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MONTAGES
ÉLECTRONIQUES
D'ALARME
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La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une
part, que « les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du
copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses
et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation
ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de
ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (alinéa 1 de l'art. 40). Cette représenta-
tion ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefa-
çon sanctionnée par les articles 425 et suivants du code pénal.

© 1983 - E.T.S.F.

ISBN 2.85535.050.6
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F. JUSTER

MONTAGES
É L E C T R O N I Q U E S

D ' A L A R M E

4e édition revue, corrigée et c o m p l é t é e

(Vol - f e u - g a z - e a u )

Diffusion :

EDITIONS TECHNIQUES ET SCIENTIFIQUES FRANCAISES


2 à 12, rue de Bellevue, 75940 Paris Cedex 19
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DANS LA MÊME COLLECTION :

N° 1. « Montages électroniques d'alarme » par F. Juster.


N° 3. « 20 montages expérimentaux optoélectroniques » par G. Blaise.
N° 4. « Initiation à la microinformatique : le microprocesseur » par P. Melusson.
N° 5. « Montages électroniques divertissants et utiles » par H. Schreiber.
N° 6. « Montages à capteurs photosensibles » par J.-P Œhmichen.
N° 7. « Les égaliseurs graphiques » par F. Juster.
N° 8. « Pianos électroniques et synthétiseurs par H. Tûnker.
N° 9. « Recherches méthodiques des pannes dans les récepteurs de radiodiffu-
sion » par Dr Adolf Renardy et Ing. Heinz Lummer.
N° 10. « Les enceintes acoustiques p a r P. hemardinquer et M. Léonard.
N° 11. « Structure et fonctionnement de l'oscilloscope par R. Rateau.
N° 12. « La construction des petits modèles de chamin de fer électriques » par J.-
C Porterie.
N° 13. « Horloges et montres électroniques à quartz » par Horst Pelka.
N° 14. « Les cellules solaires « par F. Huster.
N° 15. « L'électronique appliquée au cinéma et à la photo » poar M. Horst.
N° 16. « L'électronique dans les trains miniatures par H. Jungmann.
N° 17. « Réalisez vos circuits imprimés et décors de panneaux » par P. Gueulle.
N° 18. « Espions électroniques microminiatures » par Gûnter Wahl.
N° 19. « La construction des petits transformateurs pour amateurs » par Marthe Dou-
riau et F. Juster.
N° 20. « Réalisations à transistors - 20 montages par B. et J. Fighiera.
N° 21. « Sécurité automobile - 25 montages électroniques » par F. Huré.
N° 22. « Performances automobiles - 25 montages électroniques » par F. Huré.
N° 24. « Présence électronique contre le vol » par H. Schreiber.
N° 25. « Utilisation pratique de l'oscilloscope » par R. Rateau.
N° 26. « Les afficheurs » par J.-P hmichen.
N° 27. « Réduisez votre consommation d'électricité par P. Gueulle.
N° 28. « Initiation pratique à la radiocommande » par F. Thobois.
N° 29. « Montages économiseurs d'essence » par P.« Gueulle.
N° 30. « Soyez CiBiste - Guide pratique par J.-M. Normand.
N° 31. « Relais électromécaniques pour amateur » par E. Löchner.
N° 32. « Antennes pour CiBistes » par P. Gueulle.
N° 33. « Le microprocesseur à la carte » par H. Schreiber.
N° 34. « Détecteurs de trésors » par P. Gueulle.
N° 35. « Mini-espions à réaliser soi-même par G. Wahl.
N° 36. « Emetteurs-pilotes à synthétiseur » par G.E. Gerzelka.
N° 37. « Transistors MOS de puissance » par H. Schreiber.
N° 38. « Savoir mesurer » parD. Nührmann.
N° 39. « Kits pour enceintes » parA. Cappucio.
N° 40. « 100 pannes TV » par P. Duranton.
N° 41. « Accessoires pour Cibistes », par R. Zierl.
N° 42. « Soyez radioamateurs », par F. Mellet et S. Faurez.
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Introduction

