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Ebauche de L'histoire de La Psy
Ebauche de L'histoire de La Psy
La psychologie est l’étude scientifique (l’utilisation des techniques telles que l’observation, la description et l’expérimentation) du comportement et des processus mentaux
(perception, pensée, souvenir, sentiments et les émotions.
L’histoire de la psychologie remonte jusqu’à ces temps lointains où les philosophes et les membres du clergé se posaient des questions sur la nature humaine et s’efforçaient
d’expliquer le comportement.
La psychologie est, en quelque sorte, le produit de la philosophie(poursuite de la sagesse par le raisonnement logique).
En Inde et en Chine, dans la philosophie des Brâhmana’s et des Upanishad’s (1000-500 av JC)Le panthéisme revêt une forme de psychologie:
Le fonds constitutif de notre individualité (âtman) et de toutes choses est absolument identique avec Brahman, être éternel, surélevé au dessus du temps ,de l’espace, de la
multitude et du devenir
Brahman est le principe de tout et en lui tout se résorbe.
Pour arriver à l’âtman, il ne suffit pas d’atteindre la réalité empirique qui est multiple, finie et seule connaissable. Il faut percer l’enveloppe dont se recouvre l’âtman unique et
et infini et s’unir à son ineffable essence, en s’identifiant avec lui.
Dans les systèmes de la période sanscrite (500 av JC) les phénomènes que saisit la science inferieure ne sont qu’illusions; en réalité. l’âtman ou le brahman en qui tout se
confond est inconnaissable et sans attributs. Le but de la vie est la connaissance supérieure de notre identité avec Brahman.
Cette connaissance s’obtient par des révélations mystiques et peut seule nous libérer de la transmigration des âmes et de la métempsycose
La philosophie de la Chine :Pour le Bouddhisme pour s’affranchir des misères de la vie et de la transmigration qui le perpétue, il faut chercher le bonheur dans un repos
impersonnel. Fusionnant sa conscience avec la conscience impersonnelle.
Ce repos rêvé par toutes les philosophies orientales, ne consiste pas, comme pour le brahmanisme dans l’absortion de l’âme en Dieu ou un être suprême, dans une extinction
qui pour les uns entraine l’anéantissement de la personnalité e (mission suicide),pour les autres constitue un état de béatitude positive.
Depuis toujours les hommes se sont interrogés et ont cherché de répondre à ces questions autour de la nature humaine et celle de l’animal.
Ces interrogations sont donc considérées comme étant un type de psychologie.
La psychologie a commencé au moment où l’homme commence à réfléchir sur lui-même.
La jeunesse de la psychologie est due surtout au fait que ses concepts étaient décrits en terme de constructions mythologiques (le mythe de la caverne de
Platon),religieuses, culturelles,(les pièces classiques 17e siècle, Antigone de Sophocle) philosophiques (les débuts de la philosophie) et théologiques (les écrits théologiques).
Toutes ses constructions décrivaient les modes de réaction de l’homme.
Cette description nous laisse comprendre que la psychologie comme toutes les autres sciences a eu un début, un parcours pour arriver jusqu’à aujourd’hui, une science
comportant ses méthodes et ses techniques.
A. Une histoire de la psychologie devrait à première vue partir de l’œuvre et de la pensée de ceux en tant que psychologues se différencient des philosophes, des physiciens,
des physiologistes…Tel n’était pas le cas pour la psychologie.
Une ébauche de l’histoire de la psychologie
Les présocratiques (Vlle s –Ve s av JC. De Thales de Milet à Socrate: pour citer les grands noms :Héraclite, Parménide,
Pythagore. Ces premiers philosophes grecs se bornent à l’étude du monde extérieur, le non-moi, et négligent l’aspect
psychologiques des problèmes qu’ils abordent.
Ils s’occupent de deux questions principales :L’étude du changement ou de la succession des êtres, et la détermination de ce
qu’il y a de stable à travers ces changements.
Pour Thales c’est l’eau le principe d’unité ---------------Pour Anaximandre ,c’est une matière infinie, une substance primordiale
qui ne tombe pas sous le sens mais que le raisonnement atteint, animée d’un mouvement éternel, et d’où sortent toutes
choses---------------Pour Anaximène tout est l’air----------------Pour Pythagore: toutes choses sont des nombres------------Pour
Parménide, tout est que rien ne devient ni ne cesse d’être, que le non-être n’est pas------Pour Héraclite ,Tout change.
Dans la période attique (Ve et lVe av JC) c’est l’étude du moi qui passera au premier plan, et le monde extérieur sera expliqué
en fonction de nos nos modes de le connaître.
