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Suites Numériques

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I – Généralité sur les suites:


1- Principe du raisonnement par récurrence :
Soit la propriété P(n) dépendant de l’indice n.
 (1) P (0)
Si les propositions  sont toutes deux vraies, alors la
(2) ∀k ∈ IN ; P(k ) ⇒ P(k + 1)
propriété P(n) est vraie pour tout entier naturel n.
Exemple : Démontrer par récurrence l’égalité P(n) suivante :
n(n + 1)
∀ n ε ℕ , P(n) : 1 + 2 + 3 + 4 + ........ + n = .
2
2- Définition d’une suite :
Une suite numérique est une application de ℕ (ou d’une partie de ℕ) dans ℝ.
On la note :U ou (Un) ou (U n )n∈ IN .
U: ℕ → ℝ
0 ֏ u (0) = u0 est le premier terme de la suite u.
1 ֏ u (1) = u1 est le deuxième terme de la suite u.
. .
. .
n ֏ u (n) = un est le terme général de la suite u.

Exemples :

Soient les suites (Un) ; (Vn) ; (Wn) définies par leur terme général :
(Un) est telle que Un = 2n + 5 ; (Vn) est telle que Vn = 2 n ;
1
(Wn) est telle que Wn = .
n2

3 – Mode de définition d’une suite :


Une suite numérique peut se définir de différentes façons.
a) Suites définies par Un = f (n) :
Ce sont des suites définies par la donnée explicite du terme général Un en
fonction de n.

Exemple : Soit la suite (Un) définie par Un = 2n. Calculer les 4 premiers termes.

b) Suites récurrentes :
Ce sont des suites définies par la donnée de son 1er terme et d’une relation
de récurrence U n +1 = f (U n ) liant deux termes consécutifs de la suite : ( f est une
fonction).

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 U0 = 2
Exemple : Soit la suite (Un) définie par  1 .
U n +1 = 2 U n + 3
Calculer U1 ;U2 ; U3 ; U4 et représenter graphiquement les termes de cette suite.

Réponse

1 1 11 23
n = 0 ⇒ U1 = U 0 + 3 = 4 ; n = 1 ⇒U 2 = U1 + 3 = 5 ; U 3 = ; U4 = .
2 2 2 4
Représentons les termes de cette suite graphiquement.
1
Soit f : x a f ( x) = x + 3 la fonction associée à la suite (Un).
2
1
U n +1 = f (U n ) = U n + 3 et U 0 = 2 ;
2
11 23
U 1 = f (U 0 ) = 4 ; U 2 = f (U 1 ) = 5 ; U 3 = f (U 2 ) = ; U 4 = f (U 3 ) = .
2 4

Dans le plan muni d’un repère orthonormé on trace la courbe (Cf) de f et la


droite d’équation : y = x.

y=x (Cf)
1
f ( x) = x + 3
6 2

4
3

2
1

0 2 4 5 6
U0 U1 U2

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4 – Sens de variation d’une suite :

a) Définitions :
– On dit que la suite (Un) est croissante sur ℕ, si pour tout entier naturel n on a :

. Un+1 – Un ≥ 0 ou Un ≤ Un+1 .

– On dit que la suite (Un) est décroissante sur ℕ, si pour tout entier naturel n on a :

. Un+1 – Un ≤ 0 ou Un+1 ≤ Un .

– On dit que la suite (Un) est constante sur ℕ, si pour tout entier naturel n on a :

. Un+1 = Un .

– On dit que la suite (Un) est stationnaire à partir du rang n0, si pour tout entier

naturel n . dès que n ≥ n0 alors Un = U n0 .

– On dit que la suite (Un) est à termes positifs, si pour tout entier naturel n on a :
. Un ≥0, ∀n ε ℕ .
Remarques : si Un > 0 ∀ n ε ℕ .
 
[ (U n ) est croissante ]⇔ 
U n +1
≥ 1 .
 Un 
 
[ (U n ) est décroissante ] ⇔ 
U n +1
≤1  ;
 Un 
b) Théorème :
Soit (un) une suite définie par un = f(n), avec f définie sur [0; + [
Si f est strictement croissante, alors (un) est strictement croissante.
Si f est strictement décroissante, alors (un) est strictement décroissante.

