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Musée du Louvre, département des antiquités égyptiennes Catalogue des stéles, peintures et reliefs égyptiens de I'‘Ancien Empire et de la Premiére Période Intermédiaire vers 2686-2040 avant J.-C. par Christiane Ziegler agrégée de l'Université \ Conservateur au département des antiquités égyptiennes ee Table des matiéres 8. Introduction : 21 Tableau chronologique Cartes Egypte 23 Larégion memphite Catalogue : Avertissement ‘Monuments au nom de souverains Monuments au nom de particuliers Monuments anonymes Document 304 Formation dea collection Archives 306 Sérapéum. 310 Eléphantine Résultats d’analyse 312 Pigments ct liants de différents reliefs peints 315 Fragmentdes peintures de Métchétchi ‘Tableaux typologiques 318 2s fausses portes 320 Coiffures masculines 323 Coiffures féminines 325 Sieges 328 Tablesd'offrandes 330 Pendentifs Concordance des numéros du catalogue avec 331 Les numéros d’inventaire 331 Les numéros usuels 331 Lesnun ros de catalogues anciens 332 Abréviations bibliographiques 349 349 350 351 351 392 352 353 354 356 356 358 360 361 362 365 374 375 376 Index : Dates proposées Matériaux Provenance géographique Mode d'enteée dans les collections Collectionneurs Index des traductions conventionnelles : Noms de divinités Noms de souverains Noms de particuliers Fonetions, titres et épithétes Noms d’édifices ‘Toponymes Index des textes higroglyphiques : Noms de divinités ‘Sequences d’épithétes divines Noms de souverains Noins de particuliers Fonctions, titres et épithetes Noms d'édifices Toponymes dits photographiques Introduction « Quant a cette mienne tombe, cet le roi de Haute et de Basse Egypte Mykévinos, qu'il vive éternellement, qui im‘en asigna la place. I arriva que (Sa Majeté se tint sur) la route @ cOté de tombeau royal pour inpecter le ‘avail deconstruction de la pyramide (appeléc) « Myke rinos ext divin »; et le maitre royal des macons avec deus} artisans du trés puissant ot les ouriers chargés elle [einrent] pour inspecter le sravail de construction au temple. Alors on plaga cinguante hommes pour y cexécuter le travail chaque jour, et achever ta place dembaumement. Sa Majesté ordonna [qu'il ne] soient pris pour aucune tache seuf pour y exéeuter le travail ‘elon som déir. Sa Majestéardonna encore qu'on aplaniie le chaussée du torre plein [pour batir] ma tombe. Sa Majetédécida de faire le tour des travaux commandés: apporter de ls pierre de Toura pour en revétir le temple en caleare, avec une double fausse porte et une porte pot cette (mienne) tombe (Giza - Inscription de a tombe de Débehéni vers 2500 avant J.C." Bitir une tombe, Porner d'images et de formules assurant Ia sucvie, la doter des moyens nécessaires & Taccomplissement du culte funéraire, tel était le voew le plus cher des Egypticns. Isy consacrérent beaucoup de leur temps t de leue fortune. Une tele conception de la mort retentit sur la société tout entire, dans ses structures économiques comme dans ses arts, A cette «folie collective la plus étrange de Phistoite », selon le mot d'Flie Faure, nous devons notre connaissance une civilisation et la plupart de ses che L’Ancion Empire a légué peu de temples divins. Les soixante pigces ici rassemblées viennent de monu: me exception d’une seule, le naos dédié par le voi Pépi” & la déesse d’Eléphantine, N'appartenant pas a une série suffisamment éroffée pour justifier une publication, il a été inelus dans ce catalogue qui réunit pour la premiére fois les éléments architecturaux de l’Ancien Empire et de la Premigre Période Intermédiaire conservés au Musée du Louvre. Peuvétre s‘étonnerat-on de ne pas y trouver le mastaba d’Akhethetep ; le monument intact mérite tune étude séparée, tout comme les statues et les divers objets inserits de la meme période. L’Ancien Empire (vers 2686-2181 avant J.C.) cons titue le premier apogée de la civilisation égyptienne © Le pays unifig, au faite de sa puissance, maitre de ses arts et de ses techniques, est gouverné par des rois dont les noms chantent dans nos mémoires : Diéser, Cheops, Chéphren, Mykérinos royaume est Memphis, aujourd'hui ensevelie sous ne palmeraic qui déploie sa verdure au Sud-Ouest dur Caire, C'est l'époque of, d’Abou Roach Dachour, les premigres pyramides + aux franges du désert occidental : a Saqqara, le monument édifié par Djéser, qui se dresse comme un. colossal escalier ; Giza, les teois pyramids réguliéres aque les Anciens placérent parmi les merveilles du monde. Ces fabuleux entassements de blocs consti tuent le tertre funéraire de souverains qui, ds lors, manifestent leur nature exceptionnelle. Us symbo- lisent aussi de fagon magistrale la croyanee en une vie dans oi Mme du roi défunt sélance vers le cel, ni décor ni inscriptions. Ce ne sont que froids corridors entre- coupés de herses, chambres austéres parées de granit —*Aprés un bref essor sous le rene de Djéser, les bas-reliefs semblent déserter les pyramids. Il faut attendee le régne d’Ounas, & la fin de la V" dynastic pour que les murs se peuplent d'inscriptions religiew ses, les « textes des pyramides ». Le décor se réfugie dans les annexes du tombeau royal : le temple haut accolé a la pyramid, le temple bas ou « temple de la vallée », et la chaussée couverte, flanquée de murs, qui les relient. La se déploient les portiques et les colonnades, les processions, les scénes d'offrandes et celles empruntées & la vie quotidienne. Sculptés dans le caleaire fin, revétus de couleurs éclatantes, ces édifiees ont en grande partic disparu, Dans la collee= tion du Louvre deux pices seulement évoquent la splendeur des monuments royaux : une colonne cou- ronnée d'un bouquet de palmes qui parait autrefois le temple haut du roi Ounas et le saisissant « relief de la famine » provenant sans doute du méme ensemble, roche de celles de Djéser, la stele de Quhedjetfigurait- elle dans un tombeau royal ? On peut le supposer. ‘Mais son théme rare, le dialogue entre le pharaon et une divinité, appartient également au répertoire des, temples. Le centre du trente kilometres dela. Dans ces monuments indestructibles (Gina ler ncroples privée entourant les grandes pramides (coutoiie MFA Baston) Les autres monuments du Louvre viennent des innombrables tombes privées que les égyptologues appellent « mastabas » ; le nom, emprunté A arabe, Evoque la silhouctte « en banquette » de ces tombeaux. massifs de forme trapézoidlale. A la difference de la chapelle d’Akhethetep conservée au Louvre dans son intégralité, les fragments étudiés dans ce catalogue sont des vestiges épars, parfois méme découpés dans les chapelles de mastabas privés. Car le pharaon ne partait pas seul dans Pau-dela, $'il semble qu’a la II dynastie la pyramide royale se dressait & Pécart, dans un liew sanctifig, bien vite la situation changea. Les premiers souverains de la IV" dynastic, Snéfrou et surtout Chéops, planifient une cité des morts autour de leur tombeau. Les mastabas des princes et des hhauts fonctionnaires ¢alignent au long de rues qui se coupent a angle droit, Bien vite ce quadrillage parfait se brouille, ne résiste pas au nombre croissant de particuliers bénéficiant du méme privilege. Jusqu’a la fin de Ancien Empire, &re enterré 2 proximité d'une pyramide demeure un sort envié. Liemplace: ment de la tombe reflete la réalit€ sociale, raduic des liens familiaux ou de clientéle, résulte d'une fonction ou d’un role religicux. Que d’Assouan au delta, et méme dans les oasis, des nécrapoles privées se soient étendues tout au long de la Vallée du Nil, c'est ence. Mais il faut attendre la fin de la V* dynastie pour que de trés hauts personnages se fassent inhumer en province. C'est pourquoi la région de Memphis concentre la majorité des tombes jusque-la découver- tes, On en a dénombré plusieurs millers, arrachées au sable du désert et toutes différentes, depuis les tombes «cavernes » creusées dans le rocher jusqu’aux palais funéraires des ministres Ti et Mérérouka. La, reliefs, 10 peintures, hiéroglyphes, tout un monde d'images et de textes ressuscite une vie évanouie depuis prés de 5000 ans. La momie entourée du mobilier nécessaire repose dans un caveau inaccessible, au fond d'un puits, rmuré, Mais dans la chapelle qui le surmonte, "ame du. mort vient stenivrer du parfum de lencens et se repaitre des offrandes déposées régulitrement par les vivants.IIs'y développe un décor sculpté et peint dont Je but est religieux. Aw début le mastaba était un simple massif de maconnerie de pierre ou de briques crues signalant le caveau, Le culte funéraire s'y accomplit & lextérieur dans une niche creusée sur la facade orientale. Les stéles funéraires Mais voici qu’apparait la stele fanéraire de caleaire On la rencontre 3 Saqgara ds la Me dynastic, encastrée dans la niche de cule Ses reliefs rchaussés de couleurs éternisent la scene du repas funéraire . Le defunt figuré & gauche est assis devant une table chargée de pains; tout autour une foule inscriptions et de petites images donnent son nom et ses titres, numécent des produits: pains, giteaus, céréales, viande de beeuf, volalle, bre, vin, figues, caroubes, eau purificatrice, étoffes, faeds ensemble perpétue la vie dans croyances égyptiennes, Vhomme avait besoin d'un support matéricl pour survivre éternellement, doi la pratique de la momification, A défaut de momic, la atue, la ropréscntation dv défunt ou méme son nom aient des substituts valables, geice au pouvoir magique que 'Egyptien accordait 4 image ct au texte qui Fexplicite: le verbe et Timage peuvent devenis réalité. De méme que le nom du défunt et son portrait s'animent pour pea que 'on connaisse la formule juste, les diverses offrandes, leur liste répérée pat les vivants contribuent 8 la survie dans un au-dela oi es nécesstés sont les mémes qui bas : se nourrie, se véti... Sur terre, une organisation complexe a &é prévue pour que le défunt ne manque de rien. Les offrandes nécessaires seront fournies par des domai- nes ott transférées de sanctuaires et de tombes plus ne escouade de prétres assurera leculte. Mais tout ceci peut venir & manquer. La