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Bernard de Montréal en Mini Rencontres

MR-008 La patience
3 février 1981
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La patience, dans sa forme la plus pure, c’est un état d’esprit, dans lequel vous ne manipulez pas les
évènements; vous les vivez quand ils viennent, mais vous ne les manipulez pas. Quand je dis : vous ne
les manipulez pas, c’est que vous ne vous attachez pas aux évènements, vous n’attendez pas qu’ils se
produisent, vous attendez qu’ils viennent à vous.
La capacité de vivre les évènements à ce niveau-là, c’est une capacité qui vous permet de vivre dans
leur temps à eux autres et non dans votre temps à vous autres. Quand vous commencez à vivre dans le
temps de la conscience, automatiquement vous détruisez votre propre temps psychologique, et en
détruisant votre temps psychologique, vous vous libérez d’énergies astrales, d’énergies émotionnelles,
d’énergies astrales de toutes sortes et vous accélérez le développement vers le supramental, parce que,
au niveau de votre ego, vous vivez de plus en plus le détachement envers les évènements.
Ce qu’il y a d’intéressant dans cette expérience-là, c’est que, quand vous vivez le détachement envers
les évènements, vous vivez automatiquement le détachement envers vous-même, parce que les
évènements sont liés à vous-même, vous les manufacturez, psychologiquement, les évènements dans
votre mental, mais ils ne se manifestent jamais comme vous l’aurez prévu.
Ça fait que si vous apprenez à être détachés des évènements, les évènements vont venir « anayway »
(de toute façon), parce que vous le sentez, ou vous le savez, mais ils vont venir dans leur temps et ils
vont venir dans un temps qui est propice à leurs réceptions.
Si vous êtes impatient, les évènements, vous allez les activer avant le temps et vous allez apporter dans
votre vie, pas seulement l’évènement favorable, mais aussi l’évènement défavorable, parce que dans
tout évènement il y a du favorable et du défavorable. Il est important ce point-là. Pour vivre un
évènement simplement d’une façon favorable, il faut que l’évènement soit vécu d’une façon totalement
impersonnelle.
Je vous donne un exemple : vous voulez acheter une maison, si vous êtes pressés, vous aller acheter
une maison, mais vous allez vous apercevoir tout à l’heure qu’il y a des pipes (tuyaux) qui pètent
l’hiver et il y a d’autres choses qui pètent l’hiver. La maison, elle n’est pas bien construite, vous avez
attiré à vous la maison. Puis là pour certaines personnes qui connaissent Joseph Murphy, pour qui j’ai
énormément de respect, je vais faire un volet : ça fait partie de l’ancienne psychologie d’attirer à soi
des choses, on doit les créer.
Si on attire une chose à soi, elle va venir, Murphy a raison, mais elle va venir avec tous les aspects
favorables et défavorables, rattachés à cette chose-là, parce que vous l’attirez par l’énergie astrale, le
grand désir.
Mais si vous savez qu’une chose doit venir, parce que vous en avez besoin dans votre vie de cette chose
et que vous attendez qu’elle vienne à vous dans son temps, vous ne l’attirez pas cette chose, vous la
construisez dans le mental; et dans la construction du mental de cette chose, vous détruisez
automatiquement tout ce qui est astral dans cette chose; et quand la chose vient à vous, elle est
totalement libérée planétairement, elle vous appartient et elle est favorable.

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Elle est là, la petite différence, le volet que je veux faire pour les gens qui s’intéressent à la philosophie
de Joseph Murphy. J’ai un grand respect pour monsieur Murphy, grand respect pour ses idées; ses idées
sur le plan même mécanique de l’esprit fonctionnent.
C’est ce à quoi les gens s’intéressent d’ailleurs, mais de là son succès, ainsi de suite, mais l’autre
condition que j’ajoute à ça, c’est que si vous attirez à vous des choses, elles viendront avec leurs
sueurs.
Mais si vous attendez que les choses viennent à vous parce que vous les construisez dans le mental, à
ce moment-là les choses viendront d’une façon totale, parfaite, et vous aurez simplement l’aspect
favorable de ces choses-là; et pour faire ça, il faut être patient. Alors, vous avez le choix d’avoir votre
maison dans deux mois, où vous avez la capacité de l’avoir dans deux ans.

