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Par H.

EDONGUE

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E.1.
⃗ (−2𝑥, 4𝑦𝑧, 𝑧 2 ), 𝑣(4𝑥𝑦, −4𝑦𝑧, 𝑧 2 ),
Soient les champs suivants 𝑢
⃗⃗ (2𝑥, 4𝑦𝑧, −𝑧 2 ) et (x,y,z)= −2𝑥 2 𝑦 + 4𝑥𝑦 2 − 𝑥𝑦𝑧 2 repérés en Oxyz un repère
𝑤
orthonormé d’origine O.
Déterminer les expressions suivantes :
𝑟𝑜𝑡(⃗⃗⃗𝑢)
- ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (). 𝑔𝑟𝑎𝑑
- 𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (),
⃗ (𝑣𝑤
- 𝑢 ⃗⃗ )
⃗ . (𝑣𝑤
- 𝑢 ⃗⃗ )

E.2.
Enoncer les assertions suivantes :
- Le principe de Fermat
- Le théorème de Malus
- Les lois de Snell-Descartes
- Les propos d’Alhazen (Ibn al Haitham) vers l’an 1000.

E.3.
Qu’observe –t-on quand :
1) Un faisceau lumineux monochromatique traverse une ouverture
suffisamment grande par rapport à la longueur d’onde de cette lumière.
Même question pour une ouverture dont la taille moyenne est comparable à
la longueur d’onde
2) On image à l’aide des faisceaux mentionnés ci-dessus, un objet orienté vers
le haut.
3) La lumière blanche traverse une épaisse couche de fumée de bois allumé
4) La lumière blanche scanne un prisme le long d’un de ses cotés constituant
son angle au sommet, le prisme étant à moitié plein d’eau
5) Au crépuscule et à l’aube du ciel d’un jour ensoleillé.

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E.4.
Démontrer que le principe de Fermat aboutit à que l’équation de chemin optique.
On considérera pour cela la variation du chemin optique entre deux point A et B
joints par deux rayons optiques très voisins.

E.5.
Montrer que le principe d’Henri de Fermat permet de retrouver les lois de Snell-
Descartes

E.6. On considère que la lumière se propage en onde électromagnétique définie


par les vecteurs champs électrique 𝐸⃗ et magnétique 𝐵
⃗ donnés par :

𝐸⃗ = 𝐸⃗0 𝑒 𝑖[(𝜔𝑡−𝑆(𝑟).𝑘)] et 𝐵
⃗ =𝐵
⃗ 0 𝑒 𝑖[(𝜔𝑡−𝑆(𝑟).𝑘)]
⃗ est le
Ou 𝑆(𝑟) est un vecteur positionnant en 𝑟le front d’onde en propagation. 𝑘
vecteur d’onde. Les deux champs vectoriels aux origines des temps et espace sont
respectivement 𝐸⃗ 0 et 𝐵 ⃗ 𝐸⃗ = −𝑖𝐵
⃗ 0. Montrer, sachant que 𝑘 ⃗ 𝐵
⃗ et 𝑘 ⃗ = 𝑖µ0 𝐵
⃗ ,
que :
1) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝐸
𝑟𝑜𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑆 (𝑟)⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗0 ) − 𝑖𝑘𝑔𝑟𝑎𝑑 𝐸0 = −𝑖⃗⃗⃗⃗
𝐵0 et
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝐵
𝑟𝑜𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑆 (𝑟)⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗0 ) − 𝑖𝑔𝑟𝑎𝑑 𝐵0 = 𝑖µ0 ⃗⃗⃗⃗
𝐸0

pour des champs absolument stationnaires aux origines. On utilisera pour cela la
première des propriétés mentionnées à l’exercice E.1. ci-dessus.
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2) 𝐸⃗0 =− ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑆(𝑟)⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗ 0 =1 𝑔𝑟𝑎𝑑
𝐵0 et 𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑆(𝑟)⃗⃗⃗⃗
𝐸0
µ0 𝑐 𝑐
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3) En déduire qu’on a: 𝐸⃗0 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑆 (𝑟)[𝑔𝑟𝑎𝑑
𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑆 (𝑟)⃗⃗⃗⃗
𝐸0 ]
µ0 𝑐 2
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑆(𝑟)] = µ0 𝑐 2 . On utilisera la relation citée en
4) Montrer ensuite que : [𝑔𝑟𝑎𝑑
troisième position dans l’exercice E.1.1 ci-dessus.
5) Montrer en fin, en posant l’indice de réfraction n du milieu tel que 𝑛2 =

µ0 𝑐 2 , qu’on a n=√ . On note c2=1/0 µ0
0

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6) Que peut nous renseigner cette dernière relation relativement au milieu et à
la propagation de la lumière.

