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Université de UBMA Licence

Département de GP Génie des Procédés

Cours

Instrumentations – Capteurs
Pour les étudient de licence génie des procédés

Préparé et présenté par


Dr Selma Bencedira

Objectifs de l’enseignement
Acquérir les connaissances permettant la maitrise et l’exploitation des effets physiques mis
en jeu dans les dispositifs instrumentaux de prélèvement d’informations dans le milieu de
mesure : machines, environnement, etc.
Connaissances préalables recommandées
Thermodynamique, mécanique des fluides, phénomènes de transfert
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Contenu de la matière

Chapitre I : Principes d’une mesure (2 semaines)


 Fonction d’un appareil de mesure ou de contrôle,
 Constitution globale d’un appareil de mesure,
 Qualités d’un appareil de mesure (le zéro, l’échelle, la linéarité),
 Performance d’une chaîne de mesure.
Chapitre II : Mesures des pressions (2 semaines)
 Pressions absolue et différentielle,
 Le vide,
 Appareils de mesure des pressions,
 Utilisation et le montage.
Chapitre III : Mesures des débits (2 semaines)
 Débits à pression différentielle,
 Débits à orifice et à section variables,
 Les compteurs.
Chapitre IV : Mesures de niveau (2 semaines)
 Appareil optique,
 Niveau bulle à bulle,
 Mesure de niveau par la pression due à la hauteur du liquide.
Chapitre V : Mesures de température (2 semaines)
 Thermomètres et thermocouples,
 Thermistances.
Chapitre VI : Capteurs (5 semaines)
 Physique des capteurs : Capteurs simples, fonctions de transduction, aspects
énergétiques et électriques.
 Dispositifs capteurs à transductions multiples : corps d'épreuve, grandeur agissante et
grandeur mesurée.
 Circuits conditionneurs : ponts différentiels, conditionneurs intégrés, compensation
des décalages et dérives ; Applications aux mesures à effets thermiques, mécaniques,
électromagnétiques et au dosage d’espèces chimiques
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Chapitre I : Principes d’une mesure.

I.0 Notion de base


 Métrologie : C’est la science de la mesure. Elle définit les principes et les méthodes
permettant de garantir et maintenir la confiance envers les mesures résultantes des
processus de mesure.
 Mesurage : C’est l’ensemble des opérations expérimentales dont le but est de déterminer
la valeur numérique d’une grandeur.
 Grandeur X : Paramétré a contrôlé lors de l’élaboration ou du Transfer d’un produit.
 Mesurande : C’est la grandeur physique particulière qui fait l’objet du mesurage.
 Mesure 𝑥: Evaluation d’une grandeur par comparaison à une autre grandeur de la même
nature prise
 L’erreur absolue : C’est la différence entre la vraie valeur du mesurande et sa valeur
mesurée. Elle s’exprime en unité de la mesure.
 Incertitude : Le résultat de la mesure 𝑥 d’une grandeur 𝑋 ne peut pas être entièrement
défini par un seul nombre. Il faut le caractériser par un couple (𝑥, 𝑑𝑥) où dx représente
l’incertitude sur x due aux différentes erreurs liées au mesurage (Eq.I.1). La différence
entre l’erreur et incertitude est indiquée sur la figure I.1.

𝒙 − 𝒅𝒙 < 𝑿 < 𝒙 + 𝒅𝒙 (Eq I. 1)

L’erreur

Incertitude

Valeurs du
mesurande
Valeur anonacée Valeur vrais

Figure I.1. Différence entre l’erreur et incertitude.

I.2 Le système d’unités internationales (SI) et ses symboles


Le système d’unités internationales comporte 7 unités de base indépendantes du point de vue
dimensionnel, des unités dérivées et des unités complémentaires. Les grandeurs les plus
fréquemment utilisées, ainsi que leurs unités sont présentées dans le tableau suivant I.1.
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Tableau I.1. Les grandeurs les plus fréquemment utilisées ainsi que leurs unités en SI.

nités de base
Grandeur Symbole Unité (SI) Symbole
Longueur l mètre m
Masse m Kilogramme kg
Temps t seconde s
Courant électrique i Ampère A
Température T Kelvin K
Quantité de matière n mole mol
Intensité lumineuse I la candela cd
Unités dérivées
Aire A ou S mètre carré m²
Volume V mètre cube m3
Fréquence f Hertz Hz
Vitesse v mètre par seconde m/s
Force F Newton N
Moment d’une force M mètre- Newton mN
Moment d’un couple T mètre - Newton mN
Viscosité dynamique η poiseuille Pi
Tension électrique U Volt V
Force électromotrice E Volt V
Résistance électrique R Ohm Ω
Réactance X Ohm Ω
Impédance Z Ohm Ω
Résistivité ρ Ohm-mètre Ωm
Capacité électrique Farad C F
Perméabilité électrique µ Henry par mètre H/m
Flux lumineux lumen lm
Eclairement lumineux lux lx
Longueur d’onde λ mètre m
Vitesse angulaire ω radian par seconde rad/s
Accélération g mètre par seconde² m/s²
Accélération angulaire α radian par seconde² rad/s²
Energie, Travail W Joule J
Puissance P Watt Watt
Puissance apparente S Volt-Ampère VA
Puissance réactive q Volt-Ampère-Réactif VAR
Pression P Pascal Pa
Quantité d’électricité Q Coulomb C
Inductance L Henry H
Champ magnétique H Ampère par mètre A/m
Induction magnétique B Tesla T
Flux d’induction magnétique φ Weber Wb
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I.1 Fonction d’un appareil de mesure ou de contrôle


