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Thème du Cours

Réduction des Risques de Catastrophe:


Vulnérabilités et Résilience

Présenté Par : KAMAN PAUL


Spécialiste en Gestion des Risques
Plan de la Formation
 Contexte Général de l’avènement de la RRC

 Objectif de la formation

 Quelques définitions

 Risques naturels en CI (Quelques illustrations)

 Cycle de gestion des risques

 Analyse des Systèmes de vulnérabilité

 Réponses adaptatives existantes pour la RRC (Résilience)

 Conclusion
Capacités escomptées de la part des auditeurs:

•Connaitre le cycle de la gestion des risques;

•Connaitre le processus de l’analyse des vulnérabilités et des


capacités;

•Connaitre les diverses phases de l’évaluation rapide des besoins


humanitaires post-catastrophe en vue de mieux coordonner ces
évaluation au moment opportun
Contexte Général de l’avènement de la RRC

Nette Accéleration
Contexte Général de l’avènement de la RRC

Mise en CAH
Décennie 2000 place de 2005-
la SIPC 2015

- Baisse du nombre de personnes tuées entre la Décennie 2000 et le CAH malgré l’augmentation d(u nombre de
catastrophes (rouge)
-Baisse du nombre de catastrophes à partir du CAH (noir)
- Tendance à une augmentation des personnes affectées entre la Décennie 2000 et le CAH (bleu )
Contexte Général de l’avènement de la RRC

• Mortalité et personnes affectées par les catastrophes naturelles dans le monde depuis 1950
Database - Université catholique de Louvain (UCL) - CRED, - www.emdat.be
Contexte Général de l’avènement de la RRC

Caractéristiques d'une catastrophe?

•Quelque chose de négatif


– Personnes: pertes;
Bâtiments: dégats
Pertes dues aux catastrophes chaque année

Source: CRED, UNISDR (2018) Economic Losses, Poverty & Disasters 1998-2017
Contexte Général de l’avènement de la RRC

• Coût des catastrophes naturelles en milliard de dollars US par an depuis 1950. : EM-DAT: The Emergency
Events Database - Université catholique de Louvain (UCL) - www.emdat.be,

• Séisme de Kobe (Japon) en 1995 : 100 milliards de dollars


• Ouragan Katrina (Etats-Unis) en 2005 : 125 milliards de dollars
• Tremblement de terre du Sichuan (Chine) en 2008 : 85 milliards de dollars
• Tsunami et explosion à Fukushima de (Japon) en 2011 : 210 milliards
Contexte Général de l’avènement de la RRC

• Rapport conjoint de l’UNISDR et du CRED de l'Université de Louvain la neuve


(Belgique), du 24 janvier 2019 à Genève, récapitule les décès et personnes
affectées par les catastrophes d’origine naturelle en 2018 dans le monde.
61,7 millions de personnes affectées 10 733 décès en 2018.
la moyenne annuelle des décès entre 2000 et 2017est de 77144 .

• Selon la BM, les catastrophes provoquées par les aléas naturels plongent
chaque année plus 520 milliards de dollars de pertes et plongent 26 millions
d’individus dans la pauvreté (les coûts économiques et humains seraient
sous-estimés de 60%)

• Le nouveau rapport, intitulé Unbreakable: Building the Resilience of the Poor


in the face of Natural Disaster, révèle que l’impact humain des événements
climatiques extrêmes est nettement plus dévastateur pour les pauvres.
Contexte Général de l’avènement de la RRC
Contexte Général de l’avènement de la RRC