stéley suypléera. Suceédant aux premieres dalles sur lesquelles fi- gure lessentel, la stéle fausse porte apparait sporadi- quement dés la III" dynastie ®. La niche de culte centigrement parée de calcaire présente Vaspect d'une porte. Au sommet un cylindre de pierre gravé au nom ‘du mort, évoque le store de vannerie qui la ferme ; on Je nomme « rouleau ». Au début de la IV" dynastic la ‘au-dela, Selon les riches 5 stéle prend son aspect classique. La niche centrale, surmontée d'un rouleau est encadrée dun ou plu- sieurs montants, eréant des dénivellations sur lesquel- les textes et décor siordonnent dorénavant de fagon symétrique. On y trouve de grandes images du mort et de ses proches, ou bien le défilé des porteurs doffrandes convergeant vers la niche. agent un linteau ct la scéne du repas funéraire que les égyptologues appellent alors « tableau » (cf. cro- quis). Jusqu‘au milieu de la IV" dynastic ce tableau comporte encore des listes d'étoffes archaiques “, telles qu’on peut les voir au Louvre sur les steles de Néfertabet ou de Méry. Elément essentiel des masta- bas de Ancien Empire, la fausse porte est, plus que la statue, le moyen permettant la préservation de la personnalité du défunt. C'est aussi bien souvent le seul vestige du tombeau. Dans un ouvrage récent qui fait tat de la question S. Wiebach s'est, en particulier, attachée a retracer son évolution, reflet de fonctions différen principal du cule, elle est éroitement des offrandes dont les lists figurent sur le tableau, 4 la table de pierre placée comme seuil ® a ses pied Passage entre le monde des vivants et celui des morts, elle peut re considérée comme un modele réduit de Ja tombe, dont sa partic inférieure représente la facade tandis que le tableau figure Vintérieur. L’appa- rition de la fausse porte «a gorge » correspond sans doute a un changement dans la signification du ‘monument, également sensible dans le vocabulaice pour la désigner on passe du mot rwr « porte » ‘rpr », temple, chapelle. La fausse porte deviendrait alors Pimage de la chapelle qui contient Ia statue du ddéfunt. Ainsi s'expliqueraient l'apparition de verrous et d'yeux « oudjat » sur la niche, eta la VIS dynastie Vexistence de fausses portes incorporant une statue dans leur composition, Au-dessus ss: liew Les inscriptions gravées sur les stées contribuent & définir leurs fonctions. On n'a pas manqué d'étudier leur contenu ainsi que, plus récemment, leur disposi- tion, Elles répétent inlassablement le nom du défunt ct sa tirulature . Puis vient la formule la plus courante, ou « formule doffrande », apparue dans le courant de la IV dynastie ", Elle fut sans doute inventée pour permettre au défunt, ou a son image, de se dispenser éventuellement de 'intermédiaire des vivants qui psalmodiaient pour lui la liste des choses nécessaires: sewn Nn) nee 06s cee womaso| nol { een + Autres monuments Dachour | Catalogue Monuments au nom de souverains 1 Colonne du roi Ounas 2 Relief du roi Ounas : bédouins affamés 3. Naos du roi Pépi I" 4 Seéle du roi Qahedjet “Monuments aus nom de particuliers 5 Side fausse porte d'Touou 6 Side fausse porte d'Ipi 7 Site fausse porte d'Irénakhty ale dri inteau dV, nomarque dEalfou 10 Ste fausse porte dai, directeur du double tésor le fuse porte d'Tzi, inspecteur des scribes du tésor 12 Sie fausse porte Tai, au beau nom de Nebsen 153 Rovleaud’ltef 14 Montantde porte d’Aaakhty 15 Montant de porte fragmentare d’Aaakhty 16 Panneau de Mérib 17 Elements de la stele fausse porte de Méry 18 Fragment du tombeau de Méry 19 Linteau fragmentairg de Metchétchi 20 Peintures de Métchétchi 21 Rouleau de Nykaouinpow 2 Stee fausse porte de Nykaoudidoufei 23 Stele double de Nytoua ct Nytneb le de Nebi 25 Stele de Nebi et Nennout 26 Relief de Nefer 27 Element de la stlefausse porte de Néfermast 28 Stl fausse porte de Néferkhouow 29 Stele de Néfertiabet 30 Fragment du tombeau de Rahetep 31 Sidled'Hagi 32 Stéle-maison d’Hébai 33 Stéled'Hémour 3 Sidled Hekénou 35 Linteau de Khainpow 36 Linteau de Khouenptah 37 Linteau de Zefetchoua 38 Stele de Setibi 39 Stele fausse porte du pare de Schétepow 40 Sede fausse porte de Chéchi,inspecteur des greffiers 41 Srélefausse porte de Chéchi 42 Stile fausse porte du prince Kanéfer, prétee de Snéfrow 43 Rouleau du prince Kanéfer, chef d'expéditions 44 Fragment de lastée fausse porte de Kahersetet 45 Sitle chapelle de Ky et Zatchedabed 46 Fragment du tombeau de Tépemankh, directeur des shentichés du Grand Palais 47 Pragmentdu tombeau de Tépemankh, directeur des hemtiché: du Grand Palais 48 Fragment du tombeau de Tépemankh, prétre du sanctuairesolate d'Ouserkat 49 Rouleaude Tati 50 Rouleau de Téti et Hésy 51 Autobiographie de Tehéti ‘Monuments anonymes 52. Bxtrémitéde linteau 53 Femme au lotus 54 Hommeassis 55 Homme debout 56 Poissons 57 Porteurs d'offrandes 58 Repas funéraire 59 Scéne de boulangerie 60 Scéne de boulangerie et porteurs d'offrandes 61 Seéne de péche au harpon @2 Scribe Avertissement Fournir aux spécialistes un outil de travail qui fasait jusque-la défaut, et permertee aux amateurs de découvrir les richesses de la collection, te est le double but que sest fixé ce catalogue ; il sagit done a la fois de liveer une dlocumentation aussi exacte que possible et de rendre accessibles au profane des @uvres souvent magnifiques ‘mais difficiles a interprétr. Le Catalogue La diversité des pices présentées a ent notices Padoption d’un classement alphabétique, selon le nom de leur propriétaire en suivant Tordre établi par Ranke (Personennamen [-II-IIT), ou selon le theme figuré pour les quelques fragments anonymes. Les monuments royaux ont &é classés en téte de la premiére catégori. Chaque notice se compose d'une fiche technique donnant les informations essentielles, d'une description, d'une copie des textes, d'un commentaire, et d’éléments de biblio graphic. Lafiche technique comprend le ou les numéros affected Vobjer Pour plus de clang, cest le numéro usuel ou apportant le maximum d'informations quia &é placé en t@te. Les autees numéros figurent au bas de la rubrique. La rnumérotation utilisée au Département des Antiquités égyptiennes est ts complexe, la coutume ayant instauré tune confusion entre numéros inventaire et numéros de catalogues rédigés au xix" sidele (Krieger RAE 12, 1960 p. 93-07). Un méme objet peut porter plusieurs numéros +B signe alphabétique attribué aux reliefs par E. de Rougé, Notices, 1883, et le plus fréquemment utilisé dans la littérature égyptologique ; + signe alphabetique attribué aux stées, id. ibid. ; +N (Napoléon) numéros des objets inventoriés sous Napoléon IIT entre 1852 ct 1857 5 ntrées) inventaire comprenant des objets acquis dés 1849, il prend officellement la suite de Vinven- taire Napoléon en 1857. Il est encore en usage aujourd'hui s AB (ancien fond) numéros donnés 2 tous les objets nvayant jamais posséd ayant perdu, +E de numéro dinventaire ou la date Crest cele ordinairement admise. Le cadre restreint d'une notice ne permet pas de développer Pargumentation ni de reprendre totalement des problémes souvent délicats ; on trouvera cependant dans le commentaire des directions de recherche ou des éléments susceptibles d'€clairer une datation. la matiére La plupart des objets ont été soumis a des analyses de laboratoire France pour l'identification des pigments, des composants de Ia mouna ; Centre technique forestier tropical pour identification du bois. Messieurs Brousse et Bonin, pro- fesseurs de pétrographie-minéralogie a I'Université ’Or- say nous ont également prodigué leurs conseils pour les pierres Laboratoire de recherche des musées de la technique, Uétat de conservation Ces deux rubriques essaient, autant qu'il est possible, de suppléer la vision directeet de donner l'état de santé de lapitee. les dimensions Elles sont données en centimetres, pour celles qui n’exce dent pas I métre. L = longucer, | = largeur, H = hau: teur, ép = épaisseur, d = diamétre, la provenance et le mode d'entrée dans le collections Dans le cadre de ce catalogue il était difficile de donner historique complet de chaque objet. Cedt été retracer la formation de la collection égyptienne tout entire, compo: sée de dons, legs, acquisitions et partages de fouilles (Benédite, RAAM, 1923, p. 161-172 et 275-293 ; Kanawa- ty, BSFE 104, 1985, p. 31-54). Les recherches ont particu lierement été centrées sur des archives inédites, celles des fovilles entreprises par Mariette 4 Saqqara ct celles de Clédat a Elephantine. Pour le reste on se reportera sux index « provenance », « collectionneurs », et au tableau chronologique retracant lentrée des objets dans le musée (cf Documents) ee La description Elle suit la fiche technique. Rédigée dans un style volon- Lairement neutze - une écriture blanche, dirait Barthes ~ on Va voulue la plus précise possible, t complément de Hillustration. La traduction des textes, ou tout du moins le sens général des inscriptions, a été intégrée Ala description du décor. Comme Ia mis en lumiére [LG. Fischer, sur ce type de monuments limage et Vécriture fonctionnent en une tele symbiose qu'il ext artficel de les dissocier (Fischer, L'criture, 1986, en particulier p. 24-46); par exemple, un homme figuré en grande taille au bas d'un montant détermine un nom propre ou, a inverse, des inscriptions précisent le sens d'une scéne, Videntité ’un personnage (Roquet, BSEG 9-10, 1984-85, p. 227-243). Ces traduetions ont été mises en évidence par Femploi de guillemets et de litalique Les textes. Une copie rassemble toutes les inscriptions plus ou moins dispersées sur chaque pice. Comme dans le Catalogue des stgles du Sérapéum conservées au Musée du Louvre (Malinine-Posener-Vercoutter, Serapeum 1968) qui de: meure un modele, on ne trouvera ni traduction suivie, ni commentaires philologiques. Le commentaire Les informations données par la fiche technique et la description peuvent, si besoin est, donner liew & de courts développements. On les trot Avant tout destin€ aux spécialistes, il tente de suppléer & absence de notes, imposée par Péditeur. vera dans le commentaire Les éléments de