Bernard de Montréal en Mini-Rencontres

MR 052 La pensée suggestive et la pensée explicative

1 avril 1981
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1 nom à effacer P 9
Une nuance, une nouvelle nuance que je voudrais apporter à votre attention concernant la
conscience supramentale, c’est lié au phénomène de la pensée personnelle. Il y a deux
sortes de pensée. Il y a une pensée que, pour l’occasion j’appelle une pensée suggestive,
pas subjective, suggestive et il y a une pensée explicative.
La pensée suggestive, c’est la pensée qui vous passe dans l’esprit durant la journée. C’est
une pensée qui sert soit à vous casser les pieds ou à vous faire prendre conscience de
quelque chose, c’est une pensée qui n’est pas directionnelle dans le sens que c’est une
pensée à laquelle vous ne pouvez pas vous fier. C’est une pensée qui ne vous sert pas
intelligemment bien que ce soit une pensée qui fasse partie de votre intelligence. C’est
une pensée qui passe et en passant elle fait vibrer votre corps émotionnel, elle vous crée
une tension quelconque. C’est une sorte de pensée que tous les gens ont.
La pensée dont vivent les gens, la pensée suggestive. Je ne parle pas de la pensée quand
les gens pensent. Je parle de la pensée qui se manifeste chez les gens quand ils ne pensent
pas, quand ils ne font pas l’effort personnelle de penser, il y a toujours quelque chose qui
passe. C’est comme un courant d’air froid qui passe dans la tête. Elle peut venir de
n’importe où, cette pensée-là, elle peut servir n’importe quelle fonction, elle n’est pas
sous votre contrôle, vous ne pouvez pas l’arrêter, elle est fatigante, elle n’est pas
intelligente dans le sens explicative. J’appelle ça une pensée suggestive pour la contre-
distinguer, au niveau du supramental avec la pensée explicative qui est la communication
verticale d’eux-autres à vous autres.
La raison pour laquelle je veux embrancher sur ce phénomène-là, pour commencer la
soirée, c’est pour faire comprendre aux gens que, quand le supramental s’adresse à
l’homme autrement dit, quand l’information va d’en haut vers le bas et qu’elle doit servir,
cette information-là, l’homme n’a pas besoin de demander de questions, à lui donner, elle
est explicative, elle vient tout d’un coup, elle vient sans que l’ego ne demande quelque
chose. Le cas où l’on reconnait le plus, où on peut plus facilement faire la différence
entre la pensée suggestive et la pensée supramentale pré-personnelle c’est quand on a un
problème.
Quand on a un problème, ça passe et ça passe, et ça passe, et ça passe, et ça passe, et ça
passe, ça ne s’arrête pas. C’est tout suggestif et là, on se trouble avec cette pensée-là
suivant que l’on soit plus ou moins attaché à la pensée. Par contradiction, la pensée
supramentale pure elle est très courte, très précise, très nette. Elle vient et elle s’en va ou
elle vient et on peut recommuniquer avec eux-autres pour avoir plus d’éclaircissement

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mais, elle ne taponne pas (n’hésite pas). Ce n’est pas une pensée qui vous passe dans la
tête et qui revient. Elle vient et c’est clair et net.
C’est important de connaitre les deux sortes de pensée. Parce que la pensée suggestive,
plus on devient sensible au supramental, plus la pensée suggestive dans certains cycles de
changement vibratoire ou surtout quand on est près d’avoir des problèmes, quand on a
des problèmes à résoudre, cette pensée suggestive-là devient très, très présente, très
fatigante.
Et on peut l’arrêter en leur disant de nous sacrer la paix ou… ils peuvent le faire mais pas
nécessairement tout de suite, mais un peu plus tard. Mais, il faut en prendre conscience de
cette pensée suggestive-là pour vider notre mental le plus possible, pour pas que l’on ne
souffre pas pour rien de cette affliction. Parce que c’est réellement une affliction
humaine.
Et les gens ont beaucoup de difficulté à vivre un mental vide. Ça prend des années avant
d’en arriver à vivre un mental vide et pour en arriver à vivre un mental vide, il faut en
arriver à savoir et à connaitre et à comprendre la raison pourquoi on vit ces pensées
suggestives-là. Et on les vit pour 2 raisons, ces pensées suggestives-là; d’abord on n’est
pas assez mental et deuxièmement parce qu’elles servent à nous rendre totalement
préconscient. Je dis préconscient, je dis, nous préparer à la conscience.
Quand on commence à réaliser l’activité de ces pensées-là qui nous passent comme des
courants d’air dans la tête et qui nous ne servent à rien, on commence à développer de la
préconscience. La préconscience est un état d’esprit qui fait qu’avec le temps, on est
capable de se séparer, au niveau de notre personnalité, en deux : une partie de la
personnalité qui est rattachée à ses pensées suggestives-là et une autre partie de notre
personnalité qui n’est pas attachée à ces pensées suggestives-là et qui tend à s’en séparer.
Et dans cet effort de séparation-là, dans cet état où l’on tend à vivre comme deux niveaux
de personnalités en même-temps; une personnalité qui souffre de la pensée suggestive et
l’autre personnalité qui fait l’effort de se libérer de la pensée suggestive. Dans ces deux
mouvements-là qui s’opèrent à la fois, on développe une résistance mentale, on
développe une facilité de raccorder, même si on en n’est pas conscient, de raccorder notre
mental inférieur avec notre mental supérieur, de changer les vibrations de notre mental
supérieur.
