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Administration système
1
Unité 1
2
Utilisateurs
Chaque utilisateur qui utilise le système doit être connu de
celui-ci par un nom et, éventuellement, un mot de passe.
Un utilisateur doit appartenir à un ou plusieurs groupes
d'utilisateurs pour être autorisé à utiliser le système.
Il existe plusieurs méthodes d'identification et de contrôle des
utilisateurs, nous ne parlerons ici que de la méthode la plus
simple mettant en oeuvre les fichiers /etc/passwd et /etc/group.
Les utilisateurs et les groupes sont repérés dans le système par
des numéros : uid pour le numéro d'utilisateur (User IDentifier)
et gid pour le numéro de groupe (Group IDentifier).
Le numéro est unique pour un utilisateur ou un groupe donné.
4
Enregistrer un utilisateur
5
/etc/shadow
Le fichier /etc/passwd est public (toute
personne qui a un compte sur la machine
peut le lire).
Pour contrecarrer cette faille, certains
systèmes ont introduit le fichier /etc/shadow
lisible uniquement par root
contient les mots de passe des utilisateurs, qui
disparaissent alors de /etc/passwd.
Si on ajoute un utilisateur à la main, cela implique
d'éditer les 2 fichiers.
6
/etc/skel
Après la création d’un compte
utilisateur, tous les fichiers de /etc/skel
sont copiés dans le répertoire personnel
de cet utilisateur.
7
La commande su
La commande su permet de changer l’identité
de l’utilisateur courant.
Syntaxe su [[-] utilisateur]
Utilisateur est l’utilisateur dont on veut prendre
l’identité
Si aucun utilisateur n’est spécifié, le changement
se fait vers l’utilisateur root
La commande demande un mot de passe
avant d’obtempérer. (sauf si root)
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Gestion des comptes
Créer un compte pour un nouvel utilisateur
Commande useradd
Syntaxe : useradd [options] nom_login
Options :
-u uid pour fixer l'identifiant uid
-g groupe-primaire
-G liste fixe l'appartenance de l'utilisateur à une liste de groupes secondaires
(séparateur , sans espace)
-s shell par défaut, attribution du shell par défaut bash
-c commentaire
-d rep. Personnel par défaut dans le répertoire /home
-e date-expiration fixe la date d'expiration du compte (format MM/JJ/AA)
-m pour créer le répertoire personnel
-k rep-skel recopie le contenu de rep-skel dans le rép. personnel, par défaut
/etc/skel
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Gestion des comptes
commande useradd
Pour examiner les valeurs par défaut
appliquées par useradd :
commande useradd -D ou
éditer /etc/default/useradd
GROUP=100 identifiant du groupe primaire
HOME=/home racine des rép. personnels INACTIVE=-1
(nb de jours avant destruction du
compte)
EXPIRE= nb de jours avant expiration du mot de
passe
SHELL=/bin/bash shell de connexion attribué au
compte
SKEL=/etc/skel fichiers recopiés par défaut dans
chaque rép. personnel
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Gestion des comptes
La commande passwd
Syntaxe : passwd [options ] nom_login
Options
--stdin mode non interactif.
-d l'utilisateur pourra se connecter sans mot de passe !
-l pour verrouiller le compte et empêcher sa connexion.
-u pour déverrouiller.
11
Gestion des comptes
Connaître l'uid et le gid de l'utilisateur courant
Commandes ( id, howami, how am i )
bash:> id
uid=501(stage1) gid=501(stage1) groups=501(stage1), 504(stagiaire)
12
Gestion des comptes
Supprimer le compte d'un utilisateur
(non connecté)
La commande userdel
Syntaxe : userdel [-r] nom_login
L'option -r supprime aussi le rép. personnel de
l'utilisateur
La commande supprime toute trace de l'utilisateur
dans le fichier de configuration : /etc/passwd y
compris dans les groupes d'utilisateurs.
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Gestion des comptes
Modifier le compte d’un utilisateur
La commande usermod
Syntaxe : usermod [options] nom_login
Les options sont les mêmes que useradd
Exemple
usermod -G stagiaire,prof stagex
ajoute stagex dans les 2 groupes stagiaire et profs (qui
doivent exister)
14
Les groupes
Un groupe est un ensemble d'utilisateurs.
Chaque utilisateur doit faire partie au moins
d'un groupe.
Dans /etc/passwd chaque utilisateur possède
un groupe par défaut, précisé par son
identifiant gid dans ce fichier.
L'appartenance au groupe primaire n'étant
pas exclusive, tout utilisateur peut faire
partie de plusieurs autres groupes.
La liste des groupes est donnée par le
fichier /etc/group 15
Le fichier /etc/group
Le fichier de déclaration des groupes /etc/group
contient une ligne par groupe dans un format
similaire au fichier /etc/passwd.
Une ligne de ce fichier comporte les champs suivants,
séparés par des caractères `:' :
nom du groupe
mot de passe du groupe
numéro du groupe (gid)
liste des utilisateurs appartenant au groupe séparés par des
virgules
Par exemple :
actrices:*:400:sandra,meg,michelle
16
Commandes utiles
Pour lister tous les groupes d'un utilisateur :
groups nom_login
Pour créer un nouveau groupe
groupadd nom_groupe
Supprimer un groupe : groupdel nom_groupe
Le groupe est supprimé du fichier /etc/group.
modifier un groupe
groupmod -n nouveau_nom nom_groupe
Pour ajouter un utilisateur à un groupe
Le plus simple est d'éditer le fichier /etc/group et
d'ajouter une liste d'utilisateurs (séparés par des
virgules) sur la ligne du groupe.
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Processus d ’initialisation
utilisateur
/etc/profile
$HOME/.bash_profile
$HOME/.bashrc
/etc/bashrc
$HOME/.bash_logout
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newgroup
La commande newgrp permet à un
utilisateur de changer son groupe courant.
Par exemple :
bash$ newgrp actrices
bash$ id
uid=500 (sandra) gid=400 (actrices) groups=500(sandra),100(users),
400(actrices)
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Unité 2
Démarrage et arrêt du
système
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Etape de démarrage de Linux
Power-On
BIOS
Noyau Linux
init
Système prêt
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Basic Input Output System
Checks mémoire
lit les options à partir de la mémoire non
volatile
memory timings
ordre des périphériques de boot
puis cherche le périphérique de boot dans
l’ordre spécifié
charge le Master Boot Record est l’exécute
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Master Boot Record MBR
Le premier secteur du périphérique de boot
il contient la table des partitions et le bootstrap
loader
le bootstrap loader charge le premier secteur de la
partition active (secteur de boot) et exécute le
gestionnaire d ’amorçage qui s’y trouve.
Le gestionnaire d’amorçage peut donner accès aux
différents Système d ’exploitation
Dans linux, le gestionnaire d’amorçage est lilo
charge le programme d ’amorçage de deuxième niveau
nous permet de passer des options au Système
d ’exploitation
charge le Système d ’exploitation
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LILO
Programme qui permet de générer et d'installer le
programme de démarrage du noyau
24
/etc/lilo.conf
Exemple
boot = /dev/hda
map=/boot/map
message=/boot/lilo.msg
timeout = 30
# linux
image = /boot/vmlinuz
root = /dev/hda1
label = linux
# dos
other = /dev/hda4
table = /dev/hda
label = dos
Cet exemple installe le chargeur LILO sur le secteur de démarrage principal du disque
dur (MBR) et autorise un délai de 3 secondes pour choisir le système à démarrer.
Si l'utilisateur ne prend pas la main dans le temps imparti, c'est le premier système qui
sera choisi. A moins de taper sur la touche tab, ce qui donne les différentes
possibilités pour démarrer.
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Options lilo.conf
Boot : endroit où lilo va s’installer.
message : le nom d ’un fichier qui contient le message affiché
avant le prompt
prompt : permet à lilo de demander le système à lancer à
chaque démarrage
default : spécifie la configuration par défaut
timeout : permet de fixer un délai au delà duquel lilo lance la
première configuration définie dans lilo.conf
image : chemin complet sur le noyau de linux à charger
label : nom de la configuration tel qu ’il doit être saisie à l ’invite
de lilo
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Lilo.conf options-2
root : nom complet du fichier spécial de périphérique contenant
le système de fichier racine.
Append : options par défaut à passer au noyau
read-only : le système de fichier racine est monté en lecture
seule
other : partition sur laquelle le secteur de boot de l’autre
système est installé
table : disque dur contenant la table des partitions utilisée par
l’autre système (other)
loader : permet de passer la main au chargeur du système
password : mot de passe à entrer pour démarrer cette image
restricted : mot de passe demandé si l ’utilisateur veut passer
des options au noyau
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Amorçage du noyau
L’image compressée du noyau est chargée en
mémoire par lilo
Le noyau se décompresse lui même est démarre
détecte le hardware
passe en mode multiuser, multitache
démarre le networking
monte la partition racine
Après un démarrage réussi, le noyau lance le
processus init (PID 1).
dmesg donne les messages du noyau lors du
démarrage
28
Le processus init
Ce programme est le premier processus lancé
par le noyau. Il est chargé de démarrer les
processus systèmes et d'en relancer certains
lorsqu'ils se terminent, et ce durant la totalité
du fonctionnement du système.
29
Le fichier /etc/inittab
Ce fichier contient des lignes respectant le format
suivant :
code:niveau:action:commande
30
Le fichier /etc/inittab
La notion de niveau d'exécution permet de spécifier des
configurations d'exécution différentes. Un standard existe et est
résumé dans la table ci-dessous. Il est possible de spécifier
plusieurs niveaux lorsque la commande associée doit être
lancée à différents niveaux d'exécution.
Niveau Description
0 Arrêt de la machine
1 mode mono-utilisateur, seul le super-utilisateur peut se
connecter
2 mode multi-utilisateurs, avec peu de services réseaux
3 mode multi-utilisateurs, avec tous les services réseaux
(mode par défaut)
4 définissable par l'utilisateur
5 démarrage de X11 au boot
6 redémarrage de la machine
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Le fichier /etc/inittab
Le champ action définit la manière d'exécuter la commande du
champ commande.