bibliographie La recherche bibliographique a été considérablement facilitée par la parution récente d’ouvrages auxquels nous envoyons, en particulier Porter and Moss IIT, 1974-1981 ; Roceati, Litérature, 1982; Strudwick, Administration 1985 ; bien que paru en 1987, Fouvrage fondamental de Harpur, Decoration, nous est parvenu trop tardivement pour que nous puissions en tenir compte dans la rédaction des notices. Ses conclusions ne semblent remettre en question ni la datation ni la provenance des monuments du Louvre, En régle générale, il n'a pas semblé nécessaire de repro: duire la bibliographic souvent fort longue rassemblée par Porter and Moss et que les spécialistes retrouveront aisément, Hormis la publication principale, seules les Etudes postérieures 4 la deuxiéme édition du Porter and Moss, ou celles n'y figurant pas, sont mentionnées. %6 Lillustration Chaque objet posséde au moins une reproduction photo- ‘graphique en noir et blanc. Les reliefs sont également dlessinés ay trait et les peinturesreproduites en couleur. Les documents Mis en annexe du catalogue, ils completent les informa tions nécessairement coneises données par les notices. On y trouvera un tableau chronologique retracant la forma- tion de la collection, des documents darchives inédites conservés au Musée du Louvre (fouilles du Sérapeum, fouilles d’Eléphantine), des résultats d’analyse de labora- toire, des tableaux typologiques présentant des éléments iconographiques qui ont paru significatifs pour la datation des ceuvres : morphologie des fausses portes, coiffures masculines et féminines, sidges, pendentifs, tables d’of- frandes. Les index A la fin de Pouvrage des index sont proposés au lecteur. Certains concernent la fiche technique : datation, maté- riau, provenance géographique, mode d'enteée, collection: rneurs, Les autres portent sur le contenu des inscriptions noms de divinités, sequences «’épithétes divines, noms de souverains, noms de particuliers, fonctions, titres et épithétes, noms d’édifices, toponymes. Ils sont doubles et donnent les inscriptions hiéroglyphiques ainsi que leurs traductions,classées par ordre alphabétique Pour Pindex hiéroglyphique des noms de particuliers, nous avons suivi Vordre adopté par Ranke qui, malgré ses imperfections, a le mérite d’étre international. Les traductions, destinées & faciliter la recherche des non-spécialistes, sont avant tout conventionnelles. Pour les titres, elles s'appuient sur des ouvrages de référence tels que Helck, Beamtentiteln, 1954; Ward, Index, 1982 ; Steudwick, Administration, 1985 ; Fischer-Ward, Index, 1985. Pour les toponymes et les noms d’édifices, nous avons largement mis 3 conteibu- tion Zibelius, Siedlungen, 1978, Au terme de cet avertissement, je suis heurcuse de ‘témoigner ma vive reconnaissance a Monsieur de Cenival qui ma confié cette tiche et men a largement facilité la réalisation, Les dessins ont été relevés sur les monuments ec encrés, sous ma responsabilité, par Frédéric Bellay, Liza Giddy-Decobert, Guy Lecuyot et Nathalie Perche. Olivier Perdu a calligraphié une grande partie des inscrip tions higroglyphiques figurant dans le texte. Toutes les photos des pices du Louvre sont de Maurice et Pierre Chuzeville & Vexception des n° 35 ct 50, exécutées par st Annie Quenot, du département des antiquités égyptiennes, qui a daetylographié le manuserit, Patricia Rigault, étudiante & PEcole du Louvre, a large- ment contribué a I'établissement des index et s'est acquit tée du report des corrections successives. Quills soient tous vivement remerciés ainsi que les nombreux spécialistes, collegues et amis qui mont prodigué leurs conseils et dont fn trouvera le nom au fil des pages. Paris, Décembre 1987 1 Colonne du roi Ounas Description Taillée dans un seul bloc de granit, cette colonne de type palmiforme se compose d'un fiit de section circulaire doté un fruit de | gr. environ, d'un chapiteau et d’un abaque sur lequel reposait une architrave partiellement conservée demeurée & Saqqaca. Liabaque porte su cylindriques servant Le chapiteau présente un décor sculpté figurant neuf palmes ornées au centre d’une cbte verticale. La base des palmes est enserrée par un quintuple lien figuré en fort reliefet d’oitretombe une double boucle qui marque Paxe principal de la colonne. Le fie qui présente des irrégularités et de petits méplats verticaux offre a michauteur, sur la méme face, une inscription qu’encadrent deux signes ouas supportant le signe du ciel et reposant sur celui de la terre. A Pintérieur de ce cadre, quatre colonnes d'higroglyphes opposées deux A deux énoncent la titulature du roi Ouxas: a gauche, ses noms de « roi de Haute et Basse Keypte, de fils de Ré Ouwas, aimé de la déese de Basse Egypte Ouadjet de Dep et de Pé», i droite ses noms « d’Horus Quapyrsovy, des Deux Materesses Ovabjen et d’Horus d'or Quai » (Beckerath, MAS 20, 1984, p. 55 et 183). Une ligne horizontale gravée au bas du tableau donne par deux fois, de fagon symétrique, les épithetes royaux « doué de vie, de stabilité, de force, étemellement « (le dernier terme ne figure que du cdté droit). jeure deux mortaises face supe fixer Parchitrave, Texte Coe =B BINS “IkGE [RBU = ASTIS F409 4 Numéro dinventaire +E 10959 Date fin dela Ve dynastic rene FOunas ou de Dyedaré Inés Matiee: granite “Technique lef le chapitesw ct Paqu sont cups dan ul ‘monolithe, Linsription et sravéedanslecreus Frat de conservation : ensemble Ge emoate partir de quatre Fragments. Le bas del colonne eat base ont reconstits Dimensions: H. totale: 64 on abaque H.:2 chapiteau HLT Fad, sous es Hens cm du fragment infévieue 87emn | \ i| 2 ae _ aren - | toe ac oy — —— 2 EE, KT! Sr Stéle fausse porte d'Irénakhty Description Dans cette petite stéle 4 gorge on peut reconnaitre les Aléments elassiques de la fausse port, ici disposés sur un méme niveau, et séparés par un quadrillage de lignes délimitant le décor et les inscriptions. Seuls la niche imitant une porte de bois et le couleau qui la domine sone cen léger retrait. Lacomiche 3 gorge, ornée de palmes paraléles peintes alternativement de couleur brun-rouge, ocre-rouge clair ct blew-noir, surmonte une inscription horizontale qui consiste en tine formule dof Anubis en faveur d'Irénakty qui est rep Texteémité garche du texte Le méme théme est traté avec plus de détails partie gauche du tableau oit le défune est figuré dans la seene classique du repas funéraire. Assis sur un tabouret orné a T'arigee d'une ombelle de papyrus et muni de pieds de taureau, le défunt pose la main gauche sur la poitrine tandis quil tend la deoite vers une table chargée de dix pains tranchés, stylists en forme de roseaux. Sous cette table une aigaiére ct son bassin ainsi qu'un vase & bec sont placés sur un petit meuble. La moitié droite de la sctne est coccupée par une accumulation dofrandes : vases dressés Sr un support ou posés 3 méme le sol, fruits, pies de heeu, volalls,destings au « grefier de la maizon des archives divines du grand palais IkENaKHTY » comme nous Vapprend la ligne de hiéroglyphes gravés devant le visage du personnage. Au-dessus du tableau deux inscrip- tions horizontales répétent la formule d'offrande nom- sant ici Osiris ainsi que le « Grand Dieu » et eésument es offrandes essentielles « un miller de pains, cruches de bére, siteaus, buf, volailles, eases @abitre, pieces d eos » Les deus paires de montants portent des colonnes de titres absolument identiques = sur les montants extérieurs: « le biemheurever aupres die 10 le préte du grand diew IReNaxtsT¥au beat nom dle sur les montants intéricurs : «Uinipecteur des greffiers de {a maison des archives divins du grand palais, IRENAKHTY » ‘Au bas des deux groupes de texte on trouve l'image @'iréeakhey debout, véuu d’un pagne a devanteau, tenant «une main un spectre abe et appuyant de Vautre sur une longue canne. Le personage, figuré quatce fois sous le méme aspect, se dirge toujours vers la niche ande accordée par le diew 7» Numéro iene C158 Date Ve dynastic ou pls tard Matitresealcate grain fin ahondantes aces de couleur nde alternative brn rouge, oee-ouge cla evbleu- “ombroux restes df acre-rouge la surface dela ste, partie décorée ~trompe ail dans la che Figurant une port en bis: vines Finement note Vocre-ouge “Technique elie dans le crux sex sign pour les bidroglyphes, res frst pour les personages deat lecorps et entrement eid avec une notation rs geome des yeux et dela chevelure Etat de consrvation + Pléripherie- large late fendenayeant les inscriptions (raflursen surface. im Dimensions H.:71 1:39 emp. appureate 7 em (dos noye dans da plate. Provenanc ute clleston Clr Bey. ‘Mode entrée dans ler collections sande achat eo 1952, Autres numésos peu-ére N30 sans doute E 152 = Clot Bey caase 14 0 5 (ir provenance) PIERRE, Recucl 198,11 p-70 ROUGE, Noe, 1883, p. L135 158 REXTLLOUT. Catalogue, 189, pest a 652 Bons, Gide, 1, 1982. 242 (avee fax umére et fuse RANKE,P N1,1935,41 1 VANDIER, Guide 1973p IS avee faux numero) iogapie | | 7 7 Bie ausee porte rénathty Texte “Ve deAPVOSZA SUARAAINUNSAE “LEAF SATIN “osteo sal tisi lt “oq saé “S12 E82 Commentaire La date proposée pour le monument se fonde sur des critéres stylistiques : type de la stéle (Vandier, Manuel TI, 1954, p. 440 sq), canon élancé du personage, schématisa- tion des traits du visage. Les textes siinscrivent dans la tradition de Ancien Empire, es formules d'offrande et les dieux qu’elles citent sont attestés dés la fin de la Ve dynastic ; la paléographie ne présente pas de caractérist ques de la Premitre Période Imermédiaire ; quelques particularités sont 4 noter dans la liste résumée des offrandes : la position de 1000, placé apres la catégorie et ron avant comme de coutume, l'utilisation du détermina- Aif de rt et non hry-d 6° qui ne posséde pas de cornes (Lapp, Opfeeformel, 1985, p. 125 et 128, 4) pereé d'un couteau A la place de Vhabituelle téte de bovidé (peu pour des raisons magiques bien attestées dés la VI" dynastic, voir Lacau, ZAS 51, 1913, p. 1-64). Le nom propre Irénakhty et son hypocoristique Iri sont fréquents a Ancien Empire, particuligrement a la Vie dynastie (Murray, Index, 1908, p. 1 Ranke, P N I, 39, 24 cl, 1 P NIT, 343 5 P MII, 1974, 270, 92, 117, 167,306, 137; P MIIF fase 2, 1979, 601 ; Lipinska, C A A; Cuba, 1982, 9° 12. 