Les appareils de mesure permettent de connaitre certains points d’une fabrication. Ils
donnent la possibilité d’agir sur le procédé de fabrication de manière à obtenir la qualité et la
quantité de produits finis conformément à certaines spécifications dans les meilleures
conditions de sécurité et de rendement avec un prix de revient minimum. Pour cela les
appareils donnent une information permettant d’effectuer des contrôles. En partant de ces
contrôles on agira sur le procédé pour obtenir la qualité et la quantité escomptées. On en
tirera des bilans et des rendements permettant de calculer et de corriger le prix de revient et
la rentabilité du procédé. L’appareil peut remplir une ou plusieurs fonctions qui sont :
I.1.1 Indicateur : L’appareil est un indicateur lorsqu’ il donne la mesure par l’intermédiaire
d’une aiguille se déplaçant sur un cadran gradué, ou l’inverse (cadran mobile et index fixe).
I.1.2 Enregistreur : Cet appareil donne la mesure par inscription sur papier (Diagramme)
portant les graduations et se déroulant en fonction d’une deuxième variable (généralement
le temps).
I.1.3 Intégrateur : Cet appareil donne la somme des mesures instantanées. (les compteurs à
gag, à eau, à électrique).
I.1.4 Signalisation : Ce type d’appareil donne un signal sonore, lumineux ou autre…. lorsque
la variable atteint une valeur critique déterminée à l’avance.
I.1.4 Régulateur : La mesure est utilisée pour commander un servo-mécanisme effectuant les
corrections nécessaires pour maintenir la variable à une valeur stable choisie à l’avance.
Remarque : Un appareil de control peut remplir une seul ou plusieurs des fonctions citées ci-
dessus.
I.2 Constitution globale d’un appareil de mesure
I.2.1 Chaine de mesure
La chaîne de mesure est constituée d’un ensemble de dispositifs permettant de déterminer,
de la manière la plus précise que possible, la valeur du mesurande considéré.

Amplification et/ou
filtrage du signal issu du
capteur
Unité de visualisation et ou
Grandeur X Capteur Conditionneu
Signal d’utilisation
r

Sensible au variation de la Lecture et ou exploitation de


grandeur physique converti en la valeur de la grandeur de
signal mesure
Figure I.2. Représentation schématique d’une chaine de mesure.
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Elle est composée d'un capteur, d’un conditionneur et l'unité de visualisation et/au
d’utilisation. En général, le capteur c'est le premier élément qui va toucher les mesures et
convertit le mesurons en une grandeur électrique. Le signal qui sort du capteur n'est pas
toujours exploitables et donc envoyer vers le conditionneur. Ce conditionneur va amplifiée et
ou filtrés signal issus du capteur. La fin de la chaîne de mesure constitue l'unité de visualisation
qui permet la lecture et/où l'exploitation de la valeur de la grandeur mesurer. Aujourd'hui, la
quasi-totalité des chaines des mesures sont des chaînes électroniques.
I.2.3 Classification des capteurs
Un capteur est un dispositif qui produit, à partir d’une grandeur physique, une grandeur
électrique utilisable à des fins de mesure ou de commande. Cette grandeur électrique (tension
ou courant) doit être une représentation aussi exacte que possible du mesurande considéré.
On distingue les capteurs actifs et les capteurs passifs.
1.2.3.1 Les capteurs actifs
Ils se comportent comme des générateurs de tension. Ils sont basés sur un effet physique qui
permet de transformer l’énergie du mesurande (énergie mécanique, thermique ou de
rayonnement), en énergie électrique. La réponse en sortie d’un capteur actif peut être un
courant, une tension ou une charge. Parmi ces effets, les plus importants sont :

 L’effet thermoélectrique : Un circuit formé de deux conducteurs de nature chimique


différente, dont les jonctions sont à des températures T1 et T2, est le siège d’une force
électromotrice (appelé une tension électrique), e = f (T1, T2).
Exemple d’application : la mesure de e permet de déterminer une température inconnue T1,
lorsque la température T2 est connue (principe du thermocouple)
M1
T1

M2 e→ T1

0°C
M1
Figure I.3. Capteur a pique de type MTB.
 L’effet piezo-électrique : L’application d’une contrainte mécanique (F) à certains
matériaux dits piézo- électriques (le quartz par exemple) entraîne une déformation qui
provoque l’apparition de charges électriques égales et de signes contraires sur les
faces opposées du matériau.
Exemple d’application : la mesure de force, de pression ou d’accélération à partir de la tension
(différence de potentiel V) que provoquent aux bornes d’un condensateur associé à l’élément
piézo-électrique conduisant les variations de sa charge.
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↑V→ F

Figure I.4. Capteur a pique de type MTB.