Entre 1980 et 2009 , seulement 2% de l’aide au Développement a été


alloués aux activités liées aux catastrophes.
Contexte Général de l’avènement de la RRC
 L'Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies a adopté, le 22
Décembre 1989, la Résolution 44/236 instituant la Décennie Internationale
de la Prévention des Catastrophes Naturelles (DIPCN) en vue d’instaurer une
culture de la prévention des risques au plan mondial.
 Depuis lors, les actions se sont multipliées avec:
L’organisation de la 1ère Conférence Mondiale sur la Prévention des
Catastrophes (Yokohama, Japon, du 23 au 27 mai 1994);
L’élaboration de la Stratégie et Plan d’Action de Yokohama 1994
La mise en place de La Stratégie Internationale de la Prévention des
Catastrophes (ONU-SIPC en 1999 ou UN-ISDR);
L’organisation de la 2ème conférence mondiale sur la prévention des
catastrophes à Hyōgo, Japon, 18-22 janvier 2005 ;
L’élaboration et l’adoption en janvier 2005, par 168 pays, du Cadre
d’Action de Hyōgo (2005-2015) : pour des nations et des collectivités plus
résilientes face aux catastrophes par 168 pays;
Contexte Général de l’avènement de la RRC
L’institution de la Journée Internationale sur la Réduction des Risques
de Catastrophes ;
L’institution d’une réunion mondiale sur la Réduction des Risques
de Catastrophes , chaque deux ans appelée Plateforme Mondiale pour la
réduction des risques de catastrophe
L’organisation de la première session de la Plateforme Mondiale pour
la réduction des risques de catastrophe en 2007 ;
L’élaboration des Principes Directeurs des Plates formes nationales
pour la réduction des risques de catastrophe en 2007;
L’organisation de la deuxième session de la Plateforme Mondiale pour
la réduction des risques de catastrophe en 2009 ;
L’élaboration en 2009 du document relatif au bilan mondial des
activités de Réduction du risque de catastrophe : « Risques et pauvreté
dans un climat en évolution, Investir aujourd’hui pour des lendemains
plus sûrs » ;
l’organisation de la Campagne mondiale 2010-2015 pour les villes
résilientes
Contexte Général de l’avènement de la RRC
L’organisation de la troisième session de la Plateforme Mondiale pour la
réduction des risques de catastrophe en 2011 ;
l’élaboration en 2011 du document relatif au bilan mondial des activités de
Réduction du risque de catastrophe : Bilan mondial en 2011 : « Révéler le
risque, redéfinir le développement » ;
L’organisation de la quatrième session de la Plateforme Mondiale pour la
réduction des risques de catastrophe en 2013 ;
L’élaboration de la note d’orientation à l’intention des équipes pays des
Nations Unies, relative à l’intégration de la RRC dans le CCA et l’UNDAF ;
L’élaboration en 2013 du document relatif au bilan mondial des activités de
Réduction des risques de catastrophe : Bilan mondial en 2013 « du partage des
risques aux bénéfices partagés : analyse de la rentabilité de la réduction des
risques de catastrophe » ;
L’élaboration du plan d’action de Yokohama 2013 – 2017 pour la réduction des
risques de catastrophe ;
L’élaboration en 2015 du document relatif au bilan mondial des activités. La
réduction des risques de catastrophe ;
Contexte Général de l’avènement de la RRC
L’élaboration et l’adoption du Cadre de Sendai 2015-2030 pour la réduction des
risques de catastrophe.
L’adoption à New York, en Septembre 2015, des 17 objectifs pour le
Développement Durable
La signature de l’accord de Paris sur les changements climatiques en décembre
2015 pour protéger les générations futures des effets des changements
climatiques.
L’organisation du premier Sommet Humanitaire Mondial en Turquie en mai
2016.
L’élaboration et l’adoption des indicateurs du Cadre de Sendai 2015-2030
L’organisation de la cinquième session de la Plateforme Mondiale pour la
réduction des risques de catastrophe en 2017 à Cancun au Mexique. Elle a
exhorté les pays à mettre en place des bases de données sur la RRC et le
partenariat public-privé pour la mobilisation des ressources
L’organisation de la 6ème session de la Plateforme Mondiale pour la réduction
des risques de catastrophe en 2019 à Genève.
Contexte Général de l’avènement de la RRC

De la nécessité des indicateurs pour surveiller la mise en œuvre du cadre de Sendai

Réduire Accroître
Mortalité/
Population mondiale
2020-2030 Moyenne << 2005-2015 Moyenne
Pays ayant des stratégies RRC
Population affectée/ nationales et locales
Population mondiale Valeur 2020 << Valeur 2015
Moyenne 2020-2030 << Moyenne 2005-2015
Coopération internationale
Perte économique/
Vers les PED
PIB mondial Valeur 2030 << Valeur 2015
Ration 2030 << ratio 2015

Dégâts sur les infrastructures Disponibilité et accès aux systèmes


critiques & perturbation aux d’alerte précoce & Information sur
services de base les RC et estimations
Valeur 2030 << Valeurs 2015 Valeur 2030 << Valeurs 2015
Évolution de Gestion et réduction des risques de
catastrophes
Avant les années 90s Priorité : Protection civile ou
Défense civile, organisations humanitaires,
Reactive préparation avec un accent particulier sur la
réponse..

Durant les années 90’s – DIPCN & Stratégies


deYokohama. Priorité : cycle des catastrophes,
attenuation & émergence du lien entre catastrophes
et développement.

Depuis 2000 – SIPC,


Catastrophes & CAH. Priorité : RRC– grande
Proactive importance donnée à la Réduction du Risque de
catastrophe et au développement
Avant (ONU- SIPC ) Après

Gestion des urgences Prép. aux urgencies

Ré-active Proactive

Une Seule Agence Partenariat

Approche fermée Multidisciplinaire

Gestion Réponse Gestion du Risque

Planif. POUR les communautés Planif. AVEC les communautés


Contexte Général de l’avènement de la RRC

La plupart des communauté sont exposés aux aléas


naturels ou anthropiques et beaucoup sont vulnérables face
à ces aléas aussi bien naturels que ceux causés par
l’homme.

