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Dermato Le Colloque
Dermato Le Colloque
CEDRIC DIMITRI O
WENDIN FRANK O
TRESOR ABDOULAYE O
SAINTIA EDWIGE O
IRENE O
NOUFOU OUERMI
MOISE SANDWIDI
FATOGOMA BERTRAND S
Dermatologie
La lésion élémentaire
1. Définir la lésion élémentaire (LE)
Les LE, représentent l’ensemble des modifications par lesquelles se manifeste toute maladie de
la peau ou dermatose.
Il s’agit des lésions les plus simples auxquelles on peut ramener les diverses affections cutanées
et à l’aide desquelles on peut les décrire.
Pour être classée en lésion élémentaire une lésion cutanée doit être facilement reconnaissable
sans être confondue avec une autre
2. Citer 8 conditions d’un bon examen dermatologique
1. Bon éclairage
2. Malade complètement déshabillé
3. Table confortable
4. Environnement assurant la confidentialité
5. Bonnes techniques de communications verbales et non verbales
6. Etre soi même a l’aise
7. Utiliser : loupe, verre à montre, curette de Brocq, une lampe de Wood etc. pour mieux préciser
les lésions.
8. Autres
3. Décrire les principales LE et leurs mecanismes
La MACULE
-Définition :Simple modification de la couleur de la peau ou des muqueuses; lésion circonscrite,
plane, qui se distingue de la peau qui l’entoure par la couleur.
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 1
-Mecanisme :Inflammation, vasodilatation, extravasation de GR (macule rouge) /Augmentation
de la quantité de pigment (macule hyperpigmentée)/Diminution de la quantité de pigment
(macule hypopigmentée)/Absence de pigment (macule acrhomique)
LA PAPULE
-Définition :est une petite élevure saillante, circonscrite, solide de l’épiderme ne dépassant 1cm
de diamètre
-Mécanisme :Augmentation des couches de l’épiderme/ Œdème dans le derme/Dépôt anormal
d’une substance dans le derme/ Prolifération ou infiltration de cellules dans le derme
Ex : lichen plan, urticaire, acné, folliculite
LES NODULES
-Définition :sont des élevures rondes ovoïdes, globuleuses dont le diamètre est supérieur à 1cm,
pouvant être de siège dermique et / ou hypodermique
-Mécanisme :Augmentation de la masse dermique et/ou hypodermique par prolifération
cellulaire bénigne ou maligne/Œdème
Ex : fibrome, kyste, lymphome, mélanome n Le nodule se situe souvent à un niveau plus
profond par rapport à la papule
LES NOUURES OU NODOSITÉS
-Définition : Formation nodulaire de plus grande taille (> 5cm) plus palpable que visible, de
siège hypodermique, recouverte d’une peau normale ou érythémateuse
-Mécanisme : Infiltrat cellulaire dermohypodermique septal et/ou lobulaire
Ex : érythème noueux (lèpre, sarcoïdose, streptocoque
GOMME
-Définition :nodosité de plus grande taille qui évolue comme un abcès froid en 4 stades : crudité,
ramollissement, fistulisation, cicatrisation
-Mécanisme : Infiltrat cellulaire dermohypodermique avec vasculite
Ex : Syphilis III, tuberculose
TUBERCULE
-Définition : Élevure saillante circonscrite enchâssée dans le derme et évoluant vers une cicatrice
n --Mécanisme : Infiltration cellulaire profonde du derme, partiellement détruit
Ex : Syphilis III, lupus tuberculeux, Lèpre, sarcoïdose
VEGETATIONS
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 2
-Définition : Excroissance d’allure filiforme, digitée ou lobulée en « chou-fleur » « en doigts de
gants » de consistance variable; ex. molle (condylome, lymphomes cutanés
-Mécanisme : Prolifération épidermique et infiltrat cellulaire dermique souvent à polynucléaires
Ex : Bromides, pyodermites végétantes, végétations vénériennes
TUMEURS
-Définition:Élevure bourgeonnante de la peau pouvant être sessile ou pédiculée; Nodule
dépassant 20cm de diamètre;
-Mécanisme : prolifération cellulaire maligne ou bénigne
Ex : Chéloïde, lymphome, mélanome, Angiome tubereux
LA VESICULE
-Définition : Petit soulèvement épidermique circonscrit contenant un liquide clair et mesurant 1-3
mm de diamètre
-Mécanisme : Formation dans l’épiderme d’une petite cavité remplie de sérosité/Altérations
virales des cellules épidermiques/Spongiose épidermique/Déhiscence dermoépidermique
Ex : Varicelle, herpès, zona, Eczéma, Dermatite herpétiforme, bouton de chaleur
LA BULLE
-Définition : La bulle ou phlyctène ou cloque C’est un soulèvement épidermique circonscrit
mesurant 1-3 cm de diamètre à contenu clair, hémorragique ou secondairement purulent (brûlure
par l’eau chaude, tuyau d’échappement, toxidermie bulleuse, DBAI). La bulle est une grosse
vésicule ----Mécanisme :Séparation des kératinocytes (bulle intraépidermique)/Séparation de
l’épiderme et du derme (bulle sous épidermique)
Ex: Pemphigus, pemphigoïde, toxidermie
LA PUSTULE
-Définition : Soulèvement circonscrit de l’épiderme contenant du pus franc ou un liquide louche
de taille variable du mm au cm. Le contenu peut être stérile ou infecté.
-Mécanisme : Afflux de polynucléaires dans dans follicule pilo-sébacé, ou dans épiderme et/ ou
derme
Ex : Folliculite, psoriasis pustuleux, pustulose sous-cornée
LESIONS ELEMENTAIRES SECONDAIRES
1-Altération surface peau
-L’épiderme est absent :Erosion ;Ulcération,Gangrène/Nécrose
-La peau est recouverte d’une substance qui se détache :Squame, Croûte
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 3
-La peau est épaissie :Kératose ; Lichénification
2-Modification consistance peau : Sclérose ;Atrophie
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 4
4-Enumérez 5 éléments de l’analyse d’un examen dermatologique
1. LÉSIONS ÉLÉMENTAIRES (L.E)
Nature de la LE (papule, pustule, bulle, macule etc.)
2. GROUPEMENT DES L.E
Isolée, placards, linéaire, arciforme, annulaire, émiettée, polycyclique, en cible, herpétiforme,
etc.
3. TOPOGRAPHIE
Exemple : poignet avec eczéma au bracelet montre
4. SIGNES ASSOCIÉS
Prurit, douleur, signes d’atteinte d’autres organes etc. 5.TERRAIN Atopie, albinisme
infection à VIH etc.
TOTAL HYPOTHESES DIAGNOSTIQUES
5. Evoquer un diagnostic dermatologique en utilisant la méthode d’analyse décrite
LE LICHEN PLAN
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 6
– Chez l’homme : papules porcelainiques isolées ou disposition annulaire avec un centre
déprimé et pigmenté.
– Chez la femme : aspect reproduit est celui de la muqueuse buccale.
7. Discuter a l'aide d'un tableau 2 diagnostics differentiels du LP
LP SYPHILIDE PSORIASIS
PAPULEUSE
SF
SG
SP
1- Definir le psoriasis
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 7
• Le psoriasis est une maladie inflammatoire, chronique, d’étiologie inconnue, caractérisée par un trouble de la
différenciaLon des keratinocytes, à expression principalement cutanée et articulaire.