 L’effet photo-électrique : Un rayonnement lumineux ou plus généralement une onde
électromagnétique dont la longueur d’onde est inférieure à une valeur seuil,
caractéristique du matériau considéré, provoquent la libération de charges électriques
dans la matière.
 Exemple d’application : la mesure de la tension de sortie permet de déterminer le flux
par rayonnement.
i

V→φ

Figure I.4. Capteur a pique de type MTB.


 L’effet pyroélectrique : Les cristaux pyro-électriques (le sulfate de triglycine par
exemple) ont une polarisation électrique spontanée qui dépend de leur température,
ils portent en surface des charges électriques proportionnelles à cette polarisation et
de signes contraires sur leurs faces opposées.
Exemple d’application : la mesure de la charge aux bornes d’un condensateur associé à un
cristal pyro-électrique permet de déterminer le flux lumineux auquel il est soumis.

↑V→ φ

Figure I.4. Pyrométrie portable de Winsensor.


 L’effet d’induction électromagnétique : Lorsqu’un conducteur se déplace dans un
champ d’induction fixe, il est le siège d’une force électro-motrice proportionnelle à sa
vitesse de déplacement.
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Exemple d’application : la mesure de la f.e.m d’induction permet de connaître la vitesse du


déplacement qui en est l’origine. ሬԦ
𝐵

↑e→ Ω

Figure I.5. Pyrométrie portable de Winsensor.


 L’effet Hall : Lorsqu’un matériau est parcouru par un courant I et soumis à un champ
B formant un angle θ avec le courant, il apparaît une tension de Hall V H.
Exemple d’application : la mesure de la tension VH permet de déterminer la position d’un objet
qui est lié à un aimant. N

S i

ሬԦ
𝐵
θ

VH → x

Figure I.5. Pyrométrie portable de Winsensor.


 L’effet photovoltaïque :
Un rayonnement lumineux sur l’assemblage de semi-conducteurs de types opposés P et N
provoque la libération d’électrons (charges négatives) et de trous (charges positives) au
voisinage de la jonction illuminée. Leur déplacement dans le champ électrique de la jonction
modifie la tension à ses bornes.

Figure I.6. Explication de l’effet photovoltaïque


Les principales grandeurs physiques de base et les modes d’application de ces effets sont
regroupés dans le tableau I.2.
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Tableau I.2. Les principes gradeur physiques de base ces modes d’application.
Grandeur physique à mesurer Effet utilisé Grandeur de sortie
Température Thermo-électrique Tension
Photo-électrique Tension
Flux par rayonnement Photovoltaïque Tension
Pyro-électrique Charge
Force Piézo-électrique Charge
Pression Piézo-électrique Charge
Accélération Piézo-électrique Charge
Vitesse Induction électromagnétique Tension
Position Hall Tension

1.2.3.1 Les capteurs passif


Les capteurs passifs sont des impédances intégrées dans un circuit électrique (conditionneur),
dont l’un des paramètres déterminants est sensible au mesurande. La variation d’impédance
résulte de l’effet de la grandeur à mesurer sur :
Soit les caractéristiques géométriques ou dimensionnelles qui peuvent varier si le capteur
comporte un élément mobile ou déformable. Dans le premier cas, à chaque position de
l’élément mobile correspond une valeur de l’impédance dont la mesure permet de connaître
la position (principe des capteurs de déplacement ou de position tel que le potentiomètre).
Dans le second cas, la déformation appliquée au capteur entraîne une modification de
l’impédance (principe des capteurs de déformation tels que les jauges de contraintes).
Soit les propriétés électriques des matériaux (résistivité ρ, perméabilité magnétique µ,
constante diélectrique ε), qui peuvent être sensibles à différentes grandeurs physiques
(température, humidité, éclairement …). Si on fait varier une de ces grandeurs en maintenant
les autres constantes, il s’établit une relation entre la valeur de cette grandeur et celle de
l’impédance du capteur.
Le tableau présente un aperçu des principaux mesurandes permettant de modifier les
propriétés électriques des matériaux utilisés pour la fabrication des capteurs passifs.
Tableau I.2. Les principes gradeur physiques de base ces modes d’application.
Mesurande Type de matériaux utilisés Caractéristique électrique sensible
Température Métaux, Semi-conducteurs Résistivité
Flux par rayonnement Semi-conducteurs Résistivité
Alliages de nickel Résistivité
Déformation
Alliages ferromagnétiques Perméabilité magnétique
Position Matériaux magnéto-résistants Résistivité
Chlorure de Lithium Résistivité
Humidité
Polymères Constante diélectrique
Niveau Liquides isolants Constante diélectrique
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I.2.4 Les grandeurs d’influence


En raison des conditions d’utilisation, le capteur peut se trouver soumis non seulement à
l’influence du mesurande, mais également à d’autres grandeurs physiques qui peuvent
entraîner une variation de la grandeur électrique de sortie qu’il n’est pas possible de distinguer
de l’action du mesurande. Ces grandeurs physiques « parasites » auxquelles la réponse du
capteur peut être sensible représentent les grandeurs d’influence, dont les plus importantes
sont : la température, la pression, l’accélération, les vibrations, l’humidité, les champs
magnétiques qui peuvent créer des f.e.m d’induction qui se superposent au signal utile, la
tension d’alimentation et la lumière ambiante. Afin de pouvoir déduire de la valeur mesurée,
les valeurs correspondant à ces grandeurs parasites, il faut :

