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Anelida Lheandèle Cadet

L’être humain
340-102-MQ gr.00006

Travail 2

Texte de rédaction sur la conception de l’être humain

Travail présenté à

M. Francis Carreau

Département de philosophie

Collège de Rosemont

2021/11/12
L’être humain le plus connu sur la terre se nomme Homo sapiens, aujourd’hui, il porte le nom de
« l’humain » ou encore de « l’homme ». L’homme a beaucoup évolué depuis sa découverte
jusqu’à maintenant, la majeure partie d’entre eux vivent en société alors qu’il y en a d’autres qui
vivent en dehors des sociétés. De nos jours, l’individu qui vit en société est bien perçu puisqu’il
est à l’affût des nouveautés et il possède diverses qualités qui lui permettent de bien vivre avec
autrui. Les hommes qui vivent à l’état de nature, aujourd’hui, sont vus de façon distincte
puisqu’ils sont déconnectés de l’évolution du monde. Il est clair qu’il y a une distinction de la
conception de l’être humain, les philosophes Hobbes et Rousseau vont brosser un portrait de
l’être humain selon leur propre conception. On retrouve également plusieurs scientifiques qui
comparent les hommes aux animaux. L’homme a plusieurs points communs avec eux, cependant
il y a énormément de points qui les diffèrent des animaux. Ce sont ces distinctions que Descartes
et La Mettrie vont démontrer.

Premièrement, Hobbes est un philosophe anglais qui a vécu au 17ème siècle. Cet homme décrit
l’être humain comme étant naturellement mauvais. L’extrait suivant le démontre : « L’homme est
un loup pour l’homme1. » Hobbes décrit l’homme comme étant un loup, le loup est un animal
sauvage qui est prêt à tout pour sa survie et Hobbes compare l’homme au loup qui lui aussi est
prêt à tout pour survivre. L’extrait précédent caractérise l’homme comme étant l’adversaire de
son semblable, car l’homme adopte un comportement hostile à l’égard de son prochain. De plus,
l’extrait suivant continue de prouver les propos du philosophe : « […] l'origine des plus grandes
et des plus durables sociétés, ne vient point d'une réciproque bienveillance que les hommes se
portent, mais d'une crainte mutuelle qu'ils ont les uns des autres2. » Hobbes affirme encore une
fois que l’homme ne cherche pas à disposer d’un geste favorable à l’égard de ses semblables.
L’être humain a plutôt peur de son prochain, car l’homme est foncièrement égoïste et pense avant
1.Francis CARREAU « Hobbes et Lahontan » L’État de nature : une guerre perpétuelle p.3
2.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.62
3.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.63
4.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.74 Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778) Du Contrat social
5.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.74
6.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.84
7.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.84
8.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.84
9.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.95
10.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.95
11.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.95
12.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.125, Julien Offray de LA METTRIE (1709-1751) « L’Homme-machine »
13. Francis, CARREAU « Notes de cours » p.126
14. Francis CRREAU « Notes de cours » p.127
tout à sa propre conservation. À l’état de nature, l’homme est dissocié, car il a peur de la mort, il
a peur d’être assassiné par un autre de ses semblables. Il mentionne également que tous les
hommes peuvent se causer du mal l’extrait suivant représente cela : « […] et combien aisé il est
plus faible de tuer l’homme du monde le plus robuste […] 3. » Hobbes met en lumière le fait que
les hommes sont égaux, parce qu’ils sont en mesure de se nuire entre eux et ceux peu importent si
tu es le plus fort ou le plus faible. Il ramène encore une fois le fait que l’état nature est une guerre
contre tous et que c’est un étant d’insécurité, d’instabilité et de misère. Ensuite, on retrouve le
philosophe Rousseau qui a vécu au 18ème siècle. Il diffère du philosophe Hobbes, car il voit
l’homme de façon différente. Tout d’abord, Rousseau décrit l’homme comme étant naturellement
bon. On retrouve plusieurs attributs fondamentaux chez l’homme tel que la liberté naturelle,
l’égalité, l’amour de soi, la pitié ainsi que la perfectibilité. L’extrait suivant le prouve : «
L’homme est né libre et partout il est dans les fers 4. » Rousseau nous fait part que ce sont les
droits de propriété qui corrompt l’amour de soi de l’homme en amour propre et c’est cela qui
amène l’homme à devenir égoïste puisqu’il pense seulement à sa famille et à lui. De plus, à l’état
de nature il n’y a pas de droits de propriété, parce que la nature appartient à tout le monde, donc
c’est la société qui rend l’homme égocentrique. Elle rend l’homme mauvais et c’est également la
société qui va l’enchaîner et qui va lui enlever sa liberté naturelle. Rousseau souligne en outre
que la qualité de perfectibilité de l’homme, c’est une caractéristique qui permet à l’homme de se
perfectionner. La nature humaine de l’homme est plastique puisqu’elle est en mesure de se
transformer. Cette plasticité donne la possibilité à l’homme d’obtenir de nouvelles compétences
et propriétés. De plus, Rousseau met en évidence le fait que l’homme ne doit pas accepter d’être
un esclave de la société. L’extrait suivant le démontre : « Tant qu’un peuple est contraint d’obéir
et qu’il obéit, il fait bien; sitôt qu’il peut le joug, et qu’il le secoue il fait encore mieux 5. » Le
passage précédent met en évidence le fait que si le pouvoir politique n’est pas bon il ne faut pas
se taire et qu’au contraire il faut se révolter, car on ne doit pas renoncer à la liberté puisqu’un
humain doit être libre.

