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Le modèle conceptuel de

données
MCD

2
Objectif

• L’objectif de MCD est de proposer une


représentation schématique de la partie
statique de l’entreprise (données et liens) en
utilisant le formalisme d’entité/association qui
soit abordable par tout utilisateur permettant
un dialogue clair avec les concepteurs.

• Le MCD obtenu ne doit inclure que des


données nécessaires au fonctionnement de
l’entreprise et les liens existants entre ces
données.
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Approche par l’ exemple.

• Soit la liste des données recensées dans un établissement


scolaire : adresse de l’élève, matière enseignée, nombre
d’heures, nom de la classe, nom du professeur, nom de
l’élève, prénom de l’élève, note, numéro de salle.
• Soient les règles de gestion :
– R1 : à chaque classe est attribuée une et une seule salle.
– R2 : chaque matière est enseignée par un et un seul
professeur.
– R3 : pour chaque classe et chaque matière est défini un
nombre fixe d’heures de cours.
– R4 : à chaque élève est attribuée (au plus) une seule note
par matière.
– R5 : l’établissement gère les emplois du temps des
professeurs et des élèves ainsi que le contrôle des
connaissances.
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Approche par l’ exemple.

• Regroupement des données :


– données liées à la classe :
– nom de la classe,
– numéro de la salle.
– données liées à l’élève :
– nom de l’élève
– prénom de l’élève
– adresse de l’élève

– données liées à la matière :


– matière enseignée
– nom du professeur.

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Approche par l’ exemple.

• Trois objets indépendants : classe, élève et


matière.
• Les données comme «note», «nombre
d’heures» seules n’ont pas de signification en
tant que telles :
– la note dépend à la fois de l’élève et de la
matière.
– le nombre d’heures dépend à la fois de la
classe et de la matière.
• Les données qui dépendent de plus que d’un
objet décrivent des liens entre ces objets : ex.
«élève» «avoir pour note dans» «matière». 6
Concepts de base

• Entité : représentation concrète ou abstraite


d’un objet appartenant au réel perçu à propos
de laquelle on veut enregistrer des informations.
Exemple : l’objet «élève».
• Association : représente un lien entre une ou
plusieurs entités (non nécessairement
distinctes).
Exemple : l’association «avoir pour note dans».
• Attribut (propriété) : caractéristique ou qualité
qui décrit une entité ou une association.
Exemple : l’attribut «prénom de l’élève» de
l’entité «élève».
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Concepts de base

Classification des entités et des attributs

• Entité permanente.
Exemple : Client (Nom, Adresse, …)
• Entité du type mouvement.
Exemple : Commande (N° Cde, Date Cde)
mémorisée dans le SI et issue de l’événement
«passation de commande».

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Concepts de base

• Type d’un attribut : alphabétique (A), alpha-numérique


(AN) ou numérique (N).
• Format : Entier, réel (xxxxx,xx), date (jj/mm/aa).
• Dimension d’un attribut : nombre de caractères
nécessaires pour le coder. Exemple : Dim(Nom)=10,
Dim(CAm)=9.
• Nature d’un attribut : un attribut peut être
– soit élémentaire (E) soit concaténé (CON) (s’il est
du type AN par exemple).
– soit calculé (CAL) (s’il est du type N).
– signalétique (SIG) ou de situation (SIT) (s’il se
trouve dans une entité permanente).
– mouvement (M) (s’il se trouve dans une entité de
type mouvement).
9
Concepts de base

• Attribut composé ( attribut concaténé)


exemple : Adresse = {N°}+ {Rue}+ {Code postal}+ {ville}.
• Attribut dérivé ( attribut calculé)
exemple : L’âge à partir de la date de naissance.
 Valeur d’un attribut : symbole utilisé pour représenter un fait
élémentaire.
 Domaine : ensemble des valeurs que peut prendre un
attribut.
Exemples :
 Couleur  {rouge, orange, jaune, vert, bleu, violet}
 Age  {x: x>0 et x<120}.
 Prix des produits de 1 à 10000€.

10
Concepts de base

• Dictionnaire des données : liste des


attributs nécessaires pour la gestion
visée, avec précision sur leur type,
nature, dimension, format ainsi que sur
leur signification.