Mais pour que les vibrations du mental supérieur se changent, du mental inférieur se
changent, que l’on vive le plus dans le mental supérieur qui est un mental vide, il faut que
l’on réalise l’existence, la présence et le caractère anodin, inutile de ces pensées
suggestives-là. Et les hommes vivent une grande partie de leur journée dans la pensée
suggestive qui est une perte de temps, une perte d’énergie, une souffrance quand on
devient conscient du supramental et que l’on a tendance à laisser passer. Les gens ont
tendances à laisser passer leurs pensées.

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Tout d’un coup, il se réveille après une heure, deux heures et ops! il réalise que ça fait
une heure, deux heures qui flottent dans cette pensée, dans cet amoncellement de pensées
suggestives et c’est très important pour l’homme d’être très présent dans son mental pour
ne pas laisser passer ces pensées-là. De leurs mettre un terme, de faire un effort mental de
leurs mettre un terme.
Parce que ces pensées-là vous vident, elles troublent votre esprit et c’est une forme de
pourriture, une forme de contamination. C’est très difficile à s’en séparer et c’est
seulement lorsque l’on est arrivé à pouvoir réellement les séparer, à pouvoir réellement
sentir que l’on peut vivre notre personnalité à un autre niveau. Un niveau qui nous permet
de recevoir simplement des pensées explicatives ou dans un vide total.
Que l’on commence, un petit peu, à être bien dans le supramental, que l’on commence à
s’habituer à être bien dans un état d’esprit qui nous prédispose de plus en plus à recevoir
de l’énergie de plus haute vibration, qui nous amène à nous comprendre de plus en plus,
qui nous amène à prendre la vie d’une façon de plus en plus objective.
La raison pour laquelle je vais prendre quelques minutes pour vous parler des pensées
suggestives, c’est parce que les pensées suggestives sont manipulées par des forces qui
sont semi-intelligentes. Sur les autres plans, il y a des forces qui sont semi-intelligentes et
qui ont le pouvoir de manipuler cette énergie-là et ces forces-là sont dans une dimension,
si vous voulez du mental humain, et ce sont des forces qui sont liées à la mémoire
humaine.
L’homme au cours de son évolution accumule énormément d’expériences et l’expérience
qu’il accumule devient une mémoire. Et la mémoire qu’il accumule est toujours vibrante
de sorte que lorsqu’il s’incarne cette mémoire-là vibre. C’est cette mémoire-là qui permet
à l’individu, qui donne à l’individu une vibration particulière qui lui permet de vivre des
pensées suggestives. C’est la mémoire de l’homme. La mémoire ancienne de l’homme.
Un être peut avoir vécu deux, trois, quatre, cinq, six incarnations sur une planète et toute
la mémoire de son expérience… parce que la mémoire de son expérience est liée à son
tempérament, est lié à toute la couleur de sa personnalité, toutes les personnalités incluant
son tempérament, son caractère… alors, s’il arrive dans la vie, dans une vie, où une
certaine expérience coïncide vibratoirement, pas psychologiquement parce qu’il est
inconscient mais vibratoirement avec une expérience qui a été vécu dans le passé, il y a
3-4-5 -6 vies, il va y avoir un rapport vibratoire entre ces expériences-là, dans le passé, et
l’expérience dans le présent.
C’est ça qui fait que vous avez des pensées suggestives. Et tous les hommes souffrent de
ça parce que tous les hommes souffrent de leur passé au niveau quelconque sur le plan
vibratoire.
Et dans le développement du supramental, développement de la conscience supramentale,
la mémoire du passé est détruite complètement de sorte que, l’homme n’est plus attaché

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vibratoirement à sa mémoire antérieure. Et n’étant plus rattaché à sa mémoire antérieure
dans le présent de sa vie, dans sa conscience présente, il n’est plus affecté par cette
vibration-là de sorte que, il vit constamment dans le vide mental. Quand il vit un vide
mental, il est toujours en relation avec des pensées explicatives qui viennent d’eux-autres
et non des pensées suggestives qui sont liées à sa mémoire antérieure.
Et ça, qu’est-ce que ça veut dire pour vous autres? Ça veut dire que plus vous avancez
dans le supramental, plus vous devez perdre votre mémoire pour vivre dans la mémoire
instantanée de la conscience universelle dans vous, qui contient tout anyway (de toute
façon), qui contient toute l’information que vous avez de besoin pour vivre. Mais l’ego,
lui, n’aime pas ça perdre sa mémoire parce que l’ego a besoin de sa mémoire. Il pense
qu’il en a de besoin. Il en a de besoin tant que sa vie n’est pas assez changée sur le plan
supramental pour faire d’autre chose qui est directement lié à la mémoire du supramental
au lieu d’être lié à la mémoire de l’ego.
C’est pour ça que ses pensées suggestives-là demeurent si longtemps parce que l’ego est
tellement attaché à sa mémoire qu’il est obligé de toujours être, pas en harmonie
vibratoire mais en syntonisation avec cette mémoire-là mais pas seulement la mémoire de
la vie qu’il a présentement mais la mémoire de la vie qu’il a eu avant, la mémoire de la
vie qu’il a eu avant, la mémoire qu’il a eu avant. Parce que dans le cosmos tout est
vibratoire. Les choses ne sont pas psychologiques, elles sont vibratoires.