1.Francis CARREAU « Hobbes et Lahontan » L’État de nature : une guerre perpétuelle p.3
2.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.62
3.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.63
4.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.74 Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778) Du Contrat social
5.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.74
6.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.84
7.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.84
8.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.84
9.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.95
10.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.95
11.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.95
12.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.125, Julien Offray de LA METTRIE (1709-1751) « L’Homme-machine »
13. Francis, CARREAU « Notes de cours » p.126
14. Francis CRREAU « Notes de cours » p.127
Deuxièmement, on retrouve la différence de l’homme et de l’animal selon René Descartes, c’est
un philosophe qui a vécu durant le 17ème siècle. Il différencie l’homme et l’animal par plusieurs
aspects. Tout d’abord, l’homme est composé de 3 substances l’âme, Dieu et le corps
contrairement aux animaux qui ne possèdent pas d’âme. Il n’y a que l’homme qui est en mesure
de relier la substance pesante ainsi que la substance étendue et cela est fait par la glande pinéale.
La grande pinéale est le siège de l’âme et elle se retrouve dans le cerveau et c’est grâce à elle que
l’âme applique ses fonctions. Descartes définitif l’homme comme étant un penseur, le passage
suivant le démontre : « Or, je suis une chose vraie et vraiment existante : mais quelle chose? Je
l’ai dit : une chose qui pense 6. » L’homme est un raisonneur et c’est grâce à la raison que c’est
un être libre et c’est également grâce à elle que Descartes a été en mesure de déclarer sa première
certitude qui est : « Je suis, j’existe, cela est certain 7. » La raison l’a permis de se voir et
d’affirmer qui il est, ensuite Descartes affirme que sans la pensée l’homme n’est rien c’est
comme si l’homme a cessé d’exister à partir du moment où il y a arrêté de penser, l’extrait
suivant le démontre : « […] si je cessais totalement de penser, que je cesserais en même temps
tout-à-fait d’être8. » La pensée nous permet de parler, d’agir et de nous affirmer, puis on a
l’aspect du corps chez l’homme. Descartes ne définit pas l’homme par le corps humain, le
passage suivant le démontre : « Je ne suis point cet assemblage de membres que l’on appelle le
corps humain9. » L’homme n’est pas seulement le corps humain puisque le corps n’est pas
nécessaire pour penser. Le corps n’est qu’un mécanisme qui est dirigé par les attributs de l’âme,
mais plus précisément par l’attribut de la pensée. Ensuite, on retrouve la conception de l’animal
chez Descartes, les animaux n’ont pas d’âme, car Dieu ne leur a pas donné l’âme raisonnable. Ils
ne peuvent pas parler et ils ne peuvent pas penser comme les hommes, l’extrait suivant le
démontre : « […] ces animaux; […] ne pourraient user de paroles ni d’autres signes en les
composant, comme nous faisons pour déclarer aux autres nos pensées 10. » Le corps des animaux
est bien différent du nôtre, ce passage le prouve : « […] ce corps comme une machine, qui, ayant
1.Francis CARREAU « Hobbes et Lahontan » L’État de nature : une guerre perpétuelle p.3
2.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.62
3.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.63
4.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.74 Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778) Du Contrat social
5.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.74
6.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.84
7.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.84
8.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.84
9.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.95
10.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.95
11.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.95
12.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.125, Julien Offray de LA METTRIE (1709-1751) « L’Homme-machine »
13. Francis, CARREAU « Notes de cours » p.126
14. Francis CRREAU « Notes de cours » p.127
été faite des mains de Dieu […] 11. » Leur corps est une machine qui a été faite par Dieu, il est
très bien ordonné et les mouvements qui sont émis par leur corps sont beaucoup plus admirables.
La force des animaux est due aux faits qu’ils sont en mesure d’agir naturellement. Ensuite, on
retrouve le philosophe La Mettrie, il a vécu au 18ème siècle et il a une conception bien différente
de celle de Descartes par rapport à l’homme et aux animaux. La Mettrie définit l’homme comme
étant une machine : « […] L’homme est une machine si composée 12. » Il affirme également que
l’homme est l’animal qui a le plus gros cerveau et le cerveau le plus sinueux à cause de la masse
de son corps. Plus le cerveau est gros, moins les animaux sont farouches, car ce que l’on perd du
côté de l’instinct on le regagne du côté de l’esprit. Ce sont les mots, les langues et bien d’autres
qui ont permis à l’homme de se distinguer : « Qu’était l'homme, avant l'invention des mots et la
connaissance des langues? Un animal de son espèce, qui avait beaucoup moins d’instinct naturel,
que les autres, dont alors il ne se croyait pas roi, n’était distingué du singe et des autres animaux
[…] 13. » La Mettrie insiste sur le fait qu’il n’y a que l’éducation qui permet à l’homme d’acquérir
des connaissances. L’homme a été éduqué par la connaissance symbolique de la parole, l’humain
ne naît pas savant, il s’instruit par diverses facultés. La nature met en évidence le fait que
l’homme est vu comme étant inférieur à l’animal à cause de la faiblesse de son instinct. L’extrait
suivant le révèle : « Quel est l’animal qui mourrait de faim au milieu d’une rivière de lait?
L’homme seul14. » Ce qui va venir mettre l’homme sur un pied d’estrade c’est l’éducation et c’est
ce qui va le différencier des animaux.