Démonstration :
a) cas où f est strictement croissante :
Pour tout entier naturel n, la fonction f est strictement croissante, donc
f (n + 1) > f (n). D'où : pour tout entier naturel n, un+1 > un.
La suite (un est donc strictement croissante.
b) cas où f est strictement décroissante :
Pour tout entier naturel n, la fonction f est strictement décroissante, donc
f (n + 1) < f (n). D'où : pour tout entier naturel n, un+1 < un.
La suite (un est donc strictement décroissante.

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NB : Ce théorème ne s'applique pas si la suite (un) est définie par
récurrence (un+1 = f(un)). Les variations de la fonction f et de la suite
(un) ne sont pas toujours les mêmes.

Exemple : Soit (Un) définie par : U n = 2 + n sur ]0 ;+ ∞ [.


Déterminer le sens de variation de la suite (Un) sur ]0 ;+ ∞ [.
-- 0 --
Soit la fonction numérique f associée à la suite (Un) définie par : f ( x) = 2 + x .
1
f ' ( x) = >0 ,∀ x > 0. Donc f est strictement croissante sur ]0 ;+∞[.
2 2+ x
Par conséquent la suite (Un) est strictement croissante sur ]0 ;+∞[.

5 – Suites bornées :

– On dit qu’une suite numérique (Un) est majorée s’il existe un réel M tel que
. ∀ n ε ℕ, Un ≤ M . M est un majorant de la suite (Un).

– On dit qu’une suite numérique (Un) est minorée s’il existe un réel m tel que
. ∀ n ε ℕ, m ≤ Un . m est un minorant de la suite (Un).

– Une suite numérique (Un) est dite bornée si elle est à la fois majorée et
minorée C’est à dire : . ∀ n ε ℕ, m ≤ Un ≤ M .

 U0 =1
Exemple : Soit U la suite définie par sur ℕ par :  1 .
U  n +1 = U n − 1
2
Montrer que U est bornée par –2 et 1.
-- 0 --
1
U 0 = 1 et U n +1 = Un −1 ;
2
(U est bornée par –2 et 1) ⇔ (∀n ∈ IN , − 2 ≤ U n ≤ 1 ).
Démontrons ceci par récurrence.
n = 0 ; U0 = 1 on a : –2 ≤ U0 ≤ 1 vraie.
Soit p ε ℕ; supposons que : –2 ≤ Up ≤ 1 ; montrons que –2 ≤ Up+1 ≤ 1 avec
1 1 1 1 1
U p +1 = U p − 1 ; –2 ≤ Up ≤ 1 ⇔ –1 ≤ Up ≤ ⇔ –2 ≤ Up –1 ≤ – ≤1.
2 2 2 2 2
vraie à l’ordre (p+1). D’après le principe du raisonnement par récurrence
(∀n ∈ IN , − 2 ≤ U n ≤ 1 ) ⇔ D’où la suite U est bornée par –2 et 1.

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II– Suites Convergentes – Suites divergentes:

(Un) converge ⇔ lim Un = l (l ∈ IR)


n→+∞

(Si ℓ = +∞ ou – ∞ ou n’existe pas) Alors (Un) diverge.

a) – Suites définies par Un = f(n) :


Dans ce cas on calcule directement la limite en +∞ .
b) – Suites définies par Un+1 = f(Un) :
Si (Un) a une limite ℓ ε ℝ , alors ℓ est une solution de l’équation : f ( x) = x .
(la solution de l’équation f ( x) = x est la limite éventuelle de (Un))
c) – Etude de quelques suites récurrentes :
 Un+1 = a Un + b ; ( a ≠0 ; b≠ ≠ 0) : U n + 1 = f (U n ) avec f ( x) = ax + b .

Soit α la solution de l’équation f ( x) = x . On pose Vn = Un – α. On étudie la


convergence de (Vn) puis on déduit celle de (Un).
 U0 = 2
 Exemple : Soit  1
U n +1 = Un +4
2
- Déterminer la limite éventuelle α de cette suite (Un) ;
- On pose Vn = Un – α. Etudier la convergence de (Un).
aU n + b
 Suites homographiques Un+1 = ( c≠ 0) :
cU n + d
U n + 1 = f (U n ) . On résout f ( x) = x . Soient α et β les solutions de l’équation
f ( x) = x . Soient A ( α ; 0) ; B ( β ; 0 ) ; Mn ( Un ; 0).