Il ne faut pas avoir de désirs non plus…

Il ne faut pas avoir de désirs, il faut savoir qu’on en a de besoin; ça, ça fait partie de la nouvelle
psychologie encore. Si vous savez que vous avez besoin de quelque chose, ce n’est plus un désir astral,
c’est une formulation mentale de ce que vous avez de besoin, sans ça la chose que vous allez avoir, elle
ne sera pas ce que vous auriez dû avoir, ou que vous auriez pu avoir, ça sera autre chose.
Bien important de travailler avec le temps et c’est très dur de travailler avec le temps, parce que, quand
on ne travaille pas avec le temps, on force les évènements et quand on travaille avec le temps, on est
obligé d’attendre dans leur temps à eux autres, et eux autres à ce moment-là, quand vous aurez la
conscience de leurs énergies, ils vont vous faire faire des mouvements, ils vont vous faire faire des
mouvements, tout à coup oups exemple, telle affaire.
Moi, j’ai acheté une propriété dernièrement, ça fait dix ans que je le sais, ça fait dix ans que je le sais
que je vais avoir une propriété, un genre de propriété, ba,ba,ba,ba,ba, je l’ai trouvée dernièrement, j’ai
eu même la date précise que je la trouverais, mais j’ai fait tous les mouvements, je le sais, j’ai fait tous
les mouvements... les mouvements... les mouvements... les mouvements... les mouvements... les
mouvements…
Ce n’est pas une affaire de prix, parce qu’elle me coûte plus cher que l’autre propriété, mais elle est ça,
elle est, clic. Ça fait que, quand la propriété vient, là ils disent : c’est celle-là que tu achètes, elle est
parfaite, mais il faut que tu attendes.

En détruisant toutes les formes, il vient à un moment donné, on se trouve dans le vide, on a plus rien, on a plus rien, on n’a
même pas un fil d’araignée…

Continu, il y a une condition à ça, va-s’y…

Ça fait que là, a un moment donné…

Ce que vous autres vous considérez pour le moment comme le vide, c’est un état psychologique dans
lequel votre ego est incapable de se servir, autant qu’avant, des illusions ou des formes, c’est ça que
vous avez… ce n’est pas un vide total, c’est un vide partiel, c’est l’état dans lequel... c’est le passage
entre la psychologie ancienne puis la psychologie nouvelle.
Quand vous serez dans le grand vide, à ce moment-là, vous ne souffrirez pas du vide, vous allez être
bien, seulement dans le vide.

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Ça fait qu’il y a trois étapes : il y a le plein qui est fautif, il y a le vide partiel, c’est un mouvement vers
le vide total, puis le vide total ou tu ne veux rien du plein, du fautif, tu ne veux rien du vide partiel,
parce que ce vide-là il est parfait, et dans le vide parfait, tu ne manques de rien.

Mais ce qui arrive là, c’est qu’on ne peut pas s’empêcher de penser…

Non…

Ça fait qu’automatiquement, en pensant, la moindre pensée, on est dans la forme…

Oui…

Ça fait qu’à un moment donné là on dit bon, bien, comme moi par exemple, je veux aller, je suis en train de venir consciente
que je pense; ce n’est pas moi qui pense, ce que je veux dire... que les pensées me viennent, là je voudrais arrêter parce
qu’en fait, ça me fait penser encore d’une autre forme de défi là, c’est un enchaînement, ça ne lâche pas.
Ça fait qu’à un moment donné tu ne peux plus te défaire de ça, pour un désir ou je ne sais pas trop quoi, et là, à un moment
donné, bien tu deviens encore plus pogné et ça deviens de plus en plus confus, et plus tu es confus et plus il y a des formes et
plus c’est mélangé, en tout cas, c’est une suite et ça ne lâche pas.

Bon, je vais vous expliquer cet effet-là : dans la destruction des formes, dans la destruction des formes,
dans le corps mental inférieur, ils sont obligés de vous écœurer.

Bien, c’est écœurant!