 Réduire l’importance des grandeurs d’influence au niveau du capteur en le protégeant


par un isolement adéquat ;
 Stabiliser les grandeurs d’influence à des valeurs parfaitement connues et étalonner le
capteur dans ces conditions de fonctionnement ;
 Utiliser éventuellement des montages électriques permettant de compenser
l’influence de ces grandeurs.
I.2.5 Grandeur d’influence et compensation
Tous les grandeurs susceptibles de perturber la mesure, exemple : la température, l'humidité,
la pression, la cohésion, le champ magnétique, un champ électrique, les contraintes
mécaniques … etc. En générale, les capteurs compensent ce grandeurs d’influence. Ceci que
les veut dire que les capteurs composés limitent les l’influences des grandeurs perturbatrices.
Tous ces faits se résument par la relation mathématique représenté par l’équation (I.2).
𝑥 = 𝑓(𝑋, 𝐺1 , 𝐺2 , 𝐺3 , … , 𝐺𝑛 ) (Eq 𝐼. 2)
Ou : 𝑥 est la mesure qui est fonction de la grandeur à mesurer 𝑋. 𝐺1 , 𝐺2 , 𝐺3 et 𝐺𝑛 sont les
grandeurs d’influence à composer ou à éliminer avec n est le numéro de la grandeur et 𝑛 ∈ ℕ.
I.3. Qualité d’un appareil de mesure
I.3.1 Erreurs de mesure
Les seuls mesurandes dont les valeurs sont parfaitement connues sont les grandeurs étalons
dont les valeurs sont fixées par convention. L’écart entre la valeur mesurée et la valeur vraie
est l’erreur de mesure qui est due essentiellement aux imperfections de la chaîne de mesure.
Si la chaîne de mesure est rigoureuse, l’erreur de mesure et l’incertitude sont faible. Il existe
différents types d’erreurs de mesure que nous présentons dans ce qui suit :
I.3.1.1 Erreurs systématiques : Ce sont des erreurs reproductibles, elles sont constantes et/ou
à variation lente par rapport à la durée de mesure. Elles introduisent donc un décalage
constant entre la valeur vraie et la valeur mesurée.

 Les erreurs liées à la valeur d'une grandeur de référence. Exemple : une balance qui
commence par un 1 kilo au lieu de 0 kg.
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 Les erreurs liées aux caractéristiques du capteur. Exemple : le capteur affiche que le 1
g est l'équivalent de 20 kg ;
 Les erreurs due au mode de conditions. Exemple : pour la lecture de niveau d'un
liquide, les yeux doivent être horizontale avec les graduations. Si ce n’est pas le cas il
va-t-y avoir systématiquement une erreur de mesure ;
 L’erreur dans l'exploitation des données brutes des mesures. Exemple : lors de calcul
de la moyenne de 100 mesure, la division se fait par rapport à 1000. Donc, à chaque
que le calcule se fait il va-t-y avoir une erreur systématiquement.

I.3.1.2 Erreurs erreurs accidentelles ou aléatoires : Ces composants de l'erreur de mesures


qui, lord plusieurs mesurage du même mesurente varie d’une façon imprévisible.

 Les erreurs liées aux indéterminations intrinsèques des caractéristiques


instrumentales
L’erreur de mobilité εm : c’est la variation maximale du mesurande qui n’entraîne pas de
variation détectable de la grandeur de sortie du capteur
L’erreur de lecture d’un appareil analogique εl : elle résulte de la plus ou moins grande habilité
de l’opérateur ainsi que de ma qualité de l’appareil. Exemple : finesse de l’aiguille.
L’erreur de résolution εr : c’est la variation minimale du mesurande mesuré avec un capteur
donné. Elle est la combinaison de l’erreur de mobilité et de l’erreur de lecture (Eq 𝐼. 3)

2 + 𝜀 2 ( 𝐸𝑞 𝐼. 3)
𝜀𝑟 = √𝜀𝑚 𝑙

L’erreur d’hystérésis : Lorsqu’un des éléments de la chaîne de mesure comporte un composant


présentant de l’hystérésis (par exemple un ressort), sa réponse dépend de ses conditions
d’utilisation antérieure.
Mesur

Courbe exacte
e

Courbe en hystérésis

Mesurand
e
Figure I.7. L’erreur d’hystérésis.
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I.3.3 Traitement statistique des mesures