13 ; Kanawati, Saqgara, 1984, p. 43-46). identification avec la fausse porte de la collection Clot Bey est faite d'aprés une description rapide figurant dans V'inventaire Clot Bey et des dimensions approxima vement semblables : « E152 = C 14 n° 3 -stéleen pierre caleaire, forme rectangulaire, le sommet porte une frise peinte en jaune, noir et rouge. Le milieu représente une 30 porte; au-dessus un personnage assis devant une table et tun monceau d'offrandes. A droite et & gauche, deus lignes die higroglyphes au bas desquelles la méme personne est figurée. Les higroglyphes gardent quelques traces de coloration en bleu - lageur 0,370. Hauteur 0,720.» a 8 Stéled'Iri Description rectangulaire, décorée dans un style rude et , porte image d'une scene d'offrande dans sa partie droite et médiane ; le tiers gauche est oceupé par quatre colonnes de texte. Sur le bord gauche ainsi qu’au sommet de la piéce on distingue encore les vestiges d'une frise de rectangles alternativement peints en noir, vert, ocre rouge iches verticales et ocre jaune, séparés par des bandes bl cernées de APext ment deux époux, sont assis céte cbte sur un fauceuil de bois muni d'un dossier trés bas, La femme, figurée dans tune attitude classique de Part égyptien, enlace les épauiles de som mari et étreint son bras gauche, Tous deux recoivent les offrandes que leur présente un autre couple dehourt devant eux, Les femmes sont vétues d'une robe blanche & bretelles Saer@tant aux genoux ; elles portent tune perruque tripartite, des bracelets, et des périseélides. Les personnages masculins ont les cheveux courts et un pagne blanc mi-long. Sur le visage d'lri (@ droite) des traces de noir correspondent aux vestiges d'une barbe me droite, un homme et une ferme, probable: uaillée en « collier ». On note un certain raffinement dans le costume du couple assis qui est représenté en plus grande taille: ceintures Iides décorés de damiers pour la femme, large collier polychrome pour son compagnon. Ce dernice tient dans la main droite un grand lotus a tige sinueuse et tend autre, pour recevoir les offrandes qui lui sont présentées coupe, aiguiére, panier surmonté de diverses pitees de viande (patte de boeut, cbtes) et d'une bout de Kégumes Au-dessus, lartiste a placé quatce petits vases ovoides Des récipients analogues, toujours au nombre de quatre, es, collier de perles et périseé sont disposés sur une table basse blanche ornée de triangles verts. Nous ignorons si des relations familiales tunissent tous ces personnages, mais une inscription précise Tenom de la femme debout : « Renerinki » Le texte, maladroitement peint, dans la partie gauche, consiste en une formule d’offrande au dieu Osiris « maitre de Bousiris, le grand dieu, matore d’Abydos » en faveur du. «bienheurens Tei fils de Hucwowuvry (et de) Véchanson Sonex » ” Nuno Piavenaee: £27211 Date: Premire Pehle Inverts, IXe-Xe dynastic? Maur scleie Technique: sation pute diel ule pet peinure appliqedtectement Siecalsr dnt dears icf Las personages ct quelque clemns dela ce and (age coupe, go vases ove) petcnant we ts fable ‘enivellaon, Les contours sent pave Timer des Figures cst lai paritemnene la les detain pein Pour Inport otras, ari stl ue technique te =e bras proc xt pent san aver frst cco Les roles Gonkeure Blane ye, gle, séeemets able bse parte du bracele dela poreme olfrandes, pres de callie de Veponne ata ee: rl ct perinties deta porcine, pert de son compagnen, acetals ang de son cl, do cole, do track des pence de son down boxe dures ear ‘Eoin pone, {ranges rman Ine bse, tetas del fe Coupe et gran ve evs, rang central du cal rls de colen du bracelet ct despre deson pons ‘eines dubia du fate =i Ri rectangles dea frise personnages feminine da Totus, pamer rectangles dks fine Teg rose andes vertices smédianes dex grande eves oveides ot texte hieoglyphique, contours et details du décor, cheveus, yeaxet sures, seamelon des scins pees ht collier eres da cle tes pisces de sm Epon bouton des vases, ectangles de fie Etat de conservation: al, binge en roe morceau, été estauré tT époque moderne En 1935 a ste pssst encore tine patie de sa hordure droite lineation aimableene communique pr le profereur H)-Cléee sur toate ls périphérie rmangues importants Le 2283 Tépoxque moderne races ‘Fouls pour en dire Teépaisseur. Les couleurs sont Sone faicheurremarquable Dimensions: Fi = 30m Ls S2emzep. = om, Provenance: ncoane (objet 4 yen 1935 pare professeut 1H. lite ches un antigua de Launon) hate Egypte aps le style, probablement région de Rizaga Getelin Mode dentrée dans es callecions achat en 1981, Bibliographic Gazer oes eau ants 1982, 8.2 (avee photographie, Imentioange comme provenant AFAbydos) RhvUF 0 100, 2-198, . 1-145 (mentonnde comme peovenantvessemblahlement ‘Tue nécropolechebaine) a Siew Texte aie =i Sle = 8 “USPLSe “CBs 9 Commentaire La date de la stéle se fonde sur des critdres stylistiques et €pigraphiques. Elle appartient & un type bien connu (Wandier, Manuel, 1954, p. 448; Dunham, Naga ed Der 1937 ; Smith HESPOK 1946, p. 222-234 ; Clere, RAE VI, 1950, p. 19-32; Brovarski, Mélanges Hughes, 1977, p. 3l-sq 5 Brinks, GM 28, 1978, p. 25-35 5 Sternberg, ibid 145-59 ; pour histoire de la période voir Gomaa, Brsten ‘Zovischenzeit, 1980) On y retrouve les caractéristiques de certaines oeuvres de la Premitre Période Intermédiaite : grande liberté dans Uattitude (par exemple le jeu de jambes des person- rages dehout), schématisation des visages, disproportions flagrantes (téte Enorme de Phomme assis, longueur déme surée des bras de "homme debout..), relief trés fruste, modelé incxistant rehaussé d'une polychromie éclatante, posée par grands aplats. Sclon les manuels, ce style souvent qualifié de « provincial » sera présenté comme grossier ou amusant, audacieux ou original... Certains détails particuliers & notte stle se retrouvent sur d'autres 16 pices attribuées 2 la méme époque comme le traitement de la perruque féminine dont le contour atridve est creusé au niveau de la nuque au lies diaffecter Ia courbe réguliére des coiffures de I'Ancien Empire (par exemple Dunham, oc, pl. IT stéle I; pl. III stele 3 pl. XVII stale 58; Fischer, Dendera, 1968, pl. XXV, XXVII; pour Brovarski, BUE 97, 1985, p. 119, cette concavité apparai- trait dés la Vie dynastic), la présence des quatre vases slobuluires placés ov non sur une table (Bostic, ste, 1959, pl. 75 Borchardt, CGC IL, 1964, a? 1597; voir ment le sarcophage d'lb, provenant de Gebelein, attribué au Moyen Empire = Lacau, Sarcophages, 1906, CGC 28115), Vattitude et les proportions du personnage tendant la coupe (Bosticco, id. ibid). On notera que sur notre monument les bénéficiaires de Vofirande sont figu: 65.4 droite et non a gauche, comme cest la coutume (il existe cependant quelques exceptions, par exemple CGC 20315, 20427, 20754 ou Louvre C 15, datée de la Xle dynastic, Lexamen des inscriptions peut également contribuer & préciser la date, Les noms propres sont essentiellement ‘anke, PNI, PNI, p.l, attests au Moyen Empire : Ry 1.223, 6 mais Bostieco, o-c., P.P.I; ri, Ranl 1 fréquent & Ancien Empire 3 i-hr-if 1, p.235, 7, Moyen Empire ; Sbkirm ne semble pas attesté Le titre de wapw existe aux époques précédentes (pour Helek Beamten- "Ancien Empire, par exemple aedpur titeln, 1954, p. 93-94; pour la PP. mais est beaucoup plus fe (Ward, Index, 1982, p. 90.91 da valet, voir Simonet, CUE La disposition de la formule doflrande de la séquence hy nbr nft est connie a pasti dynastic (Barta, Opferformel, 1968, p39) la époque que les signes déterminant habituellement prt hrw sont complécés par des tées de bueuf et de vole (Barta, cp. 39). Le terme w/6r semble apparaitre plus tardive ment (id ibid. p. 46; voir également pout eete sequence la remarque de Lapp, Opfertormel, 1986, p 130 § 228). On notera que la formule fait face aux hénéficiaires, orienta tion qui apparaitrait 4 la période Hérakléopolitaine (Fis- cher, Egyptian Studies, 1, 1977, p. 135). La forme de certains signes se retrouve sur des sarco- phages provenant de Gchelein (sarcophage d'Iny, La Sarcophages, CG C 28033, pour le signe des étoffes sarcophage d'lb, id. ibid C G C 28115, pour le signe de Valbatre) La provenance suggérée se fonde sur les paralléles les plus proches dont Forigine est connux ~stéle CG C 1597, Rizakat © 6369, 4 Louxor GC 28033, Gebelein = sarcophage CG C 28115, Gebelein, 9 Linteau d'Izi, nomarque d’Edfou Description La partie gauche du linteau est occupée par une scene de repas funéraire monteant Izi assis sur un siége & dossier bas muni d'un coussin, Les pieds de la chaise sont sculptés A Timage de pattes de lion et Tarriére est oré d'une ombelle de papyrus. Le défunt est vétu d'un pagne partillement plissé et porte une perruque longue cachant les oreilles. Un large collie & huit rangs de perles ct dews bracelets complétent sa parure. Il approche de son nez wn vase dont une inscription précise le contenu : parfum de {fite ~ huile hékénow » (deux des huiles canoniqites). [zi Sappréte 4 saisir de la main droite hit pains dont la forme stylisée évoque celle de roseaux et qui sont disposés sur une table. Aucdessus dle celle-ci, une inscription résume les offrandes essenticlles: «mille pains, mille couches de bire, mille géteaux, mill pices de vlalle, mille cases dalbitre, mille pices d’éoffs ». A droite de la table lune aiguiére er un bassin sont posés sur la plateforme qui supporte Ia scéne. A gauche un petit personnage debout manie un encensoie. Le texte qui Taccompagne nous apprend qu'il sai de «son fils cher, Phonome lige du roi «au Grand Palais Hoavaxtrr ». Sous la chaise, une fermme agenouillée respire une fleur de lotus. Elle est également figurée & petive échelle, avee une coiffure courte et une silhoueteélaneée, presque androgyne. II s'agit de 'épouse dlu défunt «a femme chévie, Zécuzécuier ». Linscription horizontale qui surmonte lensemble de la scéne donne le nom et les tires zi: « le gouverneur de domaine, le grand des disaines due Sud, le bienhewrewe Tat». DYauttes titres sont énuumérés dans le texte vertical qui sépare le linteau en deux: « fami unique, Chomome lige du roi, Ladministra eur die chacal, le maitre des series royauex (ou le maitre archtecte du rs, Fischer, Varia 1976, . 