Ils sont obligés de vous écœurer, c’est pour ça, tu sais quand je vous disais au début, quand je vous
parlais de vos souffrances, tu sais quand je parlais des souffrances, c’est ça, ils sont obligés de vous
écœurer, c’est comme ça qu’ils détruisent les formes dans le corps mental, c’est une souffrance, la
destruction des formes dans le corps mental, puis éventuellement quand c’est fait, bien tu n’es plus
capable de penser, il n’y a plus de fun… c’est un vide plein.
Mais quand vous comprenez ce processus-là, ce n’est pas parce que vous compreniez que la souffrance
ne sera pas là.

Je comprends que c’est vibratoirement, mais je ne suis pas capable de l’arrêter…

Non, tu ne peux pas l’arrêter, tu ne pourras pas l’arrêter avant trois ans et demi…

J’ai vécu une dépression nerveuse, puis j’ai l’impression que les idées viennent d’un déficit et c’est encore la même chose…

Oui, exactement…

J’en ai fait une dépression, je le sais…

Non, non, c’est la différence…

C’est écœurant!

C’est écœurant, tu comprends pourquoi je dis, éventuellement, quand tu en as plein le cul, tu sais quand
tu te fâches là...

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Ça m’est arrivé…

Bon, bien c’est ça, cette volonté-là, c’est ça… c’est pour ça que je vous dis qu’il y en a très peu, dans le
monde, qui vont pouvoir passer à travers l’initiation solaire, parce qu’il y en a très peu qui vont pouvoir
subir ce jeu, puis ce jeu, puis ce jeu, puis ce jeu, puis ce jeu, puis ce jeu, puis ce jeu…
Parce que c’est pénible, je le sais moi, je l’ai vécu, ce n’est pas humain, mais quand tu te parles de
même, là ils te font rire, tu comprends… c’est ça…

Bernard, à partir de quelle planète finalement, dans les trois prochaines années... ça commence déjà à nous affecter,
d’ailleurs, déjà, elle vient d’où cette influence-là?

Tu demandes des questions… ça vient d’où...

C’est ce que je me demande personnellement...

Mercure, c’est la planète de l’intelligence, moi j’explique ça à ma façon. Mercure c’est la planète de
l’intelligence, c’est la planète de l’information, c’est la planète de la communication.

Alors c’est pour ça qu’on perçoit certaines choses, certaines personnes perçoivent certaines choses…

C’est ça… exactement... c’est ça…


Et Jupiter, c’est la planète de la destruction de la forme…

Il va falloir choisir entre une ou l’autre…

Non, on vit les deux, vous vivrez les deux en même temps.

Il y a une contradiction…

Non, vous vivrez les deux en même temps. L’énergie passe, elle fait son travail, puis la destruction de
la forme, elle se fait en même temps.

Alors c’est pour ça qu’il y a une sorte de perte...

C’est ça…

Selon l’influence de l’une sur un Être humain, puis l’influence de l’autre sur un autre Être humain...

C’est ça, ça déchire la personnalité, alors ça fait comme si tu vis deux vies en même temps.

Il ne faut pas se laisser berner par ça, hein...

Absolument pas, il ne faut pas se laisser berner, il ne faut pas se laisser berner du tout, d’ailleurs c’est
ça que je vous ai expliqué depuis le début, quand je vous dis : ne prenez pas pour du cash tout ce qui
passe dans votre tête, ne croyez pas tout ce qu’ils vous disent, prenez ce qu’il vous plaît seulement.

Alors tu as le choix de choisir entre les deux, mais ça va finir la même chose pareille...

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Ça finit toujours la même chose, seulement c’est ce qui se produit « in the meantime » (en attendant),
c’est que tu descends ta volonté, tu descends ta volonté, tu descends ta volonté, tu descends ta volonté,
ça fait qu’éventuellement il y a un équilibre entre ta volonté puis eux autres; il faut qu’il y ait un
équilibre entre le haut et le bas. Ce n’est pas dans la spiritualité que vous allez trouver cette volonté-là,
c’est dans le combat entre vous et eux autres, entre votre intelligence puis eux autres.

