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Histoire Langue Française
Histoire Langue Française
Thème 1
La situation linguistique de la Gaule (I à V s.). Le substrat gaulois. Les
invasions germaniques. Caractérisation du latin tardif. Le protofrançais.
1.1 La suprématie franque et la germanisation du roman rustique
Au cours des VIe et VIIe siècles, les différents royaumes germaniques se sont
affaiblis : les Romains d'Orient et puis les Lombards ont conquis les
Ostrogoths ; les Wisigoths éliminèrent les Suèves avant d'être exterminés à
leur tour par les Francs au nord et par les Arabes en Espagne ; les Vandales
subirent le même sort en Afrique du Nord. Finalement, les Francs sortirent
grands vainqueurs de ces affrontements en soumettant presque toute
l'Europe romanisée à l'autorité de quelques monarques. Clovis, le roi des
Francs a combattu le dernier représentant de l'autorité romaine à Soisson en
486; il a étendu ses États de la Loire jusqu'au Rhin, puis s’est convertit au
catholicisme et a reçu ainsi l'appui de ses sujets gallo-romans.
Clovis fut le premier roi à parler le germanique (et non plus le latin), plus
précisément le francique ripuaire, une situation qui ne prendra fin qu'avec
Hugues Capet (en 987), dont le langue maternelle sera le «françois».
Néanmoins, Clovis et ses soldats avaient une certaine connaissance du latin,
car ils étaient familiers avec la discipline et l'administration romaines.
1.4 Le protofrançais
On parle de protofrançais pour désigner l’état de la langue française qui va de
sa naissance – fixée conventionnellement à 842, date des Serments de
Strasbourg – pour s'achever avant que ne s’en généralise le processus de
mise par écrit, d’où l’appellation que l'on rencontre également de français
prélittéraire. Ce chronolecte couvre ainsi la phase qui va du IX e au XIe siècle
inclus.
Cet état du français reste assez peu documenté : les Serments de
Strasbourg, la Séquence de sainte Eulalie, un brouillon de sermon de prêtre,
constituent à eux seuls la quasi-totalité de nos sources documentaires pour la
langue continentale, mais le corpus s’enrichit à la fin du XI e siècle de quelques
documents produits dans le nouveau dialecte normand né au contact de
l’anglais, l’anglo-normand, qui prendra forme très rapidement en Angleterre.
C’est notamment dans ce français un peu particulier qu’a été écrite, dès le
XIe siècle, la plus ancienne version connue de la Chanson de Roland.
Pour le protofrançais en revanche, nous disposons de documents plus
proprement textuels, qui nous donnent déjà une meilleure image de la syntaxe
et de la morphosyntaxe de cet état de langue, même si le fait qu’ils soient
principalement composés en vers conduit à les examiner avec la plus grande
prudence.
-La réunion de plusieurs fonctions sous la seule forme du cas régime est
attestée notamment par la Séquence de sainte Eulalie, où Deo est tantôt un
complément du nom, tantôt un objet : Uoldrent la ueintre li Deo inimi (v. 3).
-Le texte des Serments est particulièrement riche d’information sur l’ordre des
mots. On y observe notamment que le verbe ne s’y positionne jamais en tête
des principales et tend même à s’éloigner de la tête de la phrase :
si saluarai eo cist meon fradre Karlo.
-On pourrait voir aussi une influence francique dans le fait que le déterminant
précède le nom déterminé (même si le latin connaissait un principe
semblable), dans les Serments : Pro Deo amour et pro christian
poblo et nostre commun saluament.
Des centaines de mots latins ont été empruntés par les contemporains de
Charlemagne, eux qui parlaient la langue romane rustique, mais n'écrivaient
qu'en latin d'Église. Durant plusieurs siècles, les parlers romans furent rejetés
au profit du latin classique (emprunts) et du latin ecclésiastique (écriture). Les
rares lettrés pratiquaient une sorte de bilinguisme dans la mesure où ils
parlaient la langue romane rustique de leur région, communiquaient entre eux
par le latin réappris et vénéré.