30.0.9), La». La partie droite du linteau est occupée par cing lignes de texte comprenant la formule offrande et les soubaits du défunc pour Vautre monde : «une offrande que donne le roi et que donne Anubis qu'il soit enterré dans la nécropoe ; une offande que donne Osiris maitre de Bowsris: qu'il marche sur les bons chemin sur le(squel(s) marchent les bienhew revs; en paix, en paix pres d’Anubis, qui rejoigne la terre, quid raverce le sable et qu'il monte vers le grand diet». ® Tedynastie,rognede Te fo de Pp Ler Matin clei «chiles Gilice en formation) Technique relief danse crus 1essoigne nombreux details Figures 8 Vintércur des signes Iiezoplyphiques la gravure es patois ienerrmpue sur les zones Tex ps desde la pierre (chal) couleur applquéessur un enduit Se plire: nombreuses aces Fre rouge sure corp des ‘personnages (Iz, son fl et Ttdreue dela plupart dessignes (65,405 By md.) races de ert pigment a ue) sla rige douse dans certains signee (nt ip Etat de comervation : bon at exception de Pane supérieur satche et de quelques gate Dimensions H.: 54m Ie: m:ép. max.: em Provenance Edfou tombe di, dpsed cool 8 dans a partic Nord, pets d'un sei de pcre Fouilles de PIEAO, janvier fevrie 1985, Mode dente dans les collections on div Gouvernement Egyptien en pantage de oilles,envos de MIeAO, 1954 ee a! ane af Ree ot : ndash fe nae “YZASLNBRE "2 AfE TS RS "REITORUASA LISSA SA | “DSINE Sle) TSeem Ea “AsV an—l Tey Shao le om “982 FERS? Fotsim FthIs PDIS& Tintoau de, nonarque estou Commentaire La pitce a &€ découverte en 1933 dans un couloir du mastaba d'Izi en compagnie d'autres stéles datant du ‘Moyen Empire (dép0t du couloir A). Fle état posée a plat sur le dallage, la partie gravée contre terre. L’hypothese la plus vraisemblable concernant sa position d'origine est celle émise par Fischer (Dendera, 1968, p. 58 1.229) qui suggére quielle était placée au-dessus de la fausse porte cencastrée dans le mur Est de la chambre B. Les trouvailles faites dans la tombe d’Izi ont été partagées entre le musée du Care, celui du Louvre et celui de Varsovie. Parmi les pieces datant de Ancien Empire citons = au Louvre E 14 399, statue d’un groupe anonyme {Allios, 1935, 17-18, pl. XII-4) = E 14 400, statue d'homme assis anonyme (id., 17, pl XIII-3) E25 973-25 979, matériel de toilewe (id, n. 216,217 222,223, 226, 228) a Varsovie 1 inv, 139944, fausse porte d'Izi (Alliot, 1935, p. 22-24, phVII) = n inv, 139962, vase au nom de Téti (Michalowski Desroches, 1950, p. 42) LLa biographie inscrite sur la fausse porte d’Tzi (Musée National de Varsovie) indique qu'il a successivement cexercé ses fonctions sous le regne de Djedkaré-lxézi, Téti est également mentionné sur un couvercle de vase découvert dans la tombe. Ounas et Téti Baer, RT, 1960, p. 60 n° 62 suppose qu'Tzi est mort sous le régne de Teéti en se fondant sur le nom du dernier roi mentionné dans la biographie du personage. Cependant le fait qu'un des fils d'Izi se nomme Pépiseneb laisse penser qu’Tzi a sans doute également vécu sous le régne de Pépi Ter, comme le propose Edel, ZAS 79, 1954, p. 11-17. Pour la succession des princes d'Edfou I2i et Qar on se réferera 4 Martin Pardey, Provinzialverwaltung. 19 pli3n.2 Pour une formule funéraire analogue on verra par exemple celle gravée sur Ia stéle de Hornakht provenant également d’Edfou (Caire JE, 66 929 = Corteggiani, 1981, p. 100.2°61), fase porte Lintesus ai few de bile ee come tere 81 10 Stéle fausse porte d’lzi, directeur du double trésor Cet stéle fausse porte présente une double dénivellation (1,5 cm entre les montants intérieurs et pew accent extérieurs). Elle est encadrée par un tore cylindrique portant des ment transversales et obliques, et sur montée par une corniche gorge aux palmes presque parallales, Sur Varchitrave sont gravées deux lignes dinscription consistant en des formules d’offrande aux dieux Anubis et Osiris en faveur de « fami unique et bienheureus I2t » wontants extérieurs portent chacun deux colonnes numérant les nombreux titres &'Tzi gauche, les titres honorifiques et seribaux cami unique, homme lige di roi, our bevet, biton du peuple, pilier de Voiseau Kénémet, directeur des seribes duu double trésor, scribe de toutes les troupes de la Résidence, soribe des deux ouabet, 121». ~ du cété deoit, les titres en rapport avec les institutions royales et le trésor : «sous-chef des prétres de la pyramide de Tei, directeur du double tésor, scribe d’équipe de la pyramide de Téti sous-chef du double trésor, 12K». Le bas de ces deux montants est occupé par image <'Tai debout tenant une longue canne et un sceptre aba (on remarquera que contrairement 3 la coutume, c'est le personnage se dirigeant vers la droite, qui, selon une masque presque entiérement le manche du sceptre), Il est vétu d'un pagne court & devanteau triangulire, d'un large collier et de bracelets Salongue perruque laisse les oreilesvisibles Le lintcau placé a mi-hauteur de laste répéte le nom de l21, ick qualifié d'< anni uniguc, homme lige dro, bienheureus ». Il suemonte les deux montants intéricurs sculptés en léger retrat ct portant chacun deux courtes colonnes de titres =A gauche : ceux de « sous-chefdu double tréor, inspecteur es scribes, attaché aue magasin du double trésor, scribe dt palais divin de Sud » droite: ceux de « bienhenreus et directeur de magasin » Au bas des deux groupes de textes on retrouve Vimage 4'Vzi debout; seuls quelques détails different: le person- convention de l'art égyptie 2 v0 inventive: 164 Date Fin dela Vie dynastic ou Premitre Peiode Intermédisre Matiz clei Technique clieflevé wis leer pour le taleau relief dans le creux pour le décor et es inscriptions da reste del stile (pour emplos simultane de ses deus wechaiqueset leur signification voir Laci 1962, p 39-50) couleurs races oe ouge Alans angle supérieur gauche de laiche, Etat de conservation + pti inféreure ets endomnagse et restaurée au plate les deux {mgs son rises angle fupieur gauche de la coriche 119, tranches éraflures en particulier surlacommiche gorge Dimensions 14: 16050 Le M2 sep: 20m dimensions du tableau HZ em: 38cm (oon ‘comprises champ ars) Hes7lem sh: 85em imensios de a coriche HL2bems [es approsimativement to Provenance: proablement Sagara Nord, aura et découverte par Maree Saggar (Laver, Sagara, 19%, \-] 1.27) prtsdu tombeau de Mra (communication orale de Tastes Colleton du Prince Napoléon (donnée pale Vice Rot Egypte en 1858), “Made dentrée dans ex collections don da Prince Napoleon en 196, Autre numéro: E30) Bibliographic ‘Curiewsement ete tle smentioande pst PERRET, Reeaei, 1878, ¢ Ip. 76, ne semble pus igurce au PML PIERRE, Recueil, 198,11 p76 Rover, Notice, 1883, 9.13613 REVILLOUT. Catalogue, 189, post n' 65 GavriMea,L.R1, 1907p. 47 18 AALLION BIPAO XXXVI, 1957-38 p15 4 BAex, R190, p46 A) LAUER Mélanges Maret, 196, pied [BnUGSCH, Thesaurus, ed. 1, p30, Hoos VanDten, Guide, 1973, p15, LADER, La néropol, 1977, FisciieR.ZAS 105, 1978.50 a SraUDWeK, Administration, 1985, p 66-6700 18 faite Ny Hy n)| Sa A A| | == Sve J Ste dela Roose ocnche cope ct access des Pesonsages, silhouette dela pore ravée dan a miche tard conservation : patie Inférieure endernmagee (eres pales» det Tatroux et based a stl rit Eclats en surface aire edommagé surtout dans la Pati supérieure zi Dimensions H, 75. 483 em sep. Item dimensions da tableau He: Wem ;1 22cm limensions de anche HL: 16 Sem 3b: 95cm Provenance incoanve, Probablement région memphie apres te tices collection de Voge Mode deneée dans ex collections don du Co Melchior de Vogtc en I Ate numéro #62 Bibliographie Prenat’, Recueil 1878 p76 GauremeR LR, 1907, p98 BOREL, Guide 1199p 2a RANKE PN, 186, 18 YaNDIeR Guide, 1973, p. 15 FZ Sle tausse pore au beau nom de Nebson 91 FF Silo fousee porte i au bea nom de Netsen de Neuse », Celui-ci est figuré dans la partie gauche, assis sur un fauteuil 3 pieds de lion, orné d'une ombelle de papyrus et muni d'un coussin retombant sur le dossier. I porte une barbiche, une perruque longue dégageant les oreilles, et un pagne. La main gauche est posée sur la poitrine, la droite tendue vers la table doffeandes placée devant lui et chargée de pains dont Ia silhouette est seulement ébauchée. Une aiguiére et un bassin sont déposés devant la table, Texte HadeeeheSy “Ment t7 ShoLl Samii wa 5t7 “WAM al P yaaa POT “USdiNMeclI— Uy Bit al “PIT ShcII— Commentaire La date proposée repose sur des criteres suggérant une époque ts tardive: eriteres stylistiques (modelé des figures proche de celui de Hébai, absence de champs latéraux),épigraphiques, en particulier Vécriture dImy-at (Schenkel, Frahmitelig. $. 