Des mesures répétées donnent des résultats dispersés en raison des erreurs. Il faut donc
appliquer un traitement statistique pour connaître la valeur la plus probable de la grandeur
mesurée et de fixer les limites de l’incertitude. Ceci s’effectue en plusieurs étapes :
I.3.3.1 Mesures de la tendance centrale d’une distribution
Lorsque la mesure d’une même grandeur X a été répétée n fois en donnant les résultats x 1,
x2…xn, et si on suppose que la valeur x1 a été obtenue n1 fois, la valeur x2 obtenue n2 fois …et
xn obtenue nn fois. Le nombre total d’observations n = n1+n2+…nn et la fréquence relative de
distribution qui correspond à la probabilité d’apparition des valeurs x1, x2…xn est donc :
∑𝑛
𝑖=1 𝑥𝑖
 La moyenne : 𝑥̅ = ( 𝐸𝑞 𝐼. 4)
𝑛
 Médiane : c’est la valeur centrale dans un groupe de données ordonnées
I.3.3.2 Mesures de la dispersion d’une distribution
Deux distributions de données différentes peuvent avoir la même moyenne mais pas la même
dispersion, cet effet est expliqué sur la figure.

𝑦
 Le domaine : 𝑅 = 𝑋𝑚𝑎𝑥 − 𝑋𝑚𝑖𝑛 ( 𝐸𝑞 𝐼. 5)
Large dispersion 1
 La dérivation moyenne : 𝑑𝑥 = (∑𝑛𝑖=1ȁ𝑋𝑖 − 𝑋തȁ) ( 𝐸𝑞 𝐼. 6)
𝑛
Faible 1
 La variance : 𝜎 2 = (∑𝑛𝑖=1ȁ𝑋𝑖 − 𝑋തȁ2 ) ( 𝐸𝑞 𝐼. 7)
dispersion 𝑛−1
1
1
 Le écart type : 𝜎 = (∑𝑛𝑖=1ȁ𝑋𝑖 − 𝑋തȁ2 )2 ( 𝐸𝑞 𝐼. 8)
𝑛−1
𝜎
 Le coefficient de variation : 𝐶𝑣 = 𝑋ത × 100 ( 𝐸𝑞 𝐼. 9)
𝜎
 L’erreur standard sur la moyenne : 𝑆𝑥 = ( 𝐸𝑞 𝐼. 10)
0 𝑋ത 𝑋 ξ𝑛

Figure I.8. Représentation de type deux distributions.


Les erreurs aléatoires sont indépendantes, la probabilité d’apparition des différents résultats
de mesure satisfait à la loi normale dite également loi de Gauss.

𝑦 1 (𝑋−𝑋ത )2
 Loi de Gauss : 𝑃(𝑥) = 𝑒𝑥𝑝 − [ ] (𝐸𝑞 𝐼. 11)
𝜎ξ2𝜋 2𝜎2
0.40Τ𝜎 Avec : La valeur de x la plus probable est 𝑋ത ;
 La probabilité d’apparition d’un résultat de mesure
0.24Τ𝜎 P(x)(𝑋ത ± 𝜎) sont dans les limite de de 68%, 95,45%, 99%;
 En général l’incertitude est de 3𝜎.
0.05Τ𝜎

0 𝑋ത 𝑋
𝜎

Figure I.9. Application de la loi de Gauss sur distributions.


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I.3.4 Fidélité, justesse et précision


I.3.4.1 Fidélité : La fidélité est un critère très important pour un capteur. C’est l'aptitude d'un
instrument de mesure de donner des indications très voisine lors de l'application répétées de
même mesurante dans les mêmes conditions de mesure.
I.3.4.2 Notion de justesse : La justesse l'attitude de l'instrument de mesure a donné des
indications exempt d'une erreur art systématique.
I.4.9 Notion de précision
Pour avoir un capteur précis il faut avoir un capteur fidèle et au même temps juste. Par
conséquent, la précision est égale à la somme de la fidélité et justesse.

Erreurs systématiques faibles Erreurs systématiques


𝑦 et erreurs aléatoires 𝑦 importantes et erreurs
importante dispersion. aléatoires faibles dispersion.

(a)
(b)

0 𝑋ത 𝑋 0 𝑋ത 𝑋

Erreurs systématiques faibles


𝑦 et erreurs aléatoires faibles 𝑦
dispersion. Erreurs systématiques
importantes et erreurs
aléatoires grande dispersion
(c)

(d)

0 𝑋 0 𝑋ത 𝑋
𝑋ത
Figure I.10. Représentation graphique de p(x)=f(x) : (a) cas d’un appareil juste mais pas
fidèle, (b) cas d’un appareil fidèle mais pas juste, (c) cas d’un appareil juste précis (d) cas
d’un appareil ni juste ni fidèle.
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I.4. Performances des systèmes de mesure


I.4.1 Caractéristiques statiques d’un capteur
I.4.1.1 Gamme de mesure – Etendue de mesure
L’étendue de mesures est l’ensemble du valeurs mesurande pour lesquels l’erreur d'un
instrument de mesure est comprise entre des limites spécifiques.
La gamme de mesure est l’ensemble des valeurs du mesurande pour lesquelles un instrument
de mesure est supposé fournir une mesure correcte.
La pleine échelle est la valeur maximale de l’étendue de mesure. En dehors de cette pleine
échelle les résultats ne sont pas fiables et le matériel risque d’être détérioré. Exemple, le
nombre de pois que peut supporter une voiture est aussi sa vitesse. Pour l’étendue de
mesures c'est ce qu'on appelle le calibrage d’ampèremètre ou d’un voltmètre.
Minimum pleine Maximum
échelle pleine
échelle