• SF: néant
• SG: néant
TOPOGRAPHIE: zones bastions= cc, coudes, genoux, région sacrée, face extension membres
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 8
6- Discuter à l’aide d’un tableau, 2 diagnosLcs differenLels du
psoriasisvulgaire
PSORIASIS DS PGG
LES ECZEMAS
1. Définir le syndrome eczéma, l’eczéma de contact et la dermatite atopique (eczéma
constitutionnel)
Le mot eczéma : dérive d’un mot grec qui veut dire « sortir en bouillonnant » L’eczéma est une
dermatose inflammatoire aiguë, subaiguë ou chronique, érythémato-vésiculeuse et prurigineuse
caractérisée sur le plan histologique par la spongiose.
On distingue 2 types d’Eczéma :
l’Eczéma acquis ou Eczéma de contact qui est une allergie de contact.
Dermatite (eczéma) atopique ou constitutionnel qui est une allergie héréditaire.
Le syndrome eczéma est caractérise quel que soit l’étiologie de l’eczéma, par sa forme
typique évoluant en quatre phase successives et ses différentes formes clinique
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 9
3. Décrire les aspects cliniques du syndrome eczéma (aigue et chronique), de l’eczéma de
contact et de la dermatite atopique
Syndrome eczéma :
Forme typique : eczéma aigu
L’eczéma aigu, de diagnostic clinique facile, évolue en quatre phases
successives, le plus souvent intriquées
Phase érythémateuse : Placard érythémateux à bordures émiettées, voire oedémateux
Phase vésiculeuse : Vésicules remplies de liquide clair, confluant parfois en bulles
La phase suintante et croûteuse : Durée variable.
Rupture des vésicules spontanément ou sous l’effet du grattage avec libération d’un liquide clair
ou poisseux. Puis coagulation de la sérosité en croûtes sans cesse renouvelées tant que le
suintement n’est pas arrêté. Arrêt du suintement, tombée des croûtes laissant place à un épiderme
rouge vernissé, fragile.
La phase de desquamation et de restitution ad integrum
L’épiderme réformé se craquelle et desquame sans cesse sous forme
de squames lamelleuses ou furfuracées, puis après un temps plus ou
moins long, arrêt de la desquamation et la peau reprend son aspect
normal antérieur.
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 10
LES URTICAIRES
1-Définition
Mot urticaire = dérive du mot latin urtica signifiant « ortie »,
Dermatose :
* papulo-œdémateuse
* prurigineuse
* fugace et mobile
* déclenchée par une réaction cutanée inflammatoire aux mécanismes complexes, faisant
intervenir des médiateurs dont le chef de fil est l’histamine
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 11
la palpation;
SG : fièvre
+Siège : ubiquitaire mais surtout zones de tissu lâche (lèvre, paupières, région génitale);
+Isolée ou associée à une urticaire superficielle;
+Localisation aux muqueuses : grave
+Œdème de la glotte : dysphonie, hyper salivation par troubles de la déglutition = signes
d’alarme précédant l’asphyxie;
+ Localisation aux muqueuses : grave
+ Muqueuses digestives: syndromes douloureux abdominal (coliques, nausées, vomissements,
diarrhée);
+ Parfois, signe inaugural d’un choc anaphylactique
(prurit brutal du scalp, des paumes et plantes, dysgueusie = signes de mauvais pronostic)
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 12
* Zones habituellement découvertes
* Disparaît en moins d’1 h après mise à l’ombre
g)Urticaire à l’eau (aquagénique)
* Déclenchée lors du contact avec l’eau
* Lésions de type urticaire cholinergique
* Test à la compresse mouillée à 37°C pendant 30 mn Urticaires alimentaires
* Nombreux aliments + additifs et conservateurs
* Apparition rapide après ingestion de l’aliment: responsabilité de l’aliment mise en doute au-
delà d’un délai de 3h
* Diagnostic : interrogatoire, analyse du cahier alimentaire, dosage des IgE, prick-test et test de
réintroduction en milieu hospitalier.
* Principaux aliments responsables : poisson, œuf, porc, crustacés, lait, tomate, fraise, chocolat,
arachides, noisette, alcool, fruits exotiques Urticaires médicamenteuses
* Fréquentes : forme aiguë
* Survenue dans les minutes ou heures suivantes
+ Résolution plus longue: nouvelles lésions malgré l’arrêt du médicament incriminé
+ Tout médicament
Principaux médicaments responsables :
Béta-lactamines, anesthésiques généraux, même locaux, AINS, œstrogènes, IEC (Inhibiteurs de
l’Enzyme de Conversion), produits de contraste iodé, sérums et vaccins Urticaires de cause
infectieuse.
+Viroses (hépatites, MNI, CMV),
+ Parasitoses (giardiase, ascaridiase etc.) Urticaires systémiques
+ Vascularite urticarienne,
+ Lupus érythémateux systémique (tous les types d’urticaires)
+ Maladie de Still
+ Dysthyroïdies
+ Psychique : + qu’une cause, facteur important à prendre en compte dans toutes les formes
d’urticaires
+ Urticaires idiopathiques : 50 à 80 % : chroniques
+ Témoin de l’insuffisance de nos connaissances
5-Argumenter l'attitude thérapeutique devant une urticaire
◦ Œdème de Quincke
+ Corticothérapie IV (si risque vital) ou per os,
+ Puis relais par les anti-H1
◦ Choc anaphylactique
+ Mesures de réanimation : remplissage, O2, intubation
+ Adrénaline 0,5mg IM, à répéter 30mn après si pas amélioration
+ Corticothérapie : HSH 100 à 200mg en IV
+ Inscrire en rouge dans le carnet de santé le facteur déclenchant : sérum, penicilline
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 13
anesthésique,
Acné
1-Définir l’acné
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 14
Désinfectant inutile voire préjudiciable —
Certains cosmétiques pérennisent l'affection —
Soleil : réduit le caractère inflammatoire des lésions mais facilite la comédogénèse —
Pas de régime alimentaire à suivre.
7- Citer 3 molécules du traitement de l’acné
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 15
Il survient surtout chez les enfants de 2 à 7 ans et on l’appelle prurigo strophulus.
L’évolution :
-˃ Elle s’étend sur 1 à 8 semaines avec cœxistence des éléments d’âges différents pouvant
évoluer spontanément vers la guérison si le patient évite le contact avec l’agent causal.
-˃ Elle peut se faire vers des complications :
- Impétiginisation, Généralisation de la maladie, Passage à la chronicité, Gène psychologique.
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 16
- Histopathologie. L’aspect histologique n’est pas spécifique
►Prurigo pigmentosa
- Il s’agit d’une dermatose inflammatoire, prurigineuse, chronique, et récidivante caractérisée
par des lésions érythémato-papuleuses.
- Il évolue en quelques jours vers des lésions pigmentées, réticulées persistantes.
►Prurigo actinique
- Il se rencontre chez les amérindiens et les caucasiens britanniques.
-Le début se situe avant l’âge de dix ans.