1962, p. 40-41). La mention de la pyramide de Téti ne consticue pas en soi un eritere de datation puisque des fausses portes retrouvées & Saq 4qara appartenant a des fonetionnaires atachés& ce mont ‘ment datent au moins du régne de Mérikaré (Gemni, rty-n-23 Teicd- sw, Firth-Guna, Téti, I, 1926, pl. 278) 01 méme de celui d’Amenembat I° (hy, Shd hmuu ner 3-8" Trivda Sut, id ibid. pl. 83). Pour les différents 12i en rapport avec le trésor voir © 164, 0° 10, commentaire. Pour les titres, H.G. Fischer ime suggére aimablement que la traduction « scribe de protection (magique » lui semble préférable a celle du titre « scribe de bordée » (article sous presse dans Egyptian Studies ID. La pierre utlisée, assez rarement semble-til, est de méme nature que celle de la stéle d'Izi d'Edfow, Louvre E14 329, n°9, bans ian = “ Lt Tht sig) 7 ee ~ Oa 7 i b (ait S [SER tS SD] | (ea J [Me gelErSiSt ih © SERBS "776 "10z ; “UWS 1S Bet SI SH tb St => SH S SB 2 Commentaire : Comme pour de nombreux noms propres, la lecture de : Ranke (PN I, 57, 5) peut tre contestée : 3 iy -"F ou he (On saccorde & dater ce relief de la fin de la Heme clynastic en se fondant sur le syle et sur le pla 1 il provient (Smith, AJA 1942, p. 518-520. Aaakhty peut dilficilement étre antérieur au régne de Nebka puisqu'il pore le ttre de « prétre da temple de Nebka » sur des fragments conservés a Berlin (A. Belin 11901, n° 1141 et 1142, p. 30. al Si emplacement exact de ta tombe encore inconnu, il y a de fortes pre situer dans la nécropole de Saqgata Nord (Smith, AJA 1942, p. 518) [La reconstitution de la chapelle crucforme de type archaique a été sucessivement tenté par Weill, Origines, 1908, p. 262-273 et Smith, oc. p. 518520 4 partic de feagments dispersés dans les musées : Leipz) BerlinsRDA ILA, 1142, 15302, 15303 (deux eéemployés danse village d'Abousin) Le inusée de Berlin RDA posséde éyalement la partic inféricure d'une statue d’Aaakhy (n" 14277) La provenance du bloc B1 et de son homologue B2 est inconnue. Ils figurent tous deux dans les Département Egyptien & partir de 1849 (Rouge, Notice, 1d Mantant de porte a'Aaaknty eae & 4 3“) i S Aisaae golf ¢ i aie ei y =a a TT sa sie Sats or eK (opera Ue Td Maniantde ported Asoknty 1149, p. 28) Il nous a semble que la description, malheu- reusement assez vague dun’ 430 du catalogue de la collection. Mimaut (acheté par le Louvre en 1837 = Dubois, Archives Louvre AEG-1837 ~ 30 décembec) pouwvaie correspond sux deux blocs ’Aaakhy mis ete 2 cote par erreur: «430 ~caleire~ 10s fragments de ‘ile seulpteen relic: Au desous de die colonnes d hiro hes sont places en regard deus hommes ves de on, portant des chev court et qui Cappuient sur des bitons (Pune de 10 ces deus figures et en parte détuite) Haut. 5 peds 10 pons “lag. 4 peds 6 ponces» (Dubvis, cat Mimaut, 1837, .68) Les dimensious correspondent 2 quelques centiméte pts. (I pouce = 27cm I pied = 12 pouces soit 32, 13 3] Pintures de Metchétnt aloo, certain eaccords nt semble sur des plagues {Valuminiom au moyen de boulons de cue par exemple S27-8,B 25511-3235, 553 36, Dates ont enti et encollés (vie Documents, Analy. Lssemblage at effect en 1968: 19¢6 por. Vander et FL, de Cena Les places especies, pafon abies, ses Fragments ont edie pa comparsson aves der ctnes mieux conservées iguant dans Fautseschapales fundies, Les caueurs sont remarquablemen bien fp. magenne : Sem Hil ails £25510: HL: 2052165 (pantie decorée 7.5) E2551 33512 B 28513 B25sis E2556 SIT 155 shot 5 eer 7 htt p38 3 sha 124 25580 HL: BS sh: 8 our les auméeos des Fragments, voir panel Provenance: probublement Sagara, proximité de la pyramide d}Ounas (Kaplony, Mathet 1976.72, Mode detec dan es collections chat en 1968 Bibliographic Pou Fensemble de la tombe voir 9 Pout les pintursen grande puri inte, ora presentation denser fiite par Kaplony, Methethi, 197, 71-78 avec bibiographie Ceraines sets ou deals ont fai aj de commentaires Senet: Pusch, Senet 197 pl718; thar 4 Res funéaies Lapp, (Opferformel 1986, 9195, bb, 70 Stive Eaton-Keats, Statuary 1944p 185,150 Chase au filet Harpur, Decoration 1987, p. 143m. 936t 0 Le defunesappuyantsur un bitoni. ibid p24 Les isd defn: ti, p32 Vie des maras ibid p98 ' Description des scénes de gauche & droite et de haut en bas E25 544.- fragment d'inscription. Quatre lignes horizontales donnent partiellement la tia lature de Métchétchi qui est qualifié « d’homme lige du 10, administrateur du chacal au grand palais, dignitaire de 10, directeur du bureau des khemtiouchés, chef des étoffes, prépost aux seerets du roi dans toutes ses places, bienheureus auuprés Anubis qui est sur ca montagne ». * pel taSle — SeHMRESI WIR _ Sie Pe fee S| _[eseage) ipa ups 1 Printuros de Metchotehi E 25 516 - E25 523 - des personnages masculinsen pagne et cheveux courts 'adonnent& diverses at de haut en bas on peut distinguer ~ trois orfevres au registre supérieur, 8 gauche, deux fondeurs aceroupis face 3 face attisaient le feu au moyen d'un chalumeau. Seul le personnage de droite est conserve ; de son collégue, i ne demeure que le chalumeau. Un creuset contenant le métal en fusion est posé sur le foyer. Entre les deux personnages, une colonne de hiéroglyphes mutilés fait allusion i um nouveau vase » utilisé par les artisans (heel, SAK. 12, 1985, p. 140-145, 155 sq). A droite, un troisitme orfevre dépose un collier sur une table basse (pour des scénes analogues, voir Montet, Scénes 1925, 275-287; Drenkahn, Handwerker, 1976, p 18-36 et pl.5, p- 26 ; Scheel, SAK 12, 1985, p. 140-145). fe peesonnage figuré au registre inférieur, a gauche, appartenait & une seéne de musique il est assis par terre et lave le bras droit. Au-dessus de lui on disting dernier signe du terme musical hes « jouer, canter», Sans doute sagitil d'un chanteur-chironome indiquant la partition a jouer A un instrumentiste qui lui faisait face (Hickman, ZAS 83, 1958, p. 96-127). = deux joueurs de « sénet » Ja majeure partie du registre est occupée par une table basse en bois sur laquelle sont disposés huit pions coniques ele de « sénct ». A gauche de celle-ci un joucur asis sur le sol tient un pion de la main gauche. Son partenaie, assis de autre edté de la table, semble attendre. Devant chacun des joueurs une courte inscription partiellement effacée donne, peut-étte, leur nom. Deux textes disposés aurdes sus de la table commentent la scene. Leur sens demeure cobscur faute de paralléle (Pusch, Senet, 1979, I, p. 17-18 Taf), ‘Texte Orfevres 4 SQrly Masiciens ne Joueurs de sénet 2 BD Paiiuces do metenetn E 25527 -E 25 528 - defile des domaines : des portcuses d’affrandes personnifiant les domaines du défunt (Jacquet-Gordon, BdE 34, 1962) défilaient sur plusieurs registres. Lun deux a conservé l'image de quatre de ces jeunes femmes qui marchent vers la gauche, ‘maintenant de la main droite une corbeille de vannetie sur la téte, et portant de l'autre des produits de la ferme destings a Métchétchi, La premiére a partir de la gauche tient un grand lotus, la seconde un panier plein de fruits, les suivantes ont subi des dégradations plus importantes, Parées d'un large collier, de bracelets et de périseélides, elles sont vétues d'un fourreau a bretelles et coiffées d'une perruque longue tripartite. Au registre inférieur, on peut voir deux paniers, seuls vestiges d'une deuxiéme proces: sion de domaines. Les couleurs sont d'une admirable fraicheur ct les détails extrémement fins, en particuli décor des vanneries. Celles-ci sont d'une grande varié témoignent, tout comme Palternance des robes blanches ct octe rouge, d'un souci réel de composition, le 126 E 25526 - apport des huil deux frises verticales décorées de rectangles colorés enca- drent des registres ot défilent des serviteurs. Il reste quatre personages répartis en nombre égal sur deux registres. Ceux du haut sont conservés jusqu’au niveau de la poitrine. Is étaient semblables 4 ceux du bas. Les cheveux ras, vétus d'un pagne court, ces derniers mar- chent vers la gauche en tenant deux mains un geand vase 8 onguent «aillé dans une pierre mouchetée noire et ss canoniques : blanche. Une inscription placée sous chaque récipient précise son contenu II s'agit de deux des sept « huiles canoniques » (voir stele Louvee C 161-163, n° 5). De haut en bas et de gauche a droite : « cddre de premigre qualité » (deux fois); « Auile libyenne de premizre qualité » (deux fois) (Pour cette représentation rare qui doit étre mise en rapport avec les rites funéraires voir Lapp, Opferformel 1986, p. 170, § 284. Un paralléle assez proche figure dans Jes peintures de 1a tombe de Snéfrouinichetef, Borchardt CGC IL, 1964 n° 1783 et 1785.) Tene ° Bre a2T IB reste deux ude Les vase ent ies haut ite» dew rmel dans art E 25 507 - Métchétchi passe en revue les travaux de ses domaines iL est occupé & « regurder les travaue des champs et tow les beaux divertssements...» comme le précise une colonne de texte disposée a extréme droite. Cette scene traditionnelle des mastabas (par exemple Simpson, Sekhemankh-ptah, 1976, p. 10 n. 37) montre Métchétchi faisant face & quatre registres ot sont figurés les travaux effect domaines. Il porte une perruque courte, un pagne a devanteaw et un corselet en peau de félin ; un large collier A sept rangs de perles bleu, blane, rouge, et deux bracelets assortis complétent sa parure, Confortablement assis dans tun fauteuil de bois, il tient un court baton dans la main gauche tandis que son coude droit repose sur ce qui semble étre le dossier. Devant lui, figuré en plus petite taille «son file quil aime Pranerer » manie un encensoir il est vétu d'un pagne simple et porte les cheveux courts. On distingue aux pieds de Métehétchi une femme qui lui fait face et dont seuls le visage et le buste sont conservés sans doute Sagit-il de son épouse, agenouillée prés de lui A droite de cette dernigre se trouve un quatriéme person- rhage partiellement en lacune et lui tournant le dos, peut-tre un autre fils de Métchétchi. De la grande inscription horizontale qui couronnait la scéne, il ne ddemeure que les vestiges d'un ca appartenant probablement 3 la titulature du propri de la tombe dont le nom figure un pew plus bas « Mercuércit » touche du roi « OuNas » Texte [so SN JME § “Reis 74 SE BO Peinturas de Matched E 25508 - E 25509 - E 25510 Défilé de porteurs d’offrandes : le registre supérieur et la partie gauche du second registre sont occupés par une procession de personnages masculins qui viennent « apporter les morceaux de choix » au défant, Au registre supérieur cing d'entre eux avancent en direction du défunt devant lequel était disposée une table basse, Ils tendent vers lui leurs bras chargés de canards dont es corps chatoyants retombent en courbes gracictises, Diautres canards gisent aux pieds des trois premiers Devant les deux derniers sont posées des cages grillagées renfermant des palmipédes, Tous les personages sont vétus d'un simple pagne ct portent une perruque courte, Leurs noms et titres partillement effacés nous appren- nent que certains sont des fils du défunt. De gauche & droite « Pranerer, lay, inspecteur des présresfiunéraires Ounas(?) - Ka, Merchercnt ». La scene se poursuit dans la partie gauche du second registre, Accroupi devant Métchétchi, une tablette posée sur ses genoux «son fils ind qu'il aime, Pranerep » entegistre les « viveanx » présentés. Son matériel de scribe est posé devant lui sur tune petite table. Derriére lui, les bras ehargés de canards, Stavancent « Vinspecteur des prétves funéraires IOUENPTAH © Temte ct le « prétrefunéraire MercHou ». Une cage grillagée d'oi surgissent les tétes de trois volailles sépare les deux hommes. ~ Chasse aux oiseaux : la partie droite du méme registze est subdivisée en dew bandes étroites oi sont retracées les p aux oiseaux. La scéne se déroule 8 P's Papyrus; comme de coutume, un superbe héron se proméne paisiblement au bord de l'eau ; peut-étre estce lun appeau ? (Klebs, Reliefs, 1915, p. 73). Les trois chas seurs du haut sont agenouillés, attendant le signal pour rabattre le filet hexagonal qui emprisonnera les oiseaux du marais. En bas le signal a été donné, et deux hommes sont allongés sur le sol, aprés avoir tiré la corde qui permet d'actionner le piege (Montet, Scénes, 1925, p. 42-66 ; Vandier, Manuel V, 1969, p, 320-360 ; Darby, Ghaliounghi, Grivetti, Food I, p. 266-273). La chasse est bonne si l'on en eroit inscription qui les surmonte : « ily «a beaucoup de gibier pour ton bras, tile chassewr diseaut » Le fragment F 25 510 trés dégradé appartient sans doute’ la méme scéne, On y distingue des files d’oiseaux disposés sur un fond d'eau, probablement les canards capturés au filet. “heats MO SbF Sse Yad ¢ SN shes IWR HEI “NOLS PS=3 OSS eesy Ls ged s deux deux chasse rrés de 5 chas I pour de qui 1925, Darby, wily loute a posts I 1 Printuras ce Meche E 25511 -25515 -E 25519 - E25 532 -E 25533-25534 Concert ; élevage et abattage du bétail les deux registres inférieurs sont occupés par un concert ainsi que par des setnes relatives & élevage et Vabattage du betail concert de harpes : en haut et a gauche les tris filles de Métchétchi donnent tun concert, Assises sur le sol faisant face a leur pere, elles pincent les cordes d'une grande harpe cintrée posée devant elles, Instrument favori des Egyptiens, la harpe est tres souvent figurée & Ancien Empire (Ziegler, Musique, 1979, p, 103 et 130). Les trois jeunes filles sont identiques méme robe étroite, bracelets, et longue natte terminée par une sorte de pompon (sur cette coiffure, voir Staehlin, Tracht, 1966, p. 181). Au-dessus de chacune d'elle une inscription aujourd'hui trés dégradée donnait le titre de la scene : « jouer de la harpe par sa fille. » Seul le aom de la seconde musicienne est partiellement conservé « QUNAS (2) Menener » (la seconde partie du nom est sans ambi guité ; la lecture du premier terme repose sur les traces dun cartouche et quelques pigments jaunes ayant peut: etre appartenu au signe Wn) ‘Au centre, deux personages se tournent le dos. Celui de gauche semble étre un simple figurant, Le second, comme indique inscription, est un scribe au service du défunt qui s'adresse & un homme portant sur son dos une cuisse de baeut: « le scribe de som domaine : vite! le prétre lecteur st allé accomplir le rites ». Devant le porteur doffrande une inscription précise qu'il « apporte [les morceauexchoisis) » —abattage et dépecage du beeut - gavage des oies ce porteur doffrande introduit une série de scénes de boucherie qui se prolongeaient vers Ia droite. On peut voir en effec a Pextréme droite du registre la téce d'un baeuf a terre sur lequel se penche un boucher, un couteau a la main. Le fragment E 25 511, qui porte les vestiges de deux autres personages sactivant probablement 3 dépe cer le corps de 'animal, appartient ala méme composition, Il en va sans doute de méme pour le petit fragment E25 534 qui a conservé la partie supérieure de l'image d'un homme tourné vers la droite et empoignant une patte de baeuf: éait-ce un aide mai Derriére lui on apercoit le dos d'un second boucher courbé vers la droite et portant & sa ceinture une pierre & aiguiser (pour les scenes de boucherie, voir Montet, Scenes 1925, p. 150-177 ; Vandier, Manuel V, 1969, p. 128-182 5 Eggebrecht, Schlachtung, 1973). Sill ne se raccorde pas directement & la scéne précédente, le fragment E 25 519 dépeint des activités de meme nature. C'est pourquoi ila été replacé a proximité, Le e&té droit est bordé d'une frise verticale ott alternent des rectangles colorés, indiquant Ja fin d'un tableau. On dans la partie inféricure les restes d'une scene de boucherie: un personnage conservé 3 mi-corps et tourné vers la droite maintient solidement la patte d'un beuf quil est sans doute en train de découper. Au-dessus de lui, un serviteur assis sur le sol est absorbé par le gavage d'une oie qu'il tient énergiquement par le cou. Sur une table basse placée devant lui sont posées les boulettes de patée quill introduit délicatement dans le gosier de animal. De Vautre c6té de la table, un second volatile qui a probable ment déja subi le méme sort, agite les ales pour retrouver semble-t-il son équilibre. Les scenes figurées sut le registre inférieur sont également en rapport avec Toffrande des aliments et leur production. 129 20 Peintures ce Métchétcht - Offrande a Textréme gauche un serviteur en pagne s'avance en direction du défunt. Il serre contre lui un gros vase en Pierre blanche mouchetée. Devant lui, on distingue autre vase en terre cuite, qui a été parfois interprété comme Tidéogramme de ypc fe aan peas seer a = “ ; lela BME ——i Fl de vannerie qu’ornent deux fleurs de lotus; un linge semble posé sur sa main ; le troisiéme empoigne solide- les ailes une volaille au plumage chatoyant. Le 25 529 porte Image de deux autres personna- t conservés A mi-corps, qui appartenaient méme cortege, L’an d’eux tient ua plateau CS hae : angen once de ras), Surletragmen 2551 Peis sf] ~SE14) spre dow i guide ln make I repeentaton de Rima demeate alge Ses mutilations, d'une facture ra =/24 SE 4 \4) admirable. Au sommet de la scéne, on distingue les restes ° ele Me. « [bienkeurewx aupresd’] Ounas son maitre, METCHETCHI » Texte “824 nS sab] 13 2D Paintures de Métehétn E 25 537 - E 25 535 - E 25 513 - E 25 512 - L'apport des offrandes au défunt ; cortege se dirigeant vers la droite + trois seribes alignés enregistraient les offrandes. Celui du milieu demeure encore identifiable bien que la téte et les jambes aient disparu. Vétu d'un pagne & devanteau, il tient dans sa main gauche un rouleau de papyrus. Devant lui_une inscription donne ses nom et titre « le scribe de la ‘maison des archives divines au grand palais, 11 ». Du personage qui le précédait, il ne subsiste que le dos, un fragment de pagne et la cuisse droite ; Vamorce du bras suggére que celui-ci était tendu devant lui, Une main serrant un rouleau de papyrus est le seul vestige du twoisime scribe. Devant lui est tracé le déterminatif de « Wee ee Bo Peiniures de Metenotchi E 25531 - Offrandes : ce fragment constituat la partic supérieure gauche d'un tableau comme en témoignent les frises de rectangles colorés qui le bordent. En haut un récipient pourvu danses est décoré dun motif évoquant de la vannerie. La partie supérieure d'un homme, tourné vers la droite et leggrement penché en avant, subsiste au registre infrieur E 25 545 - Inscription fragmentaire : le nom de « Mérewerci », inscrit horizontalement est partiellement conservé. Au registre supérieur, traces d'of- frandes ? ‘Texte “SiEud ‘Commentaire Voir 0° 19 Comme pour l'ensemble de la tombe, Porigine exacte des fragments demeure inconnuie. On peut toutefois raisonna bblement supposer, a la suite de Kaplony o.c. p. 74, que les peintures ne figuraient pas dans la méme piece que la fausse porte ; elles ornaient sans doute la chambre du sarcophage ou une autre pigce de la chapelle funéraire De conservation délicate, les peintures sur mouna offrant des paralléles sont peu nombreuses et généralement in- complétement publiées (voir cependant Saleh, Old King: dom 1977 p. 14-16, 19-22; Valloggia, Medou - Nefer, 1986, Tp. 49-555 Il pl XXXIV XLII; Kanawati, Hawawish I-VI, 1980-87) Faute de paralléles, les fragments du Louvre nous parais sent fournie peu éléments susceptibles de préciser la date de Vensemble. La liste d'offrandes, les cérémonies rituelles s'apparentent aux exemples de la VIF dynasti, ce qui ne surprend guére méme si Meti a véeu sous le régne ’Ounas. La lecture des noms propres composés a partir dunom de ce roi demeure hypothétique et ne saurait servir d'argument. Toujours dans le domaine de Vépigea phie, le déterminatif de Vabsteait reste dans la pure tradition de TAncien Empire et écarte une date trop tardive (Schenkel, Frihmitteligyptische Studien, 1962, p. 27-28), 137 20 Petures de Matchen 1B 120 Pentures de Metchétchi Plan clé des scenes 2 Pointures co Métchéthi 142 Ponturos de Métchétchi 1 do Métehethi Gio a 20) Paintaree de tendo | SSS BB Poinisres de Metchsteni a — ‘Traces de a grille préparatoire | | 8 WO Peiniures de Metchtchi ‘Traces dela grille préparatoire 150 Métchéti ‘Traces de la grille préparatoire et des repentirs 151 Le 21 Rouleau de Nykaouinpou Description Le rouleau est seulpté dans un bloc grossigrement parallé- lepipédique dont la partie centrale a été arrondie & Vavant de fagon & donner illusion dun cylindre légerement en retrait par rapport aux deux extrémités eubiques. Ce pseudo-cylindre porte dans sa partie gauche limage un homme assis sur un tabouret décoré a Parritee d’une combelle de papyrus, pourvu de pieds en forme de pattes de taureau et muni d’un coussin, Le personnage porte une courte barbe, une perruque longue recouveant les orcilles, un collier owe et un pagne court. Il tient une longue canne de la main gauche et dans la main droite un se moughoir » replié. Les deux lignes de hiéroglyphes placées devant lui donnent son nom, ss titres et épitheres + Tami unique, confident de son maitre, ami, commandant du palais, nspecteur du grand palais, ami de la maison Nyxaourrou Teste NY-K3.W-INP.W ‘Namérodinventaire:€ 155, (Gcre jaune mocheté de mir Date:sansdouremilicadels (faux bot): siige Ve dyna (cre rouge 2 Madre: caleire tat de conservation nombreux ‘Technique: rlefdanslecreux _ élateaffectant en surface la avec détails oignés pour certains patie infériure