Les m o n t a g e s électroniques d'alarme s o n t des dispositifs essentielle-


m e n t avertisseurs et ne p e u v e n t e m p ê c h e r la continuation de l'intrusion
ou du sinistre, éventuels.
Il en résulte la nécessité absolue, de la p a r t des utilisateurs de prévoir
toutes les m e s u r e s complétant l'effet de l'alarme : surveillance du signal
p a r des p e r s o n n e s qualifiées et... présentes, possibilité p a r ces p e r s o n n e s
d'avertir, p a r téléphone ou autre procédé, l'autorité c o m p é t e n t e : police,
pompiers...
Pour des installations importantes, le signal d'alarme pourrait s e mani-
fester directement dans les locaux de la police ou autres.
L'emploi d'appareils d'alarme ne doit, en aucun cas, d i s p e n s e r l'utilisa-
teur d'avoir recours aux m o y e n s de défense classiques : p o r t e s et fenê-
tres solides, au besoin blindées ou à barreaux, serrures n o m b r e u s e s et
inviolables (?), surveillance humaine ou (et) p a r animaux.
En raison de la nature particulière des applications des alarmes, l'édi-
teur et l'auteur ne peuvent, en aucun cas, garantir ni leur parfaite effica-
cité, ni leur fiabilité.
Il est évident q u e l'installation d'une alarme ne dispense p a s l'utilisa-
teur de contracter une assurance, qui lui offrira u n e sécurité supplémen-
taire.
Indiquons aussi qu'il n ' e s t p a s conseillé de prévoir des « pièges »
p o u v a n t porter atteinte à la vie ou à la santé des intrus, la loi ne le p e r m e t
pas.
Les dispositifs d'alarme décrits dans ce livre ont été étudiés p a r les
meilleurs spécialistes mondiaux et sont, de ce fait, dignes de confiance.
Ils devront être essayés minutieusement avant leur installation définitive.
Bien p r o t é g e r les alimentations contre les diverses causes de non-
fonctionnement.
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Veiller à ce qu'il y ait le moins de p e r s o n n e s au courant du m o d e


d'emploi de ces appareils et m ê m e de l'existence des installations.
Les non-professionnels devront, avant d'entreprendre la construction
d'une alarme, s ' a s s u r e r q u e tout le matériel nécessaire est disponible.
Cela leur évitera des d é p e n s e s inutiles c a u s é e s p a r le m a n q u e d'un
c o m p o s a n t spécial.
P o u r l'achat du matériel, s ' a d r e s s e r à un c o m m e r ç a n t compétent, of-
frant des produits neufs, en b o n état et conformes a u x caractéristiques
spécifiées. Ne p a s accepter des « équivalents ».
Choisir, p a r m i les m o n t a g e s qui conviennent, les plus simples. Ils
fonctionneront a u s s i bien q u e les m o n t a g e s compliqués et cela avec u n e
plus g r a n d e sécurité. A n o t e r q u e certains c o m p o s a n t s s o n t délicats à
m o n t e r et il est conseillé aux débutants d'avoir recours aux conseils et
m ê m e au concours de techniciens « avertis ».
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Généralités

Schéma synoptique

On doit trouver dans chaque système d'alarme trois éléments princi-


paux :
1 - le transducteur d'entrée
2 - l'appareil intermédiaire
3 - l'avertisseur.
On voit immédiatement que les parties 2 et 3 peuvent servir à des
applications extrêmement différentes pourvu que l'appareil intermé-
diaire reçoive un signal provoqué par le trouble à signaler.
Par contre, le transducteur (appelé aussi dans de nombreux cas « cap-
teur ») sera établi d'après la nature de ce trouble.
Quel que soit ce dernier (fumée, chaleur, arrêt d'une machine, intrusion
de cambrioleur...) le p h é n o m è n e à traduire devra provoquer une varia-
tion de signal électrique propre à actionner l'appareil intermédiaire.
Celui-ci agira à son tour sur l'avertisseur.

Les transducteurs mécaniques

Ce sont les plus simples. Lorsqu'il y a intrusion, ou, d'une manière


générale, action mécanique de l'indésirable (ouverture ou fermeture de
porte, de fenêtre, de coffre-fort), il est toujours possible que cette action
provoque l'ouverture ou la fermeture d'un contact électrique, ce qui
répond à la condition de fonctionnement de l'appareil intermédiaire (voir
figure 1).
Dans ce genre de montage, on aura affaire à la collaboration incons-
ciente de l'intrus. En entrant dans le local à protéger, il devra marcher sur
un tapis ou paillasson par exemple. Le poids du visiteur agira sur un
contact approprié. On pourra également établir ou rompre un contact
électrique par l'ouverture d'une porte ou d'une fenêtre comme le montre
la figure 2.
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Fig. 1 Fig. 2