S’il y a un événement dans le passé qui coïncide avec une certaine expérience, la
mémoire de ça, vous y avez accès inconsciemment et elle se rapporte à une activité
d’aujourd’hui et elle crée dans votre mental ces fameuses pensées suggestives, des
pensées fatigantes qui passent dans l’esprit, qui passent et qui sortent, qui passent et qui
sortent, qui passent et qui sortent. C’est pour ça qu’avec le développement de la
conscience du supramentale on en arrive à perdre cette mémoire-là. C’est pour ça que les
gens qui veulent retourner dans leur vie antérieure et étudier leur vie antérieure, ce n’est
pas bon.
Ce n’est pas bon d’étudier les vies antérieures parce que quand vous étudiez vos vies
antérieures, vous vous retrempez dans votre mémoire antérieure. C’est très mauvais. Les
gens aiment ça parce qu’au niveau de l’ego, ça les flatte mais ce n’est pas bon. Ils ne le
savent pas que ce n’est pas bon alors ils le font.
Quand les gens seront dans l’éthérique, les gens pourront voir leurs vies antérieures et
leurs vies futures parce que quand vous voyez… un homme qui voient ses vies
antérieures il doit être capable de voir ses vies futures. Si tu ne vois que tes vies
antérieures, ce n’est pas bon. Un homme qui voit ses vies futures c’est parce qu’il n’est
plus dans sa mémoire de ses expériences. Il est seulement dans la mémoire de l’âme à ce
moment-là, il peut voir dans l’avenir, il peut voir dans le passé. Il n’est plus affecté par
les vibrations de cette mémoire-là. C’est ça qui justement lui permet de voir dans l’avenir
comme voir dans le passé.

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Une personne qui n’est pas encore dans la conscience universelle dans la conscience de
l’âme va chercher au niveau de l’ego, pour des recherches personnelles à se retremper la
mémoire de son passé qui est très mauvais, je ne le suggère pas à personne parce que ça
va toujours maintenir des liens entre vos vies antérieures vibratoirement et votre vie
présente et ça va constamment vous amenez à l’esprit un influx de pensées suggestives.
Et si vous êtes le moindrement sensible éventuellement ces pensées suggestives-là vont
entrer, vont entrer, vont entrer et éventuellement vous pouvez en souffrir énormément des
pensées suggestives.
Q. Inaudible
B. Il y a une différence de précision. La pensée explicative qui vient d’eux-autres est très
précise, elle est courte, elle est très précise. C’est très clair, c’est très net, ça vient de haut
en bas. La pensée qui vient d’eux-autres n’est pas catégorisante, elle est catégorique,
catégorique souvent pour vous faire réaliser que c’est eux-autres qui vous envoient ces
pensées-là, ils vont vous envoyer une pensée très catégorique que vous n’êtes pas capable
de la questionner. Vous êtes obligé de rester dessus après ça, après quelques minutes,
vous pouvez la re-questionner parce que l’ego n’est jamais sûr, sûr, sûr jusqu’à temps
qu’il devienne sûr, sûr, sûr.
Alors, ils vous envoient une pensée et cette pensée est catégorique et là, ils vous coupent
du pouvoir de leur demander des questions. Quand vous recevez une pensée catégorique
qui vient d’en haut, vous n’avez pas le pouvoir de demander une question parce que
celle-là, c’est celle-là. Mais, si vous avez le pouvoir de demander une question sur une
pensée qui vous vient d’un plan ou d’un autre, la chance que ça ne soit pas celle-là,
qu’elle ne soit pas explicative, qu’elle ne soit pas pré-causale, la chance est diminuée.
C’est pour ça que dans toute activité avec les forces de la lumière, toutes les activités
sérieuses, des activités qui impliquent des mouvements sérieux de grande proportion,
quand l’homme est dans un mouvement avec eux-autres, il a l’esprit totalement vide, il
n’est même pas capable de recommuniquer avec eux-autres pour vérifier si c’est ça qu’il
devrait faire. Ça, ça implique que l’ego soit déjà conditionné à la lumière pour qu’il
puisse agir sans inquiétude.
Quand c’est le temps, quand c’est le temps qu’une chose se passe en relation avec eux-
autres, il y a une vibration particulière à ce moment-là, c’est comme si on n’est quasiment
pas impliqué dans l’action. Je vais vous donner un exemple : supposons que vous avez à
vous acheter un char (voiture) et pendant deux semaines vous chercher un char. Et là il en
passe du matériel, il en passe, il en passe. Mais la journée où va venir le temps pour votre
char, là c’est comme si tout se fait automatique, ces pensées subjectives-là, il n’y en a
plus, et là vous vous apercevez que vous achetez le char et tout le plaisir, toute l’astralité
que vous aviez, dont vous avez vécu pendant deux semaines, là, il n’y en a plus. Vous
avez votre char et il n'y a plus de plaisir. Vous avez votre char et le plaisir n’est plus là,
c’est comme s’il n’est plus là. Tu s’assis dedans, tu mets les clefs et tu t’en vas.

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Votre plaisir vous l’avez vécu avant, un faux plaisir, qui vous donnait l’énergie pour aller
chercher le char que vous avez besoin toujours d’être motivé. Mais aussitôt que vous
avez le char, le plaisir n’est plus là. Vous achetez une maison et c’est la même chose.