BM n Un − β
On pose Vn = ⇔ Vn = .
AM n Un −α
On étudie la convergence de (Vn) puis celle de (Un).

III – Propriétés des limites:


a) Théorème 1 : (admis)
Si (Un) et (Vn) sont deux suites convergentes respectivement vers ℓ et ℓɅ.
Alors on a :
. lim ( U n + Vn ) = ℓ + ℓɅ avec ℓɅ≠
≠0.
n→+∞

b) Théorème 2 : (des gendarmes)


Soient (Un) ; (Vn) et (Wn) trois suites telles que (Un) et (Vn) convergent vers
ℓ et Un ≤ Wn ≤ Vn, alors la suite (Wn) converge vers ℓ.

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c) Théorème 3 : (admis)

 Toute suite croissante et majorée est convergente ;


 Toute suite décroissante et minorée est convergente.

IV – Suites Arithmétiques:

1- Définition : On appelle suite arithmétique toute suite (Un) définie par son
premier terme et une relation de récurrence de la forme : Un+1 = Un + r ; où r est
un réel appelé la raison de la suite (Un).
 U0 =1
Exemples : a) Soit (Un) définie par 
U  n +1 = U n + 2
Calculer les cinq premiers termes de la suite (Un).
b) Déterminer la suite de raison r = –3 dont le terme d’indice 4 égale à 30.
Remarque : une suite arithmétique (Un) est croissante si r est positive et
décroissante si r est négative.

2- Expression du terme général Un :


Soit une suite arithmétique (Un) de 1er terme U1 et de raison r.

U1
U2 = U1 + r
U3 = U2 + r = U1 + 2r
U4 = U3 + r = U1 + 3r
U5 = U4 + r = U1 + 4r
.
.
∀ p ε ℕ, p < n on a : . Un = Up + (n – p) r ⇔ Un – Up = (n – p) r .

• Si le 1er terme est U0 alors Un = U0 + nr . (p=0)

• Si le 1er terme est U1 alors Un = U1 + (n – 1) r . (p=1)

Exemples :

a) Trouver le 50è terme de la suite arithmétique : 12 ; 16 ; 20 ; …

b) Trouver le nième terme de la suite : 1 ; 3 ; 5 ; 7 ; ……… ; n.

3 – Somme des termes consécutifs d’une suite arithmétique :


Nous avons démontré par récurrence que pour tout entier naturel n, on a :
n(n + 1)
1 + 2 + 3 + 4 +……..+ n = .
2

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Soit (Un) une suite arithmétique de 1er terme U0 et de raison r. Posons :
Sn = U0 + U1 + U2 + …………+ Un .
Sn = U0 + (U0+r) + (U0+2r) + (U0+3r) + ………..+ (U0+nr) ⇔
S n = U 0 + U 0 + ........ + U 0 + (1 + 2 + 3 + .... + n) r
144424443

U ( n + 1) fois

n(n + 1)
Sn = (n+1) U0 + ⇔
2

(n + 1) (n + 1)
. Sn = [ 2U0 + nr ] ou Sn = [ U0 + Un ] .
2 2
(Somme des n+1 premiers termes)

– Si le 1er terme est U1 alors on a :

n n
. Sn = [ 2U1 + (n –1) r ] ou Sn = [ U1 + Un ] .
2 2
(Somme des n premiers termes)

Exemple : Calculer la somme des dix premiers termes de la suite


arithmétique : 4 ; 6 ; 8 ; 10 ; …………….

V – Suites géométriques:
1- Définition : On appelle suite géométrique toute suite (Un) définie par son
premier terme et une relation de récurrence de la forme: Un+1 = q × Un, où q est
un réel appelé la raison de la suite (Un).
2 – Expression du terme général Un :
Soit (Un) une suite géométrique de 1er terme U1 et de raison q.

U1 ; q
U2 = q × U1
U3 = q ×U2 = q2 U1
U4 = q ×U3 = q3 U1
.
.
n–p
∀ p ε ℕ, p < n on a : . Un = Up ×q .

• Si le 1er terme est U0 alors Un = U0 × q n (p=0) .

• Si le 1er terme est U1 alors Un = U1 ×q (n – 1) (p=1)

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Exemple :

Déterminer le sixième terme de la progression géométrique : 2 ; 6 ; 18 ;…….