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Concepts de base

– Occurrences d’une entité : l’entité exprime un type, un


ensemble dont les éléments sont appelés occurrences
de l’entité.
Exemple : l’entité « élève » aura quatre occurrences :

• Albert Dupont
• James West
• Noémie Dupont
• Sophia Dali

– Occurrences d’un attribut : Les propriétés (attributs)


prennent des valeurs appelées également occurrences
de la propriété.
Exemple : l’attribut « prénom de l’élève » prend l’une des
valeurs : {Sophia, Noémie, James, Albert}
12
Concepts de base
Entité Attribut Valeur

Nom Dupont
Prénom Albert
Adresse 3 rue de Voltaire, 54400 Longwy
Entité Attribut
Age 16Valeur
Année d’étude_ Seconde
Nom
etc. … James
Prénom West
Adresse 3 rue de Voltaire, 54400 Longwy
Entité AgeAttribut 16Valeur
Année d’étude_ Seconde
Nom
etc. … Dupont
Prénom Noémie
Adresse 3 rue de Voltaire, 54400 Longwy
Entité Attribut
Age 16Valeur
Année d’étude_ Seconde
Nom
etc. … Dali
Prénom Sophia
Adresse 3 rue de Voltaire, 54400 Longwy
Date de naissance 10/08/1989
Année d’étude Seconde
etc. …

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Concepts de base

• L’entité et ses propriétés sont schématisés


graphiquement comme suit

Nom entité
Nom propriété 1
Nom propriété 2
etc.

Élève
• Dans l’exemple traité : • Nom
• Prénom
• Date de naissance
• Adresse
• Année d ’étude 14
Concepts de base

Identifiant d’une entité :

• Une entité doit être dotée d’un identifiant.


– L’identifiant fait partie des propriétés de
l’entité.
– Sa valeur doit être différente pour chaque
occurrence de l’entité : il décrit chaque
occurrence de l’entité d’une façon unique.

15
Concepts de base

Nom Prénom Date de naissance etc.


Dupont Albert 01/06/88 ...
West James 17/02/84 ...
Dupont Noémie 19/07/86 ...
Dali Sophia 10/08/89 ...

• Pour distinguer les Dupont, on ajoute un attribut « Numéro d’élève ».

Numéro d’élève Nom Prénom Date de naissance etc


1 Dupont Albert 01/06/88 ...
2 West James 17/02/84 ...
3 Dupont Noémie 19/07/86 ...
4 Dali Sophia 10/08/89 ...

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Concepts de base

L’entité avec ses propriétés (dont l’identifiant)


est schématisée :

Nom entité
Identifiant
Nom attribut 1
Nom attribut 2
etc.

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Concepts de base

• Un identifiant d’une entité doit être


– univalué et non nul : à une occurrence de l’entité
correspond une et une seule valeur d’un identifiant;
– discriminant : à une valeur d’un identifiant correspond
une et une seule occurrence de l’entité ;
– stable : une occurrence donnée d’entité doit
conserver la même valeur d’identifiant jusqu’à sa
destruction ;
– minimal : si l ’identifiant est élémentaire il est
nécessairement minimal. Dans le cas d’un identifiant
composé, pour que celui-ci soit minimal, il faut que la
suppression d’un de ses composants lui fasse perdre
son caractère discriminant.

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Concepts de base

Formalisme
Nom entité 1 Nom entité 2

Identifiant 1 Identifiant 2
Nom de l’association
Nom attribut 1 •attribut 1 Nom attribut 1
Nom attribut 2 •attribut 2 Nom attribut 2
etc. etc.

• Exemple
Elève
• N° SS élève Classe
• Nom Appartenir • Code Classe
• Prénom • Désignation
• Date naissance • N° salle
• Adresse
• Année d’étude
19
Concepts de base

Formalisme
• Pour les entités
– un nom à chaque entité,
– les noms de tous les attributs qui la décrivent,
– schématisées sous forme d’un rectangle
divisé en deux parties.
• Pour les associations
– un nom à chaque association,
– les noms de tous les attributs qu’elle porte et
des entités qu’elle associe,
– schématisées sous forme d’un ovale divisé en
deux parties et relié aux rectangles. 20
Concepts de base

Dimension d’une association

• Occurrence d’une association : elle correspond à


– une et une seule occurrence de chacune des
entités associées,
– l’occurrence de chacun des attributs qu’elle
porte.
• Dimension d’une association : Le nombre
d’occurrences d’entités concernées par une
occurrence de l’association est appelé sa
dimension.