Minimum Maximum
étendu de étendu de
mesure mesure
Gamme de
mesure
X
Étendue de mesures

Figure I.11. Représentation schématique de la différence entre la gamme de mesure et


l’étendue de mesure.
I.4.1.2 Finesse : c’est l'incidence de l'instrument de mesure sur le phénomène mesure, durant
plus grande que la perturbation.
I.4.1.3 Courbe d’étalonnage ou étalonnage statique (Static calibration) : Elle est propre à
chaque appareil de mesure et permet de transformer la mesure brute en une mesure corrigée.
Elle est obtenue en soumettant le capteur à une série de valeurs constantes de la grandeur à
mesurer, et à relever avec précision les valeurs correspondantes des grandeurs électriques de
sortie.
I.4.1.4 Précision : C’est la différence entre la valeur mesurée et la vraie valeur. Elle peut être
définie par rapport à la valeur vraie (Eq I.12) ou par rapport à la pleine échelle (Eq I.13), et elle
s’exprime en % :
valeur mesurée-valeur vraie
Par rapport à la valeur vraie → Précision = × 100 (𝐸𝑞 𝐼. 12)
valeur vraie
valeur mesurée- valeur vraie
Par rapport à la pleine échelle → Précision = × 100 (𝐸𝑞 𝐼. 13)
pleine échelle
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I.4.1.5 Décalage du zéro (Bias, Zero-drift) : C’est une variation constante de la sortie après
une période de temps, elle peut être due à la variation des conditions climatiques, au
changement des conditions électriques, au vieillissement du capteur …
Caractéristique avec un
décalage du zéro

Mesure

Caractéristique nominale
Décalage du
zéro

Grandeur
Figure I.12. Décalage du zéro (Bias, Zero-drift).
I.4.1.6 Linéarité : C’est la déviation maximale de la sortie d’un appareil de mesure par rapport
à la courbe d’étalonnage.
I.4.1.7 La sensibilité (sensitivity) : La sensibilité est une caractéristique déterminante dans le
choix d’un capteur, elle est définie par le rapport de la variation de la grandeur de sortie à la
variation de la grandeur d’entrée à mesurer, autour d’une valeur constante du mesurande
considéré.
La valeur de la sensibilité, dans des conditions d’emploi spécifiées, est généralement fournie
par le constructeur. Elle permet à l’utilisateur d’estimer l’ordre de grandeur de la réponse du
capteur, connaissant l’ordre de grandeur des variations du mesurande et de choisir le capteur
afin que l’ensemble de la chaîne de mesure satisfasse aux conditions de mesure adéquates.
Soit m la valeur à mesurer et s l’indication ou le signal fourni par le capteur. A chaque valeur
de m appartenant à l’étendue de mesure, correspond une valeur de s : s=f(m). La sensibilité
autour d’une valeur de m est le rapport S :
ds
La sensibilité autour d’une valeur de m est le rapport S : S = (dm) (Eq I. 14)
m=cte
∆s
Si la fonction est linéaire, la sensibilité du capteur est constante : S = (∆m) (Eq I. 15)

Dans ce cas, la sensibilité en régime statique est égale à la pente de la courbe d’étalonnage du
capteur.
I.4.1.8. Décalage de la sensibilité
C’est la variation de la sensibilité d’un capteur avec les conditions ambiantes, elle dépend de
façon linéaire de la grandeur mesurée. Un appareil de mesure peut présenter un décalage du
zéro, un décalage de la sensibilité ou les deux en même temps.
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Caractéristique Caractéristique
avec décalage avec décalage

Mesure
Mesure de zéro et de sensibilité
sensibilité
Caractéristique Caractéristique
nominale nominale

Grandeur Grandeur

Figure I.13. Représentation graphique du décalage de la sensibilité.