3 – Somme des termes consécutifs d’une suite géométrique :

Soit (Un) une suite géométrique de 1er terme U0 et de raison q. Posons :


Sn = U0 + U1 + U2 + …………+ Un .

qSn = qU0 + qU1 + qU2 + …………+ qUn .
------------------------------------------------------------------------
(1– q) Sn = U0 – qU0 + U1 – qU1 +……….+ Un – qUn. ⇔
(1– q) Sn = Uo – qUn ⇔
(1– q) Sn = Uo – qU0×q n ⇔
(1– q) Sn = Uo (1 – q n+1) ⇔

1 − q n +1
. Sn = U0 × avec q ≠ 1 .
1− q
– Si le 1er terme est U1 alors :

1− q n
. Sn = U1 × avec q ≠ 1 .
1− q
– Si q = 1 alors on a :
. Sn = n U1 .

4 – Limites d’une suite géométrique :

Soit une suite géométrique de raison q et de terme général Un.


 Si |q| < 1 alors (Un) converge et lim U n = 0 ;
n→+∞

 Si |q| > 1 alors (Un) diverge.

5 – Limites de la somme des termes d’une suite géométrique :

 Si q = 1 alors Sn = n u1 et lim n U 1 = +∞ ;
n → +∞

1− qn
 Si q > 1 alors Sn = u1 × et lim S n = +∞ ;
1− q n → +∞

U
 Si q < 1 alors nlim Sn = 1 .
→ +∞ 1− q

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6 – Progressions Arithmétiques et Géométriques :

Soit la progression de trois termes x ; y ; z.


. (x ; y ; z sont en progression arithmétique) ⇔ ( x + z = 2y ) .

. (x ; y ; z sont en progression géométrique) ⇔ ( x×z=y2 ) .

VI – Tableau de Formules des suites arithmétiques et géométriques:

Nature de la suite Si le 1er terme est Terme Général Un Somme des termes

Up Un = Up + (n–p)r (n + 1)
Sn = [2U0 + nr]
2
(Un) est une suite ou
Arithmétique de U0 (p=0) Un =U0 + nr (n + 1)
Sn = [U0 + Un]
raison r 2

n
Sn = [2U1 +(n–1)r]
U1 (p=1) Un =U1 + (n – 1) r 2
ou
n
Sn = [U1 +Un]
2

Up Un = Up ×q n – p 1 − q n +1
Sn = U0 ×
1− q
avec q≠1
U0 (p=0) Un = U0 ×q n

(Un) est une suite


Géométrique de 1− qn
Sn = U1 ×
raison q U1 (p=1) Un = U1 ×q n –1 1− q
avec q≠1

U1 Si q = 1 alors Sn = n U1.

 U0 = 2
Exercice : On considère la suite (Un) définie par :  1
U n + 1 = Un + 4
2

a-/ Trouver la limite éventuelle α de la suite (Un).

b-/ On pose Vn = Un – 8. Etudier la convergence de (Un).

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EXERCICES SUR LES SUITES NUMÉRIQUES
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EXERCICE 1 :
ième
I) – U 1 ; U n ; r et S n désignant respectivement le premier terme, le n
terme,
la raison et la somme des n premier termes d’une suite arithmétique, calculer :
1) U n et S n , connaissant U 1 = 7 ; n = 120 ; r = 5 ;
2) U 1 et S n , connaissant U n = 326 ; n = 72 ; r = 2 ;
3) r et S n , connaissant U 1 = 397 ; U n = 64 ; n = 1000 ;
4) n et U n , connaissant U 1 = 50 ; r = − 4 ; S n = 330 ;
5) n et r , connaissant U 1 = −3 ; U n = 6 ; S n = 28,5 ;
6) U 1 et U n , connaissant n = 54 ; r = 4 ; S n = 270 ;
II) – Calculer dans le cas suivant d’une suite géométrique :
1) U n et S n , connaissant U 1 = 2 ; q = 3 ; n = 5 ;
2) q et S n , connaissant U 1 = 162 ; U n = 32 ; n = 5 ;
3) U 1 et S n , connaissant U n = 54 ; q = 3 ; n = 4 ;
4) U 1 et U n , connaissant q = 0,5 ; n = 7 ; S n = 571,5 ;
5) n et q , connaissant U 1 = 48 ; U n = 243 ; S n = 633 ;

EXERCICE 2 :

1°) Etudier le sens de variation de chacune des sui tes suivantes définies par
a) un = 3n – 8 ; b) vn = –5n +4 ; c) wn = 7n -3.
2°) Quelle est la nature de la suite (u n) ? Préciser son premier terme u0 et sa
raison.
tn + 4
3°) Soit la suite (t n) définie par t0 = 2 et tn+1 = .
3
On pose kn = tn –2 ; montrer que (kn) est une suite géométrique dont déterminera
la raison et le premier terme.

