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Conception des Bases de Données

Chapitre 2- Modèle Entité/Association

II1 h e l a .b ou kef@en s i -u ma .tn


2023/2024 1
Plan du chapitre

1. Introduction
2. Notion de modèle
3. Déf initions
4. Cardinalités et types de liens
5. Représentation des liens
6. Autres cas
7. Spécialisation /Généralisation
8. Validation d’un schéma E/A

2
Introduction (1/2)

• La modélisation d’un problème, c ’est -à-dire le passage du monde réel


à sa représentation informatique, se définit en plusieurs étapes pour
parvenir à son intégration dans un SGBD et permettre la manipulation
des données.

• Le premier niveau de modélisation, dit conceptuel, consiste en une


phase d’analyse du problème réel.

• Cette phase est assez délicate et permet de définir les données à


utiliser, leur mode d’évolution dans le temps et les relations entre
elles.

3
Introduction (2/2)

• C’est le moment où l’on se pose les questions essentielles comme


celle de savoir à quel usage on destine le modèle informatique que
l’on est entrain de constituer.

• Ce travail est réalisé par des spécialistes de l’analyse. Il s’exprime


dans un formalisme de type entité-association.

• L’idée force du modèle entité -association est de représenter, par un


schéma standardisé, les différents éléments constitutifs d’un
système d’information, et les relations qui les unissent.

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La notion de modèle (1/6)

• En informatique, un modèle de données est un modèle qui décrit


de façon abstraite comment sont représentées les données dans
un système d’information ou une base de données

• Un modèle est une abstraction dont les propriétés assurent :

- L a « p r o g ra m mab ilité » d e l a s tr u ctu r e p r o p o s é e

- L’i n tég rité ( to u te a cti o n s u r l e m o d è le s e r é p e r cu te s u r l e s d o n n é e s )

- La co hé re n ce (le s do nn ée s ne doive nt pa s être con tradictoires,


m a n q u a ntes , f lo ue s o u i n ce r taine s …)

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La notion de modèle (2/6)

• Un modèle se juge sur :

- sa validité

- sa qualité

• Un modèle est dit valide si et seulement si il obéit aux règles de


conception qui sont fournies avec la technique de modélisation

• La qualité d’un modèle est déf inie comme une évaluation :

- de sa complétude par rapport au problème

- de son optimisation

- de sa flexibilité
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La notion de modèle (3/6)

Le modèle hiérarchique : les données sont classées


hiérarchiquement, selon une arborescence descendante. Ce
modèle utilise des pointeurs entre les différents enregistrements.
Il s'agit du premier modèle de SGBD

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La notion de modèle (4/6)

Le modèle réseau : comme le modèle hiérarchique ce modèle


utilise des pointeurs vers des enregistrements. Toutefois la
structure n'est plus forcément arborescente dans le sens
descendant

8
La notion de modèle (5/6)

• Le modèle relationnel : le modèle relationnel (SGBDR,


Système de gestion de bases de données relationnelles)

- Les données sont enregistrées dans des tableaux à deux


dimensions (lignes et colonnes). La manipulation de ces
données se fait selon la théorie mathématique des relations

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La notion de modèle (6/6)

• Le modèle objet (SGBDO, Système de gestion de bases de


données objet)

- les données sont stockées sous forme d'objets, c'est-à-dire de


structures appelées classes présentant des données membres.
Les champs sont des instances de ces classes.

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Définitions (1/22)

• Les concepts de base d’un modèle Entité/Association sont :

✓ Entité

✓ Association

✓ Attributs

✓ Valeurs

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Définitions (2/22)

• Notion d’Entité
Déf1 : On désigne par entité tout objet identi f iable et per tinent pour une
application

Déf2 : Une entité es t un e chose concrète ou abst raite de la r éalité pe rçue à


propos de laquelle on veut conser ver des informations

Déf3 : c'est un objet q ui permet à une application de fournir l'information


désirée par l'utilisateur du système . I l peut être physique, vir t uel, concept uel,
imaginaire, etc.