I.4.1.9 Résolution
La résolution d’un appareil de mesure est la plus faible variation du mesurande qui provoque
une variation de la grandeur de sortie du capteur considéré, elle représente la plus petite
variation de la grandeur d’entrée que le système de mesure sera capable d’identifier.
Lorsque l’appareil de mesure est un appareil numérique, la résolution est définie par le
rapport entre l’étendue de la mesure et le nombre de points de mesure.
I.4.1.10 Répétabilité (Precision) : la répétabilité est l’étroitesse de l’accord entre les résultats
de mesure d’une même grandeur effectuée selon la même procédure, avec le même
appareillage, par la même personne, en un même lieu et pendant une durée de temps courte
vis à vis de la durée de la mesure.
Attention : Une bonne répétabilité ne signifie pas que le capteur est satisfaisant mais que le
processus est répétitif. Par contre, la non-répétabilité est généralement significative d’une
mauvaise qualité du capteur, les grandeurs d’influence susceptibles de perturber les résultats
de mesure évoluent généralement de manière peu sensible pendant une courte période de
temps.
I.4.1.11 Reproductibilité : C’est une notion qu’il ne faut pas confondre avec la répétabilité.
Elle correspond à l’étroitesse de l’accord entre les résultats de mesures d’une même grandeur
effectuées avec plusieurs appareils de mesure identiques, par des opérateurs distincts, en des
temps et des lieux différents.
La notion de reproductibilité est beaucoup plus significative que celle de répétabilité et
représente une des garanties de qualité d’un capteur car les essais de reproductibilité
permettent de s’affranchir de plusieurs risques d’erreurs qui peuvent être liés à un
dérèglement de l’appareil de mesure, à l’habilité de l’opérateur …..
I.4.2 Caractéristiques dynamiques d’un capteur
Les caractéristiques dynamiques d’un instrument de mesure décrivent son comportement
en régime transitoire. Les performances dynamiques d’un tel système sont évaluées à partir
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de sa réponse à des signaux d’entrée types qui sont le signal échelon, le signal rampe et le
signal sinusoïdal.
I.4.2.1 Le système d’ordre zéro
C’est un système de mesure idéal dont la sortie est proportionnelle à l’entrée. Il est régi par la
relation mathématique :
s =K.m (Eq.I.16)
Avec : K est la sensibilité du système, s est la grandeur de sortie, m la grandeur d’entrée (le
mesurande).
Dans la réalité, le capteur dont le comportement s’approche le système d’ordre zéro est le
potentiomètre qui fournit en sortie une tension proportionnelle au déplacement du curseur.
I.4.2.2 Le système du premier ordre
Son comportement est régi par une équation différentielle du premier ordre de la forme :
𝑑𝑠
𝐴 + 𝐵 × 𝑠 = 𝑚(𝑡) (𝐸𝑞. 𝐼. 17)
𝑑𝑡
Où A et B sont des constantes et m(t) la valeur du mesurande à un instant t.
Réponse à un signal échelon : Lorsque le mesurande subit une variation brusque (échelon),
l’établissement du régime permanent est précédé d’un régime transitoire qui doit être
caractérisé afin de réaliser des mesures correctes. La réponse d’un système du 1er ordre à un
signal échelon permet d’obtenir la constante de temps du système.

m0

0 t
Figure I.14. Réponse à un signal échelon du système du premier ordre.
Pour un échelon du mesurande et en supposant que s=0 à t=0 , la solution de l’équation
différentielle précédente s’écrit:
𝑡
𝑠 = 𝑠0 (1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )) (𝐸𝑞. 𝐼. 18)
𝜏
𝑚0 𝐴
Avec : 𝑠0 = la sensibilité du système en régime permanent et 𝜏 = 𝐵 est la constante de
𝐵
temps du système.
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Figure I. Réponse temporelle d’un système du premier ordre à un échelon du mesurande.


La grandeur utilisée pour caractériser la rapidité d’un système est le temps de réponse tr, c’est
l’intervalle de temps qui s’écoule après une variation brusque du mesurande (échelon) jusqu’à
ce que la variation de sortie ne diffère plus de sa valeur finale d’un écart supérieur à une limite
ε(%) fixée conventionnellement. Un temps de réponse doit donc toujours être spécifié avec
l’écart ε(%) auquel il correspond.
Le temps de réponse tr du système peut être déterminé soit par la représentation graphique
ci-dessus, soit à partir de son expression mathématique :
𝑡𝑟 = 2.3 (2 − 𝑙𝑜𝑔𝜀)𝜏 (𝐸𝑞. 𝐼. 19)
L’expression du temps de réponse pour différentes valeurs de ε(%) est indiquée dans le
tableau ci-dessous :
Tableau I.3. L’expression du temps de réponse pour différentes valeurs de ε(%).

ε(%) tr( ε)
10 2.3τ
5 3.0τ
2 3.9τ
1 4.6τ
0.1 6.9τ

Exercice 1 :
A l’usine "Pronto Chemical" de St-Glinglin, plusieurs capteurs transmetteurs ont été installés
et calibrés comme suit :
1. Débitmètre avec transmetteur pneumatique :
• 400 Gallons par minute donne 15 psig ;
• 0 Gallon par minute donne 3 psig.
2. Pression avec transmetteur 4 à20 mA :
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• 30 pouces de mercure donnent 20 mA ;


• 10 pouces de mercure donnent 4 mA.
3. Niveau avec transmetteur de tension :
• 20 métre donne 5 Volts CC ;
• 0.5 métre donne 1 Volts CC.
4. Température avec transmetteur 4 à 20 mA (donné en exemple) ;
• 120◦C donne 20 mA ;
• 40◦C donne 4 mA.
a) Quelle est la sensibilité de chacun des capteurs transmetteurs (sauf celui en
température) ?
b) Ecrire la fonction de transfert (équation linéaire y = mx + b) permettant de connaitre la
valeur des sorties en fonction des entrées (sauf celui en température) ?
c) Si la pression mesurée en sortie du capteur transmetteur de débit est de 8.5 psig, quel sera
le débit correspondant ?
Solution exercice 1 :
a) La sensibilité est exprimée par :
∆s
S= ( )
∆m
En appliquant la loi on obtient pour le débitmètre :
15psig-3psig 12psig
𝑆= = =0.03 psig/GPM
400GPM-0GPM 400GPM
De même, pour le capteur de pression :
20mA-4mA 16mA
S= = = 0.8mA/poHg
30poHg -10poHg 20poHg

