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Alice Killy
Avant-propos
De nombreux poèmes, jeunes ou vieux, ainsi que de simples comme des plus
étudiés, sont retranscris ici. Ils viennent de deux recueils tous deux écrit sur une
période de trois ans, ils seront donc classer chronologiquement pour remarquer le
changement d’écriture et de style.
En voici la liste :
- Mensonge
- Blessure secrète
- Bosquet de Ronces
- Soupçons
- Solitude de mes nuits
- Prison
- Larmes
- Lune
- Twins
- Chocolat
- Butterfly
- Danse Princesse
- Les yeux
- Force
- Se Souvenir
- Sanglots
- Le Prince des Excuses
- Présence
- Vendredi Pluvieux
- Les Flocons
- A un cœur gelé
- Souvenir d’un baiser
- Les Autres
- Abandon
- Nos Fleurs Fanées
- La dernière Brise
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Alice Killy
Mensonge
Elle avait cru à ce qu’il lui avait dit... au plus profond elle y avait pensé jusqu’à la fin. Elle s’était
poser tant de questions, et lui d’une phrase, de quelques mots, il avait tout effacé... Mais maintenant
elle sait que ce n’était que balivernes... mensonge... tueur de rêves ! Elle endure le son de sa trahison,
elle sent encore vibrer dans sa tête la voix qui a prononcé ce sacrilège, mais pourquoi a t-il dit cela ?
Voulait-il se voiler la face ou désirait-il seulement ne pas la faire souffrir ? Souffrir, maintenant qu’elle
sait c’est trop tard... Il fallait juste qu’il parle sincèrement mais il a préféré continuer le supplice. Elle
lui faisait tant confiance, il s’est moqué d’elle... avait-il une raison pour faire cela ? Elle la cherche
encore cette cause... Maintenant elle a envie d’en finir parce qu’elle a trop mal, il a tué son amour
propre, il s’est joué d’elle, de ce qu’elle aimait en lui... Il la jeté comme un vulgaire papier sans même
penser aux conséquences. Le seul problème c’est qu’elle culpabilise, elle se dit que si elle n’avait pas
été là... si elle ne lui avait pas parlé... si elle n’était jamais tombé amoureuse... si et encore si... mais
alors que fait-elle là ?
Elle a envie de se venger mais pas contre lui, contre elle, contre la personne qu’elle est, qu’elle sera
toujours d’ailleurs... Cette personne, cet être qui n’en peux plus, qui n’arrive plus à respirer car on lui a
supprimé le seul oxygène qui l’a tenait encore vivante... cet oxygène, qui finalement, l’a empoisonné...
Dorénavant, elle n’aimera plus, elle ne fera jamais plus confiance en quiconque même pas en elle. Elle
ne regardera plus personne, elle ne pensera plus aux autres... elle s’effacera, elle sera froide, sans
coeur, même si elle pleurera quand elle sera seule, elle souffrira beaucoup mais jamais plus elle ne
tombera dans ce piège... Elle se croira heureuse tout en se sachant malheureuse, seule maîtresse de son
destin, elle ne sera quoi faire à part peut-être l’oublier et s’oublier... C’est ainsi, d’abord elle saignera
puis lentement, sans s’en aperçoir, elle mourra. Mais pas d’une mort physique, non c’est pire... d’une
mort morale, d’une mort dont elle est consciente mais qui ne se guéri pas...
Voilà ce que représente un mensonge, cela peut tuer une vie, la gâcher aussi...
« Chers amis, pesé vos mots avec soin ! Car même quand nous ne voulons pas faire souffrir, le simple
fait de faire espérer quelque chose qui n’arrivera jamais peut faire plus de mal que la vérité elle-
même... »
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Alice Killy
Blessure secrète
Seule dans ses problèmes, elle tremble... elle a peur des réactions, des représailles, de lui ... Et pourtant
elle l’aime plus que tout, mais le moindre de ses gestes la paralyse ! C’est impossible pour elle de
pouvoir faire un seul mouvement en sa présence. Un simple mot, une unique phrase et elle se demande
si elle n’a pas fait une bêtise ... La moindre chose elle la voit, elle la sent, elle ne vit que pour
surveiller tout ces faits et gestes ...