-L’éruption = lésions papulo-vésiculeuses, érythémateuses, prurigineuses qui prédominent sur
les parties découvertes et en été mais peuvent persister même en hiver.
L’association à une chéilite est présente dans plus de 85 % des cas.
Chez les amérindiens le prurigo actinique est associé à un typage HLA DR4.
Evolution : après guérison les lésions laissent des cicatrices punctiformes très inesthétiques.
Le prurigo actinique est caractérisé par des lésions eczématiformes, des papules et des nodules,
provoqués par l’exposition solaire, qui laissent souvent des cicatrices voire des alopécies
cicatricielles. L’âge de survenue est souvent pré-pubertaire, contrairement à la lucite, et des
lésions muqueuses sont généralement présentes : cheilite, hyperhémie conjonctivale associée à
une photophobie . Les explorations immunologiques sont normales, écartant le diagnostic de
lupus .
Les formes selon le terrain
► Terrain VIH lésions papulo-vésiculeuses
prurigineuses chroniques, étendues, dépassant les zones découvertes, voire généralisées.
► Cas particulier du prurigo de la femme enceinte
Le prurit complique 2 % des grossesses . Trois groupes étiologiques doivent être
systématiquement évoqués .
- Prurigo n’ayant aucun rapport particulier avec la grossesse.
- Prurigo révelant une cholestase intragravidique
- Dermatose spécifique de la grossesse
Les formes compliquées
► Prurigo généralisé
► Prurigo impétiginisé
6. Citer les étiologies du prurigo
Prurigos aigue:
Le prurigo aigu est généralement de cause parasitaire :
Parasitose externe le plus souvent (gale, poux, puces, piqûres d’insectes)
Les piqûres des moustiques, puces, punaises, fourmis rouges.
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 17
- Parasites des poussières de la maison
- Parasites des animaux domestiques (chiens, chats): acariens
- Parasites présents dans l’herbe : thrombiculidae
Parasitose interne (filariose, onchocercose, schistosomiase, trichinose, distomatose, toxocarose,
strongyloïdiase,etc
Prurigos chronique
- Dermatoses chroniques prurigineuses avec lésions cutanées associées
Types de dermatoses Affections
Inflammatoires Dermatite atopique, lichen, urticaire
chronique, mastocytose cutanée
Médicamenteuses Eczéma de contact, toxidermies
Auto-immunes Dermatoses bulleuses auto-immunes (
dermatite herpétiforme, phemphigoide
bulleuse, dermatose à IgA linéaire)
Génodermatoses Maladie de Darier
Néoplasiques Lymphome cutanée (T ou B), localisation
cutanée d’une leucémie
Physiques Prurit irritatif ( laine de verre)
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 18
- utilisation des insecticides : literie, moquettes etc...
- Prise en charge psychologique
Moyens locaux :
- Bains : antiseptique (cytéal solution, eludril solution…)
- Les émollients améliorent souvent modérement le prurit (crème à base d’urée)
- Asséchants : éosine aqueuse, nitrate d’argent
- Dermocorticoides :
Les dermocorticoıdes, par leurs actions anti-inflammatoire et immunosuppressive, sont utiles
dans le prurigo. Des applications itératives, durant des mois, peuvent cependant entraıner une
atrophie cutanée. Les ultraviolets, immunosuppresseurs locaux, sont efficaces dans le prurigo
Moyens généraux :
Antihistaminiques :
Les antihistaminiques sédatifs :
- Hydroxyzine : Atarax cp 25 mg, amp inject.
Antihistaminique et anxiolytique
- Dextrophéniramine: Polaramine comp 2mg, 6mg, amp inject 5ml et sirop
- Méquitazine: Primalan comp10mg, 5mg et sirop
- Cétirizine: Zyrtec : comp et solution buvable 10mg.
Les antihistaminiques non sédatifs :
-Desloratadine : Aérius comp 5mg et sirop
- Loratadine: Lotin : comp 10mg et sirop
Loratin : comp 10mg et sirop,
Tirlor : comp 10mg
La Puvathérapie : UVB, combinée UVA-UVB.
Corticothérapie : Bétamétasone
les rétinoides – Antibiothérapie
LE PITYRIASIS ROSE DEGIBERT (PRG)
1- Définir le PRG
PRG = dermatose
– éruptive,
– bénigne,
– aiguë,
– spontanément résolutive,
– d’évolution cyclique
– D’étiologie incomplètement élucidée, HHV6,HHV7
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 19
• Lésion maculo-papuleuse,
• à centre clair (hypopigmenté) ou brunâtre, déprimé et fripé
• arrondie ou ovalaire,
• mesurant 2 à 10 cm de diamètre,
• bien limitée
• les bords: légèrement surélevés,
– rose-vifs (blanc); grisâtres ou franchement hyperchromiques (noir) ;
– les deux zones sont séparées par une fine collerette desquamative adhérente par la périphérie et
dont le bord libre est tourné vers l’intérieur.
– Sièges: tronc ou sur le cou ou sur la racine des membres ;
– Il s’accroît de façon centrifuge
– Cette plaque initiale reste isolée pendant 2 à 20 jours.
La phase d’état : c’est l’éruption secondaire :
- Apparaît 2 à 20 jours après le médaillon initial: par vagues successives espacées de quelques
jours.
2 types d’éléments :
- De petits médaillons identiques au médaillon initial, disposés en « arbre de Noël » ou « sapin
de Noël » (tracé des lignes de la peau).
- Des lésions maculeuses ou légèrement papuleuses, érythémateuses et non squameuses, de petite
taille, multiples.
Eruption symétrique et touche le tronc, le cou, la partie proximale des membres, respecte le
visage ou encore en maillot.
3- Citer au moins 4 diagnostics différentiels du PRG
– Les dermatophytoses
– La dermite séborrhéique pityriasiforme
– L’eczéma nummulaire
– Les syphilides papulo-squameuses
– Le psoriasis
– Les toxidermies à type de PRG
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 20
Dermite du siège ou érythème fessier
1. Définir la dermite du siège
Ensemble de dermatoses,
◦ le plus souvent érythémateuses,
◦ Sur zones recouvertes par les couches.
◦ Dermite du siège ou érythème fessier
= syndrome posant essentiellement le problème de son étiologie.
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 21
bactérienne : pustules
Mycosique : érythème rouge vif avec une desquamation périphérique
La dermite de contact
Clinique :
Lésions érythémateuses, œdémato microvésiculeuses, prurigineuses
siégeant sur la face latérale des hanches et la partie extérieure des fesses
Dues à la composante élastique des couches et aux composants des langes jetables
6. Décrire la candidose des plis, la dermite séborrhéique et la macération
La dermite séborrhéique du NRS
Définition
C’est une dermo-épidermite
dont le début est en général bipolaire (c’est-à-dire aux deux pôles : tête et siège)
pouvant se généraliser et donner une érythrodermie.
Clinique
Début : 3 à 6 mois, bipolaire
SF : pas de prurit
SG : état général conservé
SP : lésions érythémato-squameuses
Lésions du siège
Lésions de la tête (croûtes de lait)
Lésions des plis
La candidose des plis
Clinique
Début = fond des plis
SP : lésions érythémateuses, fissuraires et en bordure de l’érythème, lésions micro pustuleuses,
laiteuses et desquamation légère ou en placard
Sièges : périnée, plis inguinaux et inter fessiers.