C’est pourquoi la Communauté Internationale se mobilise


pour mieux faire connaître la gestion des risques et des
catastrophes dans le but de réduire les vulnérabilités et
améliorer la résilience des populations de leurs bien et de
l’environnement.
Contexte Général de l’avènement de la RRC

Leçon apprises à partir des données


La bonne compréhension, connaissance et manipulation des données permet :
D’asseoir leur meilleure Interprétation;
D’avoir une bonne perception des choses;
De construire un excellent système d’informations pour
- Prendre de bonnes décisions;
- Donner de bonnes orientations.

Est-ce que des données (en matière de Gestion de l’action


humanitaire) sont collectées, manipulées, traitées, stockées en vue
de la compréhension et de l’amélioration des conditions des
travailleurs sociaux , de leurs activités et des bénéficiaires en Côte
d’Ivoire?
Objectif de la formation:
– Sensibiliser l’ensemble des acteurs, décideurs, travailleurs sociaux
directement concernés par une partie de la RRC pour :
•Une meilleure compréhension de la notion de réduction des risques de
catastrophe, de sa dimension pluridisciplinaire et intersectorielle,
•s’engager à Intégrer la RRC dans ses secteurs d’activités par la révision de la
législation, la réglementation , les codes et procédures régissant l’action
humanitaire en Côte d’Ivoire;
•Savoir les diverses phases du cycle de gestion des risques et des
catastrophes;
•Accroitre les capacités intellectuelles, humaines techniques, physiques,
économiques, des travailleurs sociaux en matière de RRC;
•Permettre aux travailleurs sociaux de mieux protéger et sauver des vies des
élèves, des enseignants, des patients, des agents de santé, des femmes, des
handicapés, des enfants et des communautés vulnérables en cas de survenue
de catastrophe;
•Réduire la mortalité et la souffrances des personnes touchées ou qui sont
affectées par les catastrophes.
Quelques définitions
Les aléas sont des événements naturels ou d’origine humaine qui produiront
une catastrophe chez les personnes vulnérables.
Les vulnérabilités
Facteurs physiques, institutionnels, sociaux, économiques et
environnementaux qui augmentent la sensibilité d'une communauté / d'un
système naturel à l'impact d'un danger.
La Capacité
La combinaison de tous les points forts, atouts et ressources disponibles au
sein d'un ménage, d'une communauté, d'une société ou d'une organisation
pouvant être utilisés pour s'adapter; pour faire face, récupérer ou réduire
l'impact d'une catastrophe. La SIPC préfère utiliser l’expression «la résilience
»

.
Concepts de base
Aléa
Concepts de base
Risque, vulnérabilité et capacité
Concepts de base
catastrophe
Aléa Risque Catastrophe

Evènement physique, La probabilité de Pertes humaines,


un phénomène naturel conséquences nuisibles matérielles,
ou de pertes attendues économiques ou
environnementales
déterminées par leur
l’exposition à un aléa,
la vulnérabilité et le
manque de capacité à
gérer/ surmonter
Prévention

! !
Résilience
Une collectivité résiliente qui est frappée
par un aléa est capable de se redresser
et de reprendre sa forme d’origine, elle est
prête à se remettre et à s’ajuster
!
Reduction des risques
Concepts de
base
Etude prospective (Profil de risque)Report CIV Final

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Quelques définitions
Evaluation des risques
ALÉA Comment déterminer la
nature et l'étendue du
risque?
•Identifier les dangers
temps

RISQUE IMPACT
x présents
•Évaluer les conditions
EXPOSITION
X

existantes de
vulnérabilité et
d'exposition
•Analyser les impacts
x des événements
potentiels
VULNERABILITÉ
•Combinez les impacts
de tous les événements
de danger possibles
Quelques définitions
• La Réduction des Risques de Catastrophe : l’ensemble des actions
qui, mises en œuvre de manière méthodique permettent de réduire
les facteurs d’exposition et de vulnérabilité aux aléas;

• L’intégration de la RRC dans les secteurs signifie: la prise en


compte et le traitement des risques dans tous les processus
d’élaboration, de planification, de budgétisation, de mise en œuvre
et de suivi des politiques, des plans, programmes, projets et activités
d’un secteur donné.
Quelques définitions
FACTEURS INFUENCANT LA REDUCTION DU DES RISQUES DE CATASTROPHE

Risque de Catastrophe (RC)


C’est une fonction de l’Aléas (A),
des Facteurs d’exposition aux aléas (Fe),
des Facteurs de vulnérabilité (Fv)
et de la Capacité (C)
Facteurs d’Expositions aux aléas (Fe)
Aléas (A)
Conditions physiques naturels ou
Naturels : inondation, tempête, etc.
anthropiques
Anthropiques : feux de brousse, etc

Facteurs de Vulnérabilité (Fv) Capacité (C)


Conditions internes et externes découlant de Combinaison de toutes les
divers facteurs physiques, sociaux économiques, forces et moyens disponibilités
environnementaux, organisationnels, pour faire face à un danger
institutionnels et culturels.
Quelques définitions

Catastrophe :
La catastrophe est une rupture grave du fonctionnement d’une communauté ou d’une société
impliquant d’importants impacts et pertes humaines, matérielles, économiques ou
environnementales que la communauté ou la société affectée ne peut surmonter avec ses
seules ressources

