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COURS DE COMPTABILITE

GENERALE

PRESENTE PAR:

ASSANE FALL
ENSEIGNANT-CHERCHEUR FASEG/UCAD
Plan du cours
• CHAP 1: CHAPITRE INTRODUCTIF

• CHAP 2: COMPTE ET UTILISATION DU PLAN COMPTABLE

• CHAP 3: LES OPERATIONS COMMERCIALES

• CHAP 4: LES OPERATIONS DE TRESORERIES


CHAPITRE 1:
INTRODUCTION
OBJECTIFS
• Définir la comptabilité́ générale
• Identifier les finalités et les utilisateurs de l’information
comptable
• Définir le cadre de la normalisation comptable
• Définir les fondamentaux de la comptabilité́
1. HISTORIQUE
ANTIQUITE
• DES TRACES D’ECRITURES COMPTABLES ONT ETE RETRACEES DEPUIS
L’ANTIQUITE

• DURANT LE MOYEN AGE LE BESOIN DE RENDRE COMPTE SE FAIT DE PLUS


EN PLUS SENTIR SURTOUT DANS LES ORDRES RELIGIEUX

• LE PARTITA DOPPIA OU PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE


EST CREE ENTRE LA 14 ET 15 EME SIECLE PAR LE MOINE LUCA PATIOLI
1. HISTORIQUE
AU 19 EME SIECLE
• CETTE PERIODE EST MARQUEE PAR L’APPARITION DES ETATS
FINANCIERS (LE BILAN LE COMPTE DE RESULTAT) DANS LES
SOCIETES PAR ACTIONS

L’EPOQUE CONTEMPORAINE
• CETTE PHASE EST MARQUEE PAR L’INTERNATIONNALISATION DES
MARCHES ET LE BESOIN D’HARMONISATION DE LA COMPTABILITE
POUR UNE LISIBILITE PAR TOUS ET LA COMPTABILITE DEVIENT UN
OBJET DE DROIT HARMONISÉ ET LISIBLE PAR TOUS ET CONSTITUE
DONC UN LANGAGE
2.DEFINITION

• LE SYSCOHADA EN VIGUEUR Depuis janvier 2018 A MIS EN PLACE


UN DISPOSITIF DE REFERENCE SOUS LE NOM DE AUDCIF: ACTE
UNIFORME RELATIF AU DROIT COMPTABLE ET A
L'INFORMATION FINANCIERE (AUDCIF)

Selon l’AUDCIF, toute entité soumise aux dispositions du présent Acte


uniforme doit mettre en place une comptabilité́ destinée à l'information
externe comme à son propre usage.
A cet effet :
2. DEFINITION
•  Elle classe, saisit, enregistre dans sa comptabilité́ les évènements qui
sont constatés et toutes opérations, entrainant des mouvements de
valeur qui sont traitées avec des tiers ou qui sont constatées ou
effectuées dans le cadre de sa gestion interne ;
•  Elle fournit, après traitement approprié de ces opérations, les
redditions de comptes auxquelles elle est assujettie légalement ou de
par ses statuts, ainsi que les informations nécessaires aux besoins des
divers utilisateurs.
2. DEFINITION

• La comptabilité générale est donc un système


d’organisation de l’information financière qui
permet de saisir, classer, enregistrer des
données de base chiffrées, de fournir après
traitement approprié, un ensemble
d’information conforme aux besoins des divers
utilisateurs intéressés.
• ACHAT DE MARCHANDISES 100 000F

• 601. 100000

• 401. 100000
3. LES FINANLITES ET LES UTILISATEURS
DE L’INFORMATION COMPTABLE
• A. La comptabilité́ : une source d’information pour
l’entité
Les dirigeants, les organes d’administration et de contrôle et les
différentes structures internes de l’entité sont amenés à prendre
des décisions pour lesquelles ils ont besoin d’informations :
évolution du chiffre d’affaires, endettement, masse salariale,
situation de trésorerie, vieillissement du matériel.
3. LES FINANLITES ET LES UTILISATEURS
DE L’INFORMATION COMPTABLE
•B. La comptabilité́ : une source d’information pour les tiers
L’information comptable est aussi utile à la prise de décision des partenaires de
l’entité :