E.7.
On considère un système de trois cercles concentriques de rayons respectifs R0 R1
et R2 tels que R0 >R1 >R2.
1) Montrer que si les trois cercles délimitent tout à tour des milieux d’indice de
réfraction n0, n1, n2 et n3, on a :
𝑛0 ∗ 𝑅0 ∗ 𝑠𝑖𝑛𝑖0 = 𝑛3 ∗ 𝑅2 ∗ 𝑠𝑖𝑛𝑖3
Ou i0 est l’angle d’incidence sur la surface du cercle le plus excentrique et i3
l’angle de réfraction du rayon émergeant de la surface de cercle au cœur du
système.
2) Que devient cette relation pour k cercles concentriques, tel que k est un
entier ?
3) Cette relation est-elle valable pour d’autres systèmes de figures géométriques
tels que ceux constitués des plans ou des cylindres concentriques transparents?

E.8.
Soient deux flotteurs identiques distants de d à la surface d’un liquide d’indice n,
contenu dans un bassin. On place au fond du bassin, à une hauteur h réglable,
parallèlement à la surface du liquide, un miroir plan très réfléchissant. Déterminer n
en fonction de l’angle d’incidence i0, d et h, où i0 est plus explicitement, l’angle
d’incidence au vu duquel un flotteur coïncide avec l’image de l’autre. Illustrer
schématiquement ce phénomène en indiquant les rayons d’incidence, de réflexion et
de réfraction ainsi que les angles correspondants.

E.9.
Une fibre optique cylindre d’axe z est constituée d’un cœur transparent de rayon R
et d’indice de réfraction n donné par :

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𝑟 2
𝑛0 √1 − 2𝐶 ( ) , pour r R
𝑅
𝑛(𝑟) =
𝑛0 √1 − 2𝐶 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑟 ≥ 𝑅
{
Ou C est une constance et r une coordonnée radiale de la fibre optique.
1) Déterminer la trajectoire d’un faisceau lumineux – a) parallèle b) oblique à la
section d’entrée de la fibre normale à son axe z.
2) 0 de la partie du faisceau entrant
dans la gaine optique.
3) Quelle condition doit remplir cet angle ?
4) Déterminer la distance entre deux images successives d’un point à l’entrée de
cette fibre optique lorsque les angles de confinement du faisceau
monochromatique entrant sont suffisamment faibles.
5) Discuter sur le choix d’une source de lumière blanche à la place celle qui a été
mentionnée ci-dessus.

E.10.
Soit une bassine hermétique à faces parallèles et infiniment minces telles que cette
bassine se comportera comme une lame à faces parallèles (voir figure fig 1 ci-
dessous). Une source de lumière émet un rayon monochromatique suivant le chemin
optique ABCD.
1) Donner une méthode simple d’illustrer ce chemin optique à l’aide de 4 aiguilles
métalliques.
2) Donner le nombre n d’aiguilles observables pour un rayon traversant la
bassine.

4) On considère d’abord que la bassine d’épaisseur h est remplie uniquement


d’un seul milieu d’indice n1.Quelle type de source serait appropriée pour une
étude de la déviation exige des rayons incidents. Justifier votre réponse.

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5) Un faisceau lumineux incident en A d’angle i subit une réfraction en ce point
et, arrivé en B, une partie réfléchit doublement avec un angle r avant de sortir
de la lame, alors que l’autre est réfractée vers le dehors. En prenant n=1 pour
le milieu à l’extérieur, déterminer t doublement
réfléchie.
6) On suppose dans la suite que deux milieux parfaitement transparents et
immiscibles remplissent l’intérieur de la lame. Les indices des deux milieux
étant n1 et n2. Déterminer D’ la déviation subie par un rayon lumineux incident
en A au sortir du milieu d’indice n2.
7) Pour quelle condition cette déviation est-elle absolument valable ?

A’
 i A

n1 B B’

n2
C C

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