Vous rêvez d’avoir une maison pendant des années et aussitôt que vous avez une maison,
que le gars vous appelle pour vous dire : o.k. le mortgage (hypothèque) est accepté, rendu
à la maison vous déménagez. Il y a comme une continuité dans votre expérience que vous
n’aviez pas avant d’avoir, avant que le temps arrive pour que ce soit le temps d’acheter la
maison. Comprenez-vous ce que je veux dire? Il y a comme un manque de plaisir.
Comprenez-vous ce que je veux dire? C’est bien nuancé, c’est bien important. Il y a
comme un manque de plaisir.
Un autre exemple : le gars, il rencontre sa blonde, il y a une blonde à rencontrer un soir.
Ça vibre, la maison est superbe, il se fait la barbe et il chante et aussitôt qu’il arrive chez
elle et qu’il l’a vu, là ça tombe sur une autre vibration. Là, elle dit : vient t’asseoir dans le
salon… tu sais, ce n’est pas la même chose. Il vibrait astralement avant mais, aussitôt
qu’il l’a rencontré ça tombe sur une autre vibration et quand on fonctionne dans le
supramental c’est de même, il n’y a jamais d’astralité. Tu es toujours dans le plate (sans
émotion) mais nous autre on n’aime pas ça d’être dans le plate, l’ego parce que l’ego
fonctionne, se sert constamment de l’énergie astrale, il veut que ce soit le fun tout le
temps. Mais tu ne peux pas vivre dans le fun tout le temps, tu te brûles la batterie.
C’est pour ça que les egos se brûlent les batteries, c’est pour ça que les egos ne vivent pas
longtemps. Comme un jeune, tu ne peux pas toujours brûler ta batterie. Alors la pensée
suggestive et la pensée explicative, c’est la même chose. Dans la pensée explication
quand elle vient, c’est catégorique; c’est ça! Là tu fais ton action, il n’y a pas d’astralité,
il n’y a pas d’émotions tandis que dans la pensée suggestive il y a toujours de l’émotion
liée à ça. Remarquez-là ou vous le remarquerez. Il y a toujours une émotion liée à la
pensée suggestive, tout le temps. Cette pensée-là ne vaut rien.
Même si elle semble intelligente, même si elle semble probable, même si elle semble
intéressante vous allez voir dans votre expérience que ce ne sera pas celle-là. Elle sert
simplement à vous conditionner vibratoirement à une expérience quelconque mais elle
n’a aucune fonction précise, elle n’a aucune fonction autre que du fait qu’elle existe à
cause de votre mémoire parce que vous avez de la mémoire qu’elle existe. Si vous
n’aviez pas de mémoire, il n’en aurait pas de mémoire suggestive dans votre esprit.
Vous aurez toujours le bloc vide et vous n’auriez que des pensées explicatives tout le
temps, le bloc vide et pensées explicatives, bloc vides et pensées explicatives c’est bien
plate, pour vous autres. Mais, vous allez en venir à ça graduellement. On n’est pas
habitué à vivre des vies plates, on n’aime pas ça et la meilleure vie, la vie la plus
intéressante est la vie plate. Mais pas dans le sens que vous le comprenez. L’autre, il me
regarde avec des yeux de piranhas. Pas dans le sens que vous pouvez le saisir aujourd’hui
que je l’explique.

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Quand je veux dire une vie plate, je veux dire une vie qui est totalement mentale
autrement dit, une vie qui est mentale est plate pour une personne qui vit une vie astrale.
Mais une vie qui est mentale est beaucoup plus réelle qu’une vie, qu’une personne qui vit
astralement. D’ailleurs dans votre expérience, depuis que l’on se connait, je suis sûr qu’il
y a eu des changements en vous qui vous font comprendre un petit peu ce que je veux
dire.
Mais ce qui rend une vie plate, ce qui nous fait penser que l’on vit une vie plate, c’est
parce que notre énergie créative et nos vibrations ne sont pas encore ajustées. Ils sont en
train de les ajuster de sorte que souvent il va y avoir des périodes où c’est réellement
plate, il n’y a rien qui se passe de créatif et ça, ça nous fatigue. La patience…. Mais
éventuellement vous n’en souffrirez plus de ça. Vous allez être tellement ajusté
vibratoirement qu’aussitôt que vous allez passer une période qui devient comme plate, là
vous allez faire un autre mouvement mais là, vous n’êtes pas capable de le faire ce
mouvement là parce que vous êtes encore trop astral.
Comme supposons, là je parle alors ma vie n’est pas plate mais si j’arrête de parler ma
vie devient plate. Mais je suis habitué « au plate » de sorte qu’au niveau de mon ego, je
n’en souffre pas astralement sans ça je dirais : vais-je parler, je n’ai rien à dire, j’attends
la vibration. Mais comme je suis ajusté vibratoirement, j’attends quelques minutes et
ensuite ça continue. Si ça dure trop longtemps à ce moment-là, je vais me mettre… il y a
une autre vibration que je vais sentir et je vais m’allumer, là ma vie n’est pas plate. Parce
qu’une vie est plate ou pas plate selon que, l’énergie passe et l’énergie ça n’a pas besoin
d’une affaire d’acheter une Cadillac (marque d’auto) parce que ce n’est rien que de
l’énergie, l’énergie ce n’est pas psychologique, c’est de l’énergie.