Le tableau ci-après présente les actions les plus courantes :
Action Description
respawn relance la commande lorsqu'elle se termine
wait attend la fin de la commande avant de continuer
once la commande est exécutée une fois
boot la commande est exécutée au démarrage du système (le champ niveau est ignoré)
Bootwait comme ci-dessus avec attente
off ne rien faire (permet de conserver la ligne pour une utilisation future)
initdefault permet de spécifier le niveau d'exécution par défaut
sysinit la commande est exécutée au démarrage avant celles des directives boot et bootwait
ctrlaltdel la commande est exécutée lorsque l'utilisateur tape les trois caractères <CTRL>-
<ALT>-<SUPPR> sur le clavier
powerfail la commande est exécutée lorsque le processus init reçoit le signal SIGPWR (défaut
d'alimentation)
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Le répertoire /etc/rc.d
Ce répertoire contient les scripts utilisés pour l'initialisation du
système. Ils sont prévus pour démarrer les différents services et
processus et effectuer quelques vérifications de configuration.
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Le répertoire /etc/rc.d
Le fichier rc.sysinit réalise les opérations suivantes :
initialise la variable PATH pour les autres scripts
active la partition de swap
initialise le nom du système (hostname)
vérifie l'intégrité du système de fichiers
démarre la gestion des quotas
initialise le "Plug and Play"
prépare la gestion des modules
initialise l'horloge système
détruit les fichiers de verrouillage
Le fichier rc exécute les scripts du répertoire rcN.d où N correspond au
niveau d'exécution.
Ces scripts sont des liens symboliques sur les fichiers de démarrage des
sous-systèmes du répertoire init.d.
Le lien reprend le nom du fichier d'origine précédé de la lettre S et d'un
nombre pour les scripts de démarrage ou de K et d'un nombre pour les
scripts d'arrêt du sous-système.
La valeur numérique permet de spécifier l'ordre d'exécution des scripts.
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Configuration des services par
niveau
ntsysv
Chkconfig
serviceconf
...
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Commande chkconfig
Cette commande permet la gestion des
services :
chkconfig - -list [nom_service]
chkconfig - -add <nom_service>
chkconfig - -del <nom_service>
chkconfig [- -level <niveaux>] <nom_service> <on|off|reset>)
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Démarrer et arrêter les
services manuellement
Les scripts dans init.d peuvent être utiliser
pour démarrer et arrêter les services
manuellement
Dans Read Hat, la commande service fait
appel à ce script
Syntaxe : service nom_service option
options
Status : statut du service
Start : démarre le service
Stop : arrête le service
Restart : arrête et redémarre le service
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Booter linux en mode mono-
utilisateur
Mode mono-utilisateur
pas de réseau (pas d ’attaques)
pas de SF montés (sauf le SF root)
pas de services démarrés
le mot de passe root non demandé
très utile pour la maintenance du système
pour démarrer en mono-utilisateur ajouter le
paramètre single au prompt du boot
pour sortir de ce mode
exit pour démarrer le niveau par défaut
shutdown -r now pour rebooter
38
L'arrêt du système
Ne pas arrêter brutalement le système.
La procédure d'arrêt permet :
d'avertir les utilisateurs que le système doit être arrêté
de demander aux applications de s'arrêter et de fermer les connexions et les fichiers
ouverts
de passer le système en mode mono-utilisateur
de vider les tampons mémoire du cache disque
Le système garde une trace du fait qu'il est démarré pour
permettre une vérification d'intégrité dans le cas d'un arrêt
brutal.
La commande d'arrêt du système est la commande shutdown
qui permet, selon les options utilisées :
de donner l'heure de l'arrêt (now, hh:mm, +minutes)
de donner le mode arrêt (arrêt ou redémarrage)
Exemple : pour redémarrer shutdown -r now ou reboot
pour arrêter shutdown -h now ou halt
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Unité 3
Les packages
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Gestion de packages
Combinaison dans un même fichier (rpm)
informations sur le programme
les fichiers exécutables, librairies, documentation
les scripts d ’installation et de désinstallation
les fichiers de configuration
les informations de dépendance
Le nom d’un rpm respecte un format précis
de type nom-version.arch.rpm où :
nom = nom du package/prog
version = version du package/prog
arch = architecture pour lequel est fait le prog/package.
41
Red Hat Package Manager
(RPM)
on peut installer et désinstaller des
programmes par une seule
commande : rpm
/var/lib/rpm, contient une BDD des
RPMs installés
42
Installation des RPMs
Syntaxe de base
rpm -i nom_package.rpm ( installation)
rpm -F nom_package.rpm (Freshening)
installation si une version ancienne de ce package est déjà
installée
rpm -U nom_package.rpm (Upgrading)
installe et désinstalle l’ancienne version qui est enregistrée avec
l ’extension .rpmsave
options
v : mode bavard
h : affiche 50 marques (hash marks)
--nodeps : sans tenir compte des dépendances
43
Désinstallation de RPM
Pour désinstaller un RPM, on utilise la
commande
rpm -e nom_package
options:
--nodeps : ignore les dépendances
44
RPM querying
Pour connaître le contenu d’un RPM installé
syntaxe de base
rpm -q [ nom_package ]
options :
a : chercher tous les RPM installés
f <file> : chercher le RPM d ’où provient le fichier file
p<package-file> : affiche les fichiers de ce package (non
encore installé)
i : affiche les informations du package
l : affiche la liste des fichiers du package
s : affiche l’état de tous les fichiers
d : affiche les fichiers de documentation
c : affiche les fichiers de configuration
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Vérification des RPMs
Vérifie les fichiers actuelles avec le RPM original
taille
checksum MD5
Permissions, type
propriétaire
groupe
syntaxe de base
rpm -V nom_package
options
f <file> vérifie le fichier file
a vérifie tous les packages
p <package-file> vérifie par rapport au RPM original
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Outils graphiques
kpackage
Il fonctionne dans l'environnement Kde,
Il n ’est pas fourni en standard dans les distributions RedHat.
gnorpm
C ’est un logiciel fourni avec l'environnement graphique gnome.
up2date
est un outil standard de la distribution RedHat (version 6.1 et
supérieure)
il permet la mise à jour de la distribution.
Il cherche sur le serveur ftp de redhat les packages mis à jour pour la
distribution.
Il présente ensuite une page web permettant de sélectionner les
packages à mettre à jour.
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Unité 4
Gestion des
périphériques
48
Les périphériques sont gérés par le système
grâce à des pilotes intégrés au noyau soit de
façon fixe, soit sous forme de modules.
Les pilotes sont accessibles par les fichiers
spéciaux contenus dans le répertoire /dev.
A chaque périphérique physique du système est
attribué un ou plusieurs fichiers spéciaux.
49
Les fichiers spéciaux
Le répertoire /dev contient un nombre important de fichiers :
Fichier spécial Description
Mem accès à la mémoire physique
Kmem accès à la mémoire du noyau
Null périphérique vide
Port accès aux ports d'entrées/sorties
Mouse gestion de la souris (peut être un lien sur le fichier effectif)
tty0 à tty__ les terminaux virtuels (de 0 à 63)
ttyS0 à ttyS_ les ports séries
pty[p-s][0-9a-f] pseudos terminaux maîtres
tty[p-s][0-9a-f] pseudos terminaux esclaves
lp0, lp1, lp2 ports parallèles
js0 et js1 port joystick
fd___ les lecteurs de disquettes (fd0 est le lecteur standard)
hd__ les disques durs et les cédéroms IDE
sd__ les disques durs SCSI
scd__ les cédéroms SCSI
st__ et nst__ les lecteurs de bandes SCSI
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Caractéristiques des fichiers
spéciaux
La commande ls -l permet d'afficher les attributs importants d'un
fichier spécial.
La taille du fichier étant par définition nulle, elle est remplacée dans
l'affichage par deux entiers donnant des informations sur le pilote et
sur le périphérique : le majeur et le mineur
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Major & Minor
le majeur sert d’index dans la table des pilotes de
périphériques afin de sélectionner le pilote du
périphérique concerné
Un pilote est lié à un type de périphérique. Mais dans
un système, il peut y avoir plusieurs périphériques de
même type
52
exemples
ls –al /dev/hda
brw-rw---- 1 root disk 3, 0A pr2 8 2000 /dev/hda
ls –al /dev/hdb
brw-rw---- 1 root disk 3, 64A pr2 8 2000 /dev/hdb
Ceci montre que le pilote, numéro majeur 3, contrôle
les deux disque hda et hdb
Quand c’est des disques sont utilisés, le pilote va
pouvoir les distingués parce que hda son mineur est
0 alors que hdb a pour mineur 64
53
Les périphériques existants
dans votre système
L’existence d’un fichier de périphérique
n’implique pas que vous pouvez utiliser ce
périphérique.
Vous avez aussi besoin du pilote de ce
périphérique.
La liste des pilotes disponibles dans votre système
se trouve dans le fichier /proc/devices
NB
Pour pouvoir utiliser un périphérique, la
présence du fichier et du pilote de ce
périphérique est nécessaire.
54
Création d ’un fichier de
périphérique
Il y a deux méthodes pour créer un
fichier de périphérique :
la plus simple est d ’utiliser la commande
MAKEDEV
Syntaxe /dev/MAKEDEV nom_fichier_périph
exemple /dev/MAKEDEV console
NB ceci doit être fait par root
55
Création d ’un fichier spécial
La deuxième méthode est d ’utiliser la
commande mknod
syntaxe
mknod nom_fichier_périph type_périph majeur mineur
exemple : pour créer le fichier de périphérique
de COM1 /dev/ttys0 ( où la souris est
connectée)
mknod /dev/ttyso c 42 40
56
Conseil
Si votre /dev est endommagé vous ne pouvez
plus utiliser MAKEDEV.
Pour l ’utilisation de mknod, vous devez
connaître le type le majeur et le mineur d ’un
périphérique ce qui n ’est pas évident.
Pour ne pas avoir des Pbs penser à faire une
copie de /dev.
ls -al /dev > /mnt/liste_fichiers_périph
57
Unité 5
Système de fichier
58
C ’est quoi un fichier ?
Un fichier est une suite de bits
par défaut pas de structure interne
un fichier est enregistré et référencé
dans un système de fichier
un fichier peut avoir plusieurs références
(noms)
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C ’est quoi un système de
fichier (SF)
structure pour enregistrer les fichiers et
pouvoir les trouvés par la suite.