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Risques naturels en CI (Quelques illustrations)

• l’érosion côtière;
• les inondations;
• les éboulements de terrains ;
• Epidémie (fièvre typhoïde, du cholera etc.) ;
• la dégradation des terres ;
• la déforestation ;
• la sécheresse;
• les feux de brousse etc.
Quelques illustrations
Habitations dévastées après le Ras de marée
d’Août 2011 Quartier Adjoufou, (Port-Bouet-
Abidjan),

Hauhouot C.
Quelques illustrations
Source des photos: Professeur Allah Della présentation Atelier RHYVA

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Quelques illustrations
Source des photos: Professeur Allah Della présentation Atelier RHYVA
Quelques illustrations
Quelques illustrations
Cycle de la gestion des risques
Cycle de gestion des risques

Analyse du risque
Atténuation
Préparation
Réponse
Reconstruction
Enseignement ou retour d’expérience (contenu du
programme RRC)
Cycle de gestion des risques

 Prévention : évaluation du risque, mesures d’atténuation, Etudes


prospectives etc;
 Préparation : élaboration de plan d’urgence, sensibilisation, simulation
 Gestion de la crise: planification d’urgence, mise en œuvre des plans
Opérationnels, Actions humanitaires,
 Retour d’expérience : Partage de l’expérience, du savoir et du savoir faire
 Réhabilitation Post-catastrophe: élaboration de plan de relèvement , mise en
œuvre des activités de relèvement
Cycle de gestion des risques

 AVANT la catastrophe (Prévention, Prévision, Prospection, Préparation,


Simulation, …) il s’agit de: Faire l’historique des événements passées,
Identifier les zones à risques , les populations et les biens économiques
vulnérables, Cartographier les zones à risque, d’évaluer les risques,
d’élaborer des plans d’urgence, d’identifier les ressources disponibles , les
sites de recasement, les réserves alimentaires etc), d’élaborer des SAP
( Les moyens de surveillance et d’alerte précoce), d’Identifier les systèmes
de communication, Communiquer , Eduquer , informer et sensibiliser les
populations sur les gestes à poser pendant une crise , Faire des exercice de
simulation etc.
 PENDANT la catastrophe (planification d’urgence, Gestion de la crise,,
Action Humanitaire ) : il s’agit d’organiser, d’agir, de dérouler le plan
d’urgence, d’évaluer les besoins , d’apporter les secours, de sauver les vies
humaines, de protéger les personnes et biens, etc.
 APRES la catastrophe (reconstruction, Réhabilitation,) : il s’agit de :,
évaluer les dommages, situer les responsabilités, reconstruire, indemniser,
d’enseigner l’expérience vécue, de réhabiliter,
Analyse des Systèmes de vulnérabilité
Introduction de la session

• Objectif :

l’Exposition et la Vulnérabilité sont liées à chaque enjeu identité

Aléa x l’Exposition x Vulnérabilité


Risque de Catastrophe = -------------------------------------
Capacité

• Connaitre les facteurs directs qui influencent le potentiel d’endommagement de


l’enjeux face aux risques.

• A partir de la connaissance de ces facteurs de vulnérabilité, comment identifier


les réponses adaptatives pour construire la résilience des communautés locales
et des écosystèmes
Analyse des systèmes vulnérabilités
Rappel

Le système de vulnérabilité est composé d’éléments vulnérables (Enjeux) et


de facteurs de vulnérabilité.

Enjeux : composition: Hommes, système forestier, système urbain, système


de transport, le système industriel, hydrographie, espace et produits
agricoles etc.,

Aléas : naturel, social, industriels, politiques et autres

Constats d’endommagement : Pertes en vie humaines, recul du trait de côte,


destruction d’infrastructures économiques, agricoles, touristiques, culturelles,
administratives, impacts humains et sociaux.
Analyse des Systèmes de vulnérabilité

Les approches de la vulnérabilité:


Deux approches
•L’approche analytique de la vulnérabilité (quantitative) (Dauphiné, 2003)
Elle est abordé à partir de l’endommagement potentiel des enjeux que sont les
hommes, leurs biens, les activités les équipements et le milieu naturel et autres.
On abouti à un indice du niveau de perte ou à une valeur des dommages
potentiels. La démarche quantitative porte sur les enjeux
Elle va déterminer les facteurs de vulnérabilité à partir de la structure physique et
du fonctionnement de l’élément exposé (facteurs internes à l’enjeux)
•L’approche systémique de la vulnérabilité (semi quantitative et qualitative )
(D’Ercole et al, 2004), Elle est appréhendée à partir des facteurs influençant la
capacité de réponse du système dans lequel évolue l’enjeu. Cette approche porte
sur les facteurs externes aux éléments vulnérables (facteurs extérieurs à
l’enjeux).
Elle privilégie l’analyse des facteurs structurels et fonctionnels
Enjeu choisi dans le cadre de cet exercice la ville de Bouaflé 48
Analyse des Systèmes de vulnérabilité