21
Concepts de base

• Exemple 1 : dimension = 2 → association binaire :

Elève
Matière
• N° SS élève Avoir pour note
• Nom •Sigle matière
• Prénom note •Désignation
• Date naissance •etc.
• Adresse
• Année d’étude

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Concepts de base

Exemple 2 : dimension = 3  association ternaire :

Professeur

Matière Classe
Enseigner
… •Nbre d’heure …

23
Concepts de base

• On dit que les entités « élève » et


« matière » participent à l’association
« avoir pour note ».
• On dit que les entités « matière » et
« professeur » et « classe » participent à
l’association « enseigner ».

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Elève
• N° SS élève Matière
• Nom_élève Avoir pour note •Sigle matière
• Prénom _élève •Désignation_mat
• Date_naissance
• Adresse
• Année_étude

Appartenir

Professeur

Classe
• Code_prof.
• Code Classe Enseigner • Nom_prof.
•Nbre_heures • Prénom_prof
• Désignation_classe
• N° salle • Statut_prof

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Contraintes d’intégrité

• Ce sont les règles relatives aux données


qui doivent être incorporées au modèle
afin d’assurer la cohérence de la base
d’information.
• Exemple d’incohérence :
– une commande n’est passée par aucun
client;
– la date de fin de location est antérieure
à la date de début de location.

26
Contraintes d’intégrité

Cardinalité

• Définition : les cardinalités d’une


entité dans une association
mesurent, lorsque l’on parcourt
l’ensemble des occurrences de cette
entité, le minimum et le maximum de
leur participation à l’association.
On note (min, max).

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• Exemple
Elève Matière
Dupont Albert Avoir pour note Compta.

14
Elève Matière
West James Avoir pour note Math.
8
Elève Matière
Avoir pour note
Dupont Noémie Info
15

Avoir pour note

12

Cardinalité de l’entité « élève » : (0,2).


Cardinalité de l’entité « matière » : (0,3).
28
• Le formalisme peut être ainsi simplifié :
Elève 0,2 Avoir pour note 0,3 Matière
-Nom élève -Matière enseignée
-Note

• En général, on utilise n pour remplacer une cardinalité


supérieure à 1.
• On a alors quatre types de cardinalité :
– (0,1) : une occurrence de l’entité ne participe jamais plus d’une
fois à l’association ;
– (1,1) : une occurrence de l’entité participe toujours une et une
seule fois à l’association ;
– (1,n) : une occurrence de l’entité participe toujours au moins
une fois à l’association ;
– (0,n) : aucune précision n’est fournie quant à la participation
des occurrences de l’entité à l’association.
29
Contraintes d’intégrité

Règles de gestion
• Les règles de gestion du MCD précisent les contraintes d'intégrité qui
doivent être respectées par le modèle.
• Exemple : en plus des règles de gestion R1-R5, le MCD d’une école
peut avoir les règles de gestion suivantes :
– R6 : un professeur fait au moins un enseignement.
– R7 : une classe a au moins un enseignant.
– R2 (rappel) : chaque matière est enseignée par un et un seul
professeur.
• Le MCD sera
Professeur
1,n …
Matière 1,1 Classe
Enseigner 1,n
… •Nbre_heures

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Elève
• N° SS élève Matière
• Nom_élève (0,n) Avoir pour note (0,n) •Sigle matière
• Prénom _élève •Désignation_mat
• Date_naissance Note
• Adresse
• Année_étude
(0,1)
(1,1)
Appartenir
Professeur
(1,n)
Classe
(1,n) (1,n) • Code_prof.
• Code Classe Enseigner
•Nbre_heures • Nom_prof.
• Désignation_classe • Prénom_prof
• N° salle • Statut_prof