→ Le seul critère qui permet de juger de la per tinence d'une entité


dans un modèle est son utilité pour l'utilisateu r 12
Définitions (3/22)

• Exemples d’entités
– Etudiant

– Pe r s o n n e

– Animal

– Co u r s

– Organisation

• Représentation d’une entité


D ans un diagra mme e ntité- a s s o ciatio n, u n e entité e st re pr é se nté e p ar un
r e cta n g le .

Etudiant
13
Définitions (4/22)

• Notion d’attributs

Déf 1 : Chaque entité p ossède des propriétés par ticuliè re s appelées


attributs .

Déf 2: Un att ribut es t une caractéristique ou une q ualité d’une entité ou


d’une associat ion . Il peut prendre une (ou plusieurs) valeur(s) .

14
Définitions (5/22)

Représentation des attributs


Date de
Nom Adresse
naissance

Etudiant
Prénom

Ce sont les attributs des entités qui possèdent des valeurs.


Nom : Ben Salah
e1 Prénom : Yassine
Adresse : Tunis 15
Date de Naissance : 01/03/01
Définitions (6/22)

Un attribut peut être :


Atomique, simple, exemple: Nom
Composé, lui-même d’autres attributs, exemple: Date de
naissance ( jour, mois, année), Adresse
Monovalué (une seule valeur pour une entité donnée), exemple:
Nom, Ville
Multivalué (plusieurs valeurs pour une entité donnée), exemple :
Prénom.

16
Définitions (7/22)

En résumé :
Une entité est décrite par:
– un nom
– une déf inition qui précise la signif ication que nous voulons
retenir de cette entité dans le cadre de la base de données.
– une liste d’attributs
Exemple:
– L’entité “auteur ” regroupe des personnes auteurs d’ar ticles de
journaux caractérisées par leur nom, leur prénom, leur adresse
et leur date de naissance.

on appellera occurrence d’une entité un individu particulier


faisant partie de l’entité. 17
Définitions (8/22)

Schéma d’une entité


La description d’une entité est appelée le schéma de l’entité ou
l’intention de l’entité.

SCHÉMA AUTEUR Nom, Prénom, Adresse, Date de n.


(INTENTION)

Le schéma d’une entité ne va pas changer fréquemment car il


décrit la structure de l’entité

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Définitions (9/22)

L’ensemble des occurrences d’une entité qui existent (dans la base de


données) à un instant particulier dans le temps s’appelle l’extension de
l’entité.

OCCURENCES e1• (Ben Salem, Dorra,Sfax,12 nov 1995)


e2• (Hajji, Mohamed Ali, Gafsa,5 jan 1998)
(EXTENTION)
e3• (Belkadhi, Amin,Tunis,3 mars 2001)
...

L’extension peut changer souvent (avec les maj)


19
Définitions (10/22)

• Propriétés d’un attribut :


Le domaine d’un attribut est la spécif ication de toutes les valeurs possibles
que peut prendre un attribut .
Le domaine ser t à :
– vérifier la validité d’une donnée
– estimer, ultérieurement, la place de stockage des données
La spécif ication d’un type de valeur est donnée soit:
– par la liste des valeurs
– par la propriété que doivent vérifier les valeurs
Exemples:
– couleur = {rouge, bleu, jaune, ver t}
– numéro de journal = entier compris entr e 1 et 366
20
– nom = chaîne de caractèr es alphab étiq ues
Définitions (11/22)

• Identifiant d’une entité

Chaque occurrence d’une entité doit pouvoir être repérée


individuellem ent et dis tinguée de tout es les autres –> c ’est le rôle d e
l’identif iant .

Déf: On appelle attributs clé ou id entif iant d’u ne entité u n groupe


minimal d’attributs tel qu’à chaque com binaison de valeurs prises par
ce groupe correspond au plus une occurrence de cette entité”.