Facteurs internes à notre enjeux (Facteurs géophysiques, et environnementaux)

 Envasement du lit mineur , moyen et majeur


Géophysiques  L’imperméabilisation du sol par les aménagements
(bâtiments, voiries, parkings, etc.) et par les pratiques
Environnementaux
culturales (limitent l’infiltration et l’évaporation et
accentuent le ruissellement)
 la destruction abusive des Forêts aux abords du Bandama à
des fins agricoles, énergétiques et commerciales
 le transporte de grandes quantités de sédiments et
d’éléments flottants (bois morts, etc.)
 La hauteur et la durée de submersion
 la disparition des obstacles naturels
 la déstabilisation des versants

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Analyse des Systèmes de vulnérabilité

Facteurs internes à notre enjeux (Facteurs sociaux)

 L’urbanisation anarchique à des fins touristiques et économiques


 L’aménagement du territoire mal maîtrisée (désordre urbain)
 La mauvaise perception des risques
Sociaux
 La concentration des activités et emplois viables en un seul lieu
(migration vers la zone urbaine, demande plus croissante
d’espaces urbains, et de ressources énergétiques, accès aux
services sociaux de base, pression anthropique etc.)
 Le coût élevé et les difficultés autour de l’élaboration des
documents sur le foncier rural et urbain
 La spéculation foncière
 la consommation énergétique en forte croissance

50
Analyse des Systèmes de vulnérabilité

Facteurs internes à notre enjeux Facteurs économique )

Economique  Absence d’investissement dans les ouvrages de


protection
 La ville à croissance rapide dans les zones exposées
 Aucune analyse coût avantage ou coût efficacité des
actions de réduction des risques de catastrophe n’est
effectuée

51
Analyse des Systèmes de vulnérabilité
Facteurs internes à notre enjeux ( Institutionnels et
organisationnels)

 Le disfonctionnement des administrations

 Insuffisance des capacités institutionnelles


Institutionnels et
organisationnels
 Faiblesse dans l’application de la réglementation

 Insuffisance de sensibilisation des populations et de


communication avec l’ensemble des parties prenantes
 Le disfonctionnement des systèmes de surveillance

52
Analyse des Systèmes de vulnérabilité
. Facteurs systémiques externes à notre enjeux

Sociaux  Les migrations massives vers les zones urbaines


 La recherche de la proximité des centres actifs (exode rural)
 La recherche des activités et emplois viables
 Faible accès aux services sociaux de base (éducation, eau
potable, santé, assainissement)
 Les conflits fonciers

facteurs
liés au Le changement climatique
climat. L’apparition des phénomènes extrêmes à des fréquences
rapprochées

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Analyse des Systèmes de vulnérabilité
. Facteurs systémiques externes à notre enjeux

Système de  Les crises socio politiques et les PAS


Gouvernance  la réticence du Gouvernement et des élus locaux à placer les
questions relatives à l’environnement en tête de leur
Agenda au regard des attentes plus que légitimes des
citoyens, en matière d’accès aux services essentiels (eau
potable, électricité), aux services sociaux (santé, éducation)
et aux transports collectifs
 Absence d’investissant dans les infrastructures de protection

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Vulnérabilité Facteurs économiques
• Situation socio-économique
• Pauvreté et alimentation
• Accès au crédits et emprunts
Facteurs physiques • Accès à l’infrastructure socio-économique
Construction technique, qualité
critique et élémentaire
• Habitations
• Structure des revenus et de l’économie
• Qualité des bâtiments
• Accès aux ressources et services
• Conception et matériel
• Réserves et perspectives de financement
• Infrastructure critique
• Primes ou sanctions pour la prévention
• Croissance de la population et
• Recherche et développement
densité

Facteurs sociaux
Facteurs • Systèmes traditionnels des connaissances
environnementaux • Perception du risque
• Sol et eau utilisables • Niveau d’alphabétisation et d’éducation
• Végétation, biodiversité, forêt • Situation juridique et droits de l’homme
• Stabilité de l’écosystème • Relations de pouvoir et de domination
• Epuisement des ressources • Participation civile, organisation sociale
naturelles • Cadre juridique, normes, législation
• Polluants toxiques et dangereux • Droits humains élémentaires
• Egalité des sexes, minorités
• Accès aux informations
Réponses adaptatives pour la construction de la résilience
des communautés et des écosystèmes

Modalités de mise en œuvre des dix points essentiels

1.Préparer le cadre institutionnel et renforcer la sensibilisation du public (ensemble


des acteurs et formalisation du processus de participation )

2.Diagnostic du danger encouru et des vulnérabilités (Acquisition d’une meilleure


connaissance des risques auxquels les communautés sont exposées et des
conditions de vulnérabilité )

3.Élaboration d’un plan d’action pour une ville sécurisée et résiliente (réfléchir à la
mise en œuvre de mesures concrètes en matière de réduction des risques de
catastrophe tout au long du processus de planification