Structure arborescente via l ’utilisation de
répertoire
Pour pouvoir accéder à un système de fichiers
il faut le monté
un point de montage est toujours un répertoire
vide
le SF racine (/) est activé au démarrage du
système
60
Système de fichiers
Linux structure ces données dans des
systèmes de fichiers résidant sur différentes
partitions
Chaque partition peut contenir au plus un
système de fichiers
Un système de fichiers ne peut s’étendre sur
plusieurs partitions.
structure interne caché via l ’utilisation d ’un
SF virtuel
61
Les SFs supportés
Le plus important : ext2fs
les plus récents : ext3fs, ReiserFS, IBM JFS
autres SF Unix : minix, ext, xiafs
FAT-12, FAT-16, FAT-32,VFAT, NTFS (read-only)
ISO9660 (cédérom)
SMBFS (partage Windows), NCPFS (netware partage)
HPFS (OS/2) readonly, HFS (Macintosh) readonly
NFS (Network File System)
AFS (Amiga)
/Proc (accès au noyau)
62
SF par défaut de LINUX :
ext2fs
Les partitions sont divisées en bloc de
1024 octets (par défaut)
les blocs peuvent avoir différentes
utilisations:
super bloc
Inode (Index node)
bloc d’indirection (double, triple)
bloc de données (data block)
63
Super bloc
Le premier bloc d’un SF, plusieurs copies sont
disponibles (8193, 16385, …)
contient les informations générales sur le SF
dernier montage date/place
taille d ’un bloc
pointeurs vers les inodes libres
pointeurs vers les blocs libres
pointeur sur la racine du SF
64
Inodes
256 octets (4 par blocs de 1024 octets)
Un inode contient les informations sur un fichier :
Le type et le mode d’accès
Le nombre de liens physiques
La taille (en octets) du fichier
L’uid et le gid du fichier
La date de dernier accès en lecture et en écriture des données et du dernier
accès à l’inode
Un tableau de 12 pointeurs sur des blocs de données directs
3 pointeurs d’indirection :
Un pointeur sur un bloc d’adresses sur un niveau d’indirection
Un pointeur sur un bloc d’adresses sur deux niveaux d’indirection
Un pointeur sur un bloc d’adresses sur trois niveaux d’indirection
Le nombre de blocs physiquement utilisés pour stocker le fichier
65
Bloc données
Contient des données d’un fichier
Le fichier peut être un répertoire, dans ce
cas les données sont la liste des noms de
fichiers de ce répertoire et leurs inodes
Deux fichiers différents peuvent avoir le
même inode les fichiers peuvent
avoir plusieurs noms
66
67
Donc ...
Les plus importants composants d’un SF sont
les inodes et les blocs data
Un SF est saturé si
Pas d’inode libre ou
Pas de bloc data libre
Configurer votre SF suivant la taille de vos
fichiers
Taille d’un bloc (1024 par défaut, 2048, 4096
possible)
octets par inode (4096 par défaut)
68
Création de partition
La création d’une partition est faite par fdisk
Syntax : fdisk [device disque]
Importantes commandes de fdisk
p : affiche la table de la partition
n : ajout d’une nouvelle partition
t : change le type de la partition
d : supprime une partition
w : sauvegarde la table de partition et quitte
q : quitte sans sauvegarde
69
Création d’un SF
La création d’un SF est faite avec mke2fs
Définie le super bloc et la table d’inodes
Syntaxe
mke2fs –b 1024 –i 4096 –c /dev/hda6
b définir la taille d’un bloc en octets
i octects-par-inode
c vérification des secteurs défectueux du disque
j création de EXT3
NB La création d’un SF sur un périphérique
écrase son contenu
70
Monter un SF
Utiliser la commande mount :
Il faut préciser
le fichier spécial du périphérique
Le point de montage
Le type du SF (optionnel)
mount –t ext2 /dev/hda6 /mountpoint
Pour afficher la liste des SFs montés, utiliser
mount sans arguments
71
Monter des SFs au démarrage
Pour chaque SF à monter au
démarrage ajouter une line dans
/etc/fstab
/dev/hda2 / ext2 defaults 11
/dev/cdrom /mnt/cdrom iso9660 noauto,ro,user 00
/dev/fd0 /mnt/floppy msdos noauto,user 00
/dev/hda6 /mountpoint ext2 defaults 00
72
Options de montage
On utilisé plusieurs options
auto montage automatique au démarrage
noauto ne pas monter automatiquement
user users sont autorisés à monter ce SF
owner idem auto sauf que l’utilisateur doit être le propriétaire
ro lecture seul
rw lecture/ecriture
Pour autres options voir man mount
Ces option peuvent être spécifiées derrière –o lors
de l’exécution de mount
Ou bien les spécifies séparées par des virgules
dans la 4 colonne du fichier /etc/fstab
73
Démonter un SF
Le SF ne doit pas être en utilisation : vérifier
avec fuser
Des fichiers ouverts
Des programmes entrains de s’exécuter
Des répertoires actifs
Utiliser la commande umount avec
Le nom du device
Le point de montage
Ou les deux
umount /dev/cdrom
umount /mnt/cdrom
74
Commandes utiles
df : affiche la place libre en termes de blocs et
d ’inodes sur chacune des partitions montées.
fsck : réparation des SFs
de préférence les SFs doivent être montés en lecture seul ou
non montés
place les fichiers perdus dans /lost+found
ln : création de liens
du : montre l’usage d’un répertoire
mtools (mdir, mcopy, mdel, mformat, …) permet
d ’utiliser les SFs msdos sans les montés.
Fichier de configuration /etc/mtools.conf
75
Quotas
Quota permet de limiter l’occupation de
l ’espace disque pour les utilisateurs et
les groupes
on peut limiter le nombre de blocs et/ou
d’inodes qu’un utilisateur ou un groupe
peut utiliser
les quotas sont sont définies par
Système de fichier
76
Hard & soft limite, période de
tolérance
Un quota définit deux limites : hard et soft
si l ’utilisateur dépasse la limite soft : message
warning seulement
s ’il dépasse la limite hard : erreur
la période de tolérance indique le temps
durant lequel on peut dépasser la limite soft
après cette période à la place du warning on a un
message d ’erreur.
77
Implémentation de quota en
Linux
Le support de quota est compilé avec le noyau
grep –i quota /boot/config_version, rpm –qa |grep quota
pas de démon nécessaire
un utilisateur peut avoir différentes quotas
aquota.user et aquota.group dans la racine de chaque SF
Permissions 600
la définition de quota doit être activée lors du montage d ’un SF
options de montage : usrquota, grpquota
peut être spécifiée dans /etc/fstab
la gestion des quotas est démarrée après le montage par la commande
quotaon.
Automatiquement exécutée à partir de /etc/rc.d/rc.sysinit après un
mount -a
78
Activation de quota
Modifier /etc/fstab
/dev/hda2 / ext2 defaults,userquota,grpquota 11
/dev/cdrom /mnt/cdrom iso9660 noauto,ro,user 00
/dev/fd0 /mnt/floppy msdos noauto,user 00
/dev/hda6 /mountpoint ext2 defaults 00
Créer aquota.user et aquota.group :
# touch /aquota.user /aquota.group
Remonter la partition
# mount -o remount,usrquota,grpquota /
calculer l ’usage courant
# quotacheck
activer quota
# quotaon
79
Configuration du quota
Réaliser par la commande edquota
fait appel à l éditeur par défaut ($EDITOR)
quota utilisateur : edquota -u
nom_utilisateur
quota du group : edquota -g nom_group
période de tolérance : edquota -t
copier une quota :
edquota -p tux1 -u tux2 tux3 tux4
80
Informations quota
La commande quota
infos sur le quota d ’un utilisateur
peut être exécuter par tous utilisateur
un utilisateur ne peut visualiser que son quota
repquota
infos sur les quotas de tous les utilisateurs et
groupes
uniquement root peut l’exécuter
81
Les ACLs
Les droits d’accès ne sont affectés que pour
trois types d’utilisateur :
le propriétaire,
le groupe propriétaire
le reste du monde .
On ne peut pas donner des droits sur un
fichier à un utilisateur qui n’est ni
propriétaire, ni membre du groupe
propriétaire?
Solution : Les ACLs
82
Installation : Mise à jour
noyau
Il faut vérifier que le noyau est compilé avec les
bonnes options :
83
Installation : Mise à jour
paquetages
On installe les paquets nécessaires à la gestion des ACL.
Par exemple Sous Mandrake 10 :
84
Prise en compte des ACLs
Pour chaque partition, Il faut activer la prise en
charge des ACL:
Exemple
Pour activer les ACL sur /dev/hda1 sans avoir à redémarrer
le système, on exécute la commande :
# mount -o remount,acl /dev/hda1
85
Pour vérifier que la modification des ACL fonctionne,
on va autoriser l’utilisateur user02 à écrire dans le
fichier test :
86
Quelques définitions
Trois notions principales :
ACL minimale : l’ACL minimale est une traduction
en ACL des droits d’accès traditionnels Linux
ACL étendue : Elle contient au moins un élément
de type mask et peut contenir des éléments de
type utilisateur et/ou groupe.
ACL par défaut : Les ACL par défaut ne peuvent
être appliquées qu’aux répertoires et définissent
de quels droits un objet du système de fichiers
devra hériter (de son répertoire parent) lors de sa
création.
87
Ajout/Modification des
droits utilisateur
Pour modifier l’ACL d’un fichier/dossier, il
faut, soit être propriétaire du fichier
(utilisateur ou groupe), soit être root.
Pour modifier les droits d’un utilisateur
Setfacl –m u:user:perms nom_fichier
le paramètre u est suivi du nom ou de l’uid de
l’utilisateur, suivi des droits à affecter.Si l’uid est vide, le
propriétaire sera utilisé.
Pour permettre à l’utilisateur user01 d’écrire dans
le fichier test, on utilisera la commande :
$ setfacl -m u:user01:w test
88
Ajout/Modification des
droits d’un groupe
syntaxe
Setfacl –m g:user:perms nom_fichier
le paramètre g est suivi du nom ou du gid du groupe, suivi des
droits à affecter.
Si le gid est vide, le groupe propriétaire sera utilisé.
Pour permettre au groupe admin d’écrire dans le fichier test, on
utilisera la commande :
89
Suppression d’une ACL
Lorsqu’on souhaite supprimer une ACL, on ne peut supprimer
les éléments de type mask et/ou utilisateur/groupe. Le
maximum des entrés de l’ACL supprimées, il restera les entrées
correspondantes aux droits unix du fichier concerné.