Les Sophistes montrent la nécessité de la psychologie :pour eux étudier le monde extérieur sans se préoccuper du sujet
connaissant même aux abîmes
Protagoras par exemple, parlant de la philosophie de Héraclite pense que ce changement dépend de nos états subjectifs.
L’homme individuel est la mesure des choses; la vérité est relative; la science est impossible.
Gorgias ,de son cote, s’évertuait à montrer que l’être est inconnaissable puisqu’il ne peut agir sur nous, que dès lors il n’y a ni
enseignement, ni morale, ni science possible.
Une ébauche de l’histoire de la psychologie
• Déjà, il existait entre Platon et Aristote une controverse sur l’origine de l’esprit consistant á savoir dans quelle
mesure la connaissance que nous avons de la réalité (une sorte de mentalisme) est préalablement organisée avant
que le jeune enfant ne soit stimulé par l’environnement.
• Une manière pour signifier le mouvement de l’âme, le mode de réaction de l’homme et comment comprendre et
étudier le mode d’organisation de l’âme
• Selon Platon (-428 – 348),la réalité appartient à un ordre supérieur et parfait qui constitue le « monde des Idées »
régi par un principe éternel.
• Ces idées sont immuables qui ne sont découvertes que lors d’actes de connaissance.
• Pour Platon, la vraie connaissance ne peut provenir que de la raison, siégeant dans l’âme immortelle de chaque
être humain, qui oriente ce qui lui est communiqué par le monde des sens, vers la réalité parfaite
• Aristote (384-322) avance au contraire que la forme des êtres est constituée de la somme de leurs qualités
spécifiques, et répond à un principe d’organisation inhérent à la matière.
• Ce qui est dans l’âme est donc le reflet de la nature.
• Selon Aristote rien dans la conscience n’existe qui n’est d’abord existé dans les sens. Les idées se construisent à
partir de ces impressions qui s’accumulent tout au long de l’existence.
• Ces différentes réactions soit de Platon ou d’Aristote traduisent clairement le mouvement réel de l’âme dans telle
direction que dans l’autre. Elles expliquent également les émotions et les sentiments qui les animaient en
exposant leur vision de l’être et du monde.
Une ébauche de l’histoire de la psychologie
• Au XIIIe siècle, les philosophes proposent un enseignement fondé à la fois sur la théologie et sur la doctrine
aristotélicienne, en cherchant à expliquer le monde à l’aide de la raison éclairée par la foi.
• Ces philosophes vont se regrouper au sein de courants dont le plus connu est Celui de la Scolastique. (Abellard
1079-1142) Saint Thomas D’Aquin (1228-1274). Pour ce théologien italien, la réalité sensible la seule source de
connaissance, et c’est le rôle des philosophes de découvrir l’ordre existant dans la hiérarchie du monde créé par
Dieu, en tentant de situer chaque chose, des plantes aux anges, à sa véritable place.
• Avec la Renaissance et les premières observations scientifiques, les dogmes vont de plus en plus être mis en doute.
• Pourtant, ces conceptions opposées vont continuer à s’affronter, principalement sur l’origine et la nature de la
pensée.
• Elles vont êtres à la base, à partir du XVIIe siècle de deux courants qui vont marquer l’évolution de la philosophie
et par la suite de la psychologie
• Il s’agit du rationalisme, une doctrine affirmant que toute connaissance certaine ne peut venir que de la raison.
• L’empirisme, une théorie selon laquelle nos connaissances sur le monde ne peuvent provenir que de ce que les
sens nous transmettent.
• Parmi les auteurs rationalistes :Descartes (1596-1650),Leibniz (1646-1716),Spinoza (1632-1677),Kant (1724-
1804),
• Parmi les empiristes :Locke (1632-1704),Hume (1711-1776).
Une ébauche de l’histoire de la psychologie
• À la fin du 17e siècle l’Angleterre a occupé une place de premier plan dans la philosophie. À partir de John Locke les
philosophes ont cherché une nouvelle définition (plus conforme avec les nouvelles idées de la science)de la portée, de
la nature et des limites de la connaissance humaine.
• La tendance des philosophes anglais est de faire dépendre, en ce qui a trait leurs présupposés de fond, leurs théories
d’une quelconque psychologie.
• Une psychologie non encore avec des observations systématiques comme l’introspection de chaque auteur.
• Mais plutôt une psychologie avec une méthode purement rationaliste.
• Les psychologues du 17e s. firent recours au soi disant philosophie mentale traditionnelle et cherchèrent de la rendre
plus empirique.
• Ce que les philosophes grecs qui ont implicitement et tacitement fait de la psychologie un sous produit de la pensée, les
philosophes anglais ont clairement amené à sortie les premiers balbutiement de la psychologie du mouvement de la
philosophie.
