝑚𝑅 2 0
5
2
[ 0 0 𝑚𝑅 2 ]
5 𝔅𝑆
Remarque : Bien penser à exprimer les matrices d’inerties calculées sur les solides en fonction de leur
masse.
𝑥𝑖 𝔅𝑆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀𝑖 = [𝑦𝑖 ]
𝑧𝑖
0 0 0
)
𝐼(𝑀𝑖 , 𝑆𝑖 = [0 0 0]
0 0 0 𝔅𝑆
𝑦𝑖 2 + 𝑧𝑖 2 −𝑥𝑖 𝑦𝑖 −𝑥𝑖 𝑧𝑖
𝐼(𝑂, 𝑆𝑖 ) = 𝐼(𝑀𝑖 , 𝑆𝑖 ) + 𝑚𝑖 [ −𝑥𝑖 𝑦𝑖 𝑥𝑖 2 + 𝑧𝑖 2 −𝑦𝑖 𝑧𝑖 ]
−𝑥𝑖 𝑧𝑖 −𝑦𝑖 𝑧𝑖 𝑥𝑖 2 + 𝑦𝑖 2 𝔅
𝑆
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𝑦𝑖 2 + 𝑧𝑖 2 −𝑥𝑖 𝑦𝑖 −𝑥𝑖 𝑧𝑖
𝐼(𝑂, 𝑆𝑖 ) = 𝑚𝑖 [ −𝑥𝑖 𝑦𝑖 𝑥𝑖 2 + 𝑧𝑖 2 −𝑦𝑖 𝑧𝑖 ]
−𝑥𝑖 𝑧𝑖 −𝑦𝑖 𝑧𝑖 𝑥𝑖 2 + 𝑦𝑖 2 𝔅
𝑆
Remarque : moment d’inertie 𝐼∆ d’une masse ponctuelle autour d’un axe ∆, prenons (𝑂, 𝑧). Soit 𝑑 la
distance du point M à l’axe (𝑂, 𝑧) :
𝑑 = √𝑥𝑖 2 + 𝑦𝑖 2
𝐼∆ = 𝑚𝑖 𝑑 2
Pour déterminer la matrice d’inertie 𝐼(𝑂, 𝑆) de l’ensemble de ces solides en un point A, il faut :
- Exprimer chaque matrice d’inertie 𝐼(𝐴, 𝑆𝑖 ) en ce point à l’aide du théorème de Huygens généralisé
𝑁 𝑁 𝑦𝑖 2 + 𝑧𝑖 2 −𝑥𝑖 𝑦𝑖 −𝑥𝑖 𝑧𝑖
𝐼(𝐴, 𝑆) = ∑ 𝐼(𝐴, 𝑆𝑖 ) = ∑ [𝐼(𝐺𝑖 , 𝑆𝑖 ) + 𝑚𝑖 [ −𝑥𝑖 𝑦𝑖 𝑥𝑖 2 + 𝑧𝑖 2 −𝑦𝑖 𝑧𝑖 ] ]
𝑖=1 𝑖=1 −𝑥𝑖 𝑧𝑖 −𝑦𝑖 𝑧𝑖 𝑥𝑖 2 + 𝑦𝑖 2 𝔅
𝑆
Remarque : pour trouver la matrice d’inertie d’un cylindre creux de rayons intérieur 𝑟 et extérieur 𝑅,
il suffit d’additionner les matrices d’inertie d’un cylindre plein de rayon extérieur avec sa masse, et un
cylindre plein de rayon intérieur avec sa masse mais prise négativement ☺
Attention, chaque année, des élèves commettent des erreurs sur ce calcul. Soit un cylindre d’axe z, et
𝑅2 +𝑟 2
intéressons-nous à C uniquement : On trouve par calcul intégral 𝐶 = 𝑀𝑡 2
- L’intuition nous pousse à croire que l’on devrait trouver 𝑅 2 − 𝑟 2 du fait des bornes de
l’intégrale, mais en réalité quand on fait apparaître la masse et que l’on remplace 𝜌𝑉, le –
devient +
- De même, qu’en sommant les deux matrices de cylindre de masse positive et négative, ils on
𝑀𝑒𝑥𝑡 𝑅2 −𝑀𝑖𝑛𝑡 𝑟 2 𝑅2 +𝑟 2
obtient 2
. Il faut alors faire apparaître la masse totale pour avoir le 𝑀 2
…
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Soit l’axe ∆ défini par le point 𝐴 et le vecteur unitaire 𝛿 . Le moment d’inertie 𝐼∆ (𝑆) du solide S par
rapport à l’axe ∆ est égal au produit scalaire du vecteur unitaire 𝛿 et du vecteur 𝐼(𝐴, 𝑆)𝛿
Démonstration :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2 𝑑𝑚
𝐼∆ (𝑆) = ∫𝐻𝑀
𝑆
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
= ∫(𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2 − (𝐴𝑀
𝐻𝐴2 )𝑑𝑚 = ∫ [𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝛿 ) ] 𝑑𝑚
𝑆 𝑆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2 𝛿 ). 𝛿 − (𝐴𝑀
= ∫[(𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝛿 )(𝐴𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝛿 )]𝑑𝑚 = 𝛿 . ∫ [(𝐴𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2 𝛿 ) − ((𝐴𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝛿 )𝐴𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )] 𝑑𝑚
𝑆 𝑆
Avec :
𝑢 ⃗⃗ ) = (𝑢
⃗ ⋀(𝑣 ⋀𝑤 ⃗⃗ )𝑣 − (𝑢
⃗ .𝑤 ⃗ . 𝑣 )𝑤
⃗⃗
Exemple :
𝐴 −𝐹 −𝐸
𝐼(𝐴, 𝑆) = [−𝐹 𝐵 −𝐷]
−𝐸 −𝐷 𝐶 𝔅𝑆
𝐴
𝑥𝑠 . 𝐼(𝐴, 𝑆)𝑥
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗𝑠 = ⃗⃗⃗
𝑥𝑠 . [−𝐹 ] = 𝐴
−𝐸 𝔅𝑆
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Dernière mise à jour Actions dynamiques des liaisons et Denis DEFAUCHY
09/06/2017 équations différentielles du mouvement Cours
Lorsque l’on utilise les matrices d’inerties pour un calcul, il est obligatoire que la matrice et le vecteur
avec lequel elle est utilisée soient dans la même base. Il peut donc être nécessaire d’effectuer un
changement de base, soit de la matrice, soit du vecteur. Voici comment changer la base d’expression
de la matrice d’inertie.
Soit 𝑃 la matrice de passage de la base 𝐵1 vers la base 𝐵2 , elle présente en colonnes les composantes
des vecteurs de la base 𝐵2 exprimés dans la base 𝐵1 . Alors :
Les bases 𝐵1 et 𝐵2 étant orthonormées directes, 𝑃 est orthogonale, son déterminant est égal à ±1.
On a donc :
𝑃−1 = 𝑃𝑇
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