Alors, si c’est plate parce que tu es assis là c’est trop plate alors tu te lèves, ce n’est plus
plate quand tu te lèves parce que tu es en mouvement, là ce n’est plus plate. Là tu arrêtes,
là ça peut être plate, tu te rassis. Comprenez-vous la nuance de ce que je veux dire?
Alors, après ça s’ils veulent continuer au niveau du mental alors là, je continue au niveau
du mental et ce n’est pas plate.
Q. C’est toujours l’énergie que tu…
B. C’est toujours l’énergie, tout le temps; qui te fais lever, qui te fais parler, qui te fais
pisser (uriner), qui te fais manger, c’est toujours l’énergie mais, au niveau de l’ego on ne
fonctionne pas au niveau de l’énergie, on fonctionne psychologiquement, on fonctionne
toujours avec des valeurs psychologiques, on fonctionne autrement dit astralement. On ne
fonctionne pas au niveau de l’énergie. Si les gens fonctionnaient au niveau de l’énergie la
vie ne serait jamais plate parce qu’il y a toujours quelque chose à faire, l’énergie est
toujours là mais, on ne la perçoit pas l’énergie. Alors, qu’est-ce qui arrive? On se bloque.
Le gars va être chez eux et il se balance, il se berce dans la maison et, surtout les gens
âgés se bercent, ils n’ont rien à faire, ils ont beaucoup de choses à faire parce qu’ils ne les
sentent pas, ils ne les sentent pas. S’ils les sentaient autrement dit, s’ils étaient assez
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mentaux pour que ça descendre dans leur mental inférieur, ils trouveraient quelque chose
à faire. Ils iraient chercher le porte poussière, ils nettoieraient par terre. La vie ne serait
pas plate, il sortirait et irait faire son gazon (tondre la pelouse), il irait au restaurant
prendre un petit coke. Ils ne font pas ça parce qu’ils sont trop dans l’astral de la pensée de
sorte que la vie, eux-autres, ils la calculent toujours en relation avec une valeur
quelconque, il faut qu’ils fassent quelque chose d’importants soit; une partie de cartes ou
un party en fin de semaine, tu sais ce que je veux dire… il faut que ce soit concret.
Et ça, c’est bien dangereux. Il faut que l’on puisse vivre la vie de façon à ce qu’elle ne
soit pas concrète mais qui est totalement vibratoire alors à ce moment-là, ce n’est jamais
plate. Mais on ne peut pas en arriver à vivre ça tant que l’on n’est pas arrivé à vivre ça.
Là, je vous explique, j’explique toujours avant que...
Q. Inaudible
B. Bon, c’est ça qui arrive. Ta vie redevient bien, bien, bien simple à comparer à ta vie
d’avant parce que d’abord, tu ne fais plus les mêmes choses, tu fais d’autres choses, tu
fais des choses que tu n’aurais jamais pensé faire avant. Il y a des choses qui t’intéressent
et qui ne t’auraient jamais intéressé avant et les choses qui t’intéressaient bien gros avant
ne t’intéressent plus parce que les choses que tu faisais avant, c’était astral. Là, tu es
rendu plus mental alors tu fais d’autre chose. Et si tu changes de plan encore, si tu as
d’autres corps, tu fais toujours d’autre chose, c’est ça qui arrive.
Q. Tu vis un peu comme si ce n’était pas de tes affaires
B. Tu vis comme si ce n’était pas de tes affaires, exactement. Tant que tu vis et que c’est
de tes affaires tu ne vis pas, tu existes.
Q. Je me dis : Coup donc (dis donc), es-tu encore dans le monde
B. C’est ça, c’est ça et là, tu t’ajustes et tu t’ajustes, et éventuellement tu t’aperçois que tu
vis une vie qui ne fait pas partie de tes affaires pantoute (du tout). Et quand tu vis
réellement une vie qui ne fait pas partie des tes affaires, tu vis.
Q. Moi, j’ai eu l’impression de ça, de vivre comme si ce n’était pas de mes affaires.
Comme si je n’étais pas dedans.
B. Ouais, c’est ça. Exactement. Et, sais-tu ce qui arrive? Plus tu arrives à vivre de même,
plus ton esprit sort de ton corps alors tu en arrives éventuellement à pouvoir vivre une vie
qui n’est tellement pas de tes affaires que tu sors totalement de tes affaires. Comprends-
tu? De sorte que tu peux en arriver à sortir de ton corps matériel complètement et de la
regarder d’ici. Chauffer (conduire) ton char (auto) et tu n’es pas même pas dedans. Ton
corps chauffe le char mais toi, tu es un petit peu éloigné.
Q. C’est pour ça que tu vas à des places, des fois, tu fais quelque chose et tu as fais un
certain nombre de milles (km) si tu veux et tu en as pas eu connaissance. Tu flottes

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B. C’est ça, c’est un petit peu comme ça et éventuellement il faut en arriver à flotter à
volonté. Si tu veux sortir de ton char il ne faut pas que tu tues ton corps physique. Tu
comprends, il faut qu’il y ait un équilibre vibratoire. Mais tu en arrives à ça; à vivre une
vie qui n’est plus de tes affaires. Et vivre une vie qui n’est plus de tes affaires, c’est vivre
une vie dans laquelle ta personnalité n’est plus impliquée.
