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La cicatrice

Après une césarienne, la cicatrice est susceptible de provoquer une perte de sensibilité, des
rougeurs, des indurations plus ou moins importantes, voire un bourrelet disgracieux… Il peut se
passer plusieurs mois à plusieurs années avant une cicatrisation totale et définitive. De plus, cette
cicatrice physique n’est pas sans rappeler la cicatrice psychique liée au souvenir parfois
douloureux de l’accouchement : « La cicatrice est encore rouge et pas belle. »
Plusieurs études ont mis en évidence un bénéfice du massage dans l’amélioration de la qualité de
la cicatrice. En effet, masser la cicatrice permet d’assouplir la peau et donc de retrouver des
sensations fines à ce niveau. Il a également pour conséquence d’éviter que la cicatrice ne durcisse
et provoque des adhérences. Le massage est aussi bénéfique sur le plan psychique, afin que les
femmes se réapproprient cette partie de leur corps, après une impression d’intrusion, voire de «
coupure en deux » (Brunet, 2016)
La fatigue
Après une césarienne, les femmes se sentent diminuées physiquement. Cette fatigue peut entraîner
de réelles complications dans les soins à apporter au bébé, au point qu’elles se trouvent parfois «
incapables » (Brunet, 2016).
La peur
En effet, en ce qui concerne la peur, toutes les patientes ont mentionné une peur liée à la
césarienne que celle-ci soit relative à leur vie, celle de leur enfant ou de l’opération elle-même
(Glorieux, 2018).
Selon Larousse (2018), la peur est défini comme « Sentiment d’angoisse éprouvé en présence ou à
la pensée d’un danger réel ou supposé, d’une menace. »

Par rapport aux témoignages des femmes et la douleur que certaines ont décrite , on pourrait se
demander si cette douleur exprimée était le fait d’un échec d’anesthésie, même si leur état gravide
aurait tendance à améliorer cette diffusion du bloc, ou si le ressenti psychique, la peur et
l’appréhension de cette opération ont pris le dessus sur le ressenti physique (Glorieux,2018).
L’angoisse :
La césarienne en urgence est source d’angoisse pour la femme. En effet, celle-ci est davantage
inquiète pour l’état de santé de son enfant et pour le sien. Cette césarienne qui interrompt le travail
a un effet perturbateur. L’attachement à l’enfant demande ainsi plus de temps que pour une
césarienne programmée, ceci est dû à la décision inattendue et immédiate de modifier les
modalités d’accouchement.(Rafara,2018)

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