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Contraintes d’intégrité

Contraintes d’intégrité syntaxiques

• Elles portent sur un attribut et peuvent


concerner soit son format, soit son
domaine.
• Exemples:
– Prix d’un produit doit être un nombre
réel positif.
– Une date doit prendre le format
JJ/MM/AA.
32
Contraintes d’intégrité

Contraintes d’intégrité sémantique


• Elles portent sur la cohérence des sens de
plusieurs attributs et s’appliquent soit à
– des attributs de la même entité ou association,
– des attributs d’entités ou associations
différentes.
• Exemple
– Dans l’entité « Vol » (N° vol, Date vol, Heure
départ, Heure arrivée), Heure départ > Heure
arrivée.

33
Contraintes d’intégrité
Contraintes d’intégrité fonctionnelle
(ou dépendance fonctionnelle)
Définitions
• En mathématiques, la notion de DF entre deux ensemble A et B
exprime le fait qu'à chaque élément a de A correspond un seul
élément b de B.
A  B
• En Modélisation Conceptuelle des Données sous MERISE, cette
notion de DF, appelée parfois Contrainte d'Intégrité Fonctionnelle
(CIF), s'applique dans les cas suivants :
 DF intra-entité : il s'agit d'une DF entre l'identifiant d'une entité et
les autres attributs de l'entité.
 DF intra-relation : il existe une DF entre l'identifiant obtenu par
concaténation des identifiants des entités de la collection d'une
association et les éventuels attributs de l'association.
• Il existe des "DF triviales" entre l'identifiant de l'association et les
identifiants des entités qu'elle relie.
• On appelle collection d'une association la liste des entités liées. 34
Contraintes d’intégrité
Contraintes d’intégrité fonctionnelle (DF)
On dit qu’il existe une DF (dépendance fonctionnelle)
entre deux entités ou attributs A et B, on note A → B, si
toute occurrence de A détermine une seule occurrence
de B.
DF entre attributs :
– Exemples
– Code_client → Nom_client.
– N°bon_de_cde+Réf_prod → Qté
commandée.
– La DF a → b est dite élémentaire si aucune partie
de a ne détermine b.
– La DF a → b est dite directe (ou non associative) s’il
n’existe pas d’attribut c tel que a → c et c → b.
35
Contraintes d’intégrité
Contraintes d’intégrité fonctionnelle (DF)

DF entre entités ou Contrainte d’Intégrité Fonctionnelle :


– Exemple : un élève appartient toujours à une et une
classe :

Elève 1,1 Appartenir 1,n Classe


… …

DF

36
Contraintes d’intégrité
Contraintes d’intégrité fonctionnelle (DF)

DF inter-entités via une association binaire


• Il existe des DF inter-entités si l'une des cardinalité maximum de
l'association est égale à 1. Dans ce cas, il est possible d'orienter le
lien entre les entités et de remplacer l'association par une DF.
• On parle de DF forte (resp. DF faible) lorsque la cardinalité
minimum de l'entité source de la DF est égale à 1 (resp. 0).
• Exemple : enfant (moins de 16 ans) et classe

EN FANT
N ° SS DF C LAS SE
N om 1,1 0, n
N ° C l asse
Préno m N om établis sem ent

EN FANT
N ° SS DF C LASSE
N om 0,1 0, n
N ° C lasse
Préno m N om ét ablis sem ent

37
Contraintes d’intégrité
Contraintes d’intégrité fonctionnelle (DF)
• Lorsqu'il existe de part et d'autre d'une association binaire des
cardinalités maximales égales à 1, une règle de modélisation stipule
que l'entité source de la DF est celle dont les occurrences
apparaissent postérieurement.
• Exemple : appel de cotisation et le règlement correspondant.

R EGLEMEN T
AP PEL C OTI SATION
N ° règ le me nt DF
1, 1 0, 1 N ° C l asse
D ate règlem ent
N om établis sem ent

• Une DF liant deux entités est également appelée CIF (Contrainte


d’Intégrité Fonctionnelle)
R EGLEMEN T
APPEL C OTISATI ON
N ° règ le me nt C IF
1, 1 0, 1 N ° C lasse
D ate règlem ent
N om ét ablis sem ent
38
Contraintes d’intégrité
Contraintes d’intégrité fonctionnelle (DF)
• Une DF ou une CIF est un lien non porteur de propriété. Une association
binaire ayant une cardinalité maximale de 1, porteuse de propriété peut
toujours être remplacée par une DF ou une CIF.