Et enfin :
5V-1V 4V
S= = = 0.205V/m
20m-0.5m 19.5m
b) La fonction de transfert du d´débitmètre est :
𝑦 = 𝑆 × 𝑥 + 𝑥𝑚𝑖𝑛
𝑦 (𝑝𝑠𝑖𝑔) = 0.03psig/GPM × 𝑥(GPM) + 3psig

𝑦 (poHg ) = 0.8mA/poHg × 𝑥 (poHg ) + 4mA

𝑦 (V) = 0.205V/m × 𝑥(m) + 1𝑉


c) Si le capteur de débit envoie 8.5 psig en sortie, on peut déduire le débit en solutionnant
cette équation pour l’inconnue x :
𝑦 (𝑝𝑠𝑖𝑔) = 8.5 psig = 0.03psig/GPM × 𝑥(GPM) + 3psig
𝑥(GPM) = 183.3 𝐺𝑃𝑀
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Exercice 2
La température d’un four a été mesurée toutes les 30 mn pendant une période de 10 h. Les
valeurs obtenues sont consignées dans le tableau ci-dessous.

N° de la Température N° de la Température
mesure (°C) mesure (°C)
1 209 11 212
2 195 12 205
3 212 13 225
4 225 14 214
5 216 15 216
6 228 16 216
7 231 17 205
8 212 18 193
9 237 19 220
10 200 20 230
Calculer la fréquance relative, cumulée et la moyenne.
Solution Exercice 2
Il faut commencer par ordonner ces valeurs et les diviser en groupes pour déterminer la
fréquence de distribution et représenter graphiquement la distribution :
𝑛𝑛
 La fréquence relative : 𝐹𝑛 (𝑥𝑛 ) = ;
𝑛
 La fréquence cumulative : ∑𝑛𝑖=1 𝐹𝑛 (𝑥𝑖 ) ;

Intervalles des Observations Fréquence Fréquence


groupes dans le groupe relative cumulée
190-199 2 0.1 0.1
200-209 4 0.2 0.3
210-219 7 0.35 0.65
220-229 4 0.2 0.85
230-239 3 0.15 1
Total 20 1

A partir de ces données, nous pouvons tracer histogramme de fréquence relative et


cumulative.
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0,4
0,35
0,35

Fréquence relative
0,3

0,25
0,2 0,2
0,2
0,15
0,15
0,1
0,1

0,05

0
190-199 200-209 210-219 220-229 230-239

Intarval des températures (°C)

Figure 1. Histogramme de fréquence relative en fonction des intervalles de température.

1,2

1
Fréquence cumulative

0,8

0,6

0,4

0,2

0
0 1 2 3 4 5 6
Intarval des températures (°C)

Figure 2. Histogramme de fréquence relative en fonction des intervalles de température.


∑𝑛
𝑖=1 𝑥𝑖
La moyenne se calcule en utilisant la relation suivante 𝑥̅ = 𝑛

𝑥̅
209 + 195 + 212 + 225 + 216 + 228 + 231 + 212 + 237 + 200 + 212 + 205 + 225 + 214 + 216 + 205 + 193 + 220 + 230
=
20

𝑥̅ = 215,05°𝐶
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Exercice 3
Soit un potentiomètre de 12.5 kΩ utilisé comme capteur de déplacement, pour mesurer une
plage de déplacements de 0 à 600 cm, et aliment é par une tension de 10 Volts.

 Quelle est la sensibilité de ce dispositif en V/mm ?


 Si la classe de précision de ce capteur est de ±0.25 % E.M., quelle est son erreur absolue
et son erreur relative à 375 cm ?
 Répéter la question #2 b) pour une distance de 1 cm. Discutez le résultat.

Solution exo 3
On assume que le potentiomètre est connecté à la source de 10 Volts et que la résistance
entre le curseur et la masse est de 0 kΩ (ce qui donne 0 V en sortie) à 0 cm et de 12.5 kΩ (ce
qui donne 10 V en sortie) à 600 cm. Puis, en utilisant la relation (1.1) on peut écrire :
∆s 10V-0V 10V
S= ( ) = = =0.00167 V/mm
∆m 6000mm-0mm 6000mm
L’erreur absolue du capteur, correspondant à une classe de précision de ±0.25 % E.M., est :
±0.25×600 cm
𝐸𝑎𝑏𝑠 = = ±1.5%
100

Connaissant cette valeur, nous pouvons maintenant calculer l’erreur relative à une mesure
de 375 cm :
𝐸𝐴𝑏𝑠 ±1.5%
𝐸𝑟𝑒𝑙 = × 100 = × 100 = ±0.4%
Mesure 375cm
L’erreur absolue ayant été obtenue en #2 c), ne reste à évaluer l’erreur relative pour une
mesure `a 1 cm. Cette erreur est :
𝐸𝐴𝑏𝑠 ±1.5
𝐸𝑟𝑒𝑙 = × 100 = × 100 = ±150%
Mesure 1cm

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