Candidose orale chez l’enfant ou des aréoles mammaires à rechercher
Diagnostic positif = clinique ; confirmation par prélèvement mycologique.
La macération
La peau fond plis = érythémateuse et peut s’éroder mais lésions restent limitées à zone des
langes
Chaleur, rétention sudorale = responsables de la macération et de la prolifération bactérienne et
fongique
Facteurs aggravants = utilisation produits cosmétiques gras ou irritants (serviettes humides, lait
de toilette) en lieu et place d’un lavage simple à l’eau
7. Connaître les principes de la PEC d’une dermite du siège
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 22
Les dermites de siège comportent toutes un facteur de surinfection ; il faut donc définir un
protocole de traitement commun
- Règles d’hygiène :
◦ nettoyage fréquent à l’eau tiède
◦ tout au plus avec un savon surgras
◦ bien rincer, sécher en tamponnant
-Application d’un lait à base d’imidazolé ou d’une pâte à base de nystatine.
◦ Les soins doivent être répétés à chaque change soit un minimum de 4 à 6 fois par jour.
◦ La nystatine orale est administrée en cas de candidose orale
-Suppression des facteurs mécaniques
fesses à l'air tant que possible.
Mais si difficile, utiliser couches synthétiques avec un système absorbant sauf en cas de dermite
de contact
Et changer après chaque selle
-Convaincre la maman que tous les cosmétiques (laits nettoyants, serviettes humides, crèmes
parfumées)
◦ sont à abandonner en raison des dermites caustiques qu’elles peuvent entraîner.
◦ L'utilisation des corps gras doit également être abandonnée car favorise la macération
(Aloplastine, Eryplast)
-Il est interdit de traiter un érythème fessier avec des corticoïdes dont l’occlusion augmente
l’absorption
-Ce qu’il ne faut pas faire
◦ Traiter une dermite du siège avec des corticoïdes topiques.
◦ Inutile de prescrire un antimycosique par voie orale, sauf en cas de candidose buccale ou
digestive.
◦ Antiseptique trop agressif sera évité de type ammonium quaternaire, solution alcoolique.
◦ Les colorants types éosine aqueuse, bleu de Milian, fluorescéine masquent les lésions, évitent
l'appréciation de l'évolution.
Erythrodermie
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 23
Signes fonctionnels
• Prurit : constant, d’intensité variable
• Sensation de peau étroite gênant la mimique, limitant les mouvements.
• Sensation de froid intérieur avec frissons souvent intenses (malade sous ses couvertures).
3-Citer trois signes généraux du syndrome érythrodermie
*Sensation de malaise général,
*Fièvre oscillante (39 à 40C)
*Hypothermie parfois en-dessous de 30°C.
*Amaigrissement par perte protidique.
4- Décrire les quatre principaux signes dermatologiques du
syndrome érythrodermie
Signes dermatologiques
Deux lésions élémentaires sont constantes et
obligatoires : l’érythème et les squames.
- L’érythème, constant, généralisé, d’intensité variable d’un jour à l’autre,
inflammatoire de couleur rouge, violacée aux points déclives
- Les squames, plus ou moins précoces, accompagnent l’érythème, d’importance
variable ; elles sont fines et furfuracées, ou forment de larges lambeaux
Les autres lésions sont moins fréquentes :
L’œdème, plus ou moins important, généralisé ou localisé aux
membres inférieurs.
Des vésicules avec ou sans suintement ;
L’épaississement cutané dû à l’œdème et/ou à une lichénification ou une infiltration cutanée à
l’origine de gros plis cutanés.
Une dyschromie : hyperpigmentation notamment chez le noir, mais aussi dépigmentation.
5- Enumérer les 4 éléments de base du diagnostic étiologique
-Interrogatoire
- Examen clinique
- Histologie répétée à plusieurs endroits
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 24
- Evolution
6- Citer 8 étiologies du syndrome érythrodermie
*Chez l’adulte
Les érythrodermies d’origine toximédicamenteuse
- sulfamides, barbituriques, etc.
Les érythrodermies d’origine infectieuse
- Candidoses ;
- Dermatophyties ;
- Infection à VIH
Les érythrodermies des hémopathies
- les lymphomes
*chez le nouveau-né et le nourrisson
- Ichtyose ;
- Dermatite séborrhéique ;
- Eczéma atopique ;
- Infection staphylococcique ;
- Hémopathies malignes ;
- rarement dermatoses communes
(psoriasis)
7- Décrire les principes du traitement du syndrome Érythrodermie
Traitement symptomatique
- Hospitalisation
- Rassurer le malade car très anxiogène et
l’entourage
- Chambre climatisée réglée à une température où le
degré hygrométrique donne le meilleur confort
possible
Le traitement comprend deux volets :
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 25
Traitement local
- Bains tièdes ou émollient
- Crèmes émollientes plusieurs fois par jour si
lésions sèches (vaseline blanche, Dexéryl)
- Eau de Dalibour en pulvérisation si les lésions
suintent, Eosine aqueuse 2%
- Antibiothérapie locale
Traitement par voie générale
- Arrêt de toute médication non indispensable
- Rééquilibration hydroélectrolytique et protéique
sous contrôle biologique
- Traitement d’une insuffisance cardiaque et rénale
(recours à d’autres spécialistes)
- Antibiothérapie adaptée
- Antiprurigineux et sédatif (Atarax®, Primalan®)
TOXIDERMIES
1-Definir
Toxidermie médicamenteuse
– réaction cutanée due à un médicament introduit par voie systémique (per os,
IM ou IV) à dose thérapeutique.
– Les effets indésirables des médicaments sont par leur fréquence et leur sévérité
potentielle un problème de santé publique.
– 10% des patients hospitalisés
2-Décrir l’épidémiologie
• Les toxidermies cutanées : parmi les plus fréquentes:
- 20% signalées aux centres de pharmacovigilance (France)
• La peau est donc la voie royale de l’expression des effets indésirables des
médicaments
• Augmentation de la consommation en médicaments,
• Fréquence plus élevée chez les femmes (1,5-2 fois), sujets âgés.
• Facteurs favorisants individuels: certains groupes HLA-B5, sujets poly médicamentés,
certains virus (VIH, CMV,EBV) ,lymphopathies*
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 26
. • Plus de 90 % des toxidermies sont bénignes.
• Trop rares pour être détectées lors des essais précédant l'autorisation de mise sur
le marché (AMM).
• Les toxidermies les plus fréquentes sont
– les éruptions érythémateuses ou exanthèmes
maculo-papuleux (40 à 60 % des notifications)
– les urticaires (20 à 30 % des notifications).
3-Citer les deux principaux mécanismes
Réaction de type immunologique:
–HSI type I médiée par IgE: urticaire
–HS type 2 médiée par les IgM et les IgG :
purpura thrombopénique médicamenteux
–HS type 3 médiée par les complexes immuns:
vascularites
–HS type 4 : EPF, eczémas de contact
Réaction de type non immunologique:
Réaction pharmacologique : utilisation des médicaments à des posologies inhabituelles.