Lorsque la porte est fermée, il y a contact entre les deux éléments d'un
simple interrupteur et lorsque la porte est ouverte, les deux points (ou
contacts) sont s é p a r é s et il y a coupure.
Il faut donc, dans un dispositif de ce genre, que ce soit la coupure qui
provoque l'alarme, ce qui implique le p a s s a g e p e r m a n e n t d'un courant
par l'interrupteur fermé normalement. Dans certaines applications, cette
conception s'impose.
A noter que d a n s tous les cas, les éléments d e l'appareil d'alarme
doivent être dissimulés suffisamment afin que l'intrus ne puisse les
désamorcer. Il serait m ê m e souhaitable que l'intrus ne soit nullement
averti que l'alarme fonctionne dès son entrée.
Les alarmes mécaniques, plus simples que les autres, sont plus éco-
nomiques et d'une fiabilité excellente.

Fig. 3 Fig. 4

On peut prévoir plusieurs capteurs à différents endroits du local à


protéger, branchés soit en série c o m m e le montre la figure 3, soit en
parallèle c o m m e le montre la figure 4.
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Fig. 26 : Variante
du montage précédent.

Les connexions sont en petit nombre. Une ligne de m a s s e part de la


borne — Alimentation pour aboutir au point8. A cette ligne négative sont
directement connectés les points 3, 2, 1, 11, 10 et 8 ainsi que des fils de
composants suivants : résistance de 1 M Ω et condensateur de 5 nF dont
les autres fils sont au point 5, le condensateur de découplage du point 14
(par exemple 10 μF) et le point de m a s s e du potentiomètre.

Fig. 27

La ligne positive V + est connectée au point 6 et relie les points sui-


vants : borne + alimentation, borne HP (l'autre va à la résistance d e 4 7 Ω
connectée à la sortie point 7) ; borne de 150 Ω reliée à la LED celle-ci
reliée au point 9 du Cl.
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Alimentations

Ce m o n t a g e d'alarme peut fonctionner avec des alimentations de ten-


sions comprises entre 5 V et 18 V. Des tensions de 5 V, 9 V, 12 V, 15 V
conviendront très bien. Des tensions régulées sont r e c o m m a n d a b l e s et le
filtrage devra être de b o n n e qualité.

Références : Documents Tekelec-Airtron à Sèvres, cité des Bruyères,


rue Carle-Vernet.
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(a) opto-électroniques en se basant sur une variation de lumière, dé-


tectée par une cellule, due à la présence des fumées ou des gaz, si ces
derniers présentent une différence de couleur ou de densité, par exemple
par rapport à celles du milieu ambiant normal ;
(b) thermique, n o t a m m e n t pour les fumées. Celles-ci sont le plus sou-
vent causées par les débuts d'incendies qui provoquent une élévation de
chaleur ;
(c) par chambres d'ionisation ;
(d) par capteurs semi-conducteurs.
On ne décrira ici que des appareils détecteurs bases sur l'emploi des
deux derniers procédés.
Ces appareils ont été étudiés et mis au point dans les laboratoires de
Motorola. Notre description est basée sur la note d'application AN 735
dont l'auteur est Al Pshaenich, ingénieur d'application de cette société.
Il sera décrit plusieurs appareils de complication croissante, mais au-
cun ne semble devoir présenter une difficulté majeure pour leur essai par
des expérimentateurs « avertis ».
En premier lieu on analysera trois m o n t a g e s à capteur (ou « senseur »)
à semi-conducteurs. Le capteur est le TGS (Taguchi-Gas-Sensor) inventé
par Taguchi et ensuite on décrira deux appareils à chambre d'ionisation.
Dans tous les appareils, l'avertissement sera sonore, utilisant u n e si-
rène de la m a r q u e Delta (U.S.A.).

Le capteur TGS

Voici quelques indications sur la constitution et le fonctionnement du


TGS.
Il s'agit d'un semi-conducteur du type N en bioxyde d'étain, e n c h â s s é
dans un filament de métal noble servant d'électrode. Le symbole sché-
matique du TGS est visible sur les schémas.
Le fonctionnement de ce capteur est basé sur la réaction adsorptive et
désorptive des gaz à la surface du dispositif. Ne pas confondre a d s o r b e r
avec absorber.
On a utilisé lefilament pour obtenir u n e élévation de la température du
capteur jusqu'à une valeur fixe qui stabilise l'opération.
Lorsqu'un gaz c o m m e l'hydrogène, l'oxyde de carbone ou d'autres,
sont présents dans l'air, ils sont adsorbés par la surface du semi-
conducteur et, de ce fait, a u g m e n t e n t la conductivité du dispositif.
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CHAPITRE 9 Détecteurs
de f u m é e et de gaz

Introduction

Les f u m é e s et les gaz peuvent provoquer des accidents.