Pour détruire toutes les entrées d’une ACL étendue :
$ setfacl -b mon.fichier
Pour détruire des entrées particulières, les permissions ne doivent
pas être passées en paramètre :
90
ACL par défaut
Une ACL par défaut s’applique à un répertoire.
Ce type d’ACL permet de définir des permissions qui
seront appliqués par défaut à tout fichier ou
répertoire créé sous le répertoire de départ.
Création d’une ACL par défaut :
Soit le répertoire mon.repertoire (drwxr-xr-x user01 users).
On décide qu’à partir de maintenant, user02 pourra lire et
écrire dans les fichiers/répertoires créés sous
mon.repertoire.
On crée donc l’ACL par défaut :
91
RAID ET LVM
92
RAID : Principe
Le principe du RAID repose sur l'idée de
combiner plusieurs disques durs bon
marché (indifférement IDE ou SCSI)
dans le but de :
Etendre la capacité de stockage en ligne
possible ;
Introduire une notion de redondance
une plus grande sécurisation des données.
Améliorer les performances.
93
Niveaux de RAID
disponibles sous Linux
Les matrices RAID pouvant être construites
de diverses manières, elle peuvent afficher
des caractéristiques différentes selon la
configuration finale retenue ( niveaux RAID)
Il existe différents niveaux RAID
Linéaire,
Raid 0,
Raid 1,
Raid 0+1,
Raid 4,
Raid 5.
94
Mode Linéaire
Pour étendre la capacité de stockage disponible en ligne sans
tolérance aux pannes.
On combine les capacités de stockage d'un ensemble de disques
existants : les données sont d'abord écrites sur le premier
disque, puis lorsqu'il est plein sur le second, etc....
Avantages :
- Permet de disposer de 100% de l'espace disque dans une
partition ;
- Moins de temps CPU mobilisé par le RAID dans le noyau.
Inconvénients :
- Pas de haute disponibilité : la perte d'un disque entraine la perte
des données ;
- Quasiment pas d'amélioration des performances (on peut
cependant obtenir une amélioration si des I/O se produisent de
manières concurrentes sur des disques différents).
95
RAID 0 striping
Raid 0 est souvent utilisée lorsque la haute
disponibilité des données n'est pas nécessaire
on doit disposer d'au moins 2 disques.
les données sont découpées puis dispersées sur les
disques sans redondance.
Avantages :
- Permet de disposer de 100% de l'espace disque dans une
partition ;
- Amélioration des performances I/O en lecture et écriture.
Inconvénients :
- Pas de haute disponibilité : la perte d'un disque entraine la
perte des données.
96
RAID 1 : mirroring
Raid 1 implémente une stricte duplication des données sur tous
les disques présents dans le miroir
on doit disposer d'au moins 2 disques.
L'information étant enregistrée N fois sur les disques permet de
gagner du temps en lecture même si on en perds lors de l'écriture,
si on perds N-1 disques on ne perds pas les données.
Avantages :
Haute disponibilité des données : survit à la perte de N-1 disques ;
Amélioration des performances en lecture.
Inconvénients :
Dégradation des performances en écriture ;
Mobilise un peu plus de temps CPU dans le noyau ;
Perte de 50% de l'espace disque.
97
RAID 4 : striping
L'algorithme utilisé permet de dispatcher les I/O sur l'ensemble
des disques (au moins 3) tout en réservant un disque pour
sauvegarder une donnée supplémentaire de parité.
si on perds un disque, on peut reconstituer l'information
manquante.
Cependant, l'utilisation d'un disque de parité ajoute un goulot
d'étranglement au système (toute écriture va provoquer un accés
au disque de parité), pour cela il est préférable d'utiliser à la place
le Raid5.
Avantages :
Haute disponibilité des données : survit à la perte d'un disque ;
Amélioration des performances en lecture.
Inconvénients
On perds l'équivalent d'un disque pour le stockage des données ;
On risque de plafonner le débit en écriture rapidement.
98
RAID 5
Le RAID 5 est sensiblement identique au RAID 4 mais
améliore le procédé en stripant l'information de
parité sur l'ensemble des disques.
Avantages :
Haute disponibilité des données : survit à la perte d'un
disque ;
Amélioration des performances en lecture et écriture.
Inconvénients
On perds l'équivalent d'un disque pour le stockage des
données.
99
Combinaison de niveaux
RAID
Chaque niveau RAID à des avantages et des
inconvénients.
La combinaison des niveaux RAID a pour
objectif de produire des matrices affichant
tous les avantages et aucun des
inconvénients des niveaux créés à l'origine
Exemple,
Dans une matrice RAID 0, les disques durs sont
des matrices RAID 1. Une telle situation offre les
avantages de RAID 0 au niveau vitesse, et la
fiabilité de RAID 1.
100
Combinaison de niveaux
RAID
les imbrications de niveaux RAID les plus courantes :
RAID 1+0
RAID 5+0
RAID 5+1
il est important de garder à l'esprit les deux points suivants :
L'ordre selon lequel les niveaux RAID sont combinés peut avoir
un impact considérable sur la fiabilité. En d'autres termes, RAID
1+0 et RAID 0+1 ne correspondent pas à la même matrice.
Toutes les implémentations de RAID imbriqués partagent le même
inconvénient, à savoir le coût de l'imbrication ; par exemple, RAID
5+1, la plus petite matrice possible, est composée de six disques
durs (et un nombre encore plus élevé de disques durs est
nécessaire pour des matrices plus grandes).
101
RAID 0+1
Raid 0+1 combine RAID 0 et RAID 1. Elle permet d'améliorer les
performances I/O en lecture tout en permettant une bonne
disponibilité des données grace à leurs duplications sur
l'ensemble des disques.
102
Disques de spare
Un disque de spare est utilisé pour remplacer
automatiquement un disque en faute.
Les RAIDS 1, 4 et 5 peuvent utiliser la notion
de disques de spare.
RAID 5
103
Fichier /etc/raidtab
pour le Raid 0
raiddev /dev/md0
raid-level 0
nr-raid-disks 2
persistent-superblock 1
chunk-size 4
device /dev/hda1
raid-disk 0
device /dev/hdb1
raid-disk 1
104
Fichier /etc/raidtab
pour le Raid 1
raiddev /dev/md0
raid-level 1
nr-raid-disks 2
persistent-superblock 1
chunk-size 16
device /dev/hda1
raid-disk 0
device /dev/hdb1
raid-disk 1
105
Gestionnaire de volumes
logiques (LVM)
Parmi les technologies avancées de stockage figurent
le gestionnaire de volumes logiques (ou LVM de
l'anglais Logical Volume Management).
Cette technologie permet de considérer les
périphériques physiques de stockage de masse
comme des éléments de base sur lesquels différentes
configurations de stockage peuvent être construites.
Les capacités exactes, qui varient selon
l'implémentation spécifique, peuvent inclure le
groupement physique du stockage, le
redimensionnement de volumes logiques et la
migration de données.
106
Groupement physique du
stockage
le groupement physique du stockage représente la base de toutes les
implémentations du LVM. Comme son nom l'indique, les périphériques physiques
de stockage de masse peuvent être groupés de manière à créer un ou plusieurs
périphériques logiques de stockage. Les périphériques logiques de stockage (ou
volumes logiques) peuvent avoir une capacité supérieure à celle de tout
périphérique de stockage de masse sous-jacent.
Exemple,
avec deux disques de 100 Go, il est possible de créer un volume logique de 200 Go.
Mais il est également possible de créer deux volumes logiques, un de 150 Go et un de
50 Go. En fait, toute combinaison de volumes logiques inférieure ou égale à la
capacité totale (soit 200 Go dans notre exemple) est possible. Les choix possibles ne
sont en fait limités que par les besoins de votre entreprise.
Un administrateur système peut ainsi considérer tout le stockage comme une
entité globale dont il peut utiliser toute quantité souhaitée. En outre, des disques
supplémentaires pouvant être ajoutés ultérieurement au stockage, il est
relativement facile de toujours disposer d'une quantité de stockage supérieure à
celle requise par les utilisateurs.
107
Redimensionnement de
volumes logiques
Une des fonctions du LVM très appréciée par la plupart des administrateurs
système est sa capacité à attribuer du stockage rapidement, là où il est
nécessaire. Dans une configuration de système autre que le LVM, lorsque la
mémoire devient insuffisante — dans le meilleur cas de figure — il est nécessaire
de transférer des fichiers du périphérique manquant de mémoire vers un autre
périphérique disposant d'espace libre. Très souvent, il est nécessaire de changer
la configuration elle-même des périphériques de stockage de masse de votre
système ; une tâche qui devra avoir lieu après les heures de bureau normales.
Avec LVM, il est possible d'augmenter facilement la taille d'un volume logique.
Supposons pour un instant que notre groupement de stockage de 200 Go ait été
utilisé pour créer un volume logique de 150 Go, laissant ainsi 50 Go en réserve. Dans
le cas où le volume logique de 150 Go se remplirait à capacité, le LVM pourrait être
utilisé pour agrandir sa taille (disons de 10 Go) sans pour ce faire, changer
physiquement la configuration. Selon l'environnement du système d'exploitation, il
sera peut-être possible d'effectuer cette opération de manière dynamique ; dans le
cas contraire, une courte période d'indisponibilité sera peut être nécessaire afin de
pouvoir effectuer le redimensionnement.
108
Anatomie de LVM
Groupe de volumes ( VG) :
l'abstraction de plus haut niveau utilisée dans LVM. C'est un ensemble de volumes
logiques et physiques au sein d'une seule unité d'administration.
Volume physique ( PV) :
Un volume physique est typiquement un disque dur, bien que cela puisse aussi être un
périphérique qui « ressemble » à un disque dur (par exemple, un périphérique de
RAID logiciel).
Volume logique ( LV) :
C'est l'équivalent d'une partition de disque d'un système sans LVM. Le LV est visible
comme un périphérique de bloc standard. En tant que tel, le LV peut contenir un
système de fichiers. (Ex : /home.)
Extent physique ( PE) :
Chaque volume physique est divisé en morceaux de données, appelés extents
physiques. Ces extents ont une taille identique à celle des extents logiques du groupe
de volumes.
Extent logique ( LE) :
Chaque volume logique est divisé en morceaux de données, appelés extents logiques.
La taille d'extents est la même pour tous les volumes logiques du groupe de volumes.