EXERCICE 3 :
 u 0 = −4
On considère la suite (Un) définie sur ℕ par  3
u n+1 = 4 u n + 1
1°) représenter graphiquement les cinq premiers ter mes de la suite (Un) sur l’axe
des abscisses.
2°) On pose v n = un – α. (α∈ℝ)
a) Déterminer α pour que (Vn) soit une suite géométrique.
n

b) En déduire que ∀n∈ℕ ; U n = 4 − 8 


3
4
c) ∀n∈ℕ ; on note S n = u0 + u1 + .... + u n . Trouver l’expression de Sn en fonction n.
d) Déterminer les limites des suites (un) et (Sn).

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EXERCICE 4 :

 u0 = 1 + 2
On considère la suite (Un) définie sur ℕ par 
u n+1 = 1 + u n − 2u n + 4
2

1°) Calculer u 1 et u2.


2°) Justifier que ∀n >1 , un ≥ 1.
3°) On pose v n = (un –1)2
a) Montrer que (vn) est une suite arithmétique.
b) Calculer vn puis un en fonction de n.

EXERCICE 5 :
 u0 = 2
 n
On considère la suite (Un) définie sur ℕ par  2
u
 n+1 = u n +  
 3
1°) Calculer les termes u 1 ; u2 ; u3.
2°) On pose vn = u n+1 − u n ; la suite (vn) est-elle géométrique ?
3°) Soit S n = v0 + v1 + .... + vn
a) Calculer Sn en fonction de n.
b) Montrer que Sn = un+1 – u0.
c) En déduire l’expression de un+1 puis celle de un en fonction de n.

EXERCICE 6 :

1 V =1
I – On considère la suite (Vn) définie par : 
5Vn+1 = Vn + 8

1) Calculer V2 ; V3 ; V4 ;
2) On pose U n = Vn − 2 . Démontrer que (un) est une suite géométrique.
3) Démontrer que la suite (Vn) est convergente et trouver sa limite ;
4) Calculer S n = U 1 + U 2 + U 3 + .......... + U n .
5) Calculer : lim S n .
n → +∞

II –
Soient a, b, c, d, e cinq termes consécutifs d’une suite arithmétique de
a + b + d + e = 60
raison r telle que :  .
 d + e = 42

1) Exprimer a , b , d et e en fonction de c et r.

2) Déterminer les nombres réels a , b , c , d , e.

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EXERCICE 7 :

I) – 1°) Trouver 3 nombres consécutifs a , b , c d’une s uite arithmétique sachant


que :
 12
 a + b + c =
7 Donner la raison de cette suite.
 − 10
5a − 6b + c =
 2

2°) Trouver 3 nombres a , b , c en progression géom étrique sachant que :

a + b + c = 403

 c − a = 312

II) Soit (Un) une suite arithmétique croissante telle que :

 U1 + U 2 + U 3 = 9
 2
U 1 + U 2 + U 3 = 35
2 2

1. Calculer le premier terme U0 et la raison r de cette suite, puis exprimer le


terme général Un en fonction de n.

2. Soit (Vn) la suite définie par : Vn = 2Un .


a) Montrer que (Vn) est une suite géométrique dont on déterminera V0 et q.
b) Calculer : Pn = V0 × V1 × V2 × ......... × Vn .

EXERCICE 8 :

1. Déterminer une progression arithmétique de quatre termes a , b , c , d


ayant pour raison r = 6 telle que le produit des termes est égal à 385.

2. Soit la suite arithmétique (Un) de raison r, (r ≠0) tel que dans cet ordre U2 ;
U4 ; U7 sont 3 termes consécutifs d’une suite géométrique de raison q ≠1.
3
a) Montrer que U0 = 2r et q =
2
b) Sachant que U2 = 3, calculer U0 puis Un en fonction de n.

c) Soit la suite (Vn) définie par : Vn = e Un ;

Calculer S n = U 0 + U 1 + ......... + U n puis en déduire Pn = V0 × V1 × ........ × V n .