Q. Tu es plus froid vis-à-vis les choses (événements)
B. Tu es plus objectif, tu es détaché, ta personnalité n’est plus impliquée. Quand ta
personnalité n’est plus impliquée là, tu es bien parce que là, tu t’intéresses seulement à
ton esprit. Tant que tu ne t’intéresses pas à ton esprit, tu t’intéresses à ta personnalité. Là,
tu commences à être bien dans ta peau après ça c’est infini ça ne s’arrête pas. Si tu en
arrives à vivre tellement hors de tes affaires, que tu penses sortir de ton corps, et bien là
tu es bien et là, tu fais d’autre chose in the mean time (pendant ce temps-là) qui est
important au niveau de l’évolution, au niveau de ta propre vie, au niveau de ta propre
conscience créative, ce sont des ajustements qui se font avec le temps.
Le passage de cet état-là à cet état-là, le passage de l’état de la vie que "ce n’est pas de tes
affaires", c’est la diminution, c’est lié à la diminution des pensées suggestives. Il faut en
arriver à réellement à les saisir ces pensées suggestives-là et à ce moment-là, quand vous
arrivez à les saisir vous leur dites : sacrez-moi donc la paix! Là, ils vont couper le courant
et ils vont vous mettre dans un autre état.
Q. Moi, je me mets à chanter, je chante assez fort que. Pour moi, c’est le meilleur moyen
que j’ai trouvé. Quand ça m’agace, je me mets à chanter.
B. Ouais. Ça coupe, ça te permet de sortir de ta mémoire.
Comment il s’appelle ? Talous? Alex. Alex, il sort de son corps mais, il n’a pas de
mémoire. Il ne se rappelle plus ce qui se passe. Si Alex était coupé de sa personnalité, il
se rappellerait. Là, il essaye de comprendre. S’il était coupé de sa personnalité, Alex, il
pourrait sortir de son corps et se rappeler de ce qui se passe mais pour ça, il faut qu’il
perde sa mémoire. Tu ne peux pas avoir deux mémoires. Tu ne peux pas avoir la
mémoire du passé, la mémoire suggestive, et la mémoire cosmique. Tu ne peux pas avoir
les deux. Tu en une ou l’autre. Si tu as l’autre, si tu sembles avoir l’autre tu parts de...
Q. … c’est pour ça que tu dis : quand ils te donnent quelque chose, ils t’enlèvent quelque
chose.
B. Tout le temps, tout le temps. C’est naturel, c’est normal. Vous, si vous allez au
magasin acheter une paire de soulier, vous allez jeter les autres, s’ils sont vieux mais il y
en a qui vont les garder, qui veulent les garder, ils vont en faire des bottines de bronze.
Garder les petites bottines de ma petite fille, ça c’est kioute (mignon), mais c’est le
principe; il faut perdre quelque chose pour gagner quelque chose. Et, on n’a pas le choix
au niveau du supramental, tu es obligé de. Le détachement vient de ça.

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Notre vie, ce n’est pas de nos affaires, c’est dur (difficile) pour vous autres de
comprendre ça parce qu’on a voulu faire de notre vie quelque chose, on veut faire de
notre vie quelque chose, un veut faire un succès de notre vie. On veut marier une belle
fille, avoir bien (beaucoup) des enfants. On s’aperçoit que ça ne marche pas de même.
Q. On nous a tellement dit : tu récoltes ce que tu sèmes.
B. Quand ils nous disent : tu récoltes ce que tu sèmes, ça veut dire fait l’effort, grouille-
toi le cul, si tu veux récolter quelque chose comme du monde. C’est ça que ça veut dire,
c’est comme ça que nous autres, on l’interprète mais occultement "tu récoltes ce que tu
sèmes" ça veut dire autre chose. Ça veut dire ce que tu as mis à semer, tu vas bien
récolter. Si tu as mal semé, tu vas mal récolter. Alors, c’est deux niveaux différents
d’interprétation. On interprète toujours pour…
Q… nous faire plaisir
B. Tout le temps. Tout le temps.
Q. C’est qui, qui décide de semer comme il faut.
B. Ça fait partie de notre expérience. Plus tu es évolué, plus tu sèmes comme du monde,
plus tu récoltes comme du monde, ça fait partie de l’évolution.
Q. Inaudible
B. Non. Quand c’est rendu que ce n’est plus de tes affaires et que tu comprends ça et que
tu vis une vie que ce n’est plus de tes affaires, c’est parce que tu as déjà bien semé.
Comprends-tu? Tu as déjà bien semé.
Q. Ça fait longtemps que tu es un bon jardinier.
B. Ça fait longtemps que tu es jardinier. Quand tu es rendu à comprendre que ce n’est pas
de tes affaires ta vie, tu commences à comprendre quelque chose. Là, à ce moment-là tu
n’as plus besoin de semer tes semences.
Q. Inaudible
B. Tout est troublant pour l’ego quand l’ego change de niveau de conscience, c’est
normal. L’ego ne peut pas arriver à la conscience et ne pas être troublé. C’est normal,
c’est naturel, c’est inévitable.
