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Init. A La Carte GAol Chapitre 2
Init. A La Carte GAol Chapitre 2
GEOLOGIQUES
1. La carte géologique
Une carte géologique est une représentation sur un fond topographique des terrains qui
affleurent à la surface du sol ou qui ne sont cachés que par une faible épaisseur de
formations superficielles récentes (sol, végétation, etc.).
Ces terrains sont désignés par des notations et généralement affectés de couleurs qui
indiquent leur âge géologique quand on le connait (cas général des terrains sédimentaires).
Si on l’ignore, on différencie les formations grâce à leurs caractères pétrographiques (cas
habituel des terrains éruptifs ou métamorphiques. La signification des notations et des
couleurs est donnée dans la légende de chaque carte.
Une carte où l’on distingue que la nature des terrains sans tenir compte de leur âge est dite
carte lithologique.
L’idéal serait de représenter à la fois la nature lithologique des différents terrains ainsi que
leur position dans l’échelle stratigraphique. Mais cela conduit à rendre la carte difficilement
lisible et est donc fort peu pratiqué.
A coté de cela, on représente aussi les éléments structuraux indispensables à la
compréhension de la structure d’une région. En premier lieu le pendage des couches, les
failles et les systèmes de plis.
Les âges des couches sont indiqués par des notations, appelés aussi indice alphanumérique
reporté sur les secteurs colorés de la carte, de même que sur les cartouches colorés de la
légende de la carte.
En effet, sur le bord gauche des cartes et aussi à droite si les terrains distingués sont
nombreux, figurent des cartouches : ce sont des rectangles colorés, qui contiennent un indice
de lettre et de chiffres. Chaque cartouche correspond à un terrain dont l’âge et parfois la
nature, sont notés à l’intérieur du cartouche.
- La notation comporte une lettre, qui rappelle la nomenclature des divisions
stratigraphiques, comme on le voit sur le tableau ci-après.
- Chaque lettre est accompagnée d’un indice ou d’un exposant, qui permettent de
subdiviser les ensembles désignés par les lettres :
o Les exposants, écrits en chiffres arabes, sont employés en ordre croissant
lorsqu’on monte dans la série stratigraphique. De bas en haut, on écrit par
exemple : c1, c2, c3, etc. (et on lit : c un, c deux, c trois).
o Les indices, écrits en chiffres romains, sont employés en ordre croissant
lorsqu’on descend dans la série stratigraphique. De haut en bas, en écrit par
exemple : cI, cII, cIII, cIV, cV, etc. (et on lit : c prime, c seconde, c tierce, c
quarte, c quinte).
o Parfois on utilise uniquement les chiffres arabes écrits après la lettre, sur la
même ligne.
- Des divisions supplémentaires peuvent être introduites par l’emploi de lettres (a, b et
c) placées en indice. Elles sont souvent employées en même temps que les chiffres
arabes, dans ce cas on les écrits dans l’ordre alphabétique en montant dans la série
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stratigraphique. Ce qui signifie le plus souvent les termes inférieur, moyen et
supérieur d’un même étage. De bas en haut, on écrit donc : c1a, c1b, c1c (et on lit : c
un a, c un b, et c un c).
- Lorsqu’on a besoin de grouper plusieurs subdivisions, on écrit ensemble les
notations de la plus élevée et de la plus basse des couches, en commençant par la
première ; exemple : eII-c3.
Lorsque le début de ces deux notations est le même, on ne l’écrit qu’une fois ;
exemples :
cII-III et non cII - cIII,
c5-2 désigne tous les terrains allant de c2 à c5 inclus.
- Pour distinguer des faciès, au sein d’une même division chronologique, on se sert de
lettres majuscules, exemple n2G : Valanginien gréseux. Les légendes des cartes
précisent ces notations particulières.
- Pour les terrains métamorphiques. Exemple :
(ksi) : micaschistes, (dzéta) : gneiss, M : migmatites
- Pour les roches éruptives, on utilise des lettres grecques, le plus souvent proche de
l’initiale du nom de la roche. Exemple :
(gamma) : granite (bêta) : basalte (alpha) : andésite
4. Notice de la carte
Une carte géologique est habituellement accompagnée d’une notice qui donne des
précisions sur la région représentée.