109
Unité 6
Scheduling
110
Scheduling
Automatiser les taches de routine
lancement automatique des taches à des
moments spécifiques
le démon crond fait le scheduling pour les
fichiers conrontab
la commande anacron exécute les jobs
anacron
le démon atd est responsable d ’exécuter les
jobs soumets par les commandes at ou batch
111
cron
Les jobs sont configurés dans des fichiers crontab
Syntaxe d’une ligne
[minute][heur][jour-du-moi][moi][jour-de-semaine][job]
chaque minute, crond cherche dans les fichiers
crontab s’il y a un job à lancer
Les fichiers crontabs des utilisateurs sont enregistrés dans
/var/spool/cron/username
le fichier crontab système est /etc/crontab
tous les fichiers de /etc/cron.d sont considérés comme des
fichiers crontab
112
Exemple d ’un fichier crontab
utilisateur
0 8 * * * cmd1
0,30 9 * * * cmd2
0,30 8-18 * * * cmd3
*/5 * * * * cmd4
12 13 1 * * cmd5
49 23 16 9 * cmd6
0 15 * * 1 cmd7
32 14 1 1 1 cmd8
113
Commandes crontab
Un utilisateur peut modifier son crontab, mais
il ne peut pas signaler à crond ce changement
avec la commande crontab (SUID root) c ’est
possible
syntaxe
crontab -l affiche crontab de l’utilisateur courant
crontab -r supprime crontab de l’utilisateur courant
crontab -e édit crontab de l’utilisateur courant
NB root peut utiliser -u username pour spécifier
un utilisateur autre que root.
114
Crontab système
Le fichier crontab du système est /etc/crontab
le répertoire cronatb système est /etc/cron.d
tous les fichiers de ce répertoire sont lu par crond
syntaxe
on peut définir des variables d ’environnement
spécifier l’uid sous lequel la commande va être exécuter
SHELL=/bin/bash
PATH=/sbin:/bin:/usr/sbin:/usr/bin
MAILTO=root
HOME=/
01 * * * * root run-parts /etc/cron.hourly
02 4 * * * root run-parts /etc/cron.daily
22 4 * * * root run-parts /etc/cron.weekly
42 4 1 * * root run-parts /etc/cron.monthly
115
at
La commande at exécute une
commande à un moment donnée.
# at 4am
ps aux
^d
# at -f bshfile 16:00 + 3 days
116
Contrôle des jobs at
Liste des jobs
$at -l
$atq
annuler un job
$at -d job
$atrm job
permission d ’utilisation de at
/etc/at.allow
/etc/at.deny
117
batch
Exécute une commande quand le
système et moins chargé
$batch
echo la charge est minime
^d
118
Partie II
Administration Réseau
119
Configuration statique des
interfaces réseau
ifconfig ( InterFace CONFiguration ), permet de
configurer les interfaces réseau de la machine.
il existe plusieurs types d’interfaces réseau. Les plus
courants sont :
l’interface loopback, qui représente le réseau virtuel de la
machine, et qui permet aux applications réseau d’une même
machine de communiquer entre elles même si l’on ne
dispose pas de carte réseau ;
les interfaces des cartes réseau (que ce soient des cartes
Ethernet, TokenRing ou autres) ;
les interfaces ppp, plip ou slip, qui sont des interfaces
permettant d’utiliser les connexions sérielles, parallèles ou
téléphoniques comme des réseaux.
120
Configuration statique des
interfaces réseau
ifconfig ( InterFace CONFiguration ), permet de
configurer les interfaces réseau de la machine.
il existe plusieurs types d’interfaces réseau. Les plus
courants sont :
l’interface loopback, qui représente le réseau virtuel de la
machine, et qui permet aux applications réseau d’une même
machine de communiquer entre elles même si l’on ne
dispose pas de carte réseau ;
les interfaces des cartes réseau (que ce soient des cartes
Ethernet, TokenRing ou autres) ;
les interfaces ppp, plip ou slip, qui sont des interfaces
permettant d’utiliser les connexions sérielles, parallèles ou
téléphoniques comme des réseaux.
121
Configuration statique des
interfaces réseau
La configuration d’une interface comprend l’initialisation des
pilotes nécessaires à son fonctionnement et l’affectation d’une
adresse IP à cette interface.
syntaxe : ifconfig interface adresse netmask masque up
interface est le nom de l’interface réseau que vous voulez
configurer,
adresse est l’adresse IP que cette interface gérera,
masque est le masque de sous-réseau que vous utilisez.
En general, on a à configurer des interfaces Ethernet, auquel
cas on utilisera les noms eth0, eth1, etc.
Pour configurer l’interface loopback, on utilise le nom d’interface
lo.
Exemple
ifconfig eth0 192.168.0.1 netmask 255.255.255.0 up
122
Configuration statique des
interfaces réseau
Le paramètre up donné à ifconfig lui indique
que l’interface doit être activée. Cela signifie
que dès que la commande ifconfig
s’achèvera, votre interface réseau sera active
et fonctionnelle.
il existe le paramètre inverse : down. Ce
paramètre s’utilise tout simplement dans la
commande ifconfig avec la syntaxe
suivante : ifconfig interface down
où interface est toujours le nom de l’interface
123
broadcast
Par defaut, Le noyau utilise le nombre 255
pour les adresses de broadcast dans les
composantes de l’adresse IP qui ne fait pas
partie de l’adresse de sous-réseau.
Si vous désirez utiliser une autre adresse
(l’adresse du sous-réseau par exemple), vous
devrez utiliser l’option broadcast de la
commande ifconfig.
ifconfig eth0 192.168.0.1 netmask 255.255.255.0 broadcast 192.168.0.0 up
124
Alias d’une interface reseau
il est possible d’affecter plusieurs adresses IP à certaines interfaces
réseau (non point a point).
Lorsqu’une interface dispose de plusieurs adresses, la première est
considérée comme l’adresse principale de l’interface, et les suivantes
comme des alias.
Un nom d’alias est le nom de l’interface réseau principale et le numéro
de l’alias, séparés par deux points (caractère ’:’).
Exemple, si l’interface eth0 dispose d’un alias, celui-ci sera nommé
eth0:0.
Pour fixer l’adresse d’un alias d’une interface réseau, on utilisera la
syntaxe suivante :
ifconfig interface:numéro add adresse netmask masque
où interface est toujours le nom de l’interface,
numéro est le numéro de l’alias,
adresse est l’adresse IP à attribuer à cet alias,
et masque est le masque de sous-réseau de cette adresse.
125
Regle de routage
Il est possible de définir plusieurs règles de routage actives
simultanément.
L’ensemble de ces règles constitue ce qu’on appelle la table de
routage.
La règle utilisée est sélectionnée par le noyau en fonction de l’adresse
destination du paquet à router.
Chaque règle indique donc un critère de sélection sur les adresses, et
l’interface vers laquelle doivent être transférés les paquets dont
l’adresse destination vérifie cette règle.
La commande utilisée pour définir une route est, chose surprenante, la
commande système route.
syntaxe :
route opération [-net | -host] adresse netmask masque interface
opération est l’opération à effectuer sur la table de routage.
interface est l’interface réseau vers laquelle doivent être envoyés les paquets qui
vérifient les critères de sélection de cette règle.
126
Regle de routage : ajout d’une
regle
l’ajout d’une règle de routage se fait par l’option add.
Add net adresse : permet d’indiquer que le critère de sélection des paquets
se fait sur l’adresse du réseau destination. il faut indiquer le masque de
sous-réseau masque à l’aide de l’option netmask.
Add host adresse : le critère de sélection des paquets se fait sur l’adresse
de la machine destination.
adresse est l’adresse IP de la destination, que celle-ci soit un réseau ou une
machine.
Par exemple : règle de routage à utiliser pour l’interface loopback
route add -net 127.0.0.0 netmask 255.0.0.0 lo
Il n’est pas nécessaire d’ajouter les règles de routage
pour les réseaux auxquel la machine est connectée.
Ifconfig le fait automatiquement.
la commande route est nécessaire lorsqu’il faut définir les passerelles à
utiliser pour l’envoi des paquets destinés à une machine à laquelle la
machine locale ne peut accéder directement.
127
Regle de routage : passerelle
Syntaxe d’une règle de routage faisant
intervenir une passerelle
route add [-net | -host] adresse netmask masque gw passerelle interface
où passerelle est l’adresse IP de la passerelle à utiliser
pour router les paquets qui vérifient les critères de cette
règle.
Exemple
supposons qu’une machine soit connectée à un réseau d’adresse
192.168.0.0, et que sur ce réseau se trouve une passerelle
d’adresse 192.168.0.1 permettant d’atteindre un autre réseau, dont
l’adresse est 192.168.1.0. Une machine du réseau 192.168.0.0 aura
typiquement les règles de routage suivantes :
route add -net 192.168.0.0 netmask 255.255.255.0 eth0
route add -net 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 gw 192.168.0.1 eth0
On doit utiliser ces regles dans les machines des deux reseaux
128
Passerelle par defaut
Les règles de routage spécifient l’adresse du réseau
destination.
Problème
il est impossible d’utiliser une règle de routage différente
pour toutes les adresses de réseaux possibles.
Solution
Définition d’une passerelle par défaut : passerelle vers
laquelle doivent être envoyés tous les paquets qui n’ont pas
vérifié les critères des autres règle de routage.
syntaxe :
route add default gw passerelle-IP interface
129
Définition du nom de la
machine
La comande hostname permet de nommer une machine d’une manière
plus conviviale qu’en utilisant son adresse IP.
syntaxe : hostname [nom_machine]
hostname Sans argument renvoie le nom actuel de la machine
hostname nom_machine : permet de modifier ce nom á nom_machine.
130
Resolution des nom de
machines
La commande hostname ne permet de fixer que le nom de la machine locale.
Pour les autres machines du réseau, il faut mettre en place les mécanismes de
résolution de noms de domaine.
il existe deux solutions pour trouver l’adresse IP d’une machine à partir de son
nom :
la consultation d’une liste de noms stockée en local (/etc/hosts),
soit l’interrogation d’un serveur de noms de domaine (serveur DNS).
Le fichier /etc/host.conf permet de définir le comportement du système lors de
la résolution d’un nom. Dans la plupart des cas, les lignes suivantes sont
suffisantes :
order hosts,bind
multi on
La premiere ligne indique que la recherche des noms pour leur résolution doit se faire
d’abord localement (hosts), puis par appel aux DNS (bind) si la recherche précédente
a échoué. C’est en général le comportement désiré.