On situe la naissance du français vers le IXe siècle, alors qu'il faut attendre le
Xe ou le XIe siècle pour l'italien, l'espagnol ou l'occitan.
Dans certains mots, les consonnes nasales [m] et [n], comme on les connaît
en français contemporain, avaient déjà perdu leur articulation propre à la
finale dans des mots comme pain, faim, pont, blanc, brun, etc. En fait, la
consonne nasale était combinée avec la voyelle qui la précède et on ne la
prononçait plus, et ce, même si elle était conservée dans la
graphie : pain, bon, faim, etc.
En général, en ancien français, les consonnes nasales pouvaient garder
leur articulation propre et n'étaient pas nasalisées avec la voyelle
précédente (comme aujourd'hui) : on prononçait distinctement la voyelle
nasale ET la consonne nasale. Par exemple, on prononçait les mots bien,
bon, jambe, sentir, rompre, etc., en faisant bien sentir la consonne [n] ou [m].
Par exemple, dans l'adjectif bonne, non seulement la consonne était
prononcée (comme aujourd'hui), mais la voyelle [ò] était nasalisée (ce qui
n'est plus le cas) et la voyelle finale, prononcée : [bon + n + në], [bien + n],
[djam + bë], [sen + tir], [rom + m + prë]. Il faudrait noter aussi la chute de [s]
devant une consonne sourde : hoste > hôte ; maistre > maître ; teste > tête ;
coustume > coutume ; forest > forêt.
3.2 La grammaire
Au plan morpho-syntaxique, l'ancien français conservait encore sa déclinaison
à deux cas (déclinaisons) et l'ordre des mots demeurait assez libre dans la
phrase, généralement simple et brève. Jusqu'au XIIIe siècle, les deux cas de
l'ancien français sont les mêmes que pour la période romane: le cas sujet
(CS) et le cas régime (CR) issu de l'accusatif latin.
De façon générale, c'est le cas régime (autre que sujet) qui a persisté en
français, car la déclinaison à deux cas a commencé à s'affaiblir dès le XIIIe
siècle et, à la fin du XIVe siècle, le processus était rendu à son
aboutissement : il ne restait plus qu'un seul cas, le cas régime. C'est sur
celui-ci que repose la forme des mots français d'aujourd'hui.
- L'article
Une autre innovation concerne l'apparition de l'article en ancien français,
alors que le latin n'avait pas d'article. Le français a développé un système
d'articles à partir des démonstratifs ille/illa/illud, qui ont donné les
déterminants appelés « articles définis ». Les articles en ancien français se
déclinaient comme les noms en CS et CR, au masculin comme au féminin.
Alors qu'en français moderne, on a l'opposition le / la / les, l'ancien français
opposait li / le (masc.), la (fém.) et les (plur.).
Pour l'article indéfini, ce sont les formes uns / un (masc.) et une (fém.), alors
que le pluriel était toujours marqué par uns (en français moderne : des).
- L'emploi du genre
De façon générale, la marque du genre se trouvait en latin dans la désinence
des noms et des adjectifs, c'est-à-dire dans leur terminaison. Dans l'évolution
du latin vers l'ancien français, les marques du genre ont perdu leurs
caractéristiques d'origine. Pour simplifier la description, on peut indiquer les
grandes tendances suivantes :
1) La déclinaison féminine en -as a donné des mots du genre féminin en
français : rosam> rose / rosas> roses.
2) Les pluriels neutres latins en -a ont également donné des mots au féminin
en français : folia > feuille; arma > arme.
3) Les mots masculins latins en -is sont devenus masculins en français: canis
> chien; panis> pain; rex/regis > roi.
4) Les noms latins terminés en -er sont aussi devenus masculins: pater >
père; frater > frère; liber > livre.
Pendant la période romane, le latin a perdu le neutre qui a été absorbé par le
masculin ; par exemple, granum > granus > grain (masc.). Du neutre latin,
granum et lactis sont passés au masculin en français ; du masculin latin, floris
est passé au féminin en français ; par contre, gutta et tabula sont restés au
féminin ; mais burra (bure) a conservé le féminin du latin pour passer au
masculin lorsqu'il a désigné le «bureau» en français.
