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La communication pédagogique

préparation au métier
d’enseignement

aussi bien pour les agrégés de


l’enseignement inférieur que
supérieur
la meilleure formation scientifique
procède de la langue et des
langages
l’enseignant est aujourd’hui décrit comme un professionnel de
l’éducation doté de qualifications théoriques et pratiques dont la
société attend qu’il maîtrise les tâches qui lui sont confiées avec
la plus grande efficacité possible.

Le caractère rationnel, scientifique et technologique a envahi


depuis longtemps tous les domaines y compris ceux qui
apparaissaient traditionnellement – et tout aussi erronément-
davantage dépendants de l’intuition que de la recherche
abstraite

L’enseignant impose sa qualité d’expert.


De l’exigence pour tous
Le «maître» a le devoir de se montrer exigeant

vaincre l’ennui dont les étudiants se plaignent aujourd’hui

Il n’est pas normal d’exiger que les professeurs donnent le


meilleur d’eux-mêmes et en même temps de tolérer n’importe
quoi de la part des jeunes

Il faut se méfier de l’enfant gâté et de l’adolescent gâté


Du naturel du professeur

Le premier secret d’une communication humaine respectueuse


entre des jeunes et leur professeur repose sur cette audace adulte
à assumer sereinement ce qu’il est vraiment :
•ses compétences,
•ses limites,
•ses lacunes,
•sa volonté de recherche et de perfectionnement qui le rendra
d’autant plus disponible aux autres

C’est un métier où on triche pas avec l’essentiel


Du travail pédagogique
Comment mettre en pratique les grands principes qui sont
exigés dans toutes les formes d’enseignement

motiver les étudiants et solliciter leur participation ?

Dans ce métier, le temps de travail comporte des faces visibles


et invisibles.

L’efficacité de la séquence pédagogique reposera sur trois


paramètres importants :
L’animation
pédagogique et l’évaluation critique.
la recherche préalable,
◆ Avant le cours : la préparation est double car elle concerne autant la
matière à enseigner (ce sont les objectifs séquentiels et annuels en
fonction des programmes d’étude et des compétences terminales) que la
manière d’y parvenir (les procédés méthodologiques) ;

◆ Pendant le cours : l’enseignant se concentrera sur la guidance et


l’animation afin de pratiquer le plus possible des évaluations
formatives ;

◆ Après le cours : les évaluations personnelles, individuelles et


collectives constituent la «feuille de route» de l’enseignant. Cela ne
signifie nullement que le cours se déroulera exactement selon le
processus prévu : le professeur est un homme de science et un artiste.
Son enseignement comporte donc de la souplesse.
Des modes de communication
Pour être acteur et facteur du message qu’il veut faire passer, le
professeur devra :
◆ utiliser une diction claire, distincte, modérément élevée;
◆ lire avec expression ;

◆ structurer la leçon en variant les activités ;

◆ ménager des temps de silences et de réflexions ;


◆ poser les questions au bon moment ( interroger est un art
difficile) ;
◆ vérifier constamment que le message a été compris
◆ être disponible pour chacun sans se laisser accaparer.
Des outils pédagogiques
Le recours au tableau noir est trop souvent oublié alors que les
étudiants ont besoin d’un référent visuel constant et.

Les moyens audio-visuels ne sont que des outils de même que les
manuels scolaires et toute documentation ou activité parascolaire :
ils offrent des perspectives enrichissantes à condition de servir
un objectif clairement identifié.

Ils nécessitent une préparation, une exploitation et un suivi pédagogiques


pour mériter de contribuer à la qualité de l’enseignement.
Des méthodes
La méthode inductive est souvent la meilleure mais elle ne bannit pas
l’enseignement systématique.

La méthode inductive ou l’inductivisme est une méthode scientifique


qui obtient des conclusions générales à partir de prémisses individuelles.
Il s’agit de la méthode scientifique la plus courante, qui se caractérise
par quatre étapes basiques : l’observation et l’enregistrement de tous les
faits : l’analyse et la classification des faits ; la dérivation inductive
d’une généralisation à partir des faits ; et la vérification.

L’enseignement Explicite ou systématique : trouve son efficacité en


transmettant les connaissances et les habiletés par un enseignement
direct et très structuré, fortement guidé par l’enseignant qui procède par
petites étapes selon un rythme de leçon soutenu.
Les deux méthodes stimulent l’esprit et la dernière apporte
particulièrement la sécurité.
Il convient donc de varier les méthodes et les styles pour stimuler et
animer tout en restant le maître du jeu
De la structure du cours
La structure du cours doit faire l’objet d’une préparation méthodologique
distincte de la recherche de contenus qui répondra à la question des
moyens de parvenir à l’objectif

Elle variera en fonction du niveau des étudiants et de la planification des


matières et envisagera les techniques d’animation et d’ évaluation des
compétences.