• Selon eux, on peut déjà commencer à parler de la psychologie en suivant le mode de pensée et de réaction des écrits
philosophiques.
• Ils arrivaient à la conclusion que les réflexions philosophiques sont le reflet exact de la conscience (du mouvement de
son âme) du philosophe.
• Ils ont de ce fait lié l’étude de la conscience à l’étude de la psychologie
Une ébauche de l’histoire de la psychologie
Ainsi le travail principal du psychologue fut l’analyse de la conscience décomposable en
ses éléments fondamentaux la sensation et les idées de ce type.
Une corrélation sensation-idée qui est expliquée à travers la théorie associationniste.
Les psychologues considèrent les lois de l’association une explication suffisante à la lecture
du comportement et de l’agir humain.
Et la méthode de base est l’introspection.
Les psychologues croyaient que l’introspection nous permet de découvrir ce que la vie de
notre cerveau est en fait.
La conscience individuelle, avec ses contenus et ses Operations, pouvait être analysée par
n’importe qui.
Ces auteurs sont convaincus qu’avec l’introspection de la possibilité d’analyser et de
décrire toutes nos modalités fondamentales de la conscience et toutes les opérations
fondamentales de l’intellect.
Ainsi, nous trouverons des approches diverses avec des nuances particulières des
différents supporteurs de ce courant de pensées.
Une ébauche de l’histoire de la psychologie
Quelques auteurs supporters de ce type de psychologie :
Thomas Brown (1778-1820)
(un Ecossais)dans son livre (les leçons sur la philosophie de l’esprit humain a insisté sur le caractère
unitaire de l’âme et sur les pouvoirs actifs de l’esprit humain.
Il a substitué habilement l’idée d’association à la suggestion et réduit toutes les connexions entre les
éléments de la consciences (sensations-idées)au principe de la coexistence.
En vertu de sa ressemblance, un évènement mental en suggère un autre.
Brown recourt toutefois également à l’hypothèse selon laquelle en plus des idées dérivée par la
stimulation sensorielle, nous avons d’idées dérivées par la réflexion sur les données fournies par les sens,
James Mill (1775-1836)
(un Ecossais) dans son ouvrage L’analyse des phénomènes de l’esprit humain a reconduit tous les
contenus de la conscience humaine à deux types d’éléments :les sensations (les producteurs de
stimulants sur les organes des sens périphériques et les idées qui sont les reproductions de telles
impressions ou les composantes de ces sensations.
Selon lui, toutes nos perceptions, mémoires et pensées sont le résultat de l’élaboration des données
sensorielles et de nos idées.
Cependant il a reconduit l’intensité des associations à la fréquence et à la vivacité des éléments
corrélatifs
Une ébauche de l’histoire de la psychologie
John Stuart Mill (1806-1873)
Il considéra l’esprit humain doté d’activités et donc capables de synthétiser en
formes nouvelles les données sensorielles et idéatives.
Selon lui, notre esprit possède les facultés à l’organisation des données
sensorielles et idéatives, une sorte de principe organisateur à la coordination de
ces données.
John a parlé de chimie mentale c’est à dire les idées peuvent se mettre ensemble
en vertu d’association rapide à l’intérieur desquelles telles idées deviennent
périphériques au point de se réduire à rien
L’ensemble résultant d’une association peut donc ne pas équivaloir à la simple
somme des parties comme arrive dans une opération chimique due substances
en produisent une troisième avec ses caractéristiques propres.
Une ébauche de l’histoire de la psychologie
Les Anglais ne sont pas les seuls à participer à la naissance de la psychologie
Les écrits de quelques écrivains allemands influent également sur la naissance de la psychologie en
tant que discipline indépendante.
J.F.Herbart (1776-1841)
Pour Herbart la psychologie est une science basée sur l’expérience, sur la mathématique et sur la
métaphysique.
Il considéra la psychologie comme une science empirique visant à observer ce qui arrive dans le
champs de la conscience et ayant à l’objet la description des contenus et des actes de l’esprit.
Le caractère métaphysique de la psycho.: répondre à des questionnements qui regardent la nature
humaine de là on peut débattre les questions sur la nature de la connaissance et la base du
comportement éthique.
Le caractère mathématique de la psychologie. Selon lui, les attributs des états mentaux devraient
être mesurés et leurs relations devraient être traités statistiquement.
On devrait mesurer la force des idées et les rapporter à d’autres idées et traiter mathématiquement
la dynamique mentale(le mode dans lequel les idées se conjuguent, s’opposent, se modifient
mutuellement.