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Définitions (12/22)

Deux possibilités d’identification d’une entité:


L’identifiant est formé d’un ou plusieurs attributs de l’entité à
identifier
Exemples:
– le nom de l’éditeur est l’attribut clé de l’entité éditeur.
– le nom et le prénom de l’auteur sont les attributs clé de
l’entité auteur.
On ajoute à l’entité un attribut artificiel
– u n n u m é r o a r b i tra i r e d o n t l ’ u n i c i té e s t g a r a nt i e ( n ° f a c t ur e , n ° c o m m a n d e , … )
22
Définitions (13/22)

Représentation d’un attribut avec identifiant

23
Définitions (14/22)

D’un point de vue conceptuel

ENTITÉ LISTE D’AT TRIBUTS (souligné = clé)

Auteur (nom, adresse, date de naissance)

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Définitions (15/22)

• Notion d’association
Déf1 : Une association est une correspondance entre deux ou
plusieurs occurrences d’entités à propos de laquelle on veut
conserver des informations.
• L’e xi sten ce d ’un e a s s o cia tio n e st co nti ng en te à l ’e xi s te n ce des
o ccu r r e n ce s d ’e n tités q u’e l le m e t e n co r r e s p o n da nce .

• C h a q u e o c c u r r e n c e d ’e n ti té j o u e u n r ô l e p a r ti culier d a n s l ’a s s o ciatio n .

• O n dit au s si q ue l e s o ccurr e n ce s d ’entité s mise s e n cor re spond ance pa r


l ’a s s o ciatio n p a r ticipe nt à l ’a s s o ciatio n

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Définitions (16/22)

Exemple

L’écriture de l’ar ticle “L’ordinateur va-t ’il changer notre m ode de penser? ” par
Gustave Moeckli exprim e la correspondance qui existe entre Gustave Moe ckl i et
l’ar ticle “L’ordinateur...”

– l e r ô l e j o u é p a r l ’o c c u r enc e d e l ’e n t i t é a u t e ur G u s t av e M o e c k l i : i l é c r i t l ’a r ti c l e
“ L’o r d i na t eur. . .”

– l e r ô l e j o u é p a r l ’o c c u r r en c e d e l ’e n t i t é a r t i c l e “ L’o r d i na t eur. . .” : i l e s t é c r i t p a r
G u s t av e M o e c k l i .

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Définitions (17/22)

Représentation

Rôle Rôle
Entité 1 Entité 1 Entité 2 Entité 2
Association

27
Définitions (18/22)

Déf2 : Une association est une description qui précise la signification


de ce que nous voulons retenir dans le cadre de la base de données.

Exemple

ECRIRE(écrit : AUTEUR, est écrit par : ARTICLE)

L’association ECRIRE exprime le fait qu’un auteur écrit un ou plusieurs


articles ou, symétriquement, qu’un article est écrit par un auteur.

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Définitions (19/22)

✓ Occurrences d’une association

L’ensem ble des occurrences d’une


association qui existent (dans la b ase de
données) à un instant par ticulier dans le
temps s’appelle l’extension de l’associat ion .

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Définitions (20/22)

✓ Degré d’une association

C’est le nombre d’entités qui par ticipent à une association

Cas fréquent : degré 2 (association binaire)

✓ Association cyclique

Appelée aussi association réf lexive ou récursive


Exemple :
FILIATION(père: PERSONNE, f ils: PERSONNE)

D a n s u n e o c c u r r e n c e d ’a s s o c i a t i o n u n e p e r s o n n e p e u t a s s u m e r u n
des deux rôles père ou fils.
30
Définitions (21/22)

✓ Attributs d’une association

Une associat ion peut avoir ses attribut s propres

Exemple: le temps qui a été nécessaire à l’auteur pour écrire un ar ticle


pourrait être un attribut de l’association ECRIRE

Notation

ECRIRE(écrit : AUTEUR, est écrit par : ARTICLE; tps d’ ecriture)

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Définitions (22/22)

✓ Identification d’une association


- L’i d e n tif ia nt e s t i m p licite .