Tu vas donc te trouver en conflit face à ce que tu vas vivre là…

Pas te trouver, non, non, pas trouver, dans le sens de combattre la forme, ce ne sont pas eux autres que
tu combats dans le fond, c’est la forme que tu combats…

C’est toi-même…

C’est toi-même que tu combats, c’est ça, très juste… Ce ne sont pas eux autres, eux autres, ils sont en
dehors de la forme. Quand tu combats la forme, pour que tu ais l’impression de combattre eux autres,
parce qu’eux autres, ils manipulent l’énergie qui est dans la forme, après ça quand tu as détruit la
forme, ils vont dire que tu avais raison... tu avais raison... tu avais raison…

C’est un jeu…

Non, parce que tu avais raison, parce qu’avoir raison, c’est d’être capable de détruire la forme.

Non Bernard parce que moi, j’ai vécu une expérience, il n’y a pas tellement longtemps, parce qu’ils te reprennent au bout
de la ligne, puis la deuxième fois, c’est encore deux fois plus fort.

Parce que le travail n’est pas fini…

Inaudible…

Il faut que tu finisses le travail, le travail prend le temps que ça doit prendre, suivant vos personnalités,
vous êtes tous différents…

Wow…

Parce que, n’oublie pas que le travail qui se fait, ce n’est pas au niveau… au niveau de l’ancienne
psychologie, tu peux dire que tu as compris quelque chose…

Inaudible…

Mais au niveau de la nouvelle psychologie, c’est toujours un perfectionnement, puis un


perfectionnement, puis un perfectionnement, puis un perfectionnement, puis un perfectionnement…

Alors s’ils ne te lâchent pas, c’est parce qu’il a quelque chose-là…

C’est parce que le travail n’est pas fini, parce qu’ils en voient d’autres à faire. Ça fait que l’affaire de la
patience, c’est ça; tu en arrives à être patient, puis quand tu es bien bien patient, tu es bien bien
conscient, puis quand tu es bien bien conscient, tu es bien bien patient, c’est un cercle.

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C’est là, là! Que tu arrives à être bien patient à des moments donnés, puis à un moment donné quand tu veux...

Non, non, ne mélange pas ça, ce n’est pas ça la patience; la patience, c’est d’être capable de supporter
une situation vibratoire, psychologique, humaine, aussi longtemps qu’eux autres, sans que toi, tu en
souffres. Comme supposons que je suis ici avec vous autres là, que je suis bien bien fatigué, que je n’ai
pas dormi pendant cinq heures… bien fatigué-là, je ne peux pas partir quand je veux…

Oui, tu sais que tu vas partir…

Oui, je sais que je vais partir, ou je peux dire combien de temps, ils vont dirent : trois heures, trois
heures, deux heures, je ne peux pas partir avant ça, mais les corps sont assez ajustés là, pour que l’ego
ne soit pas capable de se créer une forme de désir de partir, pour partir avant le temps. Ça fait que je
reste tout le temps, quand je suis resté tout le temps, j’ai fait ce que j’avais à faire. Sans ça, je retardais
le travail, il y aurait une énergie, il y aurait un niveau de vibration qui n’aurait pas été atteint.
Vous autres vous partiriez avec le sentiment que ça n’avait pas été complet, en tous cas moi, je le sens,
il y a un temps. De la même façon que ça pouvait être le contraire, je pourrais venir cinq minutes,
sacrer mon camp, ça vous donnerait, à tous, un maudit choc, vous auriez tous payé 10.00 dollars pour
rien, c’est la même vibration... comprends-tu?

Inaudible…

Je vous donne un exemple qui est précis : tu en arrives à vivre dans leur énergie, mais pour vivre dans
leur énergie et ne pas souffrir dans leur énergie, c’est ça la résistance; c’est pour ça qu’ils vous
écœurent pendant des années, puis des années, parce que, quand tu vis dans leur énergie, à ce moment-
là tu vis dans le pouvoir de l’énergie.

Inaudible...

Quand tu es dans l’énergie et puis que tu as cet état de résistance, tu es automatiquement patient, dans
la patience. Tu pars quand c’est le temps, vibratoirement tu le sais, ils t’envoient une vibration, puis tu
sais que c’est le temps de partir, ça, tu le sais, puis tu ne pars pas avant.
C’est bien important, la patience; ça l’air bien niaiseux, mais c'est bien important; c’est un état la
patience, c’est directement lié à votre pouvoir mental, la patience...