Q. Inaudible
B. Quoi?
Q. On y va quasiment les deux yeux fermés.
B. Vous y allez les deux yeux fermés dans le sens que vous y aller par vibration mais,
vous n’avez pas besoin d’avoir les yeux ouverts parce que vos yeux ne voient rien,
anyway (de toute façon)
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Bernard de Montréal en Mini-Rencontres - 1 avril 1981
MR 052 La pensée suggestive et la pensée explicative
Q. Je ne sais pas où ça va m’amener
B. Tu n’as pas besoin de le savoir, ce n’est pas de tes affaires. C’est ce que je te dis, tu y
vas vibratoirement. Il n’y a personne qui te pousse dans le dos.
Q. Oui,
B. Qui? Qui est-ce qui te pousse dans le dos?
Q. L’énergie
B. L’énergie, c’est ça que je te dis : tu y vas vibratoirement. L’énergie, elle fait partie de
toi.
Q. Inaudible
B. Hein?
Q. De ne rien voir, c’est ça qui me choquerait
B. Ouais, ça je suis d’accord mais si vous voyiez trop, vous capoteriez alors aussi bien de
ne pas voir. Si vous voyiez trop, vous ne pourriez pas vivre, vous capoteriez, c’est aussi
simple que ça. Ce n’est pas simplement qu’une affaire de voir, c’est de se préparer à voir.
Nous autres, on est en train d’être préparé à voir. Il y a une préparation à voir sans ça si tu
vois quelque chose que tu ne comprends pas comment veux-tu... tu vas toute mal
comprendre, tu vas toute mal interpréter ce que tu vois, tu ne peux pas vivre. Tu ne peux
pas fonctionner.
Comme lui, c’est un type qui essaie de saisir quelque chose. Il essaie de saisir quelque
chose et ça fait longtemps qu’il essaie de saisir quelque chose, il faut qu’il en arrive à ne
pas essayer de saisir, rien. C’est rendu à ce stage-là. Il faut que tu en arrives à ne pas
essayer de saisir, rien parce que tu mets tellement d’effort réel, d’effort, d’effort, d’effort
intérieur et spirituel à vouloir saisir que là, tu te bloques. Comprends-tu? Je te le dis ce
soir parce qu’ils m’ont dit dans le char (auto) en m’amenant ici (venant ici) que : il ne
faut pas que tu essaies de saisir, rien. Laisse couler, laisse couler. Je te donne une clef,
elle est importante cette clef-là. Ça, ça va tout dénouer le reste. Parce qu’en dedans,
intérieurement, il faut que tu deviennes réellement lousse, bien lousse parce que tu es trop
tight (serré) intérieurement, tu es trop sérieux intérieurement. Tu es juste sur le bord, tu es
juste sur le bord, tu es juste sur le bord.
Q. Je commence à être bien fatigué
B. C’est ça, c’est ça et quand tu vas réellement être écœuré de le faire, c’est là que…
parce qu’il ne faut pas que notre ego soit impliqué dans ce que l’on vit. Il ne faut pas que
notre ego spirituel soit impliqué dans ce que l’on vit, il ne faut pas que nos valeurs
spirituelles soient impliquées dans ce que l’on vit, il ne faut pas que ce que l’on pense soit
impliquée dans ce que l’on vit, il faut qu’il n’y ait rien. Tu es rendu à ce point-là, tu
commences en avoir plein le cul.
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Bernard de Montréal en Mini-Rencontres - 1 avril 1981
MR 052 La pensée suggestive et la pensée explicative
Il y a un travail qui devait être fait et il a été fait, le travail. Tu es écœuré, tu deviens
écœuré en dedans, ça c’est le travail.
Q. Parce que j’étais tellement comme ça avant.
B. Ouais, c’est ça.
Q. C’est difficile pour moi d’être fâché. C’était ma direction, c’est moi qui le faisais.
B. Ouais, et là il faut que tu arrêtes de le faire. Tout ça, cette énergie-là, c’est accumulé,
c’est accumulé, c’est accumulé. C’est là, cette affaire-là, alors tu vis encore dans ta
mémoire. Tu sais, je parlais de la mémoire. Très mauvais la mémoire.
Q. Inaudible
B. Autant la mémoire de la vie présente que de la mémoire de la vie passée. La mémoire
de la vie présente est encore plus fraiche. Il y a des gens qui souffrent aujourd’hui des
conditions de mémoire qui sont liées à 2-3 milles ans dans le passé. Ça commence à…
c’est long. On n’a pas besoin de ça! On n’a pas besoin de rien. On a tout, tout est là pour
nous autres, mais c’est parce qu’on ne sait pas comment aller le chercher. On va le
chercher avec des pinces et des cuillères, des fourchettes. Il ne faut rien, il ne faut pas
d’outils, il ne faut pas aller chercher rien avec des outils. Alors, ceux qui ont des
fourchettes et des pinces, des cuves mettez-les de côté, et c’est là que ça va venir.
Si vous allez le chercher avec quelque chose vous ne pourrez pas l’avoir, c’est bien trop
nuancé. C’est vibratoire, ce n’est pas psychologique. C’est subtil d’aller chercher quelque
chose avec quelque chose. Comme lui une fois, il me dit : pourquoi tu ne me tutoies pas?
Il voulait que je le tutoie. C’est son ego qui veut que je le tutoie. Je lui dis : je ne suis pas
capable, c’est vibratoire. Il faut qu’ils changent mes vibrations pour que je le tutoie.
Penses-tu qu’ils vont changer mes vibrations pour que je le tutoie tant qu’il va vouloir
que je le tutoie? Oh non, oh non. Tu comprends.