- Par d éf initi on , u ne a s s ocia tion e s t id en tif iée p ar l ’en s em ble r ôl es


a s s u m é s p a r l e s e n ti té s q u’e l le m e t e n co r r e s p o nd an ce .

- C oncrèteme nt, da n s l a bas e de d onnée s, l ’id entif iant d e l ’a ssocia tion


s e ra fo rmé pa r l ’e n sem ble d e s ide ntif ian ts d e s e ntité s qui par ticip en t à
l ’a s s o ciatio n

E xe m p le :
– E C R I R E ( é c r i t : AU T E U R , e s t é c r i t p a r : A RT I C L E )

– > d a n s l a b a s e d e d o n n é es : n o m , p r é n o m , ti tr e

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Cardinalités et types de liens (1/9)

• Cardinalité (1/3)

A pour but d’exprimer le nombre minimum et le nombre maximum de


par ticipations de chaque occurrence d’entité à une association.

Exemple

– o n e x p r i m e l a c o n t ra i nte q u e t o u s l e s a u t e ur s d o i v en t é c r i r e a u m o i n s u n
a r t i c l e . O n é c r i ra m i n = 1 e t m a x = N ( N v e u t d i r e n o m b r e i n d é t erm i né) .

– o n e x p r i m e l a c o n t ra i nte q u e t o u t a r t i c l e d o i t ê t r e é c r i t p a r u n e t u n s e u l
a u t e ur. O n é c r i ra m i n = 1 e t m a x = 1 .

33
Cardinalités et types de liens (2/9)

• Cardinalité (2/3)
Soit A(ro 1 : E 1 , ro 2 : E 2 ,..., ro n : E n ) une association
✓ La contrainte de cardinalité de A est déf inie par un ensemble de
couple (min i , max i )

✓ Min i indique le nombre minimum de fois, qu’à tout moment toute


occurrence de E i doit assumer le rôle ro i .

✓ Max i indique le nombre maximum de fois qu’à tout moment toute


occurrence de E i peut assumer le rôle ro i .

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Cardinalités et types de liens (3/9)

• Cardinalité (3/3)
✓ min i =0 toute occurrence de E i peut exister indépendamment de
A; on parle de par ticipation par tielle de E i à A
✓ min i =1 aucune occurrence de E i ne peut exister indépendamment
de A; on parle de par ticipation totale de E i à A
✓ max i =1 toute occurrence de E i assume au plus une fois le rôle ro i
✓ max i =k > 1 toute occurrence de E i assume au plus k fois le rôle
ro i
✓ max i =N toute occurrence de E i peut assumer un nombre non
limité de fois le rôle ro i

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Cardinalités et types de liens (4/9)

• Représentation d’un schéma d’association


Une associat ion est représentées par un losange contenant le nom d e
l'association
Souvent nommé par un verbe ou un substantif
Les entités par ticipantes de chaque association sont rat tachées à
l'association au moyen de lignes continues .
Chacune de ces lignes est étiquetée par la cardinalité et les rôles des
entités .

Rôle E1 Rôle E2
Entité 1 Association Entité 2
(Min,Max) (Min,Max)
36
Cardinalités et types de liens (5/9)

Exemple de l’association écrire

37
Cardinalités et types de liens (6/9)

Exemple :
modélisation conceptuelle de la
publication des articles de journaux
✓ Un éditeur édite des journaux. Il est caractérisé par un nom et une
adresse.
✓ Un journal est édité par un éditeur et publie des ar ticles dans ses
numéros. On conser vera le nom du journal et le nom de son rédacteur en
chef.
✓ Un numéro de journal contient une collection d’ar ticles.
✓ Chaque ar ticle paru dans un numéro est signé par un auteur.
✓ On désire conser ver le titre et un résumé de l’article ainsi que le nom de
son auteur.
✓ Les auteurs sont connus par leur nom, leur prénom, leur adresse et leur
date de naissance.
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Cardinalités et types de liens (7/9)