4.Mise en œuvre du plan (Assurance d’une participation et d’une appropriation


élargie)
5.Contrôle, suivi et évaluation du plan (Élaborer votre stratégie de contrôle, de
suivi et d’évaluation de la mise en œuvre du plan d’action, Déterminer les rôles et
les responsabilités de la mission de contrôle et de suivi
Réponses adaptatives pour la construction de la résilience
des communautés et des écosystèmes
Modalités de mise en œuvre des dix points essentiels

6. Le financement de la réduction des risques de catastrophe


Un plan stratégique doté d’une vision, d’une mission et de projets clairement
définis constitue souvent le meilleur moyen pour solliciter une affectation
de ressources au titre du budget de la ville ou auprès des sources de
financement régionales, provinciales, nationales ou internationales
Réponses adaptatives pour la construction de la résilience
des communautés et des écosystèmes

Les dix points essentiels pour la construction de la résilientes


• 1 Mettre en place une organisation et une coordination pour comprendre les
risques afin de les réduire (organisation basée sur la participation des groupes
et assurer que toutes les entités comprennent leurs rôles et leurs
responsabilités )
• 2. Affecter un budget à la réduction des risques de catastrophe et attribuer
des subventions aux secteur public et privé ou groupes constitués afin qu’ils
procèdent à des investissements pour réduire les risques de catastrophe.

• 3 avoir une base de données à jour sur les aléas et les vulnérabilités, procéder
à l’évaluation des risques et l’utiliser comme base pour la planification du
développement urbain et la prise de décisions dans ce domaine. S’assurer que
ces informations et la planification sont en phase pour la construction de la
résilience de votre ville.
Réponses adaptatives pour la construction de la résilience des
communautés et des écosystèmes
Les dix points essentiels pour la construction de la résilientes

• 4. Investir dans une infrastructure essentielle réduisant les risques, comme les
réseaux d’égouts pour éviter les inondations et s’adapter aux changements
climatiques.
•5. Évaluer la sécurité de toutes les écoles et de tous les établissements
sanitaires, et l’améliorer selon les besoins.
•6. Faire appliquer et respecter des réglementations en matière de
construction et des principes d’aménagement du territoire qui soient réalistes
et tiennent compte des risques. Identifier, pour des citoyens à faibles revenus,
des terrains ne comportant pas de risques et améliorer les établissements
informels lorsque cela se révèle faisable.
•7. S’assurer que des programmes d’éducation et de formation sur la réduction
des risques de catastrophe sont en place dans les écoles et les communautés
locales.
Réponses adaptatives pour la construction de la résilience
des communautés et des écosystèmes
Les dix points essentiels pour la construction de la résilientes
8. Protéger les écosystèmes et les zones tampons naturelles afin d’atténuer les
inondations, les tempêtes et autres aléas face auxquels votre ville peut être
vulnérable. S’adapter aux changements climatiques en mettant en place les
bonnes pratiques en matière de réduction des risques.

9. Installer des systèmes d’alerte précoce et de gestion des urgences dans votre
ville et organiser des exercices publics de sensibilisation de manière
périodique.

10. Après une catastrophe, s’assurer que les besoins des survivants figurent bien
au centre de la reconstruction et que les organisations communautaires
bénéficient des appuis nécessaires pour concevoir et appliquer les mesures de
relèvement.
Réponses adaptatives pour la construction de la résilience
des communautés et des écosystèmes

La mise en œuvre des activités du plan d’action RRC


1. Elaboration de la Stratégie Nationale de Gestion des Risques de Catastrophes et
Plan d’Action, octobre 2011 ;
2. Elaboration d’un Guide de Sensibilisation à la Réduction des Risques de
Catastrophes, 2011 ;
3. Prise du décret n° 2012-988 du 10 octobre 2012 portant création, attributions,
organisation et fonctionnement de la Plateforme Nationale de Réduction des
Risques et de Gestion des Catastrophes (Plateforme Nationale RRC) ;
4. Elaboration de quatre (04) arrêtés d’application du décret n° 2012-988 du 10
octobre 2012 relatif à la création de la Plateforme Nationale RRC
5. Analyse des vulnérabilités aux catastrophes et des capacités de réponse en Côte
d’Ivoire, avril 2013 ;
Réponses adaptatives pour la construction de la résilience
des communautés et des écosystèmes
La mise en œuvre des activités du plan d’action RRC

6. Cartographie des zones à risque d’inondation, d’érosion côtière et de


mouvement de terrain dans la ville d’Abidjan, janvier 2014 ;
7. Evaluation des capacités des structures nationales intervenant dans la
prévention, la préparation, la réponse et la réhabilitation post-catastrophe en
juin 2015 ;
8. Elaboration et adoption du Plan d’Action National 2016-2020 pour la
réduction des risques de catastrophes en Côte d’Ivoire en juillet 2016 ;
9. Evaluation du risque d’inondation et de mouvement de terrain dans les
communes d’Attécoubé et de Cocody dans le district d’Abidjan, juillet 2016.
10. Sensibilisation et formation de nombreux acteurs sur la RRC
(Parlementaires, Maires, Agents de structures publiques, privées et de la
Société Civile) ;
Réponses adaptatives pour la construction de la résilience
des communautés et des écosystèmes
La mise en œuvre des activités du plan d’action RRC

