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Compte Rendu SAÉ 3.1. Partie ACV: Étude Environnementale de Solutions Constructives Du Bâtiment E7 Du Programme CALYPSO
Compte Rendu SAÉ 3.1. Partie ACV: Étude Environnementale de Solutions Constructives Du Bâtiment E7 Du Programme CALYPSO
Youna Beillevaire
Compte rendu
SAÉ 3.1. Partie ACV : Étude environnementale
de solutions constructives du bâtiment E7 du
programme CALYPSO
Sommaire
1. Nomenclature et métré.................................................................................................................3
2. Cas de référence............................................................................................................................4
3. Variante : solution 1.......................................................................................................................7
4. Optimisation................................................................................................................................10
5. Focus sur la consommation d’énergie et sur la contribution au changement climatique............13
Introduction
De même que pour les autres études de cette SAÉ, ce projet se base sur le bâtiment E7 de
l’îlot E de la résidence CALYPSO. Cette fois-ci, nous allons étudier les impacts environnementaux des
matériaux utilisés pour sa construction. Nous nous baserons sur notre résidence modélisée sur Révit.
Elle constituera notre cas de référence afin de comparer notre solution constructive alternative du
dernier étage de celle-ci. Nous devrons ensuite l’optimiser au mieux en termes d’impacts
environnementaux et de performances thermiques. Nous allons confronter nos résultats en
changeant les matériaux utilisés concernant seulement certains lots, au nombre de 4. Ce travail
s’effectue en binôme. Nous disposons pour le réaliser du site INIES, donnant les FDES (Fiche de
Déclaration Environnementale et Sanitaire) de différents matériaux.
1. Nomenclature et métré
Cette partie constitue la première étape de notre projet. Il s’agit de la réalisation d’une
nomenclature à partir de notre maquette Révit de la résidence CALYPSO. Elle se trouve dans ce
fichier et détaille la composition des murs, des fenêtres, des pièces, des plafonds, des portes et des
sols. Cette nomenclature concerne seulement le dernier étage du bâtiment que nous étudions dans
ce projet. En voici un exemple pour les murs :
Afin de simplifier notre travail, nous avons supprimer tout élément n’appartenant pas au
dernier étage à analyser, ce qui nous donne le morceau ci-dessous.
Concernant le métré, localisé dans la note de calculs extérieure au rapport, nous avons trié
les données utiles au projet et ainsi obtenu les quantités nécessaires aux calculs des impacts
environnementaux totaux. On considérera une surface intérieure totale de 181.11 m² sans la trémie.
Pour être plus précis, on aurait pu enlever la surface occupée par les parois intérieures.
2. Cas de référence
Notre deuxième tâche a consisté à chercher différents matériaux qui composent les lots
suivants afin de constituer notre base de référence :
Pour ce faire, avons effectué des recherches sur la base de données INIES
(https://www.inies.fr). Le type de composition des matériaux (bois/acier/béton... et leurS
dimensions) proviennent soit du CCTP fourni, soit de notre maquette Révit, soit de nos propres
suppositions s’il nous manquait des informations. Grâce à ces renseignements, les fiches FDES, des
matériaux ci-dessous, ont été trouvées. Les impacts environnementaux de l’enduit seront négligés.
Extrait de la note de calcul : Matériaux utilisés selon les différents lots considérés
Comme notre objectif est de déterminer les impacts environnementaux de ces matériaux
choisis, nous les avons reportés dans notre note de calcul afin de mieux les comparer par la suite et
d’en trouver les meilleures performances environnementales. Nous avons pris en compte les
impacts suivants :
Nous prenons en compte le total du cycle de vie sans les bénéfices et charges au-delà des frontières
(D). Voici les résultats totaux ainsi obtenus.
Nos résultats ont été rassemblés dans un diagramme radar de notre création, pour une question de
facilité de comparaison.
Nous avons ensuite calculé les performances thermiques de chacun des lots. Nous avons
modélisé la composition des parois avec le logiciel Conductéo. Grâce à cela, nous avons obtenus les
résultats suivants :
3. Variante : solution 1
L’objectif du projet est d’améliorer les impacts environnementaux de notre cas de référence.