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EXERCICE 9 :

1) L’Opération Puits, une entreprise de forage estime le coût d’un puits à grand
diamètre comme suit :
 le premier mètre creusé coûte 1000 F
 le second mètre creusé coûte 1050 F et chaque mètre creusé coûte 50 F
de plus que le précédent. Quelle serait la profondeur maximale de ce puits
si le crédit alloué à l’entreprise est de 519 750 F ?

2) Une société Forestière décide de créer un bosquet (Petit bois, touffe d’arbres) à
chaque kilomètre entre deux villes A et B distant de 300 Km.
 Au premier kilomètre le bosquet compte 15 arbres
 Au second kilomètre le bosquet compte 22 arbres et à chaque kilomètre
qui suit le bosquet compte 7 arbres de plus que le précédent.
Quel est le nombre d’arbres que compte le dernier bosquet ?
Quel est le nombre total d’arbres que la société doit planter ?

EXERCICE 10 :

1. Trouver sept termes d’une suite géométrique : U1 ; U2 ; U3 ; U4 ; U5 ; U6 ; U7

U5 U5 +U6 +U7  U1 + U 2 + U 3 = 2
tels que : = et 
U1 U1 + U 2 + U 3 U 5 + U 6 + U 7 = 1250

 U0 =1

2. Soit la suite (Un) définie par :  1
U n +1 = 2 U n + 5
a) Calculer U1 ; U2 ; U3

b) On pose Vn = α U n − 10 . Quelle valeur faut-il donner à α pour que (Vn)


soit une suite géométrique.

c) Exprimer Un en fonction de n puis calculer Sn = V0 + V1+……+ Vn.

EXERCICE 11:

 U0 =1
A/– soit (Un) définie par la relation 
U  n +1 = 2 + U n
1. Montrer que la suite (Un) est à terme positif et majorée par 2.
2. Démontrer par récurrence que (Un) est croissante ;
3. la suite (Un) est-elle convergente ?justifier.

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B/– Soit u la suite définie par U0 = 1 et U n +1 = U n e − Un (n ε ℕ).
n
On pose ∀ n ε ℕ ; S n = ∑ U i ;
i =0

1. Montrer que u est à termes positifs.


2. Montrer que u est décroissante.
3. En déduire que u converge et trouver sa limite.
4. Montrer que pour tout n de ℕ U n + 1 = e − Sn .
EXERCICE 12:

Un épargnant dispose au 1er janvier 2006 d’un capital C0 = 10 000F qu’il place à
la Bank of Africa (BOA) à un taux de 6% l’an. Au bout de chaque année le capital
est augmenté des intérêts qu’il produit. On désigne par Cn la valeur du capital au
bout de n années.
1) Calculer C1 ; C2 ; C3.
2) Démontrer que : C n = C 0 × (1,06) n .
3) Au bout de combien de temps n le capital C0 aura-t-il doublé ?
4) En supposant le prix du marché stable, en quelle année son capital peut
payer une voiture dont le prix est 20 000F ?

EXERCICE 13:
A/– On pose ∀ n ε ℕ , U n = 1111
144 ..........
24.4 111
3
n fois

1) Calculer Un en fonction de n.
2) Soit S n (a) = a + aa + aaa + ......... + aaa
14......
24 3 . Calculer : Sn(1) en fonction de n.
aaa
n fois

3) Calculer Sn(a) en fonction de n et de a.


4) Calculer S = Sn(1) + Sn(2) + ……………+ Sn(9).
B/– Soient (∆1) ; (∆2) ; (∆3) ; ……. ; ( ∆n) ; n droites d’un plan P, sécantes deux à
deux en des points distincts. Soit Up le nombres des régions du plan,
déterminées par p de ces droites. Etablir une relation entre Up+1 et Up. En
déduire Un en fonction de n.