cela ne signifie pas que fond et forme exigent une étude séparée
mais cela signifie qu’il faut construire un ensemble cohérent dans le
temps imparti.
Il faut donc gérer le temps pour l’utiliser au mieux sans se laisser
interrompre au milieu de la ligne, sans briser la réflexion et la
compréhension
Du dialogue interactif
L’acte d’enseignement est un dialogue permanent entre l’enseignant et
l’enseigné.
Il appartient au professeur d’ établir des harmoniques avec ses élèves
pour que leurs libertés coopèrent
◆ en variant la nature des approches méthodologiques

◆ en privilégiant le manuel

◆ en faisant répéter les notions de base

◆ en ne parlant pas tout le temps


◆Le pédagogue sait se mettre à la portée de ses étudiants, tant
pour le fond que pour la forme

◆ Il faut se méfier de l’utilisation abusive de certains mots


Des limites de son action
Le professeur n’est pas seul dans la salle: il favorisera le travail en
partenariat car l’obligation de résultats est à la fois individuelle et
collégiale.
En montrant son enthousiasme pour la discipline qu’il enseigne, sa
créativité, sa lucidité sur son travail, sa capacité à s’adapter et à se
remettre en question, son sens des responsabilités autant que son
dévouement à ses étudiants,

Des responsabilités éducatives


Le professeur doit être un éducateur, un artisan de l’avenir
un modèle, un objet d’identification qui participe à l’évolution de
l’étudiant
Il est de sa responsabilité de rappeler certains devoirs car l’ordre
matériel influe fortement l’ordre mental et l’ordre social
◆ Exiger l’ordre et le soin

◆ Exiger, en donnant l’exemple, une ponctuation correcte


qui marquera les temps de respiration et le rythme de la
phrase.

◆ Corriger sans tarder les devoirs, c’est aussi donner


l’exemple et c’est tout bénéfice pour les étudiants.

◆ Exiger que les étudiants répondent au moyen de phrases


complètes sans commencer les réponses : à l’exactitude du
fond doit s’ajouter la correction de la forme

◆ La communication et la compréhension des consignes est


extrêmement importante :
Des programmes
Les descriptifs des compétences terminales doivent éclairer
le professeur sur ce qui est l’essentiel dans la matière à
enseigner : quel que soit le niveau où il enseigne, chacun
prendra utilement connaissance des finalités de l’enseignement
secondaire.

Le programme est un guide pour atteindre le niveau


requis et le dialogue avec les collègues est indispensable
pour établir un plan de formation par discipline qui évite
les redites et qui soit cohérent par rapport au projet pédagogique
de l’établissement et de l’enseignement.
Des finalités de l’enseignement

Tout en donnant aux étudiants des notions précises et exactes


dans sa discipline, l’enseignant ne peut oublier que la
meilleure éducation se fait par l’instruction et que toutes
les branches du savoir doivent concourir à la culture,
La communication pédagogique dans l’enseignement
c’est-à-dire à l’ensemble de toutes les formes d’art,
et de pensée qui permettent à l’homme de posséder
le trésor des savoirs oubliés et qui constitue pour chacun «une
acquisition pour toujours».
L’enseignement doit être attrayant: l’enseignement simple, gradué,
coordonné
C’est une éducation à la joie : la tristesse, toujours éloquente,
déforme la réalité mais elle n’est ni noble, ni utile à
la condition humaine.
Eduquer ses étudiants au bonheur et non au plaisir

Agir, c’est oser. Penser, c’est oser.


Chaque attitude comporte un risque. En éducation, il faut avoir le goût
du risque car quand un homme n’a plus rien à construire, il est
malheureux.
Bien sûr, il y a, dans ce métier comme dans les autres, des
moments de doute, des interrogations sur son propre travail,
des classes plus difficiles, des collègues qui vous feront la
leçon, des chefs d’établissement qui ne seront pas nécessairement
à votre écoute quand vous le souhaiterez, des inspecteurs
qui n’arriveront peut-être pas au bon moment, sans
oublier les parents qui contesteront votre travail si leur cher
petit très intelligent n’obtient pas le résultat qu’ils attendent.
L’appui du chef d’établissement et des collègues – essayez d’assister à
leurs cours si c’est possible – est important en début de carrière.
Mais finalement, restez vous-mêmes, avec vos qualités et vos défauts :
écoutez aussi car il y a toujours quelque chose à apprendre des autres.
Il n’y a pas une seule image d’enseignant idéal mais des «natures»
différentes et efficientes qui sont le reflet de la vie sociale.
Vous serez alors des professeurs lucides, heureux et respectés,
fiers de contribuer à la formation des jeunes.
Vous aurez compris aussi que l’autorité n’est pas le pouvoir.
C’est tout le bonheur que nous vous souhaitons
La stratégie de communication efficace d’une entreprise

Pourquoi communiquer ?

 Au fil des années, l’entreprise s’est retrouvée dans


un environnement concurrentiel où elle n’a pas
d'autre choix que de vendre/produire ou de périr ! 