du rolen signeshiroglyphigue (i, nb. Dimensions H. 24 em Lsseemsép.: Sem Provenance ans dost Sagar Nord, Serapeumn «Tiles de Maret &Saqgara + apres Rouge, CS H 1883, Les dex extremes ‘quadrangular sone ronrementepannelées traces de couleur appliqués se un nuit de pte Veet (paratacamite 1340" 156 hiévoalypes dp iy, 3, mr Mode detaée dans es (imanche) callectone don du Bleu (blew éxypcen) iroglypes mr Vame) tp cencarementd Pinscription, Tige sparant es hirolyphes Noir base de carbone) higeoplyphes pe, A (ans), ernie et borbiche Bibliographic ‘Octe jaune canine PIT, Ee Gouvernement Bgypticn on 1852 en partage de fouls. ‘Ratee numero: 311 3979p. 760 “pestte [P08 OMNGSS Commentaire La date proposée se fonde sur divers criteres stylistiques dont le tabouret sans dossier avec un coussin (qui dispa raftrait aprés le egne de Niouserré, Cherpion, BIFAO 84, 1984, p. 39). La disposition des textes et de Fllustration se retrouve sur des linteaux du milieu de la V" dynastic (skd-pw-k3w = Hodjash-Berlev, Pushkin Museum, 1982, a? 4, pl 3435 et p. 36-38) et milieu V-VIF dynastic (Firth-Gunn, Téti, 1926, pl. 63). Le nom lui-méme est peu attesté (Ranke, PN 1, 1935, p. 180, 195 id. ibid. 11, 1952, p. 366); il est en particulier porté par un « inspecteur de la nécropole » (PM IIT ', 152 | — 1974, p. 300-301), célébre par les nombreux modéles qui fu désertique prés de Giza » d'aprés le vendeur. (Précision aimablement communiqué par Frank J. Yurco, The Oriental Institute of Chicago). Du fait dela différence des titres et de Vincertitude concernant Vorigine des pices, on ne peut suggérer qu'il s'agit du méme personage. Le personnage ne figure pas dans la liste des smr-pr dressée par V. dle Walle, CAE XXXI, 1956, p, 89-104 (Sur le titre voir la bibliographie rassemblée par V. de Walle JNES 36, 1977, p.20n. 15). nt retrouvés dans sa tombe située «sur le plateau | | eS 153 De 22 Stéle fausse porte de Nykaoudidoufri Description Cette stéle fausse porte & dénivellation simple se compose de deux montants et d'un fond décorés en « facade de palais», d’un rouleau et d'un linteaw dont la majeure partie a disparu, Le rouleau porte une ligne de texte donnantle nom et le titre du peopriétaire: « Le flsdu roi NKAOUDIDOUERI » (2. Le linteau était décoré du tableau traditionnel figurant Ja scene du repas funéraire; au sommet du fragment conservé on peut encore distinguer la table doffrandes, avec A sa gauche Vextrémité du pied d'un personage primitivement assis. Les trois lignes de texte dont les traces subsistent 4 droite appartenaient & la pancarte offrandes. En dépit de la dég peut ‘encore identifier quelques éléments: « figues » «mille beufsioua, mille brufs négaou » Une partie des titres dur propriétaire sont énumérés dans la ligne inférieure de texte: « (le fils du roi] de son corps, son aimé, ami unique de son pere, commandant de palais [Nvxy4oe tospouryR1 » (2), dation du monument on Texte a hee E “SMA TE I "LCP @ yy 154 [Numéro dinventsire E16 268 Dates controversée sans date IV" dynastic (@gne de Didout) Mate ealesre Technique + rleflev pour le décor «en facade de palais» et les hiroglyphes, exception da Signecuah, en crus, qui semble oi et exjute~ aucune wace Aecouleur Etat de conservation reconstitution» ffetuée& pride # Bos, La partie supérieure manque & exception Indi , serre une étoffe replige, et tient une longue canne de la heveux iérenaphes de Jena prope dela femmes | rain gauche, Sous la chaise une inscription dispose en "Gms 360,13 dani eubvigue Hip | trois lignes donne les noms et titres de «son épouse qu'il peranage naan, cooler mens C535 | time le veillewe de Min Musneraver au beau nom de QtsgiesdeTincision ov Sar Akhmim | NNunxour » Audessous on distingue les traces dune "ae : MeN 1736 \ inscription a la peinture rouge, pet ire un aide mémoire re KANAWATL Hawawith, | P ee ae personage fémin 7 volumes, 1980-1987 (sur la pour le sculpteur : « la veillense » Etat de conservat nécropole du méme nom) Face au couple un petit personnage présente un cuistot exrtmament ec Keres Aba 198, dle borat. Hest vétu d'un pagne 4 devanteaw ct porte une pulveieaten surface -laptce —_ p 50.9 (renner Perruque micongue et un large collier. L'inscription stunt verealement dans BROVARSK IIE 185, placée devant hu nous apprend qui se nomme « Seni.» SMe suche 17.15 Gores omen place devant lui nous apprend qui nomime «SEN.» ranted. RUNGE Roe RT \ 1 colonne Whigroglyphes sculptée decrére lui prévise [Svamhesanceasindiucat Gur Thies oa) j quill sagit du «ils ainé chéri [du défunt, inspecteur des dessinatewrs », Tout au bas de la scéne une aiguitre posée | dans un bassin complete ’équipement funéraire. ‘Au sommet de la stéle une inscription horizontale précise 'identicé du personnage masculin « e bienheurewr , ‘ups de Pugh et d'Anubis qui est sur sa montagne NEI». Texte i ass ASAE SN 164 : bet Nennout Commentaire La pitce provient de la méme tombe que la stéle C 235, Plusieurs éléments laissent supposer que toutes deux ont pour origine la nécropole d’Akhmim = les titres: « veilleuse de Min» (Gauthier, Personnel, 1931, p. 118; Ward, JEA 70, 1984, p. 89 n. 15 Brovarski, BdE. 1985, p. 139 n. 7) pour Mépouse, « bienheureux auprés de Min maftze d'Ipou » pour Nébi (C 235, n® 24), —les noms propres : Minhetep mais aussi Séni et Nébi qui sont attestés a Akhmim (P M V, 1937, p. 18-25 ; Kanawati, Hawawish I 1980, p. 19 ; id VII, 1987 p. 18 et 39), la nature de la pierre, une craie ts friable =le style, comparable aux reliefs récemment publiés (Kanawati, Hawawish, en particulier t. IV, 1983, pl. X ; Brovarski, BE 97, 1985, p. 117-153). origine de la pitce et la date de son acquisition, en 1889, Des fouilles ont été entreprises dans la nécropole d'Akh- mim peu avant cette date (par exemple Schiaparelli, Achmim, 1885, p. 85-88) et certains monuments acquis par les musées quelques années plus tard proviennent incontestablement du site (Brovarski, BUE.97, 1985, p, 139 1. 12), Cest le cas du pyramidion du premier prétre de ‘Min Nakhtmim (E, 10 265) acheté par le musée du Louvre «en 1889 et qui, comme les deux stéles de Nébi, appartenait Ia epllection Cateb. En revanche, la statue de bois du chancelier Tchéti (Louvre E 11 566, voir relief Louvre AP 9460, n° 51) achetée en 1918 provient, d'aprés Pinventaire, de fouilles exécutées 8 Akhmim en 1890, comme d’silleurs son homologue du Caire (Borchardt, CGC 1911, n° 221), Les stéles de Nébi ne peuvent étre antérieures la VIF dlynastie: geaphie d'Anubis Fischer, Dendera 1968, p. 8 t 86), ttre de hm-ntr Mnw (C234) absent jusqu’a la fin de Ja V" dynastic (Begelsbacher, Gaterwelt, 1981, p. 101), perruque miclongue découvrant les orcilles (Cherpion, BIPAO 82, 1982, p. 11 n.4).On peuten préciser la date Von admet que le fils du défunt, Séni, est le méme personnage que le dessinateur Séni représenté tombe de Ka-hep/Teheti-Iker (Kanawati, Hawaveish 1980, fig, 8 et p. 19) Ie titre mentionné sur la stele du Louvre correspondant 4 une étape diffésente de sa car- rigre : dessinateur puis inspecteur des dessinateurs. La tombe de Ka-hep/Tehéti-tker a &é datée par Kanawati comme contemporaine de Pépi II (pour une date plus tardive voir Brovarski, BAE. 97, 1985, p. 134-135). La représentation d'un couple asis sur le méme siége peut ue utilisée comme eritere de datation 4 El Hawawish On ne trouve plus cete scéne apres le debut du regne de Pépi II (communication orale de N. Kanawati auquel js signalé existence et Vorigine vraiscmblable des stéles C.234-€ 235), Les traces encore visible dans les tombes 4’E] Hawa- wish montrent que, comme 3 Naga ed Deir (Dunham, Naga-cd-Der, 1937, p. 2), les stdles étaient placées & proximité du puits, 8 Vintérieur de la chapelle creusce dans une roche de mauvaise qualité (communication orale de N. Kanavat) dans la ae _ 26 Relief de Néfer tS 2). vr 3 a NFR de . 0), esi ' Namérodnvenace 851 Colleton du Prince Naptéon 7 Dates IV dyoauiejsne doute _(ronie pr Avge Maite i rene de Chephren Pendant hive 857-185, i Mase clesiecogulicrles Sonne pare vce Beye 1, sections decoguilsontvisbes en 858) du Sure sage du pte Iymér). puis clleton Rowse Be. ie Description "Techniq sre lve aer fort Made Pent dns es la Le bloc provient de la chapellefunéraire de Néfer ec let inp, aaa pr la chapel funéraire de Net 6 [eco sie ful) Aes mums F550 = D9 ati constituait la partie inféricure de Vembrasure Sud de la rust ee lus porte d'enteée, Sa forme asyrnétrique est due au fait que eles hicrglyphsquisoat la cette porte traversait un muir taluté le ebté gauche inching finerent deals psd trees cut . du bloc donnant sur la facade. Cin . ‘Biblographie 42240 ; Le décor, limité sur trois cotés par une bande unie, Ftdecomervaton:grosélas RENNER Giza 192-p 422425 ih eee f P bande unie, jig pérphérie du Moc Taparic SUITH,AJA 4,192, p. 509-510 de présente dans sa moitié droite limage classique du repas ganic eu eadanmayée ce (records see nate bloc) jai funéraire et, dans sa moitié gauche, des scénes relatives surface cetauration au pare PMI 1, 1974,9. 72-74 les aux rites funéraires: lustration, encensement, récitation dela pscticinfrcure= urls FISCHER, Vari 1976p StS? eer eae anche droite chifte 211 éeitd (accords vee datres loc) o ee eee ee . epoque madera STRUDWCE Admit Neer ext asi sur un tabouret a pieds de fon, orné Amnon sf 29555 core wt Varrigre dune ombelle de papyrus et muni d'un cousin. [-1smsep.: 22m Cisevtn a0, RJE 38,1987 41 a Tl porte un pagne court, un corselet fermé par un neeud Provenance Giza.cimeire —_ n210(Gitres) se sur Tépaule, et une paire de bracelets. Sa perruque évasée OvessncewsG210,0" Reser HaRtvn Decoration, 1987, on A longues maches lus recouvre les oreiles. La main droite 7° 260" 1 est posée sur la poitrine, la main gauche est tendue en direction de la table chargée de douze tranches de pain au-dessus desquelles sont figurées les offrandes alimen- taires: différentes pitces de viande (plat de céte, gite, cuisseau avant de berul) et une volalle préte a euire, Un texte horizontal placé au-dessus énumére les offrandes rituelles: «

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