Bernard, qu’est-ce que tu appellerais une forme positive, dans un moment où on vie en ce moment, dans l’évolution que
nous vivons en ce moment? Qu’est-ce que tu appelles les forces négatives, est-ce que c’est près? Moi, j’ai l’impression
qu’on le vit… les cataclysmes, les expériences personnelles, les affaires politiques, les histoires de guerre, tout ce qui arrive
en ce moment comme conflit mondial, c’est hors de la portée de ce qu’on veut…
Est-ce qu’on est par nous-mêmes maintenant? Il n’y a plus personne qui nous aide, en ce moment, pour l’évolution qu’on a
à faire, ça dépend de nous autres, si on veut, ou prendre la barque ou la manquer. Ça veut dire qu’il va falloir comprendre,
par soi-même, notre évolution personnelle, juste au point où on est rendu, soit de la prendre, la barque, ou de la manquer.
Il n’y a plus personne qui va nous aider à partir de maintenant.

Une fois que vous entrez dans l’évolution, l’expérience est totalement personnelle, il n’y a personne qui
peut vous aider, vous êtes obligé de les vivre, les changements vibratoires. Les gens peuvent vous
donner des clarifications, vous disent : oui, mais pour vous faire comprendre que vous n’avez pas
compris comme il faut.

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Mais vous, vous devez le comprendre par votre propre expérience.
Une personne peut vous parler, mais c’est juste des points de références, suivant la précision vibratoire
de cette personne-là, elle peut vous aider plus ou moins, et c’est par votre propre expérience que vous
vivez l’expérience. Moi, je ne peux pas vous aider, je vous instruis.

Tu es un point de référence…

Je suis un point de référence, ouais, mais je ne peux pas vous aider…

Non… alors on est par nous-mêmes…

Vous ne pouvez pas vous aider vous-même non plus; vous devez vivre par vous-même l’expérience, et
vous devenez automatiquement de plus en plus conscient. La seule chose que je fais, c’est que je vous
donne des points de références, pour vous empêcher de ne pas pouvoir comprendre.
Les points de références, vous permettent de comprendre, de saisir certaines choses au fur et à mesure
que vous avancez... que vous avancez... que vous avancez... que vous avancez... mais l’expérience,
c’est vous autres qui la vivez. C’est pour ça que je vous dis que ce n’est plus de la connaissance, puis
de la psychologie, puis de la philosophie; c’est la vie, c’est intégral, c’est total, c’est absolu à part de ça.
Un exemple, c’est un exemple, par exemple, c’est pour ça que je dis tout le temps, je ne peux pas vous
donnez conseil, je peux voir de quel bord ça va aller tout le temps. Mais quand bien même que je dirais,
ça va aller de ce bord-là, ou de ce bord-là, je vous donnerais des conseils, ça ne serait pas bon, parce
que vous suivriez ce que je vous dis, je pourrai vous dire quelque chose, qui serait totalement autre,
seulement pour vous donner un choc.
Il faut que vous viviez votre propre expérience. Une fois que vous compreniez les principes de base de
l’individualité totale, la centricité, ne pas se faire influencer, puis que vous vivez d’énergie, quand
l’énergie arrive à son niveau, il y a une situation de crise, vous prenez vos décisions, c’est ton
expérience à toi.
Ça fait que ça marche pour la patience. La patience, c’est un état d’esprit, ce n’est pas une attitude
psychologique, ce n’est pas un désir, c’est un état, c’est un pouvoir de l’esprit, la patience, c’est un
pouvoir…

Il n’y a pas d’effort à la patience…

Non, il n’y a pas d’effort à la patience, c’est un état…

Est-ce que je peux te demander, qu’est-ce que c’est l’humilité aussi?

L’humilité, c’est un état, encore, qui provient du fait que l’ego n’est plus capable de se voir, de se
sentir, de désirer, de vouloir, de vouloir s’améliorer; il n'y a rien, l’ego est vide il est neutre.
L’humilité, c’est la neutralité totale de l’ego, ça, ça vient au fur et à mesure que vous subissez des
changements vibratoires. L’humilité, quand bien même que vous voudriez être humble, vous ne pouvez
pas, parce que vous allez voir que dans votre humilité il y a de l’orgueil.