Elle est jalouse, elle souffre, elle veut savoir ... Mais lui s’en aperçoit-il ? Non, car elle ne le montre
que lorsqu’elle est seule, quand personne n’est près d’elle, elle s’arrache les cheveux, elle s’écorche
les bras, elle pleure toutes les larmes qu’elle contient jusqu’à s’effondrer de douleur...
Le simple fait de voir son sourire la rend heureuse, quand il la regarde, elle frémit
d’un désir de le serrer contre elle. Elle veut sentir son souffle sur sa bouche, elle veut
pouvoir le toucher, lui dire au moins cent fois par jour qu’elle l’aime. Elle voudrait tant
qu’il le sache mais ... une voix dans sa tête lui répète de ne pas lui avouer. Cette
conscience a sans doute raison, s’il le sait, il risque de la prendre pour une folle ou
pour une fille qui croit l’aimer, il risque de la peiner, elle risque de ne pas l’oublier. Elle
se rappellera chacun de ces mots, chaque gestes qu’il aurait eu et surtout de sa
réaction...
Ces larmes chaudes coulant sur ses joues, elle les connaît trop bien. Ce sont devenues presque ces
confidentes, après les à voir fait couler des milliers de fois, chacune d’elles connaissent la moindre
chose qui traverse son esprit, chaque rêve qu’elle a, chaque songe qui l’aide à voyager dans un monde
où elle ne pleure plus. Elle sait que sans ses précieuses confidentes, elle n’aurait pas réussi à cacher sa
peine aux yeux des autres, et surtout aux yeux de celui qui lui transperce le coeur. Elle voudrait
tellement qu’il la connaisse comme une fille ayant toujours le sourire aux lèvres, qui est gentille,
intelligente et drôle mais elle sait qu’elle ne peut cacher ses défauts. Personne n’est parfait ...
Elle souhaiterais tant avoir la chance de pouvoir entendre de la bouche, de celui qui
fait battre son coeur, son prénom, qu’il l’interpelle une fois, qu’il est besoin d’elle,
qu’il apprenne à savoir qui est cette fille replier sur elle-même, qui ne dit presque
jamais rien, et qui pourtant a beaucoup de chose à dévoiler... Cette fille qui à
attraper un mal silencieux...
« La pire des douleurs est celle de ton silence... »
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Alice Killy
Bosquet de ronces
Dites-moi qu’ais-je fais pour mériter ce silence ?
Est-ce que l’aimer est une honte ?
Alors pourquoi me laisse-t-il dans cette souffrance ?
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Alice Killy
Soupçons
Une vérité que l’on me souffle à l’oreille
Et mon coeur voulu la vérifier
Mais mon esprit avait peur que l’on essaye
De te parler ce que l’on t’a répété...
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Alice Killy
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Alice Killy
Prison
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Alice Killy
Larmes
Allongée sur le lit, elle réfléchit où plutôt elle rêve... elle rêve de lui. De qui ? Je ne
peux vous le dire, je sais seulement qu’elle y pense tout le temps. Elle voit dans sa
mémoire ses yeux, son sourire, son visage... elle y pense et elle en a besoin. A
chaque moment, elle se demande ce qu’il peut faire. A chaque minute du jour, elle
se demande ou il est. Et chaque seconde, son amour grandit pour lui. Une ombre au
tableau ? Oui, ce n’est pas réciproque enfin elle ne le sait pas. Elle n’ose pas
l’approcher comme un pas impossible à franchir. Une timidité trop forte l’empêche
de lui parler, elle rougit à peine son nom est prononcé... Mais alors, que va-t-elle
faire ? Continuer à rêver... mais c’est si lâche de ne rien faire ! Par peur de sa
réponse, elle préfère dissimuler son coeur, mais elle ne sait pas qu’elle se tue encore
plus... une mort lente et silencieuse mais dévastatrice. Elle s’assassine intérieurement
pour lui...