4-Sept(7) caractères devant faire évoquer une toxidermie
– Début brutal
– Aspect symétrique et prurigineux de l’éruption
– Aspect approximatif de l’éruption
– Réintroduction accidentelle ou voulue positive
– Disparition rapide des lésions à l’arrêt du médicament
-
-
5-Décrire la conduite à tenir lors d’une suspicion de toxidermie
+l’arrêt d’urgence des médicaments suspect en cas de toxidermie grave.
+l’administration du /des médicament(s) suspect(s) ne peut être poursuivie sous surveillance
qu’en cas de érythémateuse bénigne, et si le bénéfice attendu du traitement le justifie.
+la réintroduction à visée diagnostiqué n’est pas justifiée.
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 28
– En quelques heures: nombreuses pustules
superficielles de petite taille (2 mm) à contenu lactescent
– Une altération de l'état général et une hyperleucocytose PNN
– Pustules sont amicrobiennes
– Médicaments : aminopénicillines, pristinamycine, sulfamides
Le syndrome de stevens johnson
– les formes les plus graves de toxidermies.
– Continuum entre
• Syndrome de Stevens-Johnson SSJ (10% surface corporelle nécrosée)
• Syndrome de Lyell-NET(SL ≥ 30% surface corporelle nécrosée)
– Début environ 10 jours après le début du traitement inducteur
• Fièvre, brûlures oculaires, pharyngite, éruption érythémateuse; altération état
général
• En qq h à qq jrs, érosions muqueuses multifocales et bulles cutanées.
• Nikolsky est positif +++, lambeaux d’épiderme se détachent à la moindre
pression
Syndrome de Lyell
+Sd de Lyell-NET: de vastes lambeaux d'épiderme sont décollés mettant à nu le
+derme suintant rouge vif ou «décollables » restant en place avec un aspect de linge
fripé;
Polypnée avec hypoxémie: nécrose de l’épithélium bronchique, de très mauvais
pronostic.
8- les moyens diagnostics étiologiques des toxidermies
Examens biologiques
La biopsie cutanée
9- Décrire les grands axes de la prise encharge des toxidermies
• Hospitalisation pour les cas graves
• Les traitements locaux : toujours indiqués.
• Traitements symptomatiques :
– Antihistaminiques, Corticothérapie générale très discutée
• Réanimation dans les cas graves avec correction de
hyponatrémie, hypokaliémie, hypoprotidémie, hypocalcémie, leucopénie, anémie.
• lit fluidisé pour les grands décollements cutanés
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 29
être discuté, car il risque de favoriser la
sélection de germes
1-Définir I'impétigo
C'est une infection cutanée superficielle (SOUS la couche cornée de I'épiderme), très contagieuse,
auto ou hétéro inoculable, non immunisante, due au streptocoque béta hémolytique du groupe A
et/ou au staphylocoque doré.
Nb: touche le plus souvent enfant rarement adultes
2-Décrire 8 signes dermatologiques de I'impétigo
1- vésicule superficielle
2- très fragile,
3- à contenu clair,
4- repose sur une peau saine,
5- Puis pustule,
6- érosion,
7- recouverte de croûtes mélicériques,
8- siège péri orificiel, au niveau céphalique au début.
3-Citer 7 caractères cliniques de I'ecthyma
1- Siège: membres inférieurs;
2- Vésiculo-pustule;
3- Ulcération nécrosante,
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 30
4- purulente,
5- recouverte d’une croûte épaisse,
6- adhérente, entourée par un halo inflammatoire;
7- Terrain particulier [immunodéprimé, dénutri (éthylisme chronique), artériopathie]
4-Définir le furoncle, I'anthrax et la furonculose
furoncle
C’est une infection profonde du follicule pilo-sébacé par le staphylocoque doré (Staphylococcus
aureus) avec nécrose et élimination du follicule pileux (bourbillon).
I'anthrax
– Agglomérat de furoncles
– Placard inflammatoire hyperalgique parsemé de pustules
– Siège électif: cou, haut du dos.
furonculose
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 31
6-Citer 3 complications du furoncle
• Passage à la chronicité (furonculose) ;
• Porte d’entrée d’une septicémie (rare) ;
• Staphylococcie maligne de la face
7-Définir I'érysipèle
L’érysipèle est une infection bactérienne, cutanée, aiguë réalisant un tableau de dermo-
hypodermite aiguë non nécrosante due aux effets toxiniques du streptocoque beta Hémolytique du
groupe A.
8-Décrire les 3 signes cliniques de I'érysipèle non compliqué
de la jambe à la phase d'état
1- œdème de la jambe, mou, prenant le godet.
2- Placard: rouge, chaud, infiltré, douloureux avec extension centrifuge, à bords nets.
3- ADP inguinale, ferme, douloureuse, homolatérale.
9-Décrire 5 signes de la thrombophlébite du membre inférieur la différenciant de I'érysipèle
du membre inférieur
1- Début moins brutal
2- Dissociation du pouls et de la température: pouls grimpant de MALHER).
3- Diminution du ballottement du mollet
4- Signe de HOMANS présent: douleur vive du mollet à la dorsiflexion du pied.
5- Echo doppler: thrombose veineuse
10-Enoncer les bases du traitement de I'érysipèle
1- Curatif
❖ Buts
– Détruire le germe, le streptocoque
– Eviter les complications
❖ Moyens
➢ Moyens médicamenteux
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 32
– Antibiothérapie à visée streptococcique
• Pénicilline G : 10 à 20 Millions d’UI/24h en 4 à 6 perfusions.
• Après l’apyrexie, voie orale (Pénicilline V: 4 à 6 Millions d’UI/24h en 3 prises
quotidiennes) ; amoxicilline (4,5g/24h)
• Macrolides: cas d’allergie
➢ Traitement adjuvant
– Traitement de la porte d’entrée
– Remplissage vasculaire et réanimation
– Sérum antitétanique et vaccination antitétanique
– Traitement d’une tare sous-jacente
❖ Indications
2- Préventif
--Traiter toute effraction cutanée notamment les intertrigos (chercher)
– Traiter les états de stase (affection artérielle, veineuse, lymphatique etc.)
– Prendre en charge les FdR C-V (obésité, HTA, diabète, sédentarité, tabagisme, alcoolisme)
– En cas de dépigmentation artificielle, sensibiliser
Varicelle et le zona
1. Définir la varicelle et le zona
Varicelle :
Dermatose virale due au VZV, virus à ADN du groupe des Herpes virus. Elle
correspond à la primo-infection du VZV. Très contagieuse elle est de contamination strictement
interhumaine.
Dermatose courante se manifestant par une éruption faite de vésicules ombiliquées.
Zona :
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 33
Ganglio-radiculonévrite postérieure aiguë liée à la réactivation du VZV et se manifestant
par des vésicules groupées en bouquet avec une disposition linéaire métamérique unilatérale.
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 34
Syndrome REYE
Autres complications rares
Purpura fulminans par coagulation intravasculaire disséminée
Hépatite
Myocardite
Thrombopénie
Glomérulonéphrite
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 35
Exceptionnellement le zona est bilatéral ou touche de façon étagé 2 métamères
Le Zona généralisé (appelé parfois improprement zona-varicelle)
Dans ces formes graves, surviennent parfois des complications viscérales, pulmonaires,
hépatiques, encéphaliques.