Inaudible…

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Oui, vous pouvez avoir la conscience d’une humilité, à cause de votre conscience…

Inaudible…

Oui, vous pouvez avoir ça, mais vous allez voir aussi un petit peu d’orgueil mélangé entre les deux, il y
a l’humilité qui est un défaut et puis il y a l’orgueil qui est un défaut…

Il y a un conflit là…

Il y a un conflit là, il y a une polarité là, ça, c’est l’ego qui veut se libérer de l’orgueil puis devenir
humble, mais ça fait partie du désir spirituel de l’ego; il faut que l’ego en arrive à l’humilité absolue,
qui est un état dans lequel il n’y a aucune vibration dans l’ego.
Être humble, c’est de ne pas avoir de vibration.
Quand tu es humble, là, les gens là, qui sont avec toi, ne peuvent pas sentir ton ego; tu peux faire
n’importe quoi, tu peux te tenir sur la tête, ils ne peuvent pas sentir ton ego; c’est ça l’humilité. Aussitôt
que les gens peuvent sentir ton ego, il y a de l’orgueil ou il y a une humilité qui n’est pas arrivée à son
poing de finalité.
C’est quand les gens ne peuvent pas sentir ton ego que là, ils sont « willing » (prêt) de t’écouter, parce
qu’il n’y a plus de conflit; ça fait que là, tu peux faire un travail quelconque en public, ça marche... ça
marche... ça marche... ça marche... ça marche... ça marche...
Aussitôt que les gens sentent le moindre petit orgueil, n’importe quoi, tu n’es pas ajusté; il va y avoir
une résistance quelque part, ça va bloquer, vous allez pouvoir parler, jaser, dire des choses intéressantes
que vous sentez que vous savez, que vous percevez, mais ça ne pourra jamais pénétrer avec la vibration
totale du mental supérieur, c’est tout, c’est parfait.
Il ne faut pas que les gens sentent l’ego, ça, c’est un état et c’est avec le temps que vous entrez dans cet
état-là; puis quand vous êtes dans cet état-là, bien c’est facile, et à ce moment-là que vous fassiez
n’importe quel travail, vous réussissez toujours un résultat quelconque, parce qu’il n’a pas d’ego; l’ego,
c’est l’ennemi de l’ego.
C’est très occulte l’humilité; ce n’est pas ce que les gens en pensent, ce n’est pas de la charité
chrétienne cette affaire-là. C’est pour ça que je dis souvent : allez voir un prêtre ou un monsieur avec sa
poupe pis toute, allez lui dire quelque chose qu’il ne connaît pas, vous allez voir comment est-ce qu’il
est tannant.

Y a-t-il d’autres questions, des points à éclaircir?


Allez-y...

Moi, je veux revenir avec… inaudible…

Non, ce n’est pas ça la raison… Je vais répondre une chose qui est importante, surtout pour les gens qui
sont dans le public : la Première chose que vous devez apprendre, c’est de ne jamais vous servir de la
prophétie pour faire avancer les choses, parce que la prophétie ne fait pas avancer les choses, elle
trouble les choses. Parce que les choses n’arriveront jamais dans le temps que vous pensez, les choses
vous seront toujours voilées.

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Alors, le tremblement de terre à Montréal en 1984 que tu as prédit…

Je n’ai jamais prédit de tremblement de terre en 1984, lisez tous les records de ce que j’ai dit, je n’ai
jamais fait de prophétie; je me suis toujours opposé à la prophétie et je m’opposerai toujours à la
prophétie, parce que je ne ferais jamais de prophétie. J’ai dit : des choses importantes arriveront en
1984, dans la vie personnelle. Mais les gens font de l’« over time » (temps supplémentaire), ça passe
d’une bouche à une autre bouche, à une autre bouche, puis rendu au bout c’est quelque chose… vous,
vous racontez des histoires, des légendes qui existent déjà, c’est quelque chose, ça en est ridicule…

Inaudible...