✓ Un éditeur édite 1 ou plusieurs journaux. Chaque journal est


édité par exactement un éditeur.
✓ Chaque journal sort 1 ou plusieurs numéros. Chaque numéro
est sorti par exactement un journal.
✓ Un rédacteur en chef est responsable de 1 seul journal.
Chaque journal a 1 rédacteur en chef.
✓ Un numéro regroupe plusieurs articles (éventuellement 0). Un
article paraît au moins une fois.
✓ Un article est écrit par un seul auteur. Les auteurs écrivent un
ou plusieurs articles.
39
Cardinalités et types de liens (8/9)

• Notion d’entité faible


Une entité faible est une entité sans identifiant propre.
Deux possibilités d’identification :
• Par le ou les rôles assumés par d’autres entités qui participent à la
même association que l’entité faible à identifier.
• Par une combinaison d’attributs propres de l’entité et du ou des
rôles assumés par d’autres entités qui participent à la même
association que l’entité faible à identifier.

40
Cardinalités et types de liens (9/9)

Remarques:
• La cardinalité du rôle de l’entité faible au sein de l’association
identifiante est (1,1)
• Concrètement, dans la base de données, l’identifiant de l’entité
faible sera formé par une combinaison d’attributs propres (s’il y a
lieu) et par un ou des identifiants des autres entités qui
participent à la même association que l’entité faible à identifier.

• Un chien (entité faible) est


identifié par son nom et par le
rôle “a pour propriétaire :
PERSONNE” via l’association
PROPRIÉTAIRE.
• Dans la base de donnée, le chien
sera identifié par son nom, le
nom et le(s) prénom(s) de la 41
personne propriétaire.
Cardinalités d’une association (1/5)

On distingue trois catégories d'associations en


fonction des cardinalités maximales de ses
branches:
• les associations hiérarchiques encore appelées
associations [1:N] ou associations fonctionnelles
• les associations non hiérarchiques, encore
appelées associations [M:N] ou non
fonctionnelles
• les association [1:1]. Ce cas est rare.

42
Cardinalités d’une association (2/5)

• Associations de type [1:N]


Ce sont les associations où d'un côté la cardinalité maximale est à 1 et
de l'autre côté la cardinalité maximale est à n.

L'entité qui correspond à la branche du côté du 1 est parfois appelée


entité fils et l'entité correspondant à la branche du côté n est parfois
appelée entité père. Cette appellation découle de l'analogie : un fils n'a
qu'un seul père, et un père peut avoir plusieurs fils.
[1:N]
(0,1) (1,N)
Entité1 Association Entité2
43
Cardinalités d’une association (3/5)

Associations de type [M:N]


Ce sont les associations où d'un côté la cardinalité maximale est
à N et de l'autre côté la cardinalité maximale est à N.

[M:N]
(0,N) (1,N)
Entité1 Association Entité2

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Cardinalités d’une association (4/5)

Associations de type [1:1]


Dans ce type d’association, les 2 branches ont pour
cardinalité maximale 1.
[1:1]
(1,1) (1,1)
Entité1 Association Entité2

Dans ce cas, il est préférable de regrouper les deux entités


en une seule.
– E x e m p l e : u n e f a c t u r e c o r r es p o nd à u n e c o m m a nd e

45
Cardinalités d’une association (5/5)

Association porteuse d’attributs


Dans les types d’associations [1:1] et [1:N], l'emplacement
de l'attribut de l’association est laissé à l'appréciation du
créateur du schéma.

Cependant les attributs des associations [M:N] doivent être


définis comme attributs d’association

46
Association entre plusieurs entités (1/5)

• On peut envisager des associations entre plus de deux entités, mais


elles sont plus difficiles à comprendre, et surtout la signification
des cardinalités devient beaucoup plus ambigüe.