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 36
3. Lister 6 facteurs de récurrence herpétique
• Soleil
• Médicaments : corticothérapie ou ATBpie au long cours, IS
• Stress, Règles, Rapports sexuels, Fatigue
• Infection général fébrile : accès palustre
• Infection à VIH, Aliments
• Autre : traumatisme, chirurgie régionale, injection de morphine intrathécale
Extra-dermatologiques
Système splénoganglionnaire : ADP inguinale ou RAS
Autres appareils et systèmes = RAS
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 37
6. Citer 3 arguments cliniques du diagnostic positif de l’HRG de l’adulte IC
Evoquer devant prodromes
Etayer par clinique devant bouquet de vésicules puis érosions, puis cicatrisation et caractère
récidivant au même endroit chez un même patient
Paraclinique inutile dans forme typique, oui si moyens disponibles et formes atypiques ou dans
situations particulières.
PRODROMES
SF
SG
SP
PARACLINIQUE
EVOLUTION
PRODROMES
SF
SG
SP
PARACLINIQUE
EVOLUTION
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 38
9. Indiquer 4 modalités thérapeutiques de l’herpès cutanéomuqueux par aciclovir
- Dans tous les cas : 5 à 20mg/kg/8h (5 à 21 jours)
- PIH et HR chez IC : Cf. cours.
- PIH et HR chez ID : Cf. Cours.
- Formes graves : Cf. cours.
- Prévention : si > 6 récurrences/an : Cf. Cours.
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 39
6. Enumérer les 3 caractéristiques cliniques de la papule du MC
- Papule perlée translucide,
- Ombiliquée (Dépression centrale grisâtre), posée sur une peau saine
- Nombre et taille variable
7. Discuter à l’aide d’un tableau 2 diagnostics différentiels des Vvu, des Vve et du MC
- HPV
De EDV : Acrokératose, Lichen plan
Des Condylomes : Syphilides végétantes, toxidermies végétantes
De la TBL : Carcinome spinocellulaire végétant
- MC
Cryptococcose cutanée
Varicelle
Verrues vulgaires
Carcinome basocellulaire
Dermatoses Mycosiques
Définition : Affection superficielles ou profondes de la peau et/ou des muqueuses dues à des
champignons microscopiques
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 40
Les dermatophyties
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 41
Peu nombreuses (1-4)
Arrondies ou polycycliques
En surface squames grisâtres adhérentes
Cheveux blanc grisâtre coupé a 5cm de leur émergence formant un tapis brosse beaucoup
plus perceptible au touché qu’il n’est visible
Lumière de Wood : fluorescence
Elles commencent comme toute teigne par de lésions érythémato-squameuses tendant à former
des zones circulaires puis brutalement la plaque squameuse devient rouge se gonfle et prend la
forme d’une coupole plus ou moins saillante ou des orifices plats laissent soudre une goutte de
pus
Les cheveux ou poils sont expulsés
L’évolution se fait spontanément vers la guérison
L’examen a la lumière de Wood ne montre pas de fluorescence
Moyens thérapeutiques
Antifongiques locaux
Econazole : Daktarin®, Pevaryl®, (application biquotidienne)
Kétoderm® (application mono quotidienne)
Cyclopiroxolamine (Mycoster®), Terbinafine (Lamisil®)
NB : Amphotéricine (Fungizone®) B inactive contre les dermatophytes
Antifongiques généraux
Terbinafine (Lamisil®) 250 mg par jour (CI chez l’enfant et la femme enceinte)
Griséofulvine (Griséfuline®, Fulcine®) fongistatique sur les dermatophytes
1g chez l'adulte et 20 mg/Kg/jour chez l'enfant
Indications générales
Traitement local si :
Atteinte isolée des plis
Lésions de la peau glabre limité (Nombre et étendu)
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 42
Antifongique pendant 1 à 8 semaines
Traitement systémique si :
Atteinte palmoplantaire
Lésions de la peau glabre multiples
Parasitisme unguéale et pilaire
2 semaines à plusieurs mois selon les sites atteints
Indications spécifiques
Dermatophyties de la peau glabre
=< 5 éléments
Traitement local : imidazolés
2-3 semaines si animale
4-6 semaine si humaine
> 5 éléments
Traitement général + Traitement local :
Griséofulvine 1g chez l’adulte 10mg/kg/j chez l’enfant
Intertrigo
Griséofulvine même dose x 2/j pdt 4-6 sem.
Imidazolé localement matin et soir
Teignes
Couper les cheveux
Griséofulvine pendant 4 à 6 semaines
Imidazolés localement matin et soir ou cyclopiroxolamine
Les levuroses
Les Candidoses
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 43
2. Connaître les facteurs favorisant des candidoses
Généraux
Médicaments : Antibiotiques ; antifongiques (anti-dermatophytes) ; métronidazole ;
hormones sexuelles ; drogues psychotropes ; immunosuppresseurs et antimitotiques ; corticoïdes
Maladies : Diabète ; grossesse ; insuffisance thyroïdienne ; maladies affectant gravement
l’état général
Hygiène : Alimentaire et corporelle (défaut ou excès) ; vestimentaire
Locaux
Humidité et Macération : plis des obeses ; pieds des gens présentant une hyperhydrose ;
couches plastiques imperméables
Terrain génétique : susceptibilité individuelle, jeune âge, vieillesse
6. Décrire le muguet
Terrain : enfant et NRS
Erythème diffus avec muqueuse sèche et douloureuse au début
Apparition quelque jours après de dépôt blanchâtre d’aspect crémeux non adhérant détachable a
l’abaisse langue avec saignements
Avec gène fonctionnelle souvent importante
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 44
Suppression et traitement des causes favorisante autant que possible
Traitement local :
Savon alcalin
Antimycosique : mycostatine(nystatine) ; Amphotéricine B (Fungizone) ; dérivées
imidazolé +++
Désinfection digestive en cas de muguet ; d’intertrigo péri-annaux
Traitement du ou des partenaires dans des candidoses génitales
La candidose inaccessible a un traitement local ou déficit immunitaire
Ketoconazole (nizoral) avec surveillance du bilan hépatique
Fluconazole (Triflucan)
Pityriasis Versicolor
1. Définir le PV
Le PV est une épidermomycose (mycose superficielle), bénigne, cosmopolite due à Malassesia
spp. , levure lipophile pouvant être saprophyte de la peau saine,
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 45
5. Citer les diagnostics différentiels
Erythrasma
PRG
Eczématides séborrhéiques
Vitiligo
7. Connaître le traitement du PV
Traitement local
Shampoing à base d’antimycosiques dans les formes étendues (Kétoderm gel monodose,
kinazole)
Dérivées imidazolés dans les formes localisées (En crème ou en solution)
Durée 3 à 6 semaines
Traitement général
Fluconazole
Le traitement doit être poursuivit jusqu’à la guérison clinique et mycologique, examen a la lampe
de Wood compris car les récidives après traitement sont fréquentes
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 46
Agent Des champignons = Des bactéries = actinomycètes
maduramycètes (pied d
Madura)
Fréquence + -
5 fois plus d ’hommes que de 5 fois plus d ’hommes que de
femmes, entre 20 et 40 ans et femmes, entre 20 et 40 ans et
surtout en milieu rural surtout en milieu rural
Clinique Evolution lente +s années Evolution rapide
Pied+++ Tumeur non inflammatoire Tumeur inflammatoire
Tronc Grains noirs+++ Grains rouges+++
Tête Moins de fistules Plus de fistules
Diagnostique Clinique, examen direct, IDEM
culture, histologie, étude des
grains, sérologie
Diagnostique Différentiel Autres mycoses, tumeurs IDEM
bénignes, Tbc cutanée, Pied
diabétique, ostéomyélite
chronique, lèpre, maladie de
kaposi
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 47
Période d’état : 2 éléments
- Prurit
Signe constant, dominant, motif de consultation
Tenace, d’intensité variable, à recrudescence nocturne, parfois, insomniant.
