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Niveau:2 A sc.

Module de lecture 2
Commentaire à propos de « la
reine de beauté de Suzanne Prou »
Idée de:Souden Mbarka.
Encadrée par: M. Beni Hamed.
« La reine de beauté » …je crois que c’est un titre
captivant et à la fois déroutant . Personnellement je ne
vois, dans ce récit aucune indication qui fait allusion à ce
que Mimi est une reine ; elle a échoué de charmer le
jury;d’autres candidates étaient plus belles et plus
attirantes,elle n’était même pas élue pour participer aux
éliminatoires ,elle ne sera jamais «Miss France » .Elle
était la victime de ses rêves exagérés .Son ambition et
sa vanité l’ont tellement aveuglée de façon qu’elle n’eut
pas conscience du temps qui passe ,de la beauté
éphémère et de la jeunesse qui s’enfuit. Je propose le
titre suivant:
« Beauté illusoire d’une jeune rêveuse »
Le récit de Suzanne Prou est riche ,non seulement
grâce au « stylo » de l’écrivaine et à son talent
littéraire,mais aussi ,parce qu’il traite un sujet
hypersensible qui touche la jeunesse et qui nous
rappelle en quelque sorte le fameux sonnet de
RONSARD adressé à HELENE .Il y a de la
philosophie,de la sagesse et de la morale.
Voici le poème de RONSARD .Lisez-le
attentivement et essayez d’établir la
ressemblance thématique et stylistique entre les
deux textes malgré la différence du genre et du
temps.
Sonnets pour Hélène (1578), II, 24 : « Quand vous serez bien vieille... »
Les Sonnets pour Hélène (Hélène de Surgères) ont été publiés en 1578. Ce recueil
comprend cent onze sonnets et quatre autres poèmes répartis en deux livres.

Quand vous serez bien vieille, au soir à la


chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz chantant mes vers, en vous émerveillant :
« Ronsard me célébrait du temps que j'étais
belle. »

Lors vous n'aurez servante oyant telle nouvelle,


Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de Ronsard ne s'aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.

Je serai sous la terre, et fantôme sans os


Par les ombres myrteux , je prendrai mon repos ;
Vous serez au foyer une vieille accroupie,

Regrettant mon amour et votre fier dédain.


Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain
Cueilllez dès aujourd'hui les roses de la vie .

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