Cette fois-ci notre paroi est à ossature bois. Pour cela, nous avons changé les matériaux des murs,
planchers, menuiseries et de l’isolation thermique sous toiture. Voici ceux que nous avons choisis,
supposés plus écologiques tout en gardant les mêmes capacités thermiques :
Nous avons fait des suppositions en essayant de nouveaux matériaux avec leur FDES sur
INIES et ainsi obtenu les valeurs des impacts totaux en utilisant la formule suivante qui ramène toute
nos durées de vie à 50 ans pour tous les matériaux afin de pouvoir les comparer, en prenant le
réchauffement climatique en exemple :
Grâce à cette formule, nous avons pu comparer les totaux entre le cas de base et la solution
constructive n°1 afin de vérifier si notre proposition est belle et bien plus écologique. Notre solution
a réduit presque de moitié dans chacun des impacts. Le choix d’utiliser des matériaux plus
écoresponsables diminue donc foncièrement nos valeurs. Grâce au diagramme radar, on constate
que le cas de base a été optimisé.
Concernant les performances thermiques, notre variante constructive alternative ne doit pas
être beaucoup plus performante. Cependant nous devons tout de même l’égaler. A savoir, obtenir
une résistance thermique au moins égale à 4,198 m²K/W. Concernant les menuiseries, leur
coefficient thermique doit être identique, à savoir un Uw situé entre 1.2 et 1.6 W/m².K pour les
fenêtres classiques et égal à 1.2 W/m².K pour notre fenêtre de toit. Pour déterminer si c’est le cas,
on réitère la même opération sur Conductéo.
Pour trouver un résultat pour notre ossature bois nous avons choisi de le faire par un logiciel
car les valeurs seront plus précises. Nous avons donc cherché des fiches FDES pour tous nos
composant de notre paroi puis avons ajouté leur épaisseur et leur résistance thermique.
Malheureusement, notre résistance thermique est égale à 8.094 m²K/W. Cela représente quasiment
le double de la précédente, c’est trop élevé. Ainsi, nous obtenons un écart relatif entre les deux cas
d’environ 92%. Notre résultat n’est pas satisfaisant car plus l’écart relatif est faible plus notre valeur
sera proche de la valeur attendue. Mais pour la première solution nous avons choisi de prendre large
afin de pouvoir diminuer par la suite et d’être sûr d’avoir des valeurs utilisables dans un premier
temps.
Pour être sûr qu’un deuxième isolant à l’intérieur était nécessaire, nous avons donc cherché
une solution en enlevant l’isolant complémentaire de mousse de polyuréthane de 10 cm.
Extrait de notre tableau de résultats sur les performances thermiques de la paroi de la solution alternative n°1
Cette fois-ci, notre résistance thermique est égale à 3.372 m²K/W, ce qui est plus faible que
celle de base. Ce ne doit pas être le cas. On en conclut donc que l’isolant supplémentaire en mousse
de polyuréthane est essentiel à la qualité thermique de la paroi. On obtient un écart relatif d’environ
20 %.
Nous avons donc cherché à optimiser notre deuxième solution afin d’obtenir une bonne
résistance thermique et des impacts environnementaux encore plus réduits. On retiendra la
première solution des deux en cherchant à l’améliorer et réduire sa résistance thermique.
4. Optimisation
Comme mentionné précédemment, notre résistance thermique de nos murs doit être
réduites. De même, les impacts environnementaux considérés ne doivent que réduire ou stagner
tout au plus. Pour atteindre cet objectif, nous avons décidé de modifier uniquement le revêtement
de sol et l’isolant intérieur car le reste de nos matériaux sont suffisamment optimisé.
On constate alors que nos valeurs ont diminué pour la plupart, ou sont restées égales. Nous
avons atteint notre but tout en améliorant l’esthétisme et le confort de notre solution de base.
Nous avons donc choisi de dimensionner notre épaisseur d’isolant selon cette performance
thermique afin d’avoir le moins de matériaux possible et donc réduire les consommations. Nous
avons donc trouvé une fiche FDES pour un isolant plus fin. La dernière étape de notre analyse et de
notre vérification se trouve être au niveau de ses performances thermiques. Nous allons donc
vérifier par le même procédé qu’aux autres cas, que sa valeur est bien supérieure à 4.198 m²K/W
sans trop s’en éloigner.