Cependant, beaucoup de mots d'ancien français ont changé de genre au
cours du Moyen Âge. Ainsi, étaient féminins des mots comme amour, art,
évêché, honneur, poison, serpent ; aujourd'hui, ces mots sont masculins. À
l'opposé, des mots aujourd'hui féminins étaient alors masculins : affaire, dent,
image, isle (île), ombre, etc.
- La féminisation
L'ancien français semble une langue moins sexiste que le français
contemporain, du moins si l'on se fie à certaines formes qui existaient à
l'époque. Voici une liste de mots au masculin et au féminin :
- La numération
Il faut mentionner également le système de numération qui a profondément
été modifié en ancien français. Les nombres hérités du latin correspondent
aux nombres de un à seize. Le nombre dix-sept, par exemple, est le premier
nombre formé d'après un système populaire (logique) qui sert pour tous les
nombres suivants : 10 + 7, 10 + 8, 10 + 9, etc. En ce qui concerne les noms
des dizaines, le latin possédait un système décimal ; ainsi, dix (<decem),
vingt (<viginti), trente (<tringinta), quarante (<quadraginta), cinquante
(<quinquageni) et soixante (<sexaginta) sont d'origine latine.
Mais, l'ancien français a adopté dès le XIIe siècle la numération normande
(d'origine germanique) qui était un système vicésimal, ayant pour base le
nombre vingt (écrit vint ou vin). Ce système était courant chez les peuples
d'origine germanique. Selon ce système, on trouvait les formes vingt et dix
(écrites vins et dis) pour 30, deux vins pour 40, trois vins pour 60, etc. Encore
au XVIIe siècle, des écrivains employaient le système vicésimal.
Le système de numération du français standard est donc hybride : il est à la
fois d'origine latine et germanique.
C'est l'Académie française qui, au XVIIe siècle, a adopté pour toute la France
le système vicésimal pour 70, 80, 90, alors que le système décimal (avec
septante, octante, nonante) étaient encore en usage de nombreuses régions ;
d'ailleurs, ce système sera encore en usage dans certaines régions en France
jusque qu'après la Première Guerre mondiale.
- Les verbes
Au Moyen Âge, plusieurs verbes avaient des infinitifs différents de ceux
d'aujourd'hui. Ainsi, au lieu de l'infinitif en -er (issu du latin des verbes en -
are, par exemple dans cantare > chanter), on employait celui en -ir : abhorrir,
aveuglir, colorir, fanir, sangloutir, toussir, etc. On trouvait aussi des infinitifs
tout à fait inexistants aujourd'hui : les verbes tistre (tisser), benistre (bénir) et
benire (bénir). De plus, de très nombreux verbes, fréquents à l'époque du
Moyen Âge, sont aujourd'hui disparus : ardoir (<ardere: brûler), bruire
(<*brugere: faire du bruit) entre tant d’autres.
L'ancien français a fait disparaître certains temps verbaux du latin : le plus-
que-parfait de l'indicatif (j'avais eu chanté), le futur antérieur (j'aurais eu
chanté), l'impératif futur (?), l'infinitif passé (avoir eu chanter), l'infinitif
futur (devoir chanter). En revanche, l'ancien français a créé deux nouvelles
formes : le futur en -rai et le conditionnel en -rais. Le latin avait, pour le
futur et le conditionnel, des formes composées du type cantare habes (mot à
mot: «tu as à chanter»: chanteras), cantare habebas (mot à mot: «tu avais à
chanter»: chanterais). Fait important, l'ancien français a introduit le « que »
pour marquer le subjonctif ; il faut dire que la plupart des verbes étaient
semblables au présent et au subjonctif (cf. j'aime / il faut que j'aime).
Enfin, la conjugaison en ancien français ne s'écrivait pas comme aujourd'hui.
Jusqu'en moyen français, on n'écrivait pas de -e ni de -s à la finale des
verbes de l'indicatif présent : je dy, je fay, je voy, je supply, je rendy, etc. De
plus, l'emploi du futur n'a pas toujours été celui qu'il est devenu aujourd'hui.