Familial ou retrouvé dans l’entourage du malade.
Siège au début aux espaces interdigitaux, aux fesses pour se généraliser rapidement.
Epargne le visage, le cou, le cuir chevelu et habituellement le dos.
- Eruption
Lésions spécifiques de l’éruption
Sillon scabieux : petite lésion filiforme, sinueuse, de
3-15 mm de longueur.
Sièges : faces latérales des doigts des mains et faces antérieures poignets.
Vésicules perlées : petites élevures miliaires translucides sur une base érythémateuse.
Sièges : espaces interdigitaux, bords latéraux doigts.
But :
Eliminer le parasite du corps, des vêtements et de la literie chez le malade et son entourage en
même temps.
Eviter ou traiter les complications.
Moyens
Traitements locaux
Les acaricides pour le corps
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 48
Benzoate de benzyle en lotion (Ascabiol®,)
Lindane en crème ou en lotion (Scabecid®)
Neurotoxiques ; CI : femme enceinte, enfant < 2 ans
Traitement général :
Ivermectine : 200 μg/kg per os en prise unique (CI : enfant < 15 ans) renouveler 14jrs
après
Indications
Pour le corps
Chez l’adulte
Pour le benzoate de benzyle : 2 applications à 15 mn d’intervalle le soir pendant 2 soirs
consécutifs sur tout le corps sauf la tête.
Pour le lindane et les pyréthrines : une seule application sur tout le corps sauf la tête et
garder le produit pendant 12 heures avant de se laver.
Pour la literie
Saupoudrer la literie avec les acaricides en poudre et les laisser au soleil.
Renouveler cela pendant 3 à 7 jours.
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 49
Les pédiculoses
Pédiculoses du corps
SF : Prurit corporel
SP : Eruptions urticariennes et de lésions (stries) de grattage qui prédomine aux régions
couvertes et notamment aux emmanchures postérieures, au régions scapulaires et lombaires
Cas de chronicité : Mélange de lésions excoriées récentes, de lésions hyperpigmentées, et
de séquelles cicatricielles dépigmentées → leucomélanodermie des vagabonds très évocatrice
Scabiose (gale) souvent associée
Pédiculose du pubis
Transmission sexuelle ou par les vêtements et les serviettes
SF : Prurit
SP : Lésions de grattage du pubis pouvant s’impétiginiser et s’accompagner d’adénopathies
Recherche de lentes grisâtre ou de poux immobiles à la base des poils, avec une loupe si besoin
En dehors du pubis les cuisses, l’abdomen, les aisselles et les moustaches peuvent être atteints
Indication :
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 50
Pédiculose du cuir chevelu
Le produit est appliqué raie par raie application unique ou renouveler 24h, puis 8 jours plus tard
Associer un traitement lenticide : Rinçage des cheveux à l’eau vinaigrée
Mettre les brosses, peignes, chapeaux, écharpes, literie, linge en contact avec le produit pendant
48h ou laver à 60°C
Pédiculose du corps :
Après un bon savonnage une lotion ou un aérosol de pyréthrines ou de malathion est appliqué sur
le corps pendant 12 à 24 heures
Désinfecter les vêtements avec insecticide et les laver
Pédiculose du pubis
Il faut traiter le patient et les partenaires sexuels
Poudre ou shampoing de pyréthrine ou de malathion
Raser les poils
Leishmaniose cutanée
Forme humide
Evolution plus rapide et ulcération plus grande
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 51
Formes symptomatologiques
Formes echtymateuses
Formes sporotrichoïdes
Formes cutanées disséminées
Forme selon le terrain
Leishmaniose cutanée diffuse ou pseudo lépromateuse
Leishmaniose cutanée et infection par le VIH
Moyens
Sel pentavalent d’antimoine (Glucantime®)
Pentacarinat
Indications
Forme pauci lésionnelle (1 à 5 lésions)
Abstention ou infiltration intralesionnelle de glucantime® : ampoule 500mg :
50mg/kg/j pdt 10 à 15jrs
La lèpre
1- Définir la lèpre
La lèpre ou maladie de HANSEN est une maladie infectieuse, contagieuse, endémique,
d’évolution chronique, strictement humaine, due à Mycobacterium leprae ou bacille de
HANSEN découvert par le Norvégien Armauer HANSEN en 1873.
2- Décrire les 6 principaux caractères de la lèpre indéterminée à l’examen physique
Signes physiques
Lésion élémentaire = macule :
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 52
Hypochromique sur peau noire, discrètement érythémateuse sur peau blanche ;
Arrondie ou ovalaire
Mesurant 2 à 5 cm de diamètre ;
A limites floues ;
Surface est lisse, non squameuse ;
Souvent unique ; si plusieurs, distribution asymétrique ;
Localisation variable (visage, épaules, fesses, faces d’extension des membres) ;
Pas de troubles de la sensibilité (ou très discrets)
Pas de déficit sensitivo-moteur des nerfs périphériques
3- Décrire les 2 lésions dermatologiques de la lèpre tuberculoïde
Type de lésions. 2 types de lésions :
Lésions maculeuses :
Planes,
A limites très nettes
Le type de lésions
Les lésions infiltrées:
Hypochromiques et/ou érythémateuses,
Soit infiltrées seulement en bordure: aspect annulaire avec une bordure surélevée faite de
micropapules et un centre d’aspect normal ;
Soit infiltrées en totalité constituant des plaques ou des placards surélevés à limites nettes
4- Décrire les 3 signes neurologiques dans la lèpre tuberculoïde
Signes neurologiques :
Au niveau des lésions cutanées :
Au début, pas de troubles de la sensibilité (tact, douleur, chaleur).
Plus tard: hypo ou anesthésie.
Hypertrophie des nerfs périphériques
Déficit sensitif et ou moteur au niveau de ces nerfs périphériques
L’atteinte névritique est multiple, bilatérale, symétrique et reste longtemps
hypertrophique
5- Décrire les 3 types de lésions cutanées dans la lèpre lépromateuse
Lésions maculeuses : sont
de petite taille,
nombreuses,
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 53
à limites floues,
à distribution symétrique sur l’ensemble du corps.
Leur surface est lisse, luisante
sans trouble de la sensibilité ni de la sudation.
En absence de traitement, transformation en lésions infiltrées isolées (les lépromes) ou
diffuses.