Ça te montre jusqu’à quel point c’est nuancé, c’est vibratoire. Qu’est-ce que ça me fait, à
moi, de le tutoyer ou de le vouvoyer.
Q. Inaudible
B. Non.
Q. Inaudible
B. C’est l’ego. Parce qu’il dit que ça forme une fausse amitié. Pensez-vous parce que je
tutoie quelqu’un ou que je le vouvoie ça ne change mes vibrations?
Q. Mais ça, ce sont des principes qui nous ont été inculqués au niveau du tutoyer ou
vouvoyer quelqu’un. On s’en fait, on se fait des montagnes avec ça, plus ou moins.
B. C’est vibratoire. On ne fonctionne pas vibratoirement, on fonctionne
psychologiquement à l’intérieur de certaines valeurs.

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Bernard de Montréal en Mini-Rencontres - 1 avril 1981
MR 052 La pensée suggestive et la pensée explicative
Q. C’est subtil dans le sens que c’est difficile de faire la nuance entre quelque chose qui
est vibratoire et quelque chose qui est psychologique
B. O.K. on va en parler de ça.
La nuance, la différence entre ce qui est vibratoire et psychologique on le sait seulement
quand l’on a la vibration. Tu ne peux pas savoir ce qui est vibratoire tant que tu n’as pas
dépassé ce qui est psychologique. Pour savoir ce qui est vibratoire il faut que tu dépasses
le niveau psychologique de la chose.
Exemple : si je dis « les gens ne sont pas les créatures du bon dieu » je détruis la forme
psychologique pour amener les gens à la vibration. La forme psychologique que l’on a
été créé par le bon dieu, c’est une béquille, ça nous retarde à comprendre énormément de
chose parce que ce n’est que vibratoirement que l’on peut comprendre les choses. Ce
n’est pas psychologiquement et ça, ça fait partie de la forme.
Alors, tout ce qui est psychologique engendre de la forme et fait partie de la forme et moi
je suis obligé de la détruire ça, pour vous faire passer du plan psychologique au plan
vibratoire. D’ailleurs mon instruction se rapporte tout à ça. C’est toujours de vous faire
passer du plan psychologique au plan vibratoire. Parce qu’une fois que vous êtes sur le
plan vibratoire, vous êtes sur le plan universel, vous n’avez plus besoin de personne, vous
n’avez plus besoin d’aucune forme. Vous pouvez en créer de nouvelles formes, par
exemple, parce que vous devenez créateur automatiquement. Mais vous n’avez plus
besoin de forme, vous n’êtes plus influençable de l’extérieur.
Mais tant que vous êtes sur le plan psychologique, sur le plan de la forme, vous êtes
influençable à un niveau quelconque. Alors ça, ça fait partie de votre mémoire. Alors,
votre ego se réfère toujours à sa mémoire. Il faut que l’ego en arrive à ne plus se référer à
sa mémoire. Alors, vous vous en détachez petit à petit, petit à petit, petit à petit, petit à
petit. Éventuellement quand vous êtes réellement détaché de votre mémoire, votre vie
n’est plus de votre affaire.
Et quand votre vie n’est plus de vos affaires, là vous rentrez dans un autre état de
conscience, dans un autre état d’esprit, vous fonctionnez au niveau de l’esprit au lieu de
fonctionner au niveau de l’ego et là, vous commencez à travailler mentalement avec votre
propre énergie; vous la moulez, vous la moulez, vous la moulez, vous la moulez. Là, vous
vous propulsez vous-même vers votre avenir, éventuellement mais votre énergie est
tellement débloquée que vous connaissez votre avenir, vous commencez à connaitre
l’avenir des autres. Là votre vie devient très expansive à ce moment-là, mais vous n’avez
plus de mémoire et vous n’êtes plus intéressé à votre vie matérielle.
Parce que l’intérêt à votre vie matérielle est un intérêt qui est lié à votre mémoire et c’est
une activité astrale de l’ego. Avec le temps, les activités astrales de l’ego sont changées
en énergie mentale. Rendu au niveau de l’énergie mentale, vous n’êtes plus intéressé à
votre vie matérielle. Vous la vivez votre vie matérielle parce qu’elle est là, vous l’ajustez
pour qu’elle soit plaisante, mais vous n’êtes pas intéressé de sorte que si un jour où

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Bernard de Montréal en Mini-Rencontres - 1 avril 1981
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l’autre vous avez à changer de plan, vous changez de plan, vous ne perdez rien mais là
vous êtes capable de changer de plan parce que vous ne perdez rien.
Mais tant que vous avez l’impression de perdre quelque chose vous ne pouvez pas
changer de plan, vous allez souffrir bien trop et c’est ça que les gens vivent à l’expérience
de la mort. Pourquoi est-ce que les gens ne veulent pas mourir? Parce qu’ils sont attachés
astralement à leur vie matérielle, ils fonctionnent au niveau de l’ego tandis qu’un gars
pour qui la vie n’est plus de ses affaires, quand vient le temps de changer de plan, parce
que tu ne meurs pas rendu à ce niveau-là, quand c’est le temps de changer de plan, il est
bien. Là, il rentre dans une autre dimension où il continu la vie, mais une autre vie.
Regarde, je vous dis : une autre vie…là il se passe quelque chose dans votre tête.

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