En conclusion, on retrouve Hobbes et Rousseau, qui ont des opinions différentes sur la
conception de l’homme. Hobbes fait ressortir le côté animal de l’homme qu’il est sauvage et qu’il
va tout faire pour survivre et que l’état nature est un état de malheur et l’homme est mauvais et
malheureux. Puis, Rousseau critique Hobbes en affirmant que l’homme qu’il décrit à l’état de
nature est plutôt l’homme en société. Il conclut la conception de l’homme en insistant sur le fait
que la liberté civile n’est jamais donnée et que c’est toujours un combat. Ensuite, avec Descartes,
1.Francis CARREAU « Hobbes et Lahontan » L’État de nature : une guerre perpétuelle p.3
2.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.62
3.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.63
4.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.74 Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778) Du Contrat social
5.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.74
6.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.84
7.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.84
8.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.84
9.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.95
10.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.95
11.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.95
12.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.125, Julien Offray de LA METTRIE (1709-1751) « L’Homme-machine »
13. Francis, CARREAU « Notes de cours » p.126
14. Francis CRREAU « Notes de cours » p.127
on a pu voir que l’être humain se différencie de l’animal qui n’est qu’une machine, alors que
Dieu a donné une âme à l’homme. L’être de l’homme, c’est son âme. La Mettrie, qui définit
l’homme comme étant une machine, c’est lui qui a le plus gros cerveau, donc il est en mesure de
faire un lien entre la pensée, l’esprit et la matière. L’homme est naturellement inférieur aux
animaux et la connaissance du bien et du bal différencie l’animal de l’homme.

1.Francis CARREAU « Hobbes et Lahontan » L’État de nature : une guerre perpétuelle p.3
2.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.62
3.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.63
4.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.74 Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778) Du Contrat social
5.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.74
6.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.84
7.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.84
8.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.84
9.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.95
10.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.95
11.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.95
12.Francis, CARREAU « Notes de cours » p.125, Julien Offray de LA METTRIE (1709-1751) « L’Homme-machine »
13. Francis, CARREAU « Notes de cours » p.126
14. Francis CRREAU « Notes de cours » p.127

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