Extrait de notre note de calcul : résistance thermique de la paroi à ossature bois à l’optimisation
On obtient alors une valeur de 5.249 m²K/W et nous avons calculé un écart relatif, détaillé
dans la note de calcul, de 25 %. Elle correspond donc à nos attentes et nous permet de finaliser cette
troisième étude en ayant accompli notre projet.
Concernant les performances thermiques des menuiseries, comme nous avons gardé les
mêmes, le coefficient thermique Uw des fenêtres et du velux est inférieur à 1.3 W/m²K. Cette valeur
est donc acceptable par rapport aux précédentes.
La finalité de notre projet est la comparaison directe des impacts environnementaux totaux
de nos 3 cas de figure. Pour cela, nous avons créé, à partir de notre ficher Excel, deux graphiques
radar de comparaison. Grâce aux premiers, on en conclut que notre optimisation est rentable et plus
écologique que notre première solution (son diagramme se trouvant à l’intérieur de celui de la
solution 1). Il n’y finalement que pour l’épuisement des ressources abiotiques ainsi que pour les
déchets dangereux éliminés que le dernier essai n’a pas été meilleur. La solution 1 était déjà
suffisamment optimisée. Et l’utilisation de plus de bois augmente la consommation de des IE2 et IE4.
Le dernier graphique ci-dessous rassemble toutes nos solutions alternatives pour mieux en
visualiser l’amélioration directe. On constate que leurs impacts se réduisent au fur et à mesure. On
se rend maintenant compte que l’on peut significativement optimiser nos consommations en
utilisant de bons matériaux.
Pour savoir quel lot affectait le plus notre optimisation nous avons réalisé des graphes comparant
chacun des lots.
Pour le réchauffement climatique et les ressources abiotique on se rend compte que c’est les
menuiseries qui provoquent en grande partie c’est consommation. Ceci est causée par leur
complexité de fabrication et nécessite une grande quantité d’énergie pour leur production.
Ce qui pourrait peut-être nous mener à choisir par la suite des menuiseries encore plus écologiques.
La solution d’utiliser une ossature bois fait aussi significativement baisser la consommation
d’eau causée par l’utilisation de béton. Cette constatation souligne l'importance cruciale de prendre
en compte l'ensemble du cycle de vie d'un bâtiment lors de son évaluation énergétique. Bien que les
phases initiales de construction puissent engendrer des besoins énergétiques significatifs, il est
essentiel de reconnaître que ces investissements énergétiques sont souvent amortis au fil du temps.
L'efficacité énergétique à long terme devient ainsi un élément clé dans la réflexion sur les
choix de conception et de matériaux. Opter pour des solutions durables, telles qu'une ossature bois,
peut contribuer à minimiser l'empreinte énergétique globale d'un bâtiment. En effet, le bois, en plus
de ses propriétés isolantes, offre une alternative écologique qui peut réduire la dépendance aux
systèmes de chauffage et de climatisation au fil des années.
Conclusion
En conclusion, nous savons que le secteur du bâtiment consomme la plus grande partie de
l’énergie en France. De ce fait, c’est un domaine qui apporte beaucoup d’impacts environnementaux
néfastes pour l’environnement. Cette étude complète nous a montré que le choix des matériaux a
une très grande importance sur leur valeur. Après avoir configurer plusieurs compositions
différentes on en conclut qu’il est préférable d’utiliser des matériaux peut consommateurs et peu
émissifs de CO2 comme le bois, le grès, de la fibre textile etc. Ils peuvent être plus coûteux mais
préserveront au mieux le stock d’énergie renouvelable ainsi que l’écosystème de notre planète. La
recherche de réduction des impacts environnementaux est l’avenir du bâtiment. Cette SAÉ nous a
permis d’exploiter au mieux nos ressources et les logiciels exploitables pour notre parcours de
Réhabilitation et Aménagement des Performances Énergétique des Bâtiments.