• La définition d'une association n -aire est une généralisation de


celle des associations binaires.

47
Association entre plusieurs entités (2/5)

• Même s'il n'y a en principe pas de limite sur le degré d'une


association, en pratique on ne va jamais au-delà d'une
association entre trois entités.

Exemple : Soit une association ternaire entre les types d'entités


Classe, Matière et professeur

48
Association entre plusieurs entités (3/5)

Pour une classe donnée, combien de matière,


professeurs peuvent enseigner?

Pour un professeur donné, combien de matières,


de classes peut-il enseigner?

Pour une matière donnée, combien de classes,


professeurs peut-on avoir?

49
http://cours.thirion.free.fr/Cours/Merise/Asso-N-Aire.php
Association entre plusieurs entités (4/5)

• Les associati ons de degré supérieur à deux sont dif f iciles à manipuler
et à interpréter.

• Il est toujours possible de remplacer cette associat ion par une entité .

Pour l’exemple précédent, créer une entité enseignement .

50
Association entre plusieurs entités (5/5)

51
Plusieurs associations entre deux entités

• Deux entités peuvent être reliées par plus d’une association.

• Il n’est pas obligé que des entités ayant un lien entre elles
soient reliées entre elles par plus d’une associations , mais ce
n’est pas interdit non plus.
[1:N]

(0,n) Posséder (1,1)


Voiture
Personne
(1,n)
(0,n) Conduire
52
[M:N]
Généralisation /Spécialisation (1/7)

• Une entité représente une classe d'objets du monde réel


perçus comme similaires et ayant les mêmes caractéristiques .

• Il arrive parfois qu'un même ensemble d'objets soit perçu d'un


certain point de vue comme une seule classe, mais en même
temps perçu d'un autre point de vue comme plusieurs classes,
différentes malgré l'existence de caractéristiques communes

53
Généralisation /Spécialisation (2/7)

Exemple : dans un hypermarché, l’entité Article regroupe tous les


articles vendus, quels qu'ils soient; permettant d’accéder de
façon uniforme à tous les articles: inventaire, recherche des
caractéristiques d'un article dont on ne connaît que le code, ...

Pour d'autres usages, on peut néanmoins vouloir séparer les


articles en plusieurs classes (alimentation, habillement, hygiène,
...)

54
Généralisation /Spécialisation (3/7)

• On sera donc amené à décrire, en plus de l’entité générique


Article, des entités plus spécialisés représentant les sous-classes
sur lesquelles des traitements particuliers seront effectués(par
exemple une entité Article alimentaire, une entité Article
d'habillement).

• Chaque entité spécifique peut avoir des caractéristiques qui lui


sont propres, par exemple: date limite de vente (alimentation),
taille et couleur (habillement),…
55
Généralisation /Spécialisation (4/7)

• Pour décrire une telle situation, on utilise le concept de


généralisation /spécialisation représenté par un lien orienté,
de l’entité spécialisée (ou spécifique) vers l’entité générique.

• La sémantique de ce lien est qu'à toute occurrence de l’entité


spécifique correspond une occurrence de l’entité générique qui
décrit le même objet du monde réel.

• Inversement, à toute occurrence de l’entité générique,


correspond zéro ou une occurrence de l’entité spécifique.
56
Généralisation /Spécialisation (5/7)

Représentation Graphique

Prix
Article Taille

Code
IS A Couleur

Date limite
Article d’alimentation Article d’habillement
de vente
57
Généralisation /Spécialisation (6/7)

• Autre Exemple

Soient deux entités voiture et camion


Couleur

Immatriculation

Camion
Voiture
Nombre de
places Marque
Poids en charge
Marque
Couleur Immatriculation
58
58
Généralisation /Spécialisation (7/7)