Lésions nodulaires ou lépromes :
lésions papulo nodulaires
de taille variable,
de couleur cuivrée,
surface luisante, grasse,
indolores,
de consistance ferme, bien individualisées ;
troubles de la sensibilité inconstants.
nombreux,
à disposition symétrique sur l’ensemble du corps mais prédominent au visage, lobule de
l’oreille, au front et aux arcades sourcilières,et la lèvre supérieure.
L’infiltration diffuse de la peau
nette au niveau de la face dorsale des mains et des pieds et au niveau du lobule des
oreilles +++.
Plus tard, l’infiltration diffuse + lépromes: classique aspect du faciès léonin
2 types de réactions :
Réactions de type 1:
la réaction de réversion (RR) ou réaction réverse et
la réaction de dégradation ;
Ne s’observent que dans les formes borderline (BT, BB, BL).
Réactions de type 2 : l’érythème noueux lépreux (ENL)
8- Décrire les 4 principaux signes cliniques de l’érythème noueux lépreux
Lésions prurigineuses;
Bordure surélevée mais vésiculeuse
Pas de trouble de la sensibilité
10- Enumérer les 3 anciens médicaments utilisés dans le traitement de la lèpre.
Les anciens médicaments
Rifampicine (RMP) : comprimés
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 54
Posologie : 10 mg/kg/mois, supervisé.
Sulfones: DDS (Diamino-Diphényl-Sulfone) ou Dapsone ou Disulone.
Posologie : 1 à 2 mg/kg/j, non supervisé.
Clofazimine (CLO) : Lamprène
Posologie : 1 à 2 mg/kg/j (chez l’adulte : 100 mg/mois supervisé et 50
mg/jou
Dermatoses Bulleuses
Objectifs :
1. Définir une Dermatose Bulleuse
Ensemble des affections dermatologiques dont la lésion élémentaire est une bulle,
•Bulle= soulèvement épidermique circonscrit de taille >5mm le plus souvent de 1 à 2cm
de diamètre contenant du liquide clair ou séro-hématique,
• Synonymes : ampoule, cloque, phlyctène
•Exclusion des affections cutanées où la bulle est secondaire
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 55
Elle comporte successivement l’interrogatoire, l’examen physique et les examens
complémentaires.
L’interrogatoire
- Signes fonctionnels : prurit, douleur locale, sensation de peau étroite
- Circonstances d’apparition :
Agent externe, grossesse, exposition solaire ;
Prises médicamenteuses récentes (3 derniers mois )
- Age de début
- Mode d’apparition des bulles
- Mode évolutif
- Antécédents familiaux de maladies bulleuse
L’examen physique
Il précisera :
Aspect de la bulle (tendue ou flasque) et taille
Recherche du signe de Nikolsky
Aspect de la peau péribulleuse : sine, érythémateuse
Signes cutanés associés
Topographie des lésions
Il précisera aussi le nombre moyen de nouvelle bulles quotidiennes, et le degré de
surinfection locale.
Examen complet de la peau, des muqueuses externes, et des phanères.
Enfin le retentissement sur l’état général : signes de déshydratation, signes d’appel
d’infection systémique.
Toute forme étendu ou rapidement évolutive impose une hospitalisation en urgence.
Examens complémentaires
Cytodiagnostic de TZANCK : recherche des cellules acantholytiques
Biopsie : Bulle intacte récente pour examen histopathologique ; Peau péribulleuse pour
immunofluorescence directe.
Un prélèvement de sang
- Recherche d’anticorps anti-épiderme par Immunofluorescence indirecte
- Permet de rechercher les anticorps anti-membrane basale et anti-substance
intercellulaire de l’épiderme
- Une numération formule sanguine à la recherche d’une éosinophilie sanguine.
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 56
5. Décrire les signes cliniques du pemphigus et de la pemphigoïde b
- Pemphigus profond :
Le début est insidieux
- Lésions muqueuses érosives, surtout buccales,
- Une dysphagie
- Parfois un amaigrissement
L’éruption cutanée typique est caractérisée par :
- Bulles flasques en peau saine, rapidement rompues et laissant des érosions
ne cicatrisant pas
- Signe de Nikolski
- Prurit minime ou absent
- Les lésions peuvent se généraliser.
- Pemphigus superficiel
Cliniquement cette forme se caractérise par :
- Des lésions cutanées érythémato-squameuses
- Localisées sur les régions séborrhéiques
- Une absence habituelle de lésions muqueuses
- Pemphigoïde bulleuse
Elle débute par un prurit généralisé, par de placards eczématiformes ou
urticariens.
L’éruption caractéristique :
- Bulles tendues, à contenu clair, souvent de grande taille, siégeant sur base
érythémateuse
- Prurit intense
- Les lésions sont symétriques avec une prédilection pour les faces de flexion
et la racine des membres, la face antéro-externe des cuisse et l’abdomen.
- Atteinte muqueuse rare.
Pemphigoïde bulleuse
NFS : Hyperéosinophilie fréquente
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 57
Histopathologie standard :
- Bulle sous-épidermique contenant des éosinophiles, sans acantholyse ni
nécrose des kératinocytes, associée à un infiltrat inflammatoire dermique
polymorphe.
IFD : Dépôts linéaires d’IgG et/ou de C3 le long de la membrane basale de
l’épiderme.
IFI : anticorps anti-membrane basale dans 80% des cas.
7. Décrire les principes du traitement du pemphigus et de la pemphigoïde b
Pemphigus profond
Traitement local : bain antiseptique +/- ATB
Traitement Général
- Corticothérapie d’attaque : dose 1 à 2,5mg/Kg jusqu’à cicatrisation des lésions
- Puis diminution progressive de 5mg/semaine jusqu’à une dose minimale efficace
20-15mg pendant des années.
Immunosuppresseur : endoxan/ imurel parfois associé pour épargne cortisonique
Une antibiothérapie générale si besoin.
Pemphigus superficiel
Corticothérapie locale + Disulone
Corticothérapie générale à faible dose 1mg/Kg/j.
Pemphigoïde bulleux
Le traitement de référence est la Corticothérapie générale
o Prednisone : 0,5 à 1mg/Kg/jour suivi d’une dégression progressive jusqu’à une
dose d’entretien.
Une alternative efficace et moins dangereuse est la corticothérapie locale très forte
(Dermocorticoïdes de niveau IV).
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 58
- Le lichen plan érosif des muqueuses
- Xeroderma pigmentosum
- Le lichen scléro atrophique
- Naevomatose basocellulaire
TUMEURS MALIGNES
1. Citer deux types de carcinomes cutanés
- Carcinomes basocellulaires
- Carcinomes épidermoïdes
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 59
TUMEURS BENIGNES
LE LUPUS
1. Définir le lupus
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 60
4. Citer 3 caractéristiques cliniques de l’érythème du LEAS au visage distinctifs de
l’érythème de la DM.
SCLERODERMIES
DERMATOMYOSITE
1.Définir la DM
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 61
4. Citer 2 diagnostics différentiels de la DM
CHANCRE MOU
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 62
LGV
DONOVANOSE
HERPES GENITAL
VEGETATION VENERIENNE
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 63
GRANDS SYNDROMES
ʺSi 2 personnes échangent des objets, chacun en aura 1; mais s’ils échangent 1 idée, chacun possèdera 2.ʺ 64