10. Réalisation de l’étude relative à la mémoire des catastrophes en Côte d’Ivoire


de 1960 à 2015 ;
11. Mise en place d’une base de données sur les aléas, les pertes, les dommages
et les catastrophes en Côte d’Ivoire ;
12. Elaboration d’un projet de décret sur la reconnaissance de l’Etat de
Catastrophe et l’indemnisation des victimes ;
13. Elaboration d’un avant projet de loi sur la Réduction des Risques de
Catastrophe
14. Projet de résilience urbaine en cours d’approbation;
15. Projet de Développement d’un Système d’alerte précoce (SAP) multirisque 14.
Mise en place d’un Fonds National pour la réduction des risques et la gestion des
catastrophes;
Prévention

! !
Les activités à mener par les travailleurs sociaux

L’évaluation des capacités pour l’action humanitaire

l’évaluation rapide des besoins humanitaires en situation de crise

Les Actions Humanitaires


VI. RÔLE DES ACTEURS AUX DIFFERENTES PHASES
DE LA RRC
A. ACTEURS

• État;
• Organismes non gouvernementaux (ONG);
• Organisations/agences régionales et internationales des médecins;
• Organisations nationales/locales (comités des femmes, groupes de jeunes, écoles,
etc.)
• Animateurs communautaires
• Formateurs
• Chefs des secours aux sinistrés (locaux et nationaux)
• Décideurs
• Population
• Dénominations religieuses
• Partenaires techniques et financiers;
• Privé
VI. RÔLE DES ACTEURS AUX DIFFERENTES PHASES
DE LA RRC
B. ACTIONS
• La connaissance des phénomènes, de l’aléa du risque, l’exposition et la vulnérabilité
• La surveillance;
• L’information préventive et l’éducation
• La prise en compte du risque dans l’aménagement du territoire ;
• La préparation;
• L’alerte précoce
• La planification de l’organisation des secours;
• La prise en compte du retour d’expérience.
• La sécurité civile
• Initiatives communautaires;
• Le relèvement.
• L’indemnisation des victimes
• Le transfert du risques (système d’assurance contre les risques )
Les activités à mener par les travailleurs sociaux

L’évaluation des capacités pour l’action humanitaire

Objectif: L’évaluation des capacités nationales en matière de réduction des risques de


catastrophes est un préalable indispensable à la définition et à la mise en œuvre d’un
plan d’action national. il s’agit de déterminer les forces et les faiblesses au niveau des
secteurs clés en matière de RRC et de proposer des actions intégrées visant à renforcer
les capacités
1- Cartographier les acteurs;

2- Évaluer les capacités des institutions nationales intervenant directement dans le


domaine Prévention, de la préparation de la réponse aux urgences et de la
réhabilitation post-catastrophe;

3- Donner des orientations dans la formulation d’un plan de renforcement des capacités
Les activités à mener par les travailleurs sociaux

Méthodologie d’évaluation
1- Outil CADRI est un partenariat composé du PNUD, OCHA, UNICEF, le PAM, la FAO et
l'OMS en tant que partenaires exécutifs et de l'OMM, l'UNOPS, l'UNITAR, l'UNESCO, la
FICR et la Banque Mondiale/ GFDRR. Comprend un questionnaire (2500 questions)
générique d'évaluation des risques de catastrophe et neuf modules sectoriels.

2- les indicateurs du cadre de Sendai

3- l’outil permettant d’analyser les cinq domaines techniques du développement des


capacités, à savoir (i) la propriété, (ii) les arrangements institutionnels, (iii) l’analyse et le
développement des compétences, (iv) les outils de travail , d’analyse et de mobilisation
des ressources, et (v) l’analyse des relations entre institution et partis prenantes .
Les activités à mener par les travailleurs sociaux

Processus de l’évaluation

1- la mise en place des équipes multisectorielles et multidisciplinaires.

2- la Collecte et analyse de données


3- la rédaction du rapport et formulation du plan de renforcement des
capacités
Les activités à mener par les travailleurs sociaux

L’évaluation des
capacités

La cartographie des
acteurs
Les activités à mener par les travailleurs sociaux

Analyser le contexte des institutions et de la Gouvernance, les forces et


faiblesse et les relations entre parties prenantes

Au niveau national très souvent , les institutions, les politiques, les plans et les
financements sont souvent déconnectés des réalités locales et en général focalisés sur des
sujets uniques. Ces « déconnexions » limitent la coopération entre acteurs étatiques et
non étatiques sur le terrain, de même qu’elles gênent, les actions et les interventions «
convergentes » qui sont nécessaires pour le renforcement de la résilience.