On peut créer une entité générique, qui regroupe les deux


entités spécifiques
Nombre de
Immatriculation places

Véhicule
Voiture
Couleur

Marque Camion
Poids en charge
59
Contraintes d’intégrité (1/4)

• Définition
Une contrainte d’intégrité (C.I.) est une propriété non
représentée par les concepts de base du modèle E.A. que
doivent satisfaire les données appartenant à la base de
données
• CI Statique
Propriété qui doit être vérifiée à tout moment
Exemples :
– un auteur doit écrire au moins un article (cardinalité)
– date d’embauche d’une personne > date de naissance

60
Contraintes d’intégrité (2/4)

• CI dynamique
Propriété que doit respecter tout changement d’état de la
base de données –> définit les séquences possibles des
changements d’état de la BD
Exemples
- le salaire d’un employé ne peut que croître
- le changement d’état civil d’une personne
doit respecter le graphe de transition Divorcé
suivant:
Célibataire Marié
Veuf 61
Contraintes d’intégrité (3/4)

• Les CI Statiques Obligatoires


- Contrainte d’Identification
Toute entité ou association doit avoir un identifiant. Il permet de
repérer de manière univoque chaque occurrence de ce type (Bien
que l’identification d’une association est implicite, elle n’est pas
toujours minimale -> dans ce cas on cherchera un sous ensemble
minimal de rôles identifiants)

- Contrainte de cardinalité(ou de connectivité)


Définit le nombre minimum et le nombre maximum de participations
de chaque occurrence d’entité à une association.
62
Contraintes d’intégrité (4/4)

- Attribut obligatoire ou facultatif


Num CIN
Prénom
✓ Dans la définition de cette entité, les
attributs obligatoires sont : Nunm CIN,
nom, prénom, adresse. L’attribut Adresse
Personne
facultatif : date d’embauche(cet
atttribut ne prend une valeur que pour
les personnes qui travaillent). Date d’embauche
Nom
✓ Un attribut facultatif prend la valeur
inexistante s’il n’a pas de sens pour
Tous les attributs formant un
une occurrence d’entité donnée, identifiant sont obligatoires
63
inconnue si sa valeur n’est pas connue
Règles de validation d’un schéma E/A
(1/13)

• Vérifier la complétude du schéma

• Vérifier la cohérence du schéma (absence de


contradictions)

• Mise sous forme canonique du schéma

64
Règles de validation d’un schéma E/A
(2/13)

• Règles de complétude du schéma


Pour une entité Exemple
Un nom A U TEUR
Une définition A u te u r e s t u n e p e r s o n n e q u i a é cr i t a u m o i n s u n a r ti cle
U n e l i s t e d ’a t t r i b u t s n o m a u te u r, p r é n o m a u te u r, a d r e s s e a u te u r
Au m o i n s u n i d e n t i f i a n t ( n o m a u te u r, p r é n o m a u te u r )

Pour une association Exemple


Un nom E C RIRE
Une définition L’é cr itur e a s s o ci e l ’a u te ur à ( u x) l ’a r ticle( s ) q u’i l a é cr i t( s )”

La l i s t e d e s e n t i t é s A U TE UR, A RTIC L E
q u i p a r t i ci p en t à l ’a s s o ci a t i o n

Le s r ô l e s e t l e u r ca r d i n a l i t é ( 1 , N ) é cr i t: A U TEU R, ( 1 , 1 ) e s t é cr i t p a r : A RTIC L E
La l i s t e d e s a t t r i b u t s 65
Règles de validation d’un schéma E/A
(3/13)

Pour les attributs Exemple


Un nom adresse auteur
Une déf inition “nom de la ville dans laquelle réside l’auteur ”
Une structure monovalué
Un domaine de valeurs chaîne de caractères
Attribut obligatoire ou facultati f facultatif

