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Corrigé du devoir de sciences économiques

« La combinaison productive et la notion de valeur ajoutée »

1) La réponse à cette question, pourtant notée sur 5 points a particulièrement été


ratée par la quasi-totalité des élèves. La non maîtrise du cours est très
certainement l’une des principales raisons explicatives. Nous ne le répèterons
jamais assez : les obligations d’apprentissage sont une nécessité, une obligation
afin de ne pas « tordre » la réalité dans un sens ou dans un autre.
Eléments de réponse :
Aucune entreprise ne produit à elle seule l’ensemble des biens et des services qui rentrent
dans sa production : elle est obligée d’en acheter à d’autres entreprises, ce que l’on appelle les
consommations intermédiaires. Or, pour les entreprises qui ont produit ces consommations
intermédiaires il s’agit d’une production finale. Si elle était également comptabilisée par
l’entreprise qui l’a utilisée elle serait comptabilisée deux fois : une première fois par
l’entreprise qui l’ a fabriqué et une seconde fois par l’entreprise qui l’a utilisé. La valeur totale
de la production serait alors faussée ; elle ne reflèterait pas la réalité. Pour éviter cette double
comptabilisation il est nécessaire de calculer la valeur ajoutée car elle permet en soustrayant à
la valeur de la production les consommations intermédiaires utilisées de mesurer, de
quantifier les richesses réellement produites par une entreprise (ou une nation).

2) Vous n’avez pas su identifier ce qui, dans l’énoncé, relevait ou non des C.I. Ceci
dénote, une fois de plus, une mauvaise maitrise des connaissances / compétences.
Par exemple, la main d’œuvre n’est pas une consommation intermédiaire car
cette dernière est soit détruite soit transformée dans le processus de production.
Or, une fois qu’un ouvrier a terminé d’usiner une pièce par exemple, il n’est pas
« jeté », ne se transforme pas en pâte à papier etc etc…
De fait :
Fabrication du jean (consommations intermédiaires) :
10 + 2 + 1 + 0.5 + 0.5 = 14
Sachant que le coût total du jean (valeur de la production) est de 60 €
Sachant que V.A = C.A – C.I = 60 – 14 = 46
La valeur ajoutée dans la fabrication d’un jean est de 46 €.

3) Sur le texte à trous :


Les deux termes manquants étaient :
 Combinaison productive
 Le moins cher

4) Sur le calcul de la combinaison productive.


Combinaison productive A = (50X15) + (5X1000) = 5 750
Combinaison productive B = (10X15) + (10X1000) = 10 150
L’entrepreneur choisira donc la combinaison productive A, celle qui lui coûte le moins cher.

5) Substituabilité / Non-substituabilité des facteurs de production


O/N/O/N

6) Exercice d’application
A. En France, en 2018, le coût horaire du facteur travail dans le secteur de la
construction était de 33 € en moyenne.
B. La productivité est une mesure de l’efficacité de la combinaison productive.
C. Deux éléments permettent de relativiser l’idée selon laquelle les machines
remplaceraient les hommes, autrement dit que le capital se substituerait au facteur
travail :
- Certaines tâches nécessitent des interactions sociales, de l’empathie, des prises
de décision voire une remise en cause des protocoles, des procédures…qui sont
pour aujourd’hui hors de portée d’un robot. Parfois certaines situations
nécessitent de réagir avec des sentiments, bienveillance ou autre alors qu’un
robot ne peut faire que ce pourquoi il est programmé (?).
- Le monde industriel que nous avons connu depuis la fin de la seconde guerre
mondiale (ou de la R.I) tend à disparaitre au profit d’un monde tertiaire où les
services prédominent. Or, ce secteur d’activité est difficilement automatisable
(pensons aux soins à la personne, à l’extraction d’une tumeur au cerveau, la
recherche d’une plus profonde spiritualité…) et laisse donc de nombreux
emplois aux portes de la substituabilité. Non ! le travail humain n’est pas mort.

Fin du corrigé

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