La deuxième ligne permet de faire en sorte que toutes les adresses correspondant à
une machine soient renvoyées. Si l’on avait utilisé l’option multi off, seule la première
adresse IP trouvée aurait été renvoyée.
131
Resolution des nom de
machines
La liste de noms locale est stockée dans le fichier /etc/hosts . Votre ordinateur
connaîtra directement l’adresse IP de toutes les machines référencées dans ce
fichier.
On place dans ce fichier les ordinateurs les plus couramment utilisés sur le réseau.
Chaque ligne commence par une adresse IP, et est suivie de la liste des noms de la
machine possédant cette adresse, séparés par des espaces.
Si il n’y a pas de réseau local, seule la ligne affectant l’adresse 127.0.0.1 à la machine
locale (localhost) doit s’y trouver.
127.0.0.1 localhost
De la même manière, le fichier /etc/networks contient les adresses des réseaux.
Ce fichier est utilisé par la commande route pour donner un nom aux différents
réseaux.
Chaque entrée est constituée du nom du réseau, suivi de son adresse IP.
Si la machine n’est pas connectee a un réseau local, il ne contiendra une entrée pour
le réseau « loopback », sur lequel se trouve l’adresse de retour 127.0.0.1. Cette
entrée aura donc la forme suivante :
loopback 127.0.0.0
132
Les super-démons inetd et
xinetd
La plupart des services réseau sont gérés par des programmes qui s’exécutent
en permanence et qui attendent des connexions sur un port TCP ou UDP.
Ces programmes passent la plupart de leur temps à attendre ces connexions. Ils
ne se réveillent que lorsqu’un client se connecte effectivement et leur envoie une
requête.
ils peuvent être relativement nombreux, et si tous les services sont lancés
simultanément, ils peuvent consommer une part non négligeable des ressources
système.
C’est pour cette raison que les super-démons inetd (de l’anglais « InterNET
Daemon ») et xinetd (de l’anglais «eXtended INETD ») ont été créés.
Ces démons sont à l’écoute des demandes de connexion des clients pour les autres
services réseau, et ne lancent ceux-ci que lorsqu’un client se connecte sur leurs ports.
Une fois lancés, les véritables démons reprennent la main et communiquent
directement avec leurs clients. Ainsi, inetd et xinetd écoutent les ports pour tout le
monde, et sont la plupart du temps les seuls à fonctionner.
Les ressources système sont donc économisées et les services réseau sont démarrés
et arrêtés à la demande.
133
Le super-démon inetd
Le super-démon inetd utilise le fichier de
configuration /etc/inetd.conf pour déterminer
les ports sur lesquels il doit attendre des
connexions de la part des clients, et pour
trouver le service réseau qu’il doit lancer
lorsqu’une telle connexion arrive.
le démon en charge de ce service peut être
lancé avec le programme
/usr/sbin/in.telnetd.
134
Le super-démon inetd
Ce fichier est structuré en lignes, dont chacune décrit un des services que le
démon inetd prend en charge. Les informations données sur ces lignes sont les
suivantes :
le nom du service (tel qu’il est défini dans la première colonne du fichier /etc/services)
dont inetd doit surveiller les requêtes ;
le type de canal de communication réseau utilisé,
stream pour les communications en mode connecté, donc en général celles qui utilisent le
protocole TCP
dgram pour lescommunications basées sur les datagrammes, donc typiquement les
communications utilisant le protocole UDP) ;
le protocole réseau utilisé (« tcp » ou «udp ») par ce service ;
l’un des mots clés wait ou nowait, qui permettent d’indiquer si inetd doit attendre la
fin de l’exécution du démon gérant le service ou s’il peut attendre de nouvelles
requêtes de la part des clients ;
le nom de l’utilisateur au nom duquel le démon gérant ce service doit fonctionner (en
général, c’est l’utilisateur root) ;
le chemin sur le fichier exécutable de ce démon ;
les éventuels paramètres en ligne de commande pour ce démon, en commençant par
l’argument 0, qui doit toujours être le nom du fichier exécutable du programme lui-
même.
135
Le super-démon inetd
Exemple
telnet stream tcp nowait root /usr/sbin/in.telnetd in.telnetd
Cette ligne permet de lancer le démon telnetd sur toute requête via le
protocole TCP pour le service telnet
Le démon inetd est capable de fournir lui-
même un certain nombre de services de
base,
Dans ce cas, il faut utiliser le mot clé internal à la
place du nom du fichier exécutable du démon de
ce service.
Et les paramètres doivent également être
remplacés par le mot clé internal.
136
Le super-démon xinetd
la définition des services mis à disposition des clients
se fait dans le fichier de configuration
/etc/xinetd.conf.
le fichier xinetd.conf peut inclure d’autres fichiers de
configuration et référencer des répertoires contenant
les fichiers de configuration spécifiques aux services.
On définit les options par défaut pour tous les services dans
le fichier de configuration /etc/xinetd.conf,
les différents services sont décris dans des fichiers
complémentaires stockés dans le répertoire /etc/xinetd.d/.
Ce répertoire est inclus dans le fichier xinetd.conf à l’aide de la
directive includedir.
137
Configuration
Le fichier de configuration de xinetd est /etc/xinetd.conf, il
est découpé en plusieurs sections, un section defaults avec
des paramètres concernant tous les services, et une section par
service avec des paramètres particuliers :
defaults
{
paramètres par défaut pour tous les services
}
service nom-du-service1
{
paramètres pour le service1
}
service nom-du-service2
{
paramètres pour le service2
}
...
138
Configuration
On peut très bien faire comme sous la Mandrake avoir un fichier
xinetd.confcontenant :
defaults
{
paramètres par défaut pour tous les services
}
includedir /etc/xinetd.d
On créera un répertoire /etc/xinetd.d contenant autant de
fichier qu'il y a de service, chaque fichier portant le nom du
service et contenant :
service nom-du-service1
{
paramètres pour le service1
}
On aura donc le fichier telnet, ftp, finger...
139
Les options généralistes
Ce sont les options qui peuvent s'appliquer à tous les services et
qu'on peut mettre dans la section defaults du fichier
xinetd.conf
log_type vous pouvez spécifier un archivage des logs en utilisant le
daemon syslogd ou alors archiver dans un fichier. Exemple :
log_type = FILE /var/log/xinetd.log 20M 25M
Quand vous atteindrez un fichier de log de 20M, un message d'alerte va
s'inscrire dans le fichier /var/log/messages mais le log continue, quand
on va atteindre 25M, xinetd n'écrit plus dans le fichier de log.
log_on_success qui va spécifier les informations à archiver en cas de
lancement réussi d'un service, vous avez le choix des paramètres suivant :
PID le PID du serveur
HOST adresse IP du client
USERID identité de l'utilisateur
EXIT le status de sortie du processus
DURATION le temps de la connexion
140
Les options généralistes
log_on_failure qui va spécifier les informations à archiver en cas d'erreur de lancement
d'un service (erreur d'authentification, manque de ressource), vous avez le choix des
paramètres suivant :
HOST et USERID comme précédemment
RECORD pour enregistrer toutes les info disponibles sur le client
no_access pour définir les clients non autorisés à se connecter
only_from pour définir les clients autorisés à se connecter. Exemple avec le sous réseau
192.168.13.X
only_from = 192.168.13.0/32
instances pour fixer le nombre maximum d'instances de serveur à lancer, ce qui permet
d'éviter le DoS
per_source pour restreindre le nombre de connexion à un service venant d'une même
machine
cps pour limiter le taux de connexion, il prend deux arguments,
le premier fixe le nombre max de connexion à gérer par seconde, si le nombre de connexion dépasse
ce chiffre, le service sera temporairement désactivé.
Le deuxième argument fixe le nombre de secondes pendant lesquelles le service restera inactivé.
141
Les options par service
id pour identifier un service, si on utilise pas ce paramètre, dans le fichier de log on aura le
nom du service, avec id vous pouvez redéfinir le nom du service qui sera archivé dans le
fichier de log (ftp-public au lieu simplement de ftp par exemple)
nice pour définir la priorité d'un service (-20 plus prioritaire 19 plus prioritaire)
port numéro du port associé au service défini dans /etc/services
protocol nom du protocole défini dans /etc/protocols
server le chemin du service
server_args arguments à passer au service
socket_type type de socket (stream pour TCP et dgram pour UDP), pour savoir si c'est
l'un ou l'autre voir le fichier /etc/services
wait si wait=yes une seule instance du service peut être lancé à la fois, si wait=no, on
lance un serveur à chaque nouvelle connexion (dans la limite du nombre d'instance max)
access_times pour définir une plage horaire la syntaxe est la suivante heure:minute-
heure:minute, exemple pour une plage horaire entre 7h-12h et 14h-19h
access_times = 7:00-12:00 14:00-19:00
env pour passer une variable d'environnement avant de lancer le service
142
Les options par service
bind (ou interface) pour attacher une interface à un service, pour limiter les requêtes à
une interface réseau par exemple
redirect permet de rediriger une requête sur le port particulier d'une de vos machines de
votre réseau local.
On peut réutiliser les paramètres déjà définis dans les paramètres par défaut et modifier les
options :
exemple avec log_on_success, si celui-ci est définit dans les paramètres par défaut avec les
options suivantes PID HOST USERID EXIT DURATION, on veut avoir pour un service particulier
uniquement PID et HOST on écrira donc
log_on_success -= USERID EXIT DURATION
De même si on a log_on_success défini à PID HOST et qu'on veut rajouter DURATION on écrira
log_on_success += DURATION
143
Configurer un service
Le fichier se trouve sous /etc/xinetd.d et porte le nom du
service. La syntaxe du fichier est la suivante :
service nom-du-service
{
socket_type = type de socket
wait = pour lancer un ou plusieurs instances du service
user = à qui appartiendra le service
server= chemin du serveur
server_args= argument du serveur (facultatif)
access_times=plage horaire (facultatif)
nice = priorité (facultatif)
}
144
Connexion à distance
Les commandes à distance permettent d'ouvrir des
sessions virtuelles sur des systèmes distants. Ces
commandes peuvent agir sur le système local ou sur
le réseau local.
Exemples :
telnet
rlogin
rsh
rcp
…
145
telnet
Cette commande permet d'ouvrir une session (connexion
interactive) sur un site distant.
Cela nécessitera dans la plupart des cas d'avoir un accès sur la
machine distante.
On peut aussi parfois indiquer un numéro de port identifiant le
service demandé.