D’après elle, elle ressemble à un monstre, d’après les autres, elle ne le sait pas. Pour
empêcher la honte à celui qu’elle aime, elle préfère se taire. Mais la honte, elle l’a
sent quand même, ces regards... tout ces regards se pose sur elle, comme des
corbeaux, pour lui dire la même chose : « Tu ne dois pas ! » Elle n’a pas envie de lui
causer du tort, elle n’a pas envie non plus de lui mentir mais elle n’aimera pas qu’à
cause de sa révélation, il l’a déteste.
Mais si c’était réciproque ? Non ce n’est pas possible, elle ne serait jamais assez bien
pour lui, pas assez intelligente, pas assez belle. Il y a tant d’autres filles meilleures
qu’elle, tant de possibilité et elle serait la dernière sur la liste...
Toujours sur son lit, elle rêve. Un flash soudain dans sa tête et des larmes naissent aux
creux de ses yeux. Elle sait qu’elle n’y arrivera jamais, elle aimera lui dire, elle espère
toujours qu’il l’aime aussi... mais il l’ignore, cause perdue... pourtant elle y avait cru !
Cela fait tant de fois qu’elle aime et pourtant personne ne veut d’elle. Que lui
reprochent-ils ? Un corps pas assez bien fait ? Elle ne l’a pas choisi ! Elle n’est pas
assez intelligente ? Pourtant elle fait tous les efforts qu’elle peut. Elle n’est pas assez
drôle ? Assez gentille ? Elle essaye de tout son coeur de faire plaisir mais sa
personnalité reprend le dessus. Elle essaye par le bonheur des autres d’avoir le sien,
mais elle se détruit peu à peu, elle s’efface lentement, volontairement ? Sans
doute... elle n’a plus rien à espérer de ce monde où personne ne veut d’elle. Elle
doit vivre seule dans son désespoir... Quand elle est au lycée elle fait celle qui n’a
pas de coeur pour que personne ne se préoccupe d’elle et pourtant elle souffre.
Car personne ne s’occupe d’elle, qu’elle doit rêver seule de son amour imaginaire...
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Alice Killy
La lune
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Alice Killy
Twins
Je croyais que j’étais seule mais je me trompais,
Quand la raideur de ce miroir où tu te trouvait,
Je me disais mais qui est cette personne qui me reflète,
Qui me fais du mal à cause de l’image qu’elle jette,
Laisse-moi, te dis-je, laisse-moi,
Rêver en paix de tout, sauf de toi,
Un poignard dans ta main,
Je sais que tu ne me veux pas du bien,
Tu me ressembles pourtant beaucoup,
Mais ton portait est certes de mauvais goût,
Seulement, l’image que je vois
Ce n’est que moi,
Un simple reflet de ma réalité,
Celle que je voulais tant évité,
Laisse-moi, te dis-je, laisse-moi,
Retrouvez doucement notre soi,
Après tout tu n’es qu’une glace,
C’est là qu’est ta seule place,
Reste dans ton monde parallèle,
Où poussent doucement tes ailes,
Ne viens pas détruire,
Ce que j’ai tant cherché à construire,
Jumelle dans mon reflet,
Nous sommes twins en anglais,
Mais tu ne seras jamais que ma ressemblance,
Dans ce miroir remplie de froideur et de souffrance...
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Alice Killy
Chocolat
Douceur volupté
Gourmandise convoitée
Tu combles la tendresse
Celle que j’attends quant on me délaisse
On te déguste, on te savoure
Ce désir est éprouvé par un bruit sourd
Car quand on aime on ne dit rien
On le sait par le silence qui revient…
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Alice Killy
Butterfly
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Alice Killy
Danse Princesse...
Princesse dont les yeux sont cernés de noir
Ses émeraudes aux éclats porteurs de gloire
Dansant, enivrant de son jeu de jambes
Faisant virevolter le voile de sa robe couleur ambre
A cause de la jalousie
On lui arraché la vie
Encore sur ses mains se trouve le sang
De celui qu’elle aime tant...