La présence d e ces substances, peut aussi servir d'avertissement et
leur détection permettrait d'éviter des catastrophes.
Il est donc indispensable de prévoir partout où un risque de dégage-
ment de f u m é e et de gaz existe, un m o y e n de détection qui ne fera pas
double emploi avec celui des surveillants humains, car dans b e a u c o u p de
cas, il y a des endroits où aucune surveillance h u m a i n e ne peut s'exercer,
surtout en permanence.
Les détecteurs de ce genre peuvent trouver des applications aussi bien
dans des usines, laboratoires, d é p ô t s de marchandises et autres lieux
publics, que d a n s des immeubles et m ê m e des a p p a r t e m e n t s .
Leur emploi est possible aux particuliers, à condition que l'appareil
détecteur soit simple, peu encombrant, peu coûteux et ne nécessitant
aucun entretien délicat.
De plus, un appareil de ce genre doit c o n s o m m e r peu d'énergie, car il
faut é v i d e m m e n t qu'il soit alimenté en p e r m a n e n c e , aussi bien p e n d a n t
la présence sur les lieux des résidents, q u e p e n d a n t leur absence.

Procédés de détection de f u m é e s et de gaz

L'électronique, alliée à d'autres sciences ou techniques, offre divers


procédés de détection des f u m é e s et des gaz. Parmi ceux-ci, citons les
suivants :
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Ce c h a n g e m e n t de conductivité peut être mesuré en montant le TGS en


série avec une résistance de charge et en appliquant au dispositif, une
tension d'entrée continue ou alternative.
En présence du gaz, la résistance du TGS diminue, et de ce fait, la
tension sur la charge augmente.
La variation de tension est suffisamment importante pour c o m m a n d e r
le montage électronique qui agira sur l'avertisseur sonore.
Il existe des TGS pour diverses applications : par exemple pour l'oxyde
de carbone (CO) et pour la fumée. Ils peuvent aussi déceler diverses
hydrocarbures : butane, propane, isobutane, éthane, m é t h a n e et égale-
ment hydrogène, benzène, héxane, éthanol.
Ce « senseur » nécessite un certain t e m p s pour parvenir à un état
stable. Selon les modèles, la période de stabilisation peut être comprise
entre 1,5 et 5 minutes.
Le non-emploi du dispositif peut toutefois donner lieu à un faux aver-
tissement tant que le délai de stabilisation n'a pas été atteint. Un circuit
retardateur peut être incorporé dans l'appareil pour éviter les fausses
alarmes.

Fig. 1

Détecteurs de gaz et fumées simples, à TGS

A la figure 1 on d o n n e le schéma du premier appareil proposé, le plus


simple. Il utilise à la sortie, un SCR, MCR 106-3, deux diodes, un TGS type
308 et un avertisseur sonore pour 24 V alternatif, Delta type 16003168.
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L'appareil fonctionne sur alternatif avec un transformateur à secondai-


res S de 1,2 V et S de 30 V.

S alimente le filament du TGS. La résistance R de 2 kΩ est traversée


par le courant variable produit par le TGS.
La tension obtenue, d o s é e par le curseur du potentiomètre, est appli-
q u é e à D qui la redresse. La tension continue apparaît sur C et est
réduite par R et R Finalement, elle est appliquée à la gâchette de Q
D'autre part, la tension alternative de 30 V, de S est r e d r e s s é e par D
Cette tension alimente l'anode de Q à travers l'avertisseur H.

Lorsque Q est amorcé, un courant traverse H et le bruit avertisseur est


obtenu.

Avec R on réglera l'amorçage du SCR. En l'absence de gaz, la tension


alternative de sortie, aux bornes de R est de 3 V approximativement.
Lorsque le capteur détecte le gaz ou la fumée, la tension de sortie
a u g m e n t e et la résistance du TGS diminue d ' u n e valeur proportionnelle à
la concentration du gaz, par exemple 20 V efficaces en cas de forte
concentration.

Après redressement, le signal filtré a m o r c e le SCR et la tension aux


bornes de l'avertisseur H est de 21 V efficaces.

Le SCR reste amorcé tant que la gachette est polarisée. Lorsque le gaz
ou la f u m é e disparaissent, Q c o m m u t é vers le blocage, le courant de
c o m m a n d e étant alors réduit à zéro.
La diode D e m p ê c h e la production d'un courant de fuite excessif,
lorsque l'anode est négative et la gachette positive.