C ON TR AT SO U SC RI PTE U R
SO U SC RI R E
N ° co ntrat 1, 1 0, n N ° so uscri pteu r
D ate so uscript ion

• Les DF sous-jacentes sont les suivantes :


N° contrat  N° souscripteur
N° contrat, N° souscripteur  Date souscription

• La propriété de pseudo-transitivité permet de déduire la DF suivante :


N° contrat  Date souscription C IF
C ON TR AT SOU SC RI PTE U R
N ° co ntrat 1, 1 0, n N ° so uscri pteu r
D ate so uscript ion

39
Contraintes d’intégrité
Caractéristiques des DF
• Réflexivité : a→a.
Exemple : Réf →Réf.
• Projection : a →b+c  a →b et a →c.
Exemple : Réf → Design+PU  Réf → Design et Réf → PU.
• Augmentation : a → b  c: a+c → b.
Exemple : Réf → PU  Réf+Design → PU.
• Additivité : a → b et a → c  a → b+c.
Exemple : Réf → PU et Réf → Design  Réf → Design+PU.
• Transitivité : a → b et b → c  a → c.
Exemple : Réf → Code_TVA et Code_TVA → Taux_TVA
 Réf → Taux_TVA.
• Pseudo-transitivité : a → b et b+c → d  a+c →d.
Exemple : Réf → Code_TVA et Code_TVA+PU → Taux_TVA
 Réf+PU → Taux_TVA. 40
Règles relatives au MCD pour sa mise au
propre

• La mise au propre du MCD s'effectue


à travers 3 opérations :
 la vérification,
 la normalisation,
 la décomposition.

41
Règles relatives au MCD pour sa mise au
propre
La vérification
• Règle de non-répétitivité : à toute occurrence de l'entité ou de
l'association correspond au plus une valeur de tout attribut qui lui
est associé.
• Règle d'homogénéité : les attributs rattachés à une entité ou à
une association doivent avoir un sens pour toutes les occurrences
de l'entité ou de la association.
• Règle de distinguabilité : les occurrences d'une entité doivent
être distinguables. Cela induit la compréhension de l'entité et se
traduit par le choix de l'identifiant.
• Règle de normalisation d'une relation : chaque attribut d'une
association doit dépendre fonctionnellement de la totalité des
entités formant la collection de l'association .
• Respect des règles de gestion : les règles de gestion relatives
aux données, dégagées lors de l'étude de l'existant, doivent avoir
été traduites dans le MCD (cardinalités, etc.).

42
Règles relatives au MCD pour sa mise au
propre
Quelques erreurs de modélisation

• Cas 1 : Attribut répétitif

Professeur
Matricule
Nom
Matière

L'attribut "Matière" peut prendre plusieurs valeurs si le


prof. peut enseigner plusieurs matières. 43
Règles relatives au MCD pour sa mise au
propre
Quelques erreurs de modélisation

Solution

Professeur Matière
Matricule 1,n Enseigner 1,n Code
Nom Matière

44
Règles relatives au MCD pour sa mise au
propre
Quelques erreurs de modélisation
• Cas 2 : Attribut sans signification

Personnel
Matricule
Nom
Matière

L'attribut "Matière" ne prend pas de valeur pour une


secrétaire ou un surveillant. 45
Règles relatives au MCD pour sa mise au
propre
Quelques erreurs de modélisation

Solution

Personnel
Matricule
Nom

46
Règles relatives au MCD pour sa mise au
propre
Quelques erreurs de modélisation
• Cas 3 : Dépendance incomplète

Commande Produit
N° Bon 1,n Concerner
1,n Réf
Qté Date Désign.
P.U.

L'attribut "Date" ne dépend pas du produit et


l'attribut "Qté" peut prendre plusieurs valeurs.