Une ébauche de l’histoire de la psychologie
Hermann Lotze (1817-1881)
Selon lui les processus mentaux doivent être définis selon les phénomènes physiques qui les sous-tendent
dans le cerveau et dans le système nerveux.
Il a essayé de lier les dynamiques cérébrales aux processus mentaux.
Il a parlé de la pertinence de la physiologie pour la psychologie.
Il a essayé d’établir une synthèse entre la théorie de l’associationnisme et la physiologie.
Chaque sensation se diffère qualitativement de temps en temps par les sensations produites par le même
stimulant sur autres points de la rétine.
Chaque sensation qui frappe la rétine produit par exemple une sensation référée au point de la rétine sous
lequel elle est tombée.
Chaque stimulant produit une quantité de sensations bien distinctes et chacune d’elle a sa propre localisation.
Disons pour clore ce chapitre que l’étude de la conscience individuelle et la description objective des
contenus perceptifs constitue encore aujourd’hui l’objet principal de la psychologie.
Bref, la description et l’analyse de la conscience en termes d’éléments fondamentaux, et la dérivation de
chaque élément d’une réaction nerveuse spécifique, semblaient constituer le programme évident de la
psychologie.
Les approches de Lotze constituent déjà une première démarche, un élément précurseur vers l’importance de
la physiologie dans la naissance de la psychologie.
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les débuts de la psychologie dans une perspective physiologiques
Vers la moitié du 17eme siècle la physiologie avait fait de rapides progrès et, au
moment où, aux environs de 1880,la psychologie a ses débuts comme nouvelle
discipline, était disponible déjà un nombre considérable de connaissances
physiologiques sur le fonctionnement du cerveau et du système nerveux en plus des
processus sensoriels de l’homme.
Les méthodes de la recherche expérimentale et les appareils pour étudier les sens
pouvaient en outre facilement adoptés par la nouvelle science.
Les philosophes avaient fait des sens, considérés comme des canaux d’information sur
la réalité, et de la résultante du champs de la conscience les thèmes principaux de la
psychologie.
À l’autre bout les physiologistes ont suggéré des méthodes rigoureusement empiriques
et expérimentales et des moyens avec lesquels étudier les données psychologiques.
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les débuts de la psychologie dans une perspective physiologiques
BELL Charles(1774-1842)
Il a découvert l’existence des nerfs sensitifs et des nerfs moteurs, anatomiquement et
fonctionnellement séparés les uns des autres et desquels les premiers communiquent les signaux
qui proviennent de l’ambiance externe ou interne, les seconds commencent les réponses.
Ses découvertes l’ont induit à rechercher autres propriétés fonctionnelles des nerfs.
Et en 1811 il a formulé la théorie des énergies spécifiques des nerfs. et telle théorie représenta une
partie dans le développement de la psychologie.
Il soutenait qu’une fois que les nerfs soient au contact avec notre milieu externe et la conscience
humaine, ils exercent un certain influx sur le caractère de nos expériences perceptives.
Chaque nerf impose ses propres caractéristiques ou énergies à la qualité de ce qui est expérimenté.
Chaque nerf produit dans la conscience ses qualités sensorielles propres et ses qualités dépendent
en premier lieu de la structure et du fonctionnement du nerf et de ses connexions centrales
Selon Bell toutes les idées ont origine dans le cerveau: leur production est l’effet lointain d’une
agitation ou impression dans les extrémités des nerfs.
Selon lui,nos comportements se modelent et se faconnent à la mesure de nos energies nerveuses
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les débuts de la psychologie dans une perspective physiologiques
Muller Johannes (1801-1858)
Les objets immédiats des perceptions de nos sens sont seulement des états particuliers
induits dans les nerfs, et averti, ou par des nerfs ou par le sensoriel.
Les nerfs ne se limitent pas à communiquer l’existence ou les propriétés des objets ou des
évènements, fournissent au psychisme ses données sur la base des fonctions et des
propriétés qui les caractérisent en tant que nerfs.
Telle conclusion confirme la thèse philosophique selon laquelle ce que nous connaissons
dans l’expérience immédiate est nos états mentaux c’est à dire nos sensations et l’ensemble
de nos sensations.
Ainsi la description et l’analyse de la conscience en termes d’éléments fondamentaux, et la
dérivation de chaque élément par une réaction nerveuse spécifique semble constituer le
programme évident de la psychologie.
Le psychologue a le juste devoir d’étudier l’activité spécifiques des nerfs, déterminer ses
fonctions et ses propriétés pour une compréhension exhaustive du comportement humain.
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les débuts de la psychologie dans une perspective physiologiques