Pour une C.I. Exemple


Un nom C.I. existence d’un mariage
Les éléments que fait inter veni r la C.I a s s o ci a tio n m a r i a ge , a ttr i bu t â g e d e l ’e n tité p e r s o n n e
Expressi on de la CI Une occurrence de l’associat ion mariage
ne peut exister entre deux personnes p1 et p2
que si âgep1, âgep2 >18 et p1<>p2
66
Règles de validation d’un schéma E/A
(4/13)

• Vérification de la cohérence du schéma


Soit la Contrainte “un sportif de
haut niveau ne peut participer à
une compétition que s’il est
affilié à une association
sportive”.
→ incohérence entre les
cardinalités et la contrainte
Solution
Soit affaiblir la cardinalité du rôle “participe : SPORTIF
H.N.” à (0,N)
Soit supprimer la contrainte 67
Règles de validation d’un schéma E/A
(5/13)

• Mise sous forme canonique (1/6)


Buts:
– Produire un schéma aussi signif icatif que possible

– Produire un schéma stable, qui vise à limiter les besoins de


restructuration de la base de données lorsque des nouveaux types
(entités ou associations) sont introduits

– Eviter les anomalies de mise à jour de la base de données (lorsque


celle-ci sera en exploitation).
68
Règles de validation d’un schéma E/A
(6/13)

• Mise sous forme canonique (2/6)


Règle1: unicité des noms et absence d’homonymes
– Chaque objet du schéma (entité, association, attribut, rôle et C.I.)
reçoit un nom unique.
– On tolère la présence d’homonymes pour les cas suivants:
– les associations IS A
– les attributs “date”
– les attributs “nom” (parfois)

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Règles de validation d’un schéma E/A
(7/13)

• Mise sous forme canonique (3/6)


Règle2: absence de synonymes

– Deux objets sémantiques équivalents se retrouvent dans le


schéma sous des noms différents

–> éliminer un des objets et restructurer le schéma

Règle3: tout identifiant doit être minimal

70
Règles de validation d’un schéma E/A
(8/13)

• Mise sous forme canonique (4/6)


Règle4: mise en évidence des attributs dérivables

– Un attribut est dérivable si sa valeur peut être calculée à


par tir de la valeur d’autres attributs”.

– Exemples: total, moyenne, écart -type

–> donner sous forme de C.I. la règle de calcul

71
Règles de validation d’un schéma E/A
(9/13)

• Mise sous forme canonique (5/6)


Règle5: élimination des structures redondantes

– Exemple (Attribut redondant)


(1,1) (0,N)
Numéro Sortir Journal
est sorti par sort

Nom du journal
Nom
72
Règles de validation d’un schéma E/A
(10/13)

- Exemple (Association sémantiquement redondante avec


d’autres association)

Auteur Ecrire Livre

Editer

Publier
Editeur
73
Règles de validation d’un schéma E/A
(11/13)

• Mise sous forme canonique (6/6)


Règle6: Désagrégation d’une entité

– Se fait lorsqu’au moins un des attributs de l’entité exprime un


objet de la réalité représentable sous la forme d’une association
ou d’une entité. Nom
Nom
Num C_Et Etudiant
– Exemple1
Prénom
Num C_Et
Etudiant Suivre
Nom Cours Note

Prénom Cours suivi Cours 74


Note Nom Cours
Règles de validation d’un schéma E/A
(12/13)

Exemple 2 : attributs prenant la valeur “inexistante” en fonction de la


valeur des autres attributs

Dimension
Si l’ouvrage est de type
Type livre: ISSN et périodicité
prennent une valeur
Ouvrage Hauteur inexistante
Largeur
Titre Si l’ouvrage est de type
revue: ISBN, auteur,
ISSN n°édition, hauteur et
Auteur largeur prennent une
Num Edition ISBN valeur inexistante
Periodicite 75
Règles de validation d’un schéma E/A
(13/13)

Ouvrage
Titre

IS A IS A

ISBN ISSN

Livre Périodique
Dimension
Periodicité

Auteur Num Edition 76

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