Beaucoup écrivaient je priray (prier), il noura (nouer), vous donrez (donner),
j'envoirai (envoyer) etc.
Pour résumer rapidement la situation linguistique, on peut dire que les habitants
de la France parlaient, selon les régions:
-Diverses variétés de langues d'oïl: françois, picard, gallo, poitevin,
saintongeais, normand, morvandiau, champenois, etc.
4.1 Contexte
Avant la Peste noire de 1348, la France comptait 25 millions de citoyens, soit
près du tiers de tous les Européens. Compte tenu de la division linguistique
entre le Nord (langues d'oïl) et le Sud (occitan), le français était déjà la langue
la plus parlée en Europe au milieu du XIVe siècle. Divers facteurs vont
favoriser la progression du français en France, mais en limiter l'expansion en
Angleterre.
En 1328, le dernier des Capétiens (Charles IV) est mort sans héritier. Le roi
d'Angleterre a montré ses droits à la succession au trône de France, mais
Philippe VI de Valois fut préféré par les princes français (1337). C'est alors
que deux rois de langue française, Philippe VI de Valois et Édouard III
d'Angleterre, se disputèrent le royaume de France à partir de 1337, mais la
guerre s'éternisa jusqu'en 1453 : ce fut la guerre de Cent Ans, qui évolua en
d'innombrables petites guerres, lesquelles s’éternisèrent pour en déclencher
d'autres, sans fin.
4.2 Progression du français en France
Le français avait pris de l’expansion avec l’emploi du « françois » dans
toutes les classes de la société. En 1490, Charles VIII (1470-1498) prescrivit
une ordonnance pour imposer l'usage du « langage François » ou « maternel
».
L'objectif était de limiter l'emploi du latin et favoriser la langue maternelle, soit
le «françois» soit la langue locale.
4.3 Caractéristiques du moyen français
Tout le système de l'ancien français se simplifia. Les nombreuses
diphtongues et triphtongues disparaissent, se réduisant à des voyelles
simples dans la langue parlée. Seule la langue écrite conserva les traces de
la prononciation de l'époque précédente dans des mots comme oiseau, peau,
fou. Il y a eu aussi la tendance à restituer des consonnes doubles
disparues en ancien français (p. ex., belle pour bele d'après le latin bella,
flamme pour flame d'après flamma, etc.). Pour lutter contre les confusions
dues, à l'initiale des mots, à l'alternance entre la lettre [u] et [v] dans la
graphie, on ajouta un [h] initial, ce qui a permis de distinguer des mots tels
que huis de vis, huître de vitre, etc.
Plus tard, au XVIe siècle, on introduisit la cédille pour distinguer la lettre [c]
prononcée [k] de celle [c] prononcée [s], ainsi que les accents tels que à, â,
ê, ô. L'orthographe se compliqua, malgré les efforts de certains pour la
rationaliser. On observe aussi l'effritement des consonnes finales (par
exemple grand prononcé antérieurement gran-ntt devint gran) et la
contraction des mots (serment pour serement). L'orthographe commença à
se fixer.
La déclinaison issue du latin est réduite à deux cas en ancien français
tomba également, favorisant ainsi une stabilisation de l'ordre des mots
dans la phrase (sujet + verbe + complément); les prépositions et les
conjonctions se développèrent beaucoup, ce qui a rendu la phrase plus
complexe. Les conjugaisons verbales se régularisèrent et se
simplifièrent. Par rapport à l'ancien français, de nombreux mots ont disparu,
notamment les termes locaux.
Afin de se faire une idée des différences entre l'ancien français et le moyen
français, on peut comparer ces transcriptions des Serments de Strasbourg.
Dès le XIIIe siècle, le latin savant faisait son apparition dans le vocabulaire
français, mais, au XIVe siècle, ce fut une véritable invasion de latinismes. Au
terme de ce siècle, les emprunts au latin sont devenus tellement
nombreux que les termes français paraissaient ensevelis sous la masse
des latinismes. Ce vaste mouvement de latinisation (ou de relatinisation)
commença au milieu du XIVe siècle et allait se poursuivre jusqu'au milieu du
XVIe siècle. On peut la considérer comme l'un des faits marquants de toute
l'histoire du français.
