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UNIVERSITATEA ,, DUNĂREA DE JOS” , GALAȚI

CONVERSIE LIMBA FRANCEZĂ – ANUL II

NAÏM KATTAN – IRAK


RÉALISÉE PAR LA COURSANTE

NEAGU SILVIA- MIOARA


• Né à Bagdad, en Irak, en 1928, Naïm Kattan affirmait qu'il possédait en réalité trois villes de naiss ance  : Bagdad, Paris et M ontréal. Le choix du français, langue d'usage et langue d'écriture, fut au cœur de son fascinant parcours.
• Après des études en droit à Bagdad et en littérature à la Sorbonne, il débarque au Canada en 1954 et s'installe à Montréal. «Ce ne fut pas facile parce qu'à cette époque, le français était réservé aux catholiques. On me demandait sans cesse à quelle paroisse j'appartenais. Les gens ne comprenaient pas qu'un juif irakien puisse parler français.»
• Juif irakien, Naïm Kattan a d'abord appris l'arabe et l'hébreu, ses deux langues maternelles. Avant même l'adolescence, il écrivait de la fiction en arabe. Il apprendra ensuite l'anglais et le français, et s'initiera à la littérature occidentale
• Romancier, essayiste, nouvelliste et critique,   a p u b l i é u n e t r e n t a i n e l i v r e s e n f r a n ç a i s , d o n t p l u s i e u r s r o m a n s à c a r a c t è r e a u t o b i o g r a p h i q u e t e l s   Adieu, Babylone en 1975, Les Fruits arrachés  en 1977 et La Fiancée promise en 1983.
• Il participe à de nombreuses émissions de radio et de télévision au Canada, en France et en Belgique;
• Il a collaboré à de nombreuses revues et journaux (Lettres nouvelles, la Quinzaine littéraire, la Nouvelle
Revue Française, Critique, Synthèses, Le Devoir, Liberté, etc…).
Dans son œuvre Adieu, Babylone évoque sa ville natale, Bagdad, où
diverses communautés ethniques et religieuses cohabitaient pour le
meilleur et, parfois, pour le pire. Il fait vivre pour nous la
communauté juive dont il est issu, vieille de vingt-cinq siècles. Le
narrateur est à la fois ce patriote irakien qui entend se dégager d'une
société archaïque et le découvreur d'un Occident aux séductions
multiples et irrésistibles.

Dans son essai Écrire le réel (2008), qui lui vaut le prix France-Canada , il se dit fidèle
non pas à une « racine immuable » mais à une origine qui « accueille avec bonheur la
métamorphose et le métissage » .
Les thèmes de ses romans et nouvelles sont notamment :
- l’interculturel;
- l’identité multiple;
- l’immigration;
- les rapports Nord-Sud ;
- les relations entre chrétiens, musulmans et juifs.
Il en résulte une œuvre qui s’interroge sur la problématique de
l’identité, de l’appartenance, des échanges sociaux et culturels dans
un monde cosmopolite où tout est en mouvement : les hommes, les
idées, les structures sociales, culturelles et mentales.
En 2004, il a reçu le prix Athanase-David pour sa remarquable contribution à la
littérature québécoise.
Son œuvre est reconnue en France comme au Canada. Il est nommé:
 Chevalier des arts et des lettres
Chevalier de la légion d'honneur 
Chevalier de l'ordre du Canada 
Chevalier de l'ordre du Québec

Il passe les dernières années de sa vie entre Montréal et Paris  


La longueur de l’alphabet est un portrait documentaire
de l’homme de lettres québécois, Naïm Kattan. 

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