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Chapitre 4 :Trois jours avant la fête des "Ga’nzas", une tornade dévastatrice frappe le villagede Grimari,

menant un à une saison des pluies déjà désastreuse. Le jour avait commencécomme n'importe quel
autre jour, avec un temps indécis qui devient progressivementlumineux et chaud. Pendant ce temps, la
vie quodienne suit son cours dans le village. Leshabitants vaquent à leurs occupaons, les oiseaux
chantent, les grenouilles coassent et lesanimaux de la brousse se déplacent paisiblement. Le récit se
concentre ensuite sur lesinteracons entre les habitants du village, en meant en lumière les querelles
et les jalousiesentre les femmes. I'ndouvoura, l'une des femmes de Batouala, est parculièrement
jalousede Yassigui’ndja, une autre femme du village. Une dispute éclate entre elles, maisYassigui’ndja
parvient à calmer la situaon avec son sens de l'humour. Soudain, unchangement drasque se produit
dans l'atmosphère. Le ciel se couvre de nuages gris, lesanimaux se taisent, et un vent chaud précède
l'arrivée de la pluie. Une violente tempêteéclate, accompagnée de tonnerre et d'éclairs. La pluie tombe
en torrents, transformant labrousse en un marécage, et les grenouilles et les crapauds célèbrent
l'humidité retrouvéeavec leurs chants. La tempête dure toute la journée et la nuit suivante, causant
d'importantsdégâts dans le village. Les toits sont emportés, les arbres sont déracinés, et l'eau inonde
lesmaisons. Les habitants se réfugient dans leurs cases, impuissants face à la puissance de lanature
déchaînée. Finalement, la tempête se calme, laissant derrière elle un paysagetransformé. Les chemins
sont glissants, les fourmis-cadavres traversent la région dévastée,et une odeur de pourriture persiste
dans l'air. La nuit tombe, apportant avec elle un froidhumide. La lune se lève dans le ciel étoilé, éclairant
le village désormais silencieux. Les crisdes animaux de la nuit se sont tus, à l'excepon des grenouilles,
des cigales et des grillons. Lanature semble reprendre son soue après la tempête, laissant place à un
calme précaire.C'est dans ce calme nocturne que se termine ce passage, laissant les habitants du village
deGrimari se reposer après avoir survécu à la tempête dévastatrice

Chapitre5 : le village de Grimari est en eervescence, car la lune pleine éclaire le ciel, et
le"commandant" blanc est absent depuis huit jours. Les habitants du village se préparent pourla fête des
"Ga'nzas". Une foule compacte se rassemble dans le Poste, où se dérouleront les danses traditionnelles
et les cérémonies. L'auteur décrit l'atmosphère fesve du village, avecles préparatifs de nourriture, les
tam-tams cérémoniels, les danses et les chants. Leshabitants sont joyeux et excités, se préparant à
célébrer la fête dans l'acente des Ga'nzas,une tribu voisine. Pendant la fête, les discussions parmi les
villageois portent sur diverssujets, notamment les Blancs, appelés "boundjous", et leur présence dans la
région. Certainsvillageois expriment leur méance envers les Blancs, critiquant leur arrogance, leur
méprisenvers les autochtones et leurs règles restrictives imposées au village. Le narrateur,Batouala,
prend la parole et exprime son amertume envers les Blancs, racontant lesinjusces subies par son
peuple. Il dénonce les mensonges des Blancs, leur cruauté et leurexploitaon des habitants locaux. Il
crique également l'injusce sociale, menonnant unincident où un autochtone a été sévèrement puni
pour un délit mineur alors que les Blancséchappent à de telles sancons. L'atmosphère de la fête est
teintée d'une certaineamertume et d'une profonde frustraon envers l'oppression subie par les
habitants duvillage. Le passage met en lumière les tensions raciales, les inégalités et les conits entre
lesautochtones et les colons blancs, créant un senment de résistance et de méance parmi
leshabitants du village.

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