47
Règles relatives au MCD pour sa mise au
propre
Quelques erreurs de modélisation
Solution

Commande Produit
N° Bon 1,n Concerner
1,n Réf
Date Qté Désign.
P.U.

48
Règles relatives au MCD pour sa mise au
propre
La normalisation du MCD
1ère Forme Normale (1FN) : élémentarité des attributs et
existence de l'identifiant.
Tous les attributs doivent être élémentaires par rapport au
choix de gestion et il doit y avoir un identifiant à chaque
entité.

ETUDIANT ETUDIANT
Nom N° étudiant
n'est pas 1FN Nom est 1FN
Prénom
Age Prénom
Adresse Age

49
La normalisation du MCD

• 2ème Forme Normale (2FN) : DF élémentaire de


l'identifiant.
Tout attribut d'une entité doit dépendre de l'identifiant de
cette entité par une dépendance fonctionnelle
élémentaire.

ETUDIANT
Code_Option, N°_étudiant n'est pas 2FN
Nom
Prénom
Nom option

ETUDIANT
OPTION
N°_étudiant
Nom 0,n
SUIVRE
0,n
Code_option
est 2FN
Prénom Nom option

50
La normalisation du MCD

• 3ème Forme Normale (3FN) : DF élémentaire et directe.


Tout attribut d'une entité doit dépendre de l'identifiant
par une DF élémentaire et directe.

ETUDIANT

Code_étudiant
Nom
n'est pas 3FN
Prénom
Code_option
Nom_option

ETUDIANT
OPTION
N°_étudiant
Nom 0,n
SUIVRE
0,n
Code_option
est 3FN
Prénom Nom_option

51
La normalisation du MCD

• 4ème Forme Normale (4FN) : DF complète (cas de


l'identifiant concaténé).
Si une entité a un identifiant concaténé, un des attributs
composant l'identifiant ne doit pas dépendre d'un autre
attribut.
Exemple :
RG1 : tout prof enseigne une et une seule matière.
RG2 : toute classe n'a qu'un seul prof par matière.
COURS
Matière, N° classe n'est pas 4FN
N° prof

C OU RS C LAS SE
N ° p rof EN SE IGN ER D AN S
0, n 0, n N ° cl ass e est 4FN
Matière N ° prof

52
1FN : élémentarité des attributs et existence de l'identifiant.

2FN : DF élémentaire de l'identifiant.

3FN : DF directe de l'identifiant.

4FN : DF complète de l'identifiant : si l'identifiant


est concaténé, un composant ne doit pas être en
DF avec un autre attribut.

53
Les étapes pour la construction d'un MCD

L'étude de l'existant

• Interview de la direction (Système de Pilotage).


– Objectifs principaux.
– Liste des postes de travail.
– Délimiter le champs de l’étude.
• Interview des postes de travail (Système Opérant) .
– Recenser et décrire les tâches exécutées.
– Observer la circulation des informations.
– Apprendre le langage de l’entreprise.
• Etablissement d’une liste des règles de gestion.
• Construction d’un dictionnaire de données (DD). 54
Les étapes pour la construction d'un MCD

• Epuration du dictionnaire des données (DD) en


enlevant 
– les synonymes (les données identifiées différemment et
ayant le même sens);
– les polysèmes (les données utilisant les mêmes
orthographes mais décrivant des réalités différentes) : il
faut leur attribuer des noms différents.
• Construction du GDF (Graphe des Dépendances
Fonctionnelles).
– Extraire du DD la liste des attributs qui ne sont ni
concaténés, ni calculés.
– Ne pas considérer les DF transitives pour obtenir un GDF
avec une couverture minimale (répondant à la 3FN).
• Transformation du GDF en MCD.
• Mise au propre du MCD. 55
Études de cas

Informatisation du SI d’une société de vente


Une société de vente souhaite informatiser son SI actuel
(manuel) qui contient essentiellement des données
figurant sur des bons de commande ou factures du
type :
N°Bon …………………… Date ……………………
Nom client ………………………………………………………………
Adresse ………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………….