Indiquons aussi les détails pratiques suivants : le SCR du type MCR 106
3 ne nécessite pas de radiateur de dissipation de chaleur si la tension de
l'avertisseur est de 24 V efficaces sous 475 mA.
Ce SCR, de 4 A, peut supporter u n e t e m p é r a t u r e ambiante de 55°C,
lorsqu'il est utilisé avec un courant moyen de 0,5 A et un angle de
conduction de 180°.
Voici toutefois les inconvénients de l'appareil de la figure 1 :
1° pas de retard pouvant empêcher un faux avertissement lorsque
l'alimentation est branchée ;
2° transformateur spécial avec enroulement de 1,2 V ;
3° avec le fonctionnement en demi-onde de l'avertisseur, le niveau de
son est réduit.
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Fig. 2

A la figure 2 on trouvera le s c h é m a du second appareil utilisant à la


place du thyristor, un transistor et un triac.
Le fonctionnement est analogue au précédent.
Dans ce deuxième montage, l'avertisseur sonore d o n n e un son dont le
niveau est de l'ordre de 85 à 90 dB à 3 mètres de distance, grâce à une
c o m m a n d e en pleine onde.
Le transistor fournit le courant de gachette du triac, 20 mA, dans les
quadrants Il et III à - 40 °C.
On utilisera un transformateur donnant 500 mA sous 1,2 V et 24 V pour
le reste du montage.

Détecteur de gaz et f u m é e à circuits logiques

Le montage de la figure 3 utilise un détecteur TGS 308, des diodes


zener, des opérateurs NAND, NOR et inverseurs, un triac et un avertisseur
sonore Delta.

L'alimentation se fait à partir du secteur par un transformateur TA à


secondaires S de 24 V et S de 1,2 V.

Dans ce montage on a utilisé le circuit intégré à six opérateurs dont


quatre inverseurs (triangles 1, 4, 5 et 6) un NOR (triangle curviligne 2) et
un NAND (3), tous à l'intérieur du CI type MC 14572. Tous les opérateurs
inverseurs ont une entrée tandis que les NAND et NOR (respectivement
NON ET et NON OU) sont à deux entrées.

Toutes les fonctions du détecteur gaz/fumée sont remplies par ce mon-


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Fig. 3
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tage : temporisation, multivibrateur astable c o m m a n d é , amplificateurs


t a m p o n ( o u s é p a r a t e u r s o u « b u f f e r s »).

Le triac 2N 6 0 7 0 B f o n c t i o n n e a v e c une porte c o m m a n d é e par un


courant de - 15 m A (dans l e s q u a d r a n t s Il e t III) e n v u e d ' o b t e n i r le
m a x i m u m d e sensibilité aux t e m p é r a t u r e s faibles.

Ce c o u r a n t est o b t e n u à l'aide d ' é t a g e s d e c o m m a n d e (drivers) fonc-


tionnant avec une alimentation négative V = O e t V = - 15 V.

Il e s t f a c i l e d e v o i r q u e c e t t e t e n s i o n n é g a t i v e V s s , p a r r a p p o r t à la l i g n e
de masse V e s t o b t e n u e à p a r t i r d e la t e n s i o n a l t e r n a t i v e d e 2 4 V d u
secondaire S Le r e d r e s s e m e n t e s t e f f e c t u é p a r D et le c o n t i n u e s t a u x
bornes de C

A p r è s filtrage et régulation, on d i s p o s e d e - 1 5 V, à a p p l i q u e r a u p o i n t
- 15 V d u c i r c u i t i n t é g r é M C 1 4 5 7 2 à s i x o p é r a t e u r s .

La l i m i t a t i o n d e c o u r a n t d e l ' a l i m e n t a t i o n d e - 15 V e s t a s s u r é e p a r R
d e 2 7 0 Ω. C e t t e l i m i t a t i o n e s t n é c e s s a i r e p o u r é v i t e r u n c o u r a n t e x c e s s i f
l o r s q u e l e s o p é r a t e u r s 1, 3 e t 4 f o n c t i o n n e n t d a n s l e u r s r é g i o n s l i n é a i r e s .

L e s o p é r a t e u r s 5 e t 6 p e u v e n t c o n s o m m e r 15 m A e n s e m b l e .