EXERCICE 14:

Soient (Un) et (Vn) deux suites définies par :


2 n − 4n + 3 2 n + 4n − 3
Un = et Vn =
2 2
On pose dn = Un – Vn et wn = Un + Vn.
1. montrer que (dn) est une suite arithmétique dont on précisera la raison et le
1er terme.
2. montrer que la suite (Wn) est une suite géométrique dont on précisera la
raison et le 1er terme.
3. déduire de ce qui précèdent les sommes suivantes :
Sn = U0 + U1 + U2 +……..+ Un et SnɅ = V0 + V1 + ………+ Vn.
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EXERCICE 15:

L’étude de la production intérieure brute, au Mali (en milliard de francs) a


donné le résultat suivant :
Si P(n) désigne la production intérieure de l’année numérotée n, (n εℕ), le
P (n + 1) − P (n)
rapport : = 0,11 constant. On suppose P(0)= 140.
P ( n)
1. a) calculer P(n+1) en fonction de P(n) ;
b) calculer P(1) et P(2).
c) calculer P(n) en fonction de P(0) et n. En déduire P(10). (On arrondira au
milliard supérieur).
2. A partir de quelle année la production sera-t-elle supérieure ou égale à
3 × P(0) ?

3. A partir de quelle année la production sera-t-elle supérieure ou égale à


14.000 ?

EXERCICE 16 :
n +1
1. pour tout entier naturel n on pose : I n = ∫ n ( x + 1)e − x dx

a) calculer In en fonction de n à l’aide d’une intégration par parties.

b) Etudier la convergence de la suite (In).


n
2. pour tout entier naturel n on pose : S n = ∑ I i .
i =0

a) Calculer Sn en fonction de n et déterminer la limite de Sn quand n tend vers + ∞ .

b) calculer une valeur approchée de S10.

EXERCICE 17 :
e e
On pose I 0 = ∫1 x dx et ∀n ∈ IN * , I n = ∫ x(ln x) n dx
1

1°) Calculer I 0 puis I1 en utilisant une intégration par parties.


2°) Pour tout n ∈ℕ* établir que : 2 I n + nI n−1 = e 2 .
3°) Montrer que la suite de terme général I n est décroissante sur [1 ;e].
4°) En déduire en utilisant la relation de récurren ce de la question 2°) que
e2 e2
≤ In ≤ . Calculer nlim I n et lim n I n .
n+3 n+2 →+∞ n →+∞

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EXERCICE 18 :

A/- soit la suite (Un) définie par U0 = 0 et U n + 1 = U n + 6 ;


1) démontrer que (Un) est à termes positifs et majorée par 5.

2) Quelle est la limite éventuelle de la suite (Un) ?

3) Etudier le sens de variation, puis la convergence de (Un).

4) Démontrer que pour tout entier naturel n, on a :


n
1 1
U n +1 − 3 ≤ Un − 3 et U n − 3 ≤ 3 
3 3

B/- Un bien qui valait au départ 5.000.000 Frs se déprécie d’année en année
suivant la loi suivante :
La valeur du bien de l’année considérée est égale au produit du bien de l’année
précédente par 0,65, ce produit augmenté de 550.000 frs.

1) Au bout de combien d’années le bien sera-t-il inférieur à 1 572 384,6 Frs ?

2) Est-il possible que le bien soit un moment inférieur à 1 571 420 ?.

EXERCICE 19 :

Le plan complexe est rapporté au repère (O, i ; j) unité graphique 2cm. Soient A0
le point d’affixe 2, A '0 le point d’affixe 2i et A1 le milieu du segment [A0 A '0 ].
Plus généralement si An est un point d’affixe zn ; on désigne par A’n le point
d’affixe izn et par An+1 le milieu de [An ; A’n].
On note Pn et θ n le module et l’argument de zn.

1°) Déterminer les affixes des points A 1 ; A2 ; et A3.


Calculer P1 ; P2 ; P3 et θ1 ; θ2 ; θ3.

2°) a) Pour tout entier n, exprimer Z n+1 en fonction de Zn.


b) Exprimer Pn et θ n en fonction de n.
c) Déterminer la limite de la suite (Pn). Interpréter géométriquement ce
résultat.
d) Comparer les modules et les arguments de Zn et Zn+8.
1
3°) Établir que : A n A n + 1 = A n −1 A n .
2
4°) Après avoir exprimé A nAn+1 en fonction de n, déterminer en fonction de n la
longueur Dn de la ligne brisée : A0 A1 A2………An–1 An An+1. Déterminer la limite de
la suite (Dn).