Thème 5
Le français de la Renaissance (XVIe siècle). Villers- Cotterêts et
l’abandon du latin.
5.1 Contexte
De nombreux Italiens sont venus vivre à la cour du roi de France et les
mariages diplomatiques, comme celui de Catherine de Médicis (1519-1589)
avec Henri II (1519-1959), ont amenés à la cour des intellectuels, des artistes
et des scientifiques italiens.
Thème 6
Le français classique et les Lumières (XVIIe – XVIIIe s.)
6.1 Contexte (XVIIème siècle)
Après la fin du Moyen Age, la France s’est consolidée en tant que nation. Les
guerres de religion en France dominent depuis le XVIe siècle et la paix à
l'extérieur ne viendra pas jusqu´à la première moitié du siècle, où l’on célèbre
la paix de Westphalie).
La France participe à l'augmentation des découvertes géographiques, en
particulier dans le nouveau monde. Dans l'activité intellectuelle, Descartes a
marqué de manière décisive l'orientation de la pensée occidentale avec son
rationalisme. Louis XIII (1610-1646) et son ministre le cardinal de Richelieu
se rendit en France pour son implication dans la guerre de Trente Ans. Puis
avec Louis XIV, la France montrera au monde toute sa gloire. Le XVIIe
siècle est marqué par l'introduction de la « monarchie absolue » ou
l’absolutisme », qui est consolidée par Louis XIV, « le Roi-Soleil ».
Au XVI et XVIIème siècles, l'ordre des mots est fortement influencé par les
structures latines. (Verbe en fin de phrase, place très variable de l'adjectif,
omission de l'article etc.) L'imparfait du subjonctif est employé couramment.
La négation est souvent exprimée par un seul élément. Le pronom sujet
(surtout aux première et deuxième personnes où la terminaison indique la
personne du verbe) peut être omis. Avec la troisième personne, le sujet peut
suivre le verbe.
6.3- Prononciation et orthographe
Pour Vaugelas, la prononciation du “r” final dans les verbes aller, venir, ne se
fait pas dans la prononciation courante.
La chute du “e” final après consonne est un fait accompli au début du siècle;
elle a profondément modifié à l´oral le système d´opposition morphologique
des genres qui reposait fréquemment pour l´adjectif par exemple sur la
présence phonétique du “e” final; la distinction ne se fait plus alors que par la
prononciation de la consonne finale au féminin .
- Par rapport à l´orthographe, il est souvent très utile de lire le texte à haute
voix pour le comprendre. Il faut aussi garder en tête que l'orthographe n'est
pas fixe à l'époque et peut varier selon les caprices de l'auteur ou de
l'imprimeur, même à l'intérieur d'un texte.
Ex:
La reigle me desplaist, j'escris confusement (Théophile de Viau) > la règle me
déplaît
vostre, maistre, mesme.
6.4 - Morphosyntaxe
Thème 7
7.1 Contexte
Le Consulat et la Première République laissèrent leur place à Napoléon
Bonaparte, qui s'empara du pouvoir en France au milieu de la Révolution
française. Napoléon se fait couronner empereur de la France en 1804 et
construit un vaste empire qui a conduit le continent. Napoléon avait les
territoires de la France jusqu´à la frontière avec la Russie. Il a établi des
idéaux révolutionnaires dans toute l'Europe, et par conséquent le monde.
Napoléon était un génie militaire, un homme d'État, qui a conçu le « système
continental » pour assurer une plus grande conséquence économique de
transformations politiques. Napoléon le Grand, a combattu dans plusieurs
guerres des coalitions victorieuses de ses rivaux. Enfin, il est exilé et son
empire finit. Lorsque Napoléon est mort en 1821, sur l'île de Santa Elena,
Louis XVIII a pris la règle une deuxième fois mais cette fois avec les
enseignements du révérend Congrès de Vienne.
7.2-Particularités de la langue
Ce texte portant sur la langue, avec celui de Bertrand Barère, demeure l'un
des plus importants de la Révolution française.
7.3.- Le lexique