La connexion n'est pas 8 bits, il est impossible de faire des
transferts de fichiers sur une session telnet sans encapsulation.
certains systèmes UNIX interprètent lors du login UNIX via
telnet les caractères # et @ de façon spéciale. Il est donc
recommandé de ne pas les utiliser.
Syntaxe : telnet nom_Machine ou adresse_IP
146
rlogin
Cette commande permet, comme telnet, de
se connecter à un site distant.
Le protocole rlogin est, cependant, à la fois
plus sûr et plus rapide que le protocole telnet.
Il permet aussi, dans un réseau sûr de ne pas
donner de mot de passe (/etc/hosts.equiv
et .rhosts).
Syntaxe : rlogin [-l user] nom_machine
-l pour se connecter avec nom de login different du login
courant.
147
rsh
On peut exécuter des commandes shell
à distance avec cette commande,
Il faut que le fichier .rhosts ait été
configuré
ou que les deux machines concernées
soient équivalentes du point de vue de
leurs utilisateurs(/etc/hosts.equiv).
Syntaxe rsh [-l user] nom_machine commande
148
rcp
On peut copier des fichiers à distance
avec cette commande, avec les mêmes
restrictions vues pour la commande rsh.
Syntaxe :
rcp [-r] [[loginA@]machineA:]/fichier [loginB@[machineB:]]/fichier
L'option -r permet de traiter une copie récursive
pour recopier les répertoires.
149
~/.rhosts
Ce fichier, s'il existe, autorise l'accès sans mot
de passe à votre compte pour des utilisateurs
locaux ou distants listés dans ce fichier.
Une ligne de ce fichier est de la forme :
host_autorisé login_autorisé
ce fichier $HOME/.rhosts doit avoir les
accès : -rw------.
Si ce fichier est modifiable par tous
(accès -rw-rw-rw-), il est ignoré.
150
/etc/hosts.equiv
Le fichier hosts.equiv autorise ou interdit des ordinateurs et
des utilisateurs d'utiliser les commandes r (telles que rlogin,
rsh or rcp) sans donner de mot de passe.
Le fichier utilise le format suivant :
[ordinateur] [utilisateur]
Le champs ordinateur est le nom d'un ordinateur équivalent à
l'ordinateur local en terme d'autorisations. Les utilisateurs
connectés sur cet ordinateur sont autorisés à accéder les comptes
du même nom sans fournir de mot de passe
Certains systèmes ne tiennent compte du contenu de ce fichier
que lorsque que le propriétaire est root et que personne d'autre
ne peut le modifier.
Certains systèmes nécessitent même qu'il n'y a qu'un seul lien
physique sur le fichier.
151
Introduction au service NFS
152
Généralités
Il s'agit du protocole standard de
partage réseau entre machines Unix,
créé par SUN vers 1980.
Il comprend l'ajout de fonctionnalités
supplémentaires (dans la couche
session au dessus de TCP/IP), les RPC
=(Remote Procedure Calls)
153
Généralités
Donc une machine joue le rôle de serveur de
fichiers. Elle est appelée serveur NFS, et
on dit qu'elle exporte tout (arborescence racine /)
ou partie de son système de fichiers,
en le partageant par une liste de stations
accessibles par réseau,
en installant toutefois des restrictions d'accès.
154
Généralités
Comme toute ressource extérieure doit
être intégrée dans le système de fichiers
Linux, cet accès ne pourra être permis
qu'à l'aide d'un processus de montage :
une partie de l'arborescence d'une machine
Linux "serveur", est exportée ce qui lui
permet d'être intégré dans le système de
fichiers d'une machine Linux "cliente".
155
Généralités
L'utilisateur peut monter cette
arborescence exportée par le serveur,
sur un point de montage, de façon tout-
à-fait semblable au
montage de systèmes de fichiers des
divers périphériques.
Le montage peut s'effectuer en cours de
session de travail par la commande
interactive mount.
156
Généralités
Mais dans un cadre de travail stable, il
est souhaitable de monter la ressources
NFS au démarrage.
Il suffit pour cela d'inclure la description
du montage sur une ligne de /etc/fstab.
On peut comparer le processus à la
"connexion à un lecteur réseau" sur
d'autres systèmes.
157
Généralités
Après le montage, pour l'utilisateur sur
la machine cliente, la ressource est
accessible comme si elle résidait sur un
périphérique local.
158
Installation
Les services portmap qui gère les connexions
RPC, et nfs doivent être installés.
packages portmap-version .. et nfs-utils
Vérifier que les services portmap et nfs sont
bien activés automatiquement au démarrage.
Pour vérifier que les processus correspondant
sont bien en exécution :
ps aux | grep portmap
ps aux |grep nfs
159
Installation
NFS, comme les autres services, se gère avec
un script placé dans /etc/rc.d/init.d/.
Voici pour lancer NFS (sur une distribution
de type RedHat)
# service portmap start
Starting portmapper: [OK]
# service nfs start
Starting NFS services: [OK]
Starting NFS quotas: [OK]
Starting NFS deamon: [OK]
Starting NFS mountd: [OK]
160
Le fichier /etc/exports.
Ce fichier (à créer s'il est absent) contient la
liste des exportations.
Sur chaque ligne, on précise un répertoire du
système de fichiers,
suivi par la liste des machines distantes clientes
autorisées à les monter. Si cette liste est vide,
toutes les stations accessibles sont autorisées.
Et une liste d’options de montage
(r) (rw)
161
Exemples d'exportation déclarées dans le
fichier /etc/exports
sur le serveur p00
repertoire liste-machines (liste-options)
/home/jean pc2(ro) pc3(rw)
/usr/bin pc2(ro) pc3(ro)
/var/www/html *(ro) pc3 (rw)
/usr/share/doc *(ro)
Pour valider un changement opéré dans ce fichier de
configuration, faire appel à la commande :
# exportfs -a
162
Options de partage
ro : droit de lecture uniquement
rw : lecture écriture
root_squash :spécifie que le root de la
machine distante n'a pas les droits de root sur
le répertoire partagé
no_root_squash: spécifie que le root de la
machine sur laquelle le répertoire est monté a
les droits de root sur le répertoire
L'option root_squash est l'option par défaut.
163
Sur la station cliente
On crée un répertoire de montage,
Puis on effectue le montage:
Syntaxe de montage :
mount -t nfs nom-machine:arborescence point-montage
[root@pc3 /]# mkdir /mnt/rep
[root@pc3 /]# mount -t nfs
p00:/home/alice /mnt/rep
L'utilisateur sur pc3 pourra alors mettre à
jour le repertoire alice sur p00
164
Respect par nfs des droits
Bien sûr les permissions des fichiers
importés s'appliquent vis à vis de
l'utilisateur, notamment en ce qui
concerne la directive (rw).
On ne pourra mettre à jour sur la
station cliente, un fichier exporté que
s'il possède la permission w vis-à-vis de
l'utilisateur.
165
NB!
L'option rw signifie en réalité que l'utilisateur
dont l'ID est 1001 (par exemple...) sur le client
NFS a les droits d'écriture sur les fichiers et
les répertoires qui appartiennent à
l'utilisateur dont l'ID est 1001 sur le serveur
NFS.
166
Automatisation du montage
167
Fonctionnement de NIS
168
Généralités
L'objectif central de tout serveur de
fichiers d'un réseau local est de
permettre aux utilisateurs du réseau de
se connecter au serveur de fichier sous
un compte centralisé au niveau du
réseau, et non pas défini machine par
machine et aussi d' accéder à ses fichiers
(répertoire personnel, ...)
169
Généralités
NIS maintient une base de données (ou
annuaire) centralisée au niveau d'un
groupe de machines appelé domaine
NIS.
Ces informations sont alors stockées
dans le répertoire /var/yp/nom-domaine,
sous forme d'un ensemble de fichiers
binaires appelés cartes ou maps.
170
Généralités
Les types d'informations que les stations "clientes",
viennent chercher sont essentiellement :
les correspondances entre noms et adresse IP des machines
du réseau,
les vérifications des noms de login, mots de passe et groupe
d'appartenance des comptes utilisateurs existants sur le
serveur.
Toutes ces informations sont contenues
habituellement dans les fichiers
/etc/hosts (annuaire des machines connues),
/etc/passwd, (annuaires des utilisateurs qui contient les
répertoires à la connexion)
/etc/group (annuaire des groupes)
et /etc/shadow (mots de passe cryptés).
171
Généralités
Les informations sont contenues dans 6
maps usuels, situés dans /var/yp/nom-
domaine, et appelés
hosts.byname, hosts.byaddr,
passwd.byname, passwd.byuid,
group.byname et group.bygid
….
172
Généralités
Les applications NIS utilisent les
fonctions RPC =Remote Procedure Calls)
Les fonctions RPC sont gérées par un
service appelé portmap.
173
Configuration du serveur NIS
174
Installation
Le paquetage RPM à installer est ypserv
Son installation va créer des fichiers dans :
/usr/sbin : les serveurs ypserv et rpc.yppasswd,
/etc/rc.d/init.d/: les scripts de contrôle ypserv et
yppasswd des serveurs
/etc/ypserv.conf : le fichier de configuration du serveur
/var/yp, place des cartes et du fichier Makefile qui
permet leur génération
/usr/lib/yp, autres exécutables .
175
Lancement
Du côté serveur, les services à lancer sont :
portmap,
ypserv (le serveur NIS)
et yppasswd (le service spécialisé dans le changement
des mots de passe).
On procède alors au lancement ou à l'arrêt manuel
de NIS par :
176
Configuration
1. Choisir un nom de domaine NIS,
• Le nom de domaine NIS est indépendamment
du nom de domaine du réseau,
• et également sans rapport avec un éventuel nom
de domaine Samba .
• soit ecole par exemple,
• Supposons de plus que le serveur ait pour
adresse IP : 192.168.0.1 avec un masque
255.255.255.0
177
Configuration
2. Déclaration du domaine NIS :
• Editer le fichier /etc/sysconfig/network, et y
ajouter cette ligne :
NISDOMAIN=ecole
• Ou a partir d’une ligne de commande
#domainname ecole
• Relancer le serveur (service ypserver restart)
• Vérification :
• la commande domainname doit obtenir comme
réponse ce nom de domaine NIS.