Cette notice comprend, en général, trois parties :
SERRAVALLIEN m4
MIOCÈNE VINDOBONIEN
LANGHIEN m3
BURDIGALIEN m2
AQUITANIEN m1
23.8
CHATTIEN g2 STAMPIEN
OLIGOCÈNE
RUPÉLIEN g1 SANNOISIEN
33.5
PRIBONIEN e7
BARTONIEN e6
ÉOCÈNE
LUTÉTIEN e5
YPRÉSIEN e4 SPARNACIEN, ILERDIEN, CUISIEN
55
THANÉTIEN e3 VITROLLIEN
PALÉOCÈNE SÉLANDIEN e2 MONTIEN
DANIEN e1 GARUMNIEN
65
MAASTRICHTIEN c6 BÉGUDIEN + ROGNACIEN
CAMPANIEN c5 VALDONIEN + FUVÉLIEN
SANTONIEN c4
CRÉTACÉ SUPÉRIEUR
CONIACIEN c3
TURONIEN c2
CÉNOMANIEN c1
96
ALBIEN n6 VRACONIEN
APTIEN n5 BÉDOULIEN, GARGASIEN, CLANSAYÉSIEN
BARRÉMIEN n4 URGONIEN
S E C O N D A I R E
CRÉTACÉ INFÉRIEUR
HAUTERIVIEN n3
WEALDIEN
VALANGINIEN n2
BERRIASIEN n1 PURBECKIEN
135
TITHONIEN j7 TITHONIQUE, PORTLANDIEN
JURASSIQUE
KIMMÉRIDJIEN j6 MALM
SUPÉRIEUR
OXFORDIEN j5 ARGOVIEN,RAURACIEN, SÉQUANIEN
154
CALLOVIEN j4
BATHONIEN j3
JURASSIQUE MOYEN DOGGER
BAJOCIEN j2
AALÉNIEN j1
175
TOARCIEN l4
JURASSIQUE PLIENSBACHIEN l3
LIAS
INFÉRIEUR SINÉMURIEN l2
HETTANGIEN l1
203
RHÉTIEN t7 KEUPER
NORIEN t6
CARNIEN t5
MUSCHELKALK
TRIAS LADINIEN t4
ANISIEN t3
INDUEN t2
250 OLÉNEKIEN t1 BUNTSANDSTEIN
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a- Schémas structuraux. Un schéma structural est une carte simplifiée qui présente en
plan :
o Les principaux ensembles géologiques qui se distinguent par leur style
tectonique et leur série stratigraphique ;
o Les principaux plis et accidents géologiques (failles, chevauchements, etc.).
b- Coupes géologiques. Une coupe géologique représente la section des terrains par un
plan vertical. A la différence du profil topographique dont les points sont dessinés à
partir de la carte, la coupe géologique exige une certaine part d’hypothèse ; on doit
en effet représenter des terrains cachés en profondeur en n’en connaissant que la
partie qui affleure.
En l’absence de données complémentaires (sondages, géophysique) il ne nous est
permis de dessiner que l’allure la plus vraisemblable des terrains telle qu’elle se
déduit logiquement des indications de la carte, ce qui n’empêche d’ailleurs pas des
interprétations variées dans certains cas précis.
c- Coupes sériées (ou coupes en série). Pour suivre et contraindre l’évolution spatiale
des structures, on peut faire plusieurs coupes à intervalles rapprochés. Ces coupes en
série, exécutées à la même échelle et disposées les une sous les autres, sont souvent
extrêmement utiles et significatives.
7. Figurés
Alors que sur les cartes les divers terrains se distinguent par une notation et une couleur, sur
une coupe nous leur affecterons un figuré. La figure 5 montre quelques-uns de ceux-ci,
choisis parmi les exemples classiques. On peut en inventer bien d’autres encore, car il
n’existe pas de conventions universellement adoptée. Par exemple, les calcaires sont
représentés par un figuré de maçonnerie, les argiles et les marnes par des traits parallèles, les
sables et les grès par des points.
Aux roches massives correspondront des figurés larges ; pour des roches finement litées, au
contraire, on emploiera des représentations évoquant cet aspect ; pour les roches non
stratifiées seront utilisés des figurés ne présentant pas d’orientation particulière.
Notons qu’un figuré doit se dessiner en rapport avec les limites des couches et non avec
l’horizontale actuelle, ce qui n’aurait aucune signification. Autrement dit, les traits des
figurés seront parallèles ou perpendiculaires aux limites des couches (base et sommet), c’est
ce que montre la figure 6.
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Fig. 5. – Exemple de figurés.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
L’échelle stratigraphique
Lien N° 8 http://sigessn.brgm.fr/IMG/pdf/brgm_chartre_chronostratigraphique.pdf
Lien N° 9 http://sigessn.brgm.fr/IMG/pdf/brgm_echelle_temps_geologiques_simplifiee.pdf
La tectonique
Lien N° 10 https://www.youtube.com/watch?v=aczITBR7IRs&feature=youtu.be
Lien N° 11 https://www.youtube.com/watch?v=5Uf_QGorlh0