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Alice Killy
Les yeux
Le matin … mes yeux posés sur le plafond réveillés par ces éclats de soleil. Qu’est-ce
que j’attends ? Doux parfum de tranquillité … Quel jour sommes-nous ? Je ne sais
pas, quelle importance après tout ? Je suis allongée dans mon lit, c’est l’éveil du
jour, le couché de la nuit, je pense, je suis sereine… C’est donc cela le bonheur ? Le
silence d’une nuit comblé par les rêves, puis le réveil d’une douce aurore, laissant
apparaître un rayon orangé sur les figures les plus angéliques… C’est donc cela ? Ne
rien laisser paraître seulement écouter le bruissement des feuilles d’un arbre,
regardant danser les ombres de ses branches sur nos visages qui dorment de cette
journée d’été…
Ce bonheur, c’est être assis sur un banc, le cœur ouvert à la personne assise à coté
de vous, elle vous regarde, vous aussi … Puis vous vous dites que finalement le temps
pourrait passer comme cela, rien qu’en l’aimant du regard, rien que cela…
Ce paradis on l’aime dans le parfum des fleurs, quand on caresse ces douces
princesses éclosent au grand jour, offrant leurs milles et une couleur, et nous la
coupons à la fraîche rosée pour sentir sa douce odeur de printemps.
Que de rires d’enfants, un simple jeux et voila le soleil, même quand vint la pluie, le
sourire toujours appartiendras au beau temp. Et cela même si le jeu est de courir
sous des trombes de pluie juste pour sentir sous ses doigt l’eau qui vient du ciel, juste
pour effleurer du visage ces gouttelettes, « souris, souris à la pluie » et laissons couler
sur nous tous cela …
Tant de choses sont inscrites sur mon plafond que mes yeux ne peuvent se détacher
de ce présent. Quelque chose dans mon cœur me dit que vous pensiez que j’allais
prononcer le mot « passé ». Vous vous trompez … le présent c’est avant tout là que
se trouve le bonheur, non ?
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Alice Killy
Force
Prendre une grosse claque
Tomber au sol
Mais ne jamais utiliser d’attaque
Ne jamais répondre au vol ...
Avaler la poussière
Pleurer le sang de son coeur
Toutefois toujours revenir en arrière
Se relever en acceptant ses erreurs…
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Alice Killy
Se souvenir
Une certaine nostalgie quand …
Un goût amer dans la bouche quand …
Je me souviens de ces moments,
Perdu dans le flot du temps.
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Alice Killy
Sanglots
Je me console de ta présence
Mais je m’ennuis de ton absence
Croiser ton regard indifférent et gêné
Depuis ces mois je l’ai presque oublié…
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Alice Killy
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Alice Killy
Présence
En mon cœur s’exprime un besoin
Pas d’amour, ni même d’amitié
Pas également une chose de rien
Seulement ta manière de parler
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Alice Killy
Vendredi Pluvieux
Mon petit doigt me l’avait soufflé, je le sais
Que tout était perdu, effaçant les efforts
Quoique je m’habituais à ce triste sort
Le cœur couvert de dizaines de plaie ...
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Alice Killy
Les Flocons
Je sais qu’il est tard mais, regarde à la fenêtre
Ces flocons, du ciel vont sur le sol, renaître
Un tapis blanc épousant le noir de la nuit
Nous rappelant en ces deux couleurs ennemis.
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Alice Killy
À un coeur gelé
En rentrant sous la pluie, s’est glissé le froid
Invisible main autour de mon cœur blessé
Qui serre et qui serre ! M’atteignant à l’effroi ...
Mes genoux se fléchissent ... je finis par tomber.
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Alice Killy
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Alice Killy
Les autres
Il y eût un matin où je me suis éveillé
Devant mes yeux, ton souvenir
Mon coeur ne pût que s’abandonné
Déjà les larmes pouvaient s’enorgueillir...
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Alice Killy
Abandon
Il exista deux années rendues à une âme
Un aveuglement juste pour l’amour d’un coeur
Des doutes muets afin d’écarter la peur
Et des larmes cachées que personne ne blâment.
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Alice Killy
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Alice Killy
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Alice Killy
La dernière Brise.
« Pourquoi faut-il que meurent tous souvenirs, quand
Tant de larmes se blessent aux parois d’un coeur ?
L’oubli se mue devant le remède du temps
Attisant les instants ternis par la douleur. »
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