#domainname
ecole
178
Configuration
3. Préciser les machines autorisées à accéder au
service NIS :
179
Configuration
4. Préciser les informations que NIS doit gérer
NB
Il est recommandé de ne rien modifier d'autre sauf "si on sait
ce que l'on fait ...", car pour l'essentiel il a été correctement
paramétré lors de l'installation de la distribution.
180
Configuration
5. Générer les cartes :
• Il s'agit maintenant de créer les 3 cartes (maps)
correspondant aux 3 fichiers
• /etc/passwd, /etc/ group et /etc/hosts.
• L'utilitaire /usr/bin/make doit être exécuté par
root dans le répertoire du Makefile
# cd /var/yp
# make
Il y a création d'un sous-répertoire /var/yp/ecole (portant le
nom du domaine NIS) contenant les 6 fichiers binaires de
permissions 600 :
hosts.byname, hosts.byaddr, passwd.byname, passwd.byuid,
group.byname et group.bygid
181
Configuration
6. Pour définir des règles d’accès
supplémentaires:
183
Configuration
7. Relancer le serveur
184
Configuration d'une machine
cliente
185
Installation et lancement
Les paquetages à installer sont d'abord
ypbind,
puis yp-tools
Avec l'utilitaire ntsysv ou chkconfig , on peut
activer NIS au démarrage en cochant ypbind,
programme exécuté sur le client, ainsi que
portmap
Pour lancer à la main les services passer les 2
commandes dans l'ordre
service portmap start
service ypbind start
186
Configuration
1. Dans /etc/sysconfig/network, comme sur
le serveur il faut déclarer le nom du
domaine en ajoutant la ligne NISDOMAIN
= "ecole"
2. Editer /etc/yp.conf pour déclarer le serveur
NIS
domain ecole server nom_serveur
ypserver hostname
broadcast
187
Configuration
3. Editer /etc/nsswitch.conf, et veillez à
la présence active des lignes
passwd: files nis
group: files nis
hosts: files nis dns
Option de recherche
Source[ réponse=action]
188
Algorithme de recherche
Plusieurs sources d’informations peuvent être proposées pour chaque recherche.
Les entrées supportées sont :
files
nis
dns
Compact (compatibilité pour passwd et group avec ancienne version)
Il est possible de spécifier plusieurs sources. Chaque recherche retourne une
réponse qui prend les valeurs suivantes:
SUCCESS l’information est disponible
UNAVAIL la source de l’information n’est pas disponible, quelle
que soit la raison
NOTFOUND la source répond qu’elle ne détient pas l’information
TRAYAGAIN la source est occupée
Pour chaque statut, deux actions sont possible
Continue essayer la source suivante dans la liste
return arrêter la recherche et fournir le résultat disponible
189
Algorithme de recherche
Les actions par défaut sont :
SUCCESS=return
UNAVAIL=continue
NOTFOUND=continue
TRYAGAIN=continue
190
Configuration
4. En ligne de commande, (re)lancer le service
client. On devrait obtenir 2 messages :
recherche d'un domaine NIS, puis tentative
de liaison à un serveur NIS.
# service ypbind start
Binding to the NIS domain: [OK]
Listening for an NIS domain server:
nom_serveur ………………..
191
tests
#ypwhich
doit donner le nom complet de la machine
qui hébergé le serveur
#ypcat passwd
permet d’afficher la carte des comptes
utilisateurs
Chagement de mot de passe
yppasswd user
192
Première connexion
Login : user1
Passwd :*****
Last login: ………
No directory /home/user1
Logging in with home=“/”.
Bash->
Tout est normal user1 n’a pas de répertoire personnel
sur la station.
NFS
telnet
193
Pbs clients
#service ypbind start
Binding to the nis domain … [failed]
Listening for an nis domain server … ypwhich:ne peut communiquer par ypbind
#domainname
194
Pbs clients
#service ypbind start
Binding to the nis domain … [OK]
Listening for an nis domain server … ypwhich:ne peut communiquer par ypbind
195
Secure shell : SSH
196
SSH utilise la cryptographie asymétrique RSA ou
DSA.
En cryptographie asymétrique, chaque personne
dispose d'un couple de clé :
La clé publique qui peut être librement publiée
La privée doit rester secrète.
La connaissance de la clé publique ne permet pas d'en
déduire la clé privée.
Si la personne A veut envoyer un message
confidentiel à la personne B,
A crypte le message avec la clé publique de B et l'envoie à B
sur un canal qui n'est pas forcément sécurisé.
Seul B pourra décrypter le message en utilisant sa clé privée.
197
La théorie de la cryptographie
symétrique
SSH utilise également la cryptographie
symétrique.
Son principe est simple :
198
La cryptographie symétrique est beaucoup moins
gourmande en ressources processeur que la
cryptographie asymétrique.
mais le gros problème est l'échange de la clé secrète
entre A et B.
Dans le protocole SSL, qui est utilisé par SSH,
la cryptographie asymétrique est utilisée au début de la
communication pour que A et B puissent s'échanger un clé
secrète de manière sécurisée...
la communication est ensuite sécurisée grâce à la
cryptographie symétrique en utilisant la clé secrète
échangée.
199
L'établissement d'une
connexion SSH
Un serveur SSH dispose d'un couple de
clés RSA stocké dans le répertoire
/etc/ssh/ et généré lors de l'installation
du serveur.
Le fichier ssh_host_rsa_key contient la clé
privée et a les permissions 600.
Le fichier ssh_host_rsa_key.pub contient la
clé publique et a les permissions 644.
200
étapes d'établissement d'une
connexion SSH
1. Le serveur envoie sa clé publique au client.
1. Une fois la clé secrète échangée, le client et le serveur peuvent alors établir un
canal sécurisé grâce à la clé secrète commune (cryptographie symétrique).
1. Une fois que le canal sécurisé est en place, le client va pouvoir envoyer au
serveur le login et le mot de passe de l'utilisateur pour vérification. La canal
sécurisé reste en place jusqu'à ce que l'utilisateur se déloggue.
201
La seule contrainte est de s'assurer que la clé
publique présentée par le serveur est bien sa clé
publique...
sinon le client risque de se connecter à un faux serveur qui
aurait pris l'adresse IP du vrai serveur (ou toute autre
magouille).
Une bonne méthode est par exemple de demander à
l'administrateur du serveur quelle est le fingerprint de
la clé publique du serveur avant de s'y connecter
pour la première fois.
Le fingerprint d'une clé publique est une chaîne de 32
caractères hexadécimaux unique pour chaque clé ; il
s'obtient grâce à la commande ssh-keygen -l.
202
Installation et configuration
de SSH
Paquetages à installer
Openssh
Openssh-server
Openssh-client
203
/etc/sshd_config
les lignes les plus importantes de ce fichier de configuration :
Port 22
Signifie que le serveur SSH écoute sur le port 22, qui est le port par défaut de
SSH.
Vous pouvez le faire écouter sur un autre port en changeant cette ligne.
Vous pouvez aussi le faire écouter sur plusieurs ports à la fois en rajoutant des
lignes similaires.
Protocol 2
Signifie que votre serveur SSH accepte uniquement la version 2 du protocole
SSH.
C'est une version plus sécurisée que la version 1 du protocole. Seuls certains
vieux clients SSH ne savent faire que du SSH version 1.
Si vous voulez que le serveur accepte les deux protocoles, changez la ligne en :
Protocol 2,1
204
/etc/sshd_config
Chemin sur les fichiers de clefs :
HostKey /etc/ssh_host_rsa_key
HostKey /etc/ssh/host_dsa_key
PermitEmptyPasswords no
205
/etc/sshd_config
Authetification par clef public
RSAAuthentification no
PubkeyAuthentification yes
Options generales
PermitRootLogin no
strictModes yes
Affichage des informations habituelles au login
PrintMtod no
printLastLog yes
206
Se logguer par SSH
Authentification par mot de passe
C'est la méthode la plus simple. Depuis la machine cliente, tapez :
% ssh login@nom_du_serveur_SSH
207
Se logguer par SSH
Authentification par clé
Au lieu de s'authentifier par mot de
passe, les utilisateurs peuvent
s'authentifier grâce à la cryptographie
asymétrique et son couple de clés
privée/publique, comme le fait le
serveur SSH auprès du client SSH.
208
Générer ses clés
Pour générer un couple de clés DSA, tapez :
% ssh-keygen -t dsa
Les clés générées ont par défaut une longueur
209
Générer ses clés
Lors de la création, il vous demande une pass phrase
qui est un mot de passe pour protéger la clé privée.
La pass phrase sert à crypter la clé privée.
Ell est demandée à chaque utilisation de la clé privée, c'est à
dire à chaque fois que vous vous logguerez en utilisant cette
méthode d'autentification.
Un mécanisme appelé ssh-agent permet de ne pas rentrer le
mot de passe à chaque fois.
210
Autoriser votre clé publique
Pour cela, il suffit de copier votre clé publique dans le fichier
~/.ssh/authorized_keys de la machine sur laquelle vous voulez
vous logguer à distance.
La commande suivante permet de réaliser cette opération via
SSH :
211
Se logguer par SSH sans
taper de mot de passe
Le principe
Si on utilise un couple de clés publiques / privées,
et qu’on a crypté la clé privée avec une pass phrase
(configuration la plus sûre).
le client SSH demande la pass phrase à chaque utilisation des
clés pour s'authentifier.
Pour éviter d'avoir à taper systématiquement sa pass
phrase, il faut utiliser ssh-agent :
ce programme tourne en tâche de fond et garde la clef en
mémoire.
La commande ssh-add permet de donner sa clé à ssh-agent.
Ensuite, quand vous utilisez le client SSH, il contacte ssh-
agent pour qu'il lui donne la clé.
212
ssh-agent La pratique
Dans une console, ouvrez un screen avec ssh-agent en
tâche de fond :
% exec ssh-agent $SHELL
Puis donnez votre clé à l'agent :
% ssh-add
Il vous demande alors votre pass phrase.
213
Faire des tunnels SSH
Faire un tunnel SSH est un moyen simple de crypter n'importe quelle
communication TCP entre votre machine et une machine sur laquelle
vous avez un accès SSH.
Par exemple, pour établir un tunnel SSH pour une connexion HTTP
vers la machine serveur.exemple.org :
% w3m http://localhost:2012
214
Faire des tunnels SSH
215
Utiliser SCP
pour transférer le fichier test1.txt situé dans le répertoire courant vers le home du compte
toto de la machine ordi1.exemple.org sur laquelle tourne un serveur SSH :
216