D'autre part, c o m m e dans les m o n t a g e s décrits précédemment, le


f i l a m e n t d u c a p t e u r T G S 3 0 8 e s t a l i m e n t é s o u s 1,2 V 5 0 0 m A . L e s i g n a l
alternatif de sortie est redressé par D filtré et stabilisé p a r C D Le
signal continu est d o s é par R d e 1 0 0 kΩ. C ' e s t l e r é g l a g e d e s e n s i b i l i t é d e
l'appareil.

S ' i l n ' y a p a s d e g a z o u f u m é e , la t e n s i o n d e s o r t i e d u d é t e c t e u r e s t
a p p r o x i m a t i v e m e n t z é r o v o l t , c e q u i c o n s t i t u e r a le n i v e a u h a u t et l o r s q u ' i l
y a u n g a z o u f u m é e , la t e n s i o n d e s o r t i e s e r a n é g a t i v e , c o n s t i t u a n t le
niveau bas.

Cette tension sera suffisante pour actionner l'élément 2 (NOR) du


c i r c u i t M C 1 4 5 7 2 e t la d i o d e D

D u r a n t la p é r i o d e d e s t a b i l i s a t i o n , l e c o n d e n s a t e u r d e t e m p o r i s a t i o n C
s e r a a u n i v e a u b a s ( a u - d e s s o u s d u s e u i l d e s e n s i b i l i t é d e l ' o p é r a t e u r 2).
L'effet p o u r cet o p é r a t e u r NOR, s e r a q u e s e s d e u x e n t r é e s s e r o n t au
niveau bas, d ' u n e m a n i è r e i n d é p e n d a n t e d e l'état d e l'entrée du détec-
teur, ce qui évitera u n e f a u s s e a l a r m e .

Lorsque C e s t c h a r g é , la s o r t i e d u T G S c o m m a n d e l ' é t a t d e la s o r t i e d e
l ' o p é r a t e u r 2.

Les o p é r a t e u r s 3 et 4 a v e c leurs c o m p o s a n t s associés, R R C et D


c o n s t i t u e n t u n m u l t i v i b r a t e u r a s t a b l e : la s o r t i e d e l ' o p é r a t e u r 3 é t a n t
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reliée à l'entrée de l'opérateur4 et la sortie de ce dernier étant reliée par C


de R à l'une des entrées du NAND 3, l'autre entrée étant reliée à la sortie
du NOR 2.
La charge et la d é c h a r g e ont des durées inégales en raison de la
présence de la diode D De ce fait, le signal de sortie sera asymétrique.
Ce signal est inversé par les inverseurs 5 et 6 qui servent de c o m m a n d e
au triac. II permet l'amorçage du triac et la mise en action de l'avertisseur.
Le signal répétitif de cet appareil se distingue par des sons de 2,5
sec ondes et des silences de 0,2 seconde.

Détecteur à chambre d'ionisation

A la figure 4 on d o n n e le s c h é m a d'un détecteur de f u m é e s à c h a m b r e


d'ionisation, utilisant des transistors, des diodes et des circuits intégrés
logiques. L'avertisseur s o n o r e est un Delta type 16002933.
Lorsque le détecteur est en action, un courant p a s s e par l'avertisseur et
produit le son avertisseur.
Une chambre d'ionisation s e c o m p o s e essentiellement de deux élec-
trodes. L'une est u n e enceinte métallique qui peut se confondre avec les
parois de la chambre, l'autre étant le collecteur, isolé de l'autre électrode
et est accessible de l'extérieur.
L'ionisation est produite par b o m b a r d e m e n t de l'air ambiant par un
matériau radio-actif qui émet des particules alpha. Lorsqu'une tension
existe entre les deux électrodes, les ions produisent un courant extrê-
m e m e n t faible de l'ordre de 10 à 30 picoampères.
Si le produit gazeux à déceler entre dans la c h a m b r e d'ionisation, il y a
réduction du courant de repos.
En montant la c h a m b r e d'ionisation en série avec u n e résistance R très
élevée (par exemple 300 000 mégohms), les deux éléments constituent
un diviseur de tension.

Si le courant diminue en raison de l'entrée du gaz ou de la f u m é e d a n s


la c h a m b r e d'ionisation, la tension sur R diminue et cette variation peut
être détectée à l'aide d'un comparateur.
Il est également possible de remplacer la résistance R de valeur
inhabituelle, par une deuxième chambre d'ionisation.

Dans le m o n t a g e de la figure 4, le courant de repos est de 20 pA


normalement. L'étage qui suit le diviseur de tension à très forte résis-
tance constitué c o m m e on vient de le mentionner, doit avoir de très
Fig. 4

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