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EXERCICE 20 :

Un fonctionnaire consacre 80% de son revenu à une épargne. Ce fonctionnaire


voit son revenu annuel augmenter de 3% par an et décide de diminuer la part de
l’épargne dans son revenu annuel de 2,5% par an. Le revenu initial du
fonctionnaire est R0 = 400 000 F. On désigne par Rn le revenu annuel du
fonctionnaire et En l’épargne annuelle au bout de n années (n∈ℕ).
1°) Calculer l’épargne initiale E 0 du fonctionnaire.
2°) Calculer le revenu R 1 et l’épargne E1 de l’année suivante (n = 1) ;
3°) Calculer le revenu R 2 et l’épargne E2 de l’année suivante (n = 2) ;
4°) Exprimer R n en fonction de R0 et n ; puis En en fonction de E0 et n.
5°) Calculer la limite de E n quand n tend vers +∞.

EXERCICE 21 :

 z0 = 1

Soit la suite (Z n ) la suite définie sur ℕ par 
 z n +1 = 2 ( z n + i )
1

1°) Soit dans le plan complexe P muni du repère ort honormé (O ;I ;J) les points
Mn d’affixes Zn. Placer M0 ; M1 ; M2 ; M3 et M4.

2°) Soit ( X n ) et (Yn ) les suites de nombres réels définies par ∀ n ∈ IN , Z n = X n + iYn .
Exprimer X n+1 et Yn +1 respectivement en fonction de ( X n ) et (Yn ) . En déduire
( X n ) et (Yn ) en fonction de n.

3°) Montrer que ( X n ) et (Yn ) sont convergentes et donner leurs limites


respectives. Que peut-on en déduire pour la suite (Z n ) ?

EXERCICE 22 :

I - Soit une suite arithmétique de premier terme u1 et de raison r.

1°) Calculer u 1 et r sachant que u100 =781 et u1 + u2 + ….+ u100 = 38500

2°) Trouver la plus petite valeur de n pour laquell e u1 + u2 + ….+ u100 ≤168 300

pour t ∈ [n; n + 1] , n f 0
1
II - Soit la fonction f : t a
t
1 n +1 1 1
1°) Montrer que pour tout n de * , on a : ≤ ∫n dt ≤ .
n +1 t n
1 1
2°) On considère la suite de terme général U n = 1 + + ......... + − ln n ; n ≥ 1 .
2 n
Montrer que (U n ) est monotone à termes positifs ; conclure.

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EXERCICE 23 :

1 xn
Pour tout entier naturel n non nul ; on pose I n = ∫0 dx
1+ x2
1
1°) Montrer que I 1 = ln 2
2
2°) Montrer que pour tout entier naturel n non nul, on a : I n ≥ 0
1 1
3°) Montrer que pour tout entier naturel n non nul, on a : ≤ In ≤
2(n + 1) n +1
4°) Montrer que ∀n∊ℕ* la suite (I n ) est décroissante.

EXERCICE 24 :

en 2 ln t
Pour tout entier naturel n non nul ; on pose I n = ∫ e n −1
dt
t
1°) Montrer que pour tout entier naturel n non nul, on a : I n = 2n − 1
2°) Montrer que ∀n∊ℕ* la suite (I n ) est bornée
 In 
3°) Montrer que ∀n∊ℕ* la suite   est convergente
 n

4°) Montrer pour n ∊ℕ*, on a : I 1 + I 2 + I 3 + ........ + I n = n 2 .

EXERCICE 25 :
Soit a et b deux réels strictement positifs.
On définit la suite (Un), pour tout entier naturel n, par
U0 = a ; U1 = b ; Un+2 = Un+1 + 6Un.
On considère les suites (Vn) et (Wn) définies, pour tout entier naturel n,
Vn = Un+1 – 3Un et Wn = Un+1 + 2Un .
1°) Montrer que (V n) est une suite géométrique de raison q = –2 et de premier
terme V0 = b – 3a.
Déterminer, pour tout entier naturel n, Vn en en fonction de n, a et b.
2°) Montrer aussi que (W n) est une suite géométrique et exprimer Wn en fonction
de n, a et b.
3°) En déduire U n en fonction de n, a et b.
4°) Montrer que si (U n) est une suite géométrique, alors sa raison ne peut être
que q = –2 ou q = 3.
5°) déterminer la limite de la suite (U n).

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