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Le Horla exposé

bio maupassant

Né le 5 août 1950, Guy de Maupassant est l’un des auteurs les plus célèbres
des mouvements réalistes et naturalistes.

D’abord élevé par sa mère qui lui transmet une grande culture littéraire, il est
par la suite envoyé dans une pension religieuse. C’est là qu’il commencera à
écrire. Cependant, comme il désapprouve cette éducation religieuse, il est
renvoyé de l’établissement et continue son éducation au Lycée de Rouen.
Après l’obtention de son bac, il s’inscrit à des études de droit avant d’être
mobilisé par l’armée en 1870 lors de la guerre franco-prussienne. Démobilisé
en 1871, il commence de longues années de travail à l’administration, ce qui
l’ennuie profondément. Il écrit des nouvelles mais il ne rencontre pas de
véritable succès avant la publication de Boule de suif, qui lui permet de se
consacrer entièrement à sa carrière littéraire. L’auteur réaliste Flaubert se fera
son mentor et l’introduira dans le milieu littéraire.

Il devient alors journaliste littéraire et publie de nombreux articles, nouvelles et


contes, parmi lesquels on retrouve Le Horla (dont nous allons parler tout à
l'heure), La Parure ou encore des romans tels que Une vie et Bel Ami. Il
gagne en notoriété et vit confortablement, malheureusement cette prospérité
ne dure pas et l’écrivain est rattrapé par ses problèmes de santé en 1890. En
effet, non seulement est il atteint de la syphilis qui l’affaiblit beaucoup en le
rendant malvoyant et en finissant par le paralyser, mais il développe aussi une
dépression et un trouble paranoïaque. Il sombre ainsi dans la folie et meurt de
paralysie générale le 6 juillet 1893 à l’âge de 42 ans, malgré les efforts
entrepris pour le soigner.

Carte d’identité du livre

Nous allons donc aujourd’hui vous parler de la nouvelle Le Horla, publiée


dans un périodique en 1886 avant d’être modifiée et rééditée dans un recueil
de nouvelles de Maupassant.

C’est une nouvelle fantastique et psychologique qui s’inscrit dans les


mouvements littéraires réaliste et naturaliste. En effet, on y retrouve une
représentation de la réalité qui se veut le plus fidèle possible, et de plus il
s’agit d’un récit psychologique qui étudie l’évolution de la folie du narrateur. Il
s’agit aujourd’hui d’une des nouvelles les plus connues de Maupassant.
L'auteur rédige le Horla alors qu’il souffre de paranoïa et de crises de
l'identité.

Résumé du horla

Dans sa version finale, la nouvelle est racontée sous la forme du journal


intime du narrateur.

Alors qu’il vivait paisiblement, celui-ci commence soudain à se sentir


nauséeux et angoissé, surtout la nuit, sans aucune raison apparente. Les
médecins ne lui trouvent aucune maladie et il tente d’aller mieux, notamment
en partant quelques jours en voyage ou en prenant des médicaments pour
mieux dormir, mais en vain: son angoisse persiste. Son état mental empire de
jour en jour et il commence à sentir la présence d’un être qui semble le suivre
partout. Il donne à cette présence le nom de “Horla”. Cette dernière paraît
boire l’eau du narrateur, lire ses livres ou encore s'asseoir dans son fauteuil,
mais malgré tous ses efforts il n’arrive jamais à la toucher ou à se débarrasser
d’elle.

Sombrant de plus en plus dans la folie, il décide d’enfermer le Horla dans sa


chambre avant d’y mettre le feu. Sa maison part dans les flammes, emportant
avec elle les domestiques. Cependant, le narrateur sent toujours la présence
du Horla et en arrive à la conclusion qu’il devra se donner la mort pour en finir
avec cet être qui le hante.

lien avec chapitre: les métamorphoses du moi

L’étude de cette nouvelle est pertinente dans le cadre du chapitre sur les
métamorphoses du moi, en effet le narrateur subit un véritable changement
au cours de l’histoire.

Tout d’abord il évolue beaucoup, notamment dans sa folie, et à la fin de


l’oeuvre il n’est plus du tout le même homme qu’au début: alors qu’il était un
homme rangé et sans débordements, après l’apparition du Horla il perd sa
raison et il en arrive même à brûler sa maison.
De plus, on observe ici une aliénation du personnage, c'est-à-dire que le
narrateur devient étranger à lui-même: il subit un dédoublement de la
personnalité, cet autre moi lui est inconnu et par conséquent terrifiant.

On voit cela dans le nom que le narrateur donne à cette présence: “horla”
rappelle “hors de là”, donc hors du narrateur, ce qui montre bien ce
dédoublement d’identité, mais ce nom pourrait aussi rappeler “horsain” un mot
normand qui signifie “étranger”.

Il y a donc une dépossession de soi, de son identité, le narrateur ne se


reconnaît plus lui-même.

On pourrait parler de schizophrénie c'est-à-dire une maladie psychiatrique qui


donne lieu à des délires, une perception altérée de la réalité, voire même des
hallucinations, ce que l’on retrouve dans cette nouvelle.

Le Horla est donc un bon exemple de métamorphose du moi puisqu’on


observe une aliénation et un dédoublement de la personnalité.

Citations

conclusion, lien avec autres chapitres

sensibilité? on explore les sentiments de l’auteur

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