Les choses qui se produisent sont liées au karma humain. L’humanité a engendré des forces et
l’humanité doit revivre ces forces-là; ces forces-là se manifestent sur le plan tellurique. Mais le point
que je veux faire qui est important, c’est de ne pas vous servir de prophétie, parler jamais au niveau
prophétique; quand vous voulez parler au niveau du monde, parlez au monde. Si vous parlez au niveau
prophétique, vous parlez avec la prescience du futur et non la science de l’avenir. Il y a une grande
différence entre le futur puis l’avenir. Le futur ne se produit jamais...

Comment faire la différence?

C’est le discernement, puis rendu au point où vous avez le discernement, ils vont vous couper les
cordes, puis vous ne pourrez pas le parler.

Inaudible…

Ça fait partie de ce qu’il faut que tu comprennes, ça fait partie de ton évolution, ça fait partie de ta
sensibilité; tu as une grande sensibilité, tu as une grande capacité de jaser, tu as une grande capacité de
faire passer l’information, mais les corps ne sont pas ajustés; ça fait que ça ne sort pas toujours droit, ça
sort croche, croche, croche, mais un jour ça va sortir droit. Puis quand ça va sortir droit, à ce moment-
là, tu vas faire quelque chose que tu ne sais même pas aujourd’hui. Parce qu’ils ne vont pas te le dire,
parce que s’ils te le disent, tu vas t’accrocher à la forme de ça, puis ç'a toute retardé le travail...

Inaudible…

Quand je dis : quand tu parles, apprends à parler, à en dire moins. Si tu me demandes une question,
demande-moi une question, ne me donne pas tout un « statement » (déclaration). Tu me demandes une
question, puis tu me demandes ensuite si ça coïncide avec ta question, tu perds de l’énergie. Demande-
moi une question, je vais te répondre, ou je te réponds suivant la situation.
Parce qu’il faut considérer une chose, surtout les gens qui ont de l’intelligence encore, quand vous avez
de l’intelligence, il faut que vous sachiez que la personne qui vous écoute n’a pas de patience; moi, tu
peux me parler tout croche, je peux t’écouter pendant cinq ou dix heures à me parler croche, ça ne
change rien parce que je sais que moi, je suis neutre.
Ça fait que si c’est bon, puis moi, je le sais que c’est bon pour toi, que tu te défoules un soir puis que tu
me parles croche pendant dix heures de temps, je vais te laisser parler croche pendant dix heures de
temps. Mais tu ne peux demander au gars qui reste à côté de chez vous de t’entendre de parler croche
pendant dix heures de temps, il va capoter, il va dire : WO! Je m’en vais chez nous prendre ma bière.

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Inaudible…

Exactement! Exactement! Regardez quand les gens vous parlent, quand c’est trop croche, ça vous
fatigue, ça vous fatigue automatiquement. Quand quelqu’un te parle un petit plus précis, bien là, c’est
plus facile, tu peux les écouter pendant des heures de temps, plus longtemps; c’est ça qui arrive avec
l’ajustement vibratoire.

Inaudible…

Ça ne vous donne rien de savoir ça, parce que même si je vous le dis, ça ne se comprend pas, vous ne
pouvez pas le comprendre.

Inaudible…

Vous pouvez me la reposer, la question, mais je peux vous la refuser encore.

Si on vous la repose encore…

Ça dépend de ce qu’ils veulent faire, ça dépend d’eux autres, pas moi, moi je m’en fous, répondre à tes
questions ou ne pas répondre…

Inaudible…

Demande-leur, ils vont te le dire...

Inaudible…

Reste avec ces deux-là, attend les autres...

Ce n’est pas valable...

Ce n’est pas valable parce que tu...

Ce n’est pas mon intellectuel…

Quand même que ce n’est pas ton intellectuel, ça fait partie encore de ta structure psychique; la
structure psychique change, les questions changent…

Inaudible…

Possible... moi, je veux bien vous répondre n’importe quoi, ce n’est pas moi qui run le show… Je peux
dire n’importe quoi, eux autres, ils vont toujours se servir de moi, comme outil, pour faire un travail,
tout le temps, tout le temps, tout le temps. Puis à part de cela, la façon que, vous autres, vous concevez
avancer dans la connaissance occulte, ce n’est pas la façon…

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