Elle se retrouve dans l’obligation de communiquer


afin de grignoter des parts de marché et de
développer son activité
le dirigeant pourra mettre en place des plans d’actions de
communication qui permettront à l’entreprise
d’harmoniser sa communication en s’inscrivant dans une
communication globale.

 C’est à la stratégie de communication que reviendra la


lourde responsabilité de rendre la communication
cohérente et de véhiculer une seule image de l’entreprise
en rapport et en harmonie avec ses objectifs.
Les fondements d’une stratégie de communication
La stratégie de communication doit définir les objectifs à
atteindre suite à un investissement en communication
Car le constat est là : communiquer coûte cher alors, il est
important de bien optimiser cette communication afin d’en
faire un levier de croissance et de développement.

Il faudra aussi (afin d’être en concordance avec la politique


budgétaire et financière) mettre en place le budget nécessaire
pour réaliser cette stratégie de communication.
Enfin, il faudra opter pour les canaux de communication
qui permettront d’atteindre nos objectifs sous contraintes
budgétaires.
Comment établir sa stratégie de communication ?
pour être efficace, une stratégie de communication doit être
globale et prendre en compte toute l’entreprise en assurant
une certaine cohérence.

Cette communication globale se construit sur différents


messages qui au final, ont pour objectif de mettre en
évidence un plan d’action qui mettra en avant :

Les objectifs;
Les budgets;
Les canaux de communications à utiliser.
C’est à partir de cette stratégie de communication
globale, que vous pourrez décliner d’autres stratégies
internes et externes.

Pour élaborer votre stratégie de communication, vous


devrez passer par 3 étapes :

Une étape d’analyse;


Une étape de réflexion;
Une étape d’action
Étape 1 : Analyse
À ce stade, vous êtes amené à collecter toutes les
informations qui vous serviront à prendre les meilleures
décisions en adéquation avec votre culture d’entreprise.

Vous devrez analyser les points forts et les points faibles


de votre entreprise mais aussi sa position par rapport au
reste du marché

À cette étape, vous vous intéresserez aussi à l’image qu’elle


reflète à l’extérieur (ce qu’en pense le marché) mais aussi en
interne (vos salariés).
Vous devrez aussi vous intéresser à la concurrence et tout ce
qu’elle représente pour vous comme menaces (ou
opportunités). Dans ce but, vous devez réaliser une étude de
marché. Vous ne savez pas par où commencer ?

De cette analyse découlera ce qu’on appelle « un diagnostic


de la situation actuelle ».

Avant de passer à la deuxième étape, il est temps de fixer


l’objet de votre communication. Il est évident que vous devrez
prendre en compte votre analyse et établir un objectif
réalisable.
Étape 2 : Réflexion

Une fois le diagnostic de la situation établi, il est temps de


trouver des solutions et donc d’assurer une réflexion en
cohérence avec le diagnostic établi. Il est clair qu’à cette
étape, la problématique doit être cernée : pourquoi mettre en
place une stratégie de communication ? Que cherche-t-on ?

Ainsi, on arrive à l’étape du choix stratégique de l’objet de la


communication et donc de définir les différents canaux de
communication qui vont être utilisés. C’est à partir de ce
message central (par exemple, communiquer sur les prix les
plus bas, ou sur la défense de l’environnement…) que se
déterminera le plan d’action de communication.
 Ainsi on comprend mieux cette notion de cohérence. Il
faudrait que dans la tête des clients, l’entreprise s’identifie
à des valeurs et reste dans cette homogénéité.
C’est aussi à cette phase que sont décidés les moyens
financiers et humains à mettre en place
La réflexion est finie une fois qu’on a identifié :
L’objectif principal : il peut s’agir de communiquer sur l’image
de l’entreprise, sur un nouveau produit...
La cible : une hiérarchisation des cibles est nécessaire s’il y en
a plusieurs. Il faudra mettre en avant la cible principale puis
les cibles secondaires. Il est important de bien identifier son
cœur de cible et d’en étudier les composantes (qui est-il ?
Que veut-il ? Qu’attend-il de notre entreprise ?)
Étape 3 : Action

Cette phase d’action est l’aboutissement logique de l’étape de


réflexion. Une fois toutes les réponses en main, il est temps
de passer à la mise en œuvre afin d’atteindre ses objectifs.
C’est à ce stade que l’on détermine l’axe de communication et
que l'on choisit le message sur lequel on va communiquer.
L’axe de communication : c’est au final la promesse de
l’entreprise, sur quoi elle veut communiquer.  C’est réellement
ce qui distingue votre entreprise et qui lui donne un avantage
par rapport aux concurrents ;
Le message : pour être crédible, il doit être cohérent avec le
positionnement adopté.
La planification des étapes de la communication

Il est temps alors de mettre en œuvre les moyens pour


atteindre les objectifs. Pour bien mener ces différentes
actions, il faut établir ce qu’on appelle un plan de
communication de l’entreprise.
Il est important de choisir les canaux de communication
qui seront en adéquation avec le message mais aussi
avec la cible.

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