- Les partenaires institutionnels


L’Etat, la centrale des bilans et les autres institutions dotées de pouvoir de
planification, de règlementation et de contrôle, s’intéressent à la comptabilité́ des
entités.
L’administration fiscale a besoin des informations produites par la comptabilité pour
déterminer le montant de l’impôt que l’entité devra payer. (IS, IR, TVA,...)
Les organismes sociaux vérifient le montant des cotisations versées par l’entité.
La comptabilité est alors un moyen de contrôle
3. LES FINANLITES ET LES UTILISATEURS
DE L’INFORMATION COMPTABLE
• Les partenaires commerciaux
Les clients, avant de passer d’importantes commandes, peuvent
demander si l’entité est solide et si elle peut tenir ses engagements.
Ils ont la possibilité́ de consulter un certain nombre de données
financières.
De même, les fournisseurs, avant d’accepter un marché important,
peuvent également se renseigner sur la solvabilité́ de leur éventuel
client.
3. LES FINANLITES ET LES UTILISATEURS
DE L’INFORMATION COMPTABLE
• Les partenaires financiers
L’entité a souvent recours aux établissements financiers et aux
assureurs pour réaliser des emprunts. Ces organismes auront besoin
de connaître la santé financière de l’entité avant d’accorder ou de
refuser ce type d’opération.
Les associés actuels ou potentiels étudient les documents financiers
pour décider d’investir ou non dans l’entité.
3. LES FINANLITES ET LES UTILISATEURS
DE L’INFORMATION COMPTABLE
• Les partenaires sociaux
Les institutions représentatives du personnel (le comité d’entité par
exemple) ont accès aux documents financiers afin de réaliser leur
propre analyse : évaluation des risques de licenciement économique,
évaluation de la santé financière de l’entité,...
4. LES BASES DU MODELE COMPTABLE
• Les normes légales
• L’entité doit établir des états financiers de synthèse regroupant les
informations comptables au moins une fois par an sur une période de
douze mois, appelée exercice comptable.
Les états financiers annuels : bilan, compte de résultat, tableau
des flux de trésorerie, notes annexes
• L’exercice comptable coïncide avec l’année civile

• Pour maintenir la continuité́ dans le temps de l'accès à l'information,


toute entité́ établit une documentation décrivant les procédures et
l'organisation comptables.
4. LES BASES DU MODELE COMPTABLE
• La presentation des EF se fait suivant :
• « Système normal » qui comporte l'établissement du Bilan, du
Compte de résultat de l'exercice, du Tableau des flux de trésorerie
ainsi que des Notes annexes dont les dispositions principales sont
fixées dans le Système Comptable OHADA

• «Système minimal de trésorerie » qui repose sur l'établissement d'un


Bilan, d’un compte de résultat de l’exercice et de Notes annexes
dressés à partir de la comptabilité de trésorerie conformément aux
modèles SYSCOHADA.
5. LES PRICIPES FONDAMENTAUX
COMPTABLES
• La présentation des principes comptables a été harmonisée avec celle
des IFRS. Les concepts d'hypothèse de base, de postulats, de
convention, de caractéristiques sont désormais utilisés.

• LES PRINCIPES FONDAMENTAUX COMPTABLES SONT AU NOMBRE DE


10, REGROUPES EN 5 POSTULATS ET EN 5 CONVENTIONS
LES POSTULATS
• Postulat de l’entité : l’entité est considérée comme étant une personne morale ou un groupe
autonome et distinct de ses propriétaires et de ses partenaires. La comptabilité financière est
fondée sur la séparation de l’entité et de celui de ses propriétaires.
• Postulat de la spécialisation des exercices : la vie de l’entité étant découpée en période appelée
« exercices », à l’issue desquels sont publiés les états financiers annuels, il faut rattacher à
chaque exercice tous les produits et les charges qui le concernent.
• Postulat de la comptabilité d’engagement : les effets de transactions et autres événements sont
pris en compte dès que ses transactions ou événements et non au moment des encaissements ou
paiements. Ils sont enregistrés dans les livres comptables et présentés dans les états financiers
des exercices auxquels ils se rattachent
• Postulat de la permanence des méthodes : les mêmes méthodes et règles d’évaluation et de
présentation des comptes doivent être utilisées par l’entité d’une période à l’autre.
• Postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique : pour que
l’information restitue d’une manière pertinente les transactions et autres événements qu’elle vise
à représenter, il est nécessaire qu’ils soient enregistrés et présentés en cohérence avec leur
substance et réalité économique mais seulement selon leur forme juridique
LES CONVENTIONS
•1. Convention de cout historique : Les biens possédés par l’entreprise seront toujours inscrits à
l’actif du bilan pour leur coût d’acquisition. La réévaluation des éléments du bilan reste cependant
la seule dérogation à ce principe.
•2. Convention de prudence :La prudence est l’application raisonnable des faits dans des
conditions d’incertitude afin d’éviter le risque de transfert, sur l’avenir, d’incertitudes présentes
susceptibles de grever le patrimoine ou le résultat de l’entité. Les actifs et les produits ne doivent
pas être surévalués et les passifs et les charges ne doivent pas sous-évalués
•3. La convention de régularité ou transparenceLa sincérité est l'application de bonne foi des
règles et procédures en vigueur en fonction de la connaissance que les responsables des comptes
doivent normalement avoir de la réalité et de l'importance des opérations, évènements et
situations.
•4. La convention d’intangibilité du bilan« Le bilan d’ouverture doit correspondre au bilan de
clôture ». Toutecompensation, non juridiquement fondée, entre postes d'actif et postes de passif
dans le Bilan et entre postes de charges et postes de produits dans le Compte de résultat est
interdite. La présentation des états financiers est identique d'un exercice à l'autre.
. 5. Convention d’importance significative : Tout élément susceptible d’influencer le jugement que
les destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière et le
résultat de l’entreprise doit leur être communiqué.

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