Par « Gouvernance », il faut entendre ici la diversité des institutions, des acteurs, des
relations et des structures institutionnelles, ainsi que les processus interactifs où les
autorités locales (légitimes ou contestées), les organisations privées ou les associations
exercent leurs pouvoirs et/ou leurs droits à atteindre des résultats favorables.

Une solide analyse des intérêts, des valeurs, de la position, de la redevabilité et des
capacités des parties prenantes ainsi qu’une compréhension des espaces politiques
propices à l’interaction entre parties prenantes augmentent les possibilités de concevoir
des stratégies et des programmes qui traitent de façon efficace les déconnexions et les
barrières.
Les activités à mener par les travailleurs sociaux

Analyser le contexte des institutions et de la Gouvernance, les forces et


faiblesse et les relations entre parties prenantes

Le cadre d’analyse consiste en quatre étapes, à savoir :

1-Identifier les risques ainsi que les perceptions des risques des acteurs étatiques et non
étatiques (observation, compréhension, interprétation, perception, acceptation)

2- Identifier les politiques, institutions, lois et règlementations en vigueur en matière de


gestion des risques ainsi que les tendances liées à la planification spatiale

3- Identifier les divergences entre risques et mise en œuvre des politiques

4- Identifier les obstacles qui doivent être levés et les opportunités à saisir
Les activités à mener par les travailleurs sociaux
l’évaluation rapide des besoins humanitaires

L’estimation rapide de l’impact de la Catastrophe

Objectif
L’évaluation rapide consiste à analyser la situation et les besoins des
communautés dans la phase sensible qui suit immédiatement la catastrophe
pour déterminer le type d’assistance nécessaire pour une réponse immédiate
Les activités à mener par les travailleurs sociaux

Pourquoi une évaluation rapide


Il est important de comprendre les besoins primordiaux des personnes affectées
( une analyse intégrée)
Les activités à mener par les travailleurs sociaux
La Cible Intégrée de l’assistance humanitaire

Nature de l’évaluation : C’est un processus avec différentes étapes; préparation,


collecte d’information, validation, analyse, prise de décision et interventions
Les activités à mener par les travailleurs sociaux

Les Caractéristiques de l’évaluation :

La rapidité de son application et facilité dans le processus et consolidation d’information

Les Equipes d’Evaluation


Des équipes multidisciplinaires composées de membres des différentes agences et
organisations, Il est important d’inclure toutes les organisations humanitaires et acteurs
sociaux dans le processus d’évaluation

Les Résultats prévus :

Les besoins humanitaires attendus, le niveau de souffrance des communautés


Les activités à mener par les travailleurs sociaux
l’évaluation rapide des besoins humanitaires en situation de crise

Les Variables
Les besoins humanitaires
Compilation des besoins provenant de sources individuelles ou en association avec: la santé,
l’eau, l’alimentation, l’hébergement, les moyens de subsistance et de protection.
Niveau de souffrance humaine
Mesuré par la profondeur et la sévérité de la rareté ou l’inexistence de conditions
humanitaires suivant la catastrophe
Durée
Le temps durant lequel l’évaluation rapide est développée
Distribution Géographique: Etablie par les conditions géographiques et climatiques et
l’accessibilité à la zone de désastre
Les Acteurs Humanitaires. L’Inventaire des acteurs humanitaires (y compris le gouvernement),
les zones et secteurs dans lesquels ils travaillent, leurs capacités et interventions futures
Mécanismes d’Organisation et Coordination.
Description des mécanismes d’organisation pour la coordination mise en place dans la zone
touchée et ses capacités.
Les activités à mener par les travailleurs sociaux
l’évaluation rapide des besoins humanitaires en situation de crise
Les Variables

PROCESSUS D’EVALUATION HUMANITAIRE RAPIDE

1- Administration de l’information primaire


2- Organisation de l’évaluation rapide
3- Sélection des sources d’information
4- Collecte de l’information
5- Traitement et validation de l’information
6- Analyse de l’information et rédaction des rapports
7- Circulation de l’information
8- Processus de prise de décision
Les activités à mener par les travailleurs sociaux
l’évaluation rapide des besoins humanitaires en situation de crise
Les Variables

OUTILS POUR L’EVALUATION HUMANITAIRE RAPIDE

1- le Critére pour évaluation rapide


2- le Guide de questionnaire
3- la liste de vérification
4- le Formulaire pour l’évaluation
Conclusion

L’approche nouvelle de la gestion des risques de catastrophes est axée su


r une prévention renforcée plutôt que sur la réponse au cas par cas.

Cette méthode cherche à renforcer la résilience des populations face à l’i


mpact des aléas .

Celà nécessite un cadre institutionnel clair et une bonne coopération entr


e les différents organismes impliqués pour atteindre les objectifs
escomptés.

«Savoir pour prévoir, afin de pouvoir »


Auguste Comte

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