Nom représentant …………………………………………

Réf. Design. Qté PU Montant


………… ………… …… ……… …………
………… ………… …… ……… …………

Total …………
56
En utilisant le schéma de construction détaillé précédemment, établir
le MCD de leur nouvelle base de données. On suppose que certaines
opérations ont déjà été effectuées :
• Recueil des informations (interview du SI existant)
– R1 : un client peut passer une ou plusieurs commandes ou ne
passer aucune commande;
– R2 : une commande concerner au moins un produit;
– R3 : une commande concerne un et un seul client;
– R4 : une commande est assurée par un et un seul représentant qui
n’est pas toujours le même pour un client donné.
• Construction d'un dictionnaire de données (DD) : établissement de
la liste des attributs à partir des informations recueillies. Comme le SI
actuel est manuel, il n’existe pas nécessairement des codifications, on
imaginera qu’il existe des codes pour identifier les entités évidentes …
Par exemple, « Cocli » pour CLIENT et « Corep » pour
REPRESENTANT seront créées, on les marquera d’un (*) pour
signifier qu’elles n’existent pas encore.

57
• Le dictionnaire des données (DD)
SIGNIFICATION TYPE (1) LONGUEUR NATURE REGLE DE CALCUL
  (2) (3) OU INTEGRITE (4)

NoBon N° de bon de Cde N 4 E M


Date Date Cde N 6 E M Forme jj/mm/aa (5)

*CoCli Code client ? ? E SIG A créer


NomCli Nom client A 30 E SIG
Adresse Adresse client AN 60 CON SIG Rue + Ville
RueCli Rue client AN 30 E SIG
Vilcli Ville client A 30 E SIG
*CoRep Code représentant ? ? E SIG A créer
NomRep Nom représentant A 30 E SIG
Réf Réf. de produit AN 5 E SIG 1 lettre + 3 chiffres
Désign Désignation produit A 30 E SIG
Qté Quantité N 3 E M Entier > 0
PU commandée N 7 E SIG Forme : 9999,99
Montant Prix unitaire N 8 CAL M PU  Qté
Total Montant ligne N 9 CAL M Somme des montants
Total commande
(1) A(lphanumérique) N(umérique) A(lpha)N(umérique)
(2) E(lémentaire) CON(caténé) CAL(culé)
(3) M(ouvement) SIG(nalétique) SIT(uation)
(4) Règle de calcul pour les attributs calculés ou contraintes d’intégrité syntaxique éventuelles
(5) jj : 01 à 31, mm : 01 à 12, aa : 00 à 99. 58
• Epuration du dictionnaire des données
– Les données à ne pas prendre en
compte dans un MCD sont, en général,
les données calculées et concaténées.
– Seront supprimées : Adresse, Montant
et Total.

59
• Le graphe des dépendances fonctionnelles

Ref NoBon

Design PU Qté Date

CoRep CoCli

NomRep NomCli RueCli VilleCli

60
• Le graphe des dépendances fonctionnelles

Ref NoBon

Design PU Qté Date

CoRep CoCli

NomRep NomCli RueCli VilleCli

61
• Transformation du GDF en MCD
Règles de transformation

– R1 : les données sources d'au moins une DF


(celles qui sont soulignées sur le GDF)
représentent les identifiants des entités dont
les attributs sont les cibles de ces DF.
– R2 : Les flèches restantes deviennent des
associations. Les données déterminées par
une DF conjointe deviennent des attributs
portés par l’association.
– R3 : Les règles de gestion doivent permettre
de trouver les cardinalités.
62
Application de la 1ère règle (R1)

PRODUIT COMMANDE

Ref NoBon
Design Date
PU Qté

CLIENT
REPRESENTANT
CoCli
CoRep
NomCli
NomRep
RueCli
VilleCli

63
Application des règles R2 et R3

PRODUIT COMMANDE
0,n CONCERNER 1,n
Ref NoBon
Qté
Design Date
PU
1,1
1,1
OBTENIR PASSER

0,n
0,n
CLIENT
REPRESENTANT
CoCli
CoRep
NomCli
NomRep
RueCli
VilleCli
64
• Enfin, les règles de vérification, de
normalisation et